Elimination des fistules obstétricales : Plusieurs goulots étranglent encore la Rdc

La République démocratique du Congo est encre confrontée à plusieurs goulots d’étranglements, dont le manque des ressources financières, matérielles et humaines afin d’éliminer les fistules obstétricales. C’est ce qu’a fait savoir le Docteur Bapitani Basuana Josué Désiré, représentant le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention, lors de la commémoration de la Journée internationale de l’élimination des «  Fistules obstétricales ».

A l’en croire, les fistules obstétricales constituent un problème de santé publique en Afrique subsaharienne en général et en République démocratique du Congo ne déroge pas malheureusement à cette règle. Ce fléau, a-t-il dit, touche souvent les femmes jeunes, sans informations, ni de formation, et survient le plus souvent à la suite d’un travail d’accouchement trop prolongé et mal conduit.

« En réponse à ce fléau, le ministère de la Santé a doté le pays à travers le Programme national de la Santé de la reproduction (Pnsr) de la stratégie nationale de l’élimination des fistules obstétricales et a mis en place le comité national de pilotage pour l’élimination de cette maladie. Cependant, malgré ces efforts, le bilan actuel du Pnsr indique encore beaucoup de goulots d’étranglement en termes de ressources financières, matérielle et humaines. Ce qui fait qu’à ce jour, le taux annuel de réparation de la fistule obstétricale demeure inférieur au taux d’incidence annuelle », a fait savoir le Dr. Bapitani Basuana Josué Désiré, en ce 23 mai, journée internationale pour l’élimination des fistules, célébrée sous le thème : «  Rompre le cycle : Prévenir les fistules obstétricales dans le monde ».

Ainsi, souligne-t-il : « Ce thème de l’année est plus interpellateur pour nous ministère de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention que pour tous les partenaires qui travaillent dans le domaine de l’élimination des fistules obstétricales ainsi que les bailleurs de fonds ». C’était avant de lancer les activités commémoratives de cette journée internationale pour l’élimination des fistules obstétricales.

S’exprimant à cet effet, le Directeur Pays adjoint du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), le Docteur Kenneth EHOUZOU estime que la Rdc a enregistré des progrès remarquable mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif de zéro fistule obstétricale dans une génération. Et pour cela, il faut un leadership politique fort pour relever ce défi. Il l’a préconisé en ces termes : «  Avec un leadership politique fort, ainsi que des investissements et des mesures prouvées fortes, nous pouvons mettre fin à ce fléau. Intégrons davantage la lutte contre les fistules obstétricales dans le plan national de développement sanitaire, le plan stratégique de la couverture sanitaire universelle entres autres et accordons l’attention particulière pour sa mise en œuvre effective ».

Le Directeur-Pays adjoint de l’UNFPA, a réitéré l’engagement de son agence dans la poursuite de son appui pour améliorer la couverture sanitaire universelle en matière de la Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, des Enfants et des Adolescentes en général et en particulier dans la poursuite de la campagne de l’élimination de la fistule obstétricale. Car, il estime qu’il n’y’aura pas de développement durable tant que des milliers de femmes et filles vivent dans l’exclusion et le non-respect de la dignité humaine.

Plusieurs activités seront organisées dans le cadre de la commémoration de cette journée de l’élimination des fistules obstétricales. Car, le pays est appelé à relever le défi de la couverture sanitaire universelle dans la perspective d’atteindre la cible de tout au plus un cas de fistule pour 1000 naissances à l’horizon 2030.

Prince Yassa

 




Retour sur la Constitution de la République

Ayant déjà défrayé la chronique voici bientôt une décennie, le débat sur la nécessité ou pas de réviser la Constitution de notre pays est à nouveau relancé. La réponse du Président de la République à la question d’un compatriote au cours de sa rencontre avec la diaspora congolaise lors de son récent séjour européen en serait le détonateur.

 

Par souci de précision, rappelons ici les propos du Chef de l’Etat : « Ne faites pas de moi un dictateur, Cette démarche ne relève pas seulement de mes compétences, mais plutôt de la population à travers ses représentants à l’Assemblée nationale… Je mettrai en place une commission qui réfléchira sereinement sur comment nous doter d’une Constitution digne de notre pays »

 

La virulence des arguments qui fusent de part et d’autre révèle que la chamaillerie en cours ne concerne que superficiellement la loi fondamentale. La confrontation vient tout simplement étaler une fois de plus aux yeux du monde que nous demeurons réellement enfermés dans une société de défiance ; dans laquelle tout débat est systématiquement transformé en antagonisme irréconciliable. En effet, il existe de moins en moins de confiance parmi nous. Or, la démocratie, par plusieurs de ses aspects, exige un minimum de confiance  réciproque, sans quoi elle est inopérante !

 

Comment comprendre que, pour animer un débat concernant la consolidation de la Nation et l’organisation à mettre en place afin de garantir la stabilité et le bon fonctionnement des institutions démocratiques,  nous mettons une telle énergie à nous confronter passionnément sur les bénéfices politiciens que les uns et les autres pourraient tirer à court ou à moyen terme ?

 

Il convient de rappeler que la Constitution présente des principes, des droits et devoirs impersonnels et neutres opposables à tous et garantissant le bon fonctionnement des institutions ainsi que la coexistence paisible entre les citoyens.

 

Les élites politiques congolaises ne sont-elles pas capables d’aborder un texte objectivement, en fonction de ses propres qualités et défauts, sans penser à vouloir en faire un instrument pour barrer la route à tel ou préparer le chemin de tel autre ?

 

La Constitution n’est pas un texte magique, intouchable ou intangible ; d’ailleurs elle prévoit elle-même aux articles 218 et suivants les conditions de sa propre révision.

 

Il s’impose d’accepter que la Constitution du 18 février 2006 a largement montré ses limites. Les observateurs relèvent notamment qu’elle n’a pas su ressouder la Nation selon les espoirs suscités au « dialogue inter-congolais » de SUN CITY, puisque les rébellions ont été réactivées. Aujourd’hui comme hier, les arguments ou prétextes avancés sont de même nature. La décentralisation qui promettait monts et merveilles s’avère difficile à mettre en place ; en effet, la gouvernance locale n’a pas entraîné la moindre  esquisse de développement de nos contrées. La question de l’architecture générale et de l’équilibre  des institutions s’invite encore et toujours au débat ; comme beaucoup d’autres thèmes qu’il ne serait pas possible d’inventorier dans ces quelques lignes.

 

Je ne doute pas que les Congolaises et Congolais pourraient intellectuellement et sereinement analyser, sans arrières pensées politiciennes, les obstacles qui empêchent le pays d’avancer et de proposer des solutions adéquates. C’est dans cette optique là que nous devrions aborder le débat actuel. Pourquoi nous ne le faisons pas ?

 

Ne nous illusionnons pas, la Constitution actuelle n’explique pas à elle seule nos incapacités passées ou présentes, mais elle n’aide pas – ce qui devait être son rôle – à les résoudre. Voilà en quoi consiste le problème !

 

Puisque j’y pense, pardonnez-moi de poser quelques questions simples à nos compatriotes qui sacralisent le texte du 18 février 2006.

 

Avec la guerre d’agression que nous subissons actuellement, les Congolais sont-ils prêts à maintenir l’article 217 sur l’éventualité de l’abandon, même partiel, d’une partie de leur territoire ?

 

Qui ignore l’opinion du peuple sur l’actuelle gouvernance des provinces par les originaires ?

 

Qui peut honnêtement rester indifférent aux critiques que formule le peuple sur la multiplication inconsidérée des partis politiques ?

 

Qui peut prétendre, sans gêne, que le népotisme que nous expérimentons depuis un certain temps est conforme aux idéaux démocratiques ?

 

Qui peut considérer que la corruption à ciel ouvert à laquelle  nous avons assistée contribue à valoriser la démocratie ?

 

A la vue des vols et détournements colossaux et répétitifs des fonds publics qui ne cessent de prendre de l’ampleur chez nous, ne devrions-nous pas penser à mentionner le caractère particulièrement grave de ce fléau dans la Constitution et en conséquence reformer notre droit pénal en instaurant une nouvelle hiérarchie des crimes et délits ?

 

Ne faudrait-il pas, par la Constitution, empêcher les inacceptables cumuls de mandats électifs observés lors des dernières élections ?

 

Sans être exhaustives, les quelques questions ci-dessus posées devraient convaincre les partisans de la sacralisation de la Constitution du 18 février à reconsidérer leur attachement.

 

De plus, il serait souhaitable que nos brillants constitutionalistes – attachés au copier-coller – sortent de leur complexe vis-à-vis de l’imagination scientifique occidentale.

 

Dans ce débat sur la Constitution, rappelons-nous que nous avons un vécu, une histoire, une culture et des problèmes particuliers.  Tâchons d’en tenir compte afin que notre loi fondamentale  soit la réponse à nos préoccupations propres et non pas seulement une tentative de se conformer aux grandes tendances de l’intelligentsia occidentale mondialisée. Lorsque certains constitutionalistes sérieux parlent de contextualisation, à quoi pensent-ils  si ce n’est à ceci ?

 

Parfois ; il serait sage de se poser la question de savoir si, en dépit de l’incontestable importance du débat sur la Constitution, les intellectuels congolais ne devraient plutôt plus analyser et réfléchir sur les changements que nous devrions apporter à la culture qui détermine et gère nos comportements depuis 1960 en tant que vision du monde, choix des valeurs et manières d’appréhender les relations entre les nations ?

 

Merci

Jean-Pierre Kambila Kankwende




Publication du Gouvernement Suminwa: Encore un rendez- vous manqué

L’attente aura été très longue ce week-end pour que finalement l’équipe gouvernementale de Mme le Premier ministre Judith Suminwa Tuluka soit porté à la connaissance du public. Malheureusement, rien n’a été fait dans ce sens et pourtant certaines indiscrétions l’avaient annoncé au lendemain de l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale intervenue le mercredi 22 mai dernier.

La Radio télévision nationale congolaise ( RTNC), la chaîne nationale aura battu, comme dans pareille circonstance, le record de l’audimat le samedi et le dimanche. Les téléspectateurs sont restés jusque tard la nuit pour attendre une probable publication « imminente » des membres qui vont composer le Gouvernement de la toute première femme à occuper les fonctions de Première ministre en République démocratique du Congo.

Dans les réseaux sociaux, des vielles images de car de reportage de la RTNC se dirigeant vers le Palais de la nation et d’autres images montrant Mme Tina Salama, porte-parole de Félix Tshisekedi et l’équipe de communication de la présidence de la République en train d’apprêter le podium où sera publié le Gouvernement au Palais de la nation étaient balancées, question d’attirer l’attention de la population pour suivre ce grand événement tant attendu.

Cependant, aucune source officielle n’avait confirmé la publication du Gouvernement ce week-end, alors que les supputations sont allées dans tous les sens. Aux dernières nouvelles, l’on apprend toujours des sources proches de Palais de la nation qu’il faudra encore attendre la semaine prochaine sans donner une date précise pour que cela soit chose faite.

Plusieurs raisons sont avancées pour justifier ce retard enregistré dans la finalisation de l’équipe Suminwa. D’abord, on parle d’une liste de certains opposants qui a été remise à la cheffe du Gouvernement pour inclure ses délégués au sein du Gouvernement. Le Nouvel Elan d’Adolphe Muzito serait cité parmi les partis de l’opposition qui pourrait envoyer son délégué au Gouvernement.

Et puis, certaines sources attribueraient ce retard à l’UNC de Vital Kamerhe qui tient coûte que coûte à conserver le portefeuille du Budget. Ce qui lui serait refusé, étant donné que Vital Kamerhe occupe déjà le perchoir de l’Assemblée nationale. Cette hypothèse est vite réjetée du côté de parti de VK. D’autres sources citeraient Modeste Bahati Lukwebo et son AFDC-A qui ne seraient pas d’accord avec le quota leur réservé dans le Gouvernement, quota qui n’est pas proportionnel au poids politique qu’ils représentent en terme de nombre des députés nationaux qu’ils ont.

Ce qui n’est pas confirmé au quartier général de regroupement politique de Modeste Bahati. Tout compte fait, le retard dans la publication du Gouvernement Suminwa est une réalité qui malheureusement est déplorée au sein de l’opinion nationale. Car on ne comprend pas 5 mois après l’investiture du Président de la République et plus d’un mois après la nomination de Premier ministre, les choses marquent toujours les pas. Et pourtant le pays a beaucoup d’urgences devant lesquelles il doit faire face notamment la situation sécuritaire dans l’Est du pays et la situation socio- économique du pays.

Le rendez-vous est pris cette semaine pour la publication du Gouvernement Suminwa. Cette fois-ci, espérons que ça sera la bonne.

RSK

 




RPDC; «La souveraineté, la sécurité et les intérêts de notre Etat seront défendus par notre potentiel d’autodéfense puissant!»

Voici le communiqué (25/05/2024) de presse de KIM Kang Il, Vice-Ministre de la Défense Nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une Guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR);

Ces jours-ci, les forces aériennes des;

  • USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR)
  • ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR)

sont en train d’intensifier ouvertement leur espionnage aérien hostile contre notre RPDC. Les 16 avions de reconnaissance stratégique de l’US Air Force (USAF) dont;

  • 05 Boeing RC-135 (avion-espion de surveillance qui fait partie des plus utilisés grâce à sa grande panoplie de capteurs, de système d’observation et de transmission, NDLR)
  • 11 Lockheed U-2S (ou Dragon Lady considéré comme un planeur propulsé en raison du très grand allongement de ses ailes; son programme s’inscrit dans la mission ISR – intelligence, surveillance et reconnaissance -, NDLR)

ont été impliqués dans les actes d’espionnage (13-24/05/2024) aérien contre notre RPDC. L’USAF a notamment mobilisé leurs 03 Boeing RC-135 du 20 au 23 mai.

Même à présent, les forces aériennes des USA et de la ROK mènent leurs opérations d’espionnage aérien au-delà du temps de guerre (la 1ère Guerre de Corée 1950-1953 est finie par l’Accord d’Armistice; donc, persiste le statu quo bellis technique ou juridique à cause de la politique d’hostilités des USA contre la RPDC menée à leur guise de se complaire à créer une situation particulière -création du point le plus chaud du monde-, NDLR) en mobilisant, successivement, le Northrop Grumman RQ-4B Global Hawk (drone à réaction non armé et en service pour les missions d’espionnage et de localisation d’objets fixes ou mobiles; un des rares modèles capables de voler à haute altitude et sur de longues distances, NDLR) et d’autres avions de reconnaissance presque sans aucun vide de la journée pour empiéter plus sérieusement sur la souveraineté et la sécurité de la RPDC. Un tel espionnage militaire hostile, associé aux divers exercices militaires, devient la principale cause profonde des tensions militaires de la Région sans cesse croissantes.

Récemment, la ROK est excessive avec sa méprisable guerre psychologique en dispersant les tracts et diverses choses sales près des zones frontalières de notre RPDC. La diffusion de tracts à l’aide de ballons ou d’aérostats peut être utilisée aussi dans un but militaire spécifique, ce qui est une provocation dangereuse. Nous avons déjà clarifié notre position sur la dangerosité de la dispersion des objets avec ballons.

Le nombre d’intrusions ennemies dans notre frontière maritime est également en augmentation. Divers types de navires de guerre de la Marine et de la Police Maritime de la ROK fantoche traversent fréquemment notre Ligne Frontalière Maritime sous prétexte des patrouilles mobiles. Les intrusions aussi fréquentes dans notre frontière maritime auront des conséquences dangereuses. De notre côté, nous;

  • n’avons jamais franchi la Ligne de Limite du Nord (ou Northern Limit Line ou NLL située en Mer de l’Ouest de Corée et tracée, unilatéralement un mois après l’Accord -27/07/1953- d’Armistice de Corée, par le Général Mark Wayne CLARK 1896-1984, le tout dernier Commandant de l’US Army en Extrême-Orient et Commandant des Forces Onusiennes mais le tout 1er Commandant de l’Histoire US à avoir signé un armistice sans victoire pour dire: La victoire de l’Armée nord-coréenne est due au leadership éminent du Général KIM IL SUNG, NDLR) vantée par la ROK
  • avons déjà prévenu que nous prendrions des mesures militaires nécessaires pour défendre notre souveraineté et notre sécurité.

Nous avertissons en bonne et due forme que nous;

  • ne pourrons jamais tolérer un tel empiètement continu sur notre souveraineté maritime
  • pouvons exercer, à tout moment, notre pouvoir d’autodéfense sur ou sous l’eau.

Si un incident survient en mer, la ROK sera tenue entièrement responsable de sa violation de la souveraineté maritime de notre RPDC au mépris de l’avertissement de la dernière. Si la ROK refuse de respecter la Ligne Frontalière Maritime tracée par notre RPDC, elle aurait dû avoir peur même de la traverser; c’est notre choix.

Ce vendredi 24 mai, la Direction Suprême Militaire de notre RPDC a donné son Ordre à l’Armée Populaire de Corée de prendre des mesures offensives contre l’empiétement provocateur des ennemis sur la souveraineté nationale de la RPDC. En même temps, une riposte du tac au tac sera prise contre la dispersion fréquente de tracts et autres détritus par la ROK à proximité des zones frontalières; des monticules de déchets de papiers et d’ordures seront bientôt dispersés dans les zones frontalières et à l’intérieur de la ROK et eux, ils constateront directement combien d’efforts seront nécessaires pour les éliminer.

Lorsque notre souveraineté, notre sécurité et nos intérêts nationaux sont violés, nous agirons immédiatement.




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 039/CENI/2024




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 040/CENI/2024




Journée de la libération de l’Afrique: L’UDS prône la neutralisation des agents de l’impérialisme en Afrique 

La commémoration de la journée de la libération de l’Afrique en République Démocratique du Congo a été marquée par le message du Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi.

Ci-dessous le texte intégral dudit message.

Message de l’UDS à l’occasion de la journée de la libération de l’Afrique

Chers Combattants de la liberté,

En ce jour où l’Afrique libre et indépendante célèbre les efforts des Pionniers de la lutte contre la colonisation et l’esclavagisme, lesquels ont décimé notre continent, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, rend un hommage mérité à toutes les Braves Africaines et aux Vaillants Africains qui se sont sacrifiés pour briser les chaînes de toutes formes d’asservissement de nos peuples.

L’Afrique est certes libre. Mais, la lutte pour la liberté totale doit absolument se poursuivre pour que les Africaines et les Africains soient réellement et effectivement libres. Car, ils ne le sont pas encore totalement.

Chers Combattants de la liberté,

Si la quasi-totalité des pays africains a rompu avec la colonisation, il reste le cas du Sahara Occidental. Ancienne colonie espagnole, ce pays a été légué par un tour de passe-passe au Maroc par des forces obscurantistes pour prolonger le calvaire du peuple sahraoui.

Au moment où nous commémorons la libération de l’Afrique, il est inacceptable que le sort du Sahara Occidental soit volontairement oublié. Son annexion par le Maroc est une erreur historique à réparer. Le Sahara Occidental doit recouvrer son indépendance.

Il y a aussi la question du développement de l’Afrique.

Nos pays ont été piégés par les puissances colonisatrices.

Ils sont toujours sous leur surveillance à travers des instruments qui prolongent leur domination.

Beaucoup de pays africains vivent sous un néocolonialisme abject. Ils ne peuvent pas décider librement de l’avenir de leurs peuples. Tout leur est dicté de l’extérieur par leurs anciennes métropoles.

Sans froid aux yeux ni honte, celles-ci ont recruté beaucoup d’agents pour exécuter leur funeste volonté dans de nombreux pays africains. Ces traîtres au service au service de l’étranger sont les premiers ennemis de l’Afrique. Nous avons l’obligation patriotique de nous en débarrasser.

Chers Combattants de la liberté,

Avec le nouveau vent de la liberté qui souffle sur notre continent, l’Union des Démocrates Socialistes encourage une lutte implacable contre l’impérialisme, le néocolonialisme et tous leurs suppôts.

L’Afrique totalement libre et indépendante est notre objectif ultime. Elle doit être libre dans ses choix stratégiques.

Elle ne doit nullement servir de cinquième roue de carrosse à n’importe quelle puissance étrangère.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Presse Sportive: Me Zorro pleure son petit frère Moduel Liapole Venance 

Notre confrère Moduel Molueme dit Me Zorro, a perdu son petit frère Moduel Liapole Venance dit Jungle. Ce dernier décédé le mardi 14/05/2024 a été inhumé le samedi 25 mai 2024.

La rédaction saisit ce moment douloureux pour présenter ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée et à notre confrère Moduel dit Me Zorro.

Voici le message d’Adieu de Moduel Molueme alias Me Zorro :

Moduel Liapole Venance

Tu as été brave, mon petit !

Le bon Dieu t’avait accordé une grâce spéciale qui a dépassé notre niveau de raisonnement et de compréhension des choses.

Cette grâce ? C’est celle de t’avoir choisi depuis Rome, comme le tout premier laïc, pour diriger les activités de Saint-Antoine de Padoue.

Alors que tu n’avais jamais connu Saint-Antoine, ni entendu parler de lui. Tu n’as jamais été à Rome, tu n’as même pas un passeport.

Mais, le Saint Siège, a parlé de toi en te désignant vaguement comme :

” Une étoile qui scintille (brille) sur le Continent, sur l’Afrique”, qui doit diriger les activités de Saint-Antoine de Padoue.

Pour ceux qui n’ont pas d’information, Saint-Antoine de Padoue, c’est le plus grand Saint de l’Histoire de l’Eglise Universelle, après la très Sainte Vierge Marie, Mère de Jésus.

Saint des Situations difficiles et Faiseurs de Miracles. Souvent invoqué dans le monde entier: pour retrouver les choses perdues et pour la maternité (Contre la Stérilité de femmes…)

Nombreuses questions pour la localisation de cette étoile avaient été posées.

L’Afrique est vaste, quelle région?

– La réponse était : Afrique -Centrale.

Afrique comprend beaucoup de Pays. Alors dans quel pays ?

– La réponse était: La R.D.C.

La R.D.C aussi est vaste. Dans quelle Province ?

– La réponse était: Kinshasa.

C’est ainsi que le Saint Siège enverra les émissaires au Cardinal, l’Archévêque de Kinshasa.

On te cherchait, par le Prénom, le nom et le poste nom ; sans connaître la personne qu’on recherchait.

Après six mois de recherche, les émissaires de Frédéric Etsou Nzabi Bamungwabi, le Cardinal et l’Archévêque de Kinshasa, allèrent de découvrir dans ton travail, à la Carrière de Ngwele, à Kingabwa, un certain samedi à 10h, pour te remettre à mains propres; la lettre du Cardinal, Archevêque de Kinshasa.

Et, c’est ce samedi-là qui fut le commencement de cette aventure que tu ne connaissais, ni ne maîtrisais, et que tu n’avais même pas planifiée. Tu te laissas emporté par cet élan en abandonnant tout, voilà que tu seras consacré officiellement Sacrificateur et Messager Principal, du Sanctuaire (Grotte de Saint-Antoine de Padoue), qui sera érigé dans ta Paroisse Saint-Gonzague Gonza, de Kingabwa, dans la Commune de Limeté, 2 Kinshasa, comme Grotte de Formation.

” Laquelle pourrait plus tard devenir une Congrégation.”, à en croire le Prêtre Célébrant, lors de la messe de votre consécration, il y a 22 ans, à la Paroisse Saint-Antoine de Padoue, de la Commune de Bumbu, à Kinshasa.

Tu as œuvré dans l’anonymat, mais ton travail a produit beaucoup de fruits(Miracles):

Les fous ont recouvré leurs sens, les prisonniers ont retrouvé la liberté, les objets, l’argent, les personnes, etc. Perdus, ont été retrouvés, les malades guéris, les faibles ont été défendus devant les juges, les femmes stériles ont allaité; beaucoup de ceux qui avaient des problèmes et difficultés de tous genres ont été secourus…

Antoine Bolia




Athlétisme: Jules Bonyafala et le collectif des anciens à la rescousse des athlètes kinois

A l’initiative des anciens athlètes de la diaspora, ceux installés au pays qui avaient à leur tête l’ex international Jules Bonyafala, en collaboration avec Mme Céline Kapanda (ancienne championne de Kinshasa et du Congo et recordwoman au Lancement de javelot qui ne ménage aucun effort pour soutenir les athlètes congolais à émerger dans les compétitions internationales) auxquels s’étaient joints les entraineurs, s’étaient tous retrouvés au terrain du stade des martyrs, le samedi 25 mai 2025.

Sur le lieu, Jules Bonyafala qui vient de la diaspora et ses anciens collègues ont profité de l’occasion pour conscientiser les athlètes. Ils les ont motivés à s’adonner à l’athlétisme et surtout à ne pas se décourager. Eux sont-là pour faire en sorte que leurs conditions athlétiques soient améliorées (NDLR la plupart de ces athlètes se plaignent qu’ils n’ont pas des spaces= chaussures pour les athlètes de courses de vitesse de l’athlétisme, autres tenues pour les entrainements sans oublier les équipements et legs issus de 9èmes jeux de la francophonie qui restent bloqués dans les entrepôts). De faire tout pour débloquer cette situation. Et faire en sorte qu’ils aient accès à tous ces équipements et matériels pouvant les aider pour les entrainements. Et à coup sûr, leurs performances vont s’accroître pour le bien de l’athlétisme congolais et pour leur bien être personnel.

A l’issue de cet entretien, les athlètes actifs qui étaient présents ont reçu des frais de transport. Ils étaient tous contents de voir ces anciens venir les booster. Ça les rassure que l’athlétisme change. Ceci corrobore avec la vision de madame Céline Kapanda, ex championne et recordwoman de la RDC au Lancement de javelot qui veut que l’athlétisme congolais aille de l’avant mais également du chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui veut un Congo fort.

Antoine Bolia




Kasaï-Oriental : plusieurs morts après l’effondrement du pont Lubi à Kabeya Kamwanga ce dimanche 

Plusieurs morts ont été enregistrés ce dimanche 26 mai, après l’effondrement du pont Lubi de grande importance économique jetté à Kabeya Kamwanga dans la province du Kasaï Oriental.

Des sources surplace signalent qu’un camion transportant des marchandises en provence de Kananga vers la ville de Mbuji-mayi a percuté le panneau du pont, causant ainsi son effondrement et même des pertes en vies humaines de plusieurs usagers. Le bilan officiel n’est pas encore établi car l’enquête se poursuit encore, révèle une source.

“Le conducteur certainement accusait la fatigue et somnolait au volant”, a-t-elle ajouté.

“Le pont a cédé au choc de cet accident qui a eu lieu à six heures du matin, heure locale”, précise la source.

Jetté depuis 2006, ce pont a été construit selon le modèle anglais pour jouer un rôle économiquement très important dans cette partie de la province.

Bien que construit en matériaux durables, ce pont se trouve être victime du non respect par les usagers du tonnage.

Juste après l’effondrement du pont, les équipes de l’Office des routes sont à l’œuvre, pour une solution urgente afin de permettre la bonne circulation des personnes et leurs biens sur cet axe routier d’une importance capitale sur le plan économique.

 

 

Mboshi