Gouvernement Suminwa : Quinze personnes auraient suffi pour faire l’affaire. Mais, quelle affaire ? 

Eh bien, la guerre. Pour faire la guerre. Plus précisément, la guerre économique. Une guerre sans forme, une guerre sans règle, une guerre sans fin. Et, pour le Congo, une guerre pour rien.

C’est, en effet, de cela qu’il est question. C’est la guerre économique qui est à la base de toute la misère de ce pays; en un mot: la crise. La guerre pour arracher à ce pays ce que la nature ou, pour mieux le dire, le Bon Dieu lui a donné.

Une guerre qui remonte à des siècles, une guerre de prédation des richesses du Congo. Depuis la cupidité des premiers portugais qui avaient foulé le sol du territoire congolais, en 1491, à la recherche du mystérieux trésor du mythique Abbé Jean, la guerre est notre destin : des ivoires volées, du caoutchouc pillé, des mains coupées, des villages incendiés, des coutumes ravagées, des impôts volés, des détournements sans fin des deniers publics, sans compter la corruption et la concussion au sein du semblant d’Etat que la même guerre nous impose.

Une guerre dont la stratégie a toujours reposé sur la destruction du moindre tissu de l’économie nationale, une guerre qui pervertit les valeurs sociales que mon dialecte appelle “variables économiques” et qui nous impose ses lois, ses programmes déséconomiques, et ses équilibres étourdis.

La guerre, hélas, sous sa forme la plus brutale consistant à spolier le moindre “bien”, la moindre ressource de ce pays scandaleux.

Oui, la guerre, sous divers épisodes, menée contre le Congo par une armée fantomatique dont les éléments drogués sont enrôlés, dans la foulée, parmi ses propres enfants, ses propres frères, ses propres amis et ses voisins jaloux !

Bien sûr, qui n’a pas pillé le trésor public et/ou les ressources naturelles de ce pays depuis l’Etat Indépendant du Congo de Léopold le roi des Belges jusqu’à la génération présente sous la gouvernance des dirigeants actuels, les “de père et de mère” ?

En somme, que fait le Rwanda avec l’or et le coltan que l’Angola n’a pas fait avec le pétrole de Moanda et le diamant de Kahemba sur le territoire congolais ? Que font les américains avec le cuivre et le cobalt congolais que les chinois et les Suisses ne font pas.

Que font le M23 et les ADF-Nalu que les gouvernants avec ses “éléments incontrôlés” ou les kuluna congolais n’ont pas fait, y compris l’expansion du sang des compatriotes innocents ?

La pauvreté individuelle, la précarité des fonds publics, l’insécurité sociale et judiciaire, le chômage des ressources humaines et naturelles, la délinquance de l’Etat, la défaillance du Marché, … sont là les défis du gouvernement, mais ils sont essentiellement les produits de la guerre.

Cette guerre qui condamne à la vie de ghetto tout soubresaut de l’économie nationale réduite aux activités informelles, qui réserve à l’étranger l’exploitation des ressources nationales et maintient au chômage les forces du travail de la nation.

La guerre économique, bien entendu, dans ses formes diverses: celle qui fait du travail de l’homme une corvée intenable, et de toute relation sociale un cadre du sauve-qui-peut; celle qui désintègre les marchés et fait des fonctions de l’offre et de la demande des pires ennemis sur le terrain national; celle qui corrompt la monnaie du pays pour embarquer dans la dépravation toutes les variables des reliques de notre vieille économie et de notre société traditionnelle.

La guerre économique, c’est elle qui nous endort dans l’illusion d’un bonheur toujours fugitif, un bonheur intouchable, un bonheur infiniment plus proche et plus lointain à la fois.

Cette guerre qui fait de nos politiques économiques, au mieux, de simples hallucinations, et, au pire, des outils de notre répression collective ou le bras séculier de notre éternelle capitulation.

Cette guerre économique qui fait de notre indépendance politique et de notre souveraineté, des expressions éloquentes de notre stupide naïveté et de notre ignorance intellectuelle.

C’est, à mon avis, ce défi de la guerre que le gouvernement devrait relever pour restaurer les intérêts individuels des nationaux, les valeurs sociales de la nation et les institutions pérennes de l’Etat.

Oui, l’ultime mission du gouvernement congolais devrait être de refonder l’Etat congolais par la restructuration de l’économie nationale en gardant l’œil rivé sur les affres de la mondialisation et de la globalisation financière. Le travail individuel, les normes sociales et les lois de la république, voilà le schéma.

Une telle mission n’a pas besoin d’un gouvernement patapouf, tapageux et folklorique. C’est une affaire des jokers, des kamikazes, des commandos rodés.

La classe politique a fait les preuves de ce qu’elle vaut avec ses pseudos experts et ses anciens combattants : effacez le tableau.

Fructueux mandat et bonne chance au nouveau gouvernement.

Michel Nsomue




Le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole salue la nomination des 17 femmes au sein du nouveau gouvernement Suminwa

Le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole (RFLAP) exprime sa profonde satisfaction et adresse ses félicitations les plus chaleureuses à la nomination des 17 femmes au sein du nouveau gouvernement Suminwa.

Selon un communiqué signé par Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, Coordonnatrice nationale, cette initiative marque une avancée significative dans la reconnaissance du leadership des femmes congolaises dans les instances de prise de décision.

« Avec une représentation féminine atteignant 31,48%, ce gouvernement témoigne de la volonté ferme du Président de la République de promouvoir l’égalité des genres et de valoriser le rôle des femmes dans la gestion des affaires publiques », indique le même document.

Le RFLAP tient à féliciter vivement le Président de la République pour cette décision éclairée qui confie à des femmes compétentes et dévouées des postes clés au sein du gouvernement.

Cette démarche ambitieuse et inspirante ouvre une nouvelle ère d’opportunités pour les femmes congolaises, renforçant leur influence et leur participation active à la construction d’une société plus équitable et inclusive. Le RFLAP réaffirme son engagement à soutenir et à accompagner ces femmes leaders dans l’exercice de leurs fonctions et dans la réalisation de leurs missions.

Le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole reste déterminé à continuer son combat pour l’égalité des sexes et à œuvrer pour l’augmentation de la participation des femmes dans tous les secteurs de la vie nationale. Nous sommes convaincus que cette dynamique positive se traduira par des avancées concrètes et durables pour l’ensemble de la population congolaise.




Israël prend le contrôle du corridor de Philadelphie à la frontière entre Gaza et l’Egypte (porte-parole)

L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir pris le contrôle opérationnel total du corridor de Philadelphie, une bande de terre située le long de la frontière entre l’Egypte et le sud de la bande de Gaza.

Le porte-parole des Forces de défense israéliennes (IDF), Daniel Hagari, a indiqué que ce couloir servait “d’arrivée d’oxygène” pour le Hamas, qui l’utilise pour faire entrer clandestinement des armes dans la bande de Gaza.

Au cours de l’opération, les forces israéliennes ont localisé dans le corridor plusieurs dizaines de lanceurs de roquettes prêts à tirer, ainsi que des fosses de lancement à partir desquelles le Hamas tirait des roquettes et des obus de mortier vers Israël, a expliqué M. Hagari.

“Le Hamas s’est servi de la zone de Philadelphie pour construire des infrastructures à quelques dizaines de mètres de la frontière avec l’Egypte, et ce afin que nous ne puissions pas les y attaquer”, a affirmé M. Hagari.

Il a ajouté que les forces israéliennes avaient également localisé sur place une vingtaine de tunnels, qui font actuellement l’objet d’une enquête et d’opérations de neutralisation.




Etats-Unis : un mort et un blessé dans une fusillade à Oakland

Une fusillade survenu dans l’est d’Oakland, dans l’Etat américain de Californie, a fait un mort et un blessé dans la nuit de mardi à mercredi, selon les autorités.

La victime, un habitant local, a succombé à ses blessures à l’hôpital, ont-elles déclaré. Son identité n’a pas été révélée dans l’attente de la notification de ses proches.

Un autre homme résidant à Oakland, qui aurait été impliqué dans la fusillade, a été admis à l’hôpital avec des blessures par balle, ont indiqué les autorités. Son état était stable mercredi matin.

L’unité des homicides de la police locale a lancé une enquête sur la fusillade, ont précisé les autorités.




Xi Jinping s’entretient avec le président égyptien  

Le président chinois, Xi Jinping, s’est entretenu mercredi à Beijing avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.

M. Xi a noté qu’il y a 68 ans, l’Egypte avait été le premier Etat arabe et africain à établir des relations diplomatiques avec la Chine. Cette année marque le 10e anniversaire de l’établissement du partenariat stratégique global Chine-Egypte, a-t-il déclaré, ajoutant qu’au cours de la dernière décennie, les chefs d’Etat des deux pays avaient travaillé ensemble pour guider le développement vigoureux des liens bilatéraux.

Les relations sino-égyptiennes sont devenues une illustration vivante de la solidarité, de la coordination et de la coopération gagnant-gagnant mutuellement bénéfique de la Chine avec les pays arabes, africains, islamiques et en développement, a expliqué M. Xi, ajoutant que dans les nouvelles circonstances, la construction de relations plus riches et plus dynamiques entre la Chine et l’Egypte répondait aux attentes communes des deux peuples.

D’après M. Xi, la Chine est disposée à travailler avec l’Egypte pour approfondir la confiance mutuelle, faire avancer la coopération, construire une communauté d’avenir partagé Chine-Egypte dans la nouvelle ère et contribuer à la paix, à la stabilité, au développement et à la prospérité dans la région et le monde.

Il a souligné que la Chine œuvrait dans tous les aspects pour construire un pays fort et prospère et réaliser le renouveau national, et que la Chine et l’Egypte jouissaient d’opportunités historiques d’échanges et de coopération dans divers domaines. Les deux parties doivent continuer de se soutenir fermement et de travailler ensemble pour promouvoir le développement commun, a poursuivi M. Xi.

La Chine est prête à travailler avec l’Egypte pour exploiter le potentiel de coopération dans les domaines traditionnels, tels que les infrastructures, l’industrie, l’électricité et l’agriculture, explorer les possibilités de coopération dans les domaines émergents, tels que les soins de santé, l’information et les communications, ainsi que l’énergie renouvelable, approfondir la coopération économique, commerciale et en matière d’investissement, et encourager davantage d’entreprises chinoises à investir et à faire des affaires en Egypte, a-t-il noté.

M. Xi a appelé à des efforts pour organiser l’Année du partenariat Chine-Egypte 2024, élargir les échanges interpersonnels et culturels et faire de l’atelier Luban en Egypte un exemple de coopération sino-africaine en matière d’enseignement professionnel.

La Chine soutient l’Egypte pour qu’elle joue un rôle plus important dans les affaires régionales et internationales, et est prête à renforcer davantage la coordination et la coopération avec l’Egypte sur les plateformes multilatérales, telles que les Nations unies, l’Organisation de coopération de Shanghai et le mécanisme de coopération des BRICS, à préconiser un monde multipolaire équitable et ordonné et une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive, ainsi qu’à sauvegarder conjointement l’équité et la justice internationales et les intérêts communs des pays en développement, a déclaré M. Xi.

Cette année marque le 20e anniversaire de la création du Forum de coopération Chine-Etats arabes. M. Xi a affirmé que la Chine était disposée à travailler étroitement avec l’Egypte et d’autres parties afin de construire un forum de coopération couronné de succès entre la Chine et les Etats arabes, à donner un nouvel élan aux relations sino-arabes et à promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagé sino-arabe.

La Chine est également prête à travailler avec l’Egypte et d’autres membres africains du Forum sur la coopération sino-africaine pour perpétuer l’esprit d’amitié et de coopération sino-africain, et à œuvrer ensemble pour construire une communauté d’avenir partagé de haut niveau entre la Chine et l’Afrique, a-t-il ajouté.

M. Sisi s’est réjoui d’effectuer cette visite d’Etat en Chine et d’assister à la cérémonie d’ouverture de la 10e réunion ministérielle du Forum de coopération Chine-Etats arabes et a déclaré que l’Egypte espérait approfondir davantage le partenariat stratégique global avec la Chine et œuvrer à promouvoir la paix et la stabilité régionales.

D’après lui, l’Egypte adhère au principe d’une seule Chine, soutient fermement la position de la Chine sur les questions touchant à ses intérêts fondamentaux, tels que Taiwan, Hong Kong, le Xizang et les droits de l’homme, et soutient fermement la Chine dans la réalisation de la réunification nationale complète.

Il est à espérer que l’Année du partenariat Egypte-Chine 2024 constituera une opportunité permettant aux deux pays de renforcer les échanges entre les peuples et la coopération bilatérale dans les domaines tels que l’information et les communications, l’intelligence artificielle, l’énergie nouvelle, la sécurité alimentaire et la finance, a-t-il poursuivi.

Exprimant son appréciation à M. Xi pour avoir proposé une série d’initiatives mondiales, M. Sisi a annoncé que son pays était disposé à travailler étroitement avec la Chine dans la coopération multilatérale afin d’apporter des contributions positives à la paix et au progrès de l’humanité.

Les deux parties ont également échangé des points de vue sur le conflit israélo-palestinien.

Le cycle actuel du conflit israélo-palestinien a causé de lourdes pertes chez les civils palestiniens innocents, la situation humanitaire à Gaza est extrêmement grave, et cela attriste profondément la Chine, a déclaré M. Xi. Il est impératif de parvenir à un cessez-le-feu et de mettre fin immédiatement à la guerre, d’éviter un débordement du conflit ayant un impact sur la paix et la stabilité régionales, et de prévenir une crise humanitaire plus grave, a souligné M. Xi.

Notant que la solution à deux Etats est le moyen fondamental pour résoudre la question palestinienne, M. Xi a annoncé que la Chine soutenait fermement la Palestine pour qu’elle devienne un membre à part entière des Nations unies. La Chine apprécie le rôle important joué par l’Egypte pour atténuer la situation et fournir une aide humanitaire, et est prête à travailler avec l’Egypte pour continuer à fournir une assistance à la population de Gaza dans la mesure de ses capacités et promouvoir un règlement rapide, complet, juste et durable de la question palestinienne, a-t-il ajouté.

L’Egypte apprécie grandement l’engagement constant de la Chine en faveur de la justice sur la question palestinienne et se tient prête à maintenir une communication étroite avec la Chine pour promouvoir un apaisement rapide des tensions dans la bande de Gaza, a déclaré M. Sissi.

A l’issue de leur entretien, les deux chefs d’Etat ont assisté conjointement à la signature de documents de coopération bilatérale dans divers domaines, concernant notamment le plan de promotion de la coopération dans la construction conjointe de “la Ceinture et la Route”, l’innovation scientifique et technologique, l’investissement et la coopération économique, ainsi que la quarantaine.

Les deux parties ont également publié une déclaration conjointe sur l’approfondissement du partenariat stratégique global.




La Chine publie un rapport sur les violations des droits de l’Homme commises par les Etats-Unis en 2023 

Le Bureau d’information du Conseil des Affaires d’Etat de la Chine a publié mercredi le Rapport sur les violations des droits de l’Homme aux Etats-Unis en 2023, révélant la détérioration de la situation des droits de l’Homme dans le pays à l’aide de faits et de chiffres.

Le rapport appelle le gouvernement américain à prendre des mesures concrètes pour résoudre ses problèmes des droits de l’Homme, et à répondre aux attentes du peuple américain et aux préoccupations internationales.

La situation des droits de l’Homme aux Etats-Unis a continué à se détériorer en 2023 et les droits de l’Homme sont de plus en plus polarisés dans le pays, selon le rapport.

“Alors qu’une minorité dirigeante exerce une domination politique, économique et sociale, la majorité des citoyens ordinaires sont de plus en plus marginalisés, leurs droits et libertés fondamentaux étant bafoués”, d’après le rapport.

Constatant que les droits civils et politiques ont été réduits à de vains discours aux Etats-Unis, le rapport attire l’attention sur l’aggravation des problèmes, notamment la violence par arme à feu, les luttes partisanes, les brutalités policières et l’inefficacité du système de responsabilisation des forces de l’ordre, l’incarcération massive et le travail forcé, la polarisation politique, la manipulation des élections et le déclin de la crédibilité du gouvernement.

“La maladie chronique du racisme persiste”, selon le rapport, qui a souligné que les Afro-Américains sont confrontés à de graves discriminations et inégalités raciales dans des domaines tels que l’application de la loi et les services médicaux.

Les Américains d’origine asiatique sont victimes d’une discrimination accrue, les droits des Amérindiens sont constamment violés et “l’idéologie raciste se répand de manière virulente aux Etats-Unis et se propage au-delà des frontières”, est-il ajouté.

Il y est noté que l’inégalité économique et sociale croissante rend la vie des pauvres extrêmement difficile et que les Etats-Unis ont refusé de ratifier le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

Les droits économiques, sociaux et culturels sont stigmatisés de “fromage de bien-être” aux Etats-Unis, et le phénomène de la “pauvreté au travail” est très répandu, le fossé entre les riches et les pauvres ne cessant de se creuser, d’après le rapport.

Les Etats-Unis n’ont pas ratifié la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et restent le seul Etat membre des Nations Unies à ne pas avoir ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, est-il indiqué dans le rapport, qui met en garde contre les violations persistantes des droits des femmes et des enfants dans le pays.

Dans le même temps, les politiciens ont “abandonné les droits et le bien-être des immigrés”.

A l’étranger, les Etats-Unis poursuivent depuis longtemps leur hégémonisme, pratiquent l’unilatéralisme et la politique de puissance, et créent des crises humanitaires.

“Aux Etats-Unis, les droits de l’Homme sont essentiellement un privilège dont ne jouissent qu’un certain nombre de personnes. Les divers problèmes de droits de l’Homme du pays menacent et entravent sérieusement le développement sain de la cause des droits de l’Homme dans le monde”, selon le rapport.

Le rapport se compose d’un avant-propos, et des chapitres suivants : les droits civils et politiques deviennent de vains discours, la maladie chronique du racisme, l’inégalité économique et sociale croissante, les violations persistantes des droits des femmes et des enfants, les luttes déchirantes des migrants sans papiers, l’hégémonie américaine crée des crises humanitaires.




La BCC lance la campagne de sensibilisation des opérateurs de l’activité de change manuel   

A travers cette campagne, la Banque Centrale du Congo rappelle à la population en général ainsi qu’aux Bureaux de change et aux cambistes personnes physiques en particulier que le change manuel est une activité régulée. De même, la BCC invite au respect des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ainsi que la prolifération des armes de destruction massive.

Il y a peu, la Banque centrale du Congo (BCC) a procédé au lancement de la campagne de sensibilisation des opérateurs de change manuel, qui fait partie des décisions urgentes prises par le Gouvernement pour la stabilisation du taux de change en Rdc.

Selon le mémorandum sur la campagne de sensibilisation des opérateurs de l’activité de change manuel publié à cet effet, cette activité a pour objectif d’inviter les Bureaux de change ainsi que les cambistes personnes physiques, considérés comme des acteurs importants et dont le comportement influe sur le taux de change, à exercer l’activité de change manuel dans le respect des textes légaux et réglementaires.

Ainsi, la sensibilisation des Bureaux de change et des cambistes personnes physiques porte sur le respect strict de l’Instruction Administrative n°007 Modification n°3 portant réglementation de l’activité de change manuel ; les dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive et la transmission des informations à la Banque Centrale du Congo via l’applicatif BCC-FOREX.

Disons que le volet n°1 concerne le respect strict de l’Instruction Administrative n°007 Modification n°3 portant réglementation de l’activité de change manuel. S’agissant du premier volet, la Banque Centrale du Congo rappelle à la population en général ainsi qu’aux Bureaux de change et aux cambistes personnes physiques en particulier que le change manuel est une activité régulée.

Depuis le 1er septembre 2023, la Banque Centrale du Congo a publié la troisième modification de l’Instruction Administrative n°007 portant réglementation de l’activité de change manuel.

A cet effet, toute personne qui exerce ou qui désire exercer l’activité de change manuel doit obtenir l’agrément de la Banque Centrale du Congo et se conformer à l’Instruction Administrative n°007. C’est aussi l’occasion d’interpeller les personnes exerçant l’activité de change manuel sans agrément de la Banque Centrale du Congo de se mettre en ordre.

En outre, la Banque Centrale du Congo attire l’attention des changeurs manuels sur les obligations qui leur incombent, notamment celles d’afficher les taux à l’intérieur de leurs locaux, de se constituer en une corporation professionnelle pour défendre leurs intérêts, de respecter les exigences en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et de transmettre les informations sur leurs transactions à la Banque Centrale du Congo.

Le 2ème volet est relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.

La Banque Centrale du Congo invite au respect des dispositions relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.

A cet effet, les bureaux de change sont appelés à appliquer les normes de vigilance pour identifier leurs clients, surveiller les opérations suspectes ou atypiques et déclarer à la CENAREF les opérations portant sur des sommes dont ils savent, soupçonnent ou ont de bonnes raisons de soupçonner qu’elles sont le produit d’une activité criminelle ou ont un rapport avec le blanchiment de capitaux et/ou le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.

Enfin le volet n°3 est relatif à la transmission des informations à la BCC via l’applicatif BCC-FOREX. Dans ce troisième volet, les bureaux de change sont encouragés à communiquer à la BCC les informations sur leurs transactions notamment les cours de change appliqués via le logiciel BCC-FOREX. Cela revêt une importance capitale dans la mesure où ces informations contribuent à la publication par la BCC du cours indicatif, lequel doit refléter l’ensemble des cours appliqués sur le marché par les acteurs.




Cameroun : l’imbroglio autour de la sélection !

Au sortir de la réunion mercredi au ministère des Sports, la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot) a envoyé un message à son entité de tutelle, de sorte à clarifier sa position.

Au lendemain de l’incident surréaliste ayant eu lieu au siège de la Fécafoot mardi, le ministère a convoqué une réunion de travail avec l’entraineur Marc Brys, le seul intronisé et reconnu en tant que sélectionneur aux yeux de l’Exécutif, ainsi que le staff mis en place par ce dernier. Étaient présents, de manière surprenante toutefois, deux envoyés de la Fécafoot, Joseph Nkou Mvondo et Benoît Angbwa, alors que le technicien belge a été désavoué par l’instance au profit de Martin Ndtoungou Mpile, sélectionneur intérimaire.

La mise au point de la Fécafoot alors que le micmac se corse encore un peu plus, Nkou Mvondo a toutefois tenu à clarifier les raisons de sa présence, histoire d’éviter tout malentendu. Dans une déclaration à la presse au sortir de la réunion, ce dernier a assuré que sa présence ainsi que celle de son collègue Angbwa répond seulement à une question de forme, et donc que la Fécafoot n’a pas infléchi sa position. “Chaque fois qu’il y a un match, il y a toujours une réunion de préparation. Quoi de plus normal que nous venions à cette réunion ? Je le dis encore, chacun doit rester dans le cadre des missions qui sont les siennes. À la tutelle la tutelle, à la Fédération camerounaise le Football et ses missions opérationnelles sur le plan administratif et technique”, a-t-il clarifié.

De son côté, le gouvernement ne change pas son fusil d’épaule. Dans une déclaration en marge de la réunion mercredi, le ministre Narcisse Mouelle Kombi a conforté Marc Brys dans l’optique des prochains matches contre le Cap-Vert et l’Angola, respectivement les 8 et 11 juin dans le cadre des 3e et 4e journées qualificatives à la Coupe du monde 2026.

“J’ai présidé ce mercredi 29 mai dans la salle de conférences du Minsep, la réunion susmentionnée, en présence de l’Entraineur Sélectionneur Marc Brys, de l’ensemble de son Staff, des représentants de la Fecafoot et de l’ensemble des administrations gouvernementales partenaires à l’organisation des dites rencontres. Nous avons passé en revue l’ensemble des détails liés à la préparation des Lions Indomptables, dont l’entrée en stage est prévue le 02 juin prochain à Yaoundé”, a-t-il affirmé.




Kalembelembe : Une dizaine de policiers attaquent un policier commis à l’église CAC/VH du pasteur François Mutombo

Il nous revient que plus de dix policiers (on ne sait s’ils sont en patrouille ou pas, puisqu’on ne pouvait même pas identifier leur véhicule sans plaque d’immatriculation), ont attaqué un policier commis à l’église CAC/VH du pasteur François Mutombo Voici-L’homme sur l’avenue Kalembelembe numéro 72, croisement avec l’avenue plateau, dans la commune de Kinshasa. C’était ce mercredi 29 mai 2024 vers 22h.

Dans cette église où les fidèles sont du reste traumatisés, ils veulent savoir la motivation de ces policiers non autrement identifiés. S’agit-il des policiers de l’opération « Panthère », ou des inciviques qui opèrent en bande organisée ? C’est ici que le responsable de la Police, Blaise Kilimbalimba est interpellé.

Selon notre source, ces hommes en uniformes ont semé la pagaille au beau milieu des civils fidèles de la CAC/VH, qui dormaient paisiblement en attendant leur veillée de prière. Sans considérer cette population qu’ils doivent pourtant protéger, tous se sont jetés sur le seul policier et lui ont ravi, arme, craquant, ceinture, téléphone….en plus de tout ce qu’il avait en poche, avant de disparaitre dans la nature tel que le montre ces images.

Et en criant ” yaka koluka arme”, entendez : « cherchez-nous pour récupérer votre arme !». La question que l’on se pose est de savoir, c’est quelle mission qu’ils effectuaient et pourquoi cette démonstration de force au beau milieu des civils? Quiconque connaît la commune de Kinshasa saura que Kalembelembe est une usine des prières. Ainsi, aucune action policière ne peut être exercée dans l’enceinte ou dans les environs de cette église.

Signalons que tout ceci se déroule pendant que le pays est à la recherche de la paix avec les Wazalendos sur terrain dans la partie Est de la Rdc, voilà l’exemple que donne la police. Le souhait de tous est qu’ils soient identifiés et arrêtés pour servir de leçon à tous les récalcitrants. Le pays nous appartient à tous.




Surfacturation des forages : l’Assemblée nationale institue une commission pour examiner le réquisitoire du Procureur

L’Assemblée nationale a décidé, ce mercredi 29 mai, d’instituer une commission qui va statuer sur le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation sollicitant l’ouverture d’une instruction contre Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances et François Rubota, ancien ministre du Développement rural, tous deux devenus députés nationaux et cités dans le dossier de « surfacturation des forages ».

Au cours d’une plénière prévue à 12heure et qui a débuté à l’heure, le président de l’Assemblée nationale a imprimé la rigueur et le sérieux qui devront désormais caractériser la conduite des travaux parlementaires. Cette rigueur devra se caractériser, selon lui, par la ponctualité des députés nationaux aux plénières, parce que, rappelle-t-il, « le pays est en danger ».

Outre la mise en place prochaine de la commission spéciale devant examiner le réquisitoire du Procureur, l’Assemblée nationale se prépare à investir le gouvernement, affirme son président Vital Kamerhe et à mettre en place des groupes parlementaires, des commissions permanentes et de la commission des sages.

Pour Vital Kamerhe, le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation, sera traité dans « la sérénité conformément à l’article 106 » du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

L’article 106 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale stipule ce qui suit : « En cours de session, si le procureur général près la Cour de cassation, estime que la nature des faits et la gravité des indices relevés justifient l’exercice de l’action publique, il adresse au bureau de l’Assemblée nationale un réquisitoire aux fins d’instruction. L’Assemblée plénière constitue une commission spéciale et temporaire chargée d’examiner le réquisitoire. A cet effet, la commission spéciale et temporaire entend à huis clos le ministère public dans son réquisitoire ainsi que le député qui peut se faire assister par deux de ses collègues ou par un avocat de son choix. Elle transmet son rapport au bureau de l’Assemblée nationale, qui l’inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée plénière. La commission spéciale et temporaire fait rapport à l’Assemblée plénière qui, à l’issue du débat, adopte, le cas échéant, à la majorité absolue, une résolution autorisant l’instruction sollicitée ».

Dans un réquisitoire datant du 27 avril, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, avait adressé une demande au bureau de l’Assemblée nationale pour obtenir l’autorisation d’instruire à charge du ministre des Finances Nicolas Kazadi et son collègue du Développement rural, François Rubota.

Les deux membres du gouvernement sortant, siégeant actuellement comme députés, sont soupçonnés de détournement de fonds publics.

Cette requête faisait suite à des soupçons de surfacturation en lien avec un contrat d’installation de forages et de construction de stations de traitement d’eau à travers le pays. Le bureau provisoire n’ayant pas la mission de traiter ces genres de dossier, il l’ai légué au bureau définitif de la chambre basse du Parlement.

Didier Mbongomingi