Après le coup d’état manqué: Felix Tshisekedi reçoit les soutiens des Nations unies, la Monusco et de J.L Melonchon

Le coup d’état déjoué ce dimanche 19 mai 2024 aux premières heures de la matinée en République démocratique du Congo n’a pas laissé indifférent la communauté internationale et certaines personnalités étrangères qui, aussi ont appris la mauvaise nouvelle et exprimé leur solidarité et soutien au Président Félix Tshisekedi et aux institutions de son pays. Les Etats unis d’Amérique, par le biais de son ambassadeur en poste à Kinshasa s’est dit très préoccupé par les informations faisant état d’une prétendue implication des citoyens américains dans les évènements qui se sont déroulés dans la commune de la Gombe le matin du 19 mai 2024. Dans un communiqué publié par la représentation de pays de l’oncle Sam en République démocratique du Congo on peut lire : » Les Etats Unis coopéreront avec les autorités de la RDC dans toute la mesure du possible alors qu’ils enquêtent sur ces actes criminels et tiennent pour responsable tout citoyen américain impliqué dans ce genre d’actes « . Parmi les personnes arrêtés dans cette aventure figure un citoyen américain recruté par le mouvement New Zaïre de Christian Malanga, un Congolais de la diaspora vivant aux Etats Unis d’Amérique, tué lui-même par les forces de sécurité congolaise lors des affrontements de ce dimanche 19 mai 2024.

Pour sa part, Bintou Keita, représentante spéciale de secrétaire général des Nations unies en RDC a condamné « avec la plus grande fermeté » l’attaque armée contre la résidence de Vital Kamerhe et le Palais de la Nation. Dans un message publié ce dimanche 19 mai 2024, la Monusco déclare se mettre à la disposition des autorités congolaises pour fournir tout appui conformément à son mandat en RDC. «  Bintou Keita suit de près l’évolution de la situation et se tient à la disposition des autorités congolaises pour fournir tout appui entrant dans le cadre de son mandat « précise un communiqué sur le compte X de la Monusco.

En France, c’est le leader de la France insoumise qui était parmi les premiers à lever le ton pour condamner et exprimer son soutien au Président Félix Tshisekedi et aux institutions de son pays après la tentative de coup d’état déjoué par les forces armées de la RDC. Sur son compte X, Jean Luc Mélenchon a écrit : «  Pleins succès aux institutions de la RDC et au Président Tshisekedi qui ont vaincu une tentative de coup d’état d’agents étrangers liés au Rwanda et ses alliés « .

Pour rappel, en Octobre 2023, Jean Luc Mélenchon avait séjourné à Kinshasa où il s’était entretenu avec Félix Tshisekedi sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. L’hôte de Tshisekedi, qui était à la tête du e délégation des députés de la commission des affaires étrangères avait insisté sur la nécessité pour le Rwanda d’abandonner les visées expansionnistes et de respecter les engagements de cessez-le-feu.

RSK

 




Dgi : Une campagne de sensibilisation au civisme fiscal pour les confessions religieuses à Righini

Une grande conférence sur le civisme fiscal en milieux religieux a eu lieu ce jeudi 16 mai 2024, dans l’amphithéâtre de l’église du réveil du Congo située sur l’avenue Wenger, au quartier Righini, dans la commune de Lemba.

Cette activité a connu la participation d’un grand nombre des représentants issus de différentes confessions religieuses de Kinshasa, notamment, les représentants de l’Eglise Armée du Salut, des Eglises indépendantes du Congo, Eglise Kimbanguiste, la Communauté islamique au Congo, l’église du Saint Esprit Mpeva Longo, l’Eglise Liloba de l’apôtre Konde, et tant d’autres ont participé à cette matinée fiscale.

L’archevêque Ejiba Yamapia, président de l’Eglise du réveil du Congo

Le représentant des eglises de réveil au Congo, l’archevêque Ejiba Yamapia de l’église du réveil du Congo en partenariat avec la Direction générale des Impôts, ont fait appel à tous les responsables de confessions religieuses pour prendre part aux enseignements sur le civisme fiscal en milieux religieux.

Selon les statistiques fournies par l’archevêque Ejiba, en 2022, le nombre des églises de réveil recensées était d’environ 42.000 assemblées, soit 23 millions de fidèles en Rdcongo dont 6 millions à Kinshasa.

L’expert de la Dgi, Jean Muteba a expliqué à l’assistance le bien-fondé de l’impôt. Les fidèles des églises doivent être sensibilisés au civisme fiscal et près de 80% de la population congolaise fréquentent des églises.

Chaque Congolais doit contribuer au financement des services publics. Le civisme fiscal c’est le respect des obligations fiscales, agir en responsable pour le bien-être de la population, a expliqué Jacques Kangudia, Conseiller du chef de l’État en matière de changement des mentalités.

Le civisme fiscal, c’est la confiance, la transparence qui est un élément fondamental dans la bonne gouvernance. Toutes les informations fiscales doivent être déclarées, les revenus et les dépenses, il faut éviter la fraude fiscale. Il faut avoir une culture de responsabilité.

Pour le CD Muteba, la notion de civisme fiscal renvoie à un consentement volontaire au payement de l’impôt sous cinq aspects à savoir: Le respect des obligations fiscales, une motivation intrinsèque, pourquoi payer l’impôt? La confiance dans l’utilisation des recettes fiscales. Le devoir de redevabilite. Le dialogue et l’engagement civique. Celui qui paye l’impôt doit dialoguer avec l’administration fiscale. Et le contribuable doit payer l’impôt d’une manière juste et équitable. Le développement de la culture fiscale. Un enfant de Dieu doit intérioriser la culture fiscale: à Dieu ce qui est à Dieu, à César ce qui est à César. Chaque citoyen doit contribuer aux charges de l’État.

Est-ce que les églises doivent payer l’impôt?

La question a divisé l’auditoire avant que l’expert de la Dgi ne lève l’option.

La majorité a dit non au payement de l’impôt par les églises. C’est le CD Muteba qui a éclairé l’opinion sur cette question en faisant la différence entre un redevable légal qui est connu par l’Etat et le redevable réel non connu par l’État. La personne physique comme un pasteur qui a des activités commerciales ou industrielles doit avoir un numéro impôt. Ce numéro est donné gratuitement dans les services de la Dgi. En tant que personne physique, le pasteur n’est pas régi par le régime des ASBL ou des églises qui ne poursuivent pas le bénéfice à distribuer aux membres.

Le chef de Division documentation et communication Jean Muteba a fait une brève présentation de la Direction générale des Impôts en donnant six catégories d’impôts collectés par la Dgi par le biais de ses structures d’assiette de recouvrement de contentieux et taxation.

A l’en croire, la Dgi est un service public de l’État congolais qui a une autonomie d’administration sous la tutelle du ministère des Finances. Sa mission principale consiste à collecter les impôts pour le trésor public. Son organigramme comprend des services opérationnels qui s’occupent de la collecte des impôts et des services non opérationnels qui s’occupent de l’élaboration des politiques fiscales. Elle dispose de 9 services centraux, une direction de grandes entreprises, une direction urbaine de Kinshasa qui gère les 24 CIS et le centre des impôts CDI, 11 directions provinciales.

La Dgi collecte six catégories d’impôts

Il s’agit de l’impôt sur les bénéfices et profits IBP, l’impôt personnel sur les rémunérations, la taxe sur la valeur ajoutée TVA, l’impôt mobilier, l’impôt sur les rémunérations des expatrie ett l’impôt sur les rémunérations de non-résidents.

Pour payer l’impôt, il faut appartenir à une des catégories des contribuables ci-après: les grandes entreprises, celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 5 milliards de Fc ces contribuables sont gérés par la DGE. Les moyennes entreprises dont le chiffre d’affaires varie entre 80 millions et 5 milliards de Fc. Ces contribuables sont gérés par le CDI, centre des impôts et par les sièges modélisés et modernisés dans les provinces dépourvues de centres des impôts.

Les entreprises de petites tailles ont un chiffre d’affaires compris entre 10 millions et 80 millions de fc. Ces contribuables sont gérés par les centres d’impôts synthétiques.

Et les micro-entreprises produisent un chiffre d’affaires inférieur à un million de Fc. Ces contribuables sont gérés par les CIS et payent un forfait de 30mille fc au titre de l’ibp a l’échéance du 30 avril de chaque année.

Le représentant du Directeur général des impôts a parlé de 300 000 contribuables qui composent le fichier des contribuables congolais. 200 contribuables relèvent de la Direction de grandes entreprises. Ces contribuables sont des étrangers qui interviennent pour 90 % dans les recettes totales de la DGI, les autres contribuables interviennent pour 10% dans les recettes totales.

Il faut aussi dire que l’administration Barnabé a plusieurs fois dépassé les assignations gouvernementales et la Dgi intervient pour près de 35% dans le budget national depuis l’avènement de l’administration Barnabé Mukadi Muamba, pasteur de son état qui travaille avec dévouement pour la maximisation des recettes fiscales.

Alex Tutukala




Modernisation des aéroports: La société Westminster apporte son expertise à la RVA

La République Démocratique du Congo qui connait des problèmes de la sûreté au niveau de ses aéroports a désormais un regard rivé vers un avenir meilleur dans un bref délai. La signature du contrat entre la société Westminster et la RDC, à travers la RVA va mettre fin à ce genre de problème.

La Société Britannique Westminster qui existe depuis plus de 20 ans, est officiellement en RDC depuis le 14 avril 2024, date de la signature du contrat avec l’état congolais, bien que les discussions entre les deux parties remontent en 2019. C’est une société commerciale qui se spécialise dans la sûreté aéroportuaire et qui va apporter son expertise en République Démocratique du Congo, en vue de répondre au problème de la sûreté au niveau des aéroports.

En RDC, Westminster va travailler avec la Régie des Voies Aériennes, RVA, propriétaire des aéroports. Au cours d’un point de presse tenu ce jeudi 16 Mai à Kinshasa, cette société rassure au peuple congolais de sa volonté d’accompagner le gouvernement dans l’amélioration de la sûreté aéroportuaire, dont bénéficieront les voyageurss. Le contrat signé a une durée de 10 ans, renouvelable. A en croire le directeur général de Westminster RDC, ce contrat prend en compte plusieurs aspects.

“Nous serons aussi focalisés dans la formation en vue de renforcer la capacité des agents qui seront commis au service. Nous allons accompagner les agents de la RVA commis à la sûreté aéroportuaire”, a expliqué Patrick Sakameso, directeur général de Westminster RDC.

La société Westminster qui travaille avec les Etats, les organisations internationales et des entreprises, va appuyer la République Démocratique du Congo en équipements modernes capables d’assurer la sûreté aéroportuaire.

“Dans le domaine de la sûreté, nous allons prendre en charge la modernisation des caméras de surveillance, les lecteurs des plaques minéralogiques, des scanners radioscopiques et tant d’autres. On va amener plusieurs équipements qu’il faut pour assurer notre mission”, a dit le DG Patrick Sakameso.

Pour lui, des efforts doivent être conjugués tant au niveau de la sécurité aérienne qu’au niveau de la sûreté aéroportuaire, pour sortir la RDC de la liste noire de l’Union européenne.

“Il faut dire que la sortie de la RDC de la liste noire de l’Union européenne dépend de la sécurité aérienne et de la sûreté. Elle ne dépend pas seulement de la sûreté aéroportuaire”, a-t-il précisé, tout en marquant la différence entre la sécurité et la sûreté.

 

Les aéroports de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma et Mbuji-Mayi concernés

 

“La sécurité aérienne qui est un ensemble de moyens mis en œuvre pour prévenir les accidents, se diffère de la sûreté qui est aussi un ensemble de moyens mis en œuvre pour protéger l’aviation civile contre les actes d’interventions illicites. Nous, nous sommes dans le domaine de la sûreté aéroportuaire et non la sécurité. Mais ces deux moyens combinés vont sans nul doute faire sortir le Congo Kinshasa de la liste noire de l’Union européenne en cette matière”, a renchérit le DG de Westminster RDC, qui a en outre précisé que la RDC est le premier pays francophone que sa société va opérer. En Afrique, Westminster a déjà travaillé au Ghana et à Sierra Leone. Westminster va déployer les moyens financiers, humains et matériels pour assister la RVA dans la mise en œuvre des mesures de contrôle de sûreté.

“Nous ne sommes pas là pour nous substituer à l’État ou pour prendre la place de qui que se soit. Nous allons collaborer avec tous ceux qui interviennent dans la mise en œuvre de la sûreté de l’aviation civile”, a laissé entendre le DG Patrick Sakameso.

Les aéroports congolais retenus qui vont connaitre l’expertise de Westminster sont notamment, des aéroports internationaux qui se trouvent à Kinshasa, à Lubumbashi, à Kisangani, à Goma et spécialement l’aéroport de Mbuji-mayi. Cependant, chaque aéroport a son besoin réel.

La présence sur le terrain sur le plan opérationnel de Westminster va se faire remarquer d’ici-là. Les responsables de cette société experte dans le domaine de la sûreté informent qu’ils vont également travailler sur la réglementation dans le secteur de l’aviation civile. Ils promettent de veuiller à des procédures d’exploitation normalisées conformément au standard international. Ils vont commencer d’abord avec ce qui existe avant de procéder à des modifications au bénéfice du voyageur.

Avec la présence de Westminster, les voyageurs congolais au niveau international seront les premiers bénéficiaires de l’expertise de cette société pour un voyage assuré. “L’amélioration de la sûreté des aéroports du pays favorisera le retour de certaines compagnies aériennes avec comme conséquence, un accroissement du flux de passagers et une amélioration de l’image du pays à l’étranger”, explique l’un des responsables de Westminster RDC.

Il sied de noter que ce contrat donnera à la RDC des aéroports parfaitement équipés et un personnel mieux formé et plus performants

 

 

Mboshi




Léopards : Bakambu incertain et Silas Katompa out face au Sénégal (officiel)

Sébastien Desabre, le sélectionneur de l’équipe nationale de RD Congo, doit composer avec un forfait pour les prochaines échéances des Léopards en juin, alors que Cédric Bakambu est très incertain.

Sur son compte X (anciennement Twitter) officiel, la Fédération congolaise de football association (Fécofa) a annoncé dimanche le forfait de l’ailier Silas Katompa pour les deux prochaines journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

 

“Pour des raisons personnelles, l’international congolais, Silas Katompa, ne sera pas disponible pour les 2 matchs du mois de juin 2024”, peut-on lire dans un communiqué.

 

Deuxième coup dur après Bakambu

 

Remplaçant samedi pour la énième fois de la saison en championnat d’Allemagne, le joueur de 25 ans a inscrit le dernier but de Stuttgart à la 83e minute, son septième de la saison en 30 matches, pour la victoire 4-0 contre le Borussia Mönchengladbach. Son absence est un coup dur, malgré son statut de second couteau à la CAN 2023 en janvier-février. D’autant plus que Cédric Bakambu sera très probablement forfait en raison d’une lésion au niveau proximal du tendon du muscle droit antérieur. L’avant-centre est indisponible depuis le 28 avril.

Troisième du groupe B après une victoire 2-0 contre la Mauritanie suivie d’une défaite 1-0 face au Soudan en novembre, la RDC se déplacera à Diamniadio pour affronter le leader, le Sénégal (4 points), le 6 juin prochain avant de recevoir le Togo trois jours plus tard (9 juin) au stade des Martyrs de Kinshasa.




Me Clément Kitengye-Kisaka félicite les FARDC qui ont réduit les ennemis à leur plus simple expression

La tentative de coup d’État survenu à Kinshasa, à l’aube du 19 mai 2024, aux petites heures, vers 4 heures du matin, contre les institutions légitimement établies en République démocratique du Congo par le mouvement insurrectionnel dénommé “UCP” qui prône soi-disant l’avènement d’un nouveau Zaïre, a provoqué des réactions dans tous les sens.

La première en date, est celle de Me Clément Kitengye-Kisaka, président national du Congrès National pour la République “C.N.R.”, qui présente ses sincères félicitations aux Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) pour l’efficacité avec laquelle les ennemis du Peuple ont été réduits à leur plus simple expression.

« La RDC ayant opté pour la conquête du pouvoir par les élections et non par les armes, le C.N.R. s’insurge contre toute forme de violation de la constitution, car prônant entre autres valeurs, le respect de ses dirigeants légalement élus », indique-t-il dans un communiqué de presse.

Aussi, le “Congrès National pour la République” “C.N.R”, recommande plus de vigilance des services de sécurité pour démanteler tous les réseaux qui comploteraient contre les institutions légalement établies.

Par ailleurs, le “C.N.R.” recommande, spécialement, qu’une enquête sérieuse soit enclenchée afin d’identifier tous les auteurs de ce vaste complot contre la République, et de les déférer devant les instances judiciaires compétentes pour qu’ils répondent sévèrement de leurs actes criminels.

Profitant de cette occasion, le “Congrès National pour la République”, parti membre du Regroupement politique “Alliance pour l’Avènement d’un Congo prospère et grand”, “A.A.C.P.G.” en sigle, membre l’Union sacrée de la Nation” réitère son soutien inconditionnel au Président de la République, M. Antoine-Félix Tshisekedi Tshilombo, et s’engage à l’accompagner tout au long de son second quinquennat pour la matérialisation de sa vision “Le peuple d’abord”.

Le Quotidien




Tout en condamnant la tentative de déstabilisation: Le Gouvernement affirme avoir renforcé la sécurité des Institutions et de la ville 

Le Gouvernement de la République condamne la tentative de déstabilisation des Institutions du pays qui s’est manifestée aux petites heures de ce dimanche 19 mai 2024 par une attaque du Palais de la Nation, siège du bureau du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, perpétrée par un groupe d’assaillants dirigé par Christian Malanga et sa bande comptant plusieurs nationalités.

Peu avant, cette bande avait pris d’assaut, à quelques mètres de là, la résidence de l’honorable Vital Kamerhe. « Deux de nos vaillants policiers commis à la garde de ce dernier sont tombés sur le coup », a-t-on appris des sources proches de l’incident.

Le Gouvernement de la République salue la prompte réaction des forces de défense et de sécurité qui ont déjoué cette aventure hasardeuse et mis en déroute ces assaillants.

En attendant les résultats des enquêtes en cours, le Gouvernement tient à rassurer l’opinion nationale que les mesures ont été prises pour renforcer à la fois la sécurité des Institutions, des officiels et celle de la ville de Kinshasa.

Le Gouvernement de la République appelle la population à la vigilance pour dénoncer tout mouvement suspect des ennemis de la paix ainsi que leurs complices. Enfin, le Gouvernement de la République rassure tous les Congolais de sa détermination de lutter sans relâche, ni faiblesse ni concession pour leur sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République Démocratique du Congo, quoi qu’il en coûte.

Le Quotidien




La 8è édition de diner de Gala de l’Asbl «  La Main sur le cœur » pour les enfants malades, déplacés de Goma

La 8è édition de Diner de Gala de «  La Main sur le cœur », cette Asbl spécialisée dans la prise en charge des orphelins malades du VIH/SIDA a eu une attention toute particulière pour les enfants malades, déplacés vivant à Goma, ville meurtrie à la suite de cette guerre injuste qui sévit dans la province du Nord Kivu.

L’appel a été lancé et la grande salle de l’hôtel du Fleuve Congo était pleine comme un œuf  pour  cette soirée philanthropique, visant justement à venir en aide, à soutenir ces nombreux  enfants vivant dans des camps de déplacés de Mugunga et d’ailleurs,  dont l’avenir  est toujours sombre.

« C’est pour eux que ce diner est organisé.  Depuis peu, les cœurs de maman de l’Asbl ne battent  que pour cette partie du pays, soumise à une crise sans précédente réduisant et rendant la vie et l’avenir de milliers d’enfants  incertain. C’est triste », a lâché, la présidente de l’Asbl «  La Main sur le cœur », Madame Dany Nyembwe,  visiblement abattue.

Cependant,  à voir  l’élan de solidarité  qui a marqué cette soirée,  vite était sa consolation et celle des autres mamans,  très soudées et engagées pour cette cause. C’est ce qu’elle a dit en ces  termes : «  Nous avons répondu à l’appel de la Première Dame et donc, cette fois-ci notre attention  est tournée sur ce qui se passe à l’est de notre pays.  Et donc, la 8è édition de notre Gala de cette année est spéciale, parce que, nous l’avons organisé pour aider, soutenir les enfants orphelins, déplacés malades qu’ils aient le VIH ou pas à Goma ».

Sur place, une levée des fonds a été faite. Aussi des fonds et des biens de différentes natures continuent à être récoltés pour soutenir cet élan de solidarité en faveur de ces enfants sinistrés se retrouvant par la force des choses dans des camps, dépourvus de tout. Et David Tshilumba, le directeur général de la Régideso qui n’avait pas voulu rater cette soirée, s’est jeté dans l’eau avec une promesse sûre et certaine mais aussi ferme, celle de placer des citernes d’eau dans tous les camps déplacés afin que les gens qui y vivent puissent avoir des réserves d’eau potable.

«  Notre travail, c’est de donner de l’eau potable à tous les déplacés de Goma« , s’était-il publiquement engagé lors de cette soirée hautement en couleurs, dont la cause mais surtout le soutien est attendu de tous.

« Nous avons fait la levée des fonds et la cagnotte est encore ouverte pour ceux qui veulent soutenir cette action. On ira à Goma à partir du 15 juin prochain. Nous avons reçu pas mal de promesse aussi et je sais que beaucoup de personnes vont contribuer pour que nous puissions offrir à ces enfants orphelins qui vivent dans des camps de déplacés un endroit où ils peuvent jouer. Nous mettrons des citernes, des lits (…) C’est vrai que ce n’est pas la meilleure option mais il faut faire  quand même quelque chose, parce qu’il y a un besoin réel. Et nous voulons soutenir les actions qui sont déjà posées par  les autres. Nous allons aussi dans le même sens pour soutenir ces enfants », a conclu la présidente de l’Asbl  » La Main sur le cœur ».

Si à la précédente édition,  Kinshasa était à l’honneur comme dans la plupart des cas d’ailleurs, il faut dire que la situation qui prévaut actuellement dans l’est du pays ne laisse personne indifférente. Il faut y aller, soutenir  avec ce que l’on a sous la main pour apporter un sourire, du réconfort, un peu de joie à ces enfants qui vivent au quotidien le grincement des dents.

Ce diner de Gala organisé chaque année en faveur des enfants orphelins vivant avec le VIH/SIDA, rentre dans le cadre de la célébration, le 07 mai, de la journée internationale des enfants vivant avec le VIH/SIDA.

Prince Yassa




Assemblée nationale : Vers un ticket consensuel de l’Union sacrée de la nation au bureau définitif 

La tempête qui aura secoué l’Union sacrée de la nation dans le processus de désignation de son ticket pour l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale est passée. Cette tempête qui a menacé d’implosion la majorité parlementaire a été vite maîtrisée par Félix Tshisekedi, Autorité de référence de cette plate-forme politique qui l’a porté au pouvoir pour son second quinquennat à la tête du pays.

Que des déclarations, des pétitions, des manifestations voire la saisine de la justice ont caractérisé cette crise au point qu’il y a eu rupture entre le présidium et les autres sociétaires de l’Union sacrée de la nation. Ces derniers ont accusé cet organe de népotisme et favoritisme dans le processus de désignation de ceux qui vont les représenter au bureau de l’Assemblée nationale. Aussi, les chefs des regroupements politiques se sont vus ignorés, zappés, écartés et sans être consultés à travers cette démarche et pourtant c’est eux qui devraient en principe proposer les délégués aux 6 postes leur réservés au bureau définitif.

Ainsi, ayant saisi le taureau par les cornes, l’Autorité de référence de l’Union sacrée a battu le rappel des troupes pour écouter les uns et les autres afin de dégager un compromis à ce sujet. Et c’est le 17 mai, une journée fériée, jour de la célébration de la journée de la révolution et des forces armées qui a été choisie pour cette messe politique. Ils étaient au total 406 députés nationaux qui constituent la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale et une quarantaine de chefs de regroupements politiques de l’Unions sacrée de la nation à répondre présents à l’invitation de Félix Tshisekedi. Une rencontre politique où les linges sales devraient se laver en famille.

D’un ton ferme, l’Autorité de référence de l’Usn a de prime à bord manifesté sa désapprobation au sujet de spectacle désolant que les uns et les autres se livraient par médias interposés pour soit dénoncer le ticket de la majorité proposé au bureau définitif de la chambre basse du parlement. Ceci oubliant que le pays fait face à des problèmes cruciaux dont la guerre dans l’Est imposée par le Rwanda et la situation sociale. Il n’a pas manqué d’exprimer son insatisfaction à la suite de l’absence dans le ticket proposé par le présidium d’un représentant de la grande orientale (les provinces de l’Ituri, Tshopo, Haut Uélé et Bas Uélé), cassant ainsi l’équilibre géopolitique et aussi la faible représentativité de la femme au bureau définitif. Voilà pourquoi il leur a recommandé de tenir compte de ces aspects». Je crois que si nous arrivons à satisfaire ces deux exigences qui sont les miennes, moi je serai content”, leur a-t-il recommandé.

Compromis trouvé avec les chefs de regroupements politiques

Juste au lendemain de la rencontre avec l’Autorité de référence, le Coordonnateur de l’Union sacrée de la nation et Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya a lancé une invitation aux chefs de regroupement politique, question de mettre en pratique les recommandations de Félix Tshisekedi et aplanir toutes les divergences constatées lors de la publication du premier ticket. A chaque chef de regroupement politique, il a été demandé de se munir de la liste actualisée des députés nationaux après les arrêts de la Cour constitutionnelle. Il était question au cours de cette réunion qui s’est tenue dans un climat convivial, d’identifier le poids politique de chaque regroupement politique.

Ainsi, en termes de poids politique, l’UDPS et ses mosaïques ont 150 députés nationaux en raison de 75 députés nationaux à chacun. Ils sont suivis des mosaïques dirigées par l’ancien Premier ministre, Sama Lukonde (ANB, AB et AAD/A) avec 47 députés nationaux. Les regroupements AAP, AE, AMSC et A2R occupent la 4eme position avec 37 députés nationaux tandis que UNC et AVK 2018 reviennent à 5ème position avec 34 députés nationaux. L’AFDC/A a 32 députés nationaux. La CRD et AAC / PALU avec 29 élus. A24, A 25 et AN 26 députés nationaux. MLC, APA/ MLC 23 députés nationaux.

Après trois heures de discussion, il a été convenu que le premier rapport sera transmis à l’Autorité de référence pour avoir les orientations nécessaires liées à la désignation des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Entre-temps, Augustin Kabuya a demandé aux chefs de regroupements politiques de faire régner le calme dans la famille politique. Au regard de poids politique de chaque regroupements politiques, l’on peut se faire déjà une idée sur la répartition des postes au sein du bureau de l’Assemblée nationale. Suivant cet ordre d’arrivée, exclu la présidence déjà accordée à Vital Kamerhe de l’UNC, le ticket pourrait ainsi être constitué :

-1er Vice – Présidence : UDPS et ses mosaïques de Tshisekedi

-2e vice : présidence : AB et ses mosaïques de Sama Lukonde.

-Rapporteur : AAAP et mosaïques de Tony Kanku Shiku

-Rapporteur adjoint : (Opposition)

-Questeur : AFDC – A de Bahati Lukwebo

-Questeur adjoint : CRD et Palu de Christophe Mboso. Cependant, le dernier mot reviendra à Félix Tshisekedi qui est l’Autorité de référence de l’Union sacrée de la nation.

RSK




Mise en garde sévère contre les pêcheurs en eaux troubles

Visé par des fakenewsers et certains réseaux sociaux en quête de buzz, M. Éric Djamba Otshudi, Directeur Chef de Service à la Direction de Contrôle Budgétaire au ministère du Budget se dit confiant et ne peut pas à céder à ceux-là qui veulent tout simplement détruire sa réputation. Il dit concourir à la réalisation de la volonté du Président Félix Tshisekedi exprimée à travers l’Inspection générale des finances (IGF) face à la série de scandales des paiements faramineux en mode d’urgence pour des projets qui se révèlent in fine soit surfacturés, soit quasi bidon.

 

Des millions et des millions s’envolent du Trésor national très souvent si pas chaque fois vers des destinations inconnues. Et, comment l’argent est décaissé pour ces causes que l’on peut qualifier d’ « éléphants blancs »?

Voilà que, face aux réserves qu’il exprime pour ce type de gestion, un haut cadre est devenu homme à abattre au ministère du Budget, un des ceux qui participent avec le ministère des Finances, au circuit des paiements en RDC.

Comme vous pouvez bien vous en rendre compte, il s’agit de M. Éric Djamba Otshudi, Directeur Chef de Service à la Direction de Contrôle Budgétaire du ministère susmentionné.

L’on apprend que suite aux attaques dont il fait face tant sur les réseaux sociaux par des fake news que sur d’autres plateformes, une sévère mise en garde est faite à ses détracteurs.

Les pourfendeurs devront comprendre une fois pour toute que l’homme ne cède ni aux menaces ni aux injonctions d’où qu’elles viennent, parce que c’est cela même la volonté du Président Félix Tshisekedi exprimée à travers l’Inspection générale des finances (IGF) face à la série de scandales des paiements faramineux en mode d’urgence pour des projets qui se révèlent in fine soit surfacturés, soit quasi bidon.

Avec une imagination abondante digne de Machiavel, ils bombardent les réseaux sociaux avec des vidéos montées lâchées notamment sur Tiktok pour le nuire. Mais hélas comme dit l’adage : la salive du crapaud n’atteint pas la blanche Colombe.




Soutien à la cause palestinienne: les incohérences du régime d’Alger

La junte continue de maintenir la ferme interdiction faite aux Algériens d’organiser la moindre manifestation populaire de soutien à la Palestine. Cette interdiction, ajoutée à une parodie de manifestation initiée par le pouvoir en mettant à contribution des militaires en civil et leurs familles, est tout simplement stupéfiante, émanant d’un régime qui se proclame champion du monde en matière de soutien à la cause palestinienne. Cet autre paradoxe algérien a été mis à nu par l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, dans deux récentes répliques à la diplomatie algérienne.

En Algérie, la crainte d’une reprise des manifestations antisystème du Hirak (2019-2021) reste la principale hantise de l’appareil politico-militaire en place, qui ne cesse de promulguer des lois de plus en plus liberticides, interdisant surtout toute possibilité de manifester dans la rue. Même pour la cause palestinienne, que le pouvoir a érigée en pierre angulaire de sa diplomatie –après évidemment le soutien au pseudopode «État sahraoui» –, toute manifestation populaire de soutien est bannie. L’on se rappelle que dès la première semaine du déclenchement de l’actuel embrasement meurtrier entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza, la junte algérienne a durement réprimé les tentatives de manifestations spontanées de soutien aux Palestiniens qui ont éclaté à Alger et dans d’autres villes du pays le 13 octobre 2023.

Mais face à l’exaspération de la rue exprimée à travers les réseaux sociaux ainsi que la pression des rares partis politiques et associations ayant survécu à la vague de dissolutions de ces quatre dernières années, multipliant les demandes d’autorisation de manifester, à l’instar de ce qui se passe au Maroc voisin et à travers le monde, le régime a été obligé de faire semblant de lâcher du lest. Il a ainsi organisé, le 19 octobre 2023, une manifestation où le gros de la troupe est formé de militaires en civil et leurs familles. Ce fut la première et dernière manifestation en Algérie en soutien à la Palestine. D’ailleurs, beaucoup d’Algériens avaient appelé sur les réseaux sociaux à boycotter cette manifestation théâtrale mise en scène par le pouvoir, et calquée à l’image du tournage d’un péplum.

Malgré ce paradoxe qui donne à voir un pouvoir qui manifeste dans la rue à la place du peuple, la diplomatie algérienne s’érige, dans les rencontres internationales, en champion de la cause palestinienne dans le seul but de profiter de l’actuelle guerre à Gaza pour tenter de retourner certains pays contre le Maroc.

C’est cette manœuvre sournoise, faisant l’amalgame entre la Palestine et le Sahara marocain, dont vient de se rendre coupable l’ambassadeur algérien à l’ONU, Amar Benjama, qui lui a valu une réaction fracassante de l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale. Dans un droit de réponse, à l’issue du débat sur le Sahara marocain organisé par la Commission des 24 (C24 de l’ONU) à Caracas, du 14 au 16 mai courant, et auquel le diplomate algérien a assisté en tant qu’intrus, Omar Hilale n’a pas mâche ses mots.

«Vous vous targuez de défendre la Palestine au Conseil de sécurité, c’est votre rôle en tant que représentant des pays arabes au sein de cet organe, mais vous interdisez à votre peuple de manifester en faveur de la Palestine, parce que vous avez peur du peuple algérien quand il descend dans la rue. Contrairement à vous, les manifestations de soutien à la population palestinienne de Gaza ne connaissent aucune restriction au Royaume du Maroc», a-t-il répondu à son vis-à-vis algérien.

Une façon de lui dire qu’au Maroc, pays qui a souverainement rétabli des relations diplomatiques avec l’État d’Israël, les hautes autorités du pays et le peuple sont sur la même longueur d’onde quant au soutien sans équivoque à la cause palestinienne, en faveur de laquelle des rassemblements sont autorisés.

Affolé par le nombre toujours croissant de pays, dont de nombreux poids lourds, soutenant la marocanité du Sahara, le régime d’Alger brandit aujourd’hui l’arme du «terrorisme diplomatique», comme l’a qualifiée Omar Hilale, qui a ouvertement dénoncé les méthodes de harcèlement utilisées par Amar Benjama, pour intimider et corrompre un pays membre du C24 en vue de le faire revenir sur son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc.

«Votre pays vient de promulguer le code pénal le plus liberticide, qui permet la condamnation à 30 ans de prison de toute personne exprimant simplement son opinion et vous venez à Caracas donner des leçons sur l’autodétermination, la liberté et l’indépendance», lui a encore répondu Omar Hilale, dans une seconde réplique.

En Algérie, même le président Abdelmadjid Tebboune, dont la légitimité est contestée par la rue, voit sa liberté de mouvement entravée par la junte militaire. Il est ainsi interdit de déplacement à l’intérieur du pays, de crainte d’attroupements hostiles, voire de déclenchement spontané de manifestations anti-régime. En cinq ans de pouvoir, les visites de Tebboune en dehors de la wilaya d’Alger se comptent sur les doigts d’une seule main: Oran pour donner le coup d’envoi des derniers Jeux méditerranéens, Djelfa pour assister à des manœuvres militaires et inaugurer une station de dessalement d’eau de mer, et enfin Tindouf, où en deux allers-retours express en avion, il a visité une mine de fer, puis reçu son homologue mauritanien pour le lancement de l’improbable route Tindouf-Zouerate, une arlésienne promise depuis plus d’un demi-siècle, mais qui n’a toujours pas vu le jour.

À chacune de ces brèves sorties présidentielles, les militaires en civil et leurs familles sont rameutés en vue de confectionner à Tebboune «un bain de foule» devant les caméras.

C’est ce régime ayant transformé l’Algérie en prison à ciel ouvert, de peur de la contestation populaire, qui a davantage renforcé l’arsenal liberticide à travers le nouveau code pénal entré en vigueur le 6 mai courant, et dont le nouvel article 96 rend quasiment impossible toute campagne électorale lors de la présidentielle du 7 septembre prochain.

Alors quand est-ce que «le champion du monde de la cause palestinienne» va-t-il autoriser le peuple à manifester dans la rue son soutien à la Palestine? Jamais! D’abord, parce que pour les vieillards séniles à la tête du régime, la cause palestinienne n’est qu’un expédient pour établir une analogie avec la «cause sahraouie». Ensuite, ce qui compte par-dessus tout pour ces caciques, c’est de se maintenir au pouvoir. Or, en dépit de la propagande forcenée, de la répression aveugle, des emprisonnements, l’appareil politico-militaire a peur du peuple. Une peur telle qu’il préfère devenir la risée du monde que d’autoriser une petite centaine de personnes à marcher dans la rue. Un pouvoir qui a peur du peuple ne peut pas durer.

Par Mohammed Ould Boah