Publication du gouvernement Suminwa : L’espace Grand Bandundu frustré 

L’espace Grand Bandundu comprend les provinces du Kwango, Kwilu et Mai-Ndombe. C’est un espace géographiquement et géo politiquement important dans la vie politique de la RDC.

Après avoir observé la composition de l’équipe gouvernementale de la première ministre Judith Suminwa, un groupe de ressortissants du grand Bandundu se dit indigné et humilié de constater que cet espace soit le grand absent de ce gouvernement.

Dans une déclaration rendu public, “les indignés du grand Bandundu” dit être dans la déceptions totale. Les trois provinces de cet espace n’a qu’un seul ministre et un seul vice-ministre alors que le Kasaï en compte près du 31 membres, sur les 54 qui composent ce nouveau gouvernement. Pour les indignés du grand Bandundu, cette situation met en mal la cohésion nationale et frise la tribalisation des institutions de la Republique.

“Se référant à l’époque du PPRD, la grande province du Bandundu était bien présente dans les institutions. Mais avec l’UDPS au pouvoir, le grand Bandundu en général et la province du Kwilu en particulier est utilisé comme escalier par des nouveaux rois de la République”, dénoncent-ils.

Il ya lieu de signaler que la Grande province de l’Équateur compte 11 Ministres, le Grand Kivu 9, le Kongo central 3.

“Pourquoi humilier le Grand Bandundu jusqu’à ce niveau?”, s’interrogent les indignés.

“Les politiciens de Bandundu doivent éviter d’être utilisés comme des marche-pied, trop c’est trop.

Notre désolation est totale et le changement des paramètres politiques est obligatoire pour la survie de notre province.

Nous allons voter en 2028 des candidats dont le Chefs des partis sont les ressortissants de Grand Bandundu, on doit mettre fin à cette exploitation”, avertissent les indignés.

Notez que les indignés du grand Bandundu est un mouvement de circonstance créé pour dénoncer les abus qui se commettent dans la gestion de la province. C’est un mouvement constitué des jeunes et adultes, des intellectuels et toutes catégories de population.

 

 

Mboshi




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 042/CENI/2024




Daniel Mukoko Samba à l’Economie : ça passe ou ça casse pour le second mandat de Félix Tshisekedi !

Être nommé au ministère de l’Economie dans le contexte politique, diplomatique, sécuritaire et social actuel n’invite pas à sabler le champagne, ni même à le sabrer pour la bonne et simple raison que le mandat décisif de Félix Tshisekedi chef d’Etat, patron véritable de l’Udps et chef de file de l’Union sacrée de la nation, en est totalement tributaire. En effet, tous les pays qui avancent de par le monde ont l’Economie pour régulateur de progrès : Japon, Chine, Inde, Corée du Sud, Singapour, Malaisie, Indonésie, Turquie, Qatar, Arabie saoudite, Emirats Arabes Unis etc. pour l’Asie ; Etats membres de l’Union européenne pour l’Europe en plus de la Russie et d’Israël ; Canada, États-Unis, Mexique, Brésil, Argentine…pour l’Amérique ; Australie et Nouvelle Zélande pour l’Océanie et Afrique du Sud, Botswana, Namibie, Kenya, Ethiopie, Nigéria, Ghana, Côte d’Ivoire, Maroc, Algérie, Égypte…pour l’Afrique ! Le Congo a eu son heure de gloire sous la colonisation lorsque la production agricole et la production minière, soutenues par des unités de production électrique, battait réellement leur plein grâce aux réseaux des voies de communications et aux circuits de distribution performants. Tous les coins du pays étaient accessibles par des routes dites de desserte agricole sur lesquelles on pouvait circuler avec tous les moyens de locomotion. Prendre le vélo, la moto, l’auto, le bateau, le train, l’avion était la chose la plus aisée qui soit. Les décisions prises au cours de ces 64 dernières années ont, globalement parlant, conduit à ruiner le tissu économique et social, et à impacter négativement la gouvernance institutionnelle.

La Rdc ‘exporte tout’. Même, tenez bien, les devises !

Évidemment, organisée dans le cadre des négociations pour l’indépendance mais malheureusement minimisée par les délégués congolais certainement mal coachés, la table ronde manquée de Bruxelles de 1960 continue de produire ses effets négatifs. Notamment le maintien du pays dans l’économie extravertie.

Si, hier encore, l’extraversion se limitait à l’industrie extractive, aujourd’hui la situation s’est empirée en ce que la RDC ” exporte tout “. Même, tenez bien, les devises !

A preuve, ce constat du Président Félix Tshisekedi lors du Forum Makutano en 2019 : « Environ 26.000 expatriés régulièrement inscrits auprès des services d’immigration contrôlent plus de 80 % de l’industrie et du commerce formel. Ces investisseurs paient en plus l’essentiel de l’impôt mobilisé par le pays».

L’économie nationale : parent pauvre dans tous les fora politiques congolais

Daniel Mukoko Samba débarque au ministère de l’Economie en héritant de cette situation qui avait fait dire au Pr Katanga Mukumadi, en 1994, ” Nous avons cru que c’était un bobo, nous constatons que c’est plutôt un cancer”.

Il venait d’être nommé ministre des Finances et de l’Economie dans le Gouvernement Kengo issu des négociations de l’Intercontinental mettant fin au double schéma “Conférence Nationale Souveraine/Conclave Politique de Kinshasa”.

Or, ce cancer-là, les 13 Parlementaires (qui deviendront les pères fondateurs de l’Udps en 1982) l’avaient déjà diagnostiqué dans leur Lettre du 1er novembre 1980 au maréchal Mobutu.

Bien avant eux, le Haut commandement militaire à la base du coup d’Etat de novembre 1965 en avait fait de la crise économique des 5 premières années de la 1ère République une des raisons de sa fronde. D’où la nationalisation opérée en 1968 et, plus tard, la zaïrianisation en 1973. Mais, il y a surtout le fameux contentieux belgo-congolais en 1971.

On retiendra pour la postérité que tous les fora ayant succédé à la CNS et au CPK entre 1991 et 1993, entre autres le Dialogue inter congolais entre 2001 et 2003, la Conférence sur la Paix, la Sécurité et le Développement au Nord-Kivu et au Sud-Kivu en 2008, les Concertations nationales en 2013, le Dialogue de la Cité de l’Union africaine et les Négociations du Centre interdiocésain en 2016 ainsi que la Consultation présidentielle en 2020, ont traité l’Economie nationale en parent pauvre lorsqu’il s’est agi de traiter des crises politiques congolaises.

Daniel Mukoko Samba porte sur ses épaules tout le poids de ce mandat

Pourtant, la guerre de l’Est, dont l’effort obère sérieusement le budget national, ne cesse de révéler sa face véritable. Si les revendications sont politiques, les objectifs sont plutôt économiques. Chaque des belligérants se sert des armes pour se livrer au pillage des ressources naturelles et autres formes des richesses congolaises.

Les actes de corruption et de détournement des deniers publics que l’on déplore se commettent sur des recettes budgétaires générées par les activités économiques. Les revendications d’ordre social émanant du souverain primaire ne peuvent être satisfaites qu’avec ces activités.

Mieux, les six axes définis par le Président Félix Tshisekedi dans son discours d’investiture du 20 janvier 2024 sont entièrement tributaires de l’économie pour leur réalisation. On peut même ajouter avec conviction : la révision ou le changement de la Constitution préconisée par le Chef de l’Etat ne sera possible qu’à la condition de l’amélioration du tissu économique et social.

Puisqu’il en est pleinement conscient, Daniel Mukoko Samba porte sur ses épaules tout le poids du second et dernier mandat du Président de la République. De quoi le dissuader de sabrer ou de sabler le champagne car la rue congolaise devient de plus en plus exigeante…

Omer Nsongo die Lema




Assemblée nationale : Bientôt la mise en place des groupes parlementaires et des commissions permanentes

Après la mise en place du bureau définitif de L’Assemblée Nationale, c’est ce mercredi 29 mai que s’est tenue la toute première plénière sous l’égide du nouveau bureau.

Prenant la parole après l’ouverture solennelle de cette séance, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a rappelé aux honorables députés que conformément à l’article 115 de la constitution, cette plénière marque le début de la session ordinaire de l’année 2024 car la session extraordinaire édictée par la disposition de l’article 114 a pris fin à l’élection et installation du bureau définitif.

Cette session ordinaire qui se clôture le 15 juin 2024, va se focaliser sur plusieurs matières préliminaires qui vont baliser le chemin aux activités parlementaires au cours de cette législature. Il s’agit notamment de la mise en place des groupes parlementaires, des commissions permanentes et du comité des sages conformément aux dispositions de l’article 22 du règlement intérieur qui fixe les organes de l’Assemblée Nationale. Cet exercice va parachever la mise en place de tous les organes que compte l’Assemblée Nationale. Sur cette question, un délai de trois jours a été accordé aux honorables députés pour se constituer en groupes parlementaires.

Cette session sera consacrée aussi à l’examen du budget de l’Assemblée Nationale exercice 2025, à l’examen et approbation du programme du gouvernement ainsi qu’à l’examen d’un réquisitoire du Procureur Général près la cour de cassation.




TPM : Dernier match pour sceller le titre

On vit les dernières lueurs de la saison 2023-2024. Avec une avance considérable au classement, le TPM s’apprête à célébrer son couronnement comme champion de la Ligue 1. Cerise sur le gâteau ce mercredi où le Temple revêtira ses couleurs de fête, le leader du Championnat affronte la surprenante équipe du FC les Aigles du Congo.

« Finir en beauté » sont les mots sur les lèvres de tous les Badiangwenas et faire oublier la défaite à Kindu face à l’AS Maniema le dimanche dernier. Les Corbeaux veulent offrir un beau spectacle à leurs supporters en faisant un match parfait. Les indications d’avant-match ont été données par l’entraîneur Lamine Ndiaye en conférence de presse.

Faire une belle partie

« C’est pareil pour tout le monde, même Les Aigles qui ont joué dimanche. Nous sommes dans le même état de fatigue. C’est le 8ème match ce mois de Mai, les organismes sont fatigués. C’est le dernier match, après, c’est le repos. Nous allons donner tout ce qui nous reste comme énergie pour faire un bon match.

Depuis 10 jours, il nous faut prendre un point pour être champion. Je pense que l’équipe a bien travaillé toute une saison. À présent, il faut terminer en beauté afin d’avoir un bon résultat. »

A propos de l’adversaire, les Aigles

« Tout le monde se connaît. C’est une très belle équipe qui joue bien au football. Ils viennent d’épingler le FC Lupopo, et ont à cœur de bien finir le championnat. Nous sommes chez nous avec l’envie de rester maître. Je pense que ça va être un match intéressant. »

Mundeko suspendu

« Il y a des suspendus et des blessés. Nous n’avons récupéré personne à part Ntambwe. Mais nous avons tout l’effectif pour jouer ce match comme il se doit. »

Message au public

« Je pense que les fanatiques auraient aimé finir ce championnat dimanche passé. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Nous sommes tombés sur un adversaire meilleur que nous, mais nous avons notre destin entre les mains. Le rapport a été considérable et nous espérons qu’ils vont venir nombreux pour soutenir leur équipe pour finir ensemble en beauté. »

Lecture sur l’ensemble de la Ligue

« C’est très difficile dans la programmation. Il faut qu’on fasse attention à la santé des joueurs. Jouer tous les trois jours, ce n’est pas évident, les organisateurs devraient réfléchir à ça. Avec la chaleur, il ne faut pas attendre qu’il ait des problèmes pour réagir. Je pense que nous devons équilibrer le programme des matchs. Là, il n’y a plus de place pour s’entraîner, nous ne faisons que de la récupération. »

“Nous ne sommes pas en Europe”

« La température et les distances ne sont pas les mêmes. Que nous comprenions cela en donnant la parole aux acteurs afin qu’ils expriment leur ressenti. C’est comme ça que tous ensemble, nous arriverons à pratiquer un bon football et faire un bon championnat.

Sinon, bravo à tout le monde, organisateurs, présidents des clubs et surtout aux joueurs. Dans l’ensemble, ça s’est joué dans la sportivité et c’est l’essentiel. »




La CAF et la FIFA confirment les dates et heures de coup d’envoi des qualifications africaines pour la Coupe du Monde 2026™ de juin

La nouvelle fenêtre FIFA sera l’occasion pour les nations africaines de se relancer dans la course pour les qualifications de la Coupe du Monde de la FIFA 2026.

Les journées 3 et 4 de ces éliminatoires se dérouleront du 5 au 11 juin 2024. Neuf équipes africaines sont assurées de participer à la Coupe du Monde. Une autre participera au tournoi de barrage, puisque la compétition mondiale accueillera 48 équipes pour la première fois de son histoire.

Les vainqueurs de chaque groupe seront automatiquement qualifiés pour la Coupe du Monde de la FIFA™ 2026. Les quatre meilleurs deuxièmes (des Groupes) joueront dans un tournoi de barrage de la CAF.

Le vainqueur du tournoi de barrage de la CAF participera au tournoi de barrage de la FIFA. Vous trouverez ci-dessous le programme des matches qui se dérouleront au cours des sept prochains jours. (tous les coups d’envoi sont donnés en heure GMT)

Mercredi – 05 juin 2024

Sierra Leone – Djibouti (Groupe A) | 16h00 | El Jadida, Maroc

Togo – Sud-Soudan (Groupe B) | 1600 | Lomé, Togo

République centrafricaine – Tchad (Groupe I) | 1600 | Oujda, Maroc

Namibie – Libéria (Groupe H) | 16h00 | Johannesburg, Afrique du Sud

Tunisie – Guinée équatoriale (Groupe H) | 19h00 | Radès, Tunisie

Jeudi – 06 juin 2024

Malawi – Sao Tomé-et-Principe (Groupe H) | 1300 | Lilongwe, Malawi

Guinée-Bissau – Éthiopie (Groupe A) | 16h00 | Bissau, Guinée-Bissau

Mauritanie – Soudan (Groupe B) | 1600 | Nouakchott, Mauritanie

Libye – Maurice (Groupe D) | 1600 | Tripoli, Libye

Congo – Niger (Groupe E) | 1600 | Kinshasa, RD Congo

Egypte – Burkina Faso (Groupe A) | 1900 | Le Caire, Egypte

Sénégal – RD Congo (Groupe B) | 19h00 | Diamniadio, Sénégal

Bénin – Rwanda (Groupe C) | 1900 | Abidjan, Côte d’Ivoire

Algérie – Guinée (Groupe G) | 1900 | Alger, Algérie

Mali – Ghana (Groupe I) | 1900 | Bamako, Mali

Vendredi – 07 juin 2024

Zimbabwe – Lesotho (Groupe C) | 1300 | Johannesburg, Afrique du Sud

Mozambique – Somalie (Groupe G) | 1300 | Maputo, Mozambique

Kenya – Burundi (Groupe F) | 13h00 | Lilongwe, Malawi

Ouganda – Botswana (Groupe G) | 16h00 | Namboole, Ouganda

Madagascar – Comores (Groupe I) | 16h00 | Johannesburg, Afrique du Sud

Angola – Eswatini (Groupe D) | 16h00 | Luanda, Angola

Nigeria – Afrique du Sud (Groupe C) | 19h00 | Uyo, Nigeria

Maroc – Zambie (Groupe E) | 19h00 | Agadir, Maroc

Côte d’Ivoire – Gabon (Groupe F) | 19h00 | Korhogo, Côte d’Ivoire

Samedi – 08 juin 2024

Cameroun – Cap-Vert (Groupe D) | 13h00 | Yaoundé, Cameroun

Gambie – Seychelles (Groupe F) | 16h00 | Berkane, Maroc

Dimanche – 09 juin 2024

Sao Tomé et Principe – Libéria (Groupe H) | 13h00 | Oudja, Maroc

Djibouti – Éthiopie (Groupe A) | 16h00 | El Jadida, Maroc

RD Congo – Togo (Groupe B) | 16h00 | Kinshasa, RD Congo

Mauritanie – Sénégal (Groupe B) | 16h00 | Nouakchott, Mauritanie

Namibie – Tunisie (Groupe H) | 16h00 | Johannesburg, Afrique du Sud

Lundi – 10 juin 2024

Somalie – Botswana (Groupe G) | 13h00 | Maputo, Mozambique

Guinée équatoriale – Malawi (Groupe H) | 13h00 | Malabo, Guinée équatoriale

Madagascar – Mali (Groupe I) | 13h00 | Johannesburg, Afrique du Sud

Guinée Bissau – Egypte (Groupe A) | 16h00 | Bissau, Guinée Bissau

Bénin – Nigeria (Groupe C) | 16h00 | Abidjan, Côte d’Ivoire

Ouganda – Algérie (Groupe G) | 16h00 | Namboole, Ouganda

Guinée – Mozambique (Groupe G) | 19h00 | El Jadida, Maroc

Ghana – République centrafricaine (Groupe I) | 19h00 | Kumasi, Ghana

Burkina Faso – Sierra Leone (Groupe A) | 19h00 | Bamako, Mali

Mardi – 11 juin 2024

Soudan du Sud – Soudan (Groupe B) | 13h00 | Juba, Soudan du Sud

Maurice – Eswatini (Groupe G) | 13h00 | St. Pierre, Maurice

Zambie – Tanzanie (Groupe E) | 13h00 | Ndola, Zambie

Kenya – Côte d’Ivoire (Groupe F) | 13h00 | Lilongwe, Malawi

Lesotho – Rwanda (Groupe C) | 16h00 | Durban, Afrique du Sud

Cap-Vert – Libye (Groupe D) | 16h00 | Praia, Cap-Vert

Afrique du Sud – Zimbabwe (Groupe C) | 16h00 | Bloemfontein, Afrique du Sud

Congo – Maroc (Groupe E) | 16h00 | Kinshasa, RD Congo

Tchad – Comores (Groupe I) | 16h00 | Oujda, Maroc

Angola – Cameroun (Groupe D) | 19h00 | Luanda, Angola

Gabon – Gambie (Groupe F) | 19h00 | Franceville, Gabon

Seychelles – Burundi (Groupe F) | 19h00 | Berkane, Maroc




La CAF lance le tout premier atelier régional des nouveaux agents de contrôle de dopage de la CAF au Caire, en Egypte

La Confédération Africaine de Football (CAF) a donné ce mercredi 29 mai le coup d’envoi des ateliers régionaux dédiés aux agents de contrôle de dopage de la CAF au Caire, en Egypte.

Ce sont 18 officiers de contrôle de dopage issus de la région UNIFFAC (Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale) qui représentent la première cuvée à bénéficier de la formation novatrice.

La sélection des officiers s’est opérée au Cameroun, en RD Congo, au Congo, au Gabon, en République Centrafricaine, au Tchad et à Sao Tome & Principe, à la suite d’un agréement avec le bureau Afrique de l’AMA (Agence Mondiale Anti-dopage). Les critères reposaient sur la pratique obligatoire de la médecine en tant que professionnels actifs, l’expérience des contrôles de dopage, l’appartenance à l’ONAD (Organisation Nationale Antidopage) et la maitrise de l’outil informatique entre autres.

Les travaux dirigés par Raul Chipenda (Directeur de la Division Développement de la CAF), Sherif Abou El Enein (Senior Manager de l’unité Antidopage de la CAF) et Sameh El Ray (Manager bureau AMA Afrique), ont porté sur les Stratégies de la FIFA et de la CAF sur la lutte contre le dopage dans le Football, l’organisation médicale d’une compétition de la CAF, la procédure de contrôle antidopage, l’introduction du système sans papier de contrôle du dopage (MODOC) et les démarches à parcourir dans le système MODOC par l’ACD.

Des échanges sur l’utilisation des substances d’abus et suppléments interdits ainsi que l’Autorisation d’Usage Thérapeutique (AUT) ont précédé des séances pratiques de contrôle antidopage.

A l’ouverture des travaux, le Directeur du Développement Technique de la CAF, Raul Chipenda, a déclaré : ‘’ Au nom du Président de la Confédération Africaine de Football, Dr Patrice Motsepe, et du Secrétaire Général de la CAF, M. Veron Mosengo-Omba, je vous souhaite la bienvenue au Caire. A la CAF, nous avons un plan ; celui d’avoir des contrôles de dopage dans chacune de nos compétitions, y compris les tournois interclubs. Il est crucial pour nous d’avoir des officiers de contrôle qualifiés et nous sommes ravis de travailler avec l’AMA pour l’atteinte de cet objectif. Lorsque nous avons démarré le processus de contrôle antidopage à la CAF, nous avions environ 125 tests par an. Aujourd’hui, nous réalisons plus de 940 tests et c’est un chiffre qui va encore croitre au cours des prochaines années. La multiplication et la réalisation des tests de qualité garantissent la pratique d’un football sain.’’

Sameh El Ray, Manager du bureau de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) Afrique a déclaré : ‘’ Depuis plusieurs années, l’AMA travaille en étroite collaboration avec la CAF et la FIFA afin d’harmoniser au mieux leurs programmes antidopage respectifs et ceux des pays dans lesquels elles opèrent. Grâce aux efforts significatifs entrepris par l’Unité antidopage de la CAF, ainsi que par la Direction du développement, nos efforts portent aujourd’hui leurs fruits et donnent des résultats tangibles. Ceci est mis en évidence par l’organisation de cette première initiative de formation par la CAF pour les candidats ACD sélectionnés et nommés par les organisations nationales antidopage (ONAD) de leurs pays respectifs. Dans l’ensemble, nous croyons fermement que cette coopération sera bénéfique pour toutes les parties, car elle renforcera et rationalisera les initiatives antidopage de la CAF, et soutiendra le développement local des programmes nationaux antidopage.’’

Cet atelier au Caire est le premier d’une longue série qui se tiendra avec les officiers de dopage des différentes régions de l’Afrique au cours de l’année 2024-2025.




CAN U-17 : Le Burkina Faso champion de l’UFOA B 

Le Burkina Faso est le nouveau champion U-17 de la zone UFOA B. Les petits Étalons ont battu la Côte d’Ivoire lors de la finale régionale 3-1.

Les Petits Étalons doivent leur salut à un doublé de leur attaquant Ashraf Tapsoba, magistral devant le public du stade de l’Université du Ghana.

Bien que la Côte d’Ivoire ait dominé de longues périodes grâce à sa supériorité technique, le Burkina Faso a fait preuve d’une grande résilience pour s’imposer à Accra.

Pourtant, les Burkinabè se sont bien fait peur. Après l’ouverture du score de Tapsoba, Mohammed Diarra profite des sauts de concentration de la défense des Petits Étalons pour remettre les deux équipes à égalité.

En forme, ce mardi, Tapsoba redonne l’avantage à son équipe au retour des vestiaires grâce à une tête rageuse.

Menès au tableau d’affichage, les Ivoiriens poussent mais ne trouvent pas la mire.

Grâce à ce résultat, les petits Étalons succèdent aux Nigérians.

Cette victoire leur permet non seulement de remporter le titre de champion de la zone UFOA B et aussi de se qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations U-17.

Les Nigérians, quant à eux, ont terminé à la troisième place en battant les hôtes ghanéens 3-2 lors du match pour la troisième place disputé plus tôt dans la journée à Accra.




Homosexualité : Le pape présente ses excuses 

Le bureau de presse du Saint-Siège a publié, ce mardi 28 mai 2024, un communiqué précisant que le pape François n’avait jamais eu l’intention d’offenser quiconque ou d’employer des termes homophobes. En effet, deux journaux italiens ont révélé que le Saint-Père a tenu le 20 mai dernier, lors d’une réunion à huis clos avec les évêques italiens réunis en Assemblée plénière, des propos inappropriés concernant la question de l’entrée des homosexuels dans les séminaires.

Communiqué publié ce mardi 28 mai 2024 par le Vatican :

Répondant aux questions des journalistes, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, a déclaré ce qui suit : Le Pape François a pris connaissance des articles parus récemment sur une conversation à huis clos avec les évêques de la Conférence des évêques d’Italie (CEI). Comme il l’a dit à plusieurs reprises, « dans l’Église, il y a de la place pour tout le monde, pour tout le monde ! Personne n’est inutile, personne n’est superflu, il y a de la place pour tout le monde. Comme nous sommes, tout le monde ». Le pape n’a jamais eu l’intention d’offenser ou de s’exprimer en termes homophobes, et il présente ses excuses à ceux qui se sont sentis offensés par l’utilisation d’un terme, auquel d’autres ont fait référence.




Pakistan : Une famille chrétienne attaquée par une foule en colère 

Un chrétien a été brutalement battu ce 25 mai après avoir été faussement accusé d’avoir brûlé des pages du Coran. Une foule de fanatiques a détruit sa maison et son commerce. La victime est à l’hôpital, dans un état critique. Une famille chrétienne du Pakistan a subi une violente attaque aux mains d’une foule de fanatiques musulmans en colère samedi dernier, le 25 mai, à la suite d’une fausse accusation de blasphème.

Selon les informations recueillies par l’AED, la fausse accusation a conduit à une nouvelle vague de terreur contre les chrétiens. Entre 7 et 8 heures du matin, une foule a attaqué la famille de M. Nazir Gill Masih, saccageant et incendiant leur fabrique de chaussures dans la colonie Gillwala et leur maison. Bien que dix membres de la famille aient pu s’échapper, M. Nazir Gill Masih a été violemment battu et grièvement blessé avant que la police n’arrive et ne parvienne à le retirer de la foule. Il a été emmené à l’hôpital pour des soins médicaux urgents.

Un différend personnel à l’origine de l’attaque ?

M. Naeem Yousaf Gill, directeur exécutif de la Commission nationale (catholique) pour la justice et la paix, a déclaré à l’AED que les attaques étaient probablement motivées par des rivalités commerciales et des différends personnels. « Les raisons finales deviendront plus claires après une enquête », a-t-il déclaré. L’archevêque d’Islamabad-Rawalpindi, Joseph Arshad, s’est rendu à Sargodha le jour des incidents.

« Je suis allé immédiatement à Sargodha, parce que c’est dans mon diocèse, et je devais être avec mon peuple, pour encourager mon peuple et mes prêtres, et parler à l’administration pour voir si elle mène une enquête équitable sur les incidents », a-t-il déclaré à l’AED. Dans un appel téléphonique à l’AED, il exhorte le gouvernement à mettre en place des politiques strictes pour éviter ces incidents extrémistes et violents et pour assurer la sécurité de la communauté chrétienne.

La population chrétienne vit toujours dans la peur

« Personne n’est autorisé à se faire justice lui-même, et c’est ce qui se passe au Pakistan. Ils devraient introduire des politiques pour s’assurer que de tels incidents ne se reproduisent plus », a-t-il déclaré. Le responsable catholique explique que « la situation est sous contrôle maintenant, mais la population chrétienne vit toujours dans la peur, la plupart d’entre eux sont partis chez d’autres parents.». Différentes sources ont confirmé à l’AED que M. Nazir est dans l’unité de soins intensifs, dans un état critique. Des vidéos et des images brutales envoyées à l’organisation caritative, montrent un vieil homme ensanglanté et inconscient. « Une autre personne qui a essayé de sauver M. Nazir a également été battu par la foule », a déclaré M. Naeem Yousaf Gill.

Paranoïa collective

Le blasphème est un crime capital au Pakistan et peut être passible de la peine de mort ou de la prison à vie. Cependant, le blasphème est souvent utilisé à mauvais escient pour de fausses accusations, voire il est brandit par des foules qui lynchent des suspects à l’écart de toute juridiction. Le professeur Shadid Mobeen, contributeur au rapport de l’AED sur la liberté religieuse dans le monde, et neveu de la victime, a déclaré à l’AED que « le rôle de la communauté internationale et des médias est essentiel pour faire pression sur le Pakistan afin qu’il protège ses minorités religieuses de la mentalité extrémiste ». Cette attaque rappelle les émeutes de Jaranwala qui ont été déclenchées le 16 août 2023 après une autre fausse accusation de blasphème, lorsque des rumeurs ont commencé à se répandre selon lesquelles des frères avaient manqué de respect au Coran. Les foules ont ensuite attaqué les chrétiens, leurs maisons et leurs lieux de culte.