Surfacturation des forages: L’Assemblée nationale institue une commission pour examiner le réquisitoire du Procureur

L’Assemblée nationale a décidé, ce mercredi 29 mai, d’instituer une commission qui va statuer sur le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation sollicitant l’ouverture d’une instruction contre Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances et François Rubota, ancien ministre du Développement rural, tous deux devenus députés nationaux et cités dans le dossier de « surfacturation des forages ».

Au cours d’une plénière prévue à 12heure et qui a débuté à l’heure, le président de l’Assemblée nationale a imprimé la rigueur et le sérieux qui devront désormais caractériser la conduite des travaux parlementaires. Cette rigueur devra se caractériser, selon lui, par la ponctualité des députés nationaux aux plénières, parce que, rappelle-t-il, « le pays est en danger ».

Outre la mise en place prochaine de la commission spéciale devant examiner le réquisitoire du Procureur, l’Assemblée nationale se prépare à investir le gouvernement, affirme son président Vital Kamerhe et à mettre en place des groupes parlementaires, des commissions permanentes et de la commission des sages.

Pour Vital Kamerhe, le réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation, sera traité dans « la sérénité conformément à l’article 106 » du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

L’article 106 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale stipule ce qui suit : « En cours de session, si le procureur général près la Cour de cassation, estime que la nature des faits et la gravité des indices relevés justifient l’exercice de l’action publique, il adresse au bureau de l’Assemblée nationale un réquisitoire aux fins d’instruction. L’Assemblée plénière constitue une commission spéciale et temporaire chargée d’examiner le réquisitoire. A cet effet, la commission spéciale et temporaire entend à huis clos le ministère public dans son réquisitoire ainsi que le député qui peut se faire assister par deux de ses collègues ou par un avocat de son choix. Elle transmet son rapport au bureau de l’Assemblée nationale, qui l’inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée plénière. La commission spéciale et temporaire fait rapport à l’Assemblée plénière qui, à l’issue du débat, adopte, le cas échéant, à la majorité absolue, une résolution autorisant l’instruction sollicitée ».

Dans un réquisitoire datant du 27 avril, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, avait adressé une demande au bureau de l’Assemblée nationale pour obtenir l’autorisation d’instruire à charge du ministre des Finances Nicolas Kazadi et son collègue du Développement rural, François Rubota.

Les deux membres du gouvernement sortant, siégeant actuellement comme députés, sont soupçonnés de détournement de fonds publics.

Cette requête faisait suite à des soupçons de surfacturation en lien avec un contrat d’installation de forages et de construction de stations de traitement d’eau à travers le pays. Le bureau provisoire n’ayant pas la mission de traiter ces genres de dossier, il l’ai légué au bureau définitif de la chambre basse du Parlement.

Didier Mbongomingi




Assemblée nationale : les députés nationaux contre l’investiture du gouvernement Suminwa

Les députés nationaux de l’Union sacrée de la nation s’attellent à signer une pétition contre l’investiture du gouvernement Judith Suminwa à l’Assemblée nationale. Des signatures sont entrain d’être récoltées pour se faire.

Cette opération a débuté le jeudi dans la soirée. A l’unanimité, les députés tant de l’Union sacrée que d’autres camps politiques disent non à ce gouvernement pour plusieurs raisons. Ils reprochent à cette équipe, la non représentation d’autres provinces, notamment , celle du Maniema, alors que certaines provinces sont surreprésentées au gouvernement Tuluka.

Les élus du peuple parlent également du non respect du principe selon lequel seul le regroupement ou parti politique présente les candidats ministrables. Ils constatent avec amertume que certains ministres ont été désignés sans accord de leurs regroupements politiques.

Les députés nationaux reprochent aussi à ce gouvernement le non respect du principe selon lequel 10 députés valent un ministère. Pour eux, quelques regroupements ayant plus de 10 députés n’ont pas obtenu de ministère.

A celà s’ajoutent “l’improbité morale et professionnelle, ainsi que le népotisme et la camaraderie”, dénoncent les élus nationaux.

 

 

Mboshi




Augustin Kibassa Maliba donne un souffle nouveau aux agents des PTNTIC/Tanganyika

Commissionnés en octobre 2023, les agents de l’administration du ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) perçoivent désormais leurs primes permanentes et la rétrocession près de 17 après.

C’est un rebond spectaculaire de primes signé Augustin Kibassa Maliba, ministre de tutelle qui depuis la fin du mois d’avril 2024 avait ordonné le paiement de ces avantages qui reviennent de droit aux agents de son ministère dans la province du Tanganyika.

“Nous, agents du ministère de PTNTIC/Tanganyika, présentons notre gratitude par rapport aux efforts fournis pour nous permettre d’avoir nos commissions d’affectation et voilà aujourd’hui nous avons fait un grand pas. Nous venons de recevoir en cette fin du mois d’avril, nos primes de rétrocessions et cela, grâce au ministre Kibassa Maliba et la secrétaire Générale Aurélien Kamba

Le Patron des PTNTIC en RDC, avait pour se faire, dépêché sur place, Béatrice Lumbu, membre de son cabinet afin de palper du doigt les conditions de travail de ces agents.

“Aujourd’hui, nous avons pu percevoir nos primes grâce aux efforts des personnes de bonne foi que vous êtes car nous avons travaillé pendant plusieurs années, des ministres et des secrétaires Généraux se sont succédé sans aucune amélioration de conditions de vie ou de travail pour nous qui travaillons à l’intérieur du pays”, ajoutent ces agents du ministère des PTNTIC en province de Tanganyika qui remercient profondément leur ministre de tutelle.

Le paiement de ces primes d’affectation c’est aussi grâce à une plaidoirie menée par Béatrice Lumbu auprès du ministre Kibassa Maliba, après une mission de service de contrôle effectuée en juillet 2023 à la division provinciale du ministère des PTNTIC dans la province de Tanganyika.

Ce membre du cabinet du ministère des PTNTIC avait remis un rapport auprès de son chef pour que tous les agents du ministère des PTNTIC de cette province soient reconnus par l’État Congolais.

En véritable père de famille, le ministre Augustin Kibassa Maliba avait instruit au Secrétaire général aux PTNTIC, Aurélien Kamba de prendre en charge ce personnel. Ce dernier n’avait pas hésité une seconde de commissionner tout le personnel de l’administration de ladite province.

Plusieurs commissions d’affectations et notifications dûment signées par le Secrétaire Général avaient été officiellement présentées au vice-gouverneur de province Ferdinand Massamba en novembre 2023 puis remis officiellement aux agents dont nombreux avait été sans commission d’affectation depuis plusieurs années au service de l’Etat sans prime, ni salaire de nombreuses années durant.




Gouvernement Suminwa : Kibassa Maliba remercie Fatshi pour la confiance renouvelée

Reconduit pour la 4è fois au ministère des Postes Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et du Numérique, Augustin Kibassa Maliba remercie le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui lui a renouvelé sa confiance en acceptant de le maintenir au Gouvernement Judith Suminwa Tuluka.

Dans ses premiers mots prononcés à l’issue d’une cérémonie d’accueil chaleureux lui réservé par les membres de son cabinet (sortant), Kibassa Maliba redit sa détermination à travailler pour l’intérêt du peuple congolais “afin de rendre au Chef de l’État cette confiance”.

“Avant tout, je remercie Dieu qui a permis que nous puissions être là où nous sommes aujourd’hui. Je remercie sincèrement le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui pour la 4è fois, nous a fait confiance. Je suis dans le devoir de remercier aussi toute l’équipe qui m’a accompagné pendant tous ces temps. Je voudrais donc vous demander à ce qu’ensemble nous puissions rendre au Chef de l’État cette confiance. Soyez assurés que je vais vous pousser dans le dos”, a-t-il déclaré.

Pour le Patron du numérique, la République et la Première Ministre ont besoin du travail qui doit sortir de “ce cabinet et ce travail doit être fait par chacun et chacune d’entre nous”.

“Le pays a besoin des gens qui veulent travailler pour le faire avancer et nous avons l’obligation des résultats pour ce faire. Ici, nous aurons besoin d’évoluer avec ceux qui auront besoin de travailler. Je serai donc plus dur qu’avant. Je ne vais pas changer, je serai le même mais je vais exiger les résultats. Cette fois-ci, je veux que nous partions de bon pied”, interpelle-t-il.

Kibassa Maliba remercie aussi la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka qui lui a confié ce vaste secteur de la vie nationale et se dit prêt à relever le défi qui l’attend.

“Je promets à l’ensemble du peuple congolais que mon abnégation est sans faille. Nous allons travailler sérieusement pour l’intérêt général de nos populations. Maintenant, c’est les PTNTIC et le Numérique. Le travail sera certes accru mais nous serons à la hauteur du défi qui nous attend et des attentes de la population”, a-t-il déclaré.

Arrivé au ministère des PTNTIC depuis l’accession de Félix Tshisekedi Tshilombo au pouvoir en 2019, Augustin Kibassa Maliba a été nommé pour la première fois ministre des PTNTIC dans le gouvernement Ilunkamba, avant de garder le même portefeuille plus tard dans le Gouvernement Sama 1 et 2, puis reconduit au même poste dans l’équipe gouvernementale sous la conduite de Judith Suminwa.




Perception de la redevance  : Muyaya échange avec les télédistributeurs qui acceptent de se conformer à l’initiative du chef de l’Etat

Après avoir échangé avec les Directeurs Généraux de la REGIDESO et de la Snel sur la redevance en rapport avec la Radio Télévision Nationale Congolaise, le mercredi 29 mai dernier dans son cabinet, le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya a reçu les télé distributeurs opérant en République Démocratique du Congo pour échanger autour du même sujet.

Se référant à la 135ème réunion du Conseil des Ministres, tenue le jeudi 16 mai 2024 à la Cité de l’Union Africaine, le ministre Muyaya s’active avec toutes les parties concernées sur ce dossier pour présenter un rapport complet au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi lors de la première réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement Suminwa.

Présents à cette rencontre, son Directeur de cabinet Nicolas Lianza, son conseiller technique Ali Mbilo, le Directeur général adjoint de la RTNC Adolphe Voto accompagné du directeur de la redevance Lungoya Bushiri, mais également les représentants de Canal+, Media Sat, Prime Sat et Bleu Sat, ont tous accepté de se conformer à l’initiative du Chef de l’État pour l’application effective de la loi instituant la redevance en RDC, au profit de la Radio Télévision Nationale Congolaise.

« Sur instruction du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de la 135ème réunion du Conseil des ministres, il a donné des instructions en ce qui concerne la perception effective de la redevance en République Démocratique du Congo.

C’est dans ce cadre là qu’il a repris les échanges avec les percepteurs attitrés de cette redevance. Hier, nous avions reçu la Snel et la REGIDESO et aujourd’hui, ce sont les télé distributeurs. Il faudrait dire que la loi sur la redevance existe dans notre pays, mais il y a certaines choses qui existent en ce qui concerne les mesures d’application. C’est pour cela que nous avons entamé ces différents contacts pour que cela puisse être fait de belles manières et pour ne pas asphyxier les partenaires qui sont les télé distributeurs. Mais aussi pour permettre à ce que cette perception soit effective. La réunion s’est très bien passée autour du ministre et les pourparlers continuent. Un rapport sera fait pour permettre à ce que le ministre puisse à qui de droit. C’est-à-dire le Président de la République », a précisé Nicolas Lianza, directeur de cabinet du ministre Muyaya.

Incorporer la redevance dans la structure tarifaire

Soulignons que le compte-rendu du gouvernement avait repris l’intention du Président de la République en ces termes : « Le Président de la République a encouragé le Gouvernement à continuer à capitaliser les atouts du numérique par la digitalisation pour l’optimisation de la collecte des recettes publiques et la gestion des finances publiques. Des efforts substantiels dans ce domaine doivent davantage être déployés à tous les niveaux, surtout lorsque ces solutions sont disponibles et à portée de main.

En effet, s’agissant particulièrement de la redevance due à la RTNC par les détenteurs d’appareils récepteurs d’émissions audiovisuelles, plus simplement dit les postes de radio et de télévision, la Loi n°11/004 du 25 juin 2011 et ses mesures d’application spécifiques stipulées dans les arrêtés interministériels 046/CAB.MIN.MED/11 et 320/CAN/MIN/FINANCES/2011 modifiés et complétés par l’arrêté interministériel n° : M-CM/DJDM/003/MINET/2020 et 112/CAB/MIN. FIN/2020, prévoient que cette redevance soit incorporée dans la structure tarifaire des sociétés de télédistributions à raison d’un taux applicable de 10% sur les coûts des abonnements.

Cependant, ces dispositions légales et règlementaires régulièrement promulguées souffrent de non-application alors que la RTNC dispose d’un partenaire qui a une solution technologique capable de s’interfacer avec les systèmes informatiques des sociétés de télédistributions afin de leur permettre de percevoir pour le compte de la RTNC les redevances qui lui sont dues et faciliter aux services d’assiette un contrôle plus efficace des déclarations de ces entreprises qui réalisent des chiffres d’affaires très importants.

Revenant sur l’importance d’encourager l’entrepreneuriat Congolais, notamment dans le secteur du numérique, le Président de la République a insisté sur la nécessité de cette redevance créée dans le but de permettre à la RTNC, née de la réforme des entreprises publiques, d’être compétitive face à la concurrence et de jouer son rôle dans la consolidation de la démocratie, de la paix, de l’unité et de la formation de la conscience nationale.

Au regard de cette noble mission et de ses multiples défis, il a précisé que ses animateurs doivent être accompagnés sans réserve dans leur volonté de doter ce média public des moyens dont il a cruellement besoin pour accélérer son redressement et sa pérennité, car c’est notre bien commun ».




Nouvelle élection des gouverneurs au Kongo Central: la campagne électorale va du 3 au 5 Juin 2024 à l’Assemblée provinciale 

Nouvelle élection des Gouverneurs et vice gouverneurs dans la province du Kongo central, quelques heures après la publication du communiqué de presse de la CENI fixant le scrutin au 7 juin prochain, le bureau de l’Assemblée provinciale du Kongo central a rendu publique ce jeudi 30 mai 2024 le calendrier d’audition des discours des candidats devant les honorables députés provinciaux.

 

Les 14 candidats ayant été alignés au premier tour du vote ont 3 jours, soit, de lundi 3 à mercredi 5 mai 2024 pour vendre leur image aux grands électeurs pendant la campagne électorale. De ce nombre de postulant au gouvernorat du Kongo central, on compte 10 indépendants et 4 des regroupements politiques, dont Guy Bandu Ndungidi de AA/UNC et Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo de l’AVC de Didier Budimbu, deux concurrents de taille lors des dernières élections de triste mémoire.

 

 

 

Mboshi




C’est injuste de s’attaquer à Pius Muabilu

Depuis la nuit du 28 Mai 2024, la République démocratique du Congo a un nouveau Gouvernement qui n’attend que son investiture pour se mettre au travail et rencontrer ainsi les désidératas de la population congolaise. Entre-temps, des réactions en sens divers sont observées soit pour appuyer les nouvelles nominations et d’autres, pour des raisons diverses, entre ceux qui veulent le statuquo. C’est dans ce sens qu’un groupe de gens, visiblement motivés par des intérêts obscures, s’en prennent à Pius Muabilu, mieux se réjouissent de son départ. Ils oublient vite que le mandat politique n’est pas éternel et aussi longtemps qu’on y est, chacun doit poser sa pierre à l’édification de la maison « Congo ».

Pour ceux qui sont au parfum des nouvelles de l’Urbanisme et habitat, ils se rendront vite compte que le bilan de Muabilu est beaucoup plus reluisant. En effet, c’est sous son règne que trois structures ont été opérationnalisées suite au besoin du secteur et surtout à l’insistance de la Banque mondiale qui avait le souci d’améliorer le climat des affaires. Il s’agit de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), le Guichet unique de délivrance des permis de construire (GUPEC) et du Fonds national de l’habitat (FONHAB).

Si l’ACOPRIM qui est l’interface de l’Etat dans le secteur de l’habitat, a la charge de la promotion immobilière en vue de répondre au déficit criant en logements décents dont souffre le pays depuis des décennies, son succès est conditionné par la mise à disposition par l’Etat d’un crédit budgétaire conséquent. Sinon, sans argent, cet établissement public à caractère technique et scientifique ne sera que l’ombre de lui-même et les projets immobiliers ne verront jamais le jour.

Au-delà de tout ce qui a été dit, l’ACOPRIM a pour principaux défis l’extension imminente dans les 26 provinces, la constitution immédiate d’une réserve foncière, combler le déficit en unités de logements, Ouverture des bureaux provinciaux, …

Le GUPEC, même s’il n’est pas encore répertorié au budget de l’Etat, a permis de canaliser tous les fonds perçus dans le budget de l’Etat.

Même s’il y a un défi du déploiement du GUPEC sur toute l’étendue du territoire national, il mérite d’être appuyé, notamment en lui trouvant des bureaux dignes de ce nom et en lui dotant des moyens conséquents pour son expansion. Depuis son effectivité, le GUPEC a mobilisé plus que des structures qui existaient bien avant lui et c’est le président de la République qui l’a dit lors de son discours sur l’état de la nation en fin 2023. Et tout ceci s’est fait sous l’impulsion du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala.

Quant au FONHAB, il a été créé pour être une banque de l’habitat appelée notamment à financer l’ACOPRIM dans la réalisation de ses projets. Les performances engrangées aujourd’hui par l’ACOPRIM sont aussi attribuables à Muabilu dont le leadership est sans conteste.

Au-delà de cette réforme qui mérite du reste d’être appuyée, Pius Muabiu s’est aussi illustré dans la protection des biens immobiliers du domaine privé de l’Etat menacés par des spoliateurs. Son intransigeance lui a attiré le courroux des ennemis de la République qui pensaient qu’ils pouvaient user de leurs positions dominantes ou relations pour l’intimider et s’accaparer les biens de l’Etat. Malheureusement, toutes leurs tentatives se sont heurtées à la détermination de Pius Muabilu voulant à tout prix matérialiser la vision du chef de l’Etat dans son secteur.

Pius Muabilu, c’est aussi la réforme sur le projet de loi portant Code urbanistique, le projet de construction de la nouvelle ville de Kinshasa, le projet de 1.000 maisons pour les sinistrés de Matadi Kibala dans la ville de Kinshasa, etc. Voilà autant de réalisations qui balisent la route pour le nouveau ministre, Crispin Mbadu.




RDC : Constant Mutamba promet d’apporter des réformes courageuses dans le secteur de la justice

Le président de la Dypro maître Constant Mutamba n’a pas manqué de réagir après sa nomination au poste du ministre d’État en charge de la justice en République Démocratique du Congo.

Dans sa première réaction, il promet d’apporter des réformes courageuses dans son secteur.

“Je m’emploierai à administrer une thérapie de choc par des réformes judiciaires courageuses et audacieuses à ce secteur”, a-t-il déclaré.

 

Ce membre de l’opposition républicaine promet également des poursuites judiciaires à l’encontre des ennemis de la République.

 

“Des actions judiciaires fortes seront initiées contre les auteurs des agressions rwandaises et les détournements des deniers publics. Seule la justice élève une nation”, a fait savoir Constant Mutamba actuel ministre d’État nommé par le président de la République.

 

 

 

Mboshi




Embuscade sur la route Beni – Bunia : bilan provisoire, 4 morts et des blessés

Des hommes armés assimilés aux terroristes ADF ont tendu une nouvelle embuscade aux usagers de la route Béni – Bunia, près de Kainama en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu .

Les faits ont eu lieu dans l’après-midi de ce jeudi 30 mai 2024, alors que ces derniers se rendaient dans la province de l’Ituri.

Pour le moment, nos sources dans la zone dressent un bilan provisoire de 2 militaires, 2 chauffeurs et leurs passagers tués.

Outre ces morts, l’on signale également des blessés du côté des civils.

Il a noté que cette situation a occasionné momentanément la suspension du trafic sur l’axe routier Beni – Bunia via Kainama.

“Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu de communication des autorités militaires sur ce dossier”.

 

Alain Wayire /Beni




L’ONUSIDA se tient aux côtés des communautés LGBTQ+ du monde entier alors que les Marches des Fiertés débutent

Alors que les communautés LGBTQ+ et leurs allié‧es descendent dans la rue pour célébrer le mois des Fiertés, le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) se montre solidaire et rejette ouvertement la criminalisation, la discrimination et la stigmatisation des personnes LGBTQ+ tout en mettant l’accent sur le respect de tous et toutes.

« Les évènements organisés autour des Fiertés sont une preuve du potentiel de l’inclusion », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « La Marche des Fiertés a permis à l’humanité de faire un grand pas en avant dans la lutte pour protéger les droits humains des personnes LGBTQ+. Tant de victoires ont été remportées. Mais les progrès réalisés sont menacés. Aujourd’hui, l’humanité a plus que jamais besoin de l’esprit de la Marche des Fiertés : pour protéger la santé de chacune et chacun, nous devons protéger les droits de tout le monde. »

Les raisons de faire la fête ne manquent pas. Les données de l’ONUSIDA montrent que 123 pays ne pénalisent pas les relations entre personnes du même sexe. Ils n’ont jamais été aussi nombreux à rejeter la criminalisation.

De plus en plus de pays abandonnent les lois punitives anti-LGBTQ+ souvent héritées de l’ère coloniale. Rien que depuis 2019, le Botswana, le Gabon, l’Angola, le Bhoutan, Antigua-et-Barbuda, la Barbade, Singapour, Saint-Christophe-et-Niévès, les îles Cook, l’île Maurice et la Dominique ont abrogé les lois qui criminalisaient les personnes LGBTQ+.

Cependant, les droits humains de la communauté LGBTQ+ sont menacés par un réseau mondial coordonné et bien financé d’extrémistes qui les cible. Ces personnes dépensent des millions pour promouvoir la haine et la division sociale et proposent des lois de plus en plus draconiennes pour punir les personnes LGBTQ+. Les attaques contre les personnes LGBTQ+ violent les droits humains et portent atteinte à la santé publique.

Alors que nous traversons une période dangereuse, nous avons besoin du courage et de la solidarité de la part de tous et toutes. La Marche des Fiertés a toujours été autant une occasion de manifester et de se souvenir que de faire la fête. Il y a plus de 50 ans, les premières personnes à avoir participé à la Marche des Fiertés à New York savaient qu’elle était l’antidote à la stigmatisation et à la discrimination. Elles rejetaient la honte que d’autres cherchaient à leur imposer.

Les mouvements dirigés par les activistes LGBTQ+ ont été le moteur d’une multitude de progrès accomplis dans la protection des droits humains et de la santé de chacun et chacune.

Cette décennie représente un moment charnière, car nous sommes en mesure de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique, mais le recul des droits humains entrave les progrès.

À une époque où le soutien aux défenseuses et défenseurs des droits humains est vital et urgent, le soutien financier aux organisations de la société civile diminue à mesure que les pays donateurs réduisent leurs budgets.

Pourtant, une chose est sûre : la stigmatisation tue, la solidarité sauve des vies.

L’heure est à la solidarité. L’heure est à la FIERTÉ.

Prince Yassa