Football/RDC : Sébastien Desabre ira jusqu’en 2029 (officiel)

Le sélectionneur de l’équipe nationale de la RD Congo, Sébastien Desabre, a prolongé son contrat à la tête des Léopards, sur le très long terme.

À deux semaines exactement de la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, Sébastien Desabre s’est officiellement vu prolonger son contrat qui expirait le 30 juin prochain.

“La Fédération Congolaise de Football Association – Fecofa en sigle, est heureuse d’informer l’opinion nationale et internationale de la prolongation du contrat du Manager Sélectionneur de son équipe nationale Hommes Sénior A ‘Léopards’, pour une durée de cinq (5) ans”, a annoncé l’instance dans un communiqué jeudi.

Jusqu’à présent sous contrat jusqu’en 2025, Desabre a donc en réalité rempilé pour 4 années supplémentaires. Un moyen de mettre fin aux rumeurs de départ le concernant. Si tout se passe bien, il prendra donc part aux 3 prochaines Can avec les Léopards.

Une excellente Can 2023

Arrivé en août 2022 en provenance des Chamois Niortais, le technicien français a parfaitement redressé les Léopards. D’abord en décrochant la qualification pour la Can 2023, en passant par une victoire de prestige (0-2) contre le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang en juin 2023. Puis en hissant l’équipe jusqu’à la quatrième place à la phase finale, après avoir tenu tête au Maroc en phase de groupes (0-0), et éliminé l’Egypte en huitièmes (1-1, 7 tab 8). Une première depuis 2015.

C’est cette belle performance, justement, qui a pesé dans la décision de la Fecofa. “Sébastien Desabre, après un parcours très distingué à la Coupe d’Afrique des nations Côte d’Ivoire 2023, poursuivra ce travail de reconstruction de nos équipes nationales congolaises jusqu’en mai 2029”, a poursuivi la fédération.

L’objectif sera désormais de qualifier les Léopards à la prochaine Coupe du monde en 2026.

Troisièmes du groupe B après une victoire (2-0 contre la Mauritanie) et une défaite (1-0 face au Soudan), les coéquipiers de Chancel Mbemba défieront le leader le Sénégal le 6 juin à Diamniadio, avant de recevoir le Togo à Kinshasa trois jours plus tard.

 

Lequotidienrdc




Investiture du président Idriss Deby Itno : Tshisekedi gagne son pari de facilitation dans le processus de transition au Tchad

Choisi par ses pairs depuis l’année 2022, alors qu’il était Président en exercice de la «Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale» [CEEAC] pour amener le dur processus de paix et de transition au Tchad, au lendemain de la mort du Général Idriss Deby Itno, en dépit de la situation de la guerre à l’Est, imposée par le Rwanda, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo accepta cette lourde responsabilité lui confier par ses pairs de la CEEAC.

Face à lui, des défis majeurs à relever, d’abord dans son propre pays, ensuite dans cet État frère qu’est le Tchad, qui à l’époque était déjà en proie aux violences et d’instabilité institutionnelle. Au regard de la portée de cette lourde charge, le Chef de l’Etat de la RDC et Facilitateur du processus de transition au Tchad, se choisira un digne fils de son pays, membre du Gouvernement, un fin technocrate, pétri d’une capacité légendaire en diplomatie, ayant dirigé avec brio le ministère de l’Intégration Régionale et Francophonie le mettant au firmament, Didier Mazenga Mukanzu.

Deux ans durant, dans sa casquette de l’envoyé spécial du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi , Facilitateur au processus de transition au Tchad, Didier Mazenga mènera un lobbying hors pair auprès des autorités Tchadiennes, sous la bénédiction du Facilitateur et réussira à ramener au pays, des opposants de taille partis en exil, à l’instar de M. Succès Masra, qui deviendra par la suite Premier ministre de transition, aux côtés de Mahamat Idriss Deby, il y a encore le retour de Mahamat Ahmat Lazina.

Didier Mazenga effectuera plusieurs voyages au Tchad et rencontrera toute la classe politique du Tchad, les forces vives, les diplomates etc., question de bien ficeler les choses, pour une élection apaisée, chose qui fut faite, le Tchad a voté pacifiquement, pour la toute première fois de son histoire, un président démocratiquement élu aux suffrages universels, à la personne Mahamat Idriss Deby Itno, fils du feu général Idriss Deby Itno, assassiné au front.

Investiture, événement inédit au Palais de la culture et des arts de N’Djamena

Jeudi 23 Mai, le Palais de la Culture des Arts rempli d’invités venus de partout, en premier rang, des Chefs d’États, les Diplomates et Autres invités de marque. Dans son speech après la cérémonie d’investiture, le tout nouveau président élu Mahamat Idriss Deby, du haut de la tribune, il ventera le travail combien éminent, accompli par le facilitateur de la CEEAC et à son envoyé spécial “Je voudrais également rendre un hommage mérité, au rôle joué par mon cher aîné, le Président Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, Facilitateur désigné de la CEEAC pour la transition au Tchad…je charge son éminent émissaire, ici présent, mon frère le Ministre Didier Mazenga, de lui transmettre, notre infini remerciement de cœur, pour le travail remarquable accompli en faveur de la paix et de la réconciliation au Tchad. Que Dieu le récompense” ces mots ont été suivis d’un tonnerre d’applaudissement hyper nourris dans la salle.

C’est l’occasion de reconnaître les potentiels que la RDC possèdent, au regard de ce grand travail accompli par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, par le truchement de son envoyé spécial, le Ministre du Tourisme Didier Mazenga, qui était pratiquement la plaque tournante de l’aboutissement heureux de ce processus, méritant de fières chandelles. Aujourd’hui le peuple Tchadien inscrira dans le panthéon le nom du tandem Tshisekedi-Mazenga, pour cette première élection historique, qui restera à jamais dans les annales.




La sortie du gouvernement Suminwa est imminente (Tina Salama)

L’attente touche à sa fin. La porte-parole du Président de la République, Tina Salama, a officiellement annoncé la sortie imminente du nouveau gouvernement Suminwa. Après des semaines de spéculation et de préparation, tout est fin prêt, assure-t-elle, soulignant que le processus s’est déroulé dans le strict respect de la Constitution.

 

« La sortie du gouvernement est imminente. Les profils des prochains ministres ont été triés sur le volet. Nous voulons des personnes loyales, dévouées à la cause commune» a déclaré Tina Salama.

 

Cette déclaration vient apaiser les inquiétudes de nombreux congolais qui attendaient avec impatience, la composition de cette nouvelle équipe gouvernementale.

 

Selon Tina Salama, le Président Félix Tshisekedi a pris en compte la loyauté et le dévouement à la cause nationale dans la sélection des nouveaux ministres. Cette approche vise à former une équipe solide, capable de répondre aux attentes de la population et de matérialiser la vision présidentielle pour le développement du pays.

 

L’annonce de la formation du nouveau gouvernement est particulièrement attendue, alors que le pays traverse une période cruciale marquée par des défis socio-économiques et politiques importants. Les citoyens espèrent que cette nouvelle équipe gouvernementale apportera des solutions concrètes et rapides aux problèmes auxquels ils font face.

 

Le Président Tshisekedi entend s’entourer des personnes intègres et compétentes, prêtes à travailler pour le bien commun et le développement de la RDC. Cependant, la semaine qui s’achève pourrait bien être celle de tous les changements, marquant une nouvelle étape dans l’histoire politique du pays. Les regards sont désormais tournés vers la présidence, dans l’attente de la confirmation officielle de la composition du nouveau gouvernement.

 

 

Orchidée




La Fondation Vodacom célèbre la fin du mois de mai avec une série d’activités passionnantes dans le Kongo Central

C’est avec une immense joie et une grande fierté que la Fondation Vodacom annonce une série d’activités pour clôturer le mois de mai dans le Kongo Central. Ces activités, qui sont le reflet de notre engagement indéfectible envers l’éducation et l’autonomisation, comprennent l’inauguration de plusieurs classes numériques et des formations sanctionnées par la remise de kits pour les femmes vivant avec un handicap, bénéficiaires du vaste programme d’autonomisation “JE SUIS CAP”.

Madame Pamela Ilunga, Présidente de la Fondation Vodacom, a déclaré : “Nous croyons fermement que chaque élève mérite une chance équitable d’apprendre, de grandir et en définitive de changer le monde. Face à un monde où tout est connecté, cette croissance passe par l’accès à l’éducation numérique que nous mettons à disposition des apprenants à travers ces classes numériques et la plateforme VODAEDUC.”

ROLIANE YULU, responsable de la Fondation Vodacom, a ajouté : “Nous sommes ravis de travailler en étroite collaboration avec Vodacom Congo et VODACASH pour apporter notre soutien aux femmes’ vivant avec handicap. Nous avons hâte de voir ce qu’elles pourront réaliser après leur formation entant qu’agent M-PESA suivi de l’octroi d’un kit de démarrage qui comprend un smartphone, une tablette, un parasol M-PESA ainsi qu’un fond de démarrage”.

Voici le programme des inaugurations des classes numériques et des formations “JE SUIS CAP” au Kongo Central :

1. 23.05.24 – Inauguration de la classe numérique de Mbuete, Moanda

2. 25.05.24 – Formation et remise des kits “JE SUIS CAP”, Moanda

3. 27.05.24 – Inauguration de la classe numérique Ntetembua, Matadi

4. 28.05.24 – Formation et remise des kits “JE SUIS CAP”, Matadi

5. 29.05.24 – Inauguration de la classe numérique à l’Université Kongo, Mbanzangungu

6. 31.05.24 – Inauguration de la classe numérique Kubama, Kinsantu

Nous invitons les médias et le public à faire large diffusion de ces événements importants qui marquent notre engagement continu envers l’éducation et l’autonomisation des plus vulnérables en RDC.

A propos de la fondation Vodacom

La Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, dont la vision est de la prise en charge des œuvres sociales entrant dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise de Vodacom Congo.

En effet, depuis plus de deux décennies, la Fondation Vodacom œuvre en République Démocratique du Congo au travers de multiples initiatives sur le territoire national ou elle contribue au bien-être social du peuple congolais à travers des actions sociales spécifiques dans les domaines de l’éducation, la santé et l’inclusion pour tous.

La Fondation Vodacom Congo a lancé en 2022 son projet-phare dénommé ” Les 12 élans de cœur » qui consiste en un ensemble d’activités sociales réalisées sur douze mois pour améliorer les conditions des vies grâce à la technologie !

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants :

– Alerte rouge : un programme ayant pour but de répondre aux besoins des déplacés vivant dans les camps des réfugiés.

– JE SUIS CAP : un projet lancé en collaboration avec VISA, visant l’autonomisation et la réinsertion sociale des femmes vivant avec un handicap.

– Les programmes de bourses d’études qui consistent à octroyer spécifiquement la Bourse EXETAT, permettant aux finalistes du secondaire d’accéder à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité et la BOURSE VODAEDUC, intégrée cette année en faveur des élèves du primaire et secondaire.

– Les classes numériques, installées à travers le pays en collaborations avec les écoles locales,

– La mise en ligne des portails d’information gratuits, à savoir VODAEDUC, CONNECTU et Mum & Baby,

et bien plus encore.

 




Championnat d’Afrique de Football scolaire : 160 jeunes diplômés du programme de renforcement des capacités de la CAF à Zanzibar cette semaine

Le programme de renforcement des capacités de la CAF, l’un des éléments clés du Championnat Africain de Football scolaire de la CAF, s’est tenu pendant une semaine à Zanzibar en marge du tournoi, qui se déroule actuellement dans l’archipel.

Grâce à ce projet, plus de 160 jeunes ont été diplômés cette semaine, devant les légendes du football africain comme Daniel Amokachi, Emmanuel Adebayor, Amanda Dlamini et Abdi Kassim, qui ont assisté à la cérémonie de la remise des certificats.

La deuxième édition des phases finales du Championnat Africain de Football scolaire de la CAF a débuté le mardi 21 mai 2024 et la finale se jouera le vendredi 25 mai 2024 au stade Amaan de Zanzibar.

Au menu de ce programme de renforcement des capacités, on retrouve des cours dédiés à la formation des jeunes arbitres, des ateliers liés à la médecine sportive, le programme des jeunes reporters, le cours d’entraîneur de la licence D de la CAF et le programme de prévention et de protection de la CAF qui ont tous été dirigés par des experts et instructeurs de la Confédération Africaine de Football, accompagnés par des spécialistes desdits domaines.

Présent lors de la cérémonie des diplômes, Souleiman Waberi, le troisième vice-président de la CAF, a tenu à féliciter les participants.

« Cette remise des diplômes marque une nouvelle étape dans l’histoire du football africain, qui est en perpétuelle évolution. De jeunes Africains – dont certains sont encore adolescents – de tout le continent ont été formés pour amener le football africain vers des sommets encore plus élevés. Cela témoigne du leadership visionnaire du président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, dans la formation des futurs dirigeants africains. Il s’agit non seulement d’une nouvelle initiative révolutionnaire de la CAF, mais aussi d’une nouvelle position que le football africain met en place pour que le continent suive le mouvement en veillant à ce que la jeunesse africaine soit éduquée et responsabilisée”, a déclaré M. Waberi.

Des représentants de la CECAFA, de la COSAFA et de la Fédération Tanzanienne de football, ainsi que d’autres acteurs clés du football, ont également assisté à la cérémonie.

La demi-finale du Championnat Africain de Football scolaire aura lieu, ce jeudi 23 mai. Des rencontres qui seront retransmises sur CAF TV, la chaîne YouTube officielle de la Confédération Africaine de Football.

Les spectateurs du Championnat d’Afrique de Football scolaire peuvent également suivre cette compétition sur les plateformes numérique de la CAF avec l’aide de l’hashtag #ASFC24.




Ligue des Champions : Le duel Koller-Cardoso, entre expérience et ambition 

Alors qu’Al Ahly et l’Espérance s’apprêtent à s’affronter en finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, les projecteurs se braquent sur les philosophies de jeu opposées de Marcel Koller et de Miguel Azevedo Cardoso.

Au coeur d’un chef d’oeuvre, il y a toujours un maestro. Celui d’Al Ahly se nomme Marcel Koller. L’expérimenté tacticien suisse conduira l’écurie suisse vers la quête d’un douzième sacre continental, un record. Avec une impressionnante série d’invincibilité de 12 matches (8 victoires, 4 nuls), les champions d’Afrique en titre abordent cette finale avec le plein de confiance.

Dans cette campagne 2023/24, les Egyptiens rêvent de prolonger leur série d’invincibilité. En effet, les Cairotes ont enchaîné 20 matchs sans connaître la moindre défaite. c

Le bilan personnel de Koller dans la compétition est tout aussi impressionnant : 27 matches, 18 victoires, 7 nuls et 2 défaites (toutes deux en phase de groupes) depuis sa nomination en septembre 2022. Il a notamment mené Al Ahly à une victoire en demi-finale contre l’Espérance la saison dernière, en remportant les deux manches.

Si Al Ahly sort vainqueur de la double confrontation, Koller décrochera son deuxième titre continental et l’équipe soulèvera le trophée deux fois de suite pour la quatrième fois dans l’histoire de la compétition.

Dans le camp adverse, Miguel Azevedo Cardoso, l’entraîneur de l’Espérance, est confronté à une tâche ardue dans sa quête d’un cinquième titre de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

Nommé en janvier 2024, l’entraîneur portugais cherche à prendre sa revanche sur les deux demi-finales perdues par l’Espérance face à Al Ahly la saison dernière.

Pour sa première expérience en tant qu’entraîneur sur le sol africain, Cardoso a eu un impact significatif sur l’Espérance, avec 9 victoires, 3 nuls et 2 défaites en 14 matches toutes compétitions confondues.

Il est notamment resté invaincu dans cette Ligue des Champions, avec 5 victoires et un match nul en 6 rencontres, en gardant toujours ses buts inviolés.

La rencontre entre l’Ahly de Koller et l’ambitieuse Espérance de Cardoso promet d’être passionnante entre deux équipes de premier plan, le club tunisien étant déterminé à remporter son cinquième titre de la Ligue des champions de la CAF TotalEnergies.




Ligue des Champions /Finale : Les chiffres à retenir  

Après leur match nul à l’aller (0-0), Al Ahly et l’ES Tunis sont devenues les premières équipes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies à rendre 9 clean sheets consécutives. Al Ahly a subi 116 tirs depuis son dernier but concédé (v Young Africans en décembre) et l’ES Tunis 88 frappes (dernier but encaissé v Al-Hilal Omdurman en décembre).

20 tirs ont été tentés lors du match aller de la finale entre Al Ahly et l’ES Tunis (10 chacun), avec seulement une frappe cadrée, plus haut total dans un match de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies avec seulement un tir cadré ou moins depuis septembre 2018 (quart de finale entre l’ES Sétif et Wydad Casablanca – 26 tirs).

Al Ahly est invaincu sur ses 19 derniers matches en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies (12 victoires, 7 nuls), rendant 16 clean sheets et concédant seulement 3 buts sur la série.

L’ES Tunis est invaincu lors de ses 5 derniers matches à élimination directe en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies (2 victoires, 3 nuls). Sur 5 clean sheets dans ce type de rencontres dans la compétition, l’ES Tunis n’a plus fait la passe de 6 depuis octobre 2012.

L’ES Tunis peut remporter la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies pour la 1re fois depuis 2019, quand il avait battu le Wydad AC pour soulever un 2nd titre consécutif dans la compétition.

Al Ahly peut remporter le 11e titre d’un club égyptien en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies, 2 fois plus que toute autre nation. De son côté, l’ES Tunis peut gagner le 5e titre d’un club tunisien dans le tournoi, 2e plus haut total pour une nation.

Emam Ashour est le joueur ayant tenté le plus de tirs (18) sans marquer en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies 2023/24. Le dernier joueur d’Al Ahly ayant autant tenté sa chance sans marquer sur une édition du tournoi est Mohamed Magdi en 2021/22 (21 tirs).

Akram Tawfik est le joueur ayant tenté le plus de tacles (5) et récupéré le plus de ballons (12) lors du match aller face à l’ES Tunis en finale de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies. Seul Ibrahima Keita (35 avec le TP Mazembe) a tenté plus de tacles sur une édition du tournoi que le joueur d’Al Ahly (27).

Al Ahly a marqué 4 buts de la tête en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies cette saison, 2 fois plus que toute autre équipe. Depuis le début de l’édition 2022/23, le club a marqué 9 buts de la tête, 5 de plus que toute autre équipe.

Yan Sasse est impliqué sur 4 buts en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies cette saison (3 buts, 1 assist), seul Sankara Karamoko fait mieux (5 avec l’ASEC Mimosa). Le dernier joueur impliqué sur plus de réalisations avec l’ES Tunis sur une édition du tournoi est Sabir Bougrine en 2021/22 (5 – 1 but, 4 passes décisives).




Rien de nouveau !

Les incrédules avérés, les braillards fanatiques et autres troubadours politiques en ont eu pour leur compte. Eux qui croyaient à la réinvention de la roue. Ils ont mordu la poussière. Le sort scellé, la pièce jouée, la messe dite. Ainsi, ils n’ont qu’à choisir l’une des options: aller brailler dans le chômage ou répondre en choeur: “amen”. De deux, l’un car le choix est bien clair.

Comme le ticket tant attendu par les Congolais, composé essentiellement des roitelets du pays, ceux qui vont s’agglutiner, encore une fois, au bureau de l’Assemblée nationale, est finalement connu, leurs vessies peuvent enfin être dégagées au risque d’éclater.

En effet, à l’issue d’une sorte de cirque appellée “élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale et leur installation”, chacun sait désormais ce qui l’attend. Du président au questeur adjoint de la Chambre basse du Parlement, chacun va jouer sa partition dans la limite de ses attributions, dans son champ d’actions, sans empiéter les prérogatives des autres.

Ce sont donc ces roitelets que le pays attendait, plus de trois à cinq mois après les joutes électorales de décembre 2024. Curieusement, ce sont les mêmes têtes, les mêmes personnes choisies en haut lieu et dont les noms faisaient le tour du monde qui sont revenues. De quoi se demander à quoi aura servi ce blocage et cette élection pourtant monocolore ?

Pourtant, les Congolais espéraient voir un changement radical dans la composition de la nouvelle équipe. De nouvelles têtes. De nouveaux esprits. De nouveaux apports. Mais, rien de tel alors que le pays est pris en otage et vacille avec deux Premiers ministres. L’un expédiant les affaires courantes, donc encore en fonction pendant que l’autre attend d’être investie par l’équipe de roitelets désignés oh pardon, élus mercredi.

Ceci étant cela, l’autre tourne les pouces, à défaut de promener dans les allées de sa paroisse en tant que chrétienne pratiquant ou se consolant de recevoir quelques officiels avec sourires jaunes.

Pendant que le social du Congolais se dégringole de plus en plus et que l’Est brûle, il faut attendre encore de beaux jours pour voir l’investiture du Gouvernement de cette Dame qui voit le ciel tomber sur sa tête chaque jour qui passe. Elle doit encore ployer sous le coup de la patience car les roitelets doivent d’abord prendre “possession des lieux”, s’équiper en mobilier et en charroi automobile et enfin…être “pompés” et “bombardés” de leurs frais de fonctionnement. Une pratique déjà connue, déjà vécue et pas nouvelle !

Que voulez-vous ! La RDC renferme ses réalités qu’on a parfois du mal à définir au risque de perdre sa langue et ses dents.

Willy Kilapi




Vérité implacable : Vital Kamerhe fait partie des incontournables autour de Félix Tshisekedi

On aurait dû lui offrir plus que 371 voix ! Qu’à cela ne tienne ! Il est élu…

Sept candidats pour un corps électoral diffèrent !

La plénière du mercredi 22 mai 2024 devrait être celle de la participation à 100 % des élus sociétaires de l’Union sacrée de la nation. Car, c’était leur jour de gloire. Hélas, sur les 450 députés nationaux de la plateforme présidentielle, une bonne partie n’y a pas pris part. Et sur 407 votants toutes tendances confondues, 36 ont fait le choix de s’abstenir. Au final, 371 voix se sont prononcées en faveur de Vital Kamerhe, si bien que le premier speaker de la première législature retrouve, 15 ans après, le poste pour lequel il avait été élu en 2006.

Petite curiosité toutefois : lors de la plénière, il y a eu juste 372 votants. Où sont passés les 78 autres de la plateforme ? Mais, surtout, une petite s’insolite s’est produite avec l’électorat différent. Pour le président, c’était 407. Pour tous les autres membres du ticket, c’était tantôt 405, tantôt 403.

Qu’à cela ne tienne !

Comment Tshilumbayi de l’UDPS fait moins que Mboso du CRD !

“À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire”. Cette citation de Corneille dans Le Cid peut bien s’appliquer au président national de l’Unc passé par une double épreuve en l’espace d’un mois, et ce jour pour jour.

Première épreuve : les primaires improvisées du 23 avril 2024. Initiative politique interne à l’Union sacrée de la nation qui fera jurisprudence pour cette famille. Deuxième épreuve : l’attentat manqué le 19 mai 2024 contre sa personne. Initiative de la bande à Christian Malanga transformée en coup d’Etat visiblement d’opérette.

Ce coup d’éclat, pour paraphraser un média, a au moins eu pour mérite de susciter une sorte de ressaisissement général, chaque sociétaire de la plateforme présidentielle réalisant que l’AVC (Accident par Voie de Coup – d’Etat) est vite arrivé.

Ainsi, au terme de la plénière convoquée à l’effet de l’élection le mercredi 23 mai 2024, le Bureau définitif de l’Assemblée nationale est composé de la manière suivante :

1.Vital Kamerhe : président (371 voix sur 407 votants) ;

2.Jean Claude Tshilumbayi : 1er vice-président (368 voix sur 405 votants) ;

3.Christophe Mboso, 2ème vice-président (379 voix sur 405 votants) ;

4.Jacques Djoli : rapporteur (388 voix sur 405 votants) ;

5.Dominique Munongo : rapporteur-adjoint (203 voix sur 404) ;

6.Chimène Polipoli: questeur-adjoint (375 voix sur 407 votants) et

7.Grâce Neema Paininye : questeur adjoint (369 voix sur 403 votants).

Les résultats du trio de la présidence impose un arrêt : ces scores (371 pour le président, 368 pour le 1er vice-président et 379 pour le 2ème vice-président) incitent à se demander comment le candidat Udps Tshilumbayi a fait moins que le candidat Crd Christophe Mboso ! Onze voix d’écart, c’est quand même beaucoup).

Pourtant, de la manière dont ce dernier a été descendu en enfer le 17 mai 2024 devant l’autorité morale Félix Tshisekedi au chapiteau de la Cité de l’Union africaine, le président finalement sorti aurait dû réaliser un score inférieur !

On peut soupçonner l’Udps d’avoir été pour beaucoup dans le succès électoral de l’intéressé. Reste à savoir contre qui et pourquoi !

Au nom de la fameuse théorie de ” pyramide renversée”

En attendant une réponse qui pourrait ne jamais venir, l’attention à attirer est que l’Usn est sur un mauvais départ qui ne pourra être corrigé (et non rattrapé) que par la capacité de sa hiérarchie réelle de prendre de la hauteur.

Son problème est d’avoir trop d'”électrons libres” au nom de la fameuse théorie de “Pyramide renversée” chère à l’Udps. Théorie qui rend Augustin Kabuya prisonnier d’un devoir de redevabilité tellement mal compris que la réaction de la Base, à l’annonce du coup d’Etat, n’a pas été celle d’une mobilisation spontanée du genre des Turcs lors du coup d’Etat du 15 et du 16 juillet 2016. La population civile avait fait reculer les putschistes en prenant ouvertement fait et cause pour le Président Erdoğan élu en 2014 pour cinq ans.

A Kinshasa, on n’a pas vu la “Base” prendre la direction du Palais de la nation pour protéger le Pouvoir du Président Félix Tshisekedi réélu six mois plus tôt. Elle s’est plutôt contentée de perturber la circulation routière à la hauteur du siège national du parti et de la résidence familiale des Tshisekedi.

Ce sont justement ces “électrons libres” qui balkanisent au propre comme au figuré l’Union sacrée de la nation. L’exemple éloquent est celui de Vital Kamerhe mis sous pression à partir des suppositions anti-Fatshi. C’est vrai qu’autour de Félix Tshisekedi gravitent des femmes et des hommes les uns forts, les autres moins forts, les autres encore carrément faibles. Certains sont utilisés à bon escient, d’autres non.

Quelles en soient la carrière et les circonstances, tout le monde est cependant conscient de l’existence des femmes et des hommes du moment, pour ne pas dire de la femme ou de l’homme du moment.

Aujourd’hui, il faut être d’une cécité intellectuelle lamentable pour ne pas reconnaître l’incontournabilité de ces femmes et de ces hommes autour de Félix Tshisekedi. Dont, évidemment, Vital Kamerhe.

Les coéquipiers réalistes coalisent autour de ces personnes pour franchir une étape donnée. Et cette étape, pour l’heure, n’est pas la révision ou le changement de la Constitution (nous y reviendrons).

Ce n’est pas la production législative même si VK met un accent particulier sur la diplomatie parlementaire pour résoudre notamment la question sécuritaire à l’Est devenue récurrente. C’est plutôt le fonctionnement d’un Gouvernement qui réponde aux préoccupations primordiales, alias “besoins primaires” du peuple.

Vital Kamerhe, qui joue sa carrière, a tout d’un homme averti…

C’est dans cette logique qu’il faut saisir et comprendre la position de Vital Kamerhe, alors candidat aux primaires, lorsqu’il a mis l’accent sur le contrôle parlementaire sur l’action du Gouvernement, mécanisme prévu à l’article 138 de la Constitution. Il y est question des moyens d’information et de contrôle de l’Assemblée nationale ou du Sénat, sur le Gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et services publics”, en l’occurrence

“1. la question orale ou écrite avec ou sans débat non suivi de vote ; 2. la question d’actualité ; 3. l’interpellation ; 4. la commission d’enquête ; 5. l’audition par les Commissions”.

Après tout, c’est bien Félix Tshisekedi en personne qui avait déclaré à Jeune Afrique en 2014 dans l’édition du 12 septembre 2014 que « …notre système électoral est fait de telle sorte qu’aucun parti politique ne peut atteindre seul la majorité des sièges au Parlement». Dix ans plus tard, une fois aux affaires, sa “prophétie ” le rattrape. Il doit composer avec d’autres forces politiques et sociales. C’est, du reste, ce qu’il a fait avec l’Usn début 2021 en allant à l’encontre des règlements intérieurs de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Dès lors qu’on y est, il n’y a personne d’autre, en dehors de la sienne, à désigner avec qui collaborer, avec ne pas le faire. Cette charge ne revient pas aux “électrons libres”, surtout quand ces derniers agissent au nom de la fameuse et non moins fumeuse “Pyramide renversée” concevable dans le seul domaine de la démagogie. Conscient de jouer sa carrière au travers du retour au perchoir, Vital Kamerhe a tout d’un homme averti. Et converti…

Omer Nsongo die Lema




Elu président de l’Assemblée nationale: Vital Kamerhe promet de pacifier l’Est du pays    

La fumée blanche est montée sur l’hémicycle du Palais du peuple au terme de l’élection du bureau définitif de cette chambre parlementaire. Sans surprise, Vital Kamerhe a été porté à la tête de la chambre basse du parlement avec 371 voix sur 407 votants. Il est talonnée par le professeur Jean-Claude Tshilumbayi, élu 1et vice-président, avec 368 voix sur 405 votants et Christophe Mboso, président sortant et président du bureau d’âge s’en tire avec 379 voix sur 405 votants.

A sa première prise de parole, l’élu de Sud Kivu promet de pacifier l’Est du pays, rongé par la présence de multiples groupes armés, dont les principaux sont le M23, façonné par le Rwanda, l’Ouganda avec l’appui de certaines puissances occidentales. La Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), et les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (Adf).

Invités à prendre part, mercredi 22 mai 2024 dans la salle des Congrès du Palais peuple, à la séance plénière consacrée au vote et à l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale, 417 députés nationaux ont répond présents à cette plénière élective de 7 futurs membres du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement qui sera dirigé, sans ans surprise, par Vital Kamerhe, élu 22e président de l’Assemblée nationale avec 371 sur 407 votants contre 36 bulletins nuls. Il succède ainsi à Christophe Mboso qui a dirigé la chambre basse du parlement pendant 3 ans (mars 2021-décembre 2023) à la suite de la rupture cohabitation FCC-CACH.

Au terme des opérations de vote, la fumée blanche est montée au-dessus de l’hémicycle et le bureau définitif de l’Assemblée nationale affiche complet dans cette configuration-ci :

– Président : Vital Kamerhe, élu avec 371 voix sur 407 députés ayant pris part au vote ;

– 1er vice-président : Jean-Claude Tshilumbayi (368 voix sur 407 votants)

– 2è vice-président, élu avec 379 sur 405 votants contre 26 bulletins nuls.

Les députés-ministres n’ont pas eu voix au chapitre

Dans les préliminaires, les députés nationaux ont décidé de passer outre l’audition des candidats et d’aller directement au vote. C’est donc pour gagner du temps, faciliter la tâche au bureau provisoire et aux candidats que les députés ont voulu aller droit au but.

Par ailleurs, le bureau provisoire de l’Assemblée nationale a estimé que les députés nationaux encore ministres n’avaient droit de vote.

« Les députés nationaux qui sont encore membres du gouvernement ne peuvent pas voter. Il n’y a pas débat à ce sujet », a tranché le doyen d’âge Christophe Mboso du haut de la tribune.

C’était aussi l’occasion pour Christophe Mboso, président du bureau d’âge, de rappeler que l’élection et l’installation du bureau définitif constituait le dernier point de la présente session extraordinaire inaugurale de la 4è législature de la 3è République.

Au moment du vote proprement dit, les députés ont été appelés à l’isoloir en groupe de sept en raison de sept postes à pourvoir au bureau définitif de cette chambre parlementaire.

A l’exception du poste de rapporteur adjoint réservée à l’opposition parlementaire avec candidats, à savoir : Munongo Inamizi Dominique et Mutamba Tungunga Constant, c’est un vote plébiscite pour les six autres postes à candidatures uniques.

Le Quotidien