Guy Loando, sénateur élu de la Tshuapa, se fait identifier

Guy Loando Mboyo, élu sénateur de la province de la Tshuapa, a récemment été identifié par les services administratifs du Sénat. Cette démarche s’inscrit dans le processus régulier d’identification des sénateurs élus, qui étaient tous conviés à cette procédure le dimanche 12 mai. Le ministre Guy Loando Mboyo, connu pour son engagement et son dévouement envers les intérêts de sa province, a ainsi franchi cette étape administrative importante dans l’exercice de ses fonctions au sein du Sénat.

Rappelons qu’à l’issue des élections sénatoriales, le parti Agissons pour la République (AREP) a obtenu 8 sièges, dont 4 dans la province de la Tshuapa. Parmi les autres résultats notables, Armand Yambe Itoko a été élu gouverneur de la province de la Tshuapa. Les sénateurs élus aux côtés de Guy Loando Mboyo dans la province de la Tshuapa sont Moise Ekumbu, Corneille Isenge et Pancrace Boongo. Les autres provinces ont également élu leurs représentants : Madeleine Ekomba pour la province de la Tshopo, Gracia Yamba pour la province du Haut-Lomami, Aminata Namasia pour le Bas-Uélé et Nadine Boboye pour le Sud Ubangi.




Si c’est moi qui deviens président de la Rdc, 

1. Je suspends l’Assemblée Nationale et le Senat car j’estime que la RDC N’A PAS BESOIN D’UNE ASSEMBLÉE NATIONALE ET D’UN SENAT BUDGETIVORES !

Est-ce que notre Parlement (Assemblée Nationale + Sénat) assure-t-il vraiment le contrôle de l’exécutif ?

Non! C’est un parlement tampon entretenu par les billets verts lui déversés par l’Exécutif en contrepartie de l’achat de son silence sur tous les dossiers et décisions sensibles susceptibles de faire agiter et déranger le pouvoir et menacer sa survie.

A sa place, j’établis, moyennant la révision de la Constitution bien entendu, un gouvernement éléphantesque, soit-il, mais à la taille du Grand Congo Démocratique, et au sein duquel chacun des 145 territoires plus les villes seront représentés.

Les élections présidentielles dont les campagnes sont menées grâce aux fonds du trésor public au profit du parti au pouvoir seront supprimées.

Ne seront organisées en RDC que les élections des députés nationaux suivies des élections locales, y compris des chefs de territoires et chefs des secteurs.

Les députés des villes seront élus non pas par commune mais au niveau de chaque point cardinal. Ainsi Kinshasa, par exemple, aura quatre représentants au gouvernement issus de Kin ouest, Kin Est, Kin Centre, Kin nord. Tous ces députés issus des 145 territoires et des villes, élus à l’issue des élections locales au niveau de la base suffiront pour faire tout le travail. Leurs adjoints arrivés à la deuxième pourront chapeauter les cours et tribunaux, entreprises publiques, les services secrets, l’armée, la police, etc. Tout dépendra de la compétence de chacune et de chacun des élus.

Les 145 députés élus au niveau des territoires plus les villes et leurs adjoints établiront un projet de société ou projet national commun sur tous les plans, qui s’étendra sur toute l’étendue du territoire national, et qui ne sera contesté par personne parce que consensuellement établi, écartant toute forme d’opposition à un tel plan qui incarne l’intérêt national suprême.

Ce n’est qu’après cela que les 145 députés nationaux représentants les 145 territoires plus les villes et leurs adjoints éliront chaque responsable à chaque poste (DG, ADF, etc.) et puis le Président de la République, issu soit du Congo Central, de Kinshasa, du Grand Équateur, de la Grande Orientale, du Grand Bandundu, du Grand Kasaï, du Grand Kivu et du Grand Katanga, à tour de rôle, bien entendu et ne pouvant exercer le pouvoir que pendant un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois (si on a bien fait pendant le premier quinquennat). 10 candidats entreront en compétition après les primaires jusqu’à ce que le meilleur soit élu.

Dans ce contexte, il sera très difficile pour le président de la République de centraliser tous les pouvoir. Le Président a surtout le rôle important de coordination et de surveillance.

Le dérapage ne sera pas permis car tous formeront une toile d’araignée et les incompétents et les corrompus seront vite remarqués, démasqués et débarqués.

Si quelqu’un est élu député à partir de son territoire ou au niveau d’un point cardinal de sa ville et il devient ministre, il servira le pays tout entier et non son ethnie sur base d’un plan de reconstruction nationale consensuellement établi. Il est comme un anneau dans la chaîne. Tous forment une toile d’araignée.

En plus le président sera élu par tous les représentants de chaque territoire plus les villes et leurs adjoints et là on écartera la corruption et le tribalisme.

Ça sera vraiment salutaire pour la RDC notre pays étant donné qu’un tel gouvernement jouera le rôle de parlement et de gouvernement à la fois et je ses membres toucheront le même salaire qui reflète le niveau de vie du peuple pour leur service à la fois comme député et ministre ou PDG.

Le contrôle de l’exécutif sera assuré volontairement par les comités de pouvoir populaire, de la base au sommet, du niveau local jusqu’au niveau national. Quand on établit un plan national consensuellement accepté par tous les représentants de chaque territoire plus les villes, qui aura encore besoin d’un million de partis politiques en RDC ? Les querelles politiciennes n’auront plus leur raison d’être.

Prof Lokongo




Bureau définitif : Christophe Mboso dépose son dossier de candidature au poste de 2è vice-président

Avec son cartel constitué de 32 députés nationaux, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, président du bureau provisoire, vient de déposer son dossier de candidature au poste de 2è vice-président du bureau définitif.

Dans cette opération, il était accompagné de quelques députés nationaux, à renfort de chansons, sifflets et cris de joie.

Le speaker de la chambre basse du Parlement a été surpris par cette ferveur.

Le patriarche Christophe Mboso N’kodia pwanga, président du bureau provisoire, a dit avoir déposé sa candidature au poste de 2ème vice- président de l’Assemblée nationale au nom de la majorité parlementaire (Union sacrée de la Nation).

Face à la presse, il a fait savoir que derrière lui, il y a non seulement un cartel de députés nationaux mais aussi une grande population de Kinshasa.




Ted Chaiban alerte sur la situation humanitaire qui a atteint un point critique

Le responsable de l’UNICEF souligne les préoccupations croissantes concernant la protection des droits de l’enfant et des civils dans un contexte d’aggravation de la crise humanitaire et appelle à une action urgente pour renforcer les solutions diplomatiques et à long terme dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le Directeur général adjoint de l’UNICEF pour l’action humanitaire et les opérations d’approvisionnement, Ted Chaiban, a conclu une visite de cinq jours dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) où il a rencontré les autorités et a été le témoin direct de l’impact dévastateur de l’escalade du conflit sur les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.
“L’ampleur du conflit dans l’est du pays a atteint de nouveaux sommets, déplaçant des millions de personnes et créant la pire crise humanitaire dans le pays depuis 2003”, a déclaré Monsieur Chaiban. “Les enfants sont tués, mutilés, enlevés et recrutés par les groupes armés, les violations graves vérifiées étant les plus nombreuses jamais enregistrées ; leurs droits à l’éducation et à une enfance sûre ont été anéantis.
Le Directeur général adjoint de l’UNICEF, a visité les sites de personnes déplacées de Bulengo et de Lushagala, à la périphérie de Goma, où vivent plus de 36 500 familles. “L’intensification des combats au cours des derniers mois a aggravé la situation déjà précaire des enfants et des familles dans les camps”, a souligné Monsieur Chaiban.
Il a également rencontré des familles déplacées à Minova, où l’accès est de plus en plus restreint et où l’afflux récent de plus de 250 000 personnes fuyant les conflits a ajouté une pression immense sur des communautés d’accueil déjà vulnérables.
“La seule façon de réduire ces souffrances est de redoubler les efforts des acteurs régionaux et de la communauté internationale pour négocier une solution politique au conflit, y compris le processus de Luanda, le dialogue de Nairobi et d’autres efforts diplomatiques”.
“La détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et de l’Ituri a un impact significatif sur l’acheminement de l’aide humanitaire”, a souligné Ted Chaiban.
“Nous condamnons fermement les bombardements de la semaine dernière sur trois sites pour personnes déplacées dans les quartiers de Lac-vert, Lushagala et Mugunga près de Goma, qui ont entraîné la perte tragique de 35 vies et fait plus de 20 blessés, principalement des femmes et des enfants. L’UNICEF demande instamment à toutes les parties de maintenir les installations, les armes et les opérations militaires à l’écart des zones civiles.
L’UNICEF réaffirme la nécessité d’accorder une place centrale à la protection dans cette crise. “L’UNICEF reste déterminé à faire en sorte que le droit de chaque enfant à la santé, à l’éducation et à la protection soit respecté”, a réitéré le Directeur général adjoint de l’UNICEF.
Avec la baisse des fonds humanitaires, les interventions humanitaires menées par l’UNICEF se concentrent sur les plus vulnérables. “Répondre à l’ensemble des besoins et apporter des solutions durables ne peut se faire que si le gouvernement prend la responsabilité principale de fournir des services de base dans ces contextes difficiles, avec notre soutien collectif”.
“Le soutien aux systèmes gouvernementaux pour que les communautés soient plus résilientes est le seul moyen de réduire les besoins humanitaires”, a déclaré Ted Chaiban, soulignant l’importance d’un financement flexible comme l’un des principaux catalyseurs. L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec le PAM, la FAO et d’autres agences pour améliorer la résilience et la cohésion sociale, en liant les interventions humanitaires au développement et à la paix.
Ted Chaiban a visité des réseaux d’eau dans le territoire de Rutshuru, montrant que les solutions durables sont la façon dont nous pouvons et devons travailler, même dans les zones de conflit et les camps de personnes déplacées, comme l’extension du réseau d’eau de Goma à Kanyaruchinya.
Le monde a besoin d’un Congo pacifique et productif qui, avec sa forêt tropicale et ses minéraux verts, est essentiel à la lutte contre le changement climatique mondial. Avec le soutien de la communauté internationale, le Congo peut devenir le pays de la solution.
“La République Démocratique du Congo est trop importante pour échouer. Nous avons besoin de paix et de sécurité pour que les personnes déplacées puissent rentrer chez elles, cultiver leurs champs et ramener leurs enfants à l’école”, a conclu Monsieur Chaiban.




L’Ascension n’est pas fêtée le même jour dans tous les pays 

La fête de l’Ascension célèbre la montée de Jésus au ciel. Elle est fêtée quarante jours après Pâques, et précède la Pentecôte. Mort et ressuscité, Jésus quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit Saint. « Le retour de Jésus auprès du Père nous apparaît non pas comme un départ de nous-mêmes, mais plutôt comme une précédence vers notre but, qui est le Ciel » a dit le pape François lors du Regina Caeli de ce dimanche 12 mai, en précisant que « personne ne doit se perdre ou se laisser distancer, parce que nous sommes un seul corps ».

En Italie, les catholiques ont célébré l’Ascension ce dimanche 12 mai, trois jours après de nombreux pays comme la France ou l’Allemagne. Cette décision a été prise par les évêques italiens en 1977 et validée par le pape Paul VI. Il en est de même pour d’autres pays comme l’Espagne, la Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni, ou certains diocèses des États-Unis. L’explication de cette différence tient au calendrier des jours fériés propre à chaque pays. Dans tous ces pays où l’Ascension n’est pas un jour férié, la conférence des évêques de chaque pays a la possibilité de demander au Vatican de déplacer la fête au dimanche suivant. En France, suite au Concordat signé par Pie VII et Napoléon Bonaparte, l’Ascension est devenue un jour férié et n’a pas été retiré pour l’heure.




Le cardinal Ambongo visé par une enquête judiciaire au Congo  

Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), est visé depuis le 27 avril par une enquête judiciaire dans son pays, pour des « propos séditieux » vis-à-vis du pouvoir en place. Il est accusé, selon le procureur général de Matete à Kinshasa, « de violence des consciences, de faux bruits et d’incitation de la population à la révolte contre les Institutions établies et attentats contre les vies humaines, lors de ses sermons ».

À la publication de cette lettre sur les réseaux sociaux, les réactions multiples ne se sont pas fait attendre. Dans un communiqué publié mardi 30 avril, les membres de la Conférence épiscopale du Congo affirment avoir « reçu de nombreuses réactions des fidèles catholiques et d’autres hommes et femmes épris de justice, et même de certaines organisations de la société civile, en vue de clarifier la position de l’Église catholique, suite à la lettre partagée sur les médias sociaux ».

Ce 4 mai 2024, la Conférence épiscopale du Congo, mais également celle du Togo et de la République centrafricaine, ainsi que le clergé de Kinshasa ont manifesté publiquement leur soutien et leur confiance envers le prélat, tout en invitant à l’apaisement : « Nous estimons que seule la sagesse peut aider à calmer les émotions, à résoudre cette affaire dans un esprit de dialogue et d’entente mutuelle pour le bien de tous les congolais. »

Le cardinal Ambongo, qui fait partie du Conseil des cardinaux (C9), peut ainsi compter sur la proximité et la prière de ses frères évêques du continent africain. Ceux-ci l’encouragent à la persévérance dans son engagement pour la vérité, la justice, la réconciliation et la paix.




L’armée israélienne annonce l’ouverture d’un nouveau point de passage pour l’aide humanitaire à Gaza

L’armée israélienne a annoncé dimanche l’ouverture d’un nouveau point de passage qui permettra d’acheminer de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza, un territoire frappé par la famine.

Dans un communiqué, l’armée a annoncé l’ouverture du “passage d’Erez Ouest” entre Israël et le nord de Gaza, en coordination avec les Etats-Unis.

La passage a été construit par l’armée israélienne “dans le cadre d’efforts visant à accroître les possibilité d’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza, en particulier vers le nord de la bande”, selon le communiqué.

Dimanche également, l’armée a annoncé avoir lancé une opération à grande échelle dans la région de Jabaliya, dans le nord de Gaza, et avoir poursuivi ses opérations dans l’est de Rafah et du côté gazaoui du point de passage de Rafah. Elle a souligné qu’elle avait appelé la population civile à évacuer Jabaliya et à se rendre dans les abris situés dans l’ouest de la ville de Gaza.

L’armée a noté que les forces aériennes avaient en outre frappé 150 sites à travers l’enclave au cours de la dernière journée.

Début avril, le gouvernement israélien a approuvé la réouverture temporaire du point de passage d’Erez, également connu sous le nom de passage de Beit Hanoun par les Palestiniens, afin de permettre à l’aide humanitaire d’entrer à Gaza.




L’Association chinoise des constructeurs automobiles dénonce le protectionnisme américain dans l’industrie des VEN

L’Association chinoise des constructeurs automobiles a dénoncé l’exagération par les Etats-Unis des préoccupations de surcapacité et des craintes de sécurité nationale concernant l’industrie chinoise des véhicules à énergie nouvelle (VEN), la qualifiant de cas classique de protectionnisme commercial.

Fu Bingfeng, vice-président exécutif et secrétaire général de l’association, a souligné que de telles actions protectionnistes et isolationnistes “ne devraient pas être les thèmes” du secteur des VEN.

M. Fu a fait ces remarques alors que les Etats-Unis planifiaient d’imposer de nouveaux droits de douane sur les véhicules électriques chinois.

Une vision mondiale et un esprit ouvert sont nécessaires pour favoriser le développement robuste de l’industrie de fabrication automobile, a affirmé M. Fu, insistant sur l’engagement de la Chine en faveur d’une ouverture de haut niveau qui promet de plus grandes opportunités de marché pour les entreprises automobiles mondiales.

L’association a récemment publié la première série de résultats d’inspection concernant le traitement des données des véhicules, affirmant la conformité des normes de sécurité des données pour 76 modèles de véhicule de six entreprises, à savoir BYD, Li Auto, Lotus, Hozon New Energy, Tesla et NIO.

M. Fu a souligné l’importance d’un traitement sécurisé des données automobiles en tant que nouvelle référence pour l’avancement des véhicules intelligents, notant que l’association avait maintenu le principe de l’égalité de traitement entre les entreprises chinoises et étrangères.

“Tesla, la seule entreprise automobile à capitaux étrangers dans cette série de résultats d’inspection, y a participé activement en reconnaissant les futures tendances des consommateurs en matière de conduite autonome sur le vaste marché chinois”, a précisé M. Fu.

L’Association chinoise des constructeurs automobiles est une organisation sociale d’autorégulation à but non lucratif, composée d’entreprises, d’institutions et de groupes engagés dans la production et l’exploitation de véhicules complets, de pièces automobiles et d’industries connexes en Chine.

Basée à Beijing, l’association est membre permanent du conseil de l’Organisation internationale des constructeurs d’automobiles et a établi des liens étroits avec les organisations automobiles internationales ainsi que des organisations liées à l’industrie automobile de nombreux pays et régions.




La politique chinoise d’exemption de visa suscite l’enthousiasme des Européens et renforce les échanges

“Cette fois, je suis allé en Chine avec une chose spéciale : un passeport sans aucun visa”, s’est exclamé Lucas Deckers, un Belge dans la vingtaine, sur la plateforme chinoise de partage de vidéos Douyin, avec une photo de lui agitant son document de voyage bordeaux.

Depuis le début de cette année, la Chine a mis en œuvre une politique d’exemption de visa qui libère de nombreux détenteurs de passeports ordinaires européens de cette obligation longue et coûteuse, encourageant les voyageurs de près d’une douzaine de pays européens à explorer ce pays asiatique.

Par ailleurs, le président chinois Xi Jinping, lors de sa première tournée européenne en près de cinq ans la semaine dernière, a annoncé que la Chine avait décidé d’étendre l’exemption de visa jusqu’à fin 2025 aux citoyens de 12 pays, dont 11 en Europe, lors de leurs visites de courte durée en Chine.

Cette politique, destinée à favoriser les interactions entre les citoyens chinois et internationaux, a été largement saluée en Europe et devrait améliorer les relations entre la Chine et l’Europe de plusieurs manières.

Une ouverture plus vaste

Cette politique étendue permet aux titulaires de passeports ordinaires de France, d’Allemagne, d’Italie, des Pays-Bas, d’Espagne, de Malaisie, de Suisse, d’Irlande, de Hongrie, d’Autriche, de Belgique et du Luxembourg d’entrer et de séjourner en Chine sans visa jusqu’à 15 jours pour affaires, tourisme, visites à des parents et amis et transit.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Peter Szijjarto, a déclaré que la politique d’exemption de visa était une “bonne nouvelle” pour les touristes et les voyageurs d’affaires hongrois se rendant en Chine.

En guise de réciprocité, les autorités hongroises délivrent des visas de longue durée, dès la première demande, aux dirigeants de grandes entreprises chinoises qui investissent en Hongrie, a-t-il ajouté.

Ces décisions renforceront davantage la coopération entre la Hongrie et la Chine dans les domaines de l’économie et du tourisme, a noté le diplomate.

Mario Boselli, président de la Fondation Italie-Chine, a estimé que la nouvelle politique d’exemption de visa montrait que la porte de la Chine s’ouvrait plus largement et faciliterait les échanges économiques, commerciaux et culturels entre les deux pays.

Cette politique représente pour les citoyens espagnols “une étape importante” dans les relations bilatérales, a indiqué José Felix Valdivieso, président du Centre de Chine de l’Université IE, qui vise à promouvoir la coopération éducative et commerciale entre les deux pays.

“Cela encourage un plus grand flux de personnes entre la Chine et l’Espagne, enrichissant nos sociétés d’une diversité de perspectives et d’expériences”, a-t-il déclaré, qualifiant cette décision de “catalyseur pour une croissance et une collaboration plus poussées”.

Coup de pouce pour le tourisme

Grâce à cette politique, Jérôme Pouille, un amoureux français des pandas, a facilement organisé un voyage en Chine ce printemps pour rendre visite à Yuan Meng, le premier panda géant né en France. En juillet dernier, Yuan Meng a été renvoyé à la base de recherche de Chengdu sur l’élevage du panda géant, en Chine.

En voyant Yuan Meng bien vivre dans sa ville natale, M. Pouille s’est senti “heureux et satisfait”.

La politique d’exemption de visa incite de nombreux voyageurs européens à entreprendre des voyages d’exploration à travers la Chine et est perçue par les voyagistes européens comme un stimulant pour le tourisme.

Gunther Gruber, consultant principal de l’agence de voyages autrichienne KUONI, s’est dit très heureux que la Chine ait introduit une politique d’exemption de visa de 15 jours pour l’Autriche.

“La Chine a toujours été l’une des destinations touristiques les plus visitées par les Autrichiens (…) Nous planifions actuellement des projets de voyage pour le printemps et l’été 2025 et lancerons davantage de produits de voyage concernant la Chine”, a-t-il déclaré.

Pour de nombreux Européens, visiter la Chine est une chose complexe. Ils doivent planifier à l’avance, gérer leurs finances et réserver du temps à l’avance.

“C’est parfait si vous n’avez pas à vous soucier des problèmes de visa. C’est très utile”, a déclaré Davide Cougoule, haut responsable de la Fondation Genève Tourisme & Congrès, une association suisse de promotion du tourisme.

Selon le bureau genevois d’Air China, la compagnie aérienne nationale chinoise, suite à l’exemption de visa, il y a eu en moyenne 50 voyageurs suisses sur chaque vol Genève-Beijing, soit environ 25% de tous les passagers.

Les chiffres d’Air China montrent également qu’en mars 2024, un total de 6.364 passagers ont voyagé entre Genève et Beijing, soit une hausse de 374,9% par rapport au même mois de l’année précédente.

Selon Ralph Ossa, économiste en chef de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la politique chinoise d’exemption de visa pour des pays européens et la reprise du tourisme chinois à l’étranger sont propices au commerce mondial des services.

Pont pour les echanges

A peine deux semaines après l’entrée en vigueur de cette politique, le Centre de langue et de culture chinoises du Luxembourg a organisé un camp de printemps pour visiter la Chine pendant les vacances de Pâques en avril.

Plus de 20 étudiants luxembourgeois ont visité Beijing, Shanghai et d’autres villes chinoises, certains d’entre eux rejoignant le camp quelques jours seulement avant le départ, la politique d’exemption de visa facilitant le voyage.

“Cette facilitation des voyages encouragera davantage de citoyens luxembourgeois à voyager en Chine et contribuera à renforcer les échanges humains et commerciaux entre nos deux pays”, a déclaré Xavier Bettel, vice-Premier ministre luxembourgeois, dans un communiqué.

La politique d’exemption de visa, une mesure concrète de la Chine en faveur d’une ouverture de haut niveau, a donné un élan aux échanges entre la Chine et l’Europe.

Lors de sa visite officielle en Chine en avril dernier, le chancelier allemand Olaf Scholz a indiqué que la partie allemande appréciait la politique d’entrée sans visa de la Chine pour l’Allemagne et était prête à faciliter la visite des citoyens chinois en Allemagne.

Cette politique a reçu une réponse enthousiaste généralisée en Autriche, s’est félicité Ernst Woller, président du Parlement de l’Etat de Vienne.

Cette mesure “facilitera certainement les voyages des Autrichiens en Chine, renforcera les échanges de personnel entre les deux pays et promouvra davantage les relations austro-chinoises et les échanges entre les deux pays”, a-t-il indiqué.

Au cours du premier trimestre 2024, les agences chinoises de gestion de l’immigration ont traité plus de 141 millions de voyages entrants et sortants. Parmi eux, les voyages de ressortissants étrangers ont atteint près de 13,1 millions, soit une augmentation de 305,2% sur un an, a indiqué l’Administration nationale de l’immigration (ANI) de Chine.

“La politique d’exemption de visa simplifie non seulement l’entrée et la sortie, mais symbolise également l’accueil plus chaleureux de la Chine envers les voyageurs étrangers”, a déclaré Lucas Deckers, déjà un influenceur sinophone sur Douyin, la version chinoise de TikTok.




Kinshasa : L’intersyndicale du FPI dénonce la tentative de la famille Kengo de s’emparer de la concession ex-Manoah

L’intersyndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), composée de l’Union des travailleurs du Congo, UNTC, de la Confédération Syndicale du Congo CSC et de la Confédération Démocratique du Travail CDT, se dit “profondément préoccupée et choquée” d’apprendre que la famille Kengo a engagé des actions en justice pour exproprier la concession ex-Manoah, propriété du FPI.

Selon la déclaration de l’intersyndicale, le FPI est le propriétaire légitime de cette concession de 20 hectares située dans la commune de N’Sele, à Kinshasa. Le FPI en est devenu propriétaire il y a plus de 10 ans, après l’avoir acquise en dation auprès de la société Manoah. “Le Fonds dispose des titres de propriété obtenus en bonne et due forme en 2019”, insiste la même source.

“À ce jour, l’Intersyndicale du FPI est surprise et choquée d’apprendre que la Famille KENGO a engagé des actions judiciaires et obtenu des jugements à l’insu du FP pour prendre cette concession en sa faveur et priver ainsi les membres du personnel de cet Établissement Public de la jouissance de leur bien”, dénonce la déclaration.

Malgré la réinstallation du FPI dans la concession ordonnée par l’Inspecteur Général des Services judiciaires et pénitentiaires le 8 avril 2024, cette décision peine à être mise en exécution en raison de “nombreuses pesanteurs et interventions de certaines autorités politico-judiciaire et policières”.

L’intersyndicale condamne fermement ces actions de la famille Kengo et appelle les autorités compétentes à faire respecter la loi et à réhabiliter le FPI dans ses droits. Elle s’engage à mener “toute action nécessaire” pour que le personnel du Fonds puisse à nouveau jouir de cette concession.

Ci-dessous la déclaration de l’intersyndicale du Fonds de Promotion de l’Industrie :