Situation sécuritaire dans l’Est : Vital Kamerhe accuse aussi l’Ouganda d’agresser le pays au même titre que le Rwanda

Le nouveau président de l’Assemblée nationale n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer l’activisme des groupes armés locaux et étrangers qui sèment terreur et désolation dans la partie Orientale de la République Démocratique du Congo.

Dans son discours, Vital Kamerhe a affirmé que la RDC est victime d’une agression féroce de la part du Rwanda et de l’Ouganda.

“La paix est possible. Pour le gouvernement congolais, la recherche de la paix ne souffre d’aucun doute. La guerre nous est imposée. L’urgence de restaurer la paix et la sécurité, et de stopper définitivement cette guerre injuste, que nous subissons ainsi que toutes les atrocités qui s’en suivent, s’impose. Plus elle dure, plus elle cause des dégâts humains et matériels chez nous” a déclaré Vital Kamerhe.

À travers cette déclaration, Vital Kamerhe qui vient d’être élu président de l’Assemblée nationale, devient le premier officiel Congolais de haut rang à citer Kampala dans l’appui au M23.

Signalons que la RDC et l’Ouganda ont lancé depuis Novembre 2021, des opérations militaires conjointes FARDC-UPDF pour traquer les terroristes ADF dans le territoire de Beni au Nord-Kivu. L’armée Ougandaise dispose d’au moins 1700 soldats déployés sur le sol Congolais dans le cadre de cette mutualisation des forces.

 

Loup solitaire




Le Japon offre à l’INPP deux bâtiments et des équipements de pointe afin d’accompagner la formation professionnelle dans les provinces de l’Est

Le Japon accompagne la formation professionnelle en RDC avec le soutien technique de l’UNOPS – Cérémonie de remise symbolique des livrables du Projet “Renforcement des Capacités des Directions Provinciales de l’Institut national pour la préparation professionnelle (INPP).

Le Gouvernement du Japon, l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) et le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) ont eu l’honneur de procéder à la cérémonie de remise symbolique des livrables du projet “Renforcement des Capacités des Directions Provinciales de l’INPP”, financé par le Gouvernement du Japon et mis en œuvre par l’UNOPS. Cette cérémonie s’est tenue le jeudi 23 mai 2024, de 10h à midi, à la direction de l’INPP, 11ème Rue Limete à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC).

Le programme de la cérémonie comprenait des discours du Directeur Général de l’INPP, du Représentant de l’UNOPS, de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Japon en RDC suivie par la remise symbolique de la clé et ainsi que les plaques d’inauguration par l’Ambassadeur du Gouvernement du Japon en RDC à Son Excellence Madame la Ministre du Travail et Prévoyance Sociale. Le discours de Son Excellence Madame la Ministre du Travail et Prévoyance Sociale a clôturé les allocutions avant une projection vidéo des réalisations du projet, l’hymne national, une photo de famille, des interviews et un cocktail.

L’un des résultats les plus significatifs du projet est la construction de deux nouveaux bâtiments au compte de l’INPP Bunia, qui va contribuer à l’amélioration de la capacité de l’INPP en Ituri et plus généralement en RDC. Ces installations modernes contribuent à fournir un environnement d’apprentissage adéquat et de doter les directions provinciales de l’INPP Bunia, Bukavu ainsi que Goma d’équipements de formation professionnelle de pointe. En outre, ce projet contribuera à combler le déficit de main-d’œuvre qualifiée, répondant ainsi aux besoins croissants du marché du travail et soutenant la croissance économique. Il favorise également l’intégration et la réintégration des jeunes, en particulier ceux qui sont au chômage ou affectés par les conflits, en leur offrant un cadre d’acquisition des compétences professionnelles certifiées, essentielles pour l’emploi et l’entrepreneuriat, contribuant ainsi à la cohésion sociale et à la réduction de la pauvreté.

Prince Yassa




Sauf miracle, Mazembe sacré champion de la 29ème édition !

C’est un 184e derby lushois de l’histoire entre le TP Mazembe et le FC Saint-Eloi Lupopo qui avait le goût d’une finale qui s’est soldé par une victoire de Mazembe 1-0 ce mercredi 22 mai 2024 au stade TP Mazembe de Kamalondo à Lubumbashi, en 13e journée du play-off de la 29e édition du championnat national de la LINAFOOT Ligue 1.

Si pour les corbeaux l’objectif était de l’emporter pour se rapprocher du sacre, par contre pour les cheminots la victoire était obligatoire dans la course pour la plus prestigieuse des compétitions interclubs de la CAF, à savoir la Ligue des Champions.

C’est l’attaquant malien, le meilleur buteur de la compétition, Traoré Fily, sur penalty à la 63e minute qui va profiter pour inscrire l’unique but du match et porter son total à 25 buts dans cette édition, un nouveau record en une édition du championnat national.

Un résultat qui a des lourdes conséquences dans ce Sprint final, puisqu’il faudra un miracle pour ne pas voir Mazembe, 1er avec 32 points en 12 matchs joués être sacré champion et pour Lupopo,3e avec 24 points en 13 matchs joués la chance de jouer la Ligue des Champions de la CAF vient peut-être de s’envoler puisqu’en cas d’une victoire de l’AS Maniema Union, 2e avec 26 points en 12 matchs joués demain à Kindu face à Lubumbashi Sport, Lupopo jouera la Coupe de la CAF.




Selon CREFDL et AETA : La corruption électorale constitue un frein au développement de la RDC 

Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées (AETA) et le Centre de Recherche en Finances publiques et Développement Local (CREFDL) à travers Roland Mumbala, Secrétaire général de l’AETA et Valery Madianga, Coordinateur National de CREFDL, ont analysé le processus démocratique en RDC, depuis l’organisation des dernières élections générales de décembre 2023 jusqu’à l’organisation des élections au second degré et l’installation des animateurs des assemblées provinciales et de la chambre basse du parlement.

AETA et CREFDL relèvent que ces processus ont été faussés à partir de leur organisation. Des politiciens recourent à des pratiques de corruption, à la fraude et à la triche pour espérer remporter les élections et occuper des postes politiques. Le plus grand danger, c’est de voir comment se passe l’installation des institutions démocratiques. Ce comportement des acteurs politiques détruit l’image du pays à l’intérieur tout comme à l’extérieur.

Après monitoring, AETA et CREFDL constatent que cette corruption électorale prend plusieurs formes en RD Congo. Il s’agit notamment de : la remise des cadeaux aux électeurs favorisant un clientélisme électoral (voire même par certaines églises ou associations) ; Le monnayage des votes par les grands électeurs (Vote des sénateurs, gouverneurs, membres des bureaux des deux chambres du parlement) ; Le versement des pots de vin aux membres de la CENI (Chefs d’antennes, Membres des CLCR, Présidents des centres, autres agents électoraux et policiers) ; La surfacturation des matériels de vote ; Le non-respect des procédures de passation des marchés publics lors de l’acquisition du matériel électoral (opérations « retour » lors de l’attribution des marchés publics entraînant la mauvaise qualité des produits) ;

Le recrutement des militants des partis politiques au poste d’agent électoral ; Le financement des candidats par les responsables des entreprises privées ; Le monnayage des arrêts et décisions judiciaires pendant les contentieux électoraux ; La commande expresse du matériel de vote en excès favorisant l’octroi gracieux des excédents aux candidats moyennant un paiement ; Le monnayage de l’octroi des cartes d’électeurs et duplicatas ; Le financement occulte des partis politiques ; L’utilisation des moyens de l’Etat pour les candidats membres de la coalition au pouvoir : (Obligation faite aux chefs d’établissements et gestionnaires d’entreprises publiques de contribuer à la campagne électorale avec l’argent de ces entreprises).

Quelles conséquences pour le développement de la RD Congo?

AETA et CREFDL notent que cette corruption électorale constitue un frein au développement de la RDC. Ainsi, l’avenir des générations futures reste compromise, étant donné que toute tentative de réforme visant à améliorer le bien-être collectif pourraient être bloquée par les élites politiques au niveau institutionnelle; Le financement des investissements publics se fera sur base de motivation politique et de la géopolitique sans tenir compte de la démographie de la population; On assiste à l’inefficacité du contrôle de l’action du gouvernement central, provincial et des ETDs;

L’accroissement de la pauvreté en milieux ruraux va provoquer un exode massif des populations vers les milieux urbains; La caporalisation des institutions et la prise en otage de la population par un clan de plus en plus visible; La capacité du gouvernement à satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens pendant sera réduite ; L’attribution des postes sur fonds de clientélisme, népotisme sans tenir compte de la méritocratie; Bradage des ressources naturelles, opacification des procédures des marchés publics et des contrats de Partenariat public privé; L’enrichissement illicite et le renforcement des inégalités sociaux; Détournement de denier public et abandon des projets sociaux ; L’insécurité alimentaire et la prolifération des groupes armées.

La population interpellée

Face aux dangers que présente la corruption électorale sur le développement de la RDC, AETA et CREFDL estiment que seul le citoyen peut pousser au changement. Ainsi, la synergie recommande à la population l’accroissement du contrôle pour l’inscription à l’ordre du jour et le vote d’une loi anti-corruption en RDC; la révision du code pénal congolais afin de redéfinir les indices de corruption et renforcer les peines; La création d’un tribunal spécial anti-corruption ; L’inscription et le vote d’une loi relative à l’accès à l’information publique ; Le renforcement des mesures de prévention et de répression par le pouvoir publics.




Maï-Ndombe : La Course aux postes de Gouverneur et Sénateur

La province de Maï-Ndombe est en pleine agitation à l’approche des élections pour les postes de Gouverneur, Vice-Gouverneur et sénateurs. Les candidats au poste de Gouverneur ont deux jours, soit du jeudi 23 au vendredi 24 mai, pour présenter et défendre leurs programmes devant les élus provinciaux avant la tenue des élections prévue pour le 26 mai.

Le document officiel publié le 22 mai dernier par le rapporteur adjoint de l’Assemblée provinciale Jester Monkese Esenga, stipule que chaque candidat doit convaincre la majorité des élus pour remporter cette élection déterminante pour l’avenir de Maï-Ndombe.

Parmi les sept candidats en lice pour le poste de Gouverneur, Adrien Boronse Wawa se démarque en étant le seul représentant officiel de l’Union Sacrée de la Nation. Les six autres candidats, bien que membres de regroupements politiques affiliés à l’Union Sacrée, se présentent en tant qu’indépendants.

En plus des élections de Gouverneur et Vice-Gouverneur, des sénateurs seront également élus. Les députés provinciaux de Maï-Ndombe doivent choisir des leaders capables de représenter efficacement la province et de répondre aux attentes des citoyens.

 

 

Orchidée




Le Maroc dépose une plainte officielle à l’UNESCO contre le vol du Caftan par l’Algérie

Le Maroc a officiellement introduit une plainte devant l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) contre le vol algérien du Caftan marocain, apprend-t-on de source informée.

Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en coordination avec la Délégation permanente du Maroc auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a déposé cette plainte suite à l’introduction d’un caftan marocain dans un dossier déposé par l’Algérie auprès de l’organisation pour la reconnaissance de vêtements traditionnels algériens.

Signée par le ministre de la Culture, Mohamed Mehdi Bensaid, la plainte a été adressée à la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, en signalant la présence d’un Caftan de « Ntaa de Fès » dans un dossier que l’Algérie entend déposer auprès du comité gouvernemental chargé de la préservation du patrimoine immatériel.

A noter que le Royaume a été notifié du vol dudit Caftan, propriété du Maroc, alors qu’il se trouvait dans un musée à Amsterdam. Ce caftan est celui qui figure dans le dossier algérien.

Dans sa plainte, le Maroc demande le retrait de l’image du Caftan marocain du dossier présenté par l’Algérie. Le ministère de la Culture souligne que le patrimoine culturel marocain constitue une partie intégrante de l’identité marocaine, et qu’il existe un grand lien entre le Maroc et son patrimoine culturel.

Par ailleurs, il demande à la commission compétente de faire preuve de vigilance dans le traitement des dossiers de candidature, afin d’éviter les vols et les appropriations du patrimoine culturel des pays.

Le Maroc a demandé à travers cette même plainte à ce que les dossiers du patrimoine ne soient soumis à aucune forme de calcul politique étroit, rappelant que le patrimoine marocain sera défendu par tous les moyens.

Enfin, le ministère de la Culture a souligné que le Royaume du Maroc n’acceptera aucune « exploitation » de la Convention de 2003 portant sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, sans donner plus de détails sur les formes ou les moyens utilisés pour son exploitation à des fins de vol ou d’appropriation de patrimoine.

Hespress FR




Julien Paluku préside une réunion stratégique sur l’alimentation en énergie des Zones économiques spéciales dans l’espace Grand Katanga 

C’est une bonne nouvelle pour la promotion de la transformation locale des ressources minières dans l’espace Grand Katanga, l’alimentation en énergie électrique des Zones économiques spéciales dans cette partie du pays par la société KEC/STF a été au cœur d’une réunion stratégique présidée ce mercredi à Kinshasa par le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, réunion à laquelle ont pris part les experts du ministère de l’Industrie et celui des Ressources Hydrauliques et Électricité, mais aussi le Directeur général de KEC/STF et le Directeur général la société BUENASSA qui va y installer son usine de raffinerie du Cuivre et Cobalt.

Le ministre de l’Industrie a salué la ferme détermination de KEC/ST de produire dans de premier temps 87 mégawatts qui vont contribuer à booster la transformation locale des ressources minières, car l’énergie constitue un élément clé dans l’industrialisation d’un pays, a-t-il martelé.

Jean-Dieudonné Kavese, Directeur de Cabinet du Ministre de l’industrie précise : « La réunion que le ministre vient de tenir, c’était suivant une invitation qu’il avait lancée à son collègue des Ressources hydraulique et électricité qui nous a envoyé des experts avec lesquels nous avons échangé sur le dossier nous présenté par l’entreprise KEC/STF qui nous a rassuré, lorsque nous étions au Katanga, qu’ils sont prêts à alimenter les Zones économiques spéciales avec les deux centrales qui nous prennent 72 MW et 15 MW », dit-il.

Et d’ajouter qu’il y avait déjà une concession entre leur entreprise et le ministère. Le ministre nous a réuni pour qu’en rapport avec la raffinerie du cuivre et cobalt, projet porté par le chef de l’Etat, que nous puissions rassurer qu’il y aura une énergie disponible pour le fonctionnement de cette usine. La prochaine étape, c’est de savoir si les travaux ont déjà commencé. Les travaux ont commencé, sauf qu’avec le problème de Covid, on n’a pas pu poursuivre les travaux. Ils sont venus pour que les travaux puissent se poursuivre.

Disons que la relance de ce projet constitue un véritable ouf de soulagement pour la société BUENASSA qui a besoin de 25 mégawatts pour lancer son usine de raffinerie du Cuivre et Cobalt, a fait entendre son Directeur Général, Eddy Kioni.

« Le projet de Buenassa consiste en la construction d’une raffinerie de cuivre et de cobalt qui, en sa première phase permettra de produire 30.000 tonnes de cathodes de cuivre et 5.000 tonnes de sulfate de cuivre. Vous savez que cette action s’inscrit en échos à la vision du chef de l’Etat et de son gouvernement qui veut que les ressources minières soient transformées localement pour un impact à l’économie nationale. Il s’agit d’un projet minier qui ne trouve son sens que si l’on parle de l’industrie minière. C’est tout naturellement que le ministre de l’Industrie avec sa collègue ministre des Mines que ce projet est porté.

De son avis, le ministre de l’Industrie, avec le pragmatisme qu’on lui connait, souhaitait identifier des solutions pour BUENASSA afin d’obtenir un approvisionnement en énergie électrique sans lequel le projet ne pourrait voir le jour. Pour ce qui est de la phase une, il y a un besoin exprimé à 25 MW.

De son côté, Lui Hang Xing, Directeur général de KEC/STF a rassuré le ministre de l’Industrie que les financements sont désormais disponibles pour construire des centrales hydroélectriques dans le grand Katanga.

« Nous allons commencer d’ici là. Nous attendons que nous puissions renouveler nos documents suite au Covid. Sur l’espace Grand Katanga, ils peuvent produire 72 MW et dans deux ou trois ans, ils vont finir la construction du barrage. L’argent est déjà prêt.

Soulignons que cette réunion a été sanctionnée par la mise en place d’une commission technique.

 

CELLULE DE COMMUCATION ET PRESSE




Bureau définitif de l’Assemblée nationale : Vital Kamerhe élu président avec 371 voix sur 407 votants 

La fumée blanche est montée sur l’hémicycle du Palais du peuple au terme de l’élection du bureau définitif de cette chambre parlementaire. Sans surprise, Vital Kamerhe a été porté à la tête de la chambre basse du parlement avec 371 voix sur 407 votants. Le professeur Jean-Claude Tshilumbayi a été élu 1et vice-président, avec 368 voix sur 405 votants et Christophe Mboso, président sortant et président du bureau d’âge s’en tire avec 379 voix sur 405 votants.

Invités à prendre part, mercredi 22 mai 2024 dans la salle des Congrès du Palais peuple, à la séance plénière consacrée au vote et à l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale, 417 députés nationaux ont répond présents à cette plénière élective de 7 futurs membres du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement qui sera dirigé, sans ans surprise, par Vital Kamerhe, élu 22e président de l’Assemblée nationale avec 371 sur 407 votants contre 36 bulletins nuls. Il succède ainsi à Christophe Mboso qui a dirigé la Chambre basse du Parlement pendant 3 ans (mars 2021-décembre 2023) à la suite de la rupture cohabitation FCC-CACH.

Au terme des opérations de vote, la fumée blanche est montée au-dessus de l’hémicycle et le bureau définitif de l’Assemblée nationale affiche complet dans cette configuration-ci :

– Président : Vital Kamerhe, élu avec 371 voix sur 407 députés ayant pris part au vote ;

– 1er vice-président : Jean-Claude Tshilumbayi (368 voix sur 407 votants)

– 2è vice-président, élu avec 379 sur 405 votants contre 26 bulletins nuls.

Les députés-ministres n’ont pas eu voix au chapitre

Dans les préliminaires, les députés nationaux ont décidé de passer outre l’audition des candidats et d’aller directement au vote. C’est donc pour gagner du temps, faciliter la tâche au bureau provisoire et aux candidats que les députés ont voulu aller droit au but.

Par ailleurs, le bureau provisoire de l’Assemblée nationale a estimé que les députés nationaux encore ministres n’avaient droit de vote.

« Les députés nationaux qui sont encore membres du gouvernement ne peuvent pas voter. Il n’y a pas débat à ce sujet », a tranché le doyen d’âge Christophe Mboso du haut de la tribune.

C’était aussi l’occasion pour Christophe Mboso, président du bureau d’âge, de rappeler que l’élection et l’installation du bureau définitif constituait le dernier point de la présente session extraordinaire inaugurale de la 4è législature de la 3è République.

Au moment du vote proprement dit, les députés ont été appelés à l’isoloir en groupe de sept, en raison de sept postes à pourvoir au bureau définitif de cette chambre parlementaire.

A l’exception du poste de rapporteur adjoint réservée à l’opposition parlementaire, avec candidats, à savoir : Munongo Inamizi Dominique et Mutamba Tungunga Constant, c’est un vote plébiscite pour les six autres postes à candidatures uniques.




RDC: Le bureau définitif de l’Assemblée affiche complet 

Le bureau définitif de l’Assemblée nationale affiche désormais complet, au terme de l’élection qui s’est clôturée tard dans la nuit du mercredi à ce jeudi 23 Mai 2024.

Vital Kamerhe succède ainsi à Christophe Mboso au perchoir de la chambre basse du parlement. Il a obtenu 371 voix sur les 405 votants contre 34 bulletins nuls et blancs. Ce dernier qui était jusque-là président du bureau provisoire va désormais occuper le poste de 2ème vice-président. Christophe a recueilli 379 voix sur 405 votants.

Jean-Claude Tshilumbayi sera le 1er vice-président. Il a raflé 368 voix.

Jacques Djoli et Dominique Munongo rapporteur adjoint, Chimène Polipoli et Grace Neema seront respectivement questeur et questeur adjoint.

L’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale de cette 4e législature viennent ainsi sonner le glas de la session extraordinaire inaugurale de cette 4e législature.

 

Loup solitaire




Mois de sensibilisation au cancer de la peau:  Une maladie fatale dont l’incidence ne cesse d’augmenter au niveau mondial 

Annuellement, le mois de mai est consacré à la sensibilisation au cancer de la peau dont l’incidence ne cesse d’augmenter au niveau mondiale, à en croire des spécialistes et chercheurs en la matière.

En effet, le cancer de la peau est l’un des cancers les plus faciles à prévenir d’autant plus que les facteurs de risque sont bien connus. De plus, il est visible et généralement repérable à un stade précoce en la faveur d’un auto-examen de sa peau.

Pour ce faire, des campagnes sont mises en place pour sensibiliser la population générale et mieux prévenir ce type de cancer à travers le monde. Cette action consiste surtout à fournir à la population un certain nombre d’informations simples de prévention et de dépistage précoce. Aussi à proposer des examens de dépistage gratuit gratuit.

Les différents types de cancers de la peau

Il existe plusieurs types de cancers cutanés dont les 5 principaux sont la kératose actinique; le carcinome basocellulaire; le carcinome spinocellulaire; le carcinome de Merkel; le mélanome.

Sous d’autres cieux, il est des structures servant des campagnes qui agissent à différents niveaux (public, scientifique et politique) pour : sensibiliser et éduquer la population sur la prévention, le dépistage précoce et le traitement du cancer de la peau; partager les connaissances et règles de bonne pratique à la communauté scientifique; s’assurer de la reconnaissance et de la prise en charge des traitements par les systèmes de santé.

Prévention du cancer de la peau

Des dermatologues font état que l’exposition aux rayons ultraviolets (UV) est un facteur de risque majeur de développement d’un cancer de la peau.

Au point qu’il est très important de se protéger du soleil en adoptant des mesures de photoprotection adéquate : porter un chapeau, des lunettes de soleil et des vêtements couvrants, en appliquer une protection solaire (crème, lait, etc.) ou en rester à l’ombre, notamment pendant les heures les plus chaudes, entre 12h à 16h. Et de faire attention à certaines pratiques au solaire tel que le bronzage en cabine.

Dépistage du cancer de la peau

S’il est détecté suffisamment tôt, le cancer de la peau peut se soigner, d’où l’importance du dépistage ! En plus de consultations annuelles chez un dermatologue, il est recommandé de réaliser un auto-examen régulier de sa peau, surtout si vous êtes considéré comme une personne à risque.

« Les signes du mélanome »

Le mélanome est le type de cancer de la peau le moins fréquent alors qu’il est le plus dangereux. Mais, des progrès ont été réalisés ces dernières décennies tant au niveau de la prévention du public qu’au niveau du diagnostic précoce

Albinisme et cancer de la peau en RDC

Le cancer de la peau est la première cause de la mortalité chez les personnes atteintes d’albinisme en Afrique subsaharienne en général et en République Démocratique du Congo en particulier.

Le manque d’informations et l’ignorance des mesures de protection solaire à prendre sont parmi les principaux facteurs favorisant cette maladie fatale chez ces êtres humains.

Il va de soi que l’état congolais s’implique pour permettre aux personnes atteintes d’albinisme de jouir pleinement de leurs droits à la santé en accédant aux soins de qualité et en bénéficiant des crèmes et des crèmes solaires de haute protection.

Mamie Ngondo