Taekwon-Do ITF: En prévision des éliminatoires du championnat du monde Espagne 2025, S.O.S Les Léopards encore bloqués à Kinshasa faute des visas

Très attendus aux éliminatoires du championnat du monde Espagne 2024, les Léopards de la Fédération de Taekwon-do du Congo I.T.F ‘’FETAECO/ITF’’ trainent encore à Kinshasa faute des visas.

Me Augustin Dinganga, SG de la FETAECO/ITF que nous avons eu au telephone, signale à l’opinion sportive tant nationale qu’internationale qu’il était prévu que les Léopards I.T.F quittent la capital Kinshasa, le 22 mai 2024 mais cela n’a pas été possible. Et pour cause, les visas pour la délégation de 12 personnes (athlètes et dirigeants) sont toujours en cours de traitement jusqu’à à la date d’aujourd’hui vendredi 24 mai 2024.

Il faudra noter que ce samedi 25 mai 2024 auront lieu les éliminatoires en Hollande pour le championnat du monde Barcelone 2025.

Le 01 er juin 2024 va se dérouler en Belgique, l’ open de Brabant. Jusque-là, la FETAECO/ITF ne comprend plus rien du comportement de l’Ambassade de Belgique à son endroit. Et pourtant, précise Me Augustin Dinganga : ‘’

Nos dossiers affichent complets, documents du transporteur ainsi que l’ordre de mission du Ministre des Sports et Loisirs. Pourquoi un tel comportement à notre endroit ?

Par ailleurs, ajoute Me Dinganga, M. Michaël Ditrich, Président de la Fédération Belge de Taekwon-do I.T.F, a dans son intervention sur ce dossier, demandé à l’ Ambassade de Belgique de leur accorder des visas de 3 ans car ils (FETAECO/ITF) sommes crédibles. Après leur participation au championnat du monde à Séoul, en Corée du Sud en 2023, les athlètes et leurs encadreurs sont rentrés tous au pays.

Ce qui fait encore très mal, renchéri Me Augustin Dinganga : ‘’L’artiste musician Fally Ipupa avait eu 50 visas et a eu à se faire accompagner par n’importe qui, ici à Bandalungwa. Et nous qui avons un ordre de mission dûment signé par le Ministre des Sports et Loisirs on n’arrive pas à avoir ces visas’’.

Que dire de plus ?

Sincèrement, nous sommes révoltés sur cette tournure des choses. La FETAECO/ITF fait partie des fédérations sérieuses que compte la RDC. Sans moyens et assistance de l’état congolais, elle a eu à préparer sérieusement les Léopards Taekwon-Do ITF qui ont plus ou moins 40 séances d’entrainement. Et au championnat du monde passé, les athletes de la RDC avaient laissé une bonne impression alors que c’était leur première participation à une compétition international.

Antoine Bolia




Investiture du président Tchadien : mission accomplie par le président Tshisekedi à travers son émissaire Didier Mazenga

La République du Tchad vient de connaître une fin avec succès du processus de transition, qui a abouti à l’élection présidentielle. Le gagnant de cette élection, le président Mahamat Idriss Deby Itno, a été investi le jeudi 23 mai, devant plusieurs invités venus pour la circonstance. Cette phase a été bien encadrée par le président Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo, choisi par ses pairs depuis l’année 2022, alors qu’il était Président en exercice de la «Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale» en sigle CEEAC pour amener le dur processus de paix et de transition au Tchad, au lendemain de la mort du Général Idriss Deby Itno, en dépit de la situation de la guerre à l’Est, imposée par le Rwanda.

Le fils d’Étienne Tshisekedi avait face à lui, des défis majeurs à relever, d’abord dans son propre pays, ensuite dans cet État frère qu’est le Tchad, qui à l’époque était déjà en proie des violences et d’instabilité institutionnelle. Au regard de la portée de cette lourde charge, le Chef de l’Etat de la RDC et Facilitateur du processus de transition au Tchad, se choisira un digne fils de son pays, membre du Gouvernement, un fin technocrate, pétri d’une capacité légendaire en diplomatie, ayant dirigé avec brio le ministère de l’intégration Régionale et Francophonie, le mettant au firmament, Didier Mazenga Mukanzu car c’est de lui qu’il s’agit.

Deux ans durant, dans sa casquette de l’envoyé spécial du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, facilitateur au processus de transition au Tchad, Didier Mazenga mènera un lobbying hors pair auprès des autorités Tchadiennes, sous la bénédiction du facilitateur et réussira à ramener au pays, des opposants de taille partis en exil, à l’instar de Mr Succès MASRA, qui deviendra par la suite 1er Ministre de transition, aux côtés de Mahamat Idriss Deby, ainsi que le retour de Mahamat Ahmat Lazina. Le ministre congolais du tourisme Didier Mazenga effectuera plusieurs voyages au Tchad et rencontrera toute la classe politique du pays, les forces vives, les diplomates etc, question de bien ficeler les choses, pour une élection apaisée, chose qui fut faite. Le Tchad a voté pacifiquement, pour la toute première fois de son histoire, un président démocratiquement élu aux suffrages universels, à la personne de Mahamat Idriss Deby Itno, fils du feu général Idriss Deby Itno, assassiné au front.

Une cérémonie d’investiture sans précédent au palais de la culture et des arts de N’djamena

La cérémonie d’investiture du nouveau chef de l’État du Tchad s’est déroulée dans un climat bon enfant le jeudi 23 Mai au Palais de la Culture et des Arts rempli d’invités venus de partout. En premier rang, on note des Chefs d’États, des Diplomates et autres invités de marque. Dans son speech après la cérémonie d’investiture, le tout nouveau président élu Mahamat Idriss Deby, du haut de la tribune, il n’a pas manqué de venter le travail combien éminent, accompli par le facilitateur de la CEEAC et à son envoyé spécial.

“Je voudrais également rendre un hommage mérité, au rôle joué par mon cher aîné, le Président Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, facilitateur désigné de la CEEAC pour la transition au Tchad. Je charge son éminent émissaire, ici présent, mon frère le Ministre Didier Mazenga, de lui transmettre, notre infini remerciement de coeur, pour le travail remarquable accompli en faveur de la paix et de la réconciliation au Tchad. Que Dieu le récompense”, a déclaré le président Tchadien. Des mots suivis d’un tonnerre d’applaudissement hyper nourris dans la salle, en vue de reconnaître le travail abattu par l’équipe congolaise pour la paix au Tchad.

C’est ici l’occasion de reconnaître les potentiels que la RDC possède, au regard de ce grand travail accompli par son Président, par le truchement de son envoyé spécial, le Ministre du Tourisme Didier Mazenga Mukanzu, qui était pratiquement la plaque tournante de l’aboutissement heureux de ce processus.

Aujourd’hui, le peuple Tchadien inscrira dans le panthéon le nom du tandem Tshisekedi – Mazenga, pour cette première élection historique, qui restera à jamais graver dans les annales de leur pays.

Mboshi




Muyaya partage son expérience avec les 18 jeunes boursiers du programme « Mandela Washington Fellowship »

Le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe a échangé avec un groupe de 18 jeunes Congolais boursiers du programme « Mandela Washington Fellowship », ce jeudi 23 mai dernier dans la grande salle de son ministère à Kinshasa.
Durant une heure, le ministre a parlé de son parcours et des besoins réels du pays. Il a par la même occasion répondu aux différentes questions de ces jeunes venus de différentes provinces de la République Démocratique du Congo. Il les a exhortés à mieux s’appliquer durant la période effective de leurs bourses pour qu’ils reviennent avec les valeurs ajoutées au pays.


« Je sais que vous êtes des petits champions. Parce que chacun d’entre vous entreprend et impacte sa communauté respective. J’aimerais que vous visiez encore plus loin pour contribuer au changement de notre pays », a dit le ministre Muyaya.
Il convient de signaler que la plupart de ces jeunes évoluent dans différents domaines de la vie quotidienne notamment en droit, médecine, informatique, infrastructures routières et dans l’humanitaire. D’autres sont dans l’entrepreneuriat social, sportif et alimentaire. Incessamment, ils iront aux Etats-Unis pour des formations de six semaines en leadership en vue de renforcer leurs capacités en leadership et engagement civique afin d’impacter leurs communautés d’origine et l’ensemble de la RDC dès leur retour.
Dans leurs échanges, ces boursiers ont témoigné que le parcours académique du ministre est élogieux. Car, en dépit de multiples difficultés, il n’a pas croisé les bras. Il envisageait devenir pilote de l’air. Après, il se retrouvait en architecture à l’Institut des bâtiments et travaux publics (IBTP). Et enfin, il a fini son cursus universitaire à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC). Il a, par la suite, été activiste pour le compte Konrad Adenauer et l’UNFPA. Et il a participé en 2012 au programme du département d’État américain intitulé International Visitor Leadership Program (IVLP).


« Je trouve que les échanges avec le ministre était très instructif et j’ai vraiment hâte de voir une RDC qui change son style de communication parce qu’il a parlé de changement de narratif. Étant donné que nous sommes vecteurs en allant aux États-Unis d’Amérique, nous allons échangé avec le peuple américain et d’autres cultures africaines bien sûr. Il faudrait que nous sachions communiquer sur notre pays, la RDC, pas seulement sur les aspects négatifs, mais aussi sur les aspects positifs », a déclaré Divine Fulutuni -jeune leader congolaise œuvrant dans le secteur agricole.
Les jeunes s’expriment

Et d’ajouter :
« Je rêve d’une RDC qui est changée et qui est développée, parce que nous étions sélectionnés comme jeunes leaders de divers domaines. Nous y allons pour puiser des connaissances et pour venir les partager ici. Je suis passionnée de l’agriculture et je tiens à l’inclusion sociale ainsi qu’à l’égalité des genres dans le secteur agricole ».
Motivés à vivre le retour de la paix sur toute l’étendue du territoire national, surtout dans la partie orientale, certains parmi eux tiennent à embrasser la politique en vue de changer positivement la gestion de la chose publique.
Notons que les critères de sélection à ce programme annuel du département américain sont entre autres: avoir entre 25 et 35 ans d’âge, parler couramment l’anglais et avoir une activité qui change positivement votre communauté dans n’importe quel domaine. Alain Chirwisa qui accompagnait cette délégation auprès du ministre Patrick Muyaya s’est exprimé en ces termes :
« Nous avons ramené ces jeunes brillants auprès du ministre de la communication, car il était important pour nous (Ambassade des USA) d’offrir une opportunité de dialogue aux jeunes vivant à l’intérieur du pays avec leurs gouvernants. Ce n’est pas une chance qui se présente tous les jours, ces jeunes se rendent aux États-Unis pour participer à un remarquable programme d’échange appelé le Mandela Washington Fellowship, qui est le principal programme de leadership du département américain visant la jeunesse d’Afrique subsaharienne. Nous avons la chance d’avoir 19 jeunes qui participeront pendant six semaines aux États-Unis afin d’améliorer leurs capacités en leadership, d’acquérir de nouvelles connaissances, d’élargir leur réseau, le tout dans le but d’améliorer la vie au sein de leurs communautés respectives ».




Élections sénatoriales en Ituri : Samy Adubango rafle un siège pour le compte de l’AACPG

Le regroupement politique Alliance pour l’avènement d’un congo prospère et grand, regroupement chère à Pius Muabilu, vient une fois de plus de raffler un autre siège à l’issue des sénatoriales déroulées ce vendredi 24 mai dans la province de l’Ituri.

L’AACPG frappe encore fort avec l’honorable Samy Adubango qui s’ajoute dans la liste des élus sénateurs de ce regroupement pour le compte de l’Ituri. Le candidat AACPG a obtenu 6 voix à l’issue du vote.

Le regroupement AACPG compte ainsi 4 sénateurs, parmi lesquels l’autorité morale Pius Muabilu lui-même, élu sénateur dans la province de Lomami, aux scrutins du 29 avril dernier, Samy Adubango en Ituri, Kalumba au Maniema et un autre à Tshikapa au Kasaï.

La moisson est ainsi abondante pour cette famille politique qui aligne 4 sénateurs, un gouverneur, 17 députés nationaux, députés provinciaux et conseillers municipaux.

Un véritable poids politique, pour ce regroupement qui ne cesse de surprendre.

 

 

Mboshi




Elimination des fistules obstétricales : Plusieurs goulots étranglent encore la Rdc

La République démocratique du Congo est encre confrontée à plusieurs goulots d’étranglements, dont le manque des ressources financières, matérielles et humaines afin d’éliminer les fistules obstétricales. C’est ce qu’a fait savoir le Docteur Bapitani Basuana Josué Désiré, représentant le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention, lors de la commémoration de la Journée internationale de l’élimination des «  Fistules obstétricales ».

A l’en croire, les fistules obstétricales constituent un problème de santé publique en Afrique subsaharienne en général et en République démocratique du Congo ne déroge pas malheureusement à cette règle. Ce fléau, a-t-il dit, touche souvent les femmes jeunes, sans informations, ni de formation, et survient le plus souvent à la suite d’un travail d’accouchement trop prolongé et mal conduit.

« En réponse à ce fléau, le ministère de la Santé a doté le pays à travers le Programme national de la Santé de la reproduction (Pnsr) de la stratégie nationale de l’élimination des fistules obstétricales et a mis en place le comité national de pilotage pour l’élimination de cette maladie. Cependant, malgré ces efforts, le bilan actuel du Pnsr indique encore beaucoup de goulots d’étranglement en termes de ressources financières, matérielle et humaines. Ce qui fait qu’à ce jour, le taux annuel de réparation de la fistule obstétricale demeure inférieur au taux d’incidence annuelle », a fait savoir le Dr. Bapitani Basuana Josué Désiré, en ce 23 mai, journée internationale pour l’élimination des fistules, célébrée sous le thème : «  Rompre le cycle : Prévenir les fistules obstétricales dans le monde ».

Ainsi, souligne-t-il : « Ce thème de l’année est plus interpellateur pour nous ministère de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention que pour tous les partenaires qui travaillent dans le domaine de l’élimination des fistules obstétricales ainsi que les bailleurs de fonds ». C’était avant de lancer les activités commémoratives de cette journée internationale pour l’élimination des fistules obstétricales.

S’exprimant à cet effet, le Directeur Pays adjoint du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), le Docteur Kenneth EHOUZOU estime que la Rdc a enregistré des progrès remarquable mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif de zéro fistule obstétricale dans une génération. Et pour cela, il faut un leadership politique fort pour relever ce défi. Il l’a préconisé en ces termes : «  Avec un leadership politique fort, ainsi que des investissements et des mesures prouvées fortes, nous pouvons mettre fin à ce fléau. Intégrons davantage la lutte contre les fistules obstétricales dans le plan national de développement sanitaire, le plan stratégique de la couverture sanitaire universelle entres autres et accordons l’attention particulière pour sa mise en œuvre effective ».

Le Directeur-Pays adjoint de l’UNFPA, a réitéré l’engagement de son agence dans la poursuite de son appui pour améliorer la couverture sanitaire universelle en matière de la Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, des Enfants et des Adolescentes en général et en particulier dans la poursuite de la campagne de l’élimination de la fistule obstétricale. Car, il estime qu’il n’y’aura pas de développement durable tant que des milliers de femmes et filles vivent dans l’exclusion et le non-respect de la dignité humaine.

Plusieurs activités seront organisées dans le cadre de la commémoration de cette journée de l’élimination des fistules obstétricales. Car, le pays est appelé à relever le défi de la couverture sanitaire universelle dans la perspective d’atteindre la cible de tout au plus un cas de fistule pour 1000 naissances à l’horizon 2030.

Prince Yassa




La Commission de Discipline de la FIFA sanctionne la Fédération Équato-Guinéenne de Football et le joueur Emilio Nsue López pour non-éligibilité

La Commission de Discipline de la FIFA a rendu ses décisions concernant la procédure ouverte contre la Fédération Équato-Guinéenne de Football (FEGUIFOOT) et le joueur Emilio Nsue López portant sur la participation de ce dernier à plusieurs matches de l’équipe nationale de Guinée équatoriale, notamment deux rencontres de la compétition préliminaire de la Coupe du Monde de la FIFA 2026™, bien qu’il soit inéligible.

Après avoir pris en considération l’ensemble des éléments lui ayant été présentés; la Commission de Discipline de la FIFA a établi l’inéligibilité du joueur et par conséquent décidé de déclarer les deux matches en question (à savoir Guinée équatoriale – Namibie et Liberia – Guinée équatoriale, respectivement disputés les 15 et 20 novembre 2023) comme perdus par forfait par la Guinée équatoriale sur un score de 3-0.

Les sanctions suivantes ont également été prononcées :

la FEGUIFUT a écopé d’une amende de CHF 150 000 ;

le joueur Emilio Nsue López a écopé d’une interdiction de représenter une quelconque fédération de football pour une durée de six mois.

Les conclusions de la Commission de Discipline de la FIFA ont été notifiées aujourd’hui aux parties concernées. En vertu des dispositions applicables du Code disciplinaire de la FIFA, les parties ont dix jours pour demander les motifs de la décision, lesquels seront, le cas échéant, publiés sur le portail legal.fifa.com. Il leur est également possible d’interjeter appel auprès de la Commission de Recours de la FIFA.




A Luanda, Félix Tshisekedi félicité pour la paix retrouvée au Tchad

Il s’est ouvert à Luanda ce vendredi 24 mai, la réunion des ministres à la faveur de la 57ème réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC).
Plusieurs allocutions ont marqué cette cérémonie notamment celle de Toto Antonio, ministre des Relations extérieures de la République d’Angola. D’entrée de jeu, il a félicité les initiatives de paix soutenu par le président Joaõ Gonçalves Lourenço désigné champion de la paix en Afrique et le président Tshisekedi Tshilombo qui s’est impliqué personnellement dans le processus de paix au Tchad lequel processus a abouti à des élections et à l’ investiture dans la paix du président élu.
Autre point marquant cette cérémonie, c’est le discours du bureau sortant présidé par le Rwanda. L’expert rwandais en l’absence du ministre des Affaires étranges Vincent Biruta, a fait une économie des principales activités menées à l’intervalle de six mois entre la session tenue à Kigali et la présente session de Luanda, entre autres, du programme de désarmement, démobilisation et réintégration des groupes armés dans le contexte de paix et sécurité régionale.
Dans le lot de recommandation, la mission avait recommandé à l’endroit de la RDC et du Rwanda d’encourager les initiatives diplomatiques et le processus de paix en cours enclenché à Luanda pour apaiser des tensions. Les conclusions et recommandations de certaines activités ont été mises à la disposition de l’Angola qui va diriger ce mandat pour les six prochains mois
Une photo de famille ainsi que la présentation des civilités des chefs de délégations au président angolais Joao Lourenço ont sanctionné cette première partie de la réunion ministérielle.
Rappelons que la partie congolaise a été représentée par le VPM des Affaires étrangères et Francophonie Christophe Lutundula en même temps chef de la délégation, son collègue de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières Me Peter Kazadi Kankonde ainsi le ministre d’Etat de l’Intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi.

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L’Alliance pour l’Unité du Congo lorgne déjà 2028

En procédant à l’installation de certains Secrétaires généraux adjoints pour renforcer son ossature, l’Alliance pour l’Unité du Congo (AUC), parti politique membre de l’Union sacrée de la Nation, se range déjà en ordre de bataille pour 2028.

C’est ce qu’il faut comprendre de la démarche de Elysée Mujinga Kalunga, Secrétaire générale de l’AUC qui a procédé à l’installation de quelques secrétaires généraux adjoints de ce parti politique, samedi dernier dans la commune de Limete

Voir loin

Dans la recette imprimée par cette Dame combattante et battante de première heure, figure en bonne place sa vision basée sur le futur. Car, précise-t-elle, “on voit le présent mais il faut entrevoir le futur, l’avenir”.

Ainsi dans le lot de redynamisation de ce parti politique, Paul Etaka Enzolo a été installé comme Secrétaire général adjoint chargé de la Mobilisation, Implantation, Recrutement et Visibilité du parti. Tandis que Mme Ruphine Lifino Bolimolofa a été promue présidente nationale de la Ligue des Femmes de l’UAC.

Dans l’ordre de cette installation, Elysée Mujinga a aussi “intronisé” certains interfédéraux dont la Fédération de Kinshasa, de Haut Lomami, Bas-Uélé jusqu’au niveau communal.

“Je vous exhorte à apporter un plus. Votre abnégation et votre détermination feront en sorte que l’AUC rafle plusieurs sièges à tous les niveaux en 2028. C’est pourquoi, je vous exhorte à vous mettre dès à présent au travail. 2028 n’est plus loin. Pensons-y”, a-t-elle préconisé.

Willy Kilapi




Assemblée nationale : Le bureau Kamerhe a officiellement pris ses fonctions ce vendredi 

24 heures après son élection, le bureau Kamerhe a officiellement pris ses fonctions ce vendredi 24 Mai 2024. C’était à l’issue d’une cérémonie de remise et reprise avec le bureau provisoire organisée au palais du peuple.

Le nouveau président du bureau de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe a promis de redorer l’image de la chambre basse du parlement

Vital Kamerhe a aussi réaffirmé sa détermination de restaurer le député national dans sa dignité et de faire des problèmes de la population la priorité majeure du travail parlementaire.

“Nous allons effectivement faire en sorte que nous puissions redorer l’image de l’assemblée nationale, lui donner ses lettres de noblesse, réhabiliter le député national dans sa dignité, dans son honneur, pour que ce dernier sache, se rappelle à tout moment qu’il porte dans son cœur, dans sa tête, les cris de détresse, les desiderata de la population ” a dit Vital Kamerhe.

Prenant le taureau par les cornes, Vital Kamerhe annonce la tenue de la première réunion du bureau définitif qu’il dirige car, selon lui, l’assemblée nationale est en retard.

 

Loup solitaire




Constitution : Félix Tshisekedi va-t-il se laisser induire en erreur ?

Il se raconte que Vital Kamerhe est ciblé par une ” phalange radicale ” de l’Udps puisqu’il serait soupçonné d’empêcher la révision de la Constitution, initiative qui permettrait d’instaurer le septennat à la place du quinquennat et qui ferait sauter le verrou du nombre de mandat. C’est à dire à faire du copier-coller de la Constitution du… Rwanda ! Il se dit que la Constitution actuelle de la RDC aurait été concoctée au Rwanda et qu’il faut non pas la réviser, mais carrément la changer. C’est-à-dire, concrètement parlant, la dupliquer avec celle de Paul Kagame, pourtant auteur visible de tous les malheurs qui s’abattent à l’Est du pays ! C’est finalement à ne rien comprendre…

Incompatibilité entre articles 70 et 91

Pourtant, il est de notoriété publique que ce n’est pas la Constitution qui empêche les Institutions de fonctionner correctement.

Félix Tshisekedi nous en fait la démonstration avec l’article 91 ainsi énoncé :

_”Le Gouvernement définit, en concertation avec le Président de la République, la politique de la Nation et en assume la responsabilité_.

_”Le Gouvernement conduit la politique de la Nation_.

_”La défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement_.

_”Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité_.

_”Le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues aux articles 90, 100, 146 et 147_.

_”Une ordonnance délibérée en Conseil des ministres fixe l’organisation, le fonctionnement du Gouvernement et les modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement._

Nous sommes de ceux qui trouvent incompatible l’article 91 avec l’article 70 selon lequel _”Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu_”.

En effet, il est anormal de soumettre au suffrage universel direct un candidat à la présidentielle et, une fois élu par le peuple sur base de son programme présenté pendant la campagne électorale, de lui imposer un Premier ministre-Chef du Gouvernement pour conduire la politique de la Nation. C’est un non-sens en ce que chaque année, le Président de la République doit présenter le fameux discours sur l’état de la Nation alors qu’il n’a pas géré les affaires publiques et, au terme du mandat, c’est encore lui qui est tenu au devoir de redevabilité.

Raison pour laquelle on doit faire le choix entre le régime présidentiel (que Félix Tshisekedi pratique en violation de la Constitution) et le régime parlementaire qui fait du Premier ministre le vrai patron de l’Exécutif.

La situation générale du pays devrait plutôt s’améliorer

L’article 91 a vu le Président de la République conduire la politique de la Nation (en lieu et place du Gouvernement) comme si on était en régime présidentiel à l’américaine. On l’a vu au cours du premier mandat donner des instructions à tous les membres de cette institution, Premier ministre compris.

Au cours du second mandat, on ne le voit pas changer de méthode.

Au cours du premier mandat, on a vu les deux Chambres du Parlement coopérer pleinement avec l’Exécutif national. On a vu les Cours et Tribunaux ne déranger aucune personnalité politique proche du Chef de l’Etat, en dehors de l’épisode Vital Kamerhe.

En toute logique, en ce début du second et dernier mandat, la situation générale du pays devrait plutôt s’améliorer puisque le bilan du premier mandat a été proclamé positif. D’où nécessité d’en consolider les acquis obtenus grâce à cette Constitution.

Or, tout le monde est d’accord : la situation va de mal en pis.

Qu’est-ce qui fait alors que le second mandat démarre si difficilement ? Difficulté de mise en place des institutions. Difficulté de consolidation des acquis économiques et sociaux pour en faire bénéficier la population. Difficulté de résolution de la crise sécuritaire à l’Est !

La gestion presque chaotique des ambitions au sein de l’Union sacrée de la nation ne peut nullement être imputée à la Constitution.

La meilleure constitution du pays depuis le 30 juin 1960

Certes, la Constitution, comme toute oeuvre humaine, a des faiblesses. C’est en cela qu’elle est perfectible, changeable. Ci-haut, est mise en évidence la non-définition de la forme du régime politique. On peut ajouter aussi la non-définition de la forme de l’Etat. On ne sait pas si la RDC est un Etat unitaire ou un État fédéral.

Il va alors falloir décider.

Entre-temps, si le régime Kabila à échoué (comme l’Opposition d’alors le disait) sans en imputer la responsabilité à la Constitution, et puisque le premier mandat du régime de l’ex-Opposition a été sanctionné par un bilan positif sous la même Constitution, c’est que celle-ci n’est pas mauvaise !

D’ailleurs, pourfendeur de Joseph Kabila devant l’Eternel, chantre de Félix Tshisekedi devant le peuple, le constitutionnaliste André Mbata passé du kamerherisme au tshisekedisme soutient mordicus que la Constitution actuelle est la meilleure du pays depuis le 30 juin 1960 !

C’est bon d’en préconiser la révision ou le changement pour cause des faiblesses trouvées. Mais, c’est bon de lui reconnaître aussi des atouts que, malheureusement, on contourne subtilement. Cas de l’alinéa 2 de l’article 175 consacrant la retenue à la source fixée à 40 %.

On sait que l’argent est le nerf de toutes les formes de guerre, tous domaines confondus. Laisser aux provinces la latitude de jouir de l’argent de la rétention à la source (et non de la rétrocession) est un acte constitutionnel que le Pouvoir central continue de s’abstenir de poser.

A défaut de 40 %, le Pouvoir aurait dû convenir en accord avec la Cour constitutionnelle d’un mécanisme de déduction graduelle. Par exemple : 20 % la première tranche de 5 ans, 30 % la deuxième tranche de 5 ans et 40 % à partir de la troisième tranche de 5 ans. Et ne pas oublier la Caisse de Péréquation.

Pour ne l’avoir pas fait, le Pouvoir central a hypothéqué de façon délibérée le développement en provinces.

Or, une bonne partie de recettes perçues en violation de cet article disparaît dans les dépassements budgétaires (Institutions budgétivores), les détournements des deniers publics, la corruption…

Mandat décennal renouvelable deux fois, soit 20 ans

 

A notre humble avis, puisque l’initiative de la révision de la Constitution émane de lui (échange avec la communauté congolaise à Paris le 1er mai 2024), le Président Félix Tshisekedi sortirait grand en mettant sur pied une Commission technique qui y réfléchirait sérieusement pendant au moins deux ans. Période au cours de laquelle on sortirait du débat politique ce sujet qui divise pour rien la communauté nationale.

On a des priorités qui nécessitent une mobilisation générale. Cas de la sécurité. On a des priorités économiques et sociales de nature à influer positivement ou négativement sur la révision ou le changement de la Constitution.

C’est se faire d’illusions que de croire réviser ou changer facilement de Constitution pendant que le peuple fait face à la misère.

Félix Tshisekedi devra, en fin du compte, prêcher par l’exemple en s’en tenant au double mandat quinquennal constitutionnel. Faire comprendre à ses successeurs que lorsqu’on accepte d’être candidat à la présidentielle, on doit d’abord avoir en tête que c’est pour 5 ans pour un mandat, 10 ans pour un double mandat.

Ce n’est pas, en étant en plein mandat, qu’on va commencer à envisager la possibilité d’aller au-delà.

A ce rythme, on ne sera pas surpris de voir un candidat adopter l’initiative d’un “confrère” pour un mandat décennal renouvelable deux fois, soit 20 ans !

L’argument “terminer ses chantiers” ne tient pas la route. Un pays, ça n’arrête jamais de se construire.

Ressusciter le MPR Parti-Etat via l’USN

Premier à inaugurer l’alternance politique, Félix Tshisekedi devrait éviter de tomber dans le piège d’être aussi le premier à en compliquer les échéances.

L’Histoire – qu’il connaît bien – n’a pas vocation de se répéter forcément.

Quand Mobutu accède aux affaires en 1965, il annonce la remise du pouvoir aux civils en 1970. Entre-temps, il prépare les mécanismes de s’incruster.

Ainsi, en 1970, il fait adopter le septennat qui le conduit à 1977. Le deuxième septennat l’amène à 1984 tandis que le troisième en 1991.

Entre-temps, en 1990, les effets de la Perestroïka vont l’obliger à proclamer un certain 24 avril la fin du Parti-Etat.

La suite est connue : le maréchal fut lâché par son pré-carré zaïrois, lâché par ses parrains occidentaux, lâché même par certains membres de sa famille. Dans son pré-carré de 1965, un certain Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui commença à prendre ses distances en 1970 avant d’afficher son ras-le-bol via la Lettre des 13 Parlementaires du 1er novembre 1980, point de départ de la création de l’Udps le 15 février 1982.

Ce parti fera de l’Etat de droit, du respect des Droits de l’homme et de l’instauration de la Démocratie son cheval de bataille.

Amener Félix Tshisekedi à entreprendre le chemin inverse pour ramener le pays au Parti-Etat sans Mpr, et compter entre autres sur Christophe Mboso pour ce faire, c’est la meilleure façon pour le maréchal de se moquer du lider maximo ! Car ce que Nzanga n’aura pas, Félix Tshisekedi l’aura osé. Ressusciter le Mpr Parti-Etat via l’Usn…

Omer Nsongo die Lema