Assemblée nationale: Vital Kamerhe et ses défis

L’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale que dirige désormais Vital Kamerhe intervient dans un contexte très particulier en République démocratique du Congo. De la situation sécuritaire dans la partie Est du pays à la situation socio-économique précaire à laquelle fait face les Congolais en passant par la gestion et le fonctionnement de l’Assemblée nationale ainsi que de son administration, voilà autant de défis que le speaker de la chambre basse du parlement et son bureau sont appelés à relever.

D’abord sur le plan sécuritaire, Vital Kamerhe accède à la tête de cette chambre au moment où le pays fait face à une agression que lui impose son voisin le Rwanda avec ses supplétifs le M23 et l’Alliance Fleuve Congo de Corneille Nangaa. Comme une coïncidence de l’histoire , Vital Kamerhe était contraint de quitter le perchoir de l’Assemblée nationale au moment où la situation sécuritaire était aussi délétère dans l’Est du pays en s’opposant au déploiement des troupes rwandaises sur le sol congolais au motif de traquet et neutraliser les forces négatives dont les forces démocratiques pour la libération du Rwanda ( Fdlr).

Une décision prise par l’ancien Président Joseph Kabila de manière unilatérale sans passer par le parlement. Ainsi, l’Assemblée nationale sous le leadership de Vital Kamerhe est appelée à formuler des recommandations fortes au Gouvernement pour juguler la crise sécuritaire dans l’Est du pays. Il faudra aussi redéfinir certaines opérations militaires en cours avec certains pays voisins dont l’Ouganda qui ne joue pas franc jeu dans la mutualisation des forces pour la neutralisation des rebelles ougandais des ADF. Il en est de même pour le banditisme urbain qui prend des allures inquiétantes dans toutes les provinces où des solutions doivent être trouvées pour que la sécurisation des personnes et de leurs biens soient assurée.

Sur le plan socio- économique, l’Assemblée nationale devra veiller à ce que le Gouvernement puisse se pencher sur l’épineuse question de taux de change qui ne fait que prendre de l’ascenseur avec comme conséquence la réduction de pouvoir d’achat de la population et la surchauffe des prix des biens de premières nécessités au marché. L’Assemblée nationale doit jouer pleinement son rôle non seulement de législateur mais de contrôleur du Gouvernement.

Sur le plan de fonctionnement et de la gestion de l’Assemblée nationale et de son administration, Vital Kamerhe qui revient au perchoir 15 ans après avait déjà annoncé les couleurs dans son discours lors des primaires organisées par l’Union sacrée de la nation pour la désignation de son candidat président de la chambre. L’élu de Bukavu s’était déjà engagé à redorer le blason terni de la chambre basse de parlement en faisant d’elle le véritable temple de la démocratie. Il doit aussi implémenter un contrôle rigoureux et sans complaisance de l’exécutif national. Mener une lutte acharnée contre l’ »épidémie » de détournements des deniers publics qui gangrène la gestion de la chose publique au pays au point d’en faire un « sport national ».

Des sanctions sévères doivent être prises contre les membres du gouvernement ou les mandataires publics qui vont plonger la main dans les caisses de l’État. Réinstaurer une journée à l’Assemblée nationale consacrée au contrôle parlementaire comme c’est fut le temps où il était au perchoir en 2006. Au nom de l’équilibre social, l’équipe Kamerhe devra se pencher aussi sur les émoluments des députés nationaux dont le montant exact est aujourd’hui sujet à débat. Réduire le train de vie des députés nationaux et améliorer les conditions sociales des administratifs du parlement et celles des assistants parlementaires qui à ce jour laissent à désirer.

RSK




Coup d’état manqué:  L’Eglise Catholique de la Rdc dément une quelconque complicité avec les assaillants 

Décidément, l’église catholique romaine de la République démocratique du Congo à travers sa conférence épiscopale nationale refuse d’être citée et mêlée à tort et abusivement dans l’événement malheureux survenu le dimanche 19 mai dernier à Kinshasa dans la commune de la Gombe avec le coup d’état déjoué par les forces de l’ordre.

A en croire la Cenco, certaines informations ayant trait à ce qui s’est passé à Kinshasa le dimanche dernier et diffusées dans les réseaux et appuyées par des photos et vidéos créent la suspicion à l’égard de ses membres et portent atteinte à l’unité des Congolais et à la cohésion nationale. Ainsi, pour étayer son argumentaire, la Cenco fait allusion à deux faits.

D’abord, l’identification de Monseigneur Andriy Yevchuk, chargé d’affaires a.i de la nonciature apostolique en RDC avec la personne arrêtée lors des attaques des institutions le dimanche dernier. Pour la Cenco, l’information et la photo d’une des personnes arrêtée que l’on présente abusivement comme le chargé d’affaires a.i de la nonciature apostolique en RDC qui était d’ailleurs visible aux côtés du cardinal Fridolin Ambongo lors de l’audience lui accordée par le Président de la République, sont totalement fausses».

L’examen attentif des photos du reste mises à la disposition par la Présidence de la République montre qu’il s’agit de deux personnes différentes. En outre, le Chargé d’affaires est parfaitement bien connu des autorités et pareille publication relève de non-sens », indique un communiqué de la Cenco. Et puis, au sujet du chef de file de commando qui a attaqué le Palais de la nation et la résidence de Vital Kamerhe, que certaines sources associent à l’Eglise catholique, sur base des photos prises et certaines vidéos publiées en 2017 par Christian Malanga ou ses proches et où on le voit avec des soi-disant membres de la hiérarchie catholique qui aurait apporté son soutien à sa personne et à ses prétentions de devenir Président de New Zaïre, Ce nouvel État dont il rêve de diriger, l’épiscopat congolais dément tout lien avec le sieur Christian Malanga, comme il l’a signifié dans son dernier message.

Il en est de même pour l’attribution de « ordre de Saint Pierre et Paul » ou prétendu « État de Saint Pierre et Paul » à l’Eglise Catholique, ne correspond pas du tout à la réalité. Un tel ordre n’existe pas comme on peut le constater en parcourant la liste officielle des ordres pontificaux que compte l’Eglise catholique.

Aussi, la Cenco précise que Monsieur l’Abbé Mando Akuma à qui on attribue abusivement le titre de Monseigneur qui apparaît dans certaines vidéos est un prêtre de Lisala installé depuis plusieurs années en Italie où il vit en électron libre. Voilà pourquoi l’église catholique en RDC invite l’ensemble de la population à ne pas se laisser induire en erreur par des informations malveillantes et à demeurer dans l’unité et dans la prière en vue de la paix et du bien de tous les Congolais.

RSK




PURUK : Les membres du comité de pilotage national valident le Plan de Travail et Budget Annuel 2024

La première session du Comité de pilotage national du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK) a vécu. Après examen minutieux, au cours duquel les membres du comité de pilotage national ont formulé des observations, le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA 2024) du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga a été validé moyennant amendements. « C’est à nous d’intégrer maintenant l’ensemble des recommandations formulées et de soumettre le PTBA à l’avis de non objection de la Banque mondiale », a réagi Jules Kidinda, Coordonnateur national du PURUK. Disons que la validation du PTBA 2024 permet d’examiner et répondre aux questions d’ordre stratégique liées à la bonne mise en œuvre du projet.

Au milieu, Me Malangu, représentant de Pius Muabilu, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat

 

Pius Muabilu, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et habitat a lancé ce jeudi 23 Mai 2024 la première session du Comité de pilotage national du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK). Ce premier rendez-vous qui est l’aboutissement d’un long processus pour doter nos villes des capacités suffisantes dans le but de conduire une politique de développement urbain résilient et durable, s’est déroulé en présence de M. Jules Kidinda, Coordonnateur du PURUK, de la Banque mondiale, principal bailleur de fonds du projet et d’autres invités de marque.

En effet, rendre nos villes résistantes face aux risques et effets négatifs du changement climatique constitue l’un des piliers du Programme d’actions du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, tendant à réduire la pauvreté et à faire de nos villes les vrais moteurs du développement de notre pays.

Lutter contre les inondations, la sécheresse, les glissements de terrain et l’érosion des sols qui endommagent les infrastructures essentielles et les habitations, dans presque tous nos centres urbains, et qui par conséquent nuisent à la productivité agricole, nécessite la mobilisation de financements importants.

C’est pourquoi le Gouvernement la République démocratique du Congo, mettant en pratique la vision du Président de la République, soucieux du bien-être de la population, a, à travers le Ministère de l’Urbanisme et Habitat, initié un programme de développement résilient et durable de nos villes face aux impacts du dérèglement climatique.

« Nous sommes tous persuadés qu’un tel programme devait passer par une phase expérimentale via un projet pilote. C’est ainsi que le Gouvernement de la République démocratique du Congo a conçu et mis en œuvre le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle, lequel a été officiellement lancé par le Chef de l’Etat le 23 juin 2023 », a affirmé Pius Muabilu dans son discours, avant de saluer les efforts de la Banque mondiale, partenaire stratégique, qui ne cesse de contribuer à renforcer et à développer, à nos côtés, la résilience durable et intégrée des villes congolaises.

Les réalisations majeures du PURUK

Dans son mot de bienvenue, Jules Kidinda, le Coordonnateur du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga (PURUK) est revenu sur les réalisations majeures, notamment le fait que les infrastructures essentielles menacées par l’érosion des sols sur trois sites prioritaires (SNCC, PK 706 et Monusco), à savoir l’aéroport national de Kananga, la RN41 et la voie ferrée qui sont aujourd’hui protégées; 500 habitations menacées par les érosions, sur un objectif global de 1300, sont protégées; 7,5 km de la Route RN41 ont reprofilés avec effet immédiat sur la reprise de trafic de transport en commun.1300 emplois ont été créés, notamment 1130 tâcherons dont 267 femmes, 100 ouvriers permanents de l’OVD, 100 travailleurs des fournisseurs des engins pris en location, 100 travailleurs des fournisseurs des autres matériaux de quincaillerie et de carrière. Les femmes sont représentées à hauteur de 35%; les jeunes à plus de 70%.

Il nous revient que l’Unité de gestion du PURUK a affiché, de manière constante, une belle performance environnementale et sociale, y compris ceux liés aux EAS/HS. Plusieurs misions de la Banque mondiale et visites sur les trois sites érosifs prioritaires (MONUSCO, SNCC et PK 706) où l’OVD travaille, ont relevé, avec satisfaction, la mise en œuvre des mesures E&S pendant les travaux (port d’EPI par les travailleurs, balisage des sites des travaux, présence de chargés E&S de l’OVD sur chaque site, présence sur chaque site d’une infirmerie avec du personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge) ;

Le mécanisme de gestion des plaintes est opérationnel. Des comités locaux de gestion des plaintes ont été installés dans tous les quartiers concernés par nos travaux et fonctionnent; Les atouts de la combinaison du génie civil et du génie vert dans la lutte antiérosive ont été communiqués aux bénéficiaires et leur engagement suscité. Toutes les personnes que nos travaux étaient susceptibles d’affecter ont été indemnisées avant le démarrage desdits travaux; La participation les communautés locales, dans toutes les étapes de la mise en œuvre, pour une appropriation et pérennisation des solutions que nous mettons en œuvre est engagée.

Prioriser et traiter

A en croire le Cordon Jules Kidinda, malgré ces résultats encourageants, le projet est en train d’explorer les voies et moyens pour accélérer sa mise en œuvre et booster le décaissement et les engagements. C’est ainsi que nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur une liste longue de sites. « Notre approche restera la même, à savoir prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les principales infrastructures de la ville », explique-t-il.

Et de poursuivre que la stratégie consistera à contractualiser rapidement avec des firmes pour (i) la poursuite des travaux commencés par OVD sur les 3 sites prioritaires pour environ 7millions USD, les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels pour environ 5 millions USD, les travaux sur la RN41 pour environ 10 millions USD, la mission de contrôle ainsi que les études pour les travaux définitifs sur les 21 sites additionnels pour environ 10 millions USD et enfin les travaux définitifs sur les 21 sites pour environ 50 millions USD.

Il a annoncé que le projet va, parallèlement, développer une stratégie préventive pour la maitrise des érosions à Kananga : Ce plan se justifie du fait que les fortes pluies qui s’abattent sur la ville de Kananga continuent de créer des nouvelles têtes d’érosion et d’aggraver les anciennes. Les menaces sur les infrastructures urbaines et sur les communautés s’amplifient de manière complexe et multiforme. La stratégie préventive, conçue en consultation avec les élus locaux, les citoyens et organisations locaux, et ce de manière inclusive, nous permettra de soutenir les populations vulnérables et de renforcer la capacité des communautés à faire face et à s’adapter aux risques climatiques. Dans ce contexte, un système d’alerte précoce en temps de grandes pluies sera déployé à Kananga pour protéger les populations menacées.

Soulignons que PURUK a démarré effectivement ses activités au début du mois de septembre 2023 et a connu plusieurs contraintes et cas de force majeure qui ont fortement impacté le bon déroulement des activités, notamment la mise en œuvre du Plan d’Action de Réinstallation des personnes qui allaient être affectées par les travaux de génie civil. Les mesures correctives prises par les différentes parties prenantes ont permis de mettre le projet sur les rails, d’enregistrer de bons résultats, et d’amplifier le nombre de sites d’intervention.

JMNK




Gouvernement Suminwa: Des surprises et grincement des dents

Le moment tant attendu arrive bientôt. Peut-être ce week-end. Le nouveau gouvernement de la République pour ce second quinquennat du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi sera connu d’ici peu. Des surprises sont en vue.

Après l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale, avec à sa tête Vital Kamerhe, plus rien ne va empêcher au Président de la République de signer l’ordonnance portant nomination de la nouvelle équipe gouvernementale. Dirigée par Judith Suminwa Tuluka, ce gouvernement tant attendu ne sera pas celui des “Warriors”, mais des personnes appelées à travailler pour des actions concrètes. Ainsi, l’opinion pense qu’il faut un toilettage sévère. Félix Tshisekedi doit sanctionner, Judith Suminwa doit être prudente.

Adieu les chefs des partis

L’ancienne équipe gouvernementale dirigée par Sama Lukonde, composée généralement des chefs des partis politiques n’a pas été à la hauteur des attentes de la population. Caractérisé par une impunité sans nom, corruption et détournement dont le tout dernier est celui des forages et lampadaires, ce gouvernement n’a pas mérité les acclamations des Congolais. Même l’entrée de Jean-Pierre Bemba à la Défense, Vital Kamerhe à l’Economie, Peter Kazadi et consorts, n’a pas tellement bougé les choses. Des sondages monnayés n’ont pas mis en exergue les actions palpables entreprises par les “Warriors”. L’insécurité à l’Est, le banditisme urbain dit Kuluna, des grèves à répétition à l’Epst, ESU, administration publique et autres sont des preuves qui clouent Sama et compagnies sur la croix des Congolais.

Ainsi, les chefs des partis et regroupements politiques sont appelés à replier et mettre en avant les compétences des jeunes restés longtemps sur les bancs des touches.

Comme à l’Assemblée nationale avec le ticket Union sacrée pour former le bureau définitif, l’arbitrage de Félix Tshisekedi pour éviter le “népotisme” et “égoïsme” est vivement souhaité par l’opinion. Le renouvellement de la classe politique, depuis le divorce de la coalition FCC-CACH n’est pas palpable. Ce sont les mêmes qui reviennent, et pour l’équipe Suminwa, les Congolais veulent voir et sentir la différence.

“On va corriger les erreurs du passé”, c’est la promesse chère de Félix Tshisekedi faite aux Congolais après son élection pour ce second mandat.

La méritocratie s’impose pour le choix des Ministres

La participation politique des femmes qui ne doit pas être un cadeau, doit se faire sentir dans la prochaine équipe gouvernementale. La Première ministre Judith Suminwa qui a laissé ses lettres de noblesse au ministère du Plan, avec le PDL-145 T, doit faire un bon casting pour ses sœurs futures ministres. Plusieurs n’ont pas été à la hauteur au sein de l’équipe Sama. Et dans un gouvernement dirigé par une femme, il faut une touche nouvelle. Félix Tshisekedi, champion de la masculinité positive en Afrique, en sait quelque chose. Le décompte est donc lancé, les Congolais attendent avec impatience beaucoup de ce gouvernement.

Bernetel Makambo




Au rond point Yolo médical: Des sorciers de Kauka, Yolo et Mombele viennent danser la nuit

Des couche-tard des quartiers Kauka et Yolo dans la commune de Kalamu et Mombele dans commune de Limete racontent de bouche à oreille qu’il se passe désormais des scènes insolites tard la nuit au rond point Yolo médical joignant les avenues de l’Université et celle de Bongolo.

A la suite de marécages, des tas d’immondices et des tracas d’ordures qui ont élu domicile à cet endroit, des sorciers des quartiers Kauka, Yolo et Mombele assiègent très tard dans la nuit ce rond point pour leurs cérémonies funestes; à l’issue de laquelle ils se déhanchent sous une musique au son diabolique et lugubre.

Selon ce qui se raconte sans que les esprits avertis n’en fassent cas, ces sorciers sont à la base de la déterioration continue et perpétuelle des avenues Bongolo et de l’Université, pourtant réhabilitées tous les ans.

Selon des commérages glanés dans les milieux de couches-tard, cet endroit doit subir une “ bénédiction” pour mettre un terme au calvaire enduré par les usagers sur ce tronçon. Sans cela, le pouvoir public déboursera autant de millions de dollars pour la réhabilitation de cet espace qu’aucune durable solution ne serait trouvée.

Dans l’entretemps, les sorciers de ce quartiers y ont installés leur Q.G. Ils viennent se concerter, préparer leurs plans et assouvir leurs désirs diaboliques, non sans avoir exhibé quelques pas de danses peu avant le troisième chant du coq, murmurent ces couches-tard qui assiègent “ Kapela ” déjà ivres tôt le matin.




’’Vodacom Congo organise la 2ème Edition de la Foire de l’Emploi’’

Congo (RDC) S.A est fière d’annoncer la deuxième édition de sa Foire de l’Emploi dénommée VODACOM JOB FAIR 2024, un évènement de grande importance qui se tiendra ce vendredi 24 mai 2024 sous le chapiteau du Pullman Kinshasa. Cet événement tant attendu est une manifestation de l’engagement des entreprises pour l’autonomisation de la jeunesse congolaise et la promotion de leur croissance économique.

Au de-là de sa mission de fournir les services technologiques, Vodacom Congo (RDC) S.A estrésolument engagée à valoriser le potentiel de la jeunesse Congolaise et à promouvoir sa croissance économique. Cette initiative porte en elle également l’espoir et la détermination du Chef de l’État, S.E. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, qui aspire à créer plus de 6 millions d’emplois pour nos jeunes”, a déclaré Madame Pamela ILUNGA, Directrice Générale Adjointe de Vodacom Congo (RDC) S.A.

La Foire de l’Emploi offre une opportunité unique aux jeunes talents de rencontrer diverses entreprises et d’explorer des opportunités de carrière. “En organisant cet événement, nous nous alignons sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, en particulier l’ODD 8, qui vise à promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous”, a ajouté Madame Pamela Ilunga, Directrice Générale Adjointe de Vodacom Congo (RDC) S.A.

« C’est avec une grande fierté que nous présenterons 36 lauréats de la bourse EXETAT, offerte sur 5 ans par la Fondation Vodacom. Ils incarnent l’espoir et la persévérance. De même, nous mettrons sur le marché de l’emploi 146 lauréats de KADEA Academy, dont le dévouement à l’excellence est inspirant. Ayant reçu un nombre impressionnant de candidatures pour le programme VODACOM Elite, soit en tout 717, dont 450 pour la seule ville de Kinshasa, nous remettrons également C2 General tous ces profils intéressant sur le marché de l’emploi, hormis les 20 retenus, convaincus que chacun d’entre eux portera haut les couleurs de l’excellence congolaise dans les différentes entreprises participantes », a déclaré Madame M. Agnès MUADI, Directrice des Relations Humaines au sein de Vodacom Congo (RDC) S.A.

Vodacom Congo (RDC) S.A lance un appel chaleureux à toutes les entreprises de la place : participez activement à la Job Fair. “Votre engagement sera la clé pour façonner un avenir prometteur pour notre jeunesse. Ensemble, tissons des liens, offrons du mentorat et créons des opportunités de succès”, a conclu Madame M. Agnès MUADI, Directrice des Ressources Humaines de Vodacom Congo (RDC) S.A.

Vodacom Congo remercie d’ores et déjà tous les participants à la 2ème foire de l’emploi et se réjouit de l’impact positif qu’aura cette initiative sur la vie de nombreux jeunes Congolais.

A propos de Vodacom Congo

Depuis près de 22 ans, Vodacom Congo met sa technologie au service du développement socio-économique de la RDC, fournissant une large gamme de produits et services technologiques innovante.

Grâce à sa politique de responsabilité sociale des entreprises, Vodacom Congo permet à ses abonnés d’accéder aux solutions contribuant à l’inclusion sociale et financière des congolais.

Pendant 21 ans, Vodacom Congo a été un partenaire privilégié et constant dans le développement économique et social de la RDC.

Pionnier dans la transition énergétique du secteur des télécommunications, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboniser ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’il dessert :

• Déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013.

• Élimination de plus de 95% du papier dans les procédures administratives par la numérisation.

• Mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone.

• Adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ;

• Promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements et de réduction de la pollution

Pour tout contact :

Madame Patricia KATSHABALA

Responsable des Relations Publiques – Vodacom Congo (RDC) S.A.




Le trophée “Rumba Prize” récompense Jossart Nyoka Longo

Le trophée “Rumba Prize”, initié pour récompenser les artistes musiciens congolais ayant excellé dans la promotion de la rumba (Musique congolaise inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité), a été décerné mardi soir à Bruxelles à Jossart Nyoka Longo, leader de l’orchestre Zaiko Langa Langa.

« Ce trophée et cette cérémonie d’hommage constituent une expression simple et officielle de l’amour que nous portons pour la culture. Nous avons voulu célébrer votre longue carrière musicale dans l’amitié familiale et vous remercier pour la fierté que vous apportez à la communauté », a déclaré Mme Lydia Mutyebele, échevine de la ville de Bruxelles au Logement, au patrimoine et à l’égalité des chances, lors de la remise du trophée au récipiendaire.




SM le Roi, Amir Al-Mouminine, adresse un message aux pèlerins marocains devant se rendre aux Lieux Saints de l’Islam

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, a adressé un message aux pèlerins marocains devant se rendre aux Lieux Saints de l’Islam au titre de l’année 1445 H.

Voici le texte intégral du Message Royal dont lecture a été donnée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, à l’occasion du départ du premier contingent des pèlerins, jeudi de l’aéroport de Rabat-Salé :

“Louange à Dieu

Paix et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons

Nos pèlerins bénis,

Que Dieu vous protège et vous garde,

Assalamou alaikoum wa rahmatollahi wa barakatouh,

Il Nous plaît, en qualité d’Amir Al-Mouminine, Protecteur de la Foi et de la communauté des Croyants dans notre pays, de Nous adresser au premier contingent de pèlerins bénis, hommes et femmes, qui pourront, au titre de l’année en cours, s’acquitter de l’obligation de pèlerinage. Nous tenons à vous féliciter pour cette belle aubaine et Nous partageons avec vous le désir ardent qui vous anime de vous rendre aux Lieux Saints et de partir vous recueillir sur la tombe immaculée de notre prophète, Notre aïeul, paix et salut soient sur Lui. Nous implorons le Très-Haut d’agréer votre pèlerinage, d’exaucer vos prières et de vous combler de Ses grâces pour que vous puissiez retourner à votre pays sains et saufs. Il est Celui qui entend et exauce les prières.

Notre message pour vous aujourd’hui traduit Notre souci constant de préserver les valeurs sacrées de la religion. De même que Nous nous adressons à vous parce que Nous avons à cœur de vous voir représenter votre pays, le Royaume du Maroc, comme il se doit pendant la saison du Hajj. A cet égard, Nous devons vous rappeler l’obligation qui vous incombe d’incarner les valeurs sublimes de l’Islam que sont la fraternité sincère, la tolérance absolue et la solidarité agissante. Ainsi, vous vous conformerez à la parole de Dieu le Très-Haut : “Le pèlerinage a lieu en des mois déterminés. Le pèlerin doit s’abstenir de toute cohabitation avec une femme, de libertinage et de disputes pendant le pèlerinage. Dieu connaît le bien que vous faites. Emportez des provisions de voyage, mais la meilleure provision est la crainte révérencielle de Dieu. Ô vous les hommes doués d’intelligence, craignez-moi”.

Tâchez donc, que Dieu vous garde, pendant votre séjour aux Lieux Saints, où vous vous acquitterez de cette obligation, avec tous ses éléments constitutifs, rituels obligatoires et dévotions surérogatoires, de consacrer chaque instant de votre temps précieux à invoquer sans cesse le nom de Dieu, à solliciter continuellement le pardon divin. C’est à cette condition que vous accéderez à la récompense promise par Dieu à Ses serviteurs en échange d’un pèlerinage dûment accompli, comme énoncé dans le Hadith du Prophète, paix et salut sur lui : “Le pèlerinage agréé n’a de récompense que le Paradis”.

Nos pèlerins bénis,

Vous savez sans doute, que Dieu vous garde, que le pèlerinage, avec ses rituels, ses stations et la visite de ses lieux-saints, requiert une bonne connaissance des fondements, obligations et autres règles canoniques qui constituent l’essence de ce rite; autant de devoirs dont vous maîtrisez certainement les modalités d’exécution. Par ailleurs, vous vous devez de respecter les orientations et les dispositions prises par le ministère des Habous et des Affaires islamiques pour vous assurer les conditions d’un confort optimal pendant votre séjour et lors de vos déplacements, de sorte que vous puissiez accomplir vos rites dans les meilleures conditions. Pour cela, le ministère a dépêché aux Lieux Saints des équipes de cadres représentant plusieurs disciplines pour vous accompagner à l’aller comme au retour. Il s’agit d’oulémas, de médecins et d’infirmiers, hommes et femmes, qui ont pour mission de veiller à votre bonne santé, ainsi que des administrateurs chargés de fournir à nos pèlerins tous les services nécessaires dont ils ont besoin pendant toute la période de leur séjour.

Dans le même ordre d’idée, vous savez sans nul doute, que pour vous acquitter pleinement de l’obligation du hajj dans ces Lieux Saints, il vous appartient de vous conformer strictement aux mesures organisationnelles adoptées par les autorités compétentes au Royaume d’Arabie Saoudite frère pour réserver aux hôtes du Seigneur un bon accueil, dans des conditions idéales de quiétude, de sorte que la saison du pèlerinage puisse se dérouler dans un climat empreint d’ordre, de discipline, de paix et de sécurité, conformément aux hautes directives de Notre très cher et bienveillant Frère, le Serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Salmane Ibn Abdulaziz, Souverain du Royaume d’Arabie Saoudite. Puisse Dieu lui accorder bonne santé et longue vie, et le combler en la personne de Son Altesse Royale, Notre très cher et auguste Frère, le prince héritier Mohammed Ben Salmane, président du Conseil des ministres, que Dieu le garde et lui accorde longue vie. A cet égard, Nous tenons à exprimer tout le prix que Nous attachons aux relations fraternelles qui lient Nos royaumes et Nos peuples frères.

Nos pèlerins bénis,

Nous devons vous rappeler l’obligation qui vous incombe d’incarner pendant la saison du pèlerinage les valeurs sublimes de l’Islam que sont la droiture, la prévenance et la bienveillance envers autrui, la solidarité et la manifestation d’une foi sincère envers le Seigneur, Dieu des univers. Il vous appartient aussi de représenter comme il se doit votre pays, le Maroc, et d’être les porte-étendards de la civilisation séculaire qui est la sienne, celle qui, au fil des âges, a fait la renommée de vos ancêtres. Une civilisation fondée sur l’unité, la symbiose et l’attachement aux constantes et aux symboles sacrés de la Nation marocaine, édifiée sur les socles du juste milieu et de l’unité doctrinale. Soyez donc les dignes ambassadeurs de votre pays en donnant de lui l’image radieuse qui est la sienne, et sachez que ce sont ces constances et ces valeurs immuables qui ont assuré sécurité et stabilité à notre pays et qui lui ont permis de poursuivre, sous Notre conduite éclairée, sa marche résolue vers plus de progrès et de prospérité.

Dans ce lieu solennel et en d’autres sanctuaires que vous visiterez, notamment durant l’arrêt au mont Arafat, n’oubliez-pas le devoir qui vous incombe d’élever les plus ferventes prières pour Votre Roi, qui veille sur votre sécurité et votre bien-être, et qui œuvre pour la préservation de l’unité de votre pays, et afin que vous puissiez jouir des conditions d’une vie digne. Priez pour que le Tout-Puissant Nous assiste continuellement, Nous accorde un succès constant dans Notre action, et perpétue sur Nous les bienfaits de la santé ainsi que sur l’ensemble de Notre illustre Famille Royale. Implorez aussi Dieu le Très-Haut de nous combler en la personne de Notre Prince Héritier, Son Altesse Royale le Prince Moulay El Hassan, de couvrir de Sa divine miséricorde Notre Auguste Grand-Père et Notre Vénéré Père, feus Leurs Majestés les Rois Mohammed V et Hassan II, que Dieu ait leur âme, d’entourer Notre pays de Sa bienveillante sollicitude et de Sa divine protection.

Nos pèlerins bénis,

Nul doute que votre souhait le plus ardent est de travailler lors de ce rassemblement solennel à combler vos besoins spirituels, notamment celui qui devrait vous conduire à la Sainte Mosquée du Prophète, à Médine, pour vous recueillir avec toute la déférence due au meilleur parmi les hommes, Sceau des Prophètes et des Messagers, Notre Ancêtre, paix et salut sur lui.

En ce moment privilégié, comportez-vous dignement sur ce lieu sacré, en vous recueillant intensément et en élevant de ferventes prières à la mémoire du prophète qui incarne la miséricorde offerte par Dieu à l’univers, et qui est porteur d’un message rempli de bienfaits pour l’humanité tout entière. Puissiez-vous accéder ainsi à la promesse faite par Dieu à quiconque prie pour le Prophète, comme annoncé dans le saint-hadith : “Pour chaque prière qui m’est dédiée, Dieu en offre dix à son auteur”.

A chaque sanctuaire que vous visiterez et à chaque moment sincère de profonde spiritualité que vous vivrez, n’oubliez-pas d’élever les plus bienveillantes prières pour Votre Roi, qui veille sur votre sécurité et votre bien-être, et qui œuvre pour la préservation de l’unité, de la souveraineté, de la dignité de votre pays, et afin qu’il accède à la position qui lui échoit dans son environnement régional et à l’échelle du monde islamique.

Nous réitérons pour vous, Nos pèlerins bénis, hommes et femmes, Nos prières afin que Dieu agrée votre hajj et vous récompense amplement pour vos dévotions, et afin que vous rentriez chez vous sains et saufs et comblés de la rétribution divine. Dieu est omnipotent et digne d’exaucer les prières.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouhou”.




Un «ministre» et dirigeant du Polisario déclare qu’un «État sahraoui indépendant» n’existera jamais

Mustapha Ali Sidi El Bachir, dirigeant du Polisario, dont il est également l’un des «ministres» clés, reste toujours convaincu que la «RASD» n’existe pas, comme il l’a déjà déclaré en France, en décembre 2021. Cette fois-ci, il l’a ouvertement redit à Rabouni même, lors d’une rencontre célébrant le 51ème anniversaire de la création du Polisario, où il a demandé de tirer définitivement un trait sur le mirage d’un «État sahraoui indépendant». La réaction algérienne se fait toujours attendre.

Alors que le Polisario célébrait ces derniers jours le 51ème anniversaire de sa création, datée du 10 mai 1973, ses dirigeants et leur tutelle algérienne ont été pris à contre-pied par le franc-parler de Mustapha Ali Sidi El Bachir, soi-disant «ministre des Territoires occupés et de la Diaspora sahraouie». Intervenant lors d’une rencontre sous le thème «L’État sahraoui indépendant est la solution», Mustapha Ali Sidi El Bachir a déclaré, comme il l’avait fait plus de deux années plus tôt, qu’il n’existe ni État, ni «république» sahraouie, mais juste des camps à Lahmada, démunis de tout pouvoir et qui attendent, dans l’anarchie la plus totale, une chimère depuis 1976.

Bien que toujours ministre au sein du gouvernement du Polisario, ce notable tribal des Lebouihates, l’une des plus puissantes factions des Rguibat, est privé de passeport diplomatique algérien depuis fin 2021, suite à des déclarations similaires. Intouchable à la faveur de l’équilibre tribal très ténu qui maintient en vie la direction du Polisario, ce ministre-notable nie aujourd’hui l’existence de la «RASD» et fustige Brahim Ghali et son gouvernement, qui n’ont de président et de ministres que les noms, et qu’il accuse d’être des marionnettes vivant à Alger, où elles sont entretenues et manipulées par le régime algérien, tout en étant complètement déconnectées de la réalité amère des camps de Tindouf.

Le 20 décembre 2021, Mustapha Ali Sidi El Bachir, avait en effet fait des déclarations fracassantes devant une assistance de Sahraouis résidant en Europe, qu’il avait réunis à Mantes-la-Jolie, une commune des Yvelines située à une cinquantaine de kilomètres de Paris, la capitale française.

Interpellé à l’époque sur les nombreuses tracasseries dont font l’objet les Sahraouis d’Europe de la part des autorités algériennes (douanes, police des frontières…) qui leur rendent la vie difficile à chaque retour dans les camps de Tindouf, Mustapha Ali El Bachir n’y est pas allé par quatre chemins.

«Sachez que moi-même, je suis ministre de rien, que Brahim Ghali n’a aucun pouvoir et que la “RASD” n’existe pas», avait-il lâché. Une façon de dire que les dirigeants du Polisario n’ont aucun pouvoir de décision, et que c’est la junte algérienne qui décide tout.

«Depuis 46 ans, nous dépendons de l’Algérie et quémandons quotidiennement son aide pour avoir de l’eau, de la nourriture, du gaz, du gasoil… Nous ne pouvons rien faire à nous seuls», ajoute-t-il.

Ces déclarations, largement diffusées à l’époque dans une vidéo, et que Le360 avait relayées avant qu’elles ne deviennent introuvables depuis, a créé une vive panique au sein du régime algérien. Dès le lendemain de ces déclarations, Mustapha Ali Sidi El Bachir était retourné à Alger, où l’on croyait qu’au meilleur des cas il allait être embastillé ou, au pire, liquidé physiquement.

Finalement, vu son statut tribal, il lui a été d’abord intimé l’ordre de démentir immédiatement les propos qu’il a tenus un jour plus tôt en France, avant de se voir interdire de quitter l’Algérie et de se faire confisquer son passeport diplomatique algérien.

Dans une déclaration laconique à la télévision publique algérienne, il se limita à affirmer que «l’État sahraoui est une réalité, grâce au soutien jamais démenti de l’Algérie». Une phrase dont il est facile de déceler qu’elle lui a été soufflée, certainement sous la menace, par la machine à propagande de la junte algérienne.

De son côté, l’agence de presse algérienne (APS) a tenté de sauver les meubles en écrivant que «le ministre des Territoires occupés et de la Diaspora sahraouie à l’étranger, Mustafa Ali Sidi El Bachir a affirmé que le régime du Makhzen menait une guerre psychologique et une campagne de désinformation à l’encontre du peuple sahraoui». L’APS prétend ainsi que des «moyens de trucage électronique ont été utilisés par le Maroc» pour dénaturer les propos de Mustafa Ali Sidi El Bachir, consignés par le son et l’image dans une vidéo.

Mais, voilà que ce même dirigeant du Polisario revient à la charge pour confirmer ses propos exprimés en 2021, car ils reflètent en réalité ce que pense la majorité des sans-voix parmi les habitants des camps. Il est même allé encore plus loin, car s’il avait déclaré, deux années et demie plus tôt, que la «RASD» n’existe pas, il a pris à contre-pied la thématique choisie par le Polisario pour célébrer son 51ème anniversaire («L’État sahraoui indépendant est la solution»), pour conseiller aux rares Sahraouis qui croient encore à la propagande leur faisant miroiter un État-mirage, que ce dernier n’existe pas et n’existera jamais.

Une conviction profonde que lui ont sûrement enracinée davantage les derniers propos du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a déclaré, le 8 mai courant au ministère de la Défense, devant tout ce que l’Algérie compte de généraux, qu’«il y a des Sahraouis qui ont 45 ans aujourd’hui. Ils sont nés dans les camps, ont vécu dans les camps. Ils ont perdu tout espoir».

Par Mohammed Ould Boah




En Angola : Peter Kazadi participe à la 57ème réunion de l’UNSAC

Me Peter Kazadi Kankonde, Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, est arrivé dans la soirée de ce mercredi 22 mai 2024 à Luanda, capitale de la République d’Angola, pour participer à la 5ème réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC).

Les travaux de cette réunion iront jusqu’au 24 mai prochain.

Outre les matières qui y seront traitées, il est prévu également un Conseil des ministres des pays participants le jour de clôture.

Selon une dépêche en notre possession, le Vice-premier Ministre Peter Kazadi Kankonde est à la tête d’une délégation du Gouvernement congolais, composée notamment de son Collègue des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala et du ministre d’État et ministre de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi. Il a été accueilli par l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en poste à Luanda, M. Constantin Kalala Mayiba.

Il sied de rappeler que l’UNSAC compte onze Etats membres. « Ils se réunissent au niveau ministériel deux fois par an pour dresser un état de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale et faire un rapport sur les programmes de désarmement et de limitation des armes dans la sous-région ».

Cette réunion intervient dans un contexte où la République démocratique du Congo, en plus de l’agression rwandaise, venait de connaître une tentative de coup d’État.

En sa qualité de Garant de la sécurité en RDC, le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur n’écarte pas l’hypothèse selon laquelle les assaillants auraient été aidés par des présumés complices, afin de traverser les frontières du pays pour venir tenter leur coup d’État.

Cependant, le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a annoncé l’ouverture des enquêtes par les autorités du pays, afin d’identifier tous les présumés complices et d’établir ainsi les responsabilités.

C’est donc une situation qu’il pourrait évoquer lors des travaux de cette 5ème réunion de l’UNSAC.