RDC: Jean-Baptiste Kasekwa SGA de l’ECIDé postule en Indépendant à l’élection sénatoriale au Nord-Kivu 

Après avoir boycotté les législatives nationales par respect au mot d’ordre donné par son président National, Jean-Baptiste Kasekwa, secrétaire général adjoint du parti de Martin Fayulu a postulé comme candidat indépendant à l’élection sénatoriale au Nord-Kivu.

Cette candidature le met en porte-à-faux avec la position de son parti.

Mais est-ce que l’ECIDé va-t-il le désavouer ?

Difficile à répondre maintenant, nous confie quelques cadres du parti de Martin Fayulu, qui évoquent certaines sensibilités liées à cette question. Selon eux, la participation de leur secrétaire général adjoint aux sénatoriales met en difficulté leur parti dont la prise de position face à ce que d’aucuns qualifient déjà de “trahison” tarde à venir.

Loup solitaire




La politique africaine de Sa Majesté le Roi est fondée sur l’appartenance et l’initiative et tournée vers les réponses africaines (M. Bourita)

La politique africaine de Sa Majesté le Roi Mohammed VI est une politique d’appartenance et d’initiative, résolument afro-optimiste, centrée sur l’humain et tournée vers les réponses africaines aux défis de l’Afrique, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“Si Sa Majesté le Roi Mohammed VI a placé l’Afrique au cœur des priorités internationales du Maroc, c’est aussi parce que le Souverain croie profondément en l’Afrique”, a souligné M. Bourita qui s’exprimait à l’occasion de la Journée de l’Afrique, organisée au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Mettant en avant “les marqueurs de la Vision africaine de Sa Majesté le Roi”, il a fait observer que “là où d’aucuns parlent de désespoir en Afrique, le Souverain décèle du potentiel. Là où certains optent pour des solutions de facilité, Sa Majesté le Roi préconise les traitements de fonds pour développer des solutions durables. Et là où beaucoup voient des problèmes, Sa Majesté le Roi voit des opportunités”.

Le ministre a, dans ce sens, expliqué que l’afro-optimisme du Maroc est, aussi, un afro-pragmatisme, fondé sur le constat objectif que le Continent est outillé pour émerger comme l’un des pôles majeurs de la croissance mondiale, assurant que l’Afrique réussira.

M. Bourita a rappelé le discours prononcé par Sa Majesté le Roi au 27è Sommet de l’Union Africaine et dans lequel le Souverain a souligné que “l’Afrique, si longtemps négligée, est devenue incontournable. L’ère où elle n’était qu’un objet dans les relations internationales est révolue. Elle s’affirme, progresse et s’assume sur la scène internationale. Elle se présente désormais comme un interlocuteur actif et respecté dans le débat sur la Gouvernance mondiale”.

D’autre part, la Vision Royale pour la politique africaine du Maroc repose sur la confiance en la coopération Sud-Sud, a poursuivi le ministre, soulignant le besoin de réponses africaines aux défis africains. “En effet, pour Sa Majesté le Roi, l’émergence de l’Afrique est tributaire de sa capacité à prendre son destin en main et apporter à ses défis des réponses propres, adaptées, innovantes et créatives, pensées par les africains pour les africains”, a-t-il soutenu.

Le ministre a, dans ce cadre, souligné que cette Vision Royale accorde une place de choix au principe du co-développement Sud-Sud, solidaire et durable, et à la coopération interafricaine, rappelant que c’est avec l’Afrique, que le Maroc a le réseau conventionnel le plus dense.

Ce réseau, a-t-il ajouté, repose sur plus de 1500 instruments de coopération, liant le Royaume à plus de 80% des pays africains, couvrant des domaines aussi variés que l’enseignement supérieur, la formation des cadres, la santé, les infrastructures, les énergies renouvelables, l’assainissement et l’eau potable.

C’est aussi dans les pays africains frères, aux quatre coins du Continent, que se déploient les grands projets socio-économiques lancés par Sa Majesté le Roi, essentiellement tournés vers le développement humain, a rappelé M. Bourita.

La politique africaine du Souverain repose également sur le dynamisme et l’esprit d’initiative, notamment dans le cadre d’une diplomatie d’action et d’impulsion, où l’initiative n’est pas du “bougisme”, mais du “militantisme” au service d’une Vision claire, a noté le ministre.

M. Bourita a, en outre, affirmé que la vision Royale repose également sur une politique d’appartenance et non de voisinage, car, l’Afrique, a-t-il dit, n’est pas qu’un voisinage pour le Maroc, mais c’est une terre d’appartenance identitaire, géographique, culturelle, cultuelle et historique.

Soulignant la centralité de l’humain dans la politique africaine du Souverain, le ministre a affirmé que l’émergence de l’Afrique sera portée par les Africains et que le capital humain est la plus grande richesse du continent. Les marqueurs de la Vision africaine de Sa Majesté le Roi sont parfaitement applicables à la question de l’éducation en Afrique, a, par ailleurs, fait savoir M. Bourita à l’occasion de cette journée organisée sous le signe “L’éducation, un véritable levier pour le développement et la transformation en Afrique”.

L’engagement du Maroc dans le domaine de l’éducation n’est pas uniquement national, mais aussi continental, a-t-il fait remarquer, rappelant que le Royaume a mis en place des programmes d’échange favorisant le partage des connaissances et des bonnes pratiques en la matière. Le Maroc a investi dans le renforcement des infrastructures éducatives en Afrique et s’est équipé pour devenir, aujourd’hui, une destination de choix pour les étudiants africains, a fait savoir M. Bourita, affirmant qu’il s’agit là d’un motif de fierté et d’humilité à la fois.

“Au cours de l’année universitaire 2023-2024, nous avons eu le plaisir d’accueillir au sein de nos établissements, 1.592 étudiants africains, issus de 43 pays, dont un nombre significatif de boursiers de l’Etat marocain”, a-t-il dit.

Les étudiants africains sont présents dans toutes les régions du Maroc, dont Laâyoune et Dakhla, a dans ce sens précisé le ministre, notant qu’au total, plus de 3.000 étudiants originaires de 36 pays africains sont actuellement hébergés dans les cités universitaires et internats au Maroc.

Pour ce qui est du domaine diplomatique, quelque 240 diplomates africains ont bénéficié, depuis 2014, du cycle international en diplomatie dispensé par l’Académie marocaine des études diplomatiques, et 83 diplomates africains ont bénéficié du cycle de formation initiale.

Cette rencontre, rehaussée par la présence notamment du ministre zambien de la Justice, ministre par intérim des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mulambo Haimbe, actuellement en visite de travail au Maroc, ainsi que de plusieurs ambassadeurs accrédités à Rabat et de personnalités de divers horizons, a été marquée par la projection d’une capsule documentaire intitulée “L’engagement du Royaume sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI en faveur de la formation et du développement des compétences et de l’employabilité de la jeunesse africaine”.




CENI RDC – Recapitulatif Gouverneur et VG Elus – EQUATEUR – Scrutins du 24 Mai 2024




CENI RDC – Fiche de Compilation Resultats Provisoires Election Gouverneur et VG – EQUATEUR – Scrut




CENI RDC – Recapitulatif Senateurs Elus – EQUATEUR et ITURI – Scrutins du 24 Mai 2024




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 037/CENI/2024




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 036/CENI/2024




Unanimement : Les ambassadeurs européens condamnent toute tentative de déstabilisation de la Rd

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, ce vendredi à la Cité de l’Union africaine, une dizaine d’ambassadeurs de l’Union européenne (UE) accrédités en République Démocratique du Congo (RDC).

Cette délégation des diplomates, qui vient de rencontrer le Chef de l’État pour la première fois depuis sa réélection en décembre 2023, était conduite par M. Nicolas Berlanga Martinez, ambassadeur de l’Union européenne en RDC. « C’est une rencontre planifiée de longue date », a-t-il déclaré à la presse.

« Nous sommes venus réitérer l’importance que l’UE a, en tant que partenaire stratégique de la RDC. Nous sommes venus renouveler ce partenariat pour encourager un dialogue franc et ouvert dans le sens des priorités relatives aux ambitions du Président de la République pour son nouveau mandat », a dit l’ambassadeur Nicolas Berlanga Martinez.

Au sujet du gouvernement du second mandat du Chef de l’État, l’ambassadeur de l’UE a fait part de la volonté de leurs pays à accompagner et à intensifier la coopération dans divers domaines .

En ce qui concerne la situation sécuritaire dans l’Est du pays, le chef de la délégation des ambassadeurs européens a fait part de « la solidarité avec le peuple congolais ».

Au sujet des événements du dimanche de Pentecôte, l’ambassadeur Berlanga Martinez n’a pas fait trop de commentaires, mais a condamné cet événement malheureux. « Nous sommes d’accord à travailler avec les autorités du pays pour renforcer les institutions de l’État et éviter toute tentative de déstabilisation de la vie politique du pays », a-t-il conclu.

Outre M. Nicolas Berlanga, cette délégation des diplomates était constituée de Henric Råsbrant, ambassadeur de Suède ; Alberto Petrangeli, ambassadeur d’Italie; Roxane de Bilderling, ambassadeur de Belgique; Angèle Samura, ambassadeur des Pays-Bas; Carmen Diez Orejas, ambassadeur d’Espagne; Francisco Meireles, chargé d’Affaires en pied de Portugal; Dider Larroque, chargé d’Affaires a.i. de France; David Marinis, chargé d’Affaires a.i. de Grèce; Levente Szabo, chargé d’Affaires a.i. de Hongrie; Julie Makossova, cheffe de mission adjointe de Tcheqie et Mme Matilda Schedwin, cheffe de délégation adjointe de l’Union européenne.




Le Maroc et l’Australie, des puissances mondiales en devenir en matière d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert (Ambassadeur)

Le Maroc et l’Australie sont des puissances mondiales en devenir en matière d’énergies renouvelables et d’hydrogène vert, a indiqué jeudi à Rabat, l’ambassadeur de l’Australie au Royaume, Michael Cutts.

Intervenant lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la fête nationale de l’Australie “Australia Day 2024”, M. Cutts a mis en avant les liens solides entre l’Australie et le Maroc, dont les relations diplomatiques fêtent cette année leur 47ème anniversaire.

Aussi, le diplomate australien a rappelé la collaboration agissante entre les entreprises marocaines et australiennes dans le cadre des objectifs ambitieux de transition énergétique et de décarbonation.

Dans une déclaration à la MAP, il a affirmé que le partenariat de l’Australie avec le Maroc pour une économie verte et le développement d’un écosystème de l’hydrogène vert “est un choix stratégique”.

Par ailleurs, il a mis en avant l’importance géostratégique que le Royaume accorde aux pays africains, saluant à cet égard l’Initiative Atlantique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui vise à favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique.

Pour sa part, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali a indiqué que cette journée est une occasion pour réitérer l’excellence des relations diplomatiques, commerciales et culturelles entre le Maroc et l’Australie.

Mme Benali a souligné l’excellence des partenariats entre Rabat et Canberra, qui continuent à se développer avec succès, mettant en avant l’importance de l’intégration du Maroc dans les marchés mondiaux de l’énergie.

“Ce sont des partenariats qui s’inscrivent dans une vision commune et dans une stratégie commune entre les deux pays pour décarboner les industries en vue de s’aligner avec les stratégies nationales”, a dit la ministre.

“Australia Day 2024” a connu la participation de plus de 300 invités, dont de hauts responsables marocains, des membres éminents des communautés d’affaires australiennes et marocaines, des acteurs de la société civile et des ONG, ainsi que des diplomates accrédités à Rabat.




Gazoduc Maroc-Nigeria: les choses sérieuses commencent

Revue de presseLa finalisation des packages pour le lancement des appels d’offres pour la construction est programmée pour fin 2024, souligne Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym). Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym), est sortie de sa réserve habituelle sur le projet du gazoduc Maroc-Nigeria en se confiant au quotidien L’Economiste.

Dans son édition du vendredi 24 mai, et en se basant sur des déclarations exclusives de la responsable marocaine, le quotidien affirme que cette année 2024 sera décisive pour le projet qui «progresse selon le plan établi». En prime, le lancement des appels d’offres EPC (Engineering Procurement and Construction) est très proche.

Benkhadra explique ainsi que le projet du gazoduc africain Atlantique a enregistré des avancées majeures, avec notamment la finalisation de son étude d’avant-projet détaillé (Front-End Engineering Design – FEED) et le démarrage des activités de veille et des études environnementales sur le terrain. «La finalisation des packages EPC, pour le lancement des appels d’offres pour la construction, est programmée pour fin 2024», souligne la DG de l’Onhym.

La décision finale d’Investissement (FID) pourra être prise l’année prochaine, lorsque le financement sera bouclé. Pour rappel, la réalisation de ce projet coûtera plus de 25 milliards de dollars. La décision d’investissement, comme dans tout projet de ce type, est prise une fois finalisé quatre streams essentiels: le stream technique, le stream financier, le stream commercial et le stream politique. Les travaux sont en cours en vue d’aboutir à la décision finale d’investissement en 2025, précise Benkhadra.

«Les négociations en vue de la signature d’un accord intergouvernemental (IGA), entre l’ensemble des pays partenaires, avancent également de manière satisfaisante. Ce mégaprojet stratégique, qui reliera l’Afrique à l’Europe, a donc franchi plusieurs étapes décisives. Les évaluations effectuées confirment la robustesse du projet», lit-on encore.

Les études de dimensionnement, de routing et d’analyse économique confirmant la viabilité économique du projet sont achevées avec la fin des études d’avant-projet détaillé. Le concept est robuste, le corridor est figé. Les études environnementales et de terrain, en cours de réalisation, visent à minimiser les impacts environnementaux et sociaux.

«Le plan de réalisation du projet prévoit aussi, en 2024, la mise en place de la société de projets qui sera en charge du financement, de la réalisation des travaux et de la gestion des opérations. Actuellement les discussions portent sur le capital de la société», écrit L’Economiste.

Une fois achevé, le gazoduc Nigeria-Maroc permettra de fournir du gaz à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest, et constituera également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe.

Par Nabil Ouzzane