L’intersyndicale du FPI dénonce la tentative de la famille Kengo de s’emparer de la concession ex-Manoah

‘intersyndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), composée de l’Union des travailleurs du Congo, UNTC, de la Confédération syndicale du Congo CSC et de la Confédération Démocratique du Travail CDT, se dit “profondément préoccupée et choquée” d’apprendre que la famille Kengo a engagé des actions en justice pour exproprier la concession ex-Manoah, propriété du FPI.

Selon la déclaration de l’intersyndicale

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, le FPI est le propriétaire légitime de cette concession de 20 hectares située dans la commune de N’Sele à Kinshasa. Le FPI en est devenu propriétaire il y a plus de 10 ans après l’avoir acquise en dotation auprès de la société Manoah. “Le Fonds dispose des titres de propriété obtenus en bonne et due forme en 2019”, a insisté la même source.

“À ce jour, l’Intersyndicale du FPI est surprise et choquée d’apprendre que la famille KENGO a engagé des actions judiciaires et obtenu des jugements à l’insu du FPI pour prendre cette concession en sa faveur et priver ainsi les membres du personnel de cet Établissement Public de la jouissance de leur bien”, dénonce la déclaration.

Malgré la réinstallation du FPI dans la concession ordonnée par l’Inspecteur Général des services judiciaires et pénitentiaires le 8 avril 2024, cette décision peine à être mise en exécution en raison de “nombreuses pesanteurs et interventions de certaines autorités politico-judiciaire et policières”.

L’intersyndicale condamne fermement ces actions de la famille Kengo et appelle les autorités compétentes à faire respecter la loi et à réhabiliter le FPI dans ses droits. Elle s’engage à mener “toute action nécessaire” pour que le personnel du Fonds puisse à nouveau jouir de cette concession.

Ci-dessous la déclaration de l’intersyndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie :

 

DECLARATION DE L’INTERSYNDICALE DU FONDS DE PROMOTION DE L’INDUSTRIE AU SUJET DE LA CONCESSION Ex-MANOAH 

L’Intersyndicale du FPI constituée des Syndicats Union Nationale des Travailleurs du Congo – UNTC -, Confédération Syndicale du Congo – CSC – et la Confédération Démocratique du Travail – CDT, est profondément préoccupée et choquée d’apprendre les démarches de la famille KENGO tendant à ravir la concession Ex- MANOAH, propriété du FPI.

En effet, le FPI est propriétaire de la concession Ex-MANOAH ayant une superficie de 20 hectares, située dans la commune de la N’SELE dans la Ville-Province de Kinshasa, suivant le Certificat d’enregistrement volume A/N 41/Folio 171 du 07/05/2019 et l’Arrêté Ministériel N° 653/CAB/MIN.AFF.FONC/2019 du 20/07/2019. Cette concession a été acquise en dation depuis plus de 10 ans auprès de la Société MANOAH.

Disposant de son titre de propriété obtenu en bonne et due forme, le FPI a lancé un projet des logements sociaux en faveur de ses agents et cadres.

L’Intersyndicale est désagréablement surprise d’apprendre que la famille KENGO a engagé des actions judiciaires et obtenu des jugements à l’insu du FPI pour s’emparer de cette concession et priver le personnel de cet Etablissement Public de la jouissance de sa propriété.

Dès que le FPI a appris l’existence des décisions judiciaires l’ayant déguerpi arbitrairement de cette concession, il a sollicité et obtenu sa réinstallation auprès de l’Inspecteur Général des Services judiciaires et Pénitentiaires en date du 08/04/2024. Mais la décision de l’Inspecteur Général des Services Judiciaires peine à être exécutée à cause de nombreuses pesanteurs et interventions de certaines autorités politico-judiciaires, militaires et policières de notre pays.

L’Intersyndicale du FPI condamne fermement ces actions engagées par la famille KENGO à son insu car il dispose de son titre de propriété depuis 2019 ; lequel titre reste inattaquable à ce jour. L’Intersyndicale invite les autorités compétentes à faire respecter la loi en vue de réhabiliter le FPI dans ses droits, c’est-àdire, le réinstaller dans sa concession.

L’Intersyndicale du FPI s’engage à défendre les intérêts de ses membres en menant toute action nécessaire en vue de les rétablir dans leurs droits.

 

Plusieurs actions sont prévues pour cela.

 

Ainsi, fait à Kinshasa, le 14 mai 2024

POUR L’INTERSYNDICALE DU FPI,

Le Président

Thierry

Bruno MANGALA ZIMBWA




Au regard de la crise au sein de l’Union sacrée: L’ANCL de Jules Bavon Muamba appelle le chef de l’État à travailler avec sa propre classe politique

C’est un coup de gueule du président de l’Alliance pour la nouvelle classe politique (ANCL) qui a refusé de se taire face à la crise qui sévit au sein de l’Union sacrée de la nation où les sociétaires de cette plateforme qui soutient le chef de l’État, Félix Tshisekedi sont en désaccord avec les membres de son présidium. Au cœur de ce discorde, la désignation de manière unilatérale du ticket pour l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Sans user de la langue du bois et aller par le dos de la cuillère, Jules Bavon Muamba a d’emblée fustigé le processus qui a abouti à la désignation de ce ticket qui est aujourd’hui la pomme de discorde au sein de la famille politique, à savoir une démarche teintée de mépris et d’arrogance sans consulter les autres sociétaires de l’Union sacrée de la nation qui dans leurs actifs drainent derrière eux plusieurs députés nationaux , des sénateurs et unilatéralement ont décidé sur la tête de 100 millions des Congolais et de la manière la plus méprisable.

«  Nous remarquons dans cette démarche, du népotisme, de clientélisme et du favoritisme où clairement ça saute aux yeux que l’on se sert d’abord”, a dénoncé Jules Bavon Muamba. Selon lui, Mboso, Kamerhe, Bemba, Sama Lukonde, Bahati qui ont déjà pris Félix Tshisekedi en otage se sont désormais décidés de sacrifier son quinquennat, le dernier constitutionnellement. Et pourtant, ils devraient contribuer à l’amélioration de son bilan.

Cet allié de première heure de Félix Tshisekedi depuis le rassemblement regrette par le fait que la République démocratique du Congo qui regorge beaucoup d’intelligences malheureusement son peuple est en train d’assister à un système où certaines personnalités pensent qu’ils sont des héritiers de la RDC . Voilà pourquoi, Jules Bavon Muamba demande à Félix Tshisekedi en sa qualité d’Autorité de référence de l’Union sacrée et garant de bon fonctionnement des institutions de s’investir rapidement pour mettre de l’ordre au sein de l’Union sacrée de la nation.

Appel à travailler avec sa propre classe politique

A l’instar des autres sociétaires de l’Union sacrée de la nation, le président national de l’Alliance pour la nouvelle classe politique qualifie le ticket imposé par le présidium de toxique et de complot contre la République. Ainsi, tout en prenant le président de la République au mot lors de son discours d’investiture de son deuxième mandat, a savoir: ” Ne plus recommencer les erreurs du passé”. A cet effet, Jules Bavon Muamba l’encourage à travailler avec sa propre classe politique afin de lui permettre d’améliorer la gestion du pays.

«  Félix Tshisekedi travaille avec les personnalités qui ont été à côté de feu le Maréchal Mobutu, feu Mzee Laurent Désiré Kabila, et Joseph Kabila au moment où nous avions cru avec nos partis politiques , nous sommes allés nous allier avec l’UDPS et le Rassemblement de feu papa Étienne Tshisekedi. Nous avions cru en l’UDPS, nous sommes les disciples idéologiques de Félix Tshisekedi. Nous sommes beaucoup de partis politiques soumis à un silence parce qu’il est pris en otage par les Kabilistes.

Et voilà il y a des acteurs politiques menauposés qui méritent la retraite politique qui sont en train de l’induire en erreur parce qu’ils cherchent à améliorer leurs richesses à léguer à leurs familles”, a-t-il renchérit. Il n’a pas manqué de dénoncer le fait que Jean-Michel Sama Lukonde, un des membres du présidium se soit déjà autoproclamé candidat président du Sénat. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Jules Bavon Muamba craint que ce spectacle désolant se répète au Sénat si l’affaire n’est pas bien gérée

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RSK




La gestion politique d’un programme de gouvernement : Les ministres, les partis et la rationalité programmatique   (Extrait du livre La Gestion Politique du Programme de Gouvernement. Tome II, US-AFRICA LEADERSHIP AND GOVERNMENT ACADEMY ‘USALGA’, 2017)

Le leader politique élu président de la République, désigné premier ministre, élu gouverneur, ou nommé ministre, est appelé à faire très attention aux facteurs inhibiteurs d’une intelligente et innovante conception d’un programme de gouvernement au plan national ou provincial. Il est important de souligner que de tous ces facteurs qui minent l’élaboration ingénieuse et non techno-mécanique ou folklorique, d’un programme de gouvernement en amont, l’intensité des pressions politiques dans la distribution des postes de l’État est l’un des plus déroutants. Ces pressions sont tellement intenses qu’elles désorientent souvent le leader politique gouvernant. Parfois, elles sont assorties de menaces à peine voilées. Il arrive même que les politiciens qui exercent ces pressions sur le leader politique gouvernant entré en fonction insistent sur le fait que la nomination de tel acteur politique à la tête de tel ou tel autre service de sécurité lui assurera la protection ou non. C’est surtout en ce qui concerne les nominations dans la police, les services de renseignements et l’armée que les pressions portent des risques sécuritaires. Les groupes tribaux peuvent argumenter qu’il est stratégique de confier la défense nationale à tel général, ou le service de renseignements à tel ancien colonel de sa tribu ou de sa région pour être sûr de sa sécurité. Il est périlleux de nommer des personnes aux fonctions publiques dans la précipitation sans avoir à l’esprit la rationalité du programme de gouvernement. Comme examiné dans le septième chapitre, la sécurité est une dimension vitale de la responsabilité gouvernementale. Dans la précipitation et sous la pression, on peut placer aux fonctions stratégiques des individus qui vont plomber la performance du gouvernement ou le déstabiliser.

Dans le climat politique qui suit la mise en place du gouvernement, le leader politique gouvernant qui n’est pas conscient de ses responsabilités, risque de concentrer toute son attention et ses ressources intellectuelles aux pressions politiciennes. Inéluctablement, il va négliger la conception du programme de gouvernement en confiant toute la responsabilité de sa conception aux conseillers et autres techniciens. Lorsque l’élaboration est terminée, on lui présente un document fini dont « il prend connaissance » de manière lapidaire. Ensuite, les députés de la majorité ayant déjà été «travaillés et motivés », voire certains menacés par les chefs des partis, posent des questions lapidaires. La validation du programme à l’Assemblée nationale ou à l’Assemblée provinciale apparaît donc comme une simple formalité.

Cette pratique porte un danger extrêmement grave. En effet, le programme n’ayant pas ses racines dans l’esprit et la conscience du leader politique, ses logiques et son exécution souffriront de certains aléas. Il est probable que le leader politique n’ait pas de la passion dans l’exécution d’un programme qui n’émane pas de son intellect. L’absence de volonté et d’énergie mentale dans la motivation et la mobilisation des collaborateurs et des citoyens, dans l’exécution du programme, est souvent remarquable dans ce cas de figure.

2.1. Le parti politique comme source des premiers référents d’un programme de gouvernement

Le caractère éminemment politique du programme de gouvernement a été abondamment souligné dans le chapitre précédent. Sur cette base, il est logique, voire indispensable, que son premier cadre référentiel, sa source d’orientation, pour la conception, l’exécution et surtout l’évaluation, soit le parti politique dont le leader politique gouvernant est cadre. L’une des causes essentielles de l’incapacité des gouvernements africains à impulser les mutations remarquables de leurs sociétés est que les programmes de gouvernement sont dépourvus des racines dans les partis. Pourtant, sur le plan politique et social, ce sont les partis qui sont les sources des projets de société. Et les projets de société, comme l’indique le nom, sont des modèles, des images, des maquettes conceptuelles de ce que la société est censée devenir !

Il convient d’observer, à ce sujet, que même dans les entités décentralisées comme les provinces, les régions, les villes, voire les communes et arrondissements, les partis y opérant peuvent, tout en se référant au macro-projet de société, avoir des sous-projets de société pour lesdites entités décentralisées. C’est-à-dire que les membres dudit parti dans l’entité décentralisée captent ses problèmes majeurs et proposent des solutions adéquates propres au contexte spécifique. De telle sorte que lorsque le parti remporte la majorité de sièges à l’Assemblée provinciale ou dans le Parlement de l’État fédéré, ou dans un conseil municipal, le leader élu gouverneur ou maire et son équipe exécutive puisent dans le sous-projet de société ou dans la vision provinciale dudit parti. Même dans le cas d’un gouvernement de coalition, le parti détenteur du plus grand nombre de sièges est celui dont les éléments du projet de société vont servir de cadre référentiel de base.

À ce niveau, une attention particulière est accordée au parti politique comme creuset de formatage «gouvernologique» de ses membres et cadres, futurs leaders gouvernementaux. Ensuite, un accent sera mis sur l’idéologie comme prisme référentiel et sur le projet de société comme modèle d’inspiration du programme de gouvernement.

2.1.1. Le parti politique comme creuset de la formation gouvernologique

Il convient de souligner que le parti politique moderne est, de manière générale, un organe de recrutement et de formation du personnel politique de l’État (de la province ou de l’État fédéré). Ceci est d’autant plus vrai qu’en principe, les hommes et les femmes qui gèrent l’État, les régions, les provinces, et même les communes (arrondissements) proviennent généralement des partis politiques. Donc, il est à la fois logique et conforme aux principes des organisations sociopolitiques modernes que ces partis préparent leurs membres et surtout leurs cadres avec des connaissances et des éléments de la pratique du gouvernement (voire à l’opérationnalité efficiente au Parlement).

Dans le cadre de cette section, un accent particulier est placé sur l’ensemble de connaissances et d’informations que les cadres et membres des partis politiques sont censés acquérir sur le fonctionnement concret des institutions de l’État et sur les grands dossiers d’État ou de la province. Il s’agit, par exemple, des dossiers sur la construction des routes, la problématique de tel aéroport ou la construction de tel chemin de fer, le dossier épineux de telle concession minière, l’achat des hélicoptères de combat pour l’armée, etc. Dans les pays avancés, les partis politiques produisent des documents de réflexion et de position (policy papers) sur les grands dossiers de l’État, de la province, de la ville ou de la commune. Ce sont ces positions sur les grands problèmes assaillant la nation ou la province, qui définissent les choix des politiques publiques de différents partis politiques. Elles servent aussi des matières premières pour le programme de gouvernement. En Afrique australe, en particulier, les partis politiques tiennent des conférences annuelles sur les politiques publiques. Ces assises permettent de revoir les politiques existantes et aussi de concevoir les nouvelles positions sur les problèmes émergeants.

De même, ces éléments servent aussi de paramètres d’orientation dans l’exécution et l’évaluation du programme de gouvernement, comme on l’explicitera dans les chapitres y relatifs. Mais, il est nécessaire de relever déjà qu’autant le parti forme les cadres, autant les cadres qui sont au gouvernement informent et forment leurs camarades du parti. Un haut cadre du parti devenu gouverneur, par exemple, met en œuvre un programme et parvient à acquérir une certaine expérience. Celle-ci lui donne une nouvelle perspective sur les problèmes de la société. Il a donc le devoir de transférer ces connaissances à ses camarades au parti. Cela va constituer une richesse gouvernologique du parti. C’est pourquoi les partis politiques modernes ont des départements de la formation politique, de la recherche et des publications. Ils encouragent la réflexion et les analyses écrites de leurs membres sur les politiques publiques et les grands dossiers de l’État.

Les référents idéologiques, le projet de société et la vision du programme de gouvernement

Un politicien moderne a une souscription idéologique qui définit son identité politique. Elle détermine aussi son intellectualité. Il convient de noter, à cet égard, que l’idéologie dans la société contemporaine s’est en quelque sorte libérée de son ancien entendement dogmatique. Elle est devenue un système d’idées logiques (idéo-logiques) relatives à la conception de l’homme, du monde, de la société, de l’État/gouvernement, de l’économie, de l’armée, etc. L’idéologie est devenue en fait une grille interprétative des problèmes fondamentaux de la société et de ses solutions. Dans certains pays, l’idéologie au sens d’un système d’idées transcende les partis politiques ; elle est devenue l’instrument d’un mouvement intellectuel. À telle enseigne que même les académiciens, les pasteurs et les prêtres, les ingénieurs civils, les avocats, les officiers de l’armée, ont des persuasions idéologiques, sans nécessairement être membres des partis politiques. Ainsi l’identité idéologique détermine-t-elle les positions intellectuelles sur les problèmes concrets. À titre d’illustration, si un professeur d’université soutient l’homosexualité, on l’identifie comme étant un intellectuel de gauche (socialiste en France, libéral aux USA). Si un acteur est contre l’avortement, on l’identifie comme un artiste de la droite (conservateur aux USA et en Grande Bretagne).

Quant au projet de société, il est le document de base d’un parti politique. Il renferme la souscription aux valeurs et principes, précise l’identité idéologique, formule la thèse du parti sur les problèmes clés d’un pays. Bien plus, ce support propose une ambition générale à un pays ou une province dans chaque secteur, et projette les actions qu’il convient d’entreprendre pour réaliser ces ambitions. Même dans les pays où est pratiqué le régime présidentiel classique (Nigeria, Ghana, par exemple), c’est la vision du parti qui oriente les thèmes des campagnes électorales. Ses messages et promesses vont aussi orienter la composition du programme de gouvernement. Il est donc conforme à l’impératif politologique que le cadre qui a en charge un gouvernement se réfère à l’idéologie et au projet de société de son parti. Ce support offre des axes orientant la démarche de la composition du programme de gouvernement. Un double avantage y est attaché.

D’abord, sur le plan purement politologique, en exploitant le projet de société et en puisant dans l’idéologie du parti, le leader politique gouvernant élimine les tensions et contradictions qui peuvent émerger entre son action gouvernementale et sa famille politique. Sur ce même registre, une telle conformité porte des bénéfices électoraux pour le parti et ses membres. Elle assure la probabilité d’une longue emprise du parti sur le pouvoir.

Secundo, sur le plan technique, un tel recours à l’idéologie, au projet de société du parti, à ses documents de base ainsi qu’à sa banque des données, facilite la rédaction du programme de gouvernement. Dans certains partis politiques avancés comme l’ANC, le Chama cha Mapinduzi, et le SWAPO, par exemple, les axes stratégiques de gouvernement sont déjà conçus tant pour l’État que pour chaque province. Les organes attitrés y travaillent en permanence. Dans d’autres pays africains, c’est lorsqu’un candidat est élu président, nommé premier ministre ou élu gouverneur que des équipes sont montées de toutes pièces et les recherches commencent pour composer le programme de gouvernement, sans référents ou repères fondamentaux du parti. Pour éviter les aléas constatés dans la confection des programmes de gouvernement en l’absence des données préalables au niveau du parti, la prescription ci-après est importante.

Conseils pratiques :

 

Même avec des moyens modestes, les partis politiques peuvent mettre sur pied des systèmes de formation des membres sur la gouvernologie nationale ou provinciale, la connaissance des axes majeurs de l’idéologie et du projet de société ;

Les partis politiques peuvent créer des cellules de recherche et développement (R&D) capable de produire des textes valides sur les dossiers et problèmes clés de l’État ou des provinces, ainsi que la formation des membres sur le fonctionnement et les pratiques gouvernementales du pays ou de la province;

Les partis politiques peuvent également encourager les cadres opérant dans les institutions, et particulièrement au gouvernement, de partager leurs expériences avec leurs camarades et surtout avec les jeunes.

Ces conseils permettent aux partis politiques de jouer le rôle des organisations politiques modernes qui sont les foyers de formation politique et gouvernologique de leurs membres. De ce fait, ils contribuent, en amont, à la préparation et à l’équipement du personnel politique du pays ou de la province, aux fonctions gouvernementales. Beaucoup de problèmes que l’on observe en Afrique au plan gouvernemental et aussi les conflits que l’on déplore, sont souvent causés par des cadres non-formés sur le plan de la praxis gouvernementale. Ils sont hissés aux commandes de l’État et se débrouillent, ou se font manipuler par les fonctionnaires et experts des ministères. Ceux-ci, et on l’ignore souvent, connaissent mieux les manœuvres et stratagèmes des dossiers et projets des ministères, ainsi que les profits y attachés.

Lorsqu’un leader politique ignorant arrive à la tête d’un gouvernement ou d’un ministère, sans connaissances préalables (même élémentaires) des dossiers et des projets en cours ou en pipeline, et sans orientation politique de son parti pour ce secteur, il est vite récupéré et formaté par le carcan bureaucratique et technocratique pour d’autres agendas. Ceux-ci peuvent être contraires au bien-être de la population, voire aux orientations politiques de son parti.

Imhotep Kabasu Babu Katulondi.

Libre-penseur, écrivain, politologue et initiateur de l’AGORA DES GARDIENS INTELLECTUELS DE LA REPUBLIQUE « AGIR NEW CONGO »




Radès accueille la première partie de la double confrontation entre Espérance et Al Ahly ce samedi soir 

L’Espérance Sportive de Tunis reçoit Al Ahly SC, tenant du titre, à l’occasion de la manche aller de la finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, chez elle, à Radès.

La rencontre est prévue au Stade Olympique de Radès à 20h00 heure locale (19h00 GMT) avant le match retour programmé le samedi 25 mai au Caire.

Champions d’Afrique en titre, les Égyptiens visent un 12e sacre. De son côté, l’Espérance Sportive de Tunis est déterminée à mettre un terme à cinq ans de disette sans le moindre titre continental et espère décrocher sa quatrième Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies.

Alors que le football africain captive l’attention mondiale, la finale qui devrait être suivie par des millions de téléspectateurs à travers le monde sera disputée par deux des quatre clubs africains appelés à participer au Mundial de Clubes FIFA 25™ (la nouvelle formule de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025™) aux États-Unis.

Le choc entre deux cadors du football africain devrait attirer des millions de téléspectateurs du monde entier et, par conséquent, la CAF met tout en œuvre pour offrir la meilleure technologie de diffusion pour une retransmission en direct et en haute définition.

Avant la finale, les fans pourront suivre les coulisses de cette rencontre via les plateformes numériques de la CAF grâce à l’hashtag : #TotalEnergiesCAFCL.

La finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies 2024

Samedi, 18 mai 2024 | Tunis

19h00 GMT | Espérance Sportive de Tunis – Al Ahly SC

Samedi, 25 mai 2024 | Le Caire

17h00 GMT | Al Ahly SC – Espérance Sportive de Tunis




Les gardiens Memmiche et Shobeir sous les feux de la rampe avant la finale de la Ligue des Champions CAF 

Protagonistes de la montée en puissance de leurs deux équipes, Al Ahly et l’Espérance de Tunis, finalistes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, les deux portiers Amanallah Memmiche et Mostafa Shobeir ont prouvé qu’on pouvait compter sur eux.

Pour Amanallah Memmiche, 20 ans, de l’Espérance, et Mostafa Shobeir, 24 ans, d’Al Ahly, la finale aller-retour représente une grande étape de leur carrière respective. En effet, les deux jeunes gardiens ont montré qu’ils n’avaient rien à envier à leurs illustres aînés.

Pour sa deuxième saison avec Tunis, Memmiche, a déjà inscrit son nom dans le folklore du club, jouant un rôle essentiel dans la quête d’un cinquième titre en Ligue des Champions. Ses performances ont été tout à fait remarquables, l’Espérance ayant réussi à garder sa cage inviolée neuf fois de suite depuis sa dernière défaite en décembre.

« L’Espérance a une défense bien organisée et elle est capable d’étouffer l’attaque d’Al Ahly », déclarait un supporter de l’Espérance lorsque son club s’est qualifié pour la finale de cette année. « En dix matches depuis la phase de poules, nous avons réussi à garder neuf buts inviolés grâce à Memmiche, qui a réalisé des arrêts spectaculaires.

De l’autre côté du terrain, Shobeir s’est révélé tout aussi redoutable,en remplaçant avec brio le capitaine d’Al Ahly Mohamed El Shenawy, blessé. Le jeune Égyptien a réalisé six matches consécutifs sans encaisser de but en Ligue des Champions, confirmant ainsi qu’il est le digne héritier de son père Ahmed Shobeir.

« Mostafa Shobeir a été excellent lors de nos matches et s’est distingué jusqu’à présent dans cette compétition », s’est félicité l’entraîneur suisse d’Al Ahly, Marcel Koller. Les performances de Shobeir ne sont pas passées inaperçues aux yeux de l’intéressé, qui garde les pieds sur terre malgré les éloges croissants dont il fait l’objet.

« Mon père m’envoie un mot avant les matches “amuse-toi”, afin de me motiver à être performant », a-t-il révélé. « J’espère poursuivre l’héritage de mon père, Ahmed Shobeir, sur le terrain. Je comprends que certaines personnes me complimentent parfois, mais je cherche à répondre sur le terrain ».

Memmiche et Shobeir font preuve d’une maturité et d’une constance qui démentent leur jeune âge. Leurs contributions ont été déterminantes dans les parcours respectifs de l’Espérance et d’Al Ahly jusqu’en finale.

Les enjeux étant les plus élevés et les réputations en jeu, le décor est planté pour que Memmiche et Shobeir élèvent leurs réputations naissantes vers de nouveaux sommets. Dans une finale riche en rebondissements, leur duel personnel pourrait s’avérer déterminant.

Amanallah Memmiche – Espérance Sportive de Tunis

Date de naissance : 20 avril 2004

Âge : 20 ans

Citoyenneté : Tunisie

Taille : 1,91 m

Mostafa Shobeir – Al Ahly SC

Date de naissance : 17 mars 2000

Âge : 24 ans

Citoyenneté : Égypte

Taille : 1,85 m




Finales du Championnat d’Afrique de Football Scolaire de la CAF : Zanzibar lance le compte à rebours de sept jours

L’excitation grandit à Zanzibar qui se prépare à accueillir la deuxième édition de la finale continentale du Championnat d’Afrique de Football Scolaire de la CAF dès le mardi 21 mai 2024, avec les vainqueurs de zone de tout le continent.

Les finales ont lieu au stade Amaan de Zanzibar du 21 au 24 mai 2024.

Le Championnat d’Afrique de football scolaire réunit les garçons et les filles de moins de 15 ans. Cette saison a connu la participation d’environ 804 480 jeunes garçons et filles de la catégorie d’âge, issus de 28 862 écoles à travers 44 pays.

Ce qui représente une augmentation de 40 % par rapport à l’édition précédente.

Pour les finales à Zanzibar, 12 équipes sont qualifiées.

Équipes de la finale du Championnat d’Afrique de football scolaire de la CAF :

Garçons : Afrique du Sud (COSAFA), Bénin (WAFU B), Libye (UNAF), République du Congo (UNIFFAC), Ouganda (CECAFA), Sénégal (WAFU A).

Filles : Afrique du Sud (COSAFA), Gambie (WAFU A), Maroc (UNAF), République du Congo (UNIFFAC), Togo (WAFU B), Ouganda (CECAFA).

Le tirage au sort qui déterminera les affiches finales aura lieu le 19 mai, 48 heures avant le premier match.

Le championnat, partie intégrante du programme scolaire africain de la CAF, est couplé à des programmes de renforcement des capacités, y compris le programme des jeunes reporters, le programme des jeunes arbitres, le programme des jeunes officiers médicaux, le cours d’entraîneur de la licence D de la CAF, et les ateliers de protection et prévention de la CAF.

Les vainqueurs des compétitions masculines et féminines recevront chacun 300 000 USD de prix, les seconds recevront chacun 200 000 USD, tandis que les médaillés de bronze recevront chacun 150 000 USD, grâce au partenariat de la CAF avec la Fondation Motsepe, qui seront utilisés pour des projets de développement dans les écoles.

Pour plus d’informations sur le Championnat d’Afrique de football scolaire de la CAF, visitez www.cafonline.com




ONU : Les gouvernements se plaignent des faibles taux de natalité 

Les gouvernements sont inquiets du fait que les faibles taux de fécondité menacent leurs sociétés d’une croissance économique anémique, de pénuries de main-d’œuvre, d’insolvabilité fiscale et d’autres problèmes sociaux lors de la réunion annuelle au siège de l’ONU à New York. Une vague de plaintes a submergé la Commission annuelle des Nations Unies sur la population et le développement (CPD). Les pays sont en colère contre les résultats d’une propagande de plusieurs décennies en faveur de la réduction du taux de fécondité.

La réduction du taux de fécondité figurait parmi les objectifs de la conférence du Caire sur la population et le développement en 1994

Malgré cela, les pays occidentaux et les agences de l’ONU ont insisté sur la nécessité de réduire les taux de fécondité. Les gouvernements se sont inquiétés du fait que les faibles taux de fécondité menacent leurs sociétés d’une croissance économique anémique, de pénuries de main-d’œuvre, d’insolvabilité fiscale et d’autres problèmes sociaux lors de la réunion annuelle au siège de l ‘ONU à New York. La mission iranienne auprès des Nations Unies a déclaré que « la politique de planification familiale et la réduction du taux de fécondité figuraient parmi les objectifs de la conférence du Caire sur la population et le développement en 1994 pour tous les pays, sans tenir compte des variations ni des indicateurs économiques, sociaux et culturels. Cette politique a conduit à une forte baisse du taux de fécondité dans la plupart des pays. En Iran, en raison de la mise en œuvre excessive des politiques nationales de planification familiale, notre pays est aujourd’hui confronté au risque d’une crise du vieillissement de la population plus tôt que d’autres pays. » L’Iran a connu la plus forte baisse du taux de fécondité de l’histoire, tous pays confondus. Alarmée par le déclin démographique, la Bosnie-Herzégovine a déclaré à la conférence : « Nous deviendrons vieux et fatigués avant d’être développés… Nous prévoyons qu’au cours des prochaines années, la Bosnie-Herzégovine aura besoin , sur une base annuelle, de 3 % supplémentaires de PIB pour maintenir l’éducation, les soins de santé et les pensions au niveau actuel ».

Une baisse généralisée et irréversible de la fécondité dans tous les pays du monde

Malgré les nombreux gouvernements qui se plaignent du défi que représente une faible fécondité, les représentants de l’Institution des Nations Unies chargée de la population ont essayé de présenter cette faible fécondité sous un jour positif. Jose Miguel Guzman, ancien associé au Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et aujourd’hui Président de No Brainer Data, a déclaré que « la désinformation croissante sur les changements démographiques [et] les scénarios cataclysmiques de vieillissement de la population » conduisent les gens à vivre dans une « peur irrationnelle qui entrave leur capacité à prendre des décisions politiques en connaissance de cause ». M. Guzman a reconnu la réalité d’une baisse généralisée et apparemment irréversible de la fécondité dans tous les pays du monde, mais a déclaré que « la baisse de la fécondité peut être considérée comme une bénédiction, car elle aide les femmes à réussir à avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent, comme le reconnaît la CIPD. Elle a également eu un impact favorable sur la réduction de la mortalité infantile et maternelle ». Li Junhua, sous-secrétaire général des Nations Unies pour les Affaires Economiques et Sociales, a présenté un rapport des Nations Unies plaidant en faveur de plus d’investissements pour encourager les femmes à utiliser la contraception et à avoir des familles peu nombreuses « puisque les parents de familles peu nombreuses sont en mesure d’investir davantage dans chaque enfant, ce qui se traduit par des résultats encore meilleurs en matière de santé et d’éducation ».

Hongrie : la protection de la « famille naturelle » dans la constitution hongroise a contribué à l’augmentation de la fécondité

Lors d’un événement parallèle à la CPD organisé par la Mission Permanente de la Hongrie auprès des Nations Unies, Lyman Stone, chercheur à l’Institut d’Etudes Familiales, a déclaré que l’écart de fécondité montrait que les sociétés riches n’étaient pas seulement confrontées à un déclin démographique, mais aussi à un écart de fécondité. Partout dans le monde, a montré Lyman Stone, les femmes n’atteignent pas le niveau de fécondité souhaité et ont moins d’enfants qu’elles ne le souhaitent. Lyman Stone a fait preuve d’un optimisme prudent en affirmant que les effets des politiques pro-famille à long terme, notamment la protection de la « famille naturelle » dans la constitution hongroise, ont contribué à l’augmentation de la fécondité en Hongrie, qui est passé de 1,2 enfant par femme il y a dix ans à 1,6 aujourd’hui. Il y a près de 25 ans, la Division de la Population des Nations Unies a organisé une réunion d’experts pour examiner la question de savoir jusqu’où la fécondité pouvait descendre. À l’époque, tout le monde s’accordait à dire que personne ne savait.




La transformation du club en marche : A Dar-Es-Salaam, le TPM s’associe à Young Africans

Frédéric Kitengie, manager général du club, Héritier Yindula, directeur de la communication, et Patrick Okito en charge du design, de la photographie et de la conception numérique sont à Dar-Es-Salaam. Les trois membres de la direction du club séjournent dans la capitale tanzanienne pour travailler sur de nouveaux projets dans le cadre de la transformation du club. Une évolution initiée par le Chairman Moïse Katumbi depuis le début de la saison.

Le football, une machine qui avance sans arrêt

Dans le cadre d’un prochain partenariat, les secteurs du marketing, sponsoring, et surtout l’engagement des supporters, notamment par le biais d’une identification numérique à travers le monde afin qu’ils participent à la vie du club, la communication, le IT, la billetterie et autres secteurs clefs au football moderne sont concernés. Le football se transforme, se développe et prend de nouvelles dimensions. Le TPM s’est fixé pour objectif de prendre le train à travers un chronogramme qui s’étalera sur au moins 12 mois.

Participation des supporters : il temps que ça change

Ce prochain partenariat viendra renforcer la volonté du TPM de s’engager à atteindre le niveau de la participation collective à la vie du club. La direction est bien lancée sur le chemin de la transformation avec un réel souhait d’intensifier les alliances (dans tous les domaines) à travers le monde.

La dimension actuelle du TPM, à travers les moyens de communication du club, permettront aux différents acteurs qui s’identifient au club afin de poursuivre leur développement.

Frédéric Kitengie l’a mentionné devant la presse tanzanienne : “Nous sommes ravis de pouvoir nous associer à Young Africans. Le prochain accord viendra conforter notre volonté de développer le club dans plusieurs domaines, nous rapprocher des supporters comme ça se fait en Tanzanie à travers les canaux appropriés, le sponsoring, le marketing et la communication. C’est aussi une occasion pour Young Africans et Mazembe de travailler sur des projets de développement du football.”

La délégation congolaise qui oeuvre sur ce projet depuis 10 mois va poursuivre le travail à Dar-Es-Salaam jusqu’à vendredi 17 mai. En début de saison prochaine, de nouvelles dispositions seront communiquées à la grande famille des Badiangwenas.




Questure de l’Assemblée nationale : Modeste Bahati cède face aux critiques acerbes et retire la candidature de son fils Serge Bahati 

Le regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés a saisi le bureau provisoire de l’Assemblée nationale pour retirer la candidature de Serge Bahati au poste de questeur au profit de Chimène Polipoli Lunda élue de Malemba Nkulu toujours le compte de l’AFDC.

C’est ce qu’indique une correspondance signée par son autorité morale statutaire, Modeste Bahati, père de Serge Bahati, adressée ce mardi 14 Mai à Christophe Mboso.

 

“… j’ai l’honneur de venir, par la présente, auprès de votre compétence en vue de porter à votre connaissance que le Regroupement Politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, AFDC-A en sigle, donne son consentement à la candidature de l’Honorable Chimène POLIPOLI LUNDA, élue de la circonscription électorale de MALEMBA-NKULU, dans la Province du HAUT-LOMAMI, au poste de Questeur du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale” a écrit Modeste Bahati.

 

Notons que l’annonce de la candidature de Serge Bahati au poste de questeur de l’Assemblée nationale a été à la base des critiques et désapprobation au sein de l’union sacrée, plateforme de la majorité au pouvoir.

 

Loup solitaire




Sénat: Le bureau provisoire installé

Il s’est ouvert ce mardi 14 Mai, la session extraordinaire au Sénat congolais, qui a inauguré la 4 ème législature. Présidée par le secrétaire général de la chambre haute du parlement, cette séance plénière avait pour but d’installer le bureau provisoire qui sera présidé par le doyen d’âge secondé par les deux benjamins.

Après l’appel nominal fait par le directeur chef de service du sénat, 72 sénateurs sur 84 élus le 29 Avril dernier ont été présents à cette session inaugurale.

Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général du sénat a d’abord félicité les élus des élus qui vont désormais représenter leurs provinces au parlement congolais, tout en leur rappelant la mission qui les attend surtout en cette période où le pays est confronté à la guerre d’agression dans sa partie Est. Il a également rappelé le contrôle parlementaire qui doit booster l’économie tant au niveau national qu’au niveau provincial, sans oublier la mise en œuvre du projet PDL 145 territoires initié par le président de la République.

Le secrétaire général du sénat a ensuite procédé à l’installation du bureau provisoire du sénat, qui sera dirigé par le sénateur Pascal Kinduelo, doyen d’âge, Ivan Kazadi Kankonde rapporteur et Moïse Ekumbo questeur. Le marteau, symbole du pouvoir législatif a été remis au président du bureau provisoire.

Il faut rappeler que le bureau d’âge a pour mission de valider le mandat des élus des élus, d’élaborer le règlement intérieur du sénat et installer le bureau définitif de cette chambre.

Mboshi