Réviser ou changer de Constitution requiert un large consensus. Donc un …dialogue !

Pour paraphraser feu Mungul Diaka : « muntu kutina ve ! » (« Que personne ne se défile ! »). Car, si les raisons recherchées pour réviser ou changer la Constitution portent sur les questions allant à la nationalité à la durée du mandat présidentiel en passant par la territoriale des originaires, persistance des groupes armés, l’agression, la corruption, prolifération des partis politiques, les crises sur le tracé frontalier, etc., il faut d’abord procéder à la relecture du bilan de ces 20 dernières années. Seul un forum national s’offre en cadre indiqué. Cela relève de la logique élémentaire…

 

Il est possible d’en arriver à une « Onze nationale »

En 64 ans (bientôt) d’indépendance, la RDC en est déjà à sa 10ème Constitution :

-la 1ère en 1960 (héritée de la colonisation) ;

-la 2ème en 1964 (Conférence constitutionnelle de Luluabourg/Kananga) ;

-la 3ème en 1967 (après coup d’Etat de 1965) ;

– la 4ème en 1990 (après proclamation de la libéralisation politique ou dissolution du Mpr Parti-Etat) ;

-la 5ème en 1992 (Conférence nationale souveraine) ;

-la 6ème en 1993 (Conclave politique de Kinshasa) ;

-la 7ème en 1994 (3ème voie, ni Cns, ni Cpk) ;

-la 8ème en 1997 (Pouvoir Afdl sous Laurent-Désiré Kabila) ;

-la 9ème en 2003 (Transition 1+4 issue du Dialogue intercongolais) et

– la 10ème en 2006 (issue du Dialogue intercongolais).

Avec l’initiative en cours, il est possible d’en arriver à une « Onze nationale ».

 

La question essentielle se pose en termes de cadre

 

Au regard de ce qui précède, deux enseignements sont à tirer :

-primo, l’existence de deux types de rédaction de la Constitution. Ceux rédigés en commissions mises en place par le Pouvoir ou au cours d’un forum national ;

-secundo, l’existence de deux formes d’approbation et de validation. L’une par référendum, l’autre sans référendum.

Les Constitutions de 1960, 1967, 1990 et 1997 n’ont pas été écrites au cours d’un dialogue ; par contre, celles de 1964 (Luluabourg), 1992 (Conférence nationale souveraine), 1993 (Conclave politique de Kinshasa, 1994 (Négociations de l’hôtel Intercontinental) ainsi que de 2003 et 2005 (Dialogue intercongolais) l’ont été.

En termes de participation, certaines de ces assises ont bénéficié de la participation d’un grand nombre de forces politiques et sociales, d’autres non. Au moins, la Cns et le Dic ont fait exception en incluant près de 90 % de ces forces.

Il y a lieu de relever cette évidence : à l’exception des deux dernières Constitutions (2003 et 2006), le texte issu de la Conférence constitutionnelle de Luluabourg en 1964 n’a pas été entièrement appliqué puisque bloqué par le coup d’Etat de Mobutu en 1965, tandis que celui issu de la CNS en 1992 n’a même pas été appliqué, le maréchal ayant refusé de le promulguer.

Dans le contexte actuel, réviser ou changer de Constitution n’est pas un problème, ni le problème. Etant faillible, toute œuvre humaine est perfectible.

La question essentielle se pose plutôt en termes de cadre. Faut-il une rédaction, une approbation et une validation en Commission (comme pour les Constitutions de 1960, 1965 et 1997), quitte à recourir ou non au référendum ? Ou plutôt une rédaction en conférence nationale ou en dialogue national (comme pour les Constitutions de 1964, 1992, 2003 et 2006) !

Pour paraphraser feu Mungul Diaka : « muntu kutina ve ! » (« Que personne ne se défile ! »).

Envisager la re-fondation de la Rdc

En reprenant les raisons avancées par plusieurs pro-révision ou pro-changement de Constitution, le choix clair est celui d’un nouveau forum national.

Parmi ces raisons, il y a le débat passionné autour de la nationalité, la prolifération des partis politiques, la territoriale des originaires, le népotisme, l’agression, la corruption, les groupes armés, les détournements des deniers publics, la durée du mandat présidentiel, l’abandon partiel du territoire national, la mise en place laborieuse des institutions, l’application difficile de la gratuité, les violations observées autour des Droits humains, les crises relatives au tracé frontalier, etc.

A partir de cet instant, une interrogation s’impose : doit-on se limiter à la révision ou au changement de la Constitution ou devrait-on envisager la re-fondation même de la RDC !

La réponse raisonnable plaide pour celle-ci, c’est-à-dire pour un forum national ; peu importe l’appellation à adopter : Conférence nationale, Dialogue national, Etats généraux de la République, Concertations nationales, Consultations nationales etc.

Pour re-paraphraser feu Mungul Diaka : « Muntu kutina ve !», chaque dialogue ayant évidemment sa dynamique. Celle du régime Udps est déterminante en ce qu’elle décidera de l’existence même du pays sous oxygène…

 

Omer Nsongo die Lema




Foot-RDC : voici la liste des 35 léopards présélectionnés pour préparer le CHAN

Le sélectionneur de l’équipe nationale A’ (Léopards évoluant au pays) a rendu public la liste de 35 présélectionnés en prévision de la participation congolaise au tournoi de l’amitié prévu au Mali du 1er au 8 Juin 2024 qui entre même dans le cadre de préparation du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024.

La liste des (35) présélectionnés compte 3 gardiens, 12 défenseurs, 10 milieux et 10 attaquants.

GARDIENS (3)

Jackson LUNANGA (Dauphins Noirs)
Nathan MOBAELUA (AS Maniema Union)
Mike LUABEYA MWANZA (Lubumbashi Sport)

DEFENSEURS (12)

Dieubéni NDONGALA (FC Saint-Eloi Lupopo)
Dieumerci Amale MUKOKO (FC Les Aigles du Congo)
Dieumerci LUPINI (AS Maniema Union)
Ernest LUZOLO SITA (TP Mazembe)
Chadrack BOKA (FC Saint-Eloi Lupopo)
Abdallah RADJABU (Dauphins Noirs)
Osée NDOMBELE (AS Maniema Union)
Jonathan MOKONZI (FC Saint-Eloi Lupopo)
Helton KAYEMBE (FC Les Aigles du Congo)
Kevin MONDEKO ZATU (TP Mazembe)
Josué MWIMBA ISALA (AS Vita Club)
Magloire NTAMBWE KALONJI (TP Mazembe)

MILIEUX (10)

Charvé ONOYA (AS Maniema Union)
Paty ILUNGA TSHIBANDA (AS Maniema Union)
Agée BASIALA (AS Maniema Union)
Nsimba MBABU (CS Don Bosco)
Michée MIKA (FC Saint-Eloi Lupopo)
Pelé MANZANZA (Lubumbashi Sport)
Fiston BUABUA ( FC Les Aigles du Congo)
Sozé ZEMANGA (TP Mazembe)
Glody LIKONZA (TP Mazembe)
Christopher SAM SAMAGWA (AS Vita Club)

ATTAQUANTS (10)

Elie MPANZU (AS Vita Club)
Oscar KAWBIT (TP Mazembe)
Philippe KINZUMBI (TP Mazembe)
Ibrahim MATOBO (FC Les Aigles du Congo)
Lise NYEMBO NTUMBA (Lubumbashi Sport)
Josué KAZEMA BASO (FC Saint-Eloi Lupopo)
Jephté KITAMBALA (AS Maniema Union)
Horso MWAKU MALANGA (FC Saint-Eloi Lupopo)
Joël BEYA (TP Mazermbe)
Jean-Jacques NGITA KAMANYA (Blessing)

Notons que sur les 35, il y aura 25 sélectionnés et 10 écartés.

Le programme pour les A’ se présente comme suit :

Le rassemblement est prévu le mardi 28 Mai 2024 à Kinshasa.

Le départ est prévu pour vendredi 31 Mai 2024 pour Bamako.

Le premier match est prévu dimanche 02 Juin et le 2è pour mercredi 05 juin 2024.

Leur retour est prévu jeudi 06, juin 2024 à Kinshasa.




Sénatoriales au Mai-Ndombe : Le regroupement politique AA/C de Théo Kazadi rafle un siège 

Le regroupement politique AA/C du député national Theo kazadi a raflé un autre siège à l’issue des élections sénatoriales qui se sont déroulées ce dimanche 26 Mai mai dans la province de Mai-Ndombe.

C’est le député national Anaclet Babanga, l’un des 4 élus sénateurs du Mai-Ndombe qui va renforcer le poids du regroupement AA/C à la chambre haute du parlement Congolais.

Ce regroupement membre de l’Union de la Nation compte ainsi deux (2) sénateurs et onze (11) députés nationaux, parmi lesquels l’autorité morale Theo Kazadi, élu député dans la circonscription électorale de Tshikapa Kamonia.

Depuis sa création, le regroupement politique AA/C a comme objectif, travailler dans le cadre d’améliorer les conditions de vie de la population mais aussi le rapprochement de détenteurs du pouvoir, élus et la population

 

Jean-Luc Bakampenda




Gouvernement Judith Suminwa : Qui bloque sa sortie

Sortira ou sortira pas? C’est la grande question qui défraie la chronique des états-majors des partis politiques congolais s’agissant de la publication du premier gouvernement de la Première Ministre Judith Sumwina Tuluka.

Ce week-end, on attendait la sortie de la fumée blanche de la Cité de l’Union Africaine. À la place, rien. Sauf des rumeurs de tous genres.

Selon certaines sources, le Chef de l’Etat aurait retourné la mouture lui présentée par la Première Ministre sous prétexte qu’elle n’aurait pas respecté ses instructions et aurait cédé aux pressions des “caïmans” de l’Union Sacrée de la Nation.

Sapristi! Sapristi! Dans quel pays sommes-nous? Existe-t-il bel et bien une Constitution devant régir le fonctionnement de nos institutions?

Je suis en droit de m’interroger sur ce qui se passe en République Démocratique du Congo autour de la formation du gouvernement central.

Après mille et une observations, il y a lieu de clamer haut et fort que l’Union Sacrée de la Nation, USN, n’a pas donné une majorité parlementaire au Président de la République, son initiateur.

L’Union Sacrée de la Nation, ce panier à crabes, a piégé le Chef de l’Etat. Comme ses ténors, anciens de la MP et du FCC, avaient roulé dans la farine l’ancien Président Joseph Kabila Kabange.

Tous avaient refusé d’aller aux élections législatives nationales et provinciales de 2006, de 2011 et 2018 sous les couleurs de l’AMP, de la MP et du FCC pour marchander plus tard les postes et faire du vil chantage.

Ils avaient réussi leur sale coup sous les deux mandats de l’ancien Président de la République.

Quand le glas avait sonné la chute du régime Kabila Kabange, ces transfuges sans foi ni loi avaient détalé comme des lapins pour venir se réfugier à l’Union Sacrée de la Nation.

Comme on dit qu’il n’y a pas un sans deux, ils ont réédité leur sale coup avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’était facile pour eux. Car, en face, du côté de l’UDPS Tshisekedi, c’était pratiquement le vide. Une direction très faible et inexpérimentée était tombée dans le piège. Elle a été incapable d’imposer sa loi.

Aux dernières élections de 2023, l’UDPS Tshisekedi n’a pas vu venir le danger actuel. En dépit de nombreux conseils lui prodigués sur l’inopportunité de la mosaïque qui avait prouvé ses limites au PPRD et sur la multiplication des candidatures tshisekedistes au lieu de les aligner sous l’unique bannière de l’Union Sacrée de la Nation.

La moisson n’a pas été abondante pour l’UDPS Tshisekedi (75 députés nationaux) et sa mosaïque (75 députés nationaux). 150 députés nationaux sur 500 c’est loin de la majorité parlementaire recherchée.

Ainsi, suite à cette erreur stratégique, les fameux regroupements de l’Union Sacrée de la Nation se sont dotés d’une capacité de nuisance acceptable. Ils peuvent redessiner une nouvelle majorité parlementaire pour causer du tort à leur bienfaiteur étant donné que la reconnaissance est un mot rare dans le langage des politicailleurs congolais.

Qui bloque la sortie du gouvernement Judith Sumwina Tuluka? C’est l’Union Sacrée de la Nation. Ou les membres de son insatiable Praesidium?

Sans une majorité parlementaire unie, forte et soudée, le Chef de l’Etat est à la merci de ces “rapaces”. Il est maintenant obligé de procéder à d’indignes calculs d’apothicaire et à des enchères immorales.

Au regard de notre Constitution en vigueur et aux prérogatives présidentielles, la formation du gouvernement de la République revient de plein droit au seul Président de la République assisté de sa Première Ministre. Cette prérogative n’est pas partagée ni avec le Praesidium de cette coquille vide appelée Union Sacrée de la Nation éclatée ni avec les Présidents de ses regroupements politiques.

Ce que nous apprenons est horrible et ahurissant! On nous parle des individus qui exigeraient tel maroquin ministériel, qui réclameraient telle position sur la liste du gouvernement. Les plus ridicules outrepassent les instructions du Chef de l’Etat comme d’autres proposent les membres de leurs familles respectives. Que devient alors le pouvoir discrétionnaire du Président de la République dans tout cela?

Le gouvernement étant de la République, personne n’a le droit de faire chanter le Chef de l’Etat ni la Première Ministre. Le Peuple Congolais attend donc son gouvernement. Celui qui doit matérialiser la vision du Président de la République.

Que la Première Ministre Judith Sumwina Tuluka siffle enfin la fin de la mangeoire populaire à la congolaise qui date de la Conférence Nationale Souveraine! Et là alors? Le Premier Ministre Étienne Tshisekedi wa Mulumba avait administré une grande leçon avec la publication de son tout premier gouvernement issu de ce grand forum national. C’est le bel exemple à suivre.

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS

Pionnier de l’UDPS




Au rond-point Yolo médical: Des sorciers de Kauka, Yolo et Mombele viennent danser la nuit

Des couche-tard des quartiers Kauka, Yolo dans la commune de Kalamu et Mombele dans commune de Limete racontent de bouche à oreille qu’il se passe désormais des scènes insolites tard la nuit au rond-point Yolo médical joignant les avenues de l’Université et celle de Bongolo.

A la suite de marécages, des tas d’immondices et des tracas d’ordures qui ont élu domicile à cet endroit, des sorciers des quartiers Kauka, Yolo et Mombele assiègent très tard dans la nuit ce rond-point pour leurs cérémonies funestes; à l’issue de laquelle ils se déhanchent sous une musique au son diabolique et lugubre.

Selon ce qui se raconte sans que les esprits avertis n’en fassent cas, ces sorciers sont à la base de la détérioration continue et perpétuelle des avenues Bongolo et de l’Université, pourtant réhabilitées tous les ans.

Selon des commérages glanés dans les milieux de couche-tard, cet endroit doit subir une “ bénédiction” pour mettre un terme au calvaire enduré par les usagers sur ce tronçon. Sans cela, le pouvoir public déboursera autant de millions de dollars pour la réhabilitation de cet espace qu’aucune durable solution ne serait trouvée.

Dans l’entretemps, les sorciers de ce quartiers y ont installé leur Q.G. Ils viennent se concerter, préparer leurs plans et assouvir leurs désirs diaboliques, non sans avoir exhibé quelques pas de danses peu avant le troisième chant du coq, murmurent ces couches-tard qui assiègent “ Kapela ” déjà ivres tôt le matin.

WK




Pour avoir échappé à l’envoûtement et à l’attentat: Vital Kamerhe détiendrait des fétiches !

Le potin a fait le tour du Palais du peuple, mercredi 22 mai, lors de l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Des langues fourchues, friandes de potins, ne cessaient de pérorer sans preuve que le président de l’UNC, président de l’Assemblée nationale s’est fait entourer des fétiches qui lui rendent invisible et invincible à toutes sortes de guet-apens et coups fourrés contre lui. Après avoir échappé à un envoûtement lors des primaires, il vient d’avoir la vie sauve après l’attentat perpétré contre lui en sa résidence, dimanche 19 mai par des hommes armés.

En effet dans son édition du lundi 29 avril 2024, votre Journal Le Quotidien avait fait état, dans sa rubrique « Sacrés Potins » que Vital Kamerhe avait échappé à un envoûtement au Palais du peuple.

Selon les potins qui étaient distillés à ce sujet, n’eût été son petit dieu et ses fétiches, Kamerhe allait être victime d’un mauvais sort entretenu par ses adversaires politiques. Cet envoûtement aurait été savamment préparé lors de salutations.

Mais, arrivé au Palais du peuple, Vital Kamerhe aurait évité de saluer ses fanatiques et partisans de ses propres mains, préférant faire des mouvements de mains jointes, en signe de remerciement pour éviter toute tentative de serrer sa main et les stigmates de l’envoûtement.

D’autres, par contre, auraient refusé de lui serrer la main par crainte d’une «opération retour à l’expéditeur ».

Puis l’attentat…

Après cet épisode du Palais du peuple, revoici le même V. K. sain et sauf après l’attentat perpétré par des hommes armés conduits par Christian Malanga en sa résidence située dans la commune de la Gombe, dimanche 19 mai 2024.

Selon le potin qui s’est enflé dans les allées du Palais du peuple, “ n’eût été son fétichisme, l’homme ne s’en sortirait pas vivant, vu l’ampleur de cette attaque”, chuchote-t-on sans le prouver. Lui, son épouse, Hamida Shatur ont été sauvés par on ne qui ou quoi, mais que des petits esprits attribuent aux fétiches.

A ce jour, ce potin reste encore d’actualité, selon des « on dit » qui glanent dans les couloirs et aux alentours du Palais du peuple. Où assistants des députés, agents secrets, journalistes de tout bord, hôtesses, personnel administratif du Parlement, rombières et autres braillards fatigués mais fanatiques du parti au pouvoir y grouillent dès les premières heures de la matinée.

WK




325 « Kuluna » transférés à Kanyama Kasese

La traque et la neutralisation des gangs et autres bandits urbains qui sèment la terreur et désolation dans la population se poursuivent sans relâche sur toute l’étendue du territoire national congolais. Et l’opération «  Panthère «  donne déjà des résultats probants sur terrain après avoir mis hors d’état de nuire plusieurs gangs communément appelés «  Kuluna ».

Si certains sont transférés au Parquet pour répondre de leurs actes, d’autres par contre sont confiés entre les mains du Service national pour leur resocialisation en leur apprenant des petits métiers. C’est dans ce cadre que 325 Kulunas dont 319 hommes 6 femmes ont été transférés le week-end dernier au centre de formation de Kanyama Kasese dans la province de Haut Lomami en passant par la ville de Mbiji-Mayi au Kasaï-Oriental.

Parmi eux, il y avait un jeune homme volontaire que son père a accompagné pour faire partie de ce groupe. Selon son père, c’est l’esprit de patriotisme qui l’a poussé à confier son fils au Service National. L’opération a été conjointement organisée par le Commissariat provincial de la Police nationale congolaise représentée par le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba et le Service National représenté par le Général de brigade Jean-Pierre Kasongo Kabwik.

Il s’agit de la quatrième vague de cette opération dont l’objectif est de dispenser une formation paramilitaire à ces jeunes suivi d’un apprentissage des métiers. A la fin de la formation, ils seront appelés « des   Bâtisseurs de la République ». Contrairement aux vagues dernières, ces nouveaux pensionnaires de centre de formation Félix Tshisekedi à Kanyama Kasese avaient des visages joyeux de faire partie désormais des corps des bâtisseurs après la formation qu’ils devront suivre. Ils sont convaincus qu’on ne les envoie pas dans un mouroir, mais plutôt une occasion d’être utile dans la société. C’est d’ailleurs cela le souci qui anime le patron de service national qui doit faire le suivi de l’encadrement de ces jeunes. Pour le commandant de la police nationale congolaise/ ville de Kinshasa, la traque des Kuluna se poursuit sans désemparée pour extraire de la société kinoise « les mauvais fruits ».

Remise des 500 bancs à l’Institut Mokengeli par le service national

Conscients du rôle qu’ils sont appelés à jouer dans la société, les jeunes Bâtisseurs prennent au sérieux leur formation au centre. C’est ainsi que 1000 d’entre eux ayant suivi une formation des différents métiers parmi lequel la menuiserie, la construction, la plomberie pour ne citer que ceux-là ont été déployés à Kinshasa pour la mise en pratique. Ceux qui ont appris la menuiserie ont fabriqué des bancs que le service national distribue dans les écoles et universités de la capitale.

L’institut Mokengeli situé dans la commune de Lemba était la première école bénéficiaire des fruits de la formation des Bâtisseurs. C’est un lot de 500 bancs d’une capacité de 3 places à chacun que le général de brigade Jean-Claude Kasongo Kabwik, patron de Service National a remis aux autorités de cette école. La communauté écolière de Mokengeli a accueilli avec satisfaction ce don de président de la République, Félix Tshisekedi qui a relancé les activités de Service National après un long moment de léthargie. Il faut souligner que le Service National envisage fabriquer 2000 bancs par mois afin de les distribuer dans les écoles, institutions supérieures et universitaires de la capitale. Il prévoit également de doter chaque province d’un atelier de menuiserie dans les jours à venir.

RSK

 




Intérėts personnels

Alors que ça bouillonne dans la partie Est du pays où les populations sont décimées par les armées rwando-ougandaises, à Kinshasa, les politiciens se bousculent pour le pouvoir, le goût du lucre ainsi que pour la bombance financière.

Après avoir offert à leurs électeurs de décembre 2023 un show anodin pour la conquête du bureau définitif de l’Assemblée nationale, les revoici, les mêmes gloutons politiques, les mêmes alors, se batailler pour faire leur entrée dans le Gouvernement. Un Gouvernement où ils pensent se refaire une santé financière, caser leurs familles biologiques, leurs bases politiques et autres “makangu” illettrées.

Pourtant, les choses se passent négativement pour les populations de l’Est. Où le Rwanda et l’Ouganda, appuyés par des lobbies internes et externes, se sont allègrement installés sur certains territoires congolais, tuant, pillant et exportant des matières premières pour leur compte.

Pendant ce temps à Kinshasa, le Kinshasa politique, on s’affaire, et on assiège nuit et jour Judith Sumwina Tuluka, à défaut de rencontrer le Chef de l’Etat. La Première ministre, nommée le 1er avril 2024, voit le ciel tomber sur sa tête chaque jour qui passe, submergée par des demandes des candidats ministres. Qui mijotent moult stratagèmes pour faire partie du gouvernement. Où, une fois nommés, ils vont commencer à balbutier, ne sachant pas où commencer. La compétence tant vantée ne sera qu’un vain mot pour eux, pour ce dont ils ont été nommés et appelés à réaliser.

Recrutés dans l’Union dite sacrée, certains viendront apprendre à confectionner une lettre administrative au Gouvernement. Une façon de dire aux Congolais qu’il s’agit avant tout de leurs intérêts, de leurs ventres. La population, l’électorat, on s’en fout. Il peut brailler comme il l’entend. C’est ce qui compte pour eux. Ceux qui pourtant disent soutenir la vision du Chef de l’Etat. Mais en réalité, ils bataillent pour leurs intérêts personnels. Les exemples sont légions. Pas plus tard, certains membres du gouvernement sortant ont démontré à l’opinion leurs limites et leur propension à la gabegie financière.

Peut-être que reviendront-ils encore dans le gouvernement Tuluka.

Triste réalité !

Willy Kilapi

 




Tentative de révision de Constitution, E. Shadary prévient : “Les conséquences seront incalculables”

Disparu dans tous les radars de la scène politique et des médias, le Secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), cher à Joseph Kabila Kabange, a signé son come-back. Face au journaliste Floride Zantoto au cours d’une émission, Emmanuel Ramazani Shadary a donné son point de vue sur les débats autour de la révision de la Constitution en République démocratique du Congo. Il est revenu également sur l’état de siège décrété dans les provinces de l’Ituri et Nord-Kivu par le Président de la République pour faire face à l’activisme des groupes armés ; aussi, le manque de légitimité, de l’actuel parlement issu d’un simulacre d’élections selon lui.

Pour Shaday, “on ne peut pas réviser la Constitution avec cette Assemblée nationale, parce que les élections ont été mal organisées. C’était un simulacre d’élections, même les députés actuels. C’est un point de vue d’une grande frange de la population qui dit que cette Assemblée et le Sénat sont illégitimes”.

À lui de poursuivre : “Si on révise la Constitution avec cette Assemblée nationale, à défaut d’avoir 3/5 pour que ça passe, ça peut aller au référendum, c’est la Constitution qui le dit, qui est un processus électoral, pour faire le référendum il faut que la CENI intervienne et pour nous la CENI n’existe pas. S’il les font, les conséquences seront incalculables”.

Réaction à chaud de Steve Mbikayi

En réaction aux propos du SP du PPRD, le député national Steve Mbikayi Mabuluki a affirmé que “le peuple souverain doit être consulté via un référendum, conformément à la procédure démocratique.”

En outre, il a rappelé les propositions faites il y a 4 ans par le Front Patriotique 2023, comme “la mandature de 7 ans ou la double nationalité.”

Au sujet de la limitation des mandats présidentiels, Steve Mbikayi a estimé que “c’est au peuple de trancher lors du référendum. Chacun doit pouvoir s’exprimer librement sur ce sujet.”

Aussi, il a souligné le rôle essentiel de l’opposition, l’encourageant à “se réorganiser et à critiquer sans relâche.

“Nos réponses contribueront à la vitalité du débat démocratique”, a-t-il affirmé, avant de se dire convaincu qu’une “nouvelle Constitution, issue d’un processus participatif et transparent, sera bénéfique pour notre pays”.

Au finish, l’ancien ministre de l’ESU et des actions humanitaires espère que ce débat se déroulera dans “un esprit d’ouverture et de compromis”.

Ce que veut Félix Tshisekedi

Mercredi 1er mai à Paris, devant la diaspora, Félix Thisekedi était questionné par le public au sujet de la révision de la Constitution. En réponse, Félix Tshisekedi n’a pas tergiversé.

“Ne faites pas de moi un dictateur… Cette démarche ne relève pas seulement de mes compétences, mais plutôt de la population à travers ses représentants à l’Assemblée nationale”.

Deux jours plus tard, soit vendredi 3 mai de l’année en cours, à Bruxelles toujours devant la diaspora, le président est allé plus loin en affirmant ceci: “Je mettrai en place une commission qui réfléchira sereinement sur comment nous doter d’une Constitution digne de notre pays”.

Des propos qui n’ont pas rencontré l’assentiment de l’opposition politique, notamment Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, qui promet de jouer son rôle au Parlement pour bloquer la démarche.

 

Bernetel Makambo




Muanda: Le premier salon congolais du tourisme et investissement aura vécu 

L’Office National du Tourisme (ONT) a organisé, en partenariat avec IPOSS – évent Sarl, le premier salon congolais du tourisme et d’investissement. Avec pour objectif la promotion et le développement du tourisme de la région côtière de Muanda, il s’est déroulé du 16 au 19 mai 2024 dans le territoire de Muanda dans la province du Kongo Central en République Démocratique du Congo.

Muanda étant le point d’entrée de la République Démocratique du Congo dans sa partie Sud-Ouest, cette cité est une porte ouverte pour le développement du tourisme congolais, mais également une grande opportunité d’investissement dans le pays.

C’est en vue de perspective de développement du tourisme congolais suite à la création du port en eau profonde de Banana que ce salon du tourisme dénommé salon Biyano a été organisé.

L’équipe a quitté Kinshasa le jeudi 16 mai à bord du bus de l’Office National du Tourisme. L’unique arrêt, le jardin botanique de Kisantu dans la cité de Kisantu.

Riche en flore mais aussi avec quelques espèces en faune, le jardin botanique de Kisantu a été créé en 1900 par un frère jésuite belge, missionnaire au Congo Belge, Justin Gillet. Ce jardin est le premier et plus grand jardin botanique d’Afrique centrale.

Les touristes ont eu ce privilège et la joie de visiter une grande partie du jardin.

C’est vers 13h que l’équipe a quitté Kisantu pour la ville de Moanda où la délégation est arrivée le vendredi 17 mai à 5h du matin.

La deuxième journée du salon congolais du tourisme et investissement a été consacrée au circuit touristique Muanda et ses environs.

Guidés par Alain Bokoso, directeur de la direction des investissements, partenariat et patrimoine, les touristes ont commencé la visite dans le village de Nsiamfumu, situé à 14 kilomètres de la cité de MUANDA. Ce village fût le lieu d’embarquement des esclaves au 15eme siècle.

Véritable lieu d’embarquement des noirs pris d’un peu partout en Afrique pour un aller sans retour aux Amériques.

Ce lieu était préféré notamment pour sa navigabilité fluide sur l’océan Atlantique. C’est alors que les esclaves venus de l’Angola, de la République du Congo, de la RDC, du Sénégal, du Cameroun, et du Gabon étaient rassemblés à Nsiamfumu.

Le deuxième site à avoir été visité c’est la forêt Mvula. A cet endroit, les esclaves avaient décidé de résister en créant un code commun pour communiquer. D’où l’origine de la langue créole.

Les touristes ont été ensuite conduits vers la marmite des esclaves. Une marmite en bronze qui servait pour la préparation des repas des esclaves. La chaine des esclaves aussi figurait parmi les vestiges de la traite négrière. Elle est une chaine qui servait à attacher les esclaves pour éviter que ces derniers s’enfuient.

Les touristes ont également visité le trou de stockage des esclaves. Ce trou permettait à garder les esclaves avant de les embarquer pour les Etats-Unis d’Amérique en 1885 lorsqu’il y a eu interdiction de la traite négrière. Il faut noter que le Danemark fut le premier pays à abolir la traite des esclaves.

Les arabes, voulant continuer la traite négrière en cachette, ont creusé ce trou à Muanda village pour garder ces esclaves avant de les embarquer.

Un autre site touristique situé à Muanda Village, c’est la plage Tonde, ce lieu fut l’un des points d’embarcation et de départ des esclaves vers l’Amérique entre le 16eme et le 17eme siècle.

 

 

Salon Biyano

La journée du samedi 18 mai était consacrée aux panels, ayant pour thème principal : « Et si Muanda était une destination touristique ? »

M. Bokoso Mbo Alain a exposé sur le sous-thème : Quid de l’investissement par rapport au tourisme.

Il sied de savoir que la ville de Muanda dispose des attraits touristiques très importants. C’est la seule agglomération en RDC située au bord de l’océan.

Cette cité de Muanda renferme des sites très emblématiques tel que l’embouchure du fleure Congo, certains vestiges de la traite négrière, le port en eau profonde de Banana en perspective pour ne citer que ceux-là.

La destination Muanda présente beaucoup de force pour attirer les investisseurs a déclaré M. Bokoso Alain.

Il affirme par ailleurs que les forces de cette partie du pays sont notamment:

La proximité avec la ville de Kinshasa. Ceci favorise un afflux des touristes. Muanda est donc une véritable destination touristique au regard des statistiques de fréquentations des sites situés à la cité côtière de Muanda.

Muanda dispose du seul parc marin, qu’est le parc marin de Mangrove. Il y a donc lieu de penser à booster les investissements touristiques dans cette partie et ses environs par notamment:

Des initiatives privées innovantes,

Des partenariats publics privés entre les opérateurs du secteur du tourisme et l’Office National du Tourisme.

Rappelons que but de ce salon est la promotion et le développement du tourisme de la région côtière de Muanda. Ce salon a été consacré pour les investisseurs. Alain Bokoso a par ailleurs déclaré : Nous pensons à une promotion des investissements touristiques de ce territoire de Muanda, dans la perspective de la création du port en eau profonde.

La République démocratique du Congo est une terre d’investissement dans son ensemble partout au Congo on peut créer les investissements et prospérer mais spécialement à Muanda nous pensons à l’avènement du port de Muanda est un élément incubateur qui va déclencher des investissements, qu’ils n’entendent pas pour venir déjà investir”.

Quant à l’administrateur assistant du territoire de Muanda, Nicolas Kinduelo, il s’est attelé sur la question de l’évolution du territoire de Muanda. « L’essentiel pour le tourisme est d’amener les opérateurs économiques à investir dans la mesure où l’Etat ne peux pas lui-même investir », a-t-il conclu.

Le chef de division du cadastre Muanda a lui présenté Muanda sur le plan foncier en disant ceci : « Muanda est une terre rurale et ce n’est que la cité de Muanda qui est urbanisée nous ne saurons pas parler du tourisme moins encore de l’investissement si nous ne parlons pas du foncier parce que tout ce qui peut être comme le tourisme, comme l’investissement s’effectuent sur le foncier, nous sommes régis sur les normes du code foncier national qui dans ses articles 189 et 190 nous expliquent comment on peut avoir un lopin de terre. Sur le plan foncier Muanda est vierge par rapport à tout ce qui a comme terre à Muanda jusqu’ici l’occupation est moins de de 10%. Muanda offre beaucoup d’opportunités sur le plan foncier, à Muanda tu peux acquérir même cinq hectares de terre », a indiqué le chef de division du cadastre de Muanda, M. Wally Nzuzi.

L’intervenant suivant fut madame Thérèse Bakanseka, responsable de la structure Women of vision qui s’est étalée sur la place de la femme dans le processus de développement et d’investissement. Pour elle, la femme congolaise doit prendre conscience qu’elle doit s’impliquer dans le processus du développement du pays. Elle doit de ce fait être en quête de l’information. C’était avant d’ajouter ceci: ” Le réseautage est également une des voies à emprunter pour le développement des investissements”.

Le président des étudiants de l’Université Protestante au Congo a lui exposé sur la question de la responsabilité de la jeunesse estudiantine congolaise dans le processus du développement et d’investissement.

Le directeur provincial du Kongo Central de l’Office national du tourisme a plaidé auprès des opérateurs en ces termes: « C’est premier salon ne concerne pas seulement les opérateurs économiques de Muanda, il concerne également des opérateurs du Lualaba, Kolwezi, Kinshasa, Boma et de Matadi ,ensemble sont ces joints aux entrepreneurs de Muanda, dans ce salon et un appel a été lancé à tous les entrepreneurs, et ces derniers sont invités à investir dans le tourisme à Muanda », a souligné M. Albert Ndombele.

Prenant à son tour la parole, l’initiateur de la première édition du premier salon du tourisme et de l’investissement dénommé, Ephraïm Mpeko, a dit ceci: « Nous avons choisi Muanda puisque Muanda est premièrement la seule porte d’entrée qui s’ouvre à d’autres continents, c’est la seule porte d’entrée que la République démocratique du Congo dispose de façon internationale et nous avons estimé que Muanda a beaucoup d’opportunités d’investissement touristique qui restent encore en grande partie inexploitées. A travers ce salon nous invitons les investisseurs, les opérateurs et tous autres particulier à venir investir à Muanda tout en sachant que la construction du port en eau profonde de Banana va booster les investissements dans cette partie du pays”.

Le rendez-vous est donc pris pour la prochaine édition.

Jemima Makuanzi/Cp