Contentieux des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs de la Tshopo : Paul Lendongolia succède à Madeleine Nikomba 

La Cour d’appel de la Tshopo a rendu son jugement sur les litiges entourant l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs du 29 avril 2024. Deux requêtes en contestation ont été présentées devant la Cour, l’une par le regroupement politique de Modeste Bahati Lukwebo et l’autre par un candidat indépendant.

Après examen, la Cour a jugé la requête de l’AFDC-A, soutenue par le Professeur Faustin Tengaho, recevable mais non fondée. En revanche, la requête de l’indépendant Tony Kapalata a été déclarée irrecevable par la Cour.

Par conséquent, Paulin Lendongolia Lebabonga et Didier Lomoyo Iteku ont été officiellement déclarés élus respectivement

gouverneur et vice-gouverneur de la Tshopo à la suite de cette décision de la Cour d’appel.

Lors du scrutin pour le gouverneur et le vice-gouverneur, le ticket de Paulin Lendongolia a remporté 16 voix, suivi par celui de Faustin Toengaho avec 12 voix. Tony Kapalata n’a obtenu qu’une voix sur les 29 votants.

 

Orchidée




Assemblée nationale : Vital Kamerhe dépose sa candidature au poste du président de cette chambre

Accompagné d’une forte délégation de membres du PCR, de l’Union sacrée et de son parti politique, Vital Kamerhe a déposé sa candidature au poste du président de l’Assemblée nationale pour le compte du bureau définitif.

La mise en place de ce bureau va certainement accélérer également la mise en place du gouvernement Judith Suminwa Tuluka qui doit être investi par le bureau définitif de la chambre basse du parlement.

Vital Kamerhe va retrouver le perchoir de l’Assemblée nationale, 15 ans après. Il compte sur son expérience et sa détermination à conduire les activités parlementaires en toute démocratie.

Il faut signaler que la candidature de Kamerhe est la seule pour le compte de l’Union sacrée à ce poste, après les primaires organisées, dont le président de l’UNC était sorti gagnant.

 

Mboshi




Conflit Teke-Yaka: le général Blaise Kilimbalimba rassure sur le retour de la paix et l’instauration de l’autorité de l’État

Le général Blaise Kilimbalimba a séjourné au plateau de Bateke avec une forte délégation policière en vue de se rassurer de la reprise de la paix et instaurer l’autorité de l’état dans cette partie de la ville province de Kinshasa.

Ce séjour en brousse du commissaire provincial de la police ville province de Kinshasa intervient après l’adoption, le 25 mars dernier d’un acte d’engagement pour la paix entre les communautés Teke et Yaka autour du vice-Premier ministre de l’Intérieur.

 

Des entretiens fructueux ont eu lieu avec les forces de la police ainsi que celles des FARDC déployées dans ce secteur.

 

La population a indiqué qu’elle vit dans la peur et ne peut pas accéder à certains endroits où elle exerce ses activités agro-alimentaires suite à la présence isolée de quelques poches des Mobondo.

 

Selon le chef coutumier LABI de Mbakana, la persistance de cette insécurité est due aux faibles moyens dont disposent le service de sécurité déployé dans son fief.

 

De son côté, le commissaire provincial de la police a rassuré du retour de la paix et la restauration de l’autorité de l’état. Le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a saisi également cette occasion pour non seulement remercier les hommes des troupes du travail abattu, mais aussi leur a instruit de veiller à ce que le retour des autochtones soit fait en toute quiétude dans leurs milieux respectifs.

 

Dans tous les secteurs visités, la population a exprimé la grande joie à travers cette action de la police visant la consolidation de la paix initiée par le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

 

Après échanges avec les services de sécurité, la population dont les chefs coutumiers et autres chefs des villages, le chef de la police a révélé qu’il existe encore quelques poches de résistance. Il rassure que les stratégies sont peaufinées pour mettre hors d’état de nuire l’ennemi et permettre aux habitants de regagner leurs villages en toute quiétude.

 

 

Mboshi




Assemblée nationale : Constant Mutamba dépose sa candidature au poste de rapporteur adjoint pour le compte de l’opposition 

Constant Mutamba, député national et président de la Dypro vient de déposer sa candidature au poste de rapporteur adjoint pour le compte de l’opposition parlementaire.

Se réclamant d’un vrai opposant, ce candidat malheureux à la présidentielle de décembre dernier est soutenu par un nombre aussi important de députés nationaux, qui constituent ses électeurs.

Il prône sa constance politique et son profil qui peuvent influencer la production parlementaire de cette législature.

 

 

Mboshi




Lomami : Plus de 710 élèves participent aux examens de fin d’études professionnelles “ENAFEP”

Le go de ces examens dans la province de Lomami a été donné ce lundi 13 mai, par le ministre provincial de communication et médias, pascal Ernest Mulumba, représentant le gouverneur empêché.

Dans son mot du lancement, maître Ernest pascal Mulumba a invité les Lomamiennes et Lomamiens à soutenir le ministère de la formation professionnelle et d’envoyer les enfants à suivre des cours dans des centres professionnels et les cycles courts, car ceci constituent le gage du développement.

De son côté, Victor Tshinuishi Dizaba, inspecteur principal provincial de la formation professionnelle et métiers, a fait savoir que, 712 candidats repartis en 16 centres de passation y participent.

Les deux autorités ont encouragé la formation professionnelle pour une prise en charge adéquate.

 

Mboshi




Béni : Plus de 600 candidats, dont 465 filles prennent part aux épreuves de la formation professionnelle 

Le maire de la ville de Béni, le commissaire supérieur principal Nyofondo- Tekodale Jacob a lancé la quatrième édition des épreuves nationales de la formation professionnelle et métier ce lundi 12 mai 2024 en sous division de Beni, dans la province du Nord-Kivu.

Dans son mot de circonstance, l’autorité urabaine a salué l’engagement du chef de l’état congolais Félix Antoine Tshisekedi qui tient mordicus à l’orientation des futurs cadres du pays en quête d’emplois. Le maire de la ville reste convaincu que la formation professionnelle assure le développement en deviant la tendance de la prédominance de la main d’oeuvre étrangère sur la main d’oeuvre locale. “Il faut donc renverser cette tendance”, a-t-il ajouté, avant d’appeler les apprenants à réunir leur courage pour y arriver.

Pour sa part, le sous Proved d’enseignement professionnel, art et métier dans la ville de Béni Issa Atibagwe indique que 659 apprenants dont 465 filles venus des différents domaines techniques sont attendus à ces épreuves. Le sous proved reste convaincu que la formation professionnelle vise d’améliorer les conditions de vie de la classe moyenne en encadrant les jeunes dans ce secteur pour leur émergence. c’est ainsi qu’il appelle d’autres jeunes qui oeuvrent dans différentes filières sans qualité de se joindre à l’inspection de l’enseignement professionnel, art et métier pour être reconnu .

Soulignons que ces épreuves comprendront la rédaction, la défense des projets et pratique professionnelle.

 

 

Alain Wayire / Béni




Sénat / RDC: la session extraordinaire de la 4eme législature s’ouvre ce 14 mai 

Les 84 nouveaux sénateurs élus de la République Démocratique du Congo se préparent à entamer leurs travaux lors de la session inaugurale de la chambre haute du Parlement, prévue pour le mardi 14 mai.

Cette session marque le début officiel de la législature 2024-2028, après la clôture réussie de l’opération d’identification des sénateurs. La première plénière, qui sera présidée par le secrétaire général du Sénat, Jean Mukwala Bateke, verra l’installation du bureau provisoire. Ce dernier aura pour mission de valider les mandats des sénateurs élus, d’élaborer le règlement intérieur et de mettre en place un bureau définitif pour assurer le bon fonctionnement de la chambre haute du Parlement.

Selon les informations disponibles, le sénateur Pascal Kinduelo, élu de l’UDPS au Kongo Central et doyen d’âge des sénateurs avec ses 86 ans, devrait assumer la présidence du bureau provisoire. Il sera accompagné de Moïse Ekumbo de l’AREP, âgé de 30 ans, et d’Ivan Kazadi, fils du ministre sortant de l’Intérieur Peter Kazadi, âgé de 31 ans, pour former l’équipe dirigeante temporaire.

Cependant, la chambre haute du Parlement ne sera pas au complet lors de cette première session, car les sénateurs des provinces de l’Équateur, du Mai-Ndombe, du Nord-Ubangi, du Kwilu, de l’Ituri et du Nord-Kivu n’ont pas encore été élus.

 

Orchidée




Bientôt Matadi parmi les grands ports du monde

L’équipe dirigeante de LCT prête à partager son expérience avec la RDC dans le cadre du contrat de concession du port de Matadi

Les investissements réalisés par MSC et sa filiale TIL à Lomé Container Terminal (LCT) au Togo ont impressionné et convaincu les agents et syndicalistes de l’Office national de transport (Onatra).

Une grue portique

Les agents et syndicalistes de l’ONATRA qui ont visité Lomé Container Terminal (LCT) ne jurent que sur la modernisation rapide du port de Matadi, ce qui permettra de réduire de manière significative les coûts d’importation et d’exportation, et profitera considérablement à la population. Ils ont reçu les assurances du nouveau concessionnaire qu’il prendra en compte toutes leurs revendications, surtout que Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) prévoit une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fonds social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.

Les syndicalistes de l’ONATRA et ceux de Lomé Container Terminal

Étant donné les avancées économiques actuelles de la République Démocratique du Congo et ses perspectives de croissance, il est crucial que le pays investisse dans le développement de toutes ses infrastructures portuaires simultanément. La concession des activités conteneurs au port de Matadi, conclue entre le gouvernement congolais et le consortium comprenant le géant mondial de l’armement Mediterranean Shipping Company (MSC), permettra de réduire de manière significative les coûts d’importation et d’exportation, ce qui profitera considérablement à la population.

Les syndicalistes de l’ONATRA saluent la modernisation de LCT

C’est dans le cadre de cette concession, qu’une société d’exploitation de droit congolais, Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC), a été créée, avec la participation de l’ONATRA en tant qu’actionnaire. Cette société bénéficie d’un droit restreint à la seule manutention des conteneurs sur une zone délimitée à l’intérieur du port de Matadi.

La construction du port de Matadi étant un acquis, cap sur l’échange d’expérience entre les agents et syndicalistes de l’ONATRA et ceux de Lomé Container Terminal (LCT) au Togo. C’est le sens de la mission qu’ils ont effectuée, du 05 au 08 février 2024 à Lomé Container Terminal (LCT), un hub de transbordement important pour le groupe MSC et leader mondial du transport de conteneurs. Le but de cette visite était de montrer aux cadres et syndicalistes de l’ONATRA la capacité de MSC à développer des terminaux portuaires en Afrique, leur faire voir la capacité à amener des volumes et la volonté de poursuivre le projet du Terminal à Containeur du port de Matadi, en République Démocratique du Congo.

Les ambitions de MCTC sont alignées avec la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo exprimée lors d’une visite dudit Terminal à Lomé au Togo en 2020. MCTC est fier et honoré de contribuer à la mise en œuvre du volet infrastructure du programme du Chef de l’État. Cette collaboration reflète l’engagement de MCTC à soutenir le développement et la modernisation des infrastructures en République Démocratique du Congo, en accord avec les objectifs du gouvernement pour le progrès et la prospérité du pays.

Cette vision consiste à voir Matadi être dotée d’un port moderne, mettre ainsi un terme à la prolifération des ports illégaux et combattre le coulage des recettes. Plus concrètement, la concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi, portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l’acquisition de nouveaux équipements vont générer des revenus importants pour l’État et l’ONATRA sous forme de redevances de concession, une première en RDC. De plus, la concession prévoit la formation et le renforcement des capacités des travailleurs ainsi que le transfert de technologie, ce qui permettra d’améliorer les compétences et l’efficacité des opérations portuaires.

La concession permettra de sécuriser et de pérenniser les emplois des travailleurs de l’ONATRA. En effet, la MCTC s’est engagée à recruter en priorité les travailleurs de l’ONATRA.

Dans le cadre de cette concession, l’État et MCTC ont prévu une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fonds social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.

Le chef de l’Etat a posé les jalons au Qatar

Lors de son séjour à Doha, au Qatar, du 04 au 05 mars 2024, le président de la République a confirmé sa volonté de voir le contrat de concession du port de Matadi aboutir. Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a exprimé son optimisme quant au début des travaux de construction du port de Matadi d’ici la fin du mois de juin 2024.

Une fois au Togo, les agents et syndicalistes de l’ONATRA avaient hâte d’en savoir un peu plus sur les avantages à tirer de la mise en concession du port de Matadi. Ici, il était question de dissiper les doutes et rencontrer les préoccupations légitimes de cette délégation. Et ce, lorsqu’on sait que c’est depuis 2016 que l’ONATRA a perdu plus de 75% de ses volumes de conteneurs traités au profit des ports privés. Cette baisse d’activité a entraîné une diminution importante de ses revenus, ce qui a entraîné un manque d’investissements dans les infrastructures et les équipements, affectant considérablement la productivité et les performances du terminal à conteneur de Matadi.

C’est dans ce sens que LCT, une société Anonyme créée en décembre 2008 suite à la signature du contrat de concession entre le groupement d’entreprises Terminal Investment Limited Sarl (TIL) et China Merchants Port Holdings Company Limited (CMPH), filiale de MSC et l’Etat togolais, leur a ouvert les portes. Opérationnel depuis 2014, LCT est un modèle de succès non seulement pour le Togo mais aussi pour toute l’Afrique de l’Ouest.

Les agents et syndicalistes de l’ONATRA ont été surpris après la visite, car ils ont constaté que le port de LCT fonctionne efficacement, sans les désordres présents à Matadi. Thibault Chaudet-Filmont, Manager Terminal Investments, a souligné l’impression positive laissée par LCT et les investissements réalisés par le groupe au Togo. Cela a réveillé leur motivation et remis Matadi au centre du projet, avec l’espoir que le groupe MSC investisse au Congo pour développer le port dans les prochains jours.

Echange entre les deux délégations syndicales

L’attente était à son comble lors de la rencontre entre les délégations syndicales de l’ONATRA et de LCT. Les syndicalistes de l’ONATRA, habitués aux problèmes d’arriérés de salaires et aux grèves perturbant parfois le travail, voulaient connaître la politique mise en place par LCT pour favoriser un climat social apaisé et un dialogue fluide avec les représentants du personnel, ainsi que pour sauvegarder les emplois lors de la concession du port.

Le Directeur général adjoint de LCT a surpris en affirmant que l’entreprise était une histoire de succès, ayant aujourd’hui une réputation solide dans la sous-région africaine et au sein du groupe TIL. Partant d’une croissance impressionnante, LCT est désormais comparée aux plus grands terminaux mondiaux. Selon le Directeur général de LCT, l’entreprise a mis en place une organisation basée sur des valeurs et le respect mutuel, favorisant un dialogue social constructif et une culture productive. Des relations gagnant-gagnant ont été établies avec les actionnaires, les employeurs et les employés. Ramenant ainsi à ce jour à 1600 employés alors qu’au début des opérations on en comptait que 300 travailleurs.

Au fil des années, les salaires des travailleurs de LCT ont augmenté, triplant au cours de la dernière décennie. LCT va encore plus loin en veillant à ce que les sous-traitants rémunèrent également leurs employés de manière juste et convenable.

La formation est primordiale

L’une des initiatives mises en place à LCT, c’est d’avoir installé un centre de formation où tous les opérateurs et les pointeurs suivent des formations avant d’être déployés dans le port. Ce centre fait un suivi sur les performances des opérateurs, l’efficacité de travail pour se rassurer que LCT donne une bonne qualité de service à l’armateur MSC.

Partageant son expérience avec la délégation venue de Kinshasa, M. Kokou Edem Tengue, ministre de l’Economie maritime, de la pêche et de la protection côtière a affirmé qu’aujourd’hui, LCT fait partie de 100 premiers ports à containeurs du monde et de 4 premiers ports à containeurs du continent derrière le Maroc, l’Egypte et Afrique du Sud. A son avis, le port a été l’un des projets le plus réussi du président Faure Eyadema qui a permis au Togo de jouer son rôle dans la région.

Voilà qui a rassuré l’ensemble de la délégation de l’ONATRA sur la mise en concession du Terminal à conteneurs de Matadi et les encouragé à aller plus vite pour entamer le projet le plus rapidement possible.

Le Quotidien




Bureau définitif de l’Assemblée nationale: Le ticket de l’Union sacrée rejeté

Selon le calendrier réaménagé et rendu public par le bureau provisoire pour la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée nationale, la clôture de dépôt des candidatures, ouvert le vendredi dernier, intervient aujourd’hui lundi 13 mai 2024 au Palais du peuple. Jusque-là, aucune candidature n’a été enregistrée tant du côté de la majorité parlementaire ou l’Union sacrée de la nation que du côté de l’opposition parlementaire.

Si pour l’opposition à qui revient un seul poste au bureau, à savoir le poste de Rapporteur adjoint, l’unanimité n’a pas été dégagée pour une candidature commune, à la majorité parlementaire, les choses pourraient être compliquées d’avantage. En effet, à l’issue des tractations des membres de présidium de l’Union sacrée qui représente la majorité parlementaire, un ticket a finalement été trouvé. Il s’agit de Vital Kamerhe, vainqueur des primaires de cette famille politique, désigné candidat président, l’UDPS, Jean-Claude Tshilumbayi , candidat 1er vice-président, le CRD Christophe Mboso, candidat deuxième vice-président, le MLC Jacques Djoli, candidat rapporteur, l’AFDC Serge Bahati ( fils de Modeste Bahati), candidat questeur et le MLC Caroline Bemba, candidate questeure adjointe. Aussitôt rendu public, ce ticket a été non seulement critiqué, mais surtout dénoncé par les sociétaires de l’Union sacrée.

L’on reproche à ce ticket son caractère non représentatif en terme de géopolitique où l’on voit une sur représentativité de deux espaces linguistique au bureau dans le quota de l’Union sacré de la nation. Il s’agit de grand Kivu qui s’offre deux postes (Vital Kamerhe et Serge Bahati), tous deux du Sud-Kivu et l’espace Grand Équateur qui s’offre aussi deux postes (Jacques Djoli et Caroline Bemba) tous deux membres du MLC. Alors que les espaces Ouest (Kinshasa, Kongo Central), le Grand Katanga, la Grande Orientale … ne sont pas représentés dans ce bureau.

C. Mboso, S. Bahati et C. Bemba, des candidatures qui dérangent

Outre son caractère non représentatif en termes de géopolitique, le ticket de l’Union sacrée de la nation au bureau définitif de l’Assemblée nationale est remis en cause par la présence de trois membres qui, selon les députés nationaux, n’inspirent pas confiance. Il s’agit de Christophe Mboso, Serge Bahati et Caroline Bemba. Doyen d’âge à l’Assemblée nationale, président honoraire de la chambre et actuel président du bureau d’âge, Christophe Mboso refuse d’être là où s’installent tous les députés. Il veut toujours être au podium de l’Assemblée nationale. Voilà pourquoi après avoir perdu aux primaires pour la désignation de candidat président, le vieux Joe Biden s’est battu bec et ongles pour être casé au bureau jusqu’à être désigné candidat 2ème vice-président.

« Avec une gestion de l’Assemblée nationale peu orthodoxe et affaibli par le poids de l’âge, 85 ans, Christophe Mboso devrait en principe prendre sa retraite en politique et se reposer comme l’a fait le président honoraire du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo », a lâché un député national qui s’étonne de le voir s’accrocher au pouvoir jusqu’à cet âge et ne pas se soucier de la jeunesse pour la relève.

Déclaré élu par la Ceni et invalidé par la Cour constitutionnelle avant d’être repêché à la suite des contentieux électoraux relatifs aux erreurs matérielles, Serge Bahati est boudé par les députés nationaux de l’Union sacrée de la nation. L’un des benjamins de l’Assemblée nationale, l’élu de Kabare au Sud-Kivu est le fils de Modeste Bahati, membre du présidium de l’USN, président national de AFDC-A et candidat malheureux aux primaires. Ce jeune député, « fils à Papa » qui est à sa toute première expérience dans la carrière politique se voit hisser comme candidat questeur de l’Assemblée nationale sous la bénédiction de son père et pourtant il y a plusieurs députés nationaux au sein de son regroupement politique qui peuvent bien assumer cette fonction.

Accusé de népotisme, Modeste Bahati qui a propulsé son fils à ce poste, sera en réalité le vrai questeur mais dans l’ombre de l’Assemblée nationale, dénoncent certains députés nationaux. Modeste Bahati, à travers son fils, veut donc jouer le rôle qu’il avait joué en 2006 de questeur alors que Vital Kamerhe était président de la chambre. Élue de Gemena, Caroline Bemba proposée candidate questeure adjointe de l’Assemblée nationale, est la petite sœur biologique de Jean-Pierre Bemba, président du MLC et membre du présidium de l’Union sacrée de la nation. Les députés nationaux reprochent à Jean-Pierre Bemba le népotisme en privilégiant sa sœur en lieu place des autres députés nationaux. Bien plus, elle est dans la même aire géographique que Jacques Djoli, désigné candidat rapporteur de l’Assemblée nationale.

L’arbitrage de l’autorité de référence attendu

Des dénonciations, des frustrations, des mécontentements, etc…tel est le climat qui règne au sein de l’Union sacrée de la nation après la publication du ticket de l’Union sacrée. Les sociétaires de cette plateforme politique crient à l’injustice et à la dictature de leur présidium qui veut prendre en otage le Président de la République en lui faisant dire les choses qu’il n’a pas décidées. D’autres députés nationaux fustigent le fait que les primaires organisées aient été limitées à seuls 3 candidats et pourtant il y avait d’autres députés qui avaient nourri les ambitions d’être des candidats à la candidature.

Ainsi, dans une déclaration, les députés nationaux qui se réclament « des républicains « estiment que la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale doit respecter les prescrits de la constitution et du règlement intérieur de la chambre sur les principes de la représentation équitable des provinces. Donc, selon eux, il est inacceptable qu’une province, une tribu ou un espace provincial occupe deux postes au bureau alors que d’autres sont absents.

Voilà pourquoi, les députés nationaux républicains demandent à l’Autorité de référence qui est le Président de la République de rejeter la proposition faite par le présidium et d’exiger la représentation équitable des provinces, le respect de poids politique et de refuser tout népotisme. Ils promettent de ne pas voter les candidatures qui ne tiennent pas compte des principes républicains. A en croire le député national Bernard Kayumba, porte- parole de l’Union sacrée de la nation, il faudrait que cela soit corrigé et éviter les frustrations et la dictature au sein de la famille politique. Des menaces qui doivent être prises au sérieux pour ne pas préparer le lit à l’implosion de l’Union sacrée.

RSK




La FEC et l’ARSP enterrent la hache de guerre   

L’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP) et la Fédération des entreprises du Congo vont désormais travailler main dans la main pour la réalisation de la vision du président de la République. Et ce, lorsqu’on sait que la sous-traitance est à la base de la transformation de l’économie de la Rdc et permet l’inclusion de la population dans la chaîne de valeurs de toutes les matières premières.

Au cours d’une séance de travail organisée par le ministre de l’Entrepreneuriat Désiré N’zinga, le Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP) Miguel Kashal Katemb et le président national de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) Robert Malumba Kalombo ont décidé de mettre un terme à leurs divergences sur la recommandation des sous-traitants pour l’exécution des marchés au sein des entreprises principales de différents secteurs. Cette résolution a été prise après la réunion tripartite tenue sur initiative du gouvernement.

Au-delà du règlement du différend, le ministre de l’Entrepreneuriat des petites et moyennes entreprises Désiré M’Zinga Birihanzi a réuni les deux structures en vue de procéder à l’évaluation de leur niveau de collaboration.

“Il y avait des divergences entre nos structures l’ARSP et la FEC et les experts de nos institutions ont travaillé et nous ont amenés les résultats qui ont été acceptés par tous. Après le travail, nous avons enterré la hache de guerre”, a dit le président de la FEC qui est résolument tourné vers l’avenir.

Même son de cloche pour le DG de l’ARSP qui a évoqué l’urgence pour son établissement public ainsi que ses partenaires dont la FEC de travailler pour la réalisation de la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi.

“Notre pays a connu des problèmes graves avec son économie et le président de la République est en train de corriger ces erreurs. Actuellement nous voyons l’intérêt du pays et nous allons atteindre les attentes de la population congolaise selon la vision du Chef de l’État. Le président de la République s’investit pour l’entrepreneuriat et le développement de la chaîne de valeur congolaise. La FEC et l’ARSP sont liés afin de relever ce défi dans la matérialisation de la vision du Chef de l’État”, a déclaré pour sa part le DG de l’ARSP Miguel Kashal.

Sous la médiation du ministre de l’Entrepreneuriat qui dit être disposé à travailler pour la paix entre la FEC et l’ARSP, les deux parties sont désormais d’accord pour mener à bon port la vision du Chef de l’État consistant à faire émerger des millionnaires de Congolais en travaillant la main dans la main.

Le Quotidien