RDC: Vital Kamerhe remporte haut la main l’élection du président de l’assemblée natioq

Sans surprise, Vital Kamerhe a été élu 22e président du bureau définitif de l’Assemblée nationale à la majorité absolue avec 371 sur 407 votants.

L’élu de Bukavu au Sud-Kivu qui était le candidat unique choisi par l’Union sacrée pour occuper le perchoir de la chambre basse du parlement Congolais, succède ainsi à Christophe Mboso Nkodia Puanga qui a dirigé l’assemblée nationale pendant près de 3 ans à la suite de la destitution du bureau Mabunda après la dislocation de la coalition FCC-CACH. L’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale de cette 4e législature viennent ainsi sonner le glas de la session extraordinaire inaugurale de la 4e législature.

Loup solitaire




A quelques jours de la tenue de son concert à Paris, Mike Kalambayi saisi la justice contre la diffamation à son encontre 

Il ne reste plus que quatre jours, pour que l’artiste musicien chrétien Mike Kalambayi livre son concert de Zenith de Paris prévu le 26 mai 2024.

Pour se rendre justice contre les diffamations dont il est victime sur les réseaux sociaux, l’artiste Mike Kalambayi a déposé une plainte contre plusieurs comptes et des personnes devant la justice française.

Son avocat, Me Augustin Belo, déplore une déstabilisation qui vise à porter atteinte à la bonne tenue du concert de son client, mieux une campagne de déstabilisation visant sa personne sans aucun fondement.

Il note par ailleurs, que la justice américaine avait rejeté les accusations de violence conjugale portée par son ancienne épouse et que toute accusation contre lui dans ce sens est de la pure diffamation.

“Mike Kalambayi victime de diffamation sur les réseaux sociaux alors qu’aucune plainte contre lui n’existe pour des faits criminels. Personne n’étant parfait, il est injuste de vouloir crucifier Mike Kalambayi sur l’autel du tribunal médiatique des réseaux sociaux pour des faits déboutés par la justice américaine”, a expliqué Me Augustin Belo.

Pour ce chantre, C’est un harcèlement moral, diffamation, injures publiques et menaces dont il est victime. Ainsi, il dénonce cependant une campagne de déstabilisation à son encontre.

L’avocat de l’artiste rassure que les dispositifs sécuritaires ont été renforcés au Zénith de Paris.

Des informations confidentielles renseignent que ce concert du 26 mai se déroulera à guichet fermé.

 

Mboshi




Championnat scolaire : La zone UFOA A démarre sur des chapeaux de roues

Après l’UFOA B et le COSAFA, c’est au tour de la zone UFOA A de prendre part aux qualifications du Championnat Scolaire Africain de la CAF (ASFC) qui ont démarré ce vendredi au Stade Cheikha Ould Boïdiya de Nouakchott, en Mauritanie.

Ceci fait suite au succès de la première édition de ce tournoi, une initiative innovante de la CAF axée sur le développement du football scolaire sur le continent, qui a vu la participation de 800 000 jeunes garçons et filles lors de la saison 2022/23.

Cette année, cinq nations participent aux qualifications de la zone UFOA A : le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, le Mali, le Sénégal et la Mauritanie. Les finales de la zone sont prévues ce 3 mars avec les deux vainqueurs (garçons et filles) qualifiés pour les phases finales du Championnat Scolaire Africain de la CAF.

Avant le coup d’envoi des matches, des ateliers se sont succédé notamment sur le programme de protection eyt prévention de la CAF, le programme des jeunes reporters, le programme des jeunes arbitres, le programme des jeunes officiers médicaux ainsi qu’un cours d’entraînement de la licence D de la CAF pour les aspirants entraîneurs.

Retour sur la première journée de ce tournoi, avec les résultats ci-dessous :

Résultats de la 1ère journée

Garçons

Mauritanie 0-1 Gambie

Sénégal 19-0 Cap-Vert

Guinée 4-0 Mauritanie

Gambie 0-1 Sénégal

Cap-Vert 0-16 Guinée

Filles

Cap-Vert 1-4 Sénégal

Gambie 0-1 Guinée

Guinée 2-0 Cap-Vert

Sénégal 1-4 Gambie




François souligne la contribution importante des catholiques de Chine à la paix 

Dans un message vidéo diffusé à l’occasion du congrès consacré au centenaire du Concilium Sinense, le premier et unique concile de l’Église catholique en Chine, le Pape François est revenu sur les actions posées par les «Pères qui ont regardé vers l’avenir». Ils ont tous «accompli un véritable voyage synodal et ont signé les dispositions qui ont ouvert de nouvelles voies pour que l’Église, y compris la Chine catholique, ait de plus en plus un visage chinois», a dit le Pape.

“Cent ans après le Concilium Sinense: entre l’histoire et le présent”, tel est le thème de la conférence internationale sur l’Église de Chine qui se tient à Rome mardi 21 mai, organisée par l’Université pontificale urbanienne, en collaboration avec l’Agence Fides et la Commission pastorale pour la Chine. S’adressant aux participants dans un message vidéo, le Pape a dit sa joie de pouvoir s’exprimer à l’occasion du centenaire du Concilium Sinense, le premier et jusqu’à présent unique Concile de l’Église catholique chinoise, qui s’est tenu à Shanghai entre mai et juin 1924.

Les Pères du Concile

Pour le Souverain pontife, ce Concile a en effet constitué une étape importante dans le cheminement de l’Église catholique dans ce grand pays qu’est la Chine. À Shanghai, rappelle-t-il, les Pères réunis dans le Concilium Sinense ont vécu «une expérience authentiquement synodale et ont pris ensemble des décisions importantes». Sous l’impulsion de l’Esprit Saint qui les a réunis et qui a fait grandir l’harmonie entre eux, qui les a conduits, explique François, sur des chemins que beaucoup d’entre eux n’auraient pas imaginés, en surmontant même les perplexités et les résistances. «C’est ainsi qu’agit l’Esprit Saint qui guide l’Église». Dans le message vidéo du Saint-Père qui a lancé les travaux de cette rencontre, le Pape souligne que les Pères du Concile ont suivi les traces de grands missionnaires, comme le père Matteo Ricci – Lì Mǎdòu; ils se sont placés dans le sillon ouvert par l’apôtre Paul, lorsqu’il prêchait qu’il faut se faire tout à tous pour annoncer et témoigner du Christ Ressuscité.

Un parcours synodal

François parle des Pères qui, venus presque tous de pays lointains et, avant le Concile, n’étaient pas encore prêts à envisager de confier la direction de leurs diocèses à des prêtres et à des évêques nés en Chine. «Réunis au sein du Concile, ils ont tous accompli un véritable parcours synodal et ont signé les dispositions qui ont ouvert de nouvelles voies pour que l’Église, y compris la Chine catholique, ait de plus en plus un visage chinois». C’était en effet «le pas à franchir», car «la proclamation du salut par le Christ ne peut atteindre chaque communauté humaine et chaque personne que si elle s’exprime dans leur langue maternelle».

La contribution de Mgr Costantini

Mgr Celso Costantini, premier délégué apostolique en Chine, qui, sur décision du Pape Pie XI, fut également le grand organisateur et président du Concile, a apporté une contribution importante à la promotion et à l’orientation du Concilium Sinense. Le Successeur de Pierre présente un homme d’Église, ayant appliqué une perspective véritablement missionnaire à la situation concrète. Il «chérissait les enseignements de Maximum illud, la Lettre apostolique sur les missions publiée en 1919 par le Pape Benoît XV. Suivant l’élan prophétique de ce document, Mgr Costantini a simplement répété que la mission de l’Église était d’évangéliser et non de coloniser», rappelle François. Au Concile de Shanghai, poursuit-il, grâce aussi au travail de Mgr Celso Costantini, la communion entre le Saint-Siège et l’Église en Chine s’est manifestée dans la fécondité de ses fruits, des fruits bénéfiques pour tout le peuple chinois.

Puis de préciser que le Concile de Shanghai n’a pas seulement servi à faire tomber dans l’oubli les approches erronées qui prévalaient précédemment. Il ne «s’agissait pas de “changer de stratégie”, mais de suivre des chemins plus conformes à la nature de l’Église et à sa mission. En se fiant uniquement – uniquement! – à la grâce du Christ lui-même et à son attrait.»

Le regard vers l’avenir

«Les participants au premier Concilium Sinense ont regardé vers l’avenir. Et leur avenir est notre présent», fait savoir l’évêque de Rome, indiquant ensuite que «comme les Pères du Concile de Shanghai, nous pouvons nous aussi regarder vers l’avenir». Et le souvenir du Concile de Shanghai peut aussi «suggérer aujourd’hui à toute l’Église de nouvelles routes et des chemins ouverts à emprunter avec audace pour proclamer et témoigner de l’Évangile dans le présent».

La foi du peuple de Dieu en Chine

Le cheminement de l’Église à travers l’histoire est parfois imprévisible et a même traversé des temps d’épreuves nécessitant de la patience. En Chine, note le Pape, le Seigneur a gardé la foi du peuple de Dieu tout au long du chemin. Et cette foi du peuple de Dieu a été «la boussole qui a montré le chemin tout au long de cette période, avant et après le Concile de Shanghai, jusqu’à aujourd’hui». Se tournant dans cette vidéo vers les catholiques chinois qui, en communion avec l’évêque de Rome, marchent dans le temps présent, François souligne également que dans leur contexte de vie, ils témoignent aussi de leur foi par des œuvres de miséricorde et de charité. Leur témoignage est une contribution réelle à l’harmonie de la coexistence sociale et à la construction de la maison commune.

Le 24 mai prochain, en la fête de Marie Auxiliatrice, l’Église du monde entier priera avec les frères et sœurs de l’Église de Chine, comme l’a demandé le Pape Benoît XVI dans sa Lettre aux catholiques chinois. «Moi aussi, dit le Pape, je monterai idéalement sur la colline [du sanctuaire] de Sheshan. Et tous ensemble, confions à Notre-Dame, Auxiliatrice des chrétiens, nos frères et sœurs dans la foi qui sont en Chine, tout le peuple chinois, et tout notre pauvre monde, en demandant son intercession, afin que la paix puisse toujours gagner partout», a conclu François.




Le Pape invite à prier pour la paix, dans «un monde en guerre» 

À l’issue de l’audience générale du mercredi 22 mai, le Pape a renouvelé son vibrant appel à prier pour la paix, car «le monde est en guerre». François a invité à ne pas oublier les pays martyrisés par des violences armées.

«Prions pour la paix. Nous avons besoin de paix. Le monde est en guerre. N’oublions pas l’Ukraine martyrisée qui souffre tant. N’oublions pas la Palestine et Israël». «Que cette guerre cesse!», a martelé François, invitant également à penser à la Birmanie et à tous ces pays meurtris par la guerre. «Frères et sœurs, il nous est demandé de prier pour la paix en ces temps de guerre mondiale», a rappelé le Saint-Père.

«La guerre est toujours une défaite»

Cet appel de François rappelle bien d’autres qu’il ne cesse de lancer, surtout lors de ses audiences générales et des prières mariales de l’Angélus ou du Regina Caeli. Le 15 mai dernier, lors de l’audience générale, l’évêque de Rome avait également exhorté à prier pour la paix. «Tous ensemble, avec un grand cœur, prions pour la paix ultime… Car la guerre est toujours une défaite: toujours!», avait répété François.

Invitation aux enfants

Chacun peut contribuer à la construction de cette paix. Même les enfants. Dans les salutations qu’il a adressées juste avant aux pèlerins polonais, François s’est tourné vers les enfants qui célébraient leur première communion, «une rencontre importante avec Jésus». Il les a encouragés «en ce moment de joie, à savoir observer aussi les besoins de leurs pairs qui souffrent, victimes de la guerre, de la faim et de la pauvreté». Ce dimanche sera célébrée la première Journée mondiale des enfants, telle qu’instituée par le Pape, par une messe présidée par François place Saint-

Pierre.




Elysée Mujinga pour une nouvelle équipe autour du Chef de l’Etat

Ça y est ! L’opinion gronde et exprime en même temps ses regrets pour le retard orchestré et entretenu par la majorité au pouvoir dans la composition du bureau définitif de l’Assemblée Nationale. Une démarche et un blocage que d’aucuns estiment improductive, machiavélique et satanique. Car cela fait plus de 5 mois que les élections législatives ont été organisées en RDC. Mais les choses tirent en longueur à cause des intérêts égoïstes, sournois, illicites et sans cause des acteurs politiques de l’Union Sacrée de la Nation. Ils s’empoignent, se fricotent et se tricotent au glaive pour mettre en place les membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale. De report en reports, les choses marchent à reculons. Le goût de lucre, leur ventre et les honneurs sont autant d’éléments qui militent en faveur de ce blocage savamment organisé.

Cette attitude qui frise l’anti-patriotisme fait monter les bretelles à Mme Elysée Mujinga Kalunga, Secrétaire générale de l’Alliance pour l’Unité du Congo (AUC). Elle dénonce et s’insurge contre ce blocage honteux, indigeste, burlesque et suicidaire pour le pays. D’ailleurs, le Chef de l’Etat a eu à le dénoncer personnellement aux intéressés dernièrement à la Cité de l’U.A où il a vertement tansé ses ouailles.

La partition d’Elysée

« La raison du désordre et du retard s’explique du fait que les hommes et les femmes autour du chef de l’État ne sont pas animés du même esprit que le Président de la République. Chacun a des intérêts partisans, différents du Président de la République, lequel milite jour et nuit pour le bien du pays et de sa Nation », regrette-t-elle.

Elysée Mujinga ne décolère pas. Très remontée, la Sg de l’AUC, parti politique, enchaîne avec sa pensée, tout en restant prudente. Ne voulant pas mettre sa langue dans sa poche, elle suggère que pour résoudre ce problème, le chef de l’État, « qui milite tant pour le renouvellement de la classe politique », est appelé à revoir sa stratégie politique en faisant appel et à placer autour de lui une « nouvelle équipe constituée de personnes loyales, fidèles, compétentes pour un accompagnement efficient, efficace et meilleur durant ce 2ème mandat ».

Cela s’entend que des bois morts dont certains anciens ministres du Gouvernement sortant Sama, des toubibs affairistes du Cabinet du Président de la République et d’autres chauve-souris du parlement actuel ne doivent plus faire partie du carré d’as de Félix Tshisekedi.

Et puis vint le “coup d’Etat”

Réagissant au “ coup d’état manqué ” du dimanche 19 mai 2024, la SG de l’Alliance pour l’Unité du Congo insiste qu’il existe « des mécanismes libres d’expression non-violence pour faire entendre son opinion ».

« Nous condamnons tout coup d’Etat car les coups de forces font reculer la démocratie et font souffrir le peuple. En face de nous, nous avons des mécanismes de règlement des conflits. La violence, sous toutes ses formes, détruit. C’est pourquoi, nous remercions et encourageons les vaillants militaires d’avoir fait échec à ce coup d’Etat manqué ».

Femme battante et combattante de première heure au sein de l’USN, elle exhorte enfin les services de sécurité et de renseignements à ouvrir l’oeil, surtout le bon.

Willy Kilapi




Réagissant au coup d’Etat manqué: Mboso ignore Kamerhe avant de se rattraper 

Des réactions ont fusé et fusent de partout tant au pays qu’à l’extérieur du pays pour condamner la scène qui s’est passée le dimanche dernier à Kinshasa aux premières heures du matin au Palais de la nation et à la résidence du député national Vital Kamerhe dans la commune de la Gombe. De manière unanime, tous ont condamné cet acte ignoble contre la République démocratique du Congo et ses institutions tout en déplorant les personnes (policiers et civil) qui ont succombé à la suite des coups de feu.

La victime principale de cet ignoble coup de force raté est sans doute Vital Kamerhe, député national, élu de Walungu au Sud-Kivu et candidat président du bureau définitif de l’Assemblée nationale dont la résidence a été attaquée et faisant des dégâts matériels importants et morts d’hommes. C’est dans ce cadre que des messages de soutien et de compassion ont été adressés à Vital Kamerhe qui a échappé à la mort grâce à l’intervention de sa garde et d’autres forces de l’ordre qui sont venues en renfort.

Cependant, aussi curieux que cela puisse paraître, le président du bureau provisoire de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso a d’abord dans un premier message publié le dimanche 19 mai 2024, quelques heures après l’événement malheureux, au nom du bureau provisoire de l’Assemblée nationale condamné «  cet acte ignoble » avant d’inviter le peuple congolais « à se mobiliser comme un seul homme pour barrer la route à toute tentative de coup d’Etat ».

A la population congolaise qu’il exhorte à la vigilance et à l’engagement en vue de la sauvegarde de l’intégrité territoriale national, Christophe Mboso écrit : «  Soyons rassurés que tous unis et rangés derrière son excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État, nous allons remporter la victoire sur les ennemis de notre paix et notre développement”. Dans ce message, aucune allusion faite à son collègue député national Vital Kamerhe et de surcroît membre du présidium de l’Union sacrée de la nation comme lui. Ce qui a provoqué des réactions pour condamner ce manque de solidarité de Christophe Mboso vis-à-vis de VK dès lors qu’il sait bien que ce dernier a frolé la mort avec toutes les conséquences sur l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale qui se fait toujours attendre si jamais sa vie était atteinte.

Il faudra attendre un jour après, soit le 20 mai 2024 pour voir le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale revenir sur ses pas. Cette fois-ci avec un autre message qui fait allusion à son collègue Vital Kamerhe dont la résidence a été attaquée par les assaillants. Et dans ce message, Christophe Mboso présente ses condoléances les plus sincères à l’honorable Vital Kamerhe ainsi qu’aux familles biologiques de ses deux vaillants gardes du corps.

« A cet effet, le bureau provisoire encourage l’honorable Kamerhe Lwa Kanyingini NKingi Vital à surmonter cette rude épreuve et demande aux instances compétentes de faire toute la lumière sur cette tragédie afin que les auteurs et complices soient punis conformément aux lois de la République »,  peut-on lire dans ce communiqué.

Plus d’un observateur s’interrogent sur cette attitude peu républicaine du président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale. N’eussent été ces diverses réactions, il ne reviendrait pas sur un autre message pour faire allusion à Vital Kamerhe. Cette attitude ne surprend pas un député national proche de Vital Kamerhe qui a requis l’anonymat et qui estime que Mboso n’a toujours pas encore digéré sa défaite aux primaires de l’Union sacrée de la nation pour le vote de son candidat président du bureau définitif de l’Assemblée nationale. C’est ce qui justifie cette attitude.

RSK




Éviter de diaboliser la Diaspora congolaise après l’aventure Christian Malanga !

Pour “Le Robert en ligne”, Diaspora est assimilée à ‘Dispersion des Juifs exilés de leur pays’ ou encore ” Dispersion (d’une communauté) à travers le monde”, ou, pour faire simple “population ainsi dispersée”‘.

Diaspora congolaise : pour qui et pourquoi roule-t-elle !

Les Historiens sont mieux placés pour fixer l’opinion sur la genèse de la Diaspora congolaise. Cependant, on peut supposer que la première génération est celle des Lumumbistes recueillis principalement dans les pays du Pacte de Varsovie (Urss et pays communistes), mais aussi en Scandinavie (Suède, Danemark et Norvège). Ils étaient des mal-aimés aux États-Unis, au Canada et en Europe des 6 comprenant alors l’Allemagne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Aujourd’hui, ils doivent avoir entre 80 et 90 ans. Ils ont su former leurs enfants et petits-enfants pour la plupart totalement déconnectés de la RDC.

La Diaspora de la 2ème génération est celle des années Mobutu. Certains entre 1965 et 1990, d’autres entre 1990 et 1997. Âgés entre 60 et 80 ans, ce sont les parents qui sont restés connectés au pays d’origine pendant que leurs enfants et même petits-enfants ne les sont pas. Certains ont profité de leur séjour à l’étranger pour étudier, d’autres non.

La Diaspora de la 3ème génération est celle des années L-D. Kabila et Joseph Kabila. En majorité, n’ayons pas peur de la vérité, ils ont quitté le pays pour l’étranger où une infime majorité fait des études, la majorité étant dans la débrouille.

A plus de 80 %, la Diaspora congolaise s’est constituée autour des revendications politiques justifiées par la violation des droits de l’homme, l’absence de démocratie, les faiblesses du processus électoral.

Bon nombre sont dans la contestation politique. Ils ont profité de la répression des manifestations publiques pour quitter le pays et obtenir l’asile politique.

La Diaspora s’opposait à Mobutu dont elle dénonçait la “dérive totalitaire”. A la chute de ce dernier le 17 mai 1997, elle s’était mise à dénoncer la “dérive totalitaire” de Laurent-Désiré Kabila.

A la mort de Mzee, elle s’était opposée au régime de Joseph Kabila.

En toute logique, à l’avènement de l’Udps Félix Tshisekedi faute d’Étienne Tshisekedi décédé de maladie en 2017, cette Diaspora devait se réjouir ! Pas du tout, elle profite de toutes les occasions pour tirer à boulets rouges sur le régime actuel.

Pas étonnant qu’à la succession de Fatshi, elle se mette à contester le pouvoir à venir. D’où l’interrogation principale : pour qui et pour quoi roule-t-elle finalement !

Pourtant, grâce à ces compatriotes

Au moins, il y a une exception notable : dans la Diaspora congolaise, il y a de plus en plus tendance à voir des compatriotes revenir au pays d’abord pour de petits investissements (salons de coiffure et de beauté, taxis et taxi-bus, bistrots, magasins d’habillement et de chaussures…), ensuite pour des investissements moyens (hôtellerie, restauration, supérettes, agences de voyage, écoles et hôpitaux, construction des immeubles d’habitation etc.), en attendant l’enfin avec de gros investissements (exploitation minière et forestière, agroalimentaire, électricité etc.)

C’est grâce à ces compatriotes qu’une bonne partie de la population congolaise survit, pardon vit.

Elle s’inspire de ce que font les autres Diasporas dans le monde. Cas de la Diaspora israélienne qui passe pour la plus puissante de la planète Terre. Cas aussi, pour citer l’Afrique, de la Diaspora éthiopienne. Il se dit que la plupart des tours qui surgissent à Addis-Abeba sont son œuvre. Le cas le plus éloquent pour les Congolais est celui des Diasporas ouest-africaine (Sénégal, Mali, Guinée Conakry, Nigéria) et indo-pakistanaises (Liban, Inde, Pakistan, Malaisie…) qui ont en mains l’essentiel de l’économie nationale. La dernière a une main mise presque totale sur l’agro-alimentaire, l’immobilier, les banques…

« Bakila ku vata, dila kunfu »

A quoi, malheureusement, risque-t-on d’assimiler la Diaspora congolaise au regard de la contestation politique qui monte d’un cran avec les assassinats, les coups d’Etat ?

La réponse renvoie à l’arrivée de l’Afdl en 1997. Plusieurs compatriotes étaient revenus précipitamment de l’Occident pour accompagner la Révolution sans cependant intérioriser la vision de Laurent-Désiré Kabila. La conséquence en fut le phénomène ” Diaspourie”, contraction de “Diaspora-Pourrie”.

C’est le même phénomène qui s’observe avec l’avènement de Félix Tshisekedi. Des compatriotes de la Diaspora revenus avec le concept “TNB” (Tour Na Biso).

On ne sait pas trop ce qui se passe, mais on a l’impression que certains se livrent à une sorte de ruée vers l’or avec pour mine leur propre pays !

L’expression d’animation _”Bakila ku vata, dila kunfinda_” chère à Zaiko Langa Langa suscite des réminiscences. En traduction littérale, _”Bakila ku vata_” veut dire _”se servir au village_” et “dila kunfida_ ” veut dire _”consommer à la forêt_”. Ainsi, en français facile, cela veut dire _”Se servir au village pour consommer à la forêt_”. Ce qui est un non-sens puisque c’est l’inverse qui se conçoit.

A l’époque, laissait-on entendre, le village était Kinshasa, la forêt Gbadolite.

Transposée au contexte actuel, village signifie RDC, forêt pays d’accueil de la Diaspora congolaise.

Ainsi, sous prétexte de politique (en arguant des Droits de l’homme, de l’Etat de droit et de la Démocratie), le combat dit de libération semble couvrir le TNB (Tour Na Biso) pour piller en RDC et aller consommer à l’etranger !

Gâchette et gâchis faciles

A partir de cet instant, on commence à semer le doute dans les esprits. Car, par tous les Christian Malanga (honni soit mal qui y pense), on commence à devenir inquiet de s’afficher avec des compatriotes de la Diaspora.

On voit comment les photos de Christian Malanga avec des personnalités publiques congolaises sont exploitées dans les réseaux sociaux comme pour associer au complot toute personne qui apparaît à ses côtés. C’est comme si quelqu’un détient son album photos et se met à sélectionner les images destinées à “confirmer la compromission”.

N’ayant pas apprécié cette dérive, la Cenco a réagi.

On pressent le tsunami que susciterait la publication d’une photo de l’intéressé avec une personnalité politique actuellement aux affaires.

Il y a toutefois pire : comment ne soupconnerait-on pas désormais derrière chaque compatriote accompagnant des investisseurs étrangers un organisateur potentiel d’un coup d’Etat ! Et comment ces investisseurs ne prendraient-ils pas peur de se faire accompagner d’un Congolais de la Diaspora en venant au pays !

C’est pour dire des personnes qui ont boutiqué le coup d’Etat de la Pentecôte 2024 qu’ils ont jeté l’opprobre sur la Diaspora congolaise, et qu’il revient à celle-ci de se désolidariser de cette initiative. Et de toute initiative similaire.

Si réellement elle se bat pour l’intégrité territoriale et le développement du pays, mais aussi pour le respect des Droits de l’homme, de l’Etat de droit et de la Démocratie comme elle le proclame, elle devra s’y prendre autrement que ne l’a fait Christian Malanga. Déjà, toutes les vidéos diffusées jusque-là sur sa personne donnent de lui l’image d’un homme ayant la gâchette et le gâchis faciles !

Or, la Diaspora congolaise, la vraie, n’a ni l’une, ni l’autre. Elle est performante dans tous les pays d’accueil et dans tous les domaines où elle opère.

Sa dignité est à préserver..

Omer Nsongo




Lorsque la supercherie tente d’éclabousser la véracité des événements : Willy Makiashi blackboulé par les militants du PALU joue le forcing et son va tout au sein de l’USN

Le ridicule ne tue plus en RDC dit-on. Cette affirmation semble prendre une forme inouïe dans le chef de l’ex-Secrétaire général du Parti Lumumbiste Unifié PALU. Un carambouilleur, déchu de son poste au PALU et à AAC/PALU, il s’est malencontreusement retrouvé à la fin de la réunion de l’USN le 18 Mai dernier, sans qualité, dans laquelle rencontre réunissant le présidium et les chefs des regroupements politiques de cette structure, soutenant le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Les agitations grandissantes et la phobie animant l’entourage du député national Willy Makiashi, les poussent à inventer des histoires à endormir la lanterne. Signalons que c’était la seconde réunion de l’USN après celle de la cité de l’OUA avec le Président de la République.
Le Secrétaire Permanent du PALU et porte-parole du Parti le Professeur Robert Ngambi s’était présenté dans la salle de réunion, sous la casquette du représentant du Secrétaire général et chef du parti et Président du regroupement AAC/PALU Didier Mazenga Mukanzu, tandis que Makiashi s’était présenté dans la même salle à la fin de la réunion, sous la casquette d’un simple député national, alors que le seul délégué de l’AAC/PALU M. Robert Ngambi GAMBI avait déjà déposé la liste des députés du regroupement dûment signé par son Président Didier Mazenga Mukanzu au présidium de l’USN.
Constatant la présence du redoutable Professeur Robert Nhgmbi représentant AAC/PALU , Makiashi ira négocier avec Christophe Mboso , de façon à lui permettre de déposer sa liste, et c’est en ce net moment que l’honorable Augustin Kabuya qui dirigeait la réunion, remarquera la présence de deux liste du PALU, face à cette duplicité, il demandera illico presto à Peter Kazadi qui était dans la salle, de pouvoir donner la lumière sur la situation, ce dernier dira en présence de tous ” QU’ILS SONT DEVANT LES INSTANCES “sans trancher ni pour l’un, ni pour l’autre, le temps que la justice finisse son travail afin de mettre hors d’état de nuire, le véritable fossoyeur, destitué depuis près de 4 mois du PALU, lors d’un congrès organisé dans la salle paroissiale de notre dame de Fatima.
Robert Ngambi le délégué du PALU , n’a aucunement été íéconduit comme font état les folles rumeurs que les carambouilleurs et fossoyeurs en perte de vitesse sont en train de répandre.

Quand Makiashi crache sur la valeur du Palu de Palu de Gizenga, sapant totalement l’histoire
Prenant la parole après la fameuse confrontation, Robert NGAMBI tape du poing sur la table, en face du présidium de l’USN et autres délégués de regroupements politiques. ” LE PALU DE PART SA GRANDEUR ET DE SON HISTOIRE NE PEUT EN AUCUN CAS ÊTRE UN PARTI MOSAÏQUE DU CRD DE MBOSO ” le *PALU* est le père des partis politiques en *RDC* , de part le combat d’Antoine *GIZENGA* et de l’histoire de ce parti, il ne peut nullement servir d’un parti alimenta⁵ire d’un quelconque regroupement a expliqué *Robert NGAMBI* , sous les regards impuissants et coupables de Makiashi et sa bande.
Ainsi la réunion se clôturera par la suite, sans grabuge ni bruit, au moins le message poignant et fort du représentant du SGCP était clairement passé.
*SE RETROUVANT AU PIED DU MUR, ILS ÉVOQUENT L’ARTICLE 97 DE LA CONSTITUTION, CONCERNANT LA GESTION D’UN PARTI PAR UN MEMBRE DU GOUVERNEMENT, LAQUELLE PERSONNE QU’ILS ACCEPTENT IMPLICITEMENT SANS LE SAVOIR.*
Disons le ouvertement, qu’une telle thèse ne peut être évoquée qu’à celui qui dirige réellement, question de lui mettre une barrière, en analysant ce petit raisonnement, il est clair que les fraudeurs, sans siège se pavanant ça et là, reconnaissent implicitement le pouvoir de l’actuel *SGCP Me Didier Mazenga Mukanzu , mais en passant le gouvernement est déjà démissionnaire, il n’attend que la prochaine mise en place du gouvernement de Mme Judith Suminwa Tuluka.




“ Coup d’état manqué du 19 mai” Théophile Mbemba fustige le recours à la violence 

“Le recours à la violence n’est pas la voie indiquée pour enraciner la démocratie dans le pays et garantir la bonne gouvernance ».

Tels sont les propos tenus par le professeur d’universités, Théophile Mbemba Fundu sur son compte X, après les évènements intervenus dimanche 19 mai au Palais de la Nation.

Pour cet ancien ministre de l’Intérieur Décentralisation et Affaires coutumières, l’attaque armée du symbole des Institutions est condamnable, « surtout au moment où le peuple congolais a besoin de la paix et de la cohésion nationale » précise-t-il.

Le président de l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP) regrette, par la même occasion, ce manque d’anticipation des différents services de renseignements et de sécurité qui n’ont pas sû précéder ce feuilleton suicidaire pour le pays.

Le bâton de “ Ya Théo”

Ne voulant pas rater cette occasion pour égratigner la majorité au pouvoir, Théophile Mbemba Fundu tonne qu’avec “de nombreux députés nommés à la suite du braquage électoral de 2023, un système de gestion qui installe l’impunité , la corruption , le détournement des deniers publics et la situation de non-respect des valeurs démocratiques, il y a rien à espérer”

Pour lui, les Congolais souhaitent tout simplement “un réel changement dans la gouvernance du pays”.

Willy K.