DGRAD : Jean-Lucien Ekofo a réalisé 130,77% en Avril 2024

Grâce au dynamisme et leadership imposés par Jean-Lucien Ekofo, Directeur général de la DGRAD, cette régie financière va de performance en performance. Ainsi, pour le mois d’Avril 2024, la DGRAD s’est distinguée comme une régie financière performante, en réalisant 130, 77%, soit 456 384 066 739,42 contre les assignations de 348 995 007 791,04.

Pour rappel, la DGRAD a réalisé au premier trimestre 2024 une somme de 924.632.246.103,98 milliards des Francs congolais de recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation représentant un taux d’assignation de 107,64%.

Selon un rapport de la DGRAD consulté par Le Quotidien, cette production est ventilée de la manière ci-après, 276.561.380.077,59 soit 121,88% en janvier, 216.370.650.092,23 pour le mois de février, soit 91,78% et 431.700.215.934,16 soit 108,92% pour le mois de mars 2024.Comparé à l’exercice 2023, l’état des réalisations par service d’assiette au premier trimestre 2023 a indiqué que sur des assignations budgétaires de 1.125.013.473.223 CDF, les réalisations au 31 mars 2023 a été de 265.652.086.973 CDF, soit un taux d’exécution de 23,61%.

Il nous revient que denrièrement, M. Jean-Lucien Ekofo, Directeur général de la DGRAD et les directions provinciales ont, au cours d’une réunion, signé un acte d’engagement visant à améliorer des recettes des mois de janvier à mars 2024 par des restes à recouvrer et stock des restes à recouvrer à fin mars 2024 et à présenter les facteurs explicatifs de performance et de contreperformance ; à projeter des recettes du mois d’avril 2024 ainsi que les priorités stratégiques sectorielles de mobilisation des recettes, pour l’atteinte des assignations budgétaires de l’exercice 2024.

Au cours de la réunion qui s’est tenue en visioconférence pour les directeurs provinciaux et en présentiel pour les autres, des actes d’engagement ont été signés par le Directeur général de la DGRAD, Jean-Lucien Bonyeme Ekofo et les directeurs provinciaux, pour permettre à ces derniers de réaliser les assignations allouées à leurs entités.

C’est ainsi qu’il a été convenu pour les directions provinciales de mobiliser les recettes, représentant leurs quotes-parts dans les assignations contenues dans la loi de finances pour l’exercice 2024. « La réalisation des recettes telles que prévues s’effectue conformément aux lois et règlements en vigueur en matière des recettes non fiscales », a souligné la même source.

Les directions provinciales à transmettre à la Direction générale les rapports circonstanciés d’activités et de statistiques des recettes par acte générateur, en prenant soin de renseigner les facteurs explicatifs de performance ou de contreperformance de la mobilisation des recettes ainsi que les pistes de solutions.

Pour sa part, la Direction générale s’engage à mettre à la disposition des directions provinciales à chaque fois qu’elles en expriment le besoin, les moyens nécessaires et à l’accompagner dans ses efforts pour la maximisation des recettes non fiscales. Soulignons que la non-atteinte non justifiée des assignations pendant trois mois consécutifs entraine une sanction administrative.

Le Quotidien




Échéance fiscale du 30 avril 2024: La DGI a fait 100,7% des assignations gouvernementales

Lors de sa récente sortie médiatique, au début du mois de mai en rapport avec l’échéance fiscale du 30 avril 2024 relative au payement du solde de 20% de l’IBP de l’exercice comptable 2023, le Directeur général des impôts Barnabé Muakadi Muamba a communiqué un taux d’exécution de 100,7%, traduisant les efforts de la DGI dans la mobilisation des recettes réalisées pour le seul mois d’avril 2024, soit 3.973.861.707,968 Fc sur un objectif de 3.199.142.570,815 Fc des assignations gouvernementales.

Convertis en dollars américains au taux de 2800 Fc, ces recettes réalisées, peuvent représenter environ un milliard et quatre cents millions de dollars de dollars américains. Il convient de noter que la Direction des grandes entreprises mobilise toujours plus de recettes provenant des secteurs stratégiques comme les minings, les hydrocarbures, les bois, les télécommunications qui collectent des montants importants au titre de la TVA à reverser.

La grande part des recettes mobilisées provient de la Direction des grandes entreprises dont les assignations gouvernementales ont été de 2.973.861.707,968 Fc sur un total mensuel de 3.973.861.707,968 Fc. Les contribuables gérés réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 5 milliards de Fc, tandis que les moyennes entreprises réalisent un chiffre d’affaires variant entre 80 millions et 5 milliards de Fc. Celles-ci sont gérées par les CDI, centres des impôts, à Kinshasa, Kongo Central, Katanga, Kisangani, Goma, Bukavu et par les sièges modélisés et modernisés dans les provinces qui n’ont pas encore des CDI comme le Kasaï-Oriental, Kasaï-Occidental, Équateur, Bandundu.

Dans le but d’accroître les recettes fiscales, la gestion de la TVA taxe sur la valeur ajoutée, a été élargie aux Centres d’impôts synthétiques dont les contribuables réalisent un chiffre d’affaire variant entre 80 millions et 200 millions de Fc. Les petites entreprises sont gérées par les Centres d’impôts synthétiques et leurs chiffres d’affaires varient entre 10 millions et 80 millions de Fc, tandis que les micro-entreprises sont celles qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions de Fc. Elles sont gérées par les CIS et payent un forfait de 30 mille Fc au titre de l’IBP à la grande échéance d’avril de chaque année.

Dans le but d’accroître les recettes fiscales, la gestion de la TVA, a été élargie aux centres d’impôts synthétiques dont les contribuables réalisent un chiffre d’affaire variant entre 80 millions et 200 millions de Fc. Pour lutter contre la fraude fiscale, il a été demandé aux entreprises de droit commun, de certifier leurs états financiers auprès des experts inscrits au tableau de l’ordre des Experts comptables (ONEC), avant le dépôt des bilans et des comptes de résultats comptables.

Beaucoup de contribuables non en règle

A la grande échéance du 30 avril 2024, beaucoup de contribuables n’ont pas été en mesure de certifier leurs états financiers au motif que les honoraires exigés sont très salés selon la taille de l’entreprise. Dans le but d’accroître les recettes fiscales, la gestion de la TVA, a été élargie aux Centres d’impôts synthétiques dont les contribuables réalisent un chiffre d’affaire variant entre 80 millions et 200 millions de Fc. L’administration fiscale recourt à l’expertise de l’ONEC pour la certification des états financiers parce que beaucoup de contribuables ont tendance à maquiller les comptes de résultats comptables et présenter des faux bilans au fisc…

Pour ce faire, beaucoup de contribuables ont préféré prendre du retard et payer les pénalités de 100 millions de Fc, soit trois mille dollars américains et régulariser les états financiers. Etant donné que l’exercice comptable se termine le 31 décembre de chaque année, un délai légal a été accordé aux contribuables pour des opérations de redressement et régularisation comptable comme les charges étalées, les frais consommés d’avance, loyer d’avance….la certification des états financiers a fait l’objet de communiqués de presse depuis six mois.

Cela ne peut pas être un motif pour ne pas présenter les états financiers à la clôture de l’année fiscale. A l’approche de l’échéance d’avril 2024, comme d’habitude, la DGI a déployé ses cadres à travers les provinces, pour encadrer les agents dans la mobilisation des recettes fiscales, orienter les contribuables dans les procédures de déclarations des revenus et payement des impôts auprès des banques et autres institutions financières. Les inspecteurs des impôts et les vérificateurs polyvalents appelés à contrôler les états financiers certifiés par les experts de l’Onec qui maîtrisent toutes les comptabilités: générale, analytique, comptabilité de société, comptabilité publique, doivent être recyclés périodiquement, pour faire face aux experts comptables, lesquels sont tout le temps en formation à l’extérieur du pays pour participer aux séminaires comptables de mise à niveau.

Alex Tutukala, journaliste économique




Lors d’un café de presse: Jean-Robert Bwangoy étale les réalisations de la société ERA-Congo au Maï-Ndombe

Le professeur Jean-Robert Bwangoy a organisé un café de presse au cours duquel il a expliqué comment les bénéfices de la vente du crédit carbone ont toujours été partagés entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la société Era Congo WWC. Ce scientifique a étalé au grand public les réalisations de cette société, et cela dans plusieurs domaines, notamment l’éducation, l’agriculture, la santé, etc.

La Rdc s’est engagée, depuis 2009, dans la mise en œuvre de l’Approche REDD comme mécanisme visant à promouvoir le développement durable et la lutte contre la pauvreté. Pour le professeur Jean-Robert Bwangoy, cet engagement a dicté la création de la coordination nationale REDD (CN –REDD pour bien mettre en action et assurer une coordination technique et stratégique de l’approche, sous la supervision de la Direction de Développement Durable) du ministère d’Etat en charge de l’Environnement et développement durable.

C’est dans cette optique que se joint la société Ecosystemes restoration associates Era Congo filiale de Wildlife Works avec son modèle de business vert axé sur la conservation avec comme finalité la vente des crédits Carbonne. Ce géant mondial a donné le ton à travers l’implémentation du projet redd+ Mai-Ndombe depuis 2009. Sur une étendue de près de 300 milles hectares, cette société qui y est pour un développement à la base place les droits des communautés au centre de tout.

La société Ecosystemes restoration associates Congo (ERA-Congo) une des filiales de la société wildlife Works s’est décidée d’apporter des solutions basées sur la nature tel que souhaitée par plus d’un afin d’apporter des réponses aux besoins de cette population, et dans ce cas précis ERA-CONGO opte pour la conservation des écosystèmes forestiers comme étant une réponse efficace.

Une approche qui s’illustre par la compensation des efforts déployés dans ce domaine de la conservation afin d’établir la quantification de CO2 séquestré par la végétation.

Des bénéfices partagés équitablement

Dans son speech, le professeur Bwangoy a expliqué comment les bénéfices de la vente du crédit carbone ont toujours été partagés entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo, la société Era Congo WWC.

A titre illustratif sur le volet éducation, la société Era Congo a assuré la prise en charge des frais de participation des hors session de l’examen d’Etat qui est passé de 1.511 élèves en 2023 à 1.798 en 2024, soit une augmentation de 19%, dans la province du Maï-Ndombe (Sud-ouest de la République démocratique du Congo), ce soutien concerne aussi 1215 enseignants de 130 écoles secondaires et primaires localisées dans sa concession qui sont pris aussi en charge , un autre apport dans ce domaine c’est la construction des écoles modernes sur demande des communautés locales. Au total 27 ont été construites et actuellement il y a quatre nouveaux chantiers. Et une fois terminées, les élèves aux humanites, les finalistes qui obtiennent 70% ou plus sont pris pour leur cursus universitaire. Pour l’instant le nombre s’élève à 19 boursiers.

Soulignons que Inongo est l’un des rerritoires qui n’a pas d’universités. ERA-Congo réfléchit pour ouvrir un centre universitaire. En plus, 10 étudiants ont été sélectionnés pour être envoyés à l’univers de Dacota du Sud, de même que celle de Michigan pour améliorer l’éducation.

Pour ce qui est de la santé, deux centres de santé moderne ont été construits à Ibali et Bamboka au profit des communautés et des cliniques mobiles sont souvent organisées pour la riposte aux épidémies, telles que le Monkey Pox, la rougeole et autres.

« Nous prenons en charge la paie des médecins dans les 4 hôpitaux de référence. Nous avons un premier projet où nous octroyons des bourses aux enfants qui ont obtenu 70% ou plus », martèle-t-il.

Un autre apport, c’est aussi la construction de 30 forages dans plus au mois 27 villages, une action qui permit de lutter sensiblement contre les maladies hydriques.

Parlant de l’agriculture, le projet se focalise sur l’intensification agricole avec des variétés améliorées afin d’améliorer la productivité des communautés locales, et aussi la formation de deux agronomes locaux par village ; et face à la rareté des poissons dans le lac le projet redd+ Mai-ndombe forme aussi les communautés sur la pisciculture à travers les étangs au 25 pour l’instant dans trois villages et aussi des cages flottantes en phases d’expérimentation. Pour faire de ces villages de modèles, l’élevage et apiculture sont aussi mis à profit.

« Pour réduire la déforestation, nous devons intensifier l’agriculture. Nous aidons les communautés à intensifier l’agriculture. Nous avons amené des variétés de manioc qui ont permis d’améliorer la production de 6 à 10 fois. Nous sommes heureux des résultats que nous avons au niveau du projet. Les dernières ventes ont généré de l’argent qui a permis de couvrir le gros de leurs dépenses et cet argent est logé dans le Fonds local de développement », a conclu le professeur Jean-Robert Bwangoy.

LeQuotidien

 




Francis Kalombo, de la suspension à la démission 

Le Secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge a suspendu, mercredi 8 mai, Francis Kalombo de son poste de Coordonnateur du parti dans la ville province de Kinshasa. Les motifs de cette mise à l’écart n’ont pas été révélés, mais l’intéressé s’est dit “déçu” de n’avoir pas appris la nouvelle par des voies officielles, mais via les réseaux sociaux et certains médias.

« Je prends acte de cette suspension mais la manière de faire n’est pas très catholique. On aurait pu nous appeler en tant que responsable et surtout en tant que membre fondateur du parti », a déploré Francis Kalombo. Ce dernier qui s’est d’abord refusé d’aller en fronde ou de s’accrocher aux fonctions. Ainsi, l’ancien député national préfère s’assumer face à ce qu’il qualifie de “manque de considération” de la part de son supérieur.

Après la suspension, la démission

Face à la presse, samedi 11 mai, dans sa résidence de la commune de Bandalungwa, Francis Kalombo a déclaré officiellement qu’il démissionne de son poste de Coordonnateur de la plateforme politique Ensemble pour la République à Kinshasa.

Il a également souligné que sa suspension par le Secrétaire général viole les statuts de leur parti. Francis Kalombo a fait savoir qu’il demeure un cadre d’Ensemble pour la République et le porte-parole adjoint de Moïse Katumbi. Toujours dans sa déclaration, Francis Kalombo affirme que dès le début de son mandat, il a toujours été bloqué par le Secrétaire général de ce parti, Dieudonné Bolengetenge.

« Depuis le début, le Secrétaire général n’a fait que me combattre ainsi que mon équipe, en nous empêchant de bien fonctionner, car il tenait à contrôler le parti au niveau de Kinshasa. Qu’à cela ne tienne, nous avons pris acte de notre suspension. Moi, je n’en veux plus. Qu’on mette quelqu’un d’autre pour gérer le parti au niveau de la capitale », a-t-il déclaré, avant d’exprimer sa volonté de poursuivre, avec force, le travail sur terrain et dans les médias pour le rayonnement du parti politique dont il est un des co-fondateurs.

Signalons qu’avant la suspension de Francis Kalombo, il y a eu également les départs volontaires de Jacky Ndala et Augustin-Abel Amundala, respectivement Coordonnateur et Coordonnateur adjoint de la Jeunesse Ensemble pour la République (JER).

Bernetel Makambo




Contentieux électoraux :  Un éternel jeu de ping-pong entre la Cour constitutionnelle et l’Assemblée nationale

Le collectif de députés nationauxi proclamés définitivement élus par iili Cour constitutionnelle par l’arrêt RCE1389/DN-CR du 12 mars 2024 et dont les pouvoirs ont été validés le 5 avril, avait saisi le président de l’Assemblée nationale pour solliciter l’inexécution des arrêts en rectification d’erreurs matérielles en matière électorale rendus par la Cour constitutionnelle en date du 22 avril 2024. À cet effet, Samy Badibanga Ntita, Claude Nyamugabo, Freddy Tshibangu, Nzem Nazem et autres ont une fois de plus saisi la Cour constitutionnelle en vue d’une réparation. Ce groupe se base sur les dispositions de l’article 151 alinéas 2 et 3 qui stipule que : ” le pouvoir législatif ne peut ni statuer sur des différends juridictionnels, ni modifier une décision de justice, ni s’opposer à son exécution. Toute loi dont l’objectif est manifestement de fournir une solution à un procès en cours est nulle et de nul effet”.

Ainsi, dans son intervention lors de la plénière tenue samedi 11 mai consacrée à la validation des pouvoirs des députés nationaux validés par la Cour constitutionnelle dans ses arrêts du 22 avril, le président du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, a annoncé que la Cour constitutionnelle est une nouvelle fois saisie par d’autres requêtes en rectification d’erreurs matérielles. Pour le doyen Mboso, une fois la Cour répondra favorablement à ces différentes requêtes, la chambre basse du parlement devra une fois de plus s’exécuter pour valider leurs pouvoirs.

“J’en profite pour vous dire que ce n’est pas le dernier arrêt de la Cour constitutionnelle que nous allons examiner aujourd’hui. Il y a des collègues qui ont introduit des requêtes. Dès que la Cour répondra à ces requêtes, si la Cour valide les requêtes des collègues, ici aussi on va valider, ce n’est pas la dernière séance de validation. Il faut respecter les droits des autres “, a-t-il déclaré devant les élus du peuple.

Pour lui, il faudra donc réfléchir sur cette manière de faire afin de mettre fin à ce qu’il considère comme “jeu de ping-pong” entre l’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle.

“Il faudra penser à l’avenir pour qu’on sorte de ce système, pour qu’il n’y ait pas ce jeu de ping-pong. Je demande de la patience aux collègues qui ont introduit des requêtes dont les réponses ne sont pas encore venues. Nous allons tous patienter en espérant que la Cour pourra répondre dans le délai, ceux qui auront gain de cause, l’Assemblée nationale sera obligée de valider ses collègues là”, a lâché le présidente du bureau provisoire.

Signalons que c’est en mars de l’année en cours que la Haute Cour avait rendu les arrêts proclamant définitivement les députés nationaux élus lors des élections législatives nationales de décembre 2023. À cet effet, une quarantaine d’élus ont été réhabilités, avant l’autre étape consacrée à la correction des erreurs matérielles ayant abouti à la réhabilitation de 19 élus dont le député Serge Bahati.

 

Bernetel Makambo




Des cadavres dans les placards ! 

Le Quotidien avait, en son temps, tiré la sonnette d’alarme. Loin de votre support médiatique d’être devin, il avait prédit que la publication du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka tarderait et que la Dame va hériter des cadavres, des bois morts et des ramassis dans son placard.

D’aucuns avaient persiflé que les choses n’allaient pas se passer dans ce sens et avaient traité Le Quotidien de tous les noms, allant même jusqu’aux menaces…

Mais aujourd’hui, le décor donne raison à votre journal.

En effet, des avatars politiques d’une époque certaine, ayant vendu leurs fanions et relégué au dernier plan leurs vertus, donc ce qui leur restait encore, avaient tôt fait de fricoter la nasse politique de Judith dès les premières heures de sa nomination en tant que Cheffe du gouvernement. Le topo consistait en ce que dès sa prise de fonction, la Première Ministre trouve des cadavres, des bois morts et des ramassis dans sa nasse. Forts de leurs soutiens supposés, ils ont fricoté pour lui léguer des scénarios qui feront d’elle une “ wainted”.

Rien d’étonnant qu’aujourd’hui, que ces aventuriers politiques se frottent les mains.

Ils sont anciens ministres, DG, mandataires publics et autres froufrous politiques qui emportent, burinent pour la route et effectuent des mises en place fantaisistes, en signant des Arrêtés et autres Décrets suffocants et farfelues. Le tout couronné par des stratégies pour léguer à la Première ministre des décisions qui vont révolter la population.

En tout cas ce pays est à réinventer.

W. K.




Sama Lukonde réitère son engagement à servir le pays au Sénat 

L’honorable Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde s’est fait identifier, ce dimanche, 12 mai 2024 auprès de l’administration du Sénat. C’était une occasion, pour lui, de fournir toutes les informations le concernant de manière à être bien identifié et permettre son installation dans cette Chambre haute du parlement.

Se confiant à la presse après cet exercice, il a réitéré son engagement à servir en tenant compte particulièrement de l’intérêt majeur de sa province du Haut-Katanga, mais aussi de la République démocratique du Congo en général.

” Tout d’abord, je voudrais remercier l’administration du Sénat d’avoir organisé cette identification. C’est une étape qui nous permet d’être bien informés, non seulement sur le fonctionnement de la Chambre haute du parlement, surtout. Cela nous donne aussi des informations sur notre rôle, le rôle qu’on devra jouer, l’interaction que nous devons avoir avec l’administration du Sénat, mais aussi tout ce qui concerne la sécurité sociale. C’était aussi l’occasion pour nous de fournir toutes les informations qui nous concerne de manière à être bien identifié et permettre l’installation, qui est prévue pour ce mardi 14 mai, ici au Sénat à 11 heures. Alors, ici, c’est l’occasion de faire passer un message de responsabilité. Parce que nous prenons cette tâche à la mesure de toute la confiance qui nous a été donnée par les grands électeurs, qui sont les députés provinciaux. En ce qui nous concerne, c’est le Haut-Katanga. Et rappeler que nous avons pris l’engagement de servir en tenant compte de l’intérêt majeur de cette province du Haut-Katanga, mais de la République démocratique du Congo en général. Donc, c’était un bel exercice que nous avons fait ici tout à l’heure. Et par la suite, on va voir comment les travaux vont débuter ici le mardi “, a-t-il déclaré.

En effet, en prévision de la séance d’ouverture de la session extraordinaire de la législature 2024-2028 prévue pour le mardi 14 mai 2024 dans la salle des conférences internationales du Palais du Peuple, l’administration du Sénat a organisé une séance d’identification pour les honorables sénateurs provisoirement proclamés élus par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en vue de leur donner les badges d’accès dans la salle.

Meilleur élu avec 13 voix parmi les 4 représentants du Haut-Katanga, Jean-Michel Sama Lukonde est à la tête de AB, un regroupement qui compte 15 sénateurs et se classe en ordre utile pour les échéances à venir au sein de cette institution le moment venu.

Le Quoti

dien




Carnet rose

« 00h vient de sonner. Elle ouvre un nouveau pas de vie pour moi par la grâce de Dieu et pour Sa gloire, avec un cœur de reconnaissances », indique le journaliste Taty-Prince Yassa, qui fête ce 13 Mai son anniversaire de naissance. La rédaction du journal Le Quotidien se joint à la joie de Shambuyi et lui souhaite un heureux et croustillant anniversaire. Elle prie à l’Eternel Dieu des armées de lui combler de son intelligence et de sa sagesse pour mieux relever les défis à venir.




Les victimes des bombardements du camp Mugunga seront inhumés ce mercredi

C’est ce mercredi que les victimes des bombardements du camp des déplacés de guerre de Mugunga à Goma dans la province du Nord-Kivu seront mises en terre.

Initialement prévue le dimanche 12 mai, l’inhumation de ces hommes, femmes et enfants n’interviendra que le mercredi 15 mai, a annoncé le gouverneur militaire de Nord-Kivu, le Général major Peter Cirimwami. Déjà, sur place dans le chef-lieu de cette province, le Gouvernement congolais avait dépêché une importante délégation conduite par le ministre des Affaires humanitaires et solidarité nationale, Modeste Mutinga et son collègue des Droits humains, Albert Fabrice Puela pour participer à ces obsèques .

Après avoir effectué une visite d’inspection dans les deux sites choisis pour cet événement malheureux, à savoir le stade de l’Unité de Goma où les hommages seront rendus à ces compatriotes et au nouveau cimetière construit pour la circonstance, le gouverneur Peter Cirimwami et la délégation de Kinshasa se sont rendus compte que les choses ne sont pas du tout prêtes pour l’organisation de cette activité à la date choisie. Les travaux de construction de nouveau cimetière et l’érection de podium dans l’enceinte de stade de l’Unité de Goma pour accueillir les corps et les officiels se poursuivent encore.

«  Pendant que je faisais le tour, je suis allé à Kibati, on est encore en train de construire les caveaux, je suis passé vers le stade, on prépare encore là où on doit exposer les corps et je me rends compte que nous ne sommes pas prêts et avec les élus, avec la délégation qui est venue de Kinshasa, nous nous sommes rencontrés pour évaluer cette situation et l’analyser par rapport au reste du temps et on a trouvé qu’il est impossible qu’on puisse passer aux obsèques dimanche », a dit le Général-major Peter Cirimwami à l’issue d’une réunion avec la délégation gouvernementale venue de Kinshasa et les députés nationaux de la province du Nord-Kivu.

Aussi, un mémorial dénommé «  Genocost » est en pleine construction à Kibati dans le territoire de Nyiragongo pour honorer la mémoire de toutes les victimes de la guerre de M23 soutenus par leur allié le Rwanda. Ainsi, l’autorité provinciale a signé un Arrêté relatif à la désaffectation de ce site.

Rappelons que l’inhumation de victimes de ces bombardements qui ont coûté la vie à 36 personnes et 37 blessés après que l’armée rwandaise par les 23 aient bombardé volontairement bombardé le site de Mugunga, sera pris en charge par le Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles (Fonarev).

 

RSK




L’accommodation au système de prédation, une erreur globalisante à corriger sous le leadership DU président Felix-Antoine Tshisekedi (Par Bamuangayi Kalukuimbi Ghislain)

Le Président a promis de corriger les erreurs du passé, qu’il n’a pas citées. En fonction des intérêts, du camp auquel on appartient, il y a une liste d’erreurs à corriger. Celle de l’opposition comprend aussi le nombre de voyages à l’étranger, une certaine domination des balubas et le racolage au sein du défunt FCC et du mourant PPRD.

Les erreurs de gestion publique, d’orientation anti-patrie ou de déviation anticonstitutionnelle entrent dans champ de l’Etat de droit, qui les corrige automatiquement par l’application des règles juridiques.

Les erreurs dans les choix politiques, non susceptibles de responsabilité juridique, devraient être sanctionnées par les décisions politiques des parlementaires, par les électeurs au moment des élections lorsque le fauteur vient demander le renouvellement de confiance et par l’expression de l’opinion publique.

Les erreurs liées à la personnalité propre de Monsieur Félix-Tshisekedi, dans la mesure où, sans engendrer une responsabilité juridique ou politique, influent néanmoins sur la gestion publique, sont de la sphère de sa conscience. Promouvoir ou choisir de bonne foi un gars que l’opinion publique majoritaire considère moins sérieux, traitre ou voleur, se corrige par le niveau de sa propre conscience du danger que court la nation et de sa volonté à vouloir atteindre un idéal, qu’on ne peut pas réaliser avec des traitres, des voleurs et des corrompus. Tout le problème reste sur la conviction que le Chef de l’Etat peut se faire sur les personnes, s’il considère comme insuffisantes les « preuves » ou le jugement de l’opinion publique non confirmés par une justice en panne.

Pour avoir reconnu des erreurs commises à corriger, la conscience du Président de la République a bien fonctionné en commençant son processus de nettoyage personnel, qui devra se poursuivre pour et par lui-même avec leur identification, la mesure de leur ampleur et l’évaluation de leur impact sur la vie publique. Lui seul devra estimer s’il doit changer pour faire autrement ou rester ce qu’il est pour continuer dans les erreurs liées à sa personne.

Les erreurs les plus graves sont celles du peuple congolais, commises sous l’influence négative d’une politique de pérennisation du système de prédation, créée par le capitalisme mondial à travers l’esclavagisme, la colonisation et la mondialisation. Les erreurs d’un peuple soumis par inconscience notoire au pouvoir de l’argent d’une minorité.

Pour ma part, je trouve une seule erreur majeure et globalisante du régime, à corriger durant ce deuxième mandat du Président Félix-Antoine Tshisekedi. Il s’agit de l’accommodation avec le système de prédation.

La mouvance de changement et du peuple d’abord prônés par le héros et patriote Etienne Tshisekedi et par l’UDPS furent résumés dans l’annonce faite par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi de « déboulonner le système maffieux ».

Rompre l’alliance FCC -CACH et écrouler la majorité parlementaire FCC pour lui donner un nouvel habit Union Sacrée de la Nation n’ont pas permis de changer la nature intrinsèque du pouvoir et l’esprit de ses animateurs. Une nature et un esprit congénitaux à l’existence de l’Etat en 1885 et perpétués par une gestion calamiteuse postcoloniale du pays.

Le système de prédation conçu pour servir les intérêts d’une minorité oligarchique par l’exploitation et au détriment de la majorité de la population, se nourrit de la faiblesse de l’Etat, de la pauvreté de la population à corrompre, de la violence sous toutes ses formes pour contraindre les faibles à donner des voix ou à céder leurs droits légitimes, de l’infantilisation des collaborateurs ployant sous le poids d’un gourou appelé autorité morale et de la division de la population par la tribalisation au rabais de la vie publique. Dans la prédation, l’Etat est un instrument au service du capitalisme libéral ; le système maffieux y trouve une zone de confort.

La bonne volonté du Président de la République dans les nominations, en espérant mieux, n’a pas empêcher le constat amer et évident à tout esprit lucide : « Mboka esi ekufa kala », « la justice est malade », « la corruption et le vol,opérés de manière endémique, sont une seconde nature chez certains »…

On ne peut déboulonner un système mafieux, comme celui existant en RDC depuis l’indépendance et bien consolidé par le régime AFDL-PPRD-FCC, sans un réel investissement dans la qualité du dirigeant et l’éducation civique du peuple qui génère la classe politique. C’est un système qui trouve ses racines dans la Constitution et le mental du peuple, qu’on ne peut déboulonner sans une vue holistique, un idéal et une stratégie globale de lutte contre les antivaleurs.

Des pistes de solution, dont les matrices existent déjà :

1) La révolution de la conscience individuelle et collective : une solution systémique par l’implication du peuple dans la réalisation de son destin.

Depuis 2018, une femme politique, Marie-Josée IFOKU, y a pensé en proposant une doctrine politique originale et panafricaniste, que les africains colonisés ne doivent pas se gêner de prospérer : « La rupture du système de prédation par la Kombolisation pour la renaissance de la République ». Elle a proposé, en 2022 déjà, d’aller à la quatrième République pour corriger les erreurs ontologiques à l’existence de l’Etat congolais, celles qui sont inscrites dans son ADN, et pour envisager autrement la vie du pays par une nouvelle naissance de l’Etat et de la Nation.

La lutte de changement a besoin de quitter le niveau des slogans politiciens pour prendre la dimension philosophique faisant du peuple le moteur de la transformation et du progrès de la société. C’est sur cette lancée que se place la Kombolisation en vue d’une révolution de la conscience individuelle et collective.

Il faut une appropriation par le peuple de son destin pour féconder un autre système de vie publique autour d’une organisation adéquate de la société et d’une autre et nouvelle conception du pouvoir et du bien-être collectif des congolais.

Sans attendre un départ de toute la population en une fois, il est possible d’organiser un leadership national autour de quelques congolais moyennement incorruptibles, dévoués à la patrie, tenaces dans un idéal, sérieux dans le travail de mise en œuvre des actions décidées pour la libération mentale et la renaissance de la République. Fatshi Beton, qui a offert le pays à Dieu, demandé pardon pour les erreurs ou péchés graves du peuple et de ses dirigeants, montré suffisamment de volonté pour en terminer avec la guerre et les détournements, est en bonne position, en ce moment, pour guider les congolais sur la voie du changement.

2) Une volonté politique du leadership national largement partagée en vue d’une nouvelle conception de la vie publique

Seule une véritable volonté politique de « changement radical et qualitatif», capable de se communiquer à l’ensemble de la classe politique et de la société civile congolaises, peut engendrer une nouvelle forme de vie publique fondée sur les valeurs. Ce qui exige de partir de la vision commune de notre présent. Celle-ci devra se construire par un examen méticuleux de notre passé et de ce que nous sommes.

Une prise de conscience collective de nos erreurs, sans nécessairement les individualiser ou les attacher à Kasavubu, à Mobutu, à Laurent Désiré Kabila, à Joseph Kabila ou Fatshi Béton, devra déboucher sur un autre code génétique du Congo.

Mouvement d’Action Thomas More, un groupe de réflexion et d’initiative de la société civile, qui milite pour le rayonnement des valeurs évangéliques dans tous les domaines de la vie publique et professionnelle, vient de proposer une voie du changement par la tenue du forum national d’évaluation post-colonisation de la République Démocratique du Congo.

Par sa proposition de Forum National, Mouvement d’Action Thomas More vise la mobilisation de la classe politique et de la société civile pour : – Evaluer notre marche depuis 1960 à la lumière des actes de la Conférence Nationale Souveraine, le tout premier forum des congolais pour jeter les bases de la refondation du pays ; – Analyser les causes profondes de l’instabilité politique et sociale en RDC ; – Identifier les facteurs externes qui menacent la souveraineté et l’intégrité du pays ; – Renforcer la cohésion nationale autour des valeurs républicaines ; – Développer des stratégies pour renforcer la cohésion nationale et prévenir les conflits internes et les menaces extérieures ; – Promouvoir un développement économique et social inclusif et durable ; – Se donner les moyens de maitrise de notre espace de vie et du potentiel des ressources naturelles convoitées.

Un tel cadre de réflexion globale rejoint la préoccupation exprimée par le Président Félix-Antoine Tshisekedi d’avoir une commission chargée de réfléchir sur une nouvelle Constitution. Une commission de rédaction d’une nouvelle constitution gagnera à fonctionner aux côtés d’autres axés sur les autres thématiques essentielles qui lui servent de source matérielle (économie, culture, relations internationales, éducation, social, environnement…) pour une vision plus large et complète de notre vie commune.

3) La nécessité d’une nouvelle constitution, en lieu et place de la révision face à des clefs de la prédation enfouies dans des dispositions verrouillées et non révisables.

Il est vrai que la qualité d’animateurs des institutions publiques peut laisser penser à un problème de la Constitution, qui n’en est pas un, particulièrement lorsqu’elle n’est pas appliquée et les mécanismes existant de correction ou de sanction ne sont pas mis en mouvement. Une situation générale de désuétude des textes juridiques, parfois très bons, crée un Etat de non-droit au point d’avoir des individus plus forts que l’Etat ou capables de le soumettre à leurs caprices ou leur volonté.

Néanmoins la Constitution de 2006, soit dans certaines dispositions particulières, soit dans son esprit, soit dans sa rencontre avec les besoins réels et fondamentaux des citoyens, pose problème et altère le vivre ensemble au lieu de créer l’harmonie et la concorde.

Contrairement au professeur constitutionnaliste Mbata André, qui trouve bonne et meilleure la Constitution en vigueur, nous avons nombreux tenants d’une nouvelle Constitution et de la Quatrième République. Le Professeur Kabisa Boniface l’incrimine plus en pensant qu’elle est la justification de la guerre injuste que la RDC connait à l’Est du pays. M. Bosembe Christian lui trouve un blocage dans le fonctionnement général du système de gouvernance, qui doit être un régime présidentiel, plus adapté aux réalités des congolais. Madame Marie-Josée Ifoku pense à la renaissance de la RDC par une nouvelle constitution des congolais, par les congolais et pour les congolais ; elle a même proposé une transition permettant de mieux se préparer à une nouvelle République pour ne pas commettre les erreurs d’impréparation expérimentée avec la brusque entrée dans l’indépendance et dans la démocratie multipartiste.

Par une nouvelle Constitution, bien pensée et préparée avec les représentants de la classe politique et les experts de la société civile, on corrigera certaines erreurs institutionnalisées dans le système de prédation comme :

– L’organisation de la gouvernance sur fond de poids politique acquis grâce au pouvoir de l’argent, des partis politiques chimériques et des accointances tribales et ethniques ;

– Le pouvoir prépondérant de l’argent dans le choix du personnel politique ;

– La rémunération du service politique en qualité de politicien, qui ne doit pas être une profession et demeurer un apostolat dont l’exercice est facilité par les moyens publics ;

– La création d’une caste de privilégiés et intouchables, qui se croient tout permis ;

– La confiscation du pouvoir par une oligarchie organisée autour de quelques familles et personnes qui ont pu exploiter l’opportunité d’une position dans l’appareil de l’Etat ou dans la coterie des dirigeants au pouvoir ;

– Des dépenses exorbitantes pour les élections ne correspondant pas aux moyens de l’Etat et pour un rendement globalement insignifiant ;

– L’inadéquation entre l’organisation politique et l’état des besoins socio-économiques et culturels des populations ;

– L’incohérence entre la volonté politique du Chef de l’Etat et la pratique politique dans son propre camp ou chez ses collaborateurs, qui ne développent pas assez de capacité d’alignement et de répercussion ;

– Un certain défaut de plus d’exigence en l’endroit du Premier ministre et de son gouvernement pour responsabiliser le Président de la République, pourtant constitutionnellement irresponsable sur la politique de la nation ;

– Les influences tribale, cotérique et politique dans le fonctionnement de la justice ;

– La géopolitique à forte connotation tribaliste et non orientée vers le développement des communautés de base ;

– Une politique sans idéal qui se concentrent sur les postes et avantages qu’ils procurent ;

– La fracturation inutile et paralysante de population et de la classe politique en partie majoritaire au pouvoir pour être à la mangeoire et une opposition sans idéal cherchant à ramasser les miettes qui tombent de la table de l’autre groupe ;

– Le maintien et l’entretien d’institutions inefficaces et inutilement budgétivores comme le Sénat, les assemblées provinciales, la CENI et tant d’autres ;

– Le sentimentalisme d’Etat face à la délinquance des politiciens, espions et traitres à la nation, accompagnée d’une tolérance du mal pour une stabilité politique de façade ;

– Le manque d’une ambition organisée et largement partagée de puissance africaine et mondiale tenant compte des défis suscités par le contexte géopolitique sous-régionale régionale et mondiale ;

– Une diplomatie de commisération ;

– La justification de guerre ou rébellion par des dispositions de la Constitution en vigueur ;

– Une nationalité acquérable à volonté et favorisant l’infiltration par des étrangers dans les vie nationale et une pratique à ciel ouvert de l’espionnage ;

– L’indiscipline caractérisée dans la gestion publique.

Ces erreurs ne sont pas celles du seul Président de la République, bien que son l’exercice conséquent de son leadership personnel et institutionnel pèse et compte beaucoup pour le changement. Elles sont celles des congolaises et congolais, commises dans le cadre d’un système de prédation, qu’il faille corriger ensemble comme nation soucieuse de son être au monde et consciente de son apport particulier à la Civilisation de l’Universel pour se faire respecter.

 

BAMUANGAYI KALUKUIMBI Ghislain