Judo: Budokwaï fait taire Lingwala 3-2 mercredi à l’Eujk-Est

Une ambiance particulière a régné au Jardin Moto na Moto Abongisa situé dans l’enceinte de la maison communale de Bandal, le mercredi 15 mai 2024. Cinq combats comptant pour le championnat de l’Entente Urbaine de Judo de Kinshasa Est ‘’EUJK-Est’’ ont tenu en haleine les amoureux du judo présents sur le lieu.

Le clou de la journée Budokwaï vs Lingwala a tenu toutes ses promesses. Score final 3-2 en faveur de Budokwaï. C’est en fanfare que Lingwala démarre le combat en alignant deux victoires de suite. -66 kg, Djonge bat Kuku par ippon et -73 kg, Matenta bat par ippon Shabani. Blessé dans son amour propre, Budokwaï sort le grand jeu et passe à la vitesse supérieure. Ses judokas deviennent insaisissables. Chez les -81 kg, Nzange bat Nzongo par ippon. Chez les -90 kg, Kele Kele bat Taboria par wazari.

En ce moment précis, le tableau d’affichage indique 2-2. Le dernier combat des lourds +90 kg Evoloko alias Cristiano Ronaldo (Budokwaï) vs Musulubila (Lingwala) est déterminant puisqu’il devra consacrer la victoire de l’un de deux clubs en présence. Sur le tatami, les deux judokas sont conscients de l’enjeu et sont déterminés à donner le maximum. L’international Evoloko semble minimiser son adversaire Musulubila. Ce dernier le surprend par un magnifique wazari. Touché dans son amour propre, Evoloko ne laisse pas tomber les bras. Bien au contre, il multiplie des attaques. Et comme il fallait s’y attendre, il réussit d’abord à un wazari. Mis en confiance, il va réussir plus tard un autre wazari synonyme d’un ippon. Cette victoire permis à Budokwaï de remporter ce combat par 3-2.

Autres résultats

 

IKJ vs Molokaï : 2-3

-66 kg : Badou perd face à Mbuyi par ippon

-73 kg : Bononge bat Kisungwa par ippon

-81 kg : Isolo bat Ngelema par ippon.

-90 kg : Mambu perd face à Mambulu par ippon

+90 kg : Bokolo perd face à Mbuli par ippon

Kokoro vs Ngiri-Ngiri : 0-3

 

-66 kg : Mileko perd face à Mbemba par ippon

-73 kg : Basedi perd face à Bifesso par ippon

-81 kg : Agania perd face à Bondele par ippon

-90 kg : Buatu vs Mpukuta

+90 kg : Luboya vs Mbenza

A 3-0, le dé était déjà jeté pour Kokoro. Par conséquent, les deux derniers combats étaient sans objet.

A suivre ce Jeudi 16/05/2024

 

 

1. Djalo vs St Robert :

2. Jeshi FARDC vs St Paul :

3. Budokwaï vs Tonya Tonya :

4. Kimbangu vs Samouraï :

5. Kokoro vs Molokaï :

Les Quarts de Finale interviendront le Mardi 21 mai 2024 de 18h00-22h00 au Centre Sportif de Judo/CG PNC tandis que les Demi-Finale et la Finale interviendront le Mercredi 5 juin 2024 de 18h00-22h00 au Centre Sportif de Judo/CG PNC.

Antoine Bolia




Athlétisme: Jules Bonyafala se plaint de l’aboutissement de sa plainte au niveau du Parquet de Kalamu 

Ayant déclaré à la presse qu’ensemble avec son ONG, il a décidé de porter plainte contre le 1er Vice-Président Mike Mutombo pour les détournements et tout ce qui se passe de pas correct au sein de la FEACO et surtout les affaires des ngulus, Jules Bonyafala, c’est de lui qu’il s’agit ici est revenu nous revoir.

L’Avenir : L’autre fois nous avons été alerté par un confrère pour descendre d’urgence au Parquet de Kalamu, cette fois-ci quel est l’objet de votre appel ?

Jules Bonyafala : ‘’L’autre fois j’ai déposé une plainte au niveau du Parquet de Kalamu. Et je tiens à remercier le magistrat qui a instruit mon dossier. Ce dernier a réalisé un bon travail. A notre grande surprise, après confrontation avec M. Mike Mutombo et le bureau de la FEACO, je les ai gagnés sur tous les plans. Il était incapable lui et le Secrétaire Général de prouver le contraire de tout ce que je leur ai accusé. Le Procureur a libéré a libéré M. Mike et il a instruit le magistrat de poursuivre les enquêtes sur ce dossier. Normalement, ils devaient être arrêtés sur base de tout ce que j’ai avancé comme éléments de preuve. Et je m’en réfère à ce que le président de la République Félix Antoine Tshisekedi ne cesse de le dire que la justice fasse son travail. Et j’insiste pour dire que le chef de l’Etat voudrait que tout se passe selon sa vision et pour le bien-être de tous les congolais. Je signale à tous que j’ai le soutien de tous les athlètes de la diaspora. Ces derniers me soutiennent dans le combat que je suis en train de mener.

Antoine Bolia




Action sécuritaire: le SG du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur salue l’engagement du Maroc en faveur des droits de l’Homme

Le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, Mohamed Ben Ali Koman, a salué jeudi à Agadir l’engagement du Maroc à respecter les droits de l’Homme dans le domaine sécuritaire.

“Toutes les opérations sécuritaires sont soumises au contrôle des autorités administratives de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) afin de garantir leur conformité aux normes en matière de droits de l’homme”, a souligné M. Ben Ali Koman dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture de la 5ème édition des Journées portes ouvertes de la DGSN.

Il s’est aussi félicité des efforts déployés par le Royaume, sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et du précieux soutien apporté par le Maroc à l’action arabe commune, et en particulier dans le domaine sécuritaire.

Par ailleurs, M. Ben Ali Koman a souligné que l’organisation de ces journées de la DGSN témoigne de la profondeur des liens entre le personnel de sécurité et les citoyens, saluant par la même occasion l’ouverture de la Direction générale de la sûreté nationale sur les citoyens ainsi que sa détermination à communiquer avec eux pour les informer des efforts considérables qu’elle déploie afin de préserver l’ordre public et assurer la sécurité de tous.

Le coup d’envoi de la 5ème édition des journées portes ouvertes de la Direction générale de la sûreté nationale a été donné, jeudi soir à Agadir, sous le thème : “La sûreté nationale : citoyenneté et solidarité”.

L’événement, qui se poursuivra jusqu’au 21 mai, vise à informer le public sur les missions dévolues aux différentes unités et d’exposer les équipements avancés dont dispose la DGSN afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens et maintenir l’ordre public.

La cérémonie d’ouverture, qui coïncide avec la célébration du 68ème anniversaire de la création de la DGSN, a été présidée par le ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit, et le directeur général de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire, Abdellatif Hammouchi.

MAP




Nairobi: l’engagement du Maroc sous la conduite de SM le Roi en faveur d’une Afrique intégrée, mis en avant devant l’édition 2024 du Colloque sur la gouvernance

L’ambassadeur du Maroc au Kenya, Abderrazzak Laassel, a mis en avant, vendredi à Nairobi, l’engagement inébranlable du Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, en faveur de l’intégration économique et la prospérité de l’Afrique.

“Sous la conduite éclairée de SM le Roi, le Royaume du Maroc a été à l’avant-garde du plaidoyer en faveur d’une Afrique prospère et intégrée,” a affirmé M. Laassel lors de l’édition 2024 du Colloque sur la gouvernance, axé cette année sur le rôle de l’intégration économique africaine dans la réalisation de la prospérité.

L’engagement du Maroc envers le continent est inébranlable, comme en témoignent les nombreuses initiatives stratégiques et partenariats noués au fil des années, a indiqué le diplomate marocain, citant notamment les différentes visites royales dans plusieurs pays africains, ayant abouti à la signature de plus d’un millier d’accords couvrant divers secteurs.

Réitérant le soutien du Maroc à la mise en oeuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), eu égard à son rôle dans le développement du commerce intra-africain, M. Laassel a noté que le Royaume a entrepris plusieurs initiatives phares permettant la dynamisation des échanges intra-africains.

Il a, à cet égard, expliqué que l’Initiative atlantique lancée par le Souverain, est de nature à améliorer la connectivité et l’intégration économique entre 23 pays d’Afrique atlantique, tout en créant de nouvelles opportunités économiques et en promouvant la stabilité régionale.

Dans le cadre de cette initiative, le Maroc s’est engagé à mettre à la disposition des pays du Sahel ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires, a-t-il rappelé.

Dans la même lignée, le diplomate marocain a indiqué que le gazoduc Maroc-Nigéria est un projet stratégique qui bénéficiera à plus de 440 millions de personnes à travers l’Afrique de l’ouest, renforçant la sécurité énergétique et stimulant le développement économique, soulignant que les perspectives des relations Maroc-Afrique sont prometteuses, portées par un engagement commun en faveur de l’unité et la prospérité mutuelle.

Le Maroc est devenu un leader en matière de développement durable, avec une part de 38% des énergies renouvelables dans le mix énergétique et une ambition d’atteindre plus de 50% d’ici 2030, a-t-il fait savoir, notant que le Royaume s’engage à partager son expertise et à oeuvrer avec les pays africains frères pour construire des chaînes d’approvisionnement résilientes et favoriser les chaînes de valeur régionales.

“La vision de SM le Roi Mohammed VI pour une Afrique unie et prospère n’est pas seulement un rêve mais une réalité tangible”, a affirmé M. Laassel appelant à saisir ce moment pour forger des partenariats plus solides, renforcer le commerce intra-africain et construire un continent résilient et prospère.

Placé sous le thème “Gouvernance, le Commerce et l’Unité Africaine – Favoriser l’Unité et le Commerce Intra-Africains par la Gouvernance,” l’édition 2024 du Colloque a réuni d’éminents intervenants de différents horizons, politiques, économiques et sociaux.

Les différentes interventions ont porté notamment sur le rôle des entreprises panafricaines en tant que catalyseurs de l’intégration économique, les inégalités en matière de santé en Afrique et l’engagement des jeunes dans la gouvernance.

Selon les organisateurs, le Colloque sur la gouvernance se veut un espace d’échange entre leaders d’opinion, décideurs politiques et représentants de la jeunesse et de la société civile. L’objectif étant de délibérer sur des stratégies visant à renforcer la bonne gouvernance et à consolider le développement économique en Afrique.

MAP




Maroc : Un modèle de lutte contre le terrorisme

Le Royaume du Maroc se positionne en première ligne des efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme et de combat contre toutes les formes d’extrémisme. Grâce à une approche efficace, établie sur la compétence de ses services de sécurité et des mesures décisives, le Maroc a réussi à se hisser parmi les principaux piliers mondiaux de cette lutte.

Une stratégie efficace et reconnue

Mohamed Bouden, académicien et politologue, président du Centre Atlas d’Analyse des Indicateurs Politiques et Institutionnels (CAAIPI), souligne que le modèle marocain de lutte contre le terrorisme a prouvé son efficacité. En s’appuyant sur des services de sécurité performants et un engagement constant, le Maroc a pris des mesures rigoureuses pour contrer les menaces émergentes.

« Cette stratégie a valu au Royaume une reconnaissance internationale, comme en témoignent l’accueil du bureau onusien de lutte contre le terrorisme et de formation en Afrique, la présidence du Forum mondial de lutte contre le terrorisme et l’organisation de réunions internationales de haut niveau sur ce thème. De plus, le Maroc accueillera la 93e session de l’Assemblée générale d’Interpol en 2025 et a reçu des distinctions pour ses responsables de la sécurité. Ces faits confirment la place prééminente du Maroc sous la conduite du Roi Mohammed VI« , déclare cet expert en affaires internationales contemporaines.

Une réponse sécuritaire et proactive

Les services de sécurité marocains emploient des méthodes et approches efficaces pour une réponse précise aux menaces terroristes. Ils traquent les plans terroristes, analysent la structure des groupes djihadistes, identifient les sources de financement et les idéologies, et examinent les liens et allégeances des suspects.

Le démantèlement continu des cellules terroristes démontre les défis persistants et les nouvelles formes de terrorisme. Le Maroc, en raison de sa situation géographique proche des zones d’activité des groupes djihadistes, reste une cible potentielle, mais sa résilience sécuritaire en fait un rempart face à ces menaces.

Les efforts des services de sécurité marocains sont largement salués à travers le monde pour leur succès dans la prévention des complots terroristes visant des sites vitaux et la population marocaine ainsi que ses partenaires. Cette reconnaissance se traduit par une volonté des organisations terroristes de tester la robustesse du modèle sécuritaire marocain, mais toutes leurs tentatives ont échoué face à la stratégie intégrée du Royaume.

Une vigilance constante et une approche globale

Les institutions sécuritaires marocaines poursuivent leur travail avec vigilance et anticipation, grâce à une compréhension approfondie des risques. Bien que les menaces persistent, leur neutralisation est assurée par la compétence et la préparation des institutions, dans le cadre d’une approche globale de lutte contre le terrorisme. Cette approche inclut des mesures sociales, religieuses et intellectuelles, visant à réduire l’exposition du public aux récits extrémistes diffusés sur les réseaux numériques.

En plus de ses efforts nationaux, le Maroc soutient activement les initiatives régionales et internationales pour renforcer la coopération en matière de lutte contre le terrorisme. Le Royaume joue un rôle central en Afrique, partageant son expertise avec des régions complexes comme la Corne de l’Afrique, les Grands Lacs, le Sahel et le Golfe de Guinée. En 2023, environ 7500 civils ont été victimes d’actes terroristes en Afrique, soulignant l’importance du soutien marocain.

Le Maroc véhicule trois messages clés

— Le terrorisme comme menace globale : le terrorisme constitue une menace pour la paix et la sécurité, exacerbée par les liens entre terrorisme, séparatisme et autres risques émergents.

— Nécessité d’une coopération internationale renforcée : la lutte contre le terrorisme exige une réponse rapide et coordonnée à travers une coopération internationale, bilatérale et dans le cadre de mécanismes globaux.

— Éviter l’amalgame entre terrorisme et religion : il est crucial de ne pas associer le terrorisme à une quelconque religion ou groupe ethnique.

Coopération régionale et internationale

La stratégie marocaine de lutte contre le terrorisme, tout en assurant la sécurité des citoyens, incite les partenaires internationaux à intensifier leur coopération et leurs échanges. “Le Maroc, sous la direction éclairée du Roi Mohammed VI, continue de se démarquer comme un modèle de résilience et d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme, un modèle qui inspire et mobilise la communauté internationale“, conclut Mohamed Bouden.

Mohamed Jaouad El Kanabi




Bureau définitif de l’Assemblée nationale : Félix Tshisekedi appelle l’union sacrée de la nation à revoir son ticket  

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est entretenu, ce vendredi 17 Mai 2024, à la Cité de l’Union africaine, avec 406 députés nationaux et une quarantaine des chefs de regroupements politiques de l’Union sacrée de la nation (USN) qui constitue la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale.

Dans son allocution introductive, le Chef de État a rappelé les principaux défis qui attendent cette législature notamment les réponses aux questions sécuritaires, sociales et de l’emploi des jeunes. « Nous devons faire de ces défis nos priorités ; j’appelle à l’éveil de votre conscience collective », a dit le Président de la République.

Sur l’exercice parlementaire, le Chef de l’État a fustigé les antivaleurs constatées au cours des précédentes législatures. « Je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale et renvoyer tout le monde à de nouvelles élections si ces mauvaises pratiques persistent », a dit le Président Tshisekedi.

Au sujet du ticket présenté par le présidium de l’USN sur l’élection des membres du bureau définitif de la Chambre basse du parlement, le Chef de l’État a recommandé que cette liste soit revue et corrigée en tenant compte de la représentativité de la Grande Orientale forte d’une soixantaine d’élus nationaux, ainsi que de la représentativité significative de la femme.

En sa qualité de Chef de la majorité, le Président Tshisekedi a enjoint les six membres du présidium à se concerter dès ce samedi avec les chefs des regroupements politiques afin de revoir le ticket du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Le Président du bureau provisoire de la Chambre basse du parlement Christophe Mboso a salué cette recommandation du Président de la République et a annoncé le report de l’élection initialement prévue ce samedi 18 mai.




Nord-Kivu : Peter Cirimwami se rejouit de la politique de reconstruction « Production-gestion » 

La guerre d’agression imposée injustement à la République Démocratique du Congo dans sa partie est, freine le développement d’un nombre considérable de la population et l’érection des infrastructures.

Cependant, malgré cela la résilience caractérise les Congolais de ce coin qui espèrent que la paix sera vite retrouvée par le gouvernement via l’armée et autres mécanismes.

C’est ainsi que le Gouverneur militaire de la province du Nord Kivu, Peter Cirimwami n’a pas croisé les bras. Depuis son arrivée en fonction, il y a maintenant sept mois, il a réussi à mettre en place une politique dénommée « Production – Gestion » pour doter progressivement à cette province des infrastructures modernes et durables afin de lutter contre les coulages des recettes, le vol et autres vices. C’est ce qu’a constaté la cellule de communication du ministère national de la Communication et Médias en séjour à Goma.

S’exprimant à cet effet, le gouverneur militaire a expliqué avec des mots clairs ce qu’il entend par cette stratégie révolutionnaire qu’est la « Production – Gestion ». A l’en croire, il s’agit de retourner à la province ce qu’elle a pu mobiliser à travers les impôts et les taxes durant une période donnée par des réalisations visibles et profitables à tous.

« Nous avons plusieurs projets comme la «production-gestion» c’est-à-dire l’argent produit par la province nous le mettons dans le projet de développement pour concrétiser la vision du chef de l’état dans la province du Nord Kivu” a-t-il expliqué.

En effet, sur place et rien que dans la ville de Goma, une dizaine de chantiers sont en cours d’exécution et cela au grand plaisir de tout le monde. Les avenues, jadis impraticables sont actuellement mises à disposition des entreprises qualifiées tenues par des Congolais pour des travaux d’ingénierie civile. C’est le cas des avenues du Port et celle du Golf croisées au rond-point Goma Rastafari sont en pleine réhabilitation par l’entreprise Mont Gabaon sur un trajet de 3,80 km. Là, les consignes et la supervision sont assurées par un personnel qualifié et l’exécution par des personnes nommées tous travaux.

« Les travaux les plus durs étaient le terrassement. L’asphaltage ne nous demande pas assez d’énergies. Nous avançons et nous espérons finir dans le délai comme repris dans le contrat signé avec le Gouverneur militaire », a dit Alphonse Bendanambuli, directeur technique à Mont Gabaon.

Il convient de rappeler que tous les marchés attribués à Mont Gabaon ont été lancés le 15 novembre 2023 et connaissent une participation féminine remarquable, surtout dans des chantiers.

« Avant le lancement de ces travaux publics, cette route qui mène à la fois vers le rond-point Constant Ndima et vers le port était vraiment impraticable. Tous les usagers de la route peinaient pour circuler convenablement ici », a avancé Jules Kakule Barame, ouvrier sur le chantier de l’avenue du Port.

Selon le gomatracien Zacharie Kyanyema, habitué de cette route depuis plus de dix ans, ces travaux de voiries et d’asphaltage autour du port vont positivement booster l’économie de la ville de Goma et de ses environs. Car, elle facilite déjà l’accès aux Congolais et étrangers qui se rendent très souvent au port pour aller à Bukavu.

Au marché Kisolo ya Katoyi dans la commune de Karisimbi, le sourire était visible chez toutes les vendeuses. Au nom de la présidente Jacqueline Kahindo, la vice-présidente Françoise Lomaliza s’est exprimée en ces termes : « Nous sommes très contentes pour ce projet initié par notre Gouverneur militaire. Car, auparavant (20 ans déjà), ce n’était que des discours politiciens de la part de ses prédécesseurs et des candidats aux différentes élections. Comme il a déjà posé la première pièrre pour nous ériger un marché moderne et a déjà commencé à paver l’avenue Kisolo, nous prions le bon Dieu pour que tout se réalise dans un délai raisonnable et que notre quartier rayonne ».

Les travaux d’infrastructures ne se limitent pas seulement à Goma. Ils se poursuivent également et efficacement à Beni et à Butembo pour désenclaver le territoire de Walikale par voie aérienne. Selon le Gouverneur, ses travaux consistent à réhabiliter les aérodromes de Mavivi à Beni et de Walikale met les routes d’importance publique.

7 mois déjà à la tête du Nord-Kivu

Pour le Gouverneur militaire Peter Cirimwami, depuis sa prise de fonction, il préfère le dialogue avec toutes les forces vives et tous les services administratifs de la province du Nord-Kivu pour aboutir à des décisions profitables, efficaces et respectables par toute la population.

« Nous avons une politique bipolaire. Il y a les opérations militaires et l’administration que je m’occupe comme je ne suis pas plongé dans les opérations militaires, je m’occupe du développement de la province », a-t-il précisé.

Pour rendre effectif sa politique de gestion, le Gouverneur exhorte tous les fonctionnaires et la population en particulier, à dénoncer les vols, les tracasseries, les réseaux mafieux et autres maux qui rongent sa province.

A cet effet, renseigne-t-il, deux douaniers ont été arrêtés pour falsification des imprimés des valeurs.

« Quotidiennement nous cherchons à matérialiser la vision du Chef de l’État dans la modernisation de toutes les infrastructures. Dans cette ville (Goma), nous avons une dizaine des chantiers. Nous sommes en train de moderniser l’aéroport de Beni. Nous avons lancé à Béni et à Butembo, la réhabilitation des infrastructures routières pour un montant de 12 millions de dollars. Nous sommes en train de moderniser l’aéroport de Walikale pour désenclaver la ville qui est complètement enclavée. Avec cette aérodrome de Kigoma, nous allons terminer à désenclaver toute cette zone », a expliqué le Gouverneur.

S’agissant des relations entre l’armée, le Gouverneur militaire et les Wazalendo. Il a confirmé que les relations sont au bon point.

« Il n’y a pas vraiment des problèmes. Il y a quelques incidents, mais cela ne dérange pas beaucoup. Nous nous réconcilions et continuons la marche », a-t-il apaisé avant de souligner qu’il n’y a pas de problèmes dans les relations existantes entre les militaires et les politiciens.

A cet effet, a précisé le gouverneur militaire, la loi instituant l’état de siège a donné à tout le monde ses missions. Chacun connaît ses limites et quand il y a des problèmes, ils finissent par être resolus ensemble.

À la même occasion, le Gouverneur militaire a lancé un message aux déplacés internes actuellement dans les périphéries de la ville de Goma.

« Nous sommes conscients de la situation et nous ne pouvons pas laisser Rubaya et autres aux mains de l’ennemi. Nous allons nous sacrifier et donner les meilleurs de nous-mêmes et nous savons que nous allons réussir », a-t-il déclaré à l’endroit de ces Congolais déplacés fuyant les combats.

Concernant la date du 17 mai consacrée aux Forces armées de la République Démocratique du Congo, le Gouverneur militaire Peter Cirimwami Nkuba a salué la volonté et la détermination du Président de la République de libérer le pays de l’agresseur.

« Le 17 mai doit nous revenir en tête pour suivre la vision du Chef de l’État et l’accompagner dans ses décisions et accepter de mourir pour notre pays. Nous n’avons pas peur des Rwandais », a-t-il déclaré.

Partout à Goma, la population est positive et apprécie les initiatives et la réalisation des projets du Gouverneur Cirimwami. Elle croit également au retour de la paix sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu pour que les autres territoires puissent bénéficier des mêmes projets.

Au regard de la situation particulière que vit la ville de Goma, réputée pour son calme et la fraîcheur qu’elle dégage, ses habitants sont visiblement assoiffées de retrouver ses valeurs perturbées par cette agression. Voilà, ils n’hésitent pas de dénoncer tout comportement incivique et toute antivaleur risquant de freiner son développement.




Kinshasa : La ligue des jeunes d’Agissons pour la République (AREP) en matinée politique

La ligue des jeunes d’Agissons pour la République (AREP) a organisé une matinée politique ce jour à Kinshasa. Animée par la philosophie du colibri, cette rencontre a permis aux jeunes du parti de discuter de leur place au sein de l’AREP.

La jeunesse du parti est fièrement représentée au Sénat par l’Honorable Moïse Ekumbo, élu sénateur de la Tshuapa et second secrétaire au bureau d’âge de la chambre haute du parlement.

Sous l’impulsion de l’Autorité de référence, Me Guy Loando Mboyo, et avec le soutien du secrétaire général du parti, Me Camy Richard Kalele, la ligue des jeunes a décerné des diplômes de mérite à l’ensemble des élus du parti, en reconnaissance de leurs succès et contributions.

Me Guy Loando Mboyo a salué cette initiative et a encouragé tous les membres de l’AREP à continuer de soutenir l’action du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, dont les priorités sont le retour de la sécurité à l’Est du pays et l’amélioration du bien-être social de tous les citoyens.

La jeunesse de l’AREP, pleine d’espoir et de détermination, aspire à participer activement aux décisions et à bâtir un avenir meilleur pour tous. Elle réaffirme son engagement à contribuer à la prospérité et à la stabilité de la République Démocratique du Congo.




Félix Tshisekedi gagnerait à rassurer Vital Kamerhe !

Il y a lieu de mettre à profit les propositions de la Haute autorité de l’Union sacrée de la nation pour harmoniser les positions relatives à la composition du Bureau définitif de l’Assemblée nationale… Savoir lire, interpréter et comprendre les signes des temps, c’est à cet exercice que l’Udps, parti présidentiel, doit s’astreindre si réellement il entendait survivre à l’échéance 2028, révision ou non de la Constitution. Déjà, pour procéder à la modification ou au changement de la Loi fondamentale, il faut d’abord bénéficier du soutien populaire. Tout au moins d’un consensus qui soit le plus large possible à deux niveaux : classe politique et société civile. Il faut convaincre l’opinion du bien-fondé de la révision. Et cela a pour aune le pouvoir d’achat…

 

C’est une question de pragmatisme

Or, sur ce point-là, on est loin du compte au regard du tableau sécuritaire, économique et social actuel.

L’état de siège, par exemple, entre dans sa troisième année sans qu’il y ait véritablement la solution escomptée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Le Processus de Luanda pour régler la crise diplomatique RDC/Rwanda et celui de Nairobi battent de l’aile. La situation économique n’est toujours pas rassurante. La situation sociale l’est davantage moins.

Dans l’opinion, c’est certes l’USN (Union sacrée de la nation) qui est indexée, mais en réalité c’est le parti présidentiel, l’Udps, qui est ciblé.

Et voilà que l’Udps passe, aux yeux de la même opinion, pour auteur intellectuel de la crise de positionnement qui affecte aujourd’hui l’Assemblée nationale. Le maintien de la candidature de Christophe Mboso, l’élimination de la contre-candidature d’Antipas Mbusa Nyamwisi pour le poste de 2ème vice-président, de même que le suggestionnement de la contre-candidature de Godé Mpoyi à celle de Vital Kamerhe etc. laissent soupçonner le « parrainage » des proches du Chef de l’Etat.

C’est une bonne chose que de voir Félix Tshisekedi, Haute autorité de l’Union sacrée de la nation – qui se trouve être le Président de la République mais aussi le Président national statutaire de l’Udps – descendre personnellement dans l’arène pour mettre fin à ce qui s’apparente à une bataille des chiffonniers.

Il a réuni sa famille politique ce 17 mai 2024 pour harmoniser les points de vue. D’où, dans un premier temps, le report de l’élection des membres du Bureau définitif de la Chambre basse initialement prévue ce samedi 18 mai 2024.

Au-delà de l’apaisement escompté, c’est en réalité une bataille rangée que trop peu d’acteurs politiques de la plateforme perçoivent, et davantage trop peu à savoir la gérer pour le bien de la communauté.

On n’a pas à être naïf pour croire, parmi les 6 membres du présidium, un autre allié sur lequel Félix Tshisekedi pourrait s’appuyer en dehors de Vital Kamerhe. C’est une question de pragmatisme.

Ce partenaire, on ne l’expose pas. On le sécurise

Loin de nous l’intention de sous-estimer le leadership de Jean-Pierre Bemba, Modeste Bahati, Christophe Mboso, Jean-Michel Sama Lukonde ou Augustin Kabuya, l’évidence est qu’aucun n’a la flexibilité, ni la perspicacité de Vital Kamerhe pour convaincre.

En effet, les enjeux véritables pour le second mandat de Félix Tshisekedi sont trois.

Le premier se rapporte à la situation sécuritaire. La diplomatie parlementaire y est un atout considérable. Hélas !, le mandat de Christophe Mboso s’est révélé nul en la matière. La personne qui en a eu la responsabilité en qualité de 1er vice-président, Pr André Mbata, n’avait pas à proprement parler d’entrées dans le monde des décideurs. Il n’avait aucun répondant au Département d’Etat, ni au Quai d’Orsay, moins encore à Strasbourg. Christophe Mboso, son chef hiérarchique, rien non plus.

Or la diplomatie de l’Exécutif, assurée en pole position par le Président de la République assisté au niveau du Gouvernement par le ministre en charge des Affaires étrangères, devrait être soutenue par la diplomatie du Législatif.

Voit-on Bemba, Bahati, Sama ou Kabuya dans ce rôle ? Pas du tout.

Le deuxième enjeu est économique.

Vice-Premier ministre de l’Economie sortant, Vital Kamerhe n’aura vraisemblablement pas été dans son élément faute d’emprise sur le véritable centre d’impulsion économique « logé » ailleurs que dans ses bureaux. Apparemment, sans le savoir ni le vouloir, ce centre d’impulsion continue de « déstabiliser » Félix Tshisekedi.

C’est peut-être par l’article 138 de la Constitution que Vital Kamerhe pourra être utile à ce dernier. Car, le mandat de tout Chef d’Etat, aux termes de la Loi fondamentale, dépend du fonctionnement du Gouvernement. Et cet article dispose : «Sans préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, les moyens d’information et de contrôle de l’Assemblée nationale ou du Sénat, sur le Gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et services publics sont : 1. la question orale ou écrite avec ou sans débat non suivie de vote ; 2. la question d’actualité ; 3. l’interpellation ; 4. l’audition par les Commissions. Ces moyens de contrôle s’exercent dans les conditions déterminées par le Règlement intérieur de chacune des Chambres et donnent lieu, le cas échéant, à la motion de défiance ou de censure, conformément aux articles 146 et 147 de la présente Constitution».

Quant au troisième enjeu (social), il est tributaire de la manière dont ce mécanisme sera géré.

Certes, l’Assemblée nationale a pour vocation première la production des lois. Faut-il cependant l’admettre : l’intérêt du citoyen lambda sur le Législatif n’est grand que lorsqu’il impacte l’Exécutif, particulièrement le Gouvernement. Malheureusement, le mandat Christophe Mboso n’a pas impacté véritablement l’Equipe Jean-Michel Sama.

Aussi, savoir lire, interpréter et comprendre les signes des temps doit aujourd’hui avoir une signification pour Félix Tshisekedi : compter sur le partenaire le plus efficace, peu importe ce qu’en pense l’opinion.

Ce partenaire, on ne l’expose pas. On le sécurise en consolidant son électorat. C’est ce dont, évidemment, Vital Kamerhe a pour l’instant besoin pour le perchoir.

Omer Nsongo die Lema




Nouvelles normes sur les phénomènes surnaturels présumés

Du nihil obstat au jugement négatif: le document du dicastère pour la Doctrine de la foi approuvé par le Pape prévoit six votes différents pour le discernement des apparitions. En règle générale, ni l’évêque ni le Saint-Siège ne se prononcent sur le caractère surnaturel du phénomène, se limitant à autoriser et à promouvoir la dévotion et les pèlerinages.

Le document du dicastère pour la Doctrine de la foi met à jour les normes pour le discernement des phénomènes surnaturels présumés. Publié ce vendredi 17 mai, il entrera en vigueur le dimanche 19, en la fête de la Pentecôte. Le texte est précédé d’une présentation articulée du cardinal préfet Víctor Manuel Fernández, suivie d’une introduction identifiant six conclusions distinctes. Il sera possible de se prononcer plus rapidement sur la dévotion populaire et, en règle générale, l’autorité de l’Église ne sera plus engagée dans la définition officielle du caractère surnaturel d’un phénomène dont l’étude approfondie peut prendre beaucoup de temps. L’autre nouveauté concerne l’engagement plus explicite du dicastère pour la Doctrine de la Foi, qui devra approuver la décision finale de l’évêque et pourra intervenir motu proprio à tout moment. Dans de nombreux cas où des évêques ont exprimé leur opinion au cours des dernières décennies, l’ancien Saint-Office a été impliqué, mais l’intervention est presque toujours restée dans l’ombre et n’était pas rendue publique. Cette implication explicite du dicastère est motivée par la difficulté de circonscrire à un niveau local des phénomènes qui, dans certains cas, atteignent des dimensions nationales et même mondiales, «par lesquels une décision concernant un Diocèse a des conséquences aussi ailleurs».

Les raisons des nouvelles normes

Le document trouve son origine dans la longue expérience du siècle dernier, avec des cas où l’évêque local (ou les évêques d’une région) a très rapidement déclaré le caractère surnaturel d’un phénomène et successivement, le Saint-Office exprimait une opinion différente. Ou encore des cas où un évêque s’est exprimé d’une certaine manière, et son successeur d’une manière opposée (sur le même phénomène). En sus, il y a les longs délais nécessaires pour évaluer tous les éléments et parvenir à une décision sur le caractère surnaturel ou non des phénomènes. Des délais qui se heurtent parfois à l’urgence de donner des réponses pastorales pour le bien des fidèles. Le dicastère a donc initié en 2019 un parcours de révision des normes pour aboutir au texte actuel approuvé par le Pape le 4 mai dernier. Un texte entièrement nouveau qui introduit six conclusions différentes possibles.

Fruits spirituels et risques

Dans sa présentation, le cardinal Fernández explique que «ces manifestations ont souvent provoqué une grande richesse de fruits spirituels, une croissance de la foi, de la dévotion, de la fraternité et du service, et dans certains cas ont donné naissance à divers sanctuaires disséminés dans le monde qui font aujourd’hui partie du cœur de la piété populaire de nombreux peuples.». Toutefois, il est également possible que «dans certains cas d’événements d’origine surnaturelle présumée», il y ait «des problèmes très graves au détriment des fidèles»; des cas dans lesquels «profit, pouvoir, célébrité, notoriété sociale, intérêt personnel» (II, art. 15, 4°) sont tirés des phénomènes présumés, allant même jusqu’à «exercer une domination sur des personnes ou pour commettre des abus» (II, art. 16). Ces événements peuvent être aussi l’objet «d’erreurs doctrinales, d’un réductionnisme indu dans la proposition du message évangélique, de la diffusion d’un esprit sectaire». De même qu’il est possible que «les fidèles soient entraînés derrière un événement, attribué à une initiative divine», mais qui n’est que le fruit d’une fantaisie, d’une mythomanie ou d’une tendance à la falsification de la part de quelqu’un.

Les lignes directrices générales

Selon les nouvelles normes, l’Église pourra évaluer: «s’il est possible de discerner dans les phénomènes d’origine surnaturelle présumée la présence de signes d’une action divine; si, dans les éventuels écrits ou messages des personnes impliquées dans les phénomènes présumés, il n’y a rien de contraire à la foi et aux bonnes mœurs; s’il est licite d’en apprécier les fruits spirituels, ou s’il est nécessaire de les purifier d’éléments problématiques ou de mettre en garde les fidèles contre les dangers qui en découlent; s’il est opportun qu’ils fassent l’objet d’une valorisation pastorale de la part de l’autorité ecclésiastique compétente» (I, 10). En outre, en règle générale, on ne peut «attendre de l’autorité ecclésiastique une reconnaissance positive de l’origine divine de phénomènes surnaturels présumés» (I, 11). Par conséquent, «ni l’Évêque diocésain, ni les Conférences épiscopales, ni le dicastère, en règle générale, ne déclareront que ces phénomènes sont d’origine surnaturelle», et seul «le Saint-Père peut autoriser une procédure à cet égard» (I, 23).

Les votes possibles sur le phénomène présumé

Voici une liste des six votes finaux possibles à l’issue du discernement.

Nihil Obstat: aucune certitude n’est exprimée sur l’authenticité surnaturelle, mais des signes d’une action de l’Esprit sont reconnus. L’évêque est encouragé à évaluer la valeur pastorale et à promouvoir la diffusion du phénomène, y compris les pèlerinages.

Prae oculis habeatur: des signes positifs sont reconnus, mais il y a aussi des éléments de confusion ou des risques qui nécessitent un discernement et un dialogue avec les destinataires. Une clarification doctrinale peut être nécessaire si des écrits ou des messages sont associés au phénomène.

 

Curatur: les éléments critiques sont présents, mais il y a une large diffusion du phénomène avec des fruits spirituels vérifiables. Une interdiction qui pourrait déranger les fidèles est découragée, mais il est demandé à l’évêque de ne pas encourager le phénomène.

Sub mandato: les questions critiques ne sont pas liées au phénomène lui-même, mais à l’utilisation abusive qui en est faite par des individus ou des groupes. Le Saint-Siège confie à l’évêque ou à un délégué la direction pastorale du lieu.

Prohibetur et obstruatur: malgré quelques éléments positifs, les criticités et les risques sont sérieux. Le dicastère demande à l’évêque de déclarer publiquement que l’adhésion n’est pas permise et d’expliquer les raisons de cette décision.

Declaratio de non supernaturalitate: l’évêque est autorisé à déclarer que le phénomène n’est pas surnaturel sur la base de preuves concrètes, telles que la confession d’un voyant présumé ou des témoignages crédibles de falsification du phénomène.

Procédures à suivre

Les procédures à suivre sont ensuite indiquées: il appartient à l’évêque d’examiner le cas et de le soumettre à l’approbation du dicastère. Il est demandé à l’évêque de s’abstenir de toute déclaration publique concernant l’authenticité ou le caractère surnaturel, et de veiller à ce qu’il n’y ait pas de confusion et que l’on ne favorise pas le sensationnalisme. Dans le cas où les éléments recueillis «semblent suffisants», l’évêque constitue une commission d’enquête, comptant parmi ses membres au moins un théologien, un canoniste et un expert choisi en fonction de la nature du phénomène.

La distinction de Joseph Ratzinger entre le surnaturel et les fruits spirituelsDans le livre de Vittorio Messori «Entretien sur la foi», le futur Benoît XVI parlait des critères d’évaluation des phénomènes surnaturels présumés. Ce sont les mêmes que l’on …

Critères positifs et négatifs

Les critères positifs comprennent «la crédibilité et la bonne réputation des personnes qui prétendent être les destinataires de faits surnaturels ou être directement impliquées dans de tels faits, ainsi que des témoins entendus […] l’orthodoxie doctrinale du phénomène et de l’éventuel message qui lui est associé; le caractère imprévisible du phénomène, dont il ressort clairement qu’il n’est pas le résultat de l’initiative des personnes impliquées; les fruits de vie chrétienne» (II, 14).

Les critères négatifs comprennent «la présence éventuelle d’une erreur manifeste sur le fait; d’éventuelles erreurs doctrinales […], un esprit sectaire qui engendre la division dans le tissu ecclésial; une évidente recherche de profit, de pouvoir, de célébrité, de notoriété sociale, d’intérêt personnel étroitement liée aux faits; des actes gravement immoraux […]; des altérations psychiques ou des tendances psychopathiques chez le sujet, susceptibles d’avoir exercé une influence sur le fait surnaturel présumé, ou une psychose, une hystérie collective ou d’autres éléments relevant d’un horizon pathologique» (II, 15). Enfin, «l’utilisation de prétendues expériences surnaturelles ou d’éléments mystiques reconnus comme moyen ou prétexte pour exercer une domination sur des personnes ou pour commettre des abus» (II, 16) doit être considérée comme particulièrement grave d’un point de vue moral. Quelle que soit la décision finale approuvée, l’évêque «a le devoir de continuer à veiller sur le phénomène et sur les personnes impliquées» (II, 24).

Vatican News