Linafoot Ligue 1 Play-off phase retour: V. Club pleure. Mazembe et Maniema Union rient 

Les jours passent mais se ressemblent pour l’équipe de l’AS V. Club qui continue de battre de l’aile en cette 29è édition du championnat de la Ligue Nationale de Football et surtout à l’étape du play-off Ligue I 2023-2024. Ce dimanche 19 mai au Stade Tata Raphaël, les bana mbongo de l’AS V. Club ont perdu à domicile face à Maniema Union de Kindu 0-1.

Un jour plus tôt, évoluant dans son stade de Kamalondo à Lubumbashi, TP Mazembe de Lubumbashi a atomisé la modeste équipe de Dauphin Noir de Goma 6-0. Avec cette éclatante victoire, les corbeaux Lushois confortent leur première place au classement avec 29 points pour 11 matches joués. Au stade Kibassa Maliba de Lubumbashi, St Eloi Lupopo a pulvérisé Lubumbashi Sport sur le score sans appel de 3-0. Avec cette victoire, les cheminots comptent désormais 24 points pour 12 matches joués.

Ainsi, avec sa dernière défaite, V. Club est désormais hors course et laisse champ libre à Maniema Union et Lupopo pour se disputer la 2è place.

De Bonsambo




Tentative de coup d’État en RDC : l’Union Africaine condamne le recours à la force pour changer l’ordre constitutionnel 

L’Union Africaine a dans un communiqué condamné les attaques armées qui ont eu lieu le dimanche 19 mai à Kinshasa, d’abord à la résidence de Vital Kamerhe, potentiel candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, ensuite au palais de la nation, bureau officiel du président de la République Démocratique du Congo à Kinshasa dans la commune de la Gombe.

Dans ce communiqué, l’Union Africaine a condamné le recours à la force pour changer l’ordre constitutionnel dans la prise de pouvoir en RDC, pays membre de cette organisation continentale.

“Nous condamnons tout recours à la force pour changer l’ordre constitutionnel dans tout Etat Africain, quel qu’il soit”, peut-on lire dans le communiqué.

L’Union Africaine se réjouit par ailleurs, que l’ensemble de responsables des institutions soient sortis sains et saufs de cette attaque en plein centre ville.

Christian Malanga Musumari 41 ans, est le chef de ce Commando qui était à la base de ces attaques. Installé aux USA, il est bien connu dans les milieux de la diaspora pour ses prises de parole anti-gouvernementales.

De son côté, l’armée congolaise a affirmé avoir étouffé dans l’œuf cette aventure. Le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée a précisé que les assaillants ont été neutralisés ainsi que tous leurs chefs. Actuellement, la situation est sous contrôle.

 

 

Mboshi




Tentative de déstabilisation des institutions en RDC: la Nouvelle Société Civile Congolaise appelle le Chef de l’État à demettre Bemba, Kazadi et Lutundula

24 heures après l’échec du coup d’État en RDC, la Nouvelle société civile Congolaise appelle le Chef de l’État Congolais à démettre de leurs fonctions les vice-premiers ministres, ministres de la défense, de l’intérieur et celui des affaires étrangères mais aussi les responsables de l’agence nationale des renseignements, de la DEMIAP et de la direction générale de migration.

Dans un communiqué publié ce lundi 20 Mai, la NSCC s’interroge sur notamment comment ce commando est-il entré en RDC avec des armes et s’il a bénéficié d’une complicité et coopération interne.

“La NSCC s’interroge sans réponse comment ce commando est-il entré au pays avec des armes? A-t-il bénéficié d’une complicité et coopération interne? Comment sont-ils arrivés à attaquer si facilement le Palais de la Nation, l’un de site le mieux sécurisé du pays? ” s’interroge-t-elle

Pour cette structure citoyenne, l’exploit des Forces armées Congolaises pour déjouer ce coup d’État, ne devrait pas occulter les failles des services d’intelligence et de sécurité dans leurs missions anticipatives de prévention des dangers contre la nation.

La nouvelle société civile Congolaise exige à cet effet l’ouverture d’une enquête indépendante pour établir les responsabilités.

 

Loup solitaire




Kinshasa : La fondation Hope à la rescousse des orphelins

La fondation Hope a rendu visite à deux orphelinats le vendredi 17 Mai à Bibwa dans la commune de la N’sélé.

Cette journée de visite a débuté par l’orphelinat Exode 22:22, situé sur l’avenue Ngizilu 55 qui héberge plus de 35 enfants pour se clôturer à l’orphelinat Baraka qui compte environ 25 enfants.

Les bidons d’huile, sacs de semoule et riz, de vivres et non vivres ont été remis à ces deux orphelinats.

“Aujourd’hui c’est une journée off pour nous, et nous en profitons pour rendre visite aux orphelins” a dit Mbuyi Ngeleka fondatrice de la fondation,

“on est Hope fondation créée depuis le 5 janvier 2019, nous redonnons de l’espace à ceux qu’on appelle les enfants de la rue alors que la rue n’a pas d’enfant et nous prônons les valeurs chrétiennes” a-t-elle ajouté

La coordinatrice de la fondation Anne Kitoga, a quant à elle indiqué que la prochaine étape consiste à cartographier les orphelinats qui seront visités avant d’annoncer la sortie officielle avec basket found au mois de novembre prochain.




Éliminatoires du mondial 2026 : voici la liste des Léopards pour affronter le Sénégal et le Togo avec 4 nouveaux !

Le sélectionneur Sébastien Desabre a dévoilé ce lundi sa liste de 25 joueurs retenus pour affronter le Sénégal le 6 juin prochain puis le Togo trois jours plus tard, dans le cadre des 3e et 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Pour ce premier rassemblement après la CAN en Côte d’Ivoire où les Léopards ont terminé à la 4e place, le technicien Français ne pourra pas compter sur ses attaquants Cédric Bakambu et Silas Katompa Mvumpa, qui sont forfaits. En revanche, quatre nouveaux éléments font leur apparition dans le groupe.

 

Le défenseur central Axel Tuanzebe (26 ans, Ipswich Town), ancien international Espoirs anglais, qui n’était pas encore éligible pour la CAN, va ainsi représenter la RDC au plus haut-niveau, tout comme Noah Sadiki. Passé par les U20, Noah Sadiki, jeune milieu de terrain (19 ans) de l’US Saint-Gilloise (D1 Belgique) était aussi convoité par les Diables Rouges, qu’il aurait pu représenter puisque né à Bruxelles. Samuel Essende (26 ans) compte aussi parmi les nouveaux. Né en France et formé au PSG, cet attaquant qui cartonne à Vizela (D1 Portugal) où il a planté 15 buts en championnat cette saison vient donc renforcer le secteur offensif.

 

 

Wan-Bissaka et Mavididi toujours pas là

 

Le gardien de but Timothy Fayulu (24 ans), qui n’est pas un nouveau à proprement parler car, il a déjà été sélectionné sans jouer avant d’opter pour les Espoirs de la Suisse, effectue son retour. Evoluant avec brio du côté de Sion (D1 Suisse) et anciennement aligné avec les U17 de la RDC, il complète donc le trio de portiers amputé de Lionel Mpasi. Le dernier rempart de Rodez (Ligue 2) est en effet forfait pour ce rassemblement.

 

Globalement, le groupe est similaire par rapport à la CAN : le gardien Baggio Siadi, déchu de sa place de titulaire au TP Mazembe, Brian Bayeye, blessé, et Nuke Mfulu sont parmi les rares à sortir du groupe (hors blessés). Outre Fayulu, Dimitry Bertaud (Montpellier) et Esdras Kamamba (Bravos de Maquis) ont été sélectionnés au poste de gardien. Edo Kayembe, forfait pour la CAN, et Chadrac Akolo, qui n’avait pas été retenu pour le tournoi, sont eux de retour. En revanche, Aaron Wan-Bissaka (Manchester United) et Stephy Mavididi (Leicester) ne seront pas de ce rassemblement malgré les rumeurs d’arrivée qui couraient à leur sujet.

 

Se laver de l’affront face au Soudan

 

Lors de la première journée de ces éliminatoires en novembre dernier, la RDC l’avait emporté face à la Mauritanie (2-0), avant de perdre face au Soudan quatre jours plus tard (1-0), lors d’une rencontre qui avait déclenché la polémique. Cette défaite la met déjà sous pression car les places sont chères pour le Mondial 2026 (seul le premier de la poule se qualifie directement), surtout avec un adversaire du calibre du Sénégal dans le groupe. Le Togo, qui truste juste derrière avec 2 unités au compteur (3 pour la RDC), fera tout de son côté pour faire déjouer les Léopards.




Intox contre la présence de la tour à flux de Yangambi, un des manipulateurs aux arrêts à Kisangani

La tour à flux implantée à Yangambi a fait couler encre et salive dans la ville de Kisangani.

Devant une dizaine des journalistes boyomais, le Directeur du centre de recherche de l’INERA Yangambi, l’ingénieur Dieu-Merci Assumani Angbonda avec à ses côtés le coordonnateur provincial de l’environnement et du développement durable dans la Tshopo ingénieur Félicien Malu Lisambola déplore beaucoup de contrevérités ont racontées dans les réseaux sociaux contre la tour à flux. Et pourtant, à Yangambi, il n’y a pas un problème. Tout est calme.

Toutes les folles rumeurs et les manipulations viennent de Kisangani. Ça ne vient pas et ne viendra pas de Yangambi. C’est une manipulation qui vient d’ici ( NDLR : Kisangani) et il y a un parmi ces manipulateurs qui est aux arrêts. C’est un aigri. Il a été déçu quelque part et il a commencé ses aventures malheureusement ça a coïncidé avec des fortes chaleurs et les gens ont mordu à son hameçon, affirme le DCR de l’INERA Yangambi. Et d’ajouter que sur le terrain, contrairement à ce qui est raconté à longueur des journées sur la toile, les relations entre l’INERA et la population de Yangambi sont au beau fixe.

A la question de la presse sur la sensibilisation de la population de Yangambi avant l’implantation de la tour à flux, ingenieur Dieu-Merci Assumani Angbonda confirme qu’à l’époque, des campagnes de sensibilisation des communautés locales ont eu lieu et elles continuent. Le problème est que le congolais n’a pas la culture de chercher l’information pour une question n’a pas d’effet immédiat. Maintenant, les gens s’agitent et suivent, parce qu’ils ont vu la chaleur. Mais on parlait toujours de ça notamment du changement climatique, mais ils zappaient ces émissions radiophoniques pour suivre autre chose.

A Yangambi, des sensibilisations ont été organisées au niveau des écoles. D’ailleurs, il y a un projet destiné aux élèves pour le reboisement. A partir de l’école primaire, les bleus blancs font le reboisement. On inculque aux enfants la gestion durable. Et si on le fait aux enfants, c’est qu’on l’a fait aux eglises avec les hommes de Dieu, les leaders d’opinion, les communautés locales, les politiciens. ” Nous avons déjà produit plus de 28 000 t-shirts avec képis portés par les gens. Nous avons fait notre travail et nous allons continuer à le faire et si vous avez une façon de faire mieux, venez nous voir pour qu’on intègre cela, martelle-t-il.

A Kisangani, les rumeurs font état de l’interdiction d’accès à cet appareil de haute portée scientifique. A ce sujet, Dieu-Merci Assumani remet la pendule à l’heure : ” A côté de la tour à flux, on n’interdit pas aux gens d’entrer, on interdit plutôt aux gens de faire les champs dans l’emprunte de la tour.”

Et de poursuivre : ” On a trois grands dispositifs de recherche à côté de la tour. On a le dispositif où on fait l’étude sur la structure des arbres pour inventorier tous les arbres ayant un diamètre d’un centimètre, inventaire qui durera deux ans. Il y a des équipes composées des jeunes des quartiers Lusambila, Ekutshu, Likango et autres qui font ce travail et qui sont payés pour ça. Donc, les troubles ne viendront pas de ces jeunes de Yangambi.

Tout le monde qui vient visiter la tour à flux pénètre aussi dans les dispositifs.

Enfin, le DCR de l’INERA Yangambi annonce qu’il y a une importante délégation des députés provinciaux de la Tshopo accompagnée des journalistes qui va visiter la tour à flux la semaine prochaine.

Présent à cet échange avec la presse à l’hôtel Congo Palace, l’honorable Soleil Mosindo Nganzi, député provincial honoraire et notable de la Tshopo saisit l’occasion pour remercier le DCR de l’INERA Yangambi d’avoir éclairé les boyomais. Car, c’est la sous information et la désinformation qui étaient à la base de la manipulation.

François Okonda




Le DG Barnabé Muakadi victime d’une campagne d’intox

Une fausse alerte a été lancée cette semaine contre Barnabé Muakadi Muamba, Directeur général de la Direction Générale des Impôts (DGI) autour d’un prétendu déguerpissement irrégulier des occupants de l’immeuble Avé Maria situé dans la commune de la Gombe.

Il s’agit d’une cabale montée par des escrocs. L’immeuble Avé Maria situé sur l’avenue Colonel Ebeya dans la commune de la Gombe, au centre-ville appartient bel et bien à la famille Barnabé Muakadi dont son fils et son épouse. Elle l’a acheté en bonne et due forme auprès de Monsieur Hubert Mampengu depuis deux ans.

Après la transaction, la mutation a été faite au nom de la famille Barnabé Muakadi, nouvel acquéreur et détentrice de tous les titres de propriété dont l’inattaquable certificat d’enregistrement.

Une bande de malfaiteurs à la manœuvre

Deux ans après l’acquisition de l’immeuble, Barnabé Muakadi Muamba est désagréablement surpris par l’apparition des présumés enfants de l’ancien propriétaire Mampengu, aujourd’hui âgé de 92 ans.

Ce qui est drôle et curieux est que ces enfants ne contestent pas la légalité et la transparence de la vente de l’immeuble. Ils réclament plutôt une somme supplémentaire au montant convenu avec le vendeur lors de la transaction. Une véritable arnaque. Pire encore, ces fameux enfants ne sont mentionnés dans aucun document légal concernant ce bâtiment. L’ancien propriétaire avait d’ailleurs confié la charge de la transaction à son avocat-conseil pour éviter les contingences, les intrigues et les intrusions. La procuration et le mandat donnés à l’avocat par Mampengu pour vendre l’immeuble existent. Les images (photos) de M. Mampengu avec l’acheteur au Cadastre et les actes notariés constituent des preuves irréfutables de cette transaction.

Selon une source digne de foi, un commençant asiatique (indo-pakistanais), tireur de ficelle est derrière cette affaire. C’est lui qui a contacté la famille Mampengu en lui proposant un montant supérieur à celui versé jadis par la famille Muakadi. C’est la main noire qui tente désespérément de récupérer cette bâtisse.

Un gros canular et une manipulation avec intention de nuire

Depuis l’acquisition de l’immeuble, Barnabé Muakadi a suivi la procédure légale. Il n’a jamais chassé les locataires de l’immeuble. Bien au contraire, il s’est montré patient, tolérant et clément envers les occupants. Un préavis leur a même été accordé. Dommage, il est largement dépassé et aucun locataire n’a quitté le bâtiment. Pendant ce temps, les supposés enfants de Mampengu percevaient mensuellement l’argent du loyer auprès des locataires. Pourtant, le paiement devrait s’effectuer auprès du nouvel acquéreur.

Excédé par ce comportement, Barnabé Muakadi a saisi la justice. Le jugement a été rendu en sa faveur après le procès. Hubert Mampengu lui-même avait reconnu et confirmé la vente de son immeuble à Muakadi devant la justice. Il est encore en vie. Mais malgré la décision de justice, personne n’a quitté cet immeuble, alors que nul n’est au-dessus de la loi.

 

Pour mettre un terme à cette situation, le parquet a dépêché la police pour déguerpir légalement les occupants après l’expiration du préavis. Mais la police a été butée à une forte résistance des occupants. Or, la force reste à la loi et la patience à des limites, dit-on.

Face à la véracité des faits, les supposés enfants du vendeur de l’immeuble, instrumentalisent et manipulent les occupants du bâtiment, certains médias à la recherche du buzz et tentent d’influencer l’opinion publique. Ils dénigrent et vilipendent la justice en criant à l’injustice.

Tentative d’escroquerie, stratégie de diversion et de victimisation

Pour s’abriter derrière la forfaiture, ces individus avancent l’argument selon lequel la famille du président Tshisekedi serait derrière le dossier. Faux et archifaux !

Pour preuve, ils ont abusivement cité le nom de Marthe Kasalu, mère biologique du chef de l’État dans ce dossier. Heureusement, eux-mêmes l’ont contactée. Ironie du sort, cette dame n’est au courant de rien selon leurs propres aveux, auprès d’une source proche du dossier.

Et si ces individus étaient poursuivis par la justice pour diffamation, imputations dommageables à l’endroit de Maman Marthe ? Et s’ils étaient sanctionnés pour refus d’obtempérer à une décision de justice et outrage à magistrat ? Le ciel serait probablement tombé en RDC. Les ONG de défense des droits de l’homme seraient entrées dans la danse. La presse aurait trouvé la matière.

Des raccordements frauduleux et de faux arguments

Ce dossier n’est pas politique ou lié à une province comme les prétendent certaines langues. C’est une affaire privée. Les pseudo-enfants de Mampengu accusent aussi la Force du progrès, un mouvement de la jeunesse de l’UDPS de procéder au déguerpissement forcé des occupants de l’immeuble. Questions : un déguerpissement en deux phases ou concomitant ? C’est-à-dire la phase du parquet avec la police et celle de la Force du progrès ou une action simultanée de la police et de la jeunesse de l’UDPS ? Pure intox !

Par ailleurs, le DG Muakadi Muamba fait l’objet d’une campagne de diabolisation, alors qu’il est dans ses droits. Sa gestion de la DGI n’a aucun lien avec cette affaire. Aucune faute de gestion ou un acte d’indélicatesse ne lui est imputé depuis qu’il est à la tête de cette régie financière. L’IGF y est omniprésente pour exercer le contrôle. Barnabé Muakadi Muamba s’est particulièrement distingué. Il est considéré comme meilleur gestionnaire depuis la création de la DGI et depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Les chiffres sont très éloquents. Les performances sont remarquables. La DGI mobilise presque la moitié des recettes du budget du pays chaque année depuis 2020. Le Parlement a reconnu Muakadi comme meilleur manager.

Il faut noter que Barnabé Muakadi a été vérificateur d’Impôts pendant 27 ans avant d’être nommé DG. De plus, son épouse est dans le business. Sa famille ne peut-elle pas acquérir un bâtiment en ville? Quel est le texte qui interdit à un mandataire d’une entreprise publique l’achat légal d’une maison au centre-ville? Le droit doit être dit. Halte à l’escroquerie et à la diabolisation ! Nous y reviendrons.

Le Quotidien




Peur et crainte

Que devront faire les Congolais pour l’avenir de leur Pays? Car tout bascule désormais vers l’incertitude suite à la boulimie et à la gloutonnerie de ses acteurs politiques.

Friands de leurs intérêts égoïstes, ils ont préféré mettre la Nation sous leur coupe reglée et tirer des dividendes politiques indues, indigestes et machiavéliques.

Ce qui fait qu’au stade où nous en sommes maintenant, ils rient sous cape pour avoir fractionné la cohésion nationale. A cause de leurs intérêts égoïstes, les Congolais ne savent plus où mettre leur tête, tant leurs souffrances et leur crainte ont atteint le point de non retour.

Pourtant, en allant aux urnes en décembre 2023, les Congolais pensaient et espéraient élire des acteurs politiques qui viendraient mettre du baume dans leur coeur.

Malheureuseument pour eux, ils ont fait le choix du gâchis. Le choix de ceux qui sont venus péreniser davantage leurs souffrances, aiguiller leur calvaire et accélérer le rythme de leur désespoir.

Avares, gloutons, sans boussole politique, les élus d’huer ont porté un coup dur au Pays et l’ont replongé dans la peur, dans l’incertitude et le désespoir. Une peur qui se justifie par le cours des évènements.

Le pays bascule vers le l’inconnu, vers le vide, vers l’abîme. Tout est “boutiqué” pour que l’implosion s’en suive ; la cohorte dans la rue; le destin banni et le tour sera joué. Un tour savamment préparé, entretenu et dont la partition est jouée par ce qu’on appelle politiciens. Mais en realité, ce sont des truands, des bois morts et des aventuriers d’une des séries de Tintin. Pas Tintin au Congo.

Que voulez-vous lorsqu’on a une classe politique avare, indigeste et gloutonne. Qui ne pense plus qu’à leurs intérêts qu’à ceux de la communauté.

C’est ça le Congo. La République Démocratique du Congo. Un pays fabuleux.

C’est le cas de le dire.

Willy Kilapi




Concession du terminal à conteneurs de Matadi: MCTC et l’ONATRA main dans la main

Contrairement à ce que raconte l’intersyndicat de l’ONATRA qui du reste est aux abois, il n’y aura pas licenciement de 5.000 agents, mais plutôt l’engagement de tous ceux qui travaillent au port. Pendant qu’une forte délégation du concessionnaire se trouve à Kinshasa pour les formalités d’entrer dans le terminal, l’intersyndicat refuse tout dialogue et se livre à la propagation des fausses informations. Voilà qui poussent certains à se demander, pour qui roule l’intersyndicat qui s’oppose à un projet qui cadre avec la vision du président de la République ? L’intersyndicat n’ayant pas de soutien des agents de l’Onatra qui refusent de perdurer dans cette mauvaise pratique, va chercher le soutien dans la population des jeunes désœuvrés n’ayant aucune information sur la concession.

Réunion entre le ministère du Portefeuille, le concessionnaire et l’ONATRA

Lentement mais sûrement, l’on s’approche vers le début des travaux de modernisation du port de Matadi. Une modernisation qui n’a pas manqué de rencontrer la résistance des agents de l’ONATRA, dont certains visent à faire perdurer l’ancien système. Mieux, nombreux sont les Congolais qui se sont habitués à l’enrichissement facile au détriment de l’Etat congolais. Dans ce contexte, l’on peut multiplier et entretenir des ports illégaux, tout en s’attaquant à toute initiative de modernisation du port de Matadi.

Et pourtant, tout le monde est d’avis que c’est depuis 2016 que l’ONATRA a perdu 75% de ses volumes de conteneurs traités au profit d’autres ports. Cette baisse d’activité a entraîné une diminution importante de ses revenus. Ce qui a entraîné un manque d’investissements dans les infrastructures et les équipements affectant considérablement la productivité et les performances du terminal.

C’est cet état des lieux qui a motivé la concession des activités conteneurs au port de Matadi, conclue entre le gouvernement congolais et le consortium comprenant le géant mondial de l’armement MSC Mediterranean Shipping Company (MSC), qui permettra sans nul doute de réduire de manière significative les coûts d’importation et d’exportation. Ce qui profitera considérablement à la population.

Pour un atterrissage en douceur

C’est dans ce sens qu’il s’est tenue à Kinshasa une réunion technique entre le ministère du Portefeuille, l’ONATRA et le concessionnaire Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs. L’objectif était de partager la bonne information sur la concession, mais aussi rassurer les agents de l’ONATRA qui sont alimentés à la longueur des journées par des rumeurs.

Ceci, surtout que Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs est déterminé à transformer le terminal du port maritime international de Matadi de fond en comble et en faire un modèle de partenariat gagnant-gagnant entre la Rdc et le Qatar. Ce projet qui a été sur la table des discussions entre l’Emir du Qatar et le président Félix Tshisekedi, est l’une des retombées positives de la visite du chef de l’Etat aux Emiras Arabes Unis.

Pour sa part, LCT, leader mondial du transport maritime avec une forte connaissance dans la gestion des terminaux à conteneurs, voudrait transposer son expérience de longue durée et partager ses connaissances aux usagers de grand pool économique de la ville portuaire de Matadi. Ce groupe avec plus de 800 bateaux dans le monde et qui assure le transport des milliers des conteneurs, va permettre à la Rdc d’être mieux connectées aux autres parties de la planète pour faire l’import et l’export.

Ce projet de modernisation du port de Matadi qui est estimé à plus de 300 millions de dollars Us, s’échelonne sur deux étapes. La première de 180 millions va s’étendre sur trois à quatre ans. Elle va consister à rénover et à moderniser le port de Matadi. La 2ème de 120 millions de dollars, va servir à rénover et à moderniser les équipements afin de permettre aux conteneurs grues de faire les mouvements sans incidents.

« Certainement rassurer l’ensemble des agents de l’ONATRA. Nous sommes là pour travailler main dans la main. C’est un investissement conséquent de près de 300 millions de dollars Us sur toute la durée de la concession. Nous sommes pour venir améliorer la qualité des services des armateurs. Nous sommes là pour moderniser les infrastructures, apporter des équipements neufs, permettre aux agents de l’ONATRA qui vont travailler dans le terminal de travailler dans les meilleurs conditions possibles avec la sécurité au maximum, parce que la priorité du groupe, c’est toujours la sécurité », indique Thibault Chaudet-Filmont, Manager Terminal Investments.

Du côté Onatra, il y a deux sortes des retombées : la redevance fixe qui se fait annuellement et la redevance variable qui marche en fonction du nombre des conteneurs.

« Nous sommes toujours à la recherche du développement intégral de notre pays et les infrastructures comme les ports et les aéroports en font parties. Et que tous les partenariats qui peuvent encourager ce développement sont les bienvenus à conditions que ça soit du gagnant-gagnant. Nous sommes en train de travailler avec le partenaire pour que nous puissions atteindre ce niveau-là du gagnant-gagnant et rassurer les Congolais, surtout les travailleurs de l’ONATRA que la direction générale et le conseil d’administration sont à pied d’œuvre pour finaliser ce travaille dans la vision fixée clairement par l’autorité du pays”, a-t-il dit.

MCTC est déterminé à renforcer les capacités des Congolais, car il compte utiliser la main d’œuvre locale dans un partenariat gagnant-gagnant avec l’ONATRA pour redorer l’image de marque du port public de Matadi.

Créer un fond social

Contrairement à ce que raconte un syndicaliste qui visiblement s’oppose à la vision du chef de l’Etat, la concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l’acquisition de nouveaux équipements vont générer des revenus importants pour l’État et l’ONATRA sous forme de redevances de concession. De plus, la concession prévoit la formation et le renforcement des capacités des travailleurs ainsi que le transfert de technologie. Ce qui permettra d’améliorer les compétences et l’efficacité des opérations portuaires.

La concession permettra de sécuriser et de pérenniser les emplois des travailleurs de l’ONATRA. En effet, la MCTC s’est engagée à recruter en priorité les travailleurs de l’ONATRA au fur et à mesure de ses besoins opérationnels.

Signalons que dans le cadre de cette concession, l’État et MCTC ont prévu une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fond social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.

Pour rappel, les ambitions de MCTC sont alignées avec la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. MCTC est fier et honoré de contribuer à la mise en œuvre du volet infrastructure du programme du Chef de l’État. Cette collaboration reflète l’engagement de MCTC à soutenir le développement et la modernisation des infrastructures en République Démocratique du Congo en accord avec les objectifs du gouvernement pour le progrès et la prospérité du pays.

Le Quotidien




Coup d’État en RD Congo: Plus de peur que de mal

A la surprise générale de l’opinion tant nationale qu’internationale, la ville de Kinshasa a connu une matinée trop agitée hier dimanche 19 mai 2024. Des assaillants aux allures des putschistes ont raté leur coup, d’abord dans la résidence du député national Vital Kamerhe à Gombe, avant de prendre possession d’une portion du Palais de la nation dans la même commune.

A la résidence de Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi, ces hommes lourdement armés et ménés par un certain Christian Malanga se sont affrontés avec les policiers commis à sa garde.

“Le commando s’est affronté pendant près d’une heure aux policiers commis à la sécurité du candidat unique du pouvoir à la présidence de l’Assemblée nationale”, a déclaré un témoin habitant près de la résidence de Vital Kamere. C’était avant d’annoncer qu’au moins deux (2) policiers ont été tués ; et un (1) mort parmi les auteurs de l’assaut.

Avec à la main des drapeaux de l’ancien Zaïre, l’infortuné Malanga et ses éléments sont restés quelques heures au Palais de la nation, avant de subir un assaut musclé des Forces Armées de la République démocratique du Congo.

Dans les vidéos filmées par ces assaillants, l’on peut donc voir des vitres cassées et des véhicules endommagés au Palais de la nation. Dans leurs bouches, ils déclarent lutter pour chasser Félix Tshisekedi du pouvoir et s’en prennent également verbalement à Vital Kamerhe.

La situation est sous contrôle

Dans une communication faite après la neutralisation de quelques assaillants dont Christian Malanga abattu par l’armée, et l’arrestation de certains de ses alliés, le porte-parole de l’armée congolaise, le général de brigade Sylvain Ekenge, a annoncé que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont déjoué un coup d’État. Il a précisé que plusieurs auteurs de cet acte ont été arrêtés.

“Une tentative de coup d’État a été étouffé dans l’oeuf par les Forces de défense et de sécurité. Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais. Ces étrangers et Congolais ont été mis hors d’état de nuire, leur chef y compris. Les forces armées de la République Democratique du Congo demandent à la population de vaquer librement à ses occupations. Les forces de défense et de sécurité ont la parfaite maîtrise de la situation”, a rassuré le Général Sylvain Ekenge.

De son côté, Peter Kazadi, vice-premier Ministre en charge de l’intérieur et sécurité a rassuré en ces termes : “nous tenons à rassurer la communauté nationale et internationale que nos forces de défense et de sécurité ont rétabli, avec promptitude, l’ordre public perturbé par des hommes armés. La population est ainsi appelée à demeurer calme et à vaguer librement à ses occupations”.

Brazzaville touchée par un obus

Dans un communiqué rendu public dimanche, le Gouvernement de la République du Congo a souhaité informer l’opinion nationale et internationale qu’en raison des événements survenus tôt ce matin en République démocratique du Congo (RDC), un obus provenant de Kinshasa a malheureusement touché la zone de Bacongo, plus précisément le quartier M’Pissa à Brazzaville, dans l’arrondissement 2.

Cet incident, poursuit le communiqué, a directement affecté quatre (4) parcelles, tandis que des éclats dus à l’impact ont également touché une dizaine d’autres parcelles environnantes.

De plus, quelques personnes ont subi des blessures légères, dont l’une a été transportée à l’Hôpital des armées de Brazzaville pour recevoir des soins médicaux.

Qui est Christian Malanga ?

Identifié comme Congolais de la diaspora installée aux États-Unis, Christian Malanga, abbatu par l’armée congolaise après son coup de force raté, est leader du mouvement appelé “New Zaïre” et du regroupement “United Congolese Party” (UCP).

Ancien militaire congolais, il est père de huit enfants. Âgé de 41 ans, Christian Malanga a grandi dans la commune de Ngaba à Kinshasa, avant de s’envoler en Afrique du Sud puis au Swaziland, et enfin les États-Unis d’Amérique. Un de ses fils, Marcel Malanga qui faisait partie du groupe des assaillants, a été maitrisé par les forces de sécurité, aux côtés de quelques étrangers détenteurs des passeports américains.

Bernetel Makambo