Rien de nouveau !

Les incrédules avérés, les braillards fanatiques et autres troubadours politiques en ont eu pour leur compte. Eux qui croyaient à la réinvention de la roue. Ils ont mordu la poussière. Le sort scellé, la pièce jouée, la messe dite. Ainsi, ils n’ont qu’à choisir l’une des options: aller brailler dans le chômage ou répondre en choeur: “amen”. De deux, l’un car le choix est bien clair.

Comme le ticket tant attendu par les Congolais, composé essentiellement des roitelets du pays, ceux qui vont s’agglutiner, encore une fois, au bureau de l’Assemblée nationale, est finalement connu, leurs vessies peuvent enfin être dégagées au risque d’éclater.

En effet, à l’issue d’une sorte de cirque appellée “élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale et leur installation”, chacun sait désormais ce qui l’attend. Du président au questeur adjoint de la Chambre basse du Parlement, chacun va jouer sa partition dans la limite de ses attributions, dans son champ d’actions, sans empiéter les prérogatives des autres.

Ce sont donc ces roitelets que le pays attendait, plus de trois à cinq mois après les joutes électorales de décembre 2024. Curieusement, ce sont les mêmes têtes, les mêmes personnes choisies en haut lieu et dont les noms faisaient le tour du monde qui sont revenues. De quoi se demander à quoi aura servi ce blocage et cette élection pourtant monocolore ?

Pourtant, les Congolais espéraient voir un changement radical dans la composition de la nouvelle équipe. De nouvelles têtes. De nouveaux esprits. De nouveaux apports. Mais, rien de tel alors que le pays est pris en otage et vacille avec deux Premiers ministres. L’un expédiant les affaires courantes, donc encore en fonction pendant que l’autre attend d’être investie par l’équipe de roitelets désignés oh pardon, élus mercredi.

Ceci étant cela, l’autre tourne les pouces, à défaut de promener dans les allées de sa paroisse en tant que chrétienne pratiquant ou se consolant de recevoir quelques officiels avec sourires jaunes.

Pendant que le social du Congolais se dégringole de plus en plus et que l’Est brûle, il faut attendre encore de beaux jours pour voir l’investiture du Gouvernement de cette Dame qui voit le ciel tomber sur sa tête chaque jour qui passe. Elle doit encore ployer sous le coup de la patience car les roitelets doivent d’abord prendre “possession des lieux”, s’équiper en mobilier et en charroi automobile et enfin…être “pompés” et “bombardés” de leurs frais de fonctionnement. Une pratique déjà connue, déjà vécue et pas nouvelle !

Que voulez-vous ! La RDC renferme ses réalités qu’on a parfois du mal à définir au risque de perdre sa langue et ses dents.

Willy Kilapi




Vérité implacable : Vital Kamerhe fait partie des incontournables autour de Félix Tshisekedi

On aurait dû lui offrir plus que 371 voix ! Qu’à cela ne tienne ! Il est élu…

Sept candidats pour un corps électoral diffèrent !

La plénière du mercredi 22 mai 2024 devrait être celle de la participation à 100 % des élus sociétaires de l’Union sacrée de la nation. Car, c’était leur jour de gloire. Hélas, sur les 450 députés nationaux de la plateforme présidentielle, une bonne partie n’y a pas pris part. Et sur 407 votants toutes tendances confondues, 36 ont fait le choix de s’abstenir. Au final, 371 voix se sont prononcées en faveur de Vital Kamerhe, si bien que le premier speaker de la première législature retrouve, 15 ans après, le poste pour lequel il avait été élu en 2006.

Petite curiosité toutefois : lors de la plénière, il y a eu juste 372 votants. Où sont passés les 78 autres de la plateforme ? Mais, surtout, une petite s’insolite s’est produite avec l’électorat différent. Pour le président, c’était 407. Pour tous les autres membres du ticket, c’était tantôt 405, tantôt 403.

Qu’à cela ne tienne !

Comment Tshilumbayi de l’UDPS fait moins que Mboso du CRD !

“À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire”. Cette citation de Corneille dans Le Cid peut bien s’appliquer au président national de l’Unc passé par une double épreuve en l’espace d’un mois, et ce jour pour jour.

Première épreuve : les primaires improvisées du 23 avril 2024. Initiative politique interne à l’Union sacrée de la nation qui fera jurisprudence pour cette famille. Deuxième épreuve : l’attentat manqué le 19 mai 2024 contre sa personne. Initiative de la bande à Christian Malanga transformée en coup d’Etat visiblement d’opérette.

Ce coup d’éclat, pour paraphraser un média, a au moins eu pour mérite de susciter une sorte de ressaisissement général, chaque sociétaire de la plateforme présidentielle réalisant que l’AVC (Accident par Voie de Coup – d’Etat) est vite arrivé.

Ainsi, au terme de la plénière convoquée à l’effet de l’élection le mercredi 23 mai 2024, le Bureau définitif de l’Assemblée nationale est composé de la manière suivante :

1.Vital Kamerhe : président (371 voix sur 407 votants) ;

2.Jean Claude Tshilumbayi : 1er vice-président (368 voix sur 405 votants) ;

3.Christophe Mboso, 2ème vice-président (379 voix sur 405 votants) ;

4.Jacques Djoli : rapporteur (388 voix sur 405 votants) ;

5.Dominique Munongo : rapporteur-adjoint (203 voix sur 404) ;

6.Chimène Polipoli: questeur-adjoint (375 voix sur 407 votants) et

7.Grâce Neema Paininye : questeur adjoint (369 voix sur 403 votants).

Les résultats du trio de la présidence impose un arrêt : ces scores (371 pour le président, 368 pour le 1er vice-président et 379 pour le 2ème vice-président) incitent à se demander comment le candidat Udps Tshilumbayi a fait moins que le candidat Crd Christophe Mboso ! Onze voix d’écart, c’est quand même beaucoup).

Pourtant, de la manière dont ce dernier a été descendu en enfer le 17 mai 2024 devant l’autorité morale Félix Tshisekedi au chapiteau de la Cité de l’Union africaine, le président finalement sorti aurait dû réaliser un score inférieur !

On peut soupçonner l’Udps d’avoir été pour beaucoup dans le succès électoral de l’intéressé. Reste à savoir contre qui et pourquoi !

Au nom de la fameuse théorie de ” pyramide renversée”

En attendant une réponse qui pourrait ne jamais venir, l’attention à attirer est que l’Usn est sur un mauvais départ qui ne pourra être corrigé (et non rattrapé) que par la capacité de sa hiérarchie réelle de prendre de la hauteur.

Son problème est d’avoir trop d'”électrons libres” au nom de la fameuse théorie de “Pyramide renversée” chère à l’Udps. Théorie qui rend Augustin Kabuya prisonnier d’un devoir de redevabilité tellement mal compris que la réaction de la Base, à l’annonce du coup d’Etat, n’a pas été celle d’une mobilisation spontanée du genre des Turcs lors du coup d’Etat du 15 et du 16 juillet 2016. La population civile avait fait reculer les putschistes en prenant ouvertement fait et cause pour le Président Erdoğan élu en 2014 pour cinq ans.

A Kinshasa, on n’a pas vu la “Base” prendre la direction du Palais de la nation pour protéger le Pouvoir du Président Félix Tshisekedi réélu six mois plus tôt. Elle s’est plutôt contentée de perturber la circulation routière à la hauteur du siège national du parti et de la résidence familiale des Tshisekedi.

Ce sont justement ces “électrons libres” qui balkanisent au propre comme au figuré l’Union sacrée de la nation. L’exemple éloquent est celui de Vital Kamerhe mis sous pression à partir des suppositions anti-Fatshi. C’est vrai qu’autour de Félix Tshisekedi gravitent des femmes et des hommes les uns forts, les autres moins forts, les autres encore carrément faibles. Certains sont utilisés à bon escient, d’autres non.

Quelles en soient la carrière et les circonstances, tout le monde est cependant conscient de l’existence des femmes et des hommes du moment, pour ne pas dire de la femme ou de l’homme du moment.

Aujourd’hui, il faut être d’une cécité intellectuelle lamentable pour ne pas reconnaître l’incontournabilité de ces femmes et de ces hommes autour de Félix Tshisekedi. Dont, évidemment, Vital Kamerhe.

Les coéquipiers réalistes coalisent autour de ces personnes pour franchir une étape donnée. Et cette étape, pour l’heure, n’est pas la révision ou le changement de la Constitution (nous y reviendrons).

Ce n’est pas la production législative même si VK met un accent particulier sur la diplomatie parlementaire pour résoudre notamment la question sécuritaire à l’Est devenue récurrente. C’est plutôt le fonctionnement d’un Gouvernement qui réponde aux préoccupations primordiales, alias “besoins primaires” du peuple.

Vital Kamerhe, qui joue sa carrière, a tout d’un homme averti…

C’est dans cette logique qu’il faut saisir et comprendre la position de Vital Kamerhe, alors candidat aux primaires, lorsqu’il a mis l’accent sur le contrôle parlementaire sur l’action du Gouvernement, mécanisme prévu à l’article 138 de la Constitution. Il y est question des moyens d’information et de contrôle de l’Assemblée nationale ou du Sénat, sur le Gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et services publics”, en l’occurrence

“1. la question orale ou écrite avec ou sans débat non suivi de vote ; 2. la question d’actualité ; 3. l’interpellation ; 4. la commission d’enquête ; 5. l’audition par les Commissions”.

Après tout, c’est bien Félix Tshisekedi en personne qui avait déclaré à Jeune Afrique en 2014 dans l’édition du 12 septembre 2014 que « …notre système électoral est fait de telle sorte qu’aucun parti politique ne peut atteindre seul la majorité des sièges au Parlement». Dix ans plus tard, une fois aux affaires, sa “prophétie ” le rattrape. Il doit composer avec d’autres forces politiques et sociales. C’est, du reste, ce qu’il a fait avec l’Usn début 2021 en allant à l’encontre des règlements intérieurs de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Dès lors qu’on y est, il n’y a personne d’autre, en dehors de la sienne, à désigner avec qui collaborer, avec ne pas le faire. Cette charge ne revient pas aux “électrons libres”, surtout quand ces derniers agissent au nom de la fameuse et non moins fumeuse “Pyramide renversée” concevable dans le seul domaine de la démagogie. Conscient de jouer sa carrière au travers du retour au perchoir, Vital Kamerhe a tout d’un homme averti. Et converti…

Omer Nsongo die Lema




Elu président de l’Assemblée nationale: Vital Kamerhe promet de pacifier l’Est du pays    

La fumée blanche est montée sur l’hémicycle du Palais du peuple au terme de l’élection du bureau définitif de cette chambre parlementaire. Sans surprise, Vital Kamerhe a été porté à la tête de la chambre basse du parlement avec 371 voix sur 407 votants. Il est talonnée par le professeur Jean-Claude Tshilumbayi, élu 1et vice-président, avec 368 voix sur 405 votants et Christophe Mboso, président sortant et président du bureau d’âge s’en tire avec 379 voix sur 405 votants.

A sa première prise de parole, l’élu de Sud Kivu promet de pacifier l’Est du pays, rongé par la présence de multiples groupes armés, dont les principaux sont le M23, façonné par le Rwanda, l’Ouganda avec l’appui de certaines puissances occidentales. La Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), et les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (Adf).

Invités à prendre part, mercredi 22 mai 2024 dans la salle des Congrès du Palais peuple, à la séance plénière consacrée au vote et à l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale, 417 députés nationaux ont répond présents à cette plénière élective de 7 futurs membres du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement qui sera dirigé, sans ans surprise, par Vital Kamerhe, élu 22e président de l’Assemblée nationale avec 371 sur 407 votants contre 36 bulletins nuls. Il succède ainsi à Christophe Mboso qui a dirigé la chambre basse du parlement pendant 3 ans (mars 2021-décembre 2023) à la suite de la rupture cohabitation FCC-CACH.

Au terme des opérations de vote, la fumée blanche est montée au-dessus de l’hémicycle et le bureau définitif de l’Assemblée nationale affiche complet dans cette configuration-ci :

– Président : Vital Kamerhe, élu avec 371 voix sur 407 députés ayant pris part au vote ;

– 1er vice-président : Jean-Claude Tshilumbayi (368 voix sur 407 votants)

– 2è vice-président, élu avec 379 sur 405 votants contre 26 bulletins nuls.

Les députés-ministres n’ont pas eu voix au chapitre

Dans les préliminaires, les députés nationaux ont décidé de passer outre l’audition des candidats et d’aller directement au vote. C’est donc pour gagner du temps, faciliter la tâche au bureau provisoire et aux candidats que les députés ont voulu aller droit au but.

Par ailleurs, le bureau provisoire de l’Assemblée nationale a estimé que les députés nationaux encore ministres n’avaient droit de vote.

« Les députés nationaux qui sont encore membres du gouvernement ne peuvent pas voter. Il n’y a pas débat à ce sujet », a tranché le doyen d’âge Christophe Mboso du haut de la tribune.

C’était aussi l’occasion pour Christophe Mboso, président du bureau d’âge, de rappeler que l’élection et l’installation du bureau définitif constituait le dernier point de la présente session extraordinaire inaugurale de la 4è législature de la 3è République.

Au moment du vote proprement dit, les députés ont été appelés à l’isoloir en groupe de sept en raison de sept postes à pourvoir au bureau définitif de cette chambre parlementaire.

A l’exception du poste de rapporteur adjoint réservée à l’opposition parlementaire avec candidats, à savoir : Munongo Inamizi Dominique et Mutamba Tungunga Constant, c’est un vote plébiscite pour les six autres postes à candidatures uniques.

Le Quotidien




Assemblée nationale: Vital Kamerhe et ses défis

L’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale que dirige désormais Vital Kamerhe intervient dans un contexte très particulier en République démocratique du Congo. De la situation sécuritaire dans la partie Est du pays à la situation socio-économique précaire à laquelle fait face les Congolais en passant par la gestion et le fonctionnement de l’Assemblée nationale ainsi que de son administration, voilà autant de défis que le speaker de la chambre basse du parlement et son bureau sont appelés à relever.

D’abord sur le plan sécuritaire, Vital Kamerhe accède à la tête de cette chambre au moment où le pays fait face à une agression que lui impose son voisin le Rwanda avec ses supplétifs le M23 et l’Alliance Fleuve Congo de Corneille Nangaa. Comme une coïncidence de l’histoire , Vital Kamerhe était contraint de quitter le perchoir de l’Assemblée nationale au moment où la situation sécuritaire était aussi délétère dans l’Est du pays en s’opposant au déploiement des troupes rwandaises sur le sol congolais au motif de traquet et neutraliser les forces négatives dont les forces démocratiques pour la libération du Rwanda ( Fdlr).

Une décision prise par l’ancien Président Joseph Kabila de manière unilatérale sans passer par le parlement. Ainsi, l’Assemblée nationale sous le leadership de Vital Kamerhe est appelée à formuler des recommandations fortes au Gouvernement pour juguler la crise sécuritaire dans l’Est du pays. Il faudra aussi redéfinir certaines opérations militaires en cours avec certains pays voisins dont l’Ouganda qui ne joue pas franc jeu dans la mutualisation des forces pour la neutralisation des rebelles ougandais des ADF. Il en est de même pour le banditisme urbain qui prend des allures inquiétantes dans toutes les provinces où des solutions doivent être trouvées pour que la sécurisation des personnes et de leurs biens soient assurée.

Sur le plan socio- économique, l’Assemblée nationale devra veiller à ce que le Gouvernement puisse se pencher sur l’épineuse question de taux de change qui ne fait que prendre de l’ascenseur avec comme conséquence la réduction de pouvoir d’achat de la population et la surchauffe des prix des biens de premières nécessités au marché. L’Assemblée nationale doit jouer pleinement son rôle non seulement de législateur mais de contrôleur du Gouvernement.

Sur le plan de fonctionnement et de la gestion de l’Assemblée nationale et de son administration, Vital Kamerhe qui revient au perchoir 15 ans après avait déjà annoncé les couleurs dans son discours lors des primaires organisées par l’Union sacrée de la nation pour la désignation de son candidat président de la chambre. L’élu de Bukavu s’était déjà engagé à redorer le blason terni de la chambre basse de parlement en faisant d’elle le véritable temple de la démocratie. Il doit aussi implémenter un contrôle rigoureux et sans complaisance de l’exécutif national. Mener une lutte acharnée contre l’ »épidémie » de détournements des deniers publics qui gangrène la gestion de la chose publique au pays au point d’en faire un « sport national ».

Des sanctions sévères doivent être prises contre les membres du gouvernement ou les mandataires publics qui vont plonger la main dans les caisses de l’État. Réinstaurer une journée à l’Assemblée nationale consacrée au contrôle parlementaire comme c’est fut le temps où il était au perchoir en 2006. Au nom de l’équilibre social, l’équipe Kamerhe devra se pencher aussi sur les émoluments des députés nationaux dont le montant exact est aujourd’hui sujet à débat. Réduire le train de vie des députés nationaux et améliorer les conditions sociales des administratifs du parlement et celles des assistants parlementaires qui à ce jour laissent à désirer.

RSK




Coup d’état manqué:  L’Eglise Catholique de la Rdc dément une quelconque complicité avec les assaillants 

Décidément, l’église catholique romaine de la République démocratique du Congo à travers sa conférence épiscopale nationale refuse d’être citée et mêlée à tort et abusivement dans l’événement malheureux survenu le dimanche 19 mai dernier à Kinshasa dans la commune de la Gombe avec le coup d’état déjoué par les forces de l’ordre.

A en croire la Cenco, certaines informations ayant trait à ce qui s’est passé à Kinshasa le dimanche dernier et diffusées dans les réseaux et appuyées par des photos et vidéos créent la suspicion à l’égard de ses membres et portent atteinte à l’unité des Congolais et à la cohésion nationale. Ainsi, pour étayer son argumentaire, la Cenco fait allusion à deux faits.

D’abord, l’identification de Monseigneur Andriy Yevchuk, chargé d’affaires a.i de la nonciature apostolique en RDC avec la personne arrêtée lors des attaques des institutions le dimanche dernier. Pour la Cenco, l’information et la photo d’une des personnes arrêtée que l’on présente abusivement comme le chargé d’affaires a.i de la nonciature apostolique en RDC qui était d’ailleurs visible aux côtés du cardinal Fridolin Ambongo lors de l’audience lui accordée par le Président de la République, sont totalement fausses».

L’examen attentif des photos du reste mises à la disposition par la Présidence de la République montre qu’il s’agit de deux personnes différentes. En outre, le Chargé d’affaires est parfaitement bien connu des autorités et pareille publication relève de non-sens », indique un communiqué de la Cenco. Et puis, au sujet du chef de file de commando qui a attaqué le Palais de la nation et la résidence de Vital Kamerhe, que certaines sources associent à l’Eglise catholique, sur base des photos prises et certaines vidéos publiées en 2017 par Christian Malanga ou ses proches et où on le voit avec des soi-disant membres de la hiérarchie catholique qui aurait apporté son soutien à sa personne et à ses prétentions de devenir Président de New Zaïre, Ce nouvel État dont il rêve de diriger, l’épiscopat congolais dément tout lien avec le sieur Christian Malanga, comme il l’a signifié dans son dernier message.

Il en est de même pour l’attribution de « ordre de Saint Pierre et Paul » ou prétendu « État de Saint Pierre et Paul » à l’Eglise Catholique, ne correspond pas du tout à la réalité. Un tel ordre n’existe pas comme on peut le constater en parcourant la liste officielle des ordres pontificaux que compte l’Eglise catholique.

Aussi, la Cenco précise que Monsieur l’Abbé Mando Akuma à qui on attribue abusivement le titre de Monseigneur qui apparaît dans certaines vidéos est un prêtre de Lisala installé depuis plusieurs années en Italie où il vit en électron libre. Voilà pourquoi l’église catholique en RDC invite l’ensemble de la population à ne pas se laisser induire en erreur par des informations malveillantes et à demeurer dans l’unité et dans la prière en vue de la paix et du bien de tous les Congolais.

RSK




PURUK : Les membres du comité de pilotage national valident le Plan de Travail et Budget Annuel 2024

La première session du Comité de pilotage national du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK) a vécu. Après examen minutieux, au cours duquel les membres du comité de pilotage national ont formulé des observations, le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA 2024) du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga a été validé moyennant amendements. « C’est à nous d’intégrer maintenant l’ensemble des recommandations formulées et de soumettre le PTBA à l’avis de non objection de la Banque mondiale », a réagi Jules Kidinda, Coordonnateur national du PURUK. Disons que la validation du PTBA 2024 permet d’examiner et répondre aux questions d’ordre stratégique liées à la bonne mise en œuvre du projet.

Au milieu, Me Malangu, représentant de Pius Muabilu, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat

 

Pius Muabilu, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et habitat a lancé ce jeudi 23 Mai 2024 la première session du Comité de pilotage national du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK). Ce premier rendez-vous qui est l’aboutissement d’un long processus pour doter nos villes des capacités suffisantes dans le but de conduire une politique de développement urbain résilient et durable, s’est déroulé en présence de M. Jules Kidinda, Coordonnateur du PURUK, de la Banque mondiale, principal bailleur de fonds du projet et d’autres invités de marque.

En effet, rendre nos villes résistantes face aux risques et effets négatifs du changement climatique constitue l’un des piliers du Programme d’actions du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, tendant à réduire la pauvreté et à faire de nos villes les vrais moteurs du développement de notre pays.

Lutter contre les inondations, la sécheresse, les glissements de terrain et l’érosion des sols qui endommagent les infrastructures essentielles et les habitations, dans presque tous nos centres urbains, et qui par conséquent nuisent à la productivité agricole, nécessite la mobilisation de financements importants.

C’est pourquoi le Gouvernement la République démocratique du Congo, mettant en pratique la vision du Président de la République, soucieux du bien-être de la population, a, à travers le Ministère de l’Urbanisme et Habitat, initié un programme de développement résilient et durable de nos villes face aux impacts du dérèglement climatique.

« Nous sommes tous persuadés qu’un tel programme devait passer par une phase expérimentale via un projet pilote. C’est ainsi que le Gouvernement de la République démocratique du Congo a conçu et mis en œuvre le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle, lequel a été officiellement lancé par le Chef de l’Etat le 23 juin 2023 », a affirmé Pius Muabilu dans son discours, avant de saluer les efforts de la Banque mondiale, partenaire stratégique, qui ne cesse de contribuer à renforcer et à développer, à nos côtés, la résilience durable et intégrée des villes congolaises.

Les réalisations majeures du PURUK

Dans son mot de bienvenue, Jules Kidinda, le Coordonnateur du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK) est revenu sur les réalisations majeures, notamment le fait que les infrastructures essentielles menacées par l’érosion des sols sur trois sites prioritaires (SNCC, PK 706 et Monusco), à savoir l’aéroport national de Kananga, la RN41 et la voie ferrée qui sont aujourd’hui protégées; 500 habitations menacées par les érosions, sur un objectif global de 1300, sont protégées; 7,5 km de la Route RN41 ont reprofilés avec effet immédiat sur la reprise de trafic de transport en commun.1300 emplois ont été créés, notamment 1130 tâcherons dont 267 femmes, 100 ouvriers permanents de l’OVD, 100 travailleurs des fournisseurs des engins pris en location, 100 travailleurs des fournisseurs des autres matériaux de quincaillerie et de carrière. Les femmes sont représentées à hauteur de 35%; les jeunes à plus de 70%.

Il nous revient que l’Unité de gestion du PURUK a affiché, de manière constante, une belle performance environnementale et sociale, y compris ceux liés aux EAS/HS. Plusieurs misions de la Banque mondiale et visites sur les trois sites érosifs prioritaires (MONUSCO, SNCC et PK 706) où l’OVD travaille, ont relevé, avec satisfaction, la mise en œuvre des mesures E&S pendant les travaux (port d’EPI par les travailleurs, balisage des sites des travaux, présence de chargés E&S de l’OVD sur chaque site, présence sur chaque site d’une infirmerie avec du personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge) ;

Le mécanisme de gestion des plaintes est opérationnel. Des comités locaux de gestion des plaintes ont été installés dans tous les quartiers concernés par nos travaux et fonctionnent; Les atouts de la combinaison du génie civil et du génie vert dans la lutte antiérosive ont été communiqués aux bénéficiaires et leur engagement suscité. Toutes les personnes que nos travaux étaient susceptibles d’affecter ont été indemnisées avant le démarrage desdits travaux; La participation les communautés locales, dans toutes les étapes de la mise en œuvre, pour une appropriation et pérennisation des solutions que nous mettons en œuvre est engagée.

Prioriser et traiter

A en croire le Cordon Jules Kidinda, malgré ces résultats encourageants, le projet est en train d’explorer les voies et moyens pour accélérer sa mise en œuvre et booster le décaissement et les engagements. C’est ainsi que nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur une liste longue de sites. « Notre approche restera la même, à savoir prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les principales infrastructures de la ville », explique-t-il.

Et de poursuivre que la stratégie consistera à contractualiser rapidement avec des firmes pour (i) la poursuite des travaux commencés par OVD sur les 3 sites prioritaires pour environ 7millions USD, les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels pour environ 5 millions USD, les travaux sur la RN41 pour environ 10 millions USD, la mission de contrôle ainsi que les études pour les travaux définitifs sur les 21 sites additionnels pour environ 10 millions USD et enfin les travaux définitifs sur les 21 sites pour environ 50 millions USD.

Il a annoncé que le projet va, parallèlement, développer une stratégie préventive pour la maitrise des érosions à Kananga : Ce plan se justifie du fait que les fortes pluies qui s’abattent sur la ville de Kananga continuent de créer des nouvelles têtes d’érosion et d’aggraver les anciennes. Les menaces sur les infrastructures urbaines et sur les communautés s’amplifient de manière complexe et multiforme. La stratégie préventive, conçue en consultation avec les élus locaux, les citoyens et organisations locaux, et ce de manière inclusive, nous permettra de soutenir les populations vulnérables et de renforcer la capacité des communautés à faire face et à s’adapter aux risques climatiques. Dans ce contexte, un système d’alerte précoce en temps de grandes pluies sera déployé à Kananga pour protéger les populations menacées.

Soulignons que PURUK a démarré effectivement ses activités au début du mois de septembre 2023 et a connu plusieurs contraintes et cas de force majeure qui ont fortement impacté le bon déroulement des activités, notamment la mise en œuvre du Plan d’Action de Réinstallation des personnes qui allaient être affectées par les travaux de génie civil. Les mesures correctives prises par les différentes parties prenantes ont permis de mettre le projet sur les rails, d’enregistrer de bons résultats, et d’amplifier le nombre de sites d’intervention.

JMNK




Gouvernement Suminwa: Des surprises et grincement des dents

Le moment tant attendu arrive bientôt. Peut-être ce week-end. Le nouveau gouvernement de la République pour ce second quinquennat du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi sera connu d’ici peu. Des surprises sont en vue.

Après l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale, avec à sa tête Vital Kamerhe, plus rien ne va empêcher au Président de la République de signer l’ordonnance portant nomination de la nouvelle équipe gouvernementale. Dirigée par Judith Suminwa Tuluka, ce gouvernement tant attendu ne sera pas celui des “Warriors”, mais des personnes appelées à travailler pour des actions concrètes. Ainsi, l’opinion pense qu’il faut un toilettage sévère. Félix Tshisekedi doit sanctionner, Judith Suminwa doit être prudente.

Adieu les chefs des partis

L’ancienne équipe gouvernementale dirigée par Sama Lukonde, composée généralement des chefs des partis politiques n’a pas été à la hauteur des attentes de la population. Caractérisé par une impunité sans nom, corruption et détournement dont le tout dernier est celui des forages et lampadaires, ce gouvernement n’a pas mérité les acclamations des Congolais. Même l’entrée de Jean-Pierre Bemba à la Défense, Vital Kamerhe à l’Economie, Peter Kazadi et consorts, n’a pas tellement bougé les choses. Des sondages monnayés n’ont pas mis en exergue les actions palpables entreprises par les “Warriors”. L’insécurité à l’Est, le banditisme urbain dit Kuluna, des grèves à répétition à l’Epst, ESU, administration publique et autres sont des preuves qui clouent Sama et compagnies sur la croix des Congolais.

Ainsi, les chefs des partis et regroupements politiques sont appelés à replier et mettre en avant les compétences des jeunes restés longtemps sur les bancs des touches.

Comme à l’Assemblée nationale avec le ticket Union sacrée pour former le bureau définitif, l’arbitrage de Félix Tshisekedi pour éviter le “népotisme” et “égoïsme” est vivement souhaité par l’opinion. Le renouvellement de la classe politique, depuis le divorce de la coalition FCC-CACH n’est pas palpable. Ce sont les mêmes qui reviennent, et pour l’équipe Suminwa, les Congolais veulent voir et sentir la différence.

“On va corriger les erreurs du passé”, c’est la promesse chère de Félix Tshisekedi faite aux Congolais après son élection pour ce second mandat.

La méritocratie s’impose pour le choix des Ministres

La participation politique des femmes qui ne doit pas être un cadeau, doit se faire sentir dans la prochaine équipe gouvernementale. La Première ministre Judith Suminwa qui a laissé ses lettres de noblesse au ministère du Plan, avec le PDL-145 T, doit faire un bon casting pour ses sœurs futures ministres. Plusieurs n’ont pas été à la hauteur au sein de l’équipe Sama. Et dans un gouvernement dirigé par une femme, il faut une touche nouvelle. Félix Tshisekedi, champion de la masculinité positive en Afrique, en sait quelque chose. Le décompte est donc lancé, les Congolais attendent avec impatience beaucoup de ce gouvernement.

Bernetel Makambo




Au rond point Yolo médical: Des sorciers de Kauka, Yolo et Mombele viennent danser la nuit

Des couche-tard des quartiers Kauka et Yolo dans la commune de Kalamu et Mombele dans commune de Limete racontent de bouche à oreille qu’il se passe désormais des scènes insolites tard la nuit au rond point Yolo médical joignant les avenues de l’Université et celle de Bongolo.

A la suite de marécages, des tas d’immondices et des tracas d’ordures qui ont élu domicile à cet endroit, des sorciers des quartiers Kauka, Yolo et Mombele assiègent très tard dans la nuit ce rond point pour leurs cérémonies funestes; à l’issue de laquelle ils se déhanchent sous une musique au son diabolique et lugubre.

Selon ce qui se raconte sans que les esprits avertis n’en fassent cas, ces sorciers sont à la base de la déterioration continue et perpétuelle des avenues Bongolo et de l’Université, pourtant réhabilitées tous les ans.

Selon des commérages glanés dans les milieux de couches-tard, cet endroit doit subir une “ bénédiction” pour mettre un terme au calvaire enduré par les usagers sur ce tronçon. Sans cela, le pouvoir public déboursera autant de millions de dollars pour la réhabilitation de cet espace qu’aucune durable solution ne serait trouvée.

Dans l’entretemps, les sorciers de ce quartiers y ont installés leur Q.G. Ils viennent se concerter, préparer leurs plans et assouvir leurs désirs diaboliques, non sans avoir exhibé quelques pas de danses peu avant le troisième chant du coq, murmurent ces couches-tard qui assiègent “ Kapela ” déjà ivres tôt le matin.