Incendie du marché de Matete: Papy Museyi annonce une assistance de la Ville aux sinistrés     

Après l’incendie qui a consumé partiellement le marché de Matete dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 courant, l’heure est à l’identification et à la consolation des sinistrés. C’est ce qui explique la visite dans l’après-midi d’hier mardi sur le site du drame du ministre provincial de l’Intérieur, sécurité et Justice, Papy MUSEYI. A sa suite, le bourgmestre de Matete, Jules MAKU, l’administratrice du marché, NTA – DOLUKA Dorcas. Dans la longue suite, les sinistrés se sont mobilisés derrière leurs représentants dont notamment le président du DYSMAC (la Dynamique syndicale des vendeurs), Mbaki-Nzotutu Raphaël et son adjoint, le prénommé Jérémie.

L’administratrice a servi de guide de la visite, le feu ayant débordé le cadre du marché pour altérer quelque quatre locaux ainsi que le mur mitoyen séparant le marché du foyer social (une structure du Ministère des Affaires sociales pour l’éducation à la santé et l’enseignement maternel). A l’issue de l’inspection, le ministre provincial s’est confié à la presse, expliquant la quintessence de sa présence sur le site du sinistre.

« Je suis venu pour constater de visu le sinistre survenu au marché de Matete dans la nuit du dimanche au lundi. Les administrés ont perdu beaucoup de biens. Je rends grâce à Dieu qu’il n’y ait pas eu de pertes en vies humaines. Les dégâts sont assez nombreux, nous essayerons de voir dans quelle mesure apporter une aide aux sinistrés de ce marché ».

Une commission ad hoc sera mise sur pied pour identifier les sinistrés et voir, au cas par cas, ce que chacun a perdu. Le ministre provincial a également promis de faire rapport au Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka, pour des dispositions utiles.

Pour rappel, le feu s’était déclaré autour de 20 heures dans l’espace compris entre le pavillon consumé du marché (une cinquantaine de tablettes selon des estimations) et le mur mitoyen du foyer social. Selon des témoignages, des shégués (des marginaux qui s’abritent nuitamment au marché), avaient été aperçus brûlant des reliques d’un des leurs inhumé la veille. A défaut de prévenir quelque éventualité nuisible du feu, ils se sont dispersés par déficit de responsabilité. Et le vent a fait la suite du travail, non en éteignant mais en rallumant et en renforçant l’intensité du feu.

« La désolation est grande, je suis venu à la manière d’un éclaireur, afin d’aller faire rapport à la hiérarchie. Les sinistrés ont visiblement besoin de solidarité, et cela est déterminant pour la suite de leur présence au marché », a indiqué le ministre provincial. Et d’ajouter : “Rien, en effet, ne peut se régler à la manière d’un bâton magique. La population doit comprendre qu’il y a des autorités en amont, qui doivent être saisies de ce qui est survenu. C’est alors qu’ils sauront envisager la suite à donner à cette calamité. Les sinistrés ne doivent pas céder au désespoir. Ma présence ne règle pas instamment leur cas, mais par moi, la ville sera saisie. Même le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sera mis au parfum”.

La garde du marché ou du bureau administratif du marché ?

De ce qui apparait au premier venu, le marché de Matete est prédisposé à de tels incidents. « La caque sent toujours le hareng », renseigne un adage. Le marché est érigé dans une municipalité qui souffre du déficit de lumière publique. Les quartiers environnants : Mutoto à l’est, Kinzazi au nord-est, Tomba au nord, Mpudi au sud, Kinsaku au sud-ouest et Mongo à l’ouest, toutes ces entités ne connaissent pas de fourniture électrique viable, pour se prémunir de la lumière publique. Pourtant, Matete est une entité urbanisée héritée de l’Administration coloniale. Jadis ce joyau n’avait rien à envier à d’autres (à l’instar de Bandalungwa, Kalamu, Kintambo, Lemba), s’agissant de l’éclairage public, de la canalisation des eaux, de la salubrité et des infrastructures de base, incluant les services publics. Pour l’heure, le marché sombre dans l’obscurité courante et les marginaux y ont de nuit et en permanence leurs nids. La dizaine d’agents du gardiennage trouvée au bureau de l’Administration du marché a un champ opérationnel fort limité. Dans la mesure où, la lumière publique est une compagne idéale de qui monte la garde de nuit. Comme on le voit, une chose est d’assister voire consoler les sinistrés, une autre de revoir et moderniser la structure du marché de Matete, pour en faire véritablement un site touristique, selon le vœu exprimé en son temps par l’illustre Mzee Laurent-Désiré Kabila. Et cela implique l’Hôtel de Ville planification, mobilisation des ressources, partenaires y compris. C’est à juste jugement qu’un père de famille a ironisé : « Si le feu détruit activement, la persistance d’autres facteurs insécurisant tue passivement. C’est le cas de : l’obscurité et l’insalubrité courantes, la présence permanente des nids de marginaux, l’absence de bureau de service d’hygiène dynamique… », a-t-il constaté.

Payne




“Rwanda Classified” : comment le régime rwandais traque ses opposants en Europe

Des opposants au président Kagame sont menacés au Rwanda, mais aussi à l’étranger, y compris en Belgique, révèle l’enquête “Rwanda Classified”. Ils sont parfois harcelés voire pourchassés par de véritables commandos.

Le bâtiment a tout d’un pavillon de banlieue huppée. L’environnement est calme et verdoyant. Il s’agit pourtant d’un bâtiment officiel : l’ambassade du Rwanda en Belgique, à Woluwe-Saint-Pierre, l’une des communes les plus chics de Bruxelles. Cette représentation diplomatique rwandaise serait le maillon essentiel d’un dispositif de surveillance des opposants à l’étranger. C’est ce que révèle l’enquête “Rwanda Classified”, coordonnée par Forbidden Stories associée à 17 médias du monde entier, dont la cellule investigation de Radio France. Avec Le Soir, la RTBF et Knack, nous avons poursuivi les travaux du journaliste John Williams Ntwali, mort dans des conditions suspectes en janvier 2023 à Kigali.

Ce travail nous a amenés à nous intéresser à Théogène Rudasingwa, 64 ans. L’homme a longtemps été un proche collaborateur du président rwandais Paul Kagame. Il a successivement été secrétaire général Front patriotique rwandais (FPR), le mouvement armé puis politique de Kagame, ambassadeur du Rwanda à Washington, puis chef de cabinet du président. Il vit aux États-Unis depuis 2005, après avoir rompu avec Kagame. En 2010, avec d’autres anciens cadres du FPR en exil, il crée le Congrès national rwandais (RNC). Ce mouvement d’opposition est bien implanté en Belgique où vit une diaspora rwandaise importante (près de 30 000 personnes). Mais Théogène Rudasingwa ne s’y rend pas facilement, par mesure de prudence, nous dit-il : “Plusieurs fois, ici aux États-Unis, le FBI est venu chez moi pour m’alerter. Une fois, je devais partir à Bruxelles, ils m’ont prévenu alors que j’allais à l’aéroport. Ils m’ont dit ‘n’y allez pas’. J’ai annulé mon voyage.”

Selon les décomptes du projet “Rwanda Classified”, les autorités rwandaises auraient mené une vingtaine d’actions ces dix dernières années pour surveiller, intimider, menacer voire tenter d’assassiner des Rwandais résidents ou de passage en Belgique. Depuis 2004, nous avons recensé au moins quatre morts suspectes de Rwandais dans ce pays.

“La première cible, c’était moi”

Paul Rusesabagina, 70 ans, a lui aussi craint pour sa sécurité. Durant le génocide, il a sauvé la vie de 1 200 personnes en les hébergeant dans son hôtel de luxe à Kigali. Célébré comme un héros dans le monde entier, personnage central du film Hôtel Rwanda (2004), il a cependant été accusé par certains journalistes d’avoir monnayé ces sauvetages. Paul Rusesabagina a donc quitté le Rwanda pour la Belgique dont il a obtenu la nationalité. Mais il vit une partie du temps au Texas pour, dit-il, des raisons de sécurité. Car au fil des années, il est également devenu un opposant farouche à Paul Kagame.

En 2018, l’ancien directeur d’hôtel porte plainte après avoir été prévenu, selon ses déclarations, que trois Rwandais ont été envoyés en Belgique pour le tuer. Selon son récit, deux d’entre eux étaient en lien avec un agent des renseignements militaires rwandais. Paul Rusesabagina se souvient d’autres éléments troublants : “Ma fille, Lys, a été contactée par une personne que je ne connaissais pas. Elle lui a envoyé des enregistrements audio dans lesquels des personnes expliquaient comment suivre, menacer des gens, et même les tuer à l’étranger. La première cible dont ils parlaient, c’était moi.” Il mentionne plusieurs cambriolages à son domicile où, selon lui, seuls des documents en kinyarwanda (la langue officielle du Rwanda) auraient été dérobés.

Enlevé par un étrange “homme de Dieu”

Mais le pire est à venir. En Belgique, il rencontre un homme prénommé Constantin. “Il m’a été présenté comme ‘un pasteur du Burundi’ par un avocat belgo-rwandais fin 2017-début 2018. Nous sommes devenus amis. Il m’a dit : ‘Vous parlez de justice, de réconciliation, de dialogue. Votre message est très important. Pourquoi ne pas en parler dans mes églises au Burundi ?'”

Paul Rusesabagina redoute cependant de prendre un vol commercial pour Bujumbura (la plus grande ville du Burundi, pays voisin du Rwanda). Il craint d’être enlevé lors d’une escale au Kenya ou en Tanzanie, où les services secrets rwandais ont la capacité d’agir. “Constantin” lui propose alors de louer un avion privé qui s’envolera de Dubaï, officiellement pour le Burundi. Mais il va tomber de haut. Le 26 août 2020, raconte-t-il, “j’ai réalisé qu’on atterrissait à Kigali [la capitale du Rwanda] quand j’ai vu la tour de contrôle de l’aéroport. Je me suis quasiment évanoui. Quand ils ont ouvert la porte de l’avion, j’ai vu des soldats qui attendaient sur le tarmac. Des agents du renseignement se sont emparés de moi. Constantin faisait partie de ceux qui m’ont battu.” Condamné à 25 ans de prison, Paul Rusesabagina a été libéré en 2023 après une médiation internationale de la part des États-Unis, du Qatar, de l’Union européenne et de la Belgique. Sa famille a porté plainte en Belgique. L’instruction est toujours en cours. Les autorités rwandaises ont reconnu avoir organisé le vol mais affirment que “la légalité a été respectée”.

Le rôle trouble de l’ambassade

Plusieurs journalistes ont également été menacés en Belgique. C’est le cas de la Canadienne Judi Rever qui a écrit des livres très critiques envers Paul Kagame. En juillet 2014, elle arrive en Belgique pour interviewer d’anciens membres du FPR, le parti fondé par Kagame : “Je me présente à mon hôtel à Bruxelles. Une équipe des services de sécurité belges m’attendait. Le chef m’a dit qu’ils avaient des informations crédibles selon lesquelles l’ambassade rwandaise à Bruxelles menaçait ma vie. J’ai signé un accord de protection avec les Belges le temps de mon séjour.”

En 2018, informée par les renseignements militaires, la police belge avertit le journaliste rwandais Serge Ndayizeye, un proche de l’opposition et du RNC, que sa vie pourrait être menacée. Ce dernier vit à Washington et a fait le déplacement en Belgique pour y couvrir une visite de Paul Kagame.

En 2023, la journaliste britannique Michela Wrong doit, elle, présenter à Bruxelles son dernier livre-enquête sur le Rwanda, également à charge. Sa conférence est prévue le 23 mai dans un restaurant africain. Mais “l’organisateur m’a soudainement contactée un jour avant l’événement, raconte-t-elle. Il m’a dit que le propriétaire du restaurant avait reçu des plaintes de partisans du régime rwandais en Belgique, des courriels menaçants et des appels téléphoniques anonymes provenant du Rwanda.” La conférence est relocalisée ailleurs dans la capitale belge, non sans difficulté, car “les organisateurs ont noté que trois hommes s’étaient présentés en demandant où était ‘la négationniste du génocide’, mais ont été renvoyés. On peut supposer qu’ils voulaient saboter la rencontre”, conclut Michela Wrong. Selon Théogène Rudasingwa, “l’ambassade rwandaise à Bruxelles est un lieu clé pour les opérations du régime en Europe. C’est là qu’ils se déploient en termes de renseignement et de ressources. C’est pour ça que, parmi tous les endroits où je me suis rendu dans le monde, c’est Bruxelles que je crains le plus.”

Les autorités belges haussent le ton

Le 18 juin 2019, le média en ligne Jambonews, très critique envers le gouvernement rwandais, révèle l’existence d’un groupe dit “de soutien” ou “d’intervention”. Basé en Belgique, il serait chargé d’intimider des opposants au régime vivant en Europe, voire d’escorter le président Kagame lors de ses déplacements européens. Selon Jambonews, le coordinateur de ce groupe est un diplomate rwandais à Bruxelles. Nous avons pu confirmer cette affirmation : G. N., en poste depuis dix ans à l’ambassade du Rwanda à Bruxelles, est un officier de renseignement des services secrets rwandais NISS. Avec sous ses ordres des étudiants, des faux membres de l’opposition, et même des chauffeurs de taxi bruxellois. Ni G. N., ni l’ambassade rwandaise en Belgique n’ont répondu à nos questions.

Face à ces éléments, selon les informations recueillies dans le cadre de l’enquête “Rwanda Classified”, les autorités belges ont transmis un message très clair aux services secrets rwandais : leur comportement doit cesser. Une de nos sources estime que “les actions de l’État rwandais ont impliqué des activités clandestines inacceptables”. Du côté des renseignements militaires belges, on surveille de près les activités des services secrets rwandais et de leurs réseaux, en collaboration avec les autres services belges et leurs homologues d‘autres pays. “Une meilleure relation avec le Rwanda exigerait qu’il s’abstienne de toute action qui porte atteinte à cette relation”, explique un autre interlocuteur.

En 2023, la Belgique a d’ailleurs refusé d’accréditer le nouvel ambassadeur à Bruxelles proposé par le Rwanda. Notamment parce que Vincent Karega avait représenté son pays en Afrique du Sud de 2011 à 2019. Or, durant ces huit années, deux Belges, dont l’un d’origine rwandaise, et l’ancien chef des renseignements extérieurs rwandais sont morts dans des conditions suspectes en Afrique du Sud. Pour Grady Vaughan, chercheur associé à la Freedom House (une association américaine chargée de la défense des droits de l’Homme), “lorsqu’on évoque la répression transnationale du Rwanda, on est dans le top 10 aux côtés d’autres pays comme la Chine, la Russie ou l’Iran”.

Aujourd’hui, loin de la Belgique, Paul Rusesabagina et Théogène Rudasingwa racontent comment, même aux États-Unis, des Rwandais viennent encore perturber leurs conférences. Le premier se souvient : “Une fois, je parlais à l’université du Texas, à Austin. J’avais deux policiers, à ma droite et à ma gauche.” Le second raconte : “Les gens du FBI m’ont dit que si j’avais un problème ou si je voyais quelque chose de suspect, je devais appeler la police qui les alerterait. Mais le temps de le faire, il pourrait être trop tard.”




Assemblée nationale: Vital Kamere souhaite apporter le soutien de la Chambre basse à la Snel

L’électricité étant un secteur qui induit le développement de tous les autres secteurs, conformément à la vision du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Professeur Vital Kamerhe, l’a inscrit dans sa démarche sur l’amélioration du quotidien des Congolais qu’il a entamée avec les animateurs des différents secteurs.
Une délégation de la Société Nationale d’électricité SNEL, conduite par le Président du Conseil d’Administration Luc Badibanga Mwanza et le Directeur général Fabrice Lusinde a échangé avec l’honorable, le Professeur Vital Kamerhe ce mardi 28 mai dans son cabinet de travail.


L’entretien a tourné autour de toute la problématique que connaît cette société.
Le Président de l’Assemblée Nationale l’honorable Professeur Vital Kamerhe a exprimé son souhait de voir aujourd’hui ce secteur du développement du pays être boosté et soutenu autant que l’enseignement primaire accessible aujourd’hui à toutes les classes sociales grâce à la politique de la gratuité de l’enseignement. Il a promis non seulement de faire un plaidoyer auprès du Président de la République en sa qualité du speaker de l’Assemblée nationale mais aussi d’inscrire leur problématique aux différents débats de la chambre basse du parlement.
L’honorable Professeur Vital Kamerhe a demandé à la SNEL de lui soumettre un memo rapportant les difficultés majeures que connait cette société à savoir la gestion des ressources humaines, le déficit des moyens techniques et financiers ainsi que les problèmes fiscaux.
Le Quotidien




Face aux nombreux abus dans les médias et réseaux sociaux: Le CSAC à la quête de la citoyenneté numérique 

La société congolaise fait face à plusieurs abus dont la plupart proviennent des médias audiovisuels et des internautes qui diffusent à la longueur des journées des images qui choquent et dérangent les bonnes mœurs au point d’avoir de l’influence négative sur la jeunesse qui en est exposée. Ainsi face à ces dérapages et conformément à ses prérogatives, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication veut saisir le taureau par les cornes et limiter les dégâts dans la dépravation des mœurs et l’éducation de la société.

Voilà pourquoi, cette institution d’appui à la démocratie organise le 12 juin prochain à Kinshasa précisément à l’hôtel Pullman «  Une retraite «  avec les professionnels des médias et les chroniqueurs, les utilisateurs des réseaux sociaux appelés communément «  Influenceurs ». Son président, Me Christian Bosembe l’a annoncée au cours de l’émission «  Politiquons » de Jean-Pierre Kayembe diffusée dans la chaîne youtube «  Non à la Balkanisation «.

Au total 100 personnes dont 50 professionnels des médias et 50 influenceurs sont attendus à cette rencontre avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication pour des échanges et discussions sans tabous pour se mettre d’accord sur les contenus à diffuser dans les médias et dans la toile. Disposant des actes juridiques pouvant sanctionner tout dérapage dans les medias et autres canaux de communication, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication veut non seulement faire un rappel à l’ordre mais surtout sensibiliser ses interlocuteurs face aux dangers qui guettent la société congolaise avec des contenus inappropriés qui contribuent négativement à la dépravation des mœurs. Parmi ces actes juridiques figurent la loi organique, le code du numérique, la directive sur les réseaux sociaux, etc…

Que des images choquantes ou des propos désobligeants sont diffusés à temps et à contretemps malheureusement par ceux qui sont censés être des éducateurs de masse , des redresseurs de la société, a constaté avec regret et amertume le régulateur des médias congolais. A cet effet, maître Christian Bosembe pense qu’il faut limiter les dégâts. «  Nous ne sommes menacés pas seulement sur le front militaire avec la guerre dans l’Est du pays. Aux côtés de cette menace, il y a d’autres menaces telles que culturelle et éducationnelle et nous n’avons pas le narratif qu’il faut pour y faire face. D’où, il faut le construire, il faut changer le paradigme communicationnel , il nous faut développer un concept à savoir «  la citoyenneté numérique «  , a déclaré le président du CSAC.

Ainsi à l’issue de cette rencontre, les deux parties signeront une charte de bonne conduite. Le souci pour le CSAC est que chaque journaliste, chaque influenceur se remette en question avant de diffuser ou publier son contenu , voir si cela correspond à cette charte. De ces 100 participants, un groupe restreint bénéficiera de l’accompagnement de CSAC qui le prendra en charge financièrement afin que leurs contenus impactent positivement sur le public. Et les journalistes et les influenceurs évoluant en province bénéficieront aussi d’une formation similaire que dispensera le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, a promis son président.

RSK




Voici les 54 membres du gouvernement Suminwa

L’attente aura été très longue pour les Congolais qui ont finalement patienté et veillé jusqu’aux heures tardives pour voir cette fumée blanche, qui avait gardé tout le pays en suspens. Enfin, il est là. Ce premier gouvernement du deuxième quinquennat du chef de l’Etat sous la houlette de la Première ministre Judith Sumwina. Et sur la liste des ministrables figure l’homme au changement de narratif à qui le chef de l’État, président de la République, Felix Tshiseki Tshilombo a renouvelé sa confiance. Il s’agit de Patrick Muyaya, récompensé et reconduit au poste de ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du Gouvernement. C’est ce qu’on a appris hier après la lecture de l’ordonnance présidentielle sur les antennes de la Radiotelevision nationale congolaise (Rtnc) à partir de la cité de l’Union africaine. C’est un gouvernement dont la taille est réduite. 54 au total avec plusieurs entrées, mais aussi des permutations effectuées avec une entrée fulgurante de femmes qui sont suffisamment représentées.

Voici ci-dessous la liste des membres du gouvernement J. Sumwina.

6 Vice-Premiers ministres

Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemin SHABANI LUKO

Vice-Premier ministre, ministre des Transports, voies de communication et désenclavement,  Jean-Pierre BEMBA GOMBO

Vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy KABONGO MUWADIA MVITA.

Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel MUKOKO SAMBA

Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, modernisation de l’administration et innovation du service public, Jean-Pierre LIHAU EBWA

Vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la coordination de l’aide au développement, Guylain NYEMBWE MBWIZIA

9 ministres d’Etat

Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et sécurité alimentaire, Grégoire MUTSHIAYI MUTOMB KANGAJI

Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse KAYIWAMBA

Ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu DINANGA

Ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve BAZAIBA MASUDI

Ministre d’Etat, ministre des Infrastructures et travaux publics, Alexis GISARO MUVUNYI

Ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé BOJI SANGARA

Ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières, Acacia BADUMBOLA MBOMBO

Ministre d’Etat, ministre du Développement rural, MUYINDO NZANGI

Ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire, Guy LOANDO MBOYO

24 ministres

Ministre des Finances, Doudou FUAMBA LIKUNDE

Ministre de l’Industrie et du développement des petites et moyennes entreprises, Louis KABAMBA WATUM

Ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Teddy LUAMBA

Ministre des Mines, Kizito PATAPOMBA MULUME

Ministre des Hydrocarbures, Aimé MOLENDO SAKOMBI

Ministre de l’Emploi et travail, Ephraïm AKWAKWA

Ministre de l’Urbanisme et Habitat, Crispin MBADU PANZU

Ministre des Droits humains, Chantal SHAMBU MUAVITA

Ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Samuel Roger KAMBA MULANDA

Ministre de l’Enseignement primaire et universitaire, SAFI SOMBO ARIANNE

Ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert KABANDA

Ministre des Postes, télécommunications et numérique, Augustin KIBASSA MALIBA

Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien BUSA TONGBA

Ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, Nathalie MUGANZA AZIZA

Ministre du Commerce extérieur, Julien PALUKU KAHONGYA

Ministre de l’Intégration régionale, Didier MAZENGA MUKANZU

Ministre de la Communication, médias et porte-parole du Gouvernement, Patrick MUYAYA KATEMBWE

Ministre de la Formation professionnelle, Marc EKILA

Ministre du Genre, famille et enfants, Léonie KANDOLO

Ministre de la Pêche et élevage, Jean-Pierre TSHIMANGA BUANA

Ministre de la Culture, Arts et patrimoine, Yolande ELEBE Ma NDEMBO

Ministre du Tourisme, Didier PAMBIA MUSANGIA

Ministre des Sports et loisirs, Didier BUDIMBU TUABUANGA

Ministre de la Jeunesse et éveille patriotique, Noëlla ALIEGANAGATO

4 ministres délégués

Ministre délégué près le ministre des Affaires étrangères en charge de la Coopération internationale et Francophonie, Destiné KAZADI

Ministre délégué à l’Urbanisme et habitat, Didier TENGE TELITO

Ministre délégué à l’Environnement : Stéphanie MBOMBO

Ministre délégué aux Affaires sociales : Irène ESAMBO

10 Vice-ministres

Vice-Ministre de l’Intérieur, sécurité et décentralisation, Eugénie TSHELA KAMBA

Vice-ministre des Affaires étrangères, Gracia YAMBA KAZADI

Vice-ministre de la Justice et contentieux international, Samuel BEMBA KABUYA

Vice-ministre du Budget, Elysée BOKUAMUANA MAKOSO

Vice-ministre des Finances, Oneige NSELE

Vice-ministre de la défense nationale et anciens combattants, Sami ADUBANGO

Vice-ministre de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté, Jean-Pierre KEZAMUDROU

Vice-ministre des Mines, Godard MOTEMONA

Vice-ministre des Hydrocarbures, Wivine MOLEKA NSOLO

Vice-ministre des Affaires coutumières, MWAMI NDEZE Jean-Baptiste

 

Prince Yassa