Combats Libres: Me Rodrigue Masuama (Pdt FCCL) adresse un message de félicitation à SEM Didier Budimbu 

La nomination de Son Excellence Didier Budimbu Ntubuanga en qualité de ministère des sports et loisirs en remplacement de Claude François Kabulo Muana Kabulo, ne laisse pas les sportifs indifférents. C’est le cas de la Fédération Congolaise des Combats Libres ‘’FCCL’’ en sigle.

Me Rodrigue Masuama Ndangi, président de la Fédération Congolaise des Combats Libres ‘’FCCL’’. Ce dernier présente ses félicitations au nouveau Ministre des Sports et Loisirs SEM Didier Budimbu Ntubuanga en ces termes : ‘’En tant que Président National et expert sportif, notre accompagnement vous est offert afin que ce mandat soit un des meilleurs pour le développement des Sports en RD Congo. Grand Merci au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ainsi qu’à la 1ère Ministre Judith Suminwa Tuluka pour ce grand choix en faveur des Sports Congolais. Que Dieu bénisse le sport et la RDC’’.

Antoine Bolia

 

 




Boxe: Brigitte Mbabi accède en 1/8 de finale au dernier tour qualificatif des J.O Paris 2024 à Bangkok

Le 2è et dernier tour qualificatif des Jeux Olympiques Paris 2024 qui se déroule 24 mai au 02 juin 2024 à Bangkok, en Thaïlande, se poursuit normalement. Les boxeurs congolais restent déterminés à atteindre l’objectif fixé : gagner plus de places pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Pour la journée de mercredi 29 mai 2024, la bonne nouvelle, c’est la qualification Brigitte Mbabi chez les dames (63-66 kg).

La congolaise Brigitte Mbabi a gagné son combat synonyme de qualification pour les 1/8 de finale. Le chemin est encore long mais elle espère y arriver.

Pour la petite histoire, à ce tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques, la RDC a aligné les athlètes ci-après :

1. Pita Kabeji Peter (-80 kg)

2. Steve Kulenguluka Mbiya (61-71 kg)

3. Boniface Zengala Malenga (57-60 kg)

4. Hassan Kabengela Ntumba (63.5-67 kg)

5. Fiston Mbaya Mulumba (60-63 kg)

6. Brigitte Mbabi (63-66 kg)

7. Yumba Thérèse Naomie (-60 kg)

8. Marie Joëlle Mwika (-81 kg)

A mi-parcours, la RDC compte les boxeurs suivants qui sont déjà hors course. Il s’agit du capitaine Pita Kabeji Peter (-80 kg), le redoutable Steve Kulenguluka Mbiya (61-71 kg). Ce dernier quitte la compétition par disqualification pour un problème de surpoids ou confusion des balances. Et dernier boxeur mis hors course, c’est Hassan Kabengela 63 kilos.

La RDC garde intact l’espoir de gagner quelques places pour les Jeux Olympiques Paris 2024.

Antoine Bolia




Ministère des sports et Loisirs: Les attentes et défis à relever par SEM Didier Budimbu

Il a plu au président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et la 1ère Ministre Judith Suminwa Tuluka de nommer SEM Didier Budimbu ministre des sports et Loisirs.

Cette nomination donne de la joie aux sportifs congolais qui étaient complètement déçus par le précédent ministre, Claude François Kabulo Muana Kabulo. En liminaire, les attentes des sportifs sont nombreuses.

Les attentes sont nombreuses

Le nouveau ministre devra redonner espoir aux sportifs. Il doit déjà intérioriser que le sport est vaste. Il y a des sports collectifs et des sports individuels.

Actuellement en RDC pour ce qui est des disciplines sportives répertoriées, on compte 25 fédérations avec agréments et délégations des pouvoirs. On a 7 structures sportives avec agréments et délégations des pouvoirs, 11 fédérations avec agréments et il y en a qui doivent fonctionner normalement comme commission au Comité Olympique Congolais : 14 fédérations fonctionnent avec avis favorable accordé par le ministre et 23 fédérations fonctionnent sans titres et documents du ministre. Pour l’heure, on dénombre à peu près 83 fédérations sportives et groupements sportifs particuliers. Et au terme de loi sportive, toutes les disciplines sont mises sur le même pied d’égalité.

Les défis à relever

En tant que ministre des sports, il est le papa de toutes ces disciplines. Depuis la nuit de temps, le football accapare le gros du budget alloué au sport. La primauté accordée au seul football dérange parce que l’injustice de traitement est évidente. Tout pour le football et rien pour les autres. Et ici, il faut nuancer pour dire football des hommes. Le football féminin est négligé et les joueuses pas considérée à sa juste valeur.

Avoir un regard aux arts martiaux

Les sports individuels sont vraiment négligés en RDC alors que logiquement, ce sont des disciplines moins budgétivores comparées aux disciplines collectives. Et ici, je tourne mon regard vers les arts martiaux à qui l’on accorde très peu d’attention. Cependant, en termes de performances, les sports de combat se révèlent plus performants. On a qu’à se référer aux grandes compétitions planétaires. Nous citons ici les Jeux Olympiques, Jeux Africains, Jeux de la francophonie, championnat du monde…

Pour les jeux olympiques, la RDC n’arrive pas à atteindre plus de 10 athlètes qualifiés. Ce sont les sports de combats qui alimentent plus la délégation congolaise. Se qualifient aisément judokas, boxeurs, taekwondo in. Pour les jeux africains, les lutteurs, boxeurs et judokas avaient procuré la joie au peuple congolais en glanant plusieurs médailles. C’est pareil pour les championnats du monde où la RDC compte même des champions du monde mais qui curieusement sont ignorés et on leur accorde très peu d’attention.

Poursuivre la politique d’érection d’infrastructures

Avec l’organisation des jeux de la francophonie, la RDC bénéficie de plusieurs infrastructures modernes pour permettre aux athlètes d’accroître leurs performances. Cependant, c’est inadmissible que les athlètes congolais puissent continuer à se préparer dans des conditions déplorables alors que ces infrastructures existent mais restent hermétiquement fermées. Il en est de même des matériels et équipements d’athlétisme qui sont entreposés dans des dépôts sans être mis à la disposition des athlètes.

Appliquer les résolutions des Etats-Généraux

Dans ce pays, on a eu à organiser par deux fois les Etats-Généraux du sport. Le grand défi que devra relever le ministre Didier Budimbu, c’est d’arriver à mettre en pratique les résolutions issues de ces assises car les solutions pour sortir le sport congolais du bourbier sont reprises.

Antoine Bolia




RDC: 18 femmes nommées au sein du premier gouvernement Suminwa

Le nouveau gouvernement compte au total 18 femmes qui ont été nommées Vice-Premier ministre, ministre, ministre déléguée et vice-ministre. Hormis le premier ministre qui est également femme.

Selon plusieurs commentaires, c’est un record historique pour la République Democratique du Congo.

Il s’agit notamment de

1. Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre des Affaires Étrangères.

2. Raissa Malu, Ministre de l’Éducation.

3. Acacia Bandubola, Ministre des Affaires Foncières.

4. Chantal Chambu Mwavita , Ministre des Droits Humains.

5. Dr Sombo Ayanne Safi Mukuna Marie-Thérèse, Ministre de l’ESU.

6. Léonie Kandolo, Ministre du Genre.

7. Yolande Elebe, Ministre de la Culture.

8. Mme Noella Ayebanabato, Ministre de la Jeunesse

9. Mme Stephanie Mbombo, Ministre Déléguée près du Ministre de l’Environnement

10. Mme Bestine Kazadi, Ministre Déléguée près des Affaires Étrangères

11. Mme Irene Essambo, Ministre Déléguée près du Ministre des Affaires Sociales

12. Mme Eugenie Tshiela, Vice-Ministre de l’Intérieur

13. Mme Grace Yamba, Vice-Ministre des Affaires Étrangères

15. Mme Onege Nsélé, Vice-Ministre des Finances

16. Mme Wivine Moleka, Vice-Ministre des Hydrocarbures

17. Mme Eve Bazaiba, Ministre d’État de l’Environnement.

18. Mme Nathalie Munanza, Ministre des Affaires Sociales.

 

 

Mboshi




En RDC, le nouveau gouvernement enfin dévoilé : les entrants et les sortants

Le nouveau gouvernement a été dévoilé mercredi en RDC, plus de cinq mois après la réélection du président Félix Tshisekedi et près de deux mois après la nomination de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

La nouvelle équipe, dont la composition a été annoncée vers 02H00 locales (01H00 GMT) à la télévision nationale, comprend 54 membres, contre 57 pour le précédent gouvernement.

Parmi les changements notables, les ministres sortants des Affaires étrangères (Christophe Lutundula), de l’Intérieur (Peter Kazadi), des Finances (Nicolas Kazadi), quittent le gouvernement et sont remplacés par Thérèse Kayikwamba Wagner (Affaires étrangères), Jacquemain Shabani (Intérieur), Doudou Fwamba Likunde (Finances).

Parmi les ministres reconduits, Eve Bazaïba reste à l’Environnement et Patrick Muyaya demeure ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Parmi les permutations, Jean-Pierre Bemba passe de la Défense, où il est remplacé par Guy Kabombo Muadiamvita, aux Transports.

« Il y a eu des compromis »

La mise en place du gouvernement était attendue avec impatience, au moment où l’est du pays est confronté à une grave crise sécuritaire, la rébellion du M23 (« Mouvement du 23 mars »), soutenue par le Rwanda, occupant de larges pans de la province du Nord-Kivu. Outre la sécurité, Félix Tshisekedi a placé parmi les priorités de son second mandat la création d’emplois, la diversification de l’économie, le renforcement du pouvoir d’achat… Malgré les immenses richesses minières du pays, la majorité de ses habitants vit sous le seuil de pauvreté.

Nommée le 1er avril, Judith Suminwa Tuluka, 56 ans, est la première femme à diriger le gouvernement en RDC. Ancienne ministre du Plan, elle succède à Jean-Michel Sama Lukonde, qui avait présenté sa démission le 21 février.

L’annonce de la composition du gouvernement intervient également dix jours après ce que l’armée a qualifié de « tentative de coup d’État ». Le 19 mai, un groupe d’hommes armés a attaqué le domicile de Vital Kamerhe, ministre sortant de l’Economie élu depuis président de l’Assemblée nationale, avant d’investir le palais de la Nation, qui abrite des bureaux du président de la République. Une quarantaine d’assaillants ont été arrêtés, selon l’armée, et quatre tués par les forces de sécurité.

Kinshasa parano : en RDC, une « tentative de putsch » et beaucoup de questions

Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, a été réélu dès le premier tour de la présidentielle du 20 décembre, avec plus de 73% des voix, et les partis de son « Union sacrée » ont raflé quelque 90% des sièges aux législatives organisées le même jour. « C’est une coalition de différents partis, il y a eu des discussions, (…) des compromis », a déclaré Erik Nyindu, directeur de la communication de la présidence, expliquant pourquoi la publication du gouvernement avait pris du temps.

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La liste complète du nouveau gouvernement en RDC :

• Vice-Premiers ministres :

1- Vice-Premier ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières : Jacquemain Shabani

 

2 – Vice-Premier ministre des Transports : Jean-Pierre Bemba

3 – Vice-Premier ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants : Guy Kabongo Muadiamvita

4 – Vice-Premier ministre de l’Économie : Daniel Mukoko Samba

5 – Vice-Premier ministre de la Fonction Publique, de la Modernisation et de l’Innovation : Jean-Pierre Lihau Ebua

6 – Vice-Premier ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au développement : Guylain Nyembo

• Ministres d’État :

1 – Ministre d’État de l’Agriculture : Grégoire Mutshayi

2 – Ministre d’État des Affaires étrangères : Thérèse Wamba Wagner

3 – Ministre d’État de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté : Raissa Malu

4 – Ministre d’État de l’Environnement et du Développement durable : Eve Bazaïba

5 – Ministre d’État des Infrastructures et Travaux publics : Alexis Gisaro

6 – Ministre d’État de la Justice : Constant Mutamba

7 – Ministre d’État du Budget : Aimé Boji Sangara

8 – Ministre d’État des Affaires foncières : Acacia Bandubola Mbongo

9 – Ministre d’État du Développement rural: Mohindo Nzangi

10 – Ministre d’État de l’Aménagement du territoire : Guy Loando Mboyo

• Ministres :

1 – Ministre des Finances : Doudou Fwamba Likonde

2 – Ministre de l’Industrie et des PME : Louis Kabamba Watum

3 – Ministre des Ressources hydrauliques : Teddy Lwamba Moba

4 – Ministre des Mines : Kizito Kapinga Mulume

5 – Ministre des Hydrocarbures : Aimé Molendo Sakombi

6 – Ministre de l’Emploi et du Travail : Ephraim Akuakua

7 – Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Crispin Mbadu

8 – Ministre des Droits humains : Chantal Mwadiamvita

9 – Ministre de la Santé publique : Samuel Kamba

10 – Ministre de l’Enseignement supérieur : Safi Songo Ayane

11 – Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Gilbert Kabanda

12 – Ministre des Postes, télécommunication et nouvelles technologies de l’information et de la communication et du Numérique : Augustin Kibasa

13 – Ministre du Portefeuille : Jean Lucien Bussa

14 – Ministre de l’Action sociale et de la Solidarité : Nathalie Aziza

15 – Ministre du Commerce extérieur : Julien Paluku

16 – Ministre de l’Intégration régionale : Didier Mazenga

17 – Ministre de la Communication : Patrick Muyaya Katembwe

18 – Ministre de la Formation professionnelle : Marc Ekila

19 – Ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant : Léonie Kandolo Omoyi

20 – Ministre de la Pêche et de l’Élevage : Jean-Pierre Tshimanga Bwana

21 – Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine : Yolande Elebe

22 – Ministre du Tourisme : Didier Mpambia Musanga

23 – Ministre des Sports et loisirs : Didier Budimbu

24 – Ministre de la Jeunesse et de l’Éveil patriotique : Noëlla Ayeganagato Nakwipon

• Ministres délégués :

1 – Ministre délégué près du ministre des Affaires étrangères, en charge de la Coopération : Bestine Kazadi

2 – Ministre délégué près du ministre de l’Urbanisme et Habitat, en charge de la Politique de la ville : Didier Tenge Te Litho

3 – Ministre délégué près du ministre de l’Environnement : Stéphanie Mbombo

4- Ministre délégué près du ministre des Affaires sociales, en charge des personnes vivant en situation de handicap : Esambo Diata.

• Vice-Ministres :

1 – Vice-ministre de l’Intérieur : Eugénie Tshela Kamba

2- Vice-ministre des Affaires étrangères : Grace Yamba

3- Vice-ministre de la Justice : Samuel Mbemba

4- Vice-ministre du Budget : Elysée Mokwamwana Maposo

5- Vice-ministre des Finances : Oneige Nsele

6- Vice-ministre de la Défense : Samy Adubango

7- Vice-ministre de l’Initiation à la Nouvelle citoyenneté : Jean-Pierre Kezamudro

8- Vice-ministre des Mines : Godard Motemona

9- Vice-ministre des Hydrocarbures : Wivine Moleka

10- Vice-ministre des Affaires coutumières : Jean-Baptiste Mwami Ndeze




Nouveau ministre des Finances : Doudou Fwamba Likunde amène sa jeunesse, son expertise et son expérience

Il a plu au président de la République d’élever le jeune Doudou Fwamba Likunde au rang de ministre des Finances au sein du gouvernement Judith Suminwa Tuluka. Ce jeune arrive dans un contexte où son prédécesseur, Nicolas Kazadi a été emporté par la vague des dépenses en mode urgence au coût exagéré. Des dépenses réalisées notamment pour les forages et l’achat des lampadaires, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. C’est l’un des points pour lesquels le nouveau ministre est attendu, même s’il est déjà prévenu.

Etre nommé ministre des Finances dans un contexte de la Rdc, c’est bénéficier de la confiance du chef de l’Etat, celui-là même qui gère certains ministères dits de souveraineté, et qu’il accorde à ses hommes de confiance. Comme pour dire que Doudou Likunde demeure l’homme de confiance de Fatshi, obligé de poursuivre là où Nicolas Kazadi s’est arrêté, poursuite de l’action gouvernementale oblige !

Un autre domaine sur lequel Doudou Fwamba est attendu, c’est la communication. Son prédécesseur a déclaré publiquement que s’il y a un domaine dans lequel il a échoué, c’est la communication. Ainsi, si Doudou Fwamba veut réussir son mandat, il devra se doter d’un service de communication efficace, qui le permettra de vendre l’image de marque du ministère, en mettant l’accent sur des actions posées au bénéfice de la population congolaise. Et dans ce domaine, ce ne sont pas des compétences qui manquent.

A ce jour, en attendant la prochaine réunion du conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), Doudou Fwamba doit poursuivre l’élan, pour permettre à la Rdc de tirer profit de la 6ème revue. Signalons que Doudou Fwamba arrive au gouvernement au moment où les régies financières se comportement bien à travers les dépassements des assignations. Il lui revient dont de poursuivre cet élan, en insistant sur les réformes, afin de permettre aux régies financières de toujours être performantes et de donner ainsi au Gouvernement les moyens de son action.

Qui est Doudou Fwamba Likunde ?

L’actuel Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde, auteur de l’ouvrage “ La réforme des finances publiques et de l’administration en RDC”, a un parcours d’une éminence grise.

En effet, ce digne fils de la plus vaste province de la République Démocratique du Congo, issue du démembrement constitutionnel intervenu en 2015, la Tshopo provient du cendre de la grande province Orientale, d’où est originaire l’actuel ministre des Finances, M. Doudou Fwamba Likunde.

Détenteur d’un BAC+5 en sciences économiques et de gestion, il est également détenteur d’un diplôme BAC+3 en finances publiques obtenu à l’Ecole Nationale des Finances (ENF) et d’un diplôme d’études supérieures obtenu à l’Ecole Nationale des Finances Publiques de France (ENFIP), après y être admis à l’issue d’un concours international où il a été l’un de deux seuls lauréats de la RDC sur une myriade des participants en 2015. Après avoir intégré l’Administration publique en 2010 comme agent, il a passé plusieurs années à la chaîne de la dépense de la RDC, avant de gravir les échelons devenant un cadre de commandement à son retour de la France, puis il exercera en suite les fonctions d’assistant Technique du Directeur du Trésor et de l’ordonnancement toujours au Ministère des Finances.

Après un bref passage à la Présidence de la République à la Coordination Administrative des services personnels du Chef de l’État, il a été nommé en décembre 2021, par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, au poste de Directeur Général Adjoint en charge des questions Techniques à la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD, poste qu’il assume avant d’être nommé ministre des Finances).

Avant sa nomination à ce poste, Doudou Fwamba Likunde, exerçait les fonctions de Directeur Financier du Fonds Forestier National (FFN) et d’administrateur au Conseil d’Administration de l’Office National du Tourisme (ONT).

L’actuel ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde, est marié à une Tshopolaise du territoire d’Isangi et père de deux enfants. Ce digne fils est originaire du territoire de Basoko, Secteur de Bomengé au Village Yamumba.

Issue de l’Ecole Nationale des Finances Publiques de la France, ENFIP, Doudou Fwamba, possède au-delà de l’expérience nationale de 12 ans au ministère des Finances comme cadre à la chaîne de la dépense, une expérience internationale car ayant exercé des fonctions d’Inspecteur du Trésor et des Impôts stagiaire à la Direction Générale des Finances Publiques de France (DGFIP) au Ministère des Finances et de l’économie de la France.

M. Doudou Fwamba sert la République avec des valeurs patriotiques et ancestrales. Il est fondateur d’une fondation qui porte son nom et qui œuvre dans la cherche de bien-être de la population. Son expertise et son expérience avérées sont aujourd’hui un des atouts majeurs dans l’augmentation des recettes publiques que connaît le pays depuis le début de l’année.




Gouvernement Suminwa : Me Irène Esambo Diata reconduit au ministère en charge des Pvh-Apv

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Champion africain du handicap a renouvelé sa confiance en Me Irène Esambo Diata, pour poursuivre la matérialisation de sa vision novatrice dans le secteur du handicap durant son nouveau quinquennat.

À cet effet, la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, Me Irène Esambo Diata, est maintenue à son poste au sein du nouveau Gouvernement Suminwa.

L’annonce de la composition du nouveau Gouvernement conduit par la Première Ministre a eu lieu tard après minuit ce mercredi 29 mai 2024.

Juriste de formation, avocate de carrière, inscrite au tableau du conseil devant la Cour Pénale Internationale de la Haye, Me Irène Esambo Diata est Présidente du Centre d’Etudes sur Handicap, Justice et Résolution 1325 (CEHAJ 1325). Elle est chercheuse indépendante en genre sécurité et droits de groupes vulnérables notamment ceux de personnes handicapées.

Me Irène Esambo Diata est membre actif dans les initiatives internationales et régionales dont la plateforme internationale de la Société Civile sur la consolidation de la Paix et le renforcement de l’Etat (New deal), le processus d’innovation pour le changement en Afrique avec CIVICUS et Counterpart (AWANICH). Elle est aussi membre du Comité de Suivi de la Réforme de la police, depuis 2007.




Après avoir récu leur mémo: Le DG Michée Musaka rassure la délégation de mamans de la DGRK de son soutien

M. Michée Musaka Mayelenkay, directeur général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (Dgrk), a échangé ce lundi 27 mai avec une délégation de femmes agents et cadres de la Dgrk, conduite par Mme Charline Banankay, agent à la Direction des Recettes de Ngaliema-Nord.

Au cours de cet échange, un memo contenant plusieurs revendications, a été remis au directeur général de la Dgrk, qui en bon père de famille, a promis d’examiner points par points de ce document.

Dans ce memo, les agents et cadres de la Dgrk dénoncent entre autres, la non-mécanisation du personnel de l’administration fiscale de la ville de Kinshasa ; le paiement statique de la prime de mobilisation mensuelle; le paiement non conforme de la prime des contentieux conformément aux dispositions de l’arrêté190; la non-application stricte dudit arrêté, les avantages socio-professionnels des agents et cadres de la Dgrk entre autres; la prise en compte de l’ancienneté; la formation et la mise à niveau des agents et cadres.

Pour ce faire, le Patron de la régie financière de la ville de Kinshasa, prenant la parole, a d’abord exhorté ces hôtes sur les différentes procédures administratives à suivre par les agents de Service public de l’État pour revendiquer leur droit au regard des textes légaux et réglementaires.

“A ce jour, six mois depuis que je suis à la tête de cette régie, étant moi-même agent porteur d’un numéro matricule de la DGRK et ayant gravi les échelons jusqu’ atteindre le grade de directeur, ce qui atteste que vos difficultés sont miennes, à ce jour, je n’ai reçu aucun courrier des revendications des femmes de la DGRK…”, a fait savoir le directeur général Michée Musaka.

Malgré le non-respect de la procédure par les agents concernés, le directeur général de la Dgrk s’est engagé à recevoir la délégation des femmes de l’administration fiscale de la capitale.

En bon Père de famille, le Dg Michée Musaka Mayelenkay a promis de poursuivre les pourparlers avec la délégation ce vendredi 31 Mai, à la veille des missions de contrôle et réformes de grande envergure déclenchées par la Haute Direction Dgrk. Il sera question d’échanger sur le mémo déposé afin de trouver des solutions favorables aux problèmes posés, pour l’intérêt de tous les agents et cadres de la Dgrk dont lui-même.

Néanmoins, chacune devrait avant tout remplir ses tâches professionnelles, a martelé le DG Musaka.

Le Quotidien




Une Casque bleu indienne remporte le Prix 2023 pour la défense de l’égalité des genres

Une Casque bleu indienne servant au sein de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) recevra le Prix militaire du défenseur de l’égalité des genres de l’année 2023 décerné par les Nations unies.

La commandante Radhika Sen a servi dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) de mars 2023 à avril 2024 en tant que chef du peloton d’engagement de la MONUSCO au sein du bataillon indien de déploiement rapide (INDRDB).

Elle recevra le prix des mains du Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, lors d’une cérémonie marquant la Journée internationale des Casques bleus, le 30 mai 2024.

Créé en 2016, le “Prix pour la défense de l’égalité des genres” des Nations unies récompense le dévouement et les efforts d’un personnel militaire pour promouvoir les principes de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur les femmes, la paix et la sécurité.

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a félicité la commandante Radhika Sen pour son service : “La commandante Sen est un véritable leader et un modèle. Son service a fait honneur aux Nations unies dans leur ensemble”, a-t-il déclaré. “Dans un contexte d’escalade du conflit au Nord-Kivu, ses troupes se sont activement engagées auprès des communautés affectées par le conflit, y compris les femmes et les filles”, a-t-il expliqué. “Elle a gagné leur confiance (…) en faisant preuve d’humilité, de compassion et de dévouement”.

Lorsqu’elle a appris la nouvelle, la commandante Sen a exprimé sa gratitude pour avoir été sélectionnée : “Ce prix est spécial pour moi car il reconnaît le travail acharné de tous les Casques bleus qui opèrent dans l’environnement difficile de la RDC et qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour apporter un changement positif dans la société”, a-t-elle déclaré. “Le maintien de la paix sensible au genre est l’affaire de tous, et pas seulement de nous, les femmes. La paix commence avec nous tous dans notre plus belle diversité !”

La commandante Sen a mené des patrouilles et des activités d’engagement mixtes dans un environnement instable, où de nombreuses personnes, y compris des femmes et des enfants, laissaient tout derrière elles pour fuir le conflit.

Les réseaux d’alerte communautaire qu’elle a contribué à créer dans le Nord-Kivu ont servi de plateforme, permettant aux chefs de communautés, aux jeunes et aux femmes d’exprimer leurs préoccupations en matière de sécurité et d’aide humanitaire, auxquelles elle a ensuite contribué à répondre avec ses collègues de la Mission.

En tant que chef de peloton, elle a également contribué à créer un espace sûr pour que les hommes et les femmes travaillent ensemble sous son commandement et est rapidement devenue un modèle pour les femmes en uniforme et ses homologues masculins. Elle s’est également assurée que les membre du peloton s’engageaient d’une manière sensible au genre et aux normes socioculturelles dans l’est de la RDC pour aider à construire la confiance et ainsi augmenter les chances de succès de son équipe.

La commandante Sen a facilité l’organisation de cours d’anglais pour les enfants, ainsi que de formations professionnelles, sur la santé et la question du genre pour les adultes déplacés et les personnes vulnérables. Ses efforts ont directement inspiré la solidarité des femmes, en offrant des espaces sûrs pour les réunions et un dialogue ouvert. En tant que défenseur de l’égalité des genres, elle a encouragé les femmes du village de Kashlira, près de la ville de Rwindi, à s’organiser pour traiter les problèmes collectivement, défendre leurs droits et faire entendre leur voix au sein de la communauté, en particulier dans les discussions sur la sécurité et la paix au niveau local.

La commandante Sen est la deuxième Casque bleu indienne à recevoir ce prix prestigieux, après la commandante Suman Gawani, qui a été Co-récipiendaire en 2019. Les autres lauréates étaient originaires du Brésil, du Ghana, du Kenya, du Niger, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe.

L’Inde est actuellement le 11e pays contributeur de femmes Casques bleus aux Nations unies, avec 124 femmes actuellement déployées.

À propos de la lauréate : Née en 1993 dans l’État indien de l’Himachal Pradesh, la commandante Radhika Sen s’est engagée dans l’armée il y a huit ans. Elle a obtenu un diplôme d’ingénieur en biotechnologie et poursuivait son master à l’IIT Bombay lorsqu’elle a décidé de rejoindre les forces armées. Elle a été déployée à la MONUSCO en mars 2023 en tant que chef du peloton d’engagement au sein du bataillon indien de déploiement rapide et a achevé sa mission en avril 2024.

Note aux rédactions : Le Prix militaire pour la défense de l’égalité des genres de l’année s’appuie sur les principes énoncés dans la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies et les résolutions qui en découlent sur les femmes, la paix et la sécurité. Ces résolutions appellent à intégrer une perspective de genre dans tous les aspects du maintien et de la consolidation de la paix et à garantir la participation des femmes aux processus de paix et politiques. Elles appellent également à la protection contre les violences sexuelles liées aux conflits et à leur prévention, ainsi qu’à l’élargissement du rôle et de la contribution des femmes dans les opérations des Nations unies, y compris des femmes en uniforme chargées du maintien de la paix.




CNSSAP : L’IGF a bel et bien validé la paie des mois d’avril et de Mai 2024 de tous les agents sans exception

Le système de contrôle interne des ressources humaines de la CNSSAP est bien satisfaisant. L’IGF a, après contrôle de conformité, validé la paie des mois d’avril et mai 2024 de tous les agents dans leur statut actuel et ce, sans exception.

Il y a donc plus de peur que de mal. Tous les mouvements du personnel faisant suite à la mise en œuvre du cadre organique et à l’implémentation du programme de rotation et immersion, ont donc été faits de manière régulière.

La CNSSAP demeure la meilleure structure publique en RDC pour son système de management de la qualité. Le Certificat ISO 9001 (en annexe) a été renouvelé en 2024, pour une première fois, sans non-conformité.

La CNSSAP, qui ambitionne d’être la plus grande Caisse en Afrique centrale, se félicite de l’accompagnement didactique de l’IGF qui apporte de la vraie valeur ajoutée à sa gouvernance de qualité.

En ce qui concerne les rumeurs sur les anomalies du personnel, la CNSSAP précise qu’il n’y en a jamais eu, ni aucun surplus. La première institution publique certifiée en RDC précise que cela va également pour le recrutement d’un haut cadre ou promotion de celui-ci qui passe par l’approbation du conseil d’administration et l’arrête du Ministre de tutelle.

À cette occasion, la CNSSAP demeure la meilleure institution du pays pour son système de management de qualité et de félicite de l’accompagnement didactique de l’IGF qui du reste apporte sa valeur ajoutée.

TL/CNSSAP