L’Espagne déroule le tapis rouge à Abdellatif Hammouchi lors de l’anniversaire de la police nationale 

Le Directeur général de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire, Abdellatif Hammouchi, a eu, au cours de cette semaine, une série d’entretiens avec nombre de ses homologues espagnols, notamment le Directeur général de la police nationale, Francisco Pardo Piqueras, et le Commissaire général d’information, Eugenio Pereiro Blanco.

En marge de sa participation aux célébrations officielles du 200ème anniversaire de la création du corps de la police nationale du Royaume d’Espagne, M. Hammouchi s’est également entretenu avec le secrétaire d’État à la sécurité, Rafael Pérez Ruiz et le commissaire général aux étrangers et aux frontières, Julián Ávila Polo.

Ces entretiens avec les chefs des services de sécurité espagnols ont été l’occasion pour passer en revue les importants résultats réalisés dans le domaine de la coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne, notamment en matière de coordination opérationnelle et d’assistance technique pour faire face aux menaces terroristes et aux diverses formes du crime organisé, en particulier les réseaux de migration irrégulière, de traite des êtres humains et de trafic de drogues entre autres.

M. Hammouchi a également abordé avec ses homologues espagnols les différentes menaces et les risques d’ordre sécuritaire qui guettent l’environnement régional des deux pays, ainsi que les mécanismes susceptibles de développer et d’élargir les champs de la coopération sécuritaire bilatérale afin de faire face à l’ensemble de ces défis et risques selon une vision commune.

M. Hammouchi a participé aux célébrations officielles du 200ème anniversaire de la création du corps de la police nationale espagnole à l’invitation du Directeur général de cette institution. Il s’agit du seul responsable sécuritaire et de renseignements africain à prendre part à ces célébrations.

Il était accompagné lors de ces célébrations d’une délégation sécuritaire représentant le pôle de la Direction Générale de la Sûreté Nationale et de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire.

Les célébrations officielles organisées par les autorités espagnoles à l’occasion de la création du corps de la police nationale se sont déroulées en présence du Roi Felipe VI d’Espagne.

Rédigé par L’Opinion avec MAP




Une partie du clergé catholique dans un schéma de non-retour contre le régime Tshisekedi 

Jour après jour, les déclarations d’une partie du clergé catholique confirment qu’elle est dans un schéma de non-retour contre le régime Tshisekedi. Après les dernières déclarations du cardinal Fridolin Ambongo justifiant le passage à la rébellion de certains compatriotes et faisant état de la distribution des armes aux FDLR par le Gouvernement même si un démenti s’en est suivi en vue d’en relativiser la gravité, un autre pas vient d’être franchi ce 06 mai avec la déclaration signée par le Secrétaire général de la CENCO relativement au bombardement du camp des déplacés de Mugunga, près de Goma, qui a fait, selon le dernier décompte donné par le ministre congolais des Affaires sociales, trente-cinq morts et plusieurs blessés.

Cela en voulant entretenir la confusion sur les auteurs de ce énième crime perpétré contre la RDC. Là où les USA pointent du doigt les Forces armées rwandaises (RDF), la CENCO parle des inciviques non identifiés. Eu égard à la faiblesse de l’opposition ou sa quasi-inexistence, le clergé catholique paraît déterminé à prendre le flambeau de la lutte contre le pouvoir en place. Et, en juin 2023, le président Tshisekedi avait dénoncé solennellement le jeu malsain qui n’a rien à voir avec l’évangile auquel s’adonnent quelques chefs hiérarchiques de la CENCO.

Les images macabres à la suite du bombardement par la coalition funeste RDF-M23-AFC ce 03 mai du camp des déplacés de Mugunga, près de Goma, sont encore fraîches dans la mémoire collective. Le nombre des victimes est à la hausse. De dix-huit, on est passé à trente-cinq morts. Tel est le dernier décompte fait par le ministre congolais des Affaires sociales Modeste Mutinga Mutuishayi. Cela sans compter plusieurs dizaines de blessés admis dans plusieurs formations médicales du chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Ce drame a donné lieu à des condamnations en chaîne. Union européenne, l’Union africaine, SADC, USA … n’ont pas eu de retenue. Les Etats-Unis ont, dans un communiqué du Département d’Etat, fustigé cette attaque lancée le 03 mai par les Forces de défense rwandaises (RDF). En plus, ils se sont dit préoccupés par la récente expansion de l’armée rwandaise et du M23 dans l’Est de la RDC, contribuant ainsi au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes.

A l’opposé, la CENCO, condamnant à son tour cette tragédie dans une déclaration signée le 06 mai par son secrétaire général, Mgr Nshole, attribue ce bombardement à des «inciviques non identifiés» et demande aux Nations unies et à l’UA de «diligenter une enquête indépendante pour établir les responsabilités». De ce fait, elle n’a pas moins semé la confusion sur les responsables de cet acte ignominieux et, de surcroît, foulé aux pieds la déclaration de la RDC attestant que les obus de la mort ont été tirés à partir des collines de Kiroche par l’armée rwandaise dont le gouvernement a rejeté naturellement l’attaque. Feu le cardinal Monsengwo dirait qu’il y a des convergences parallèles entre la position de la CENCO et celle de Kigali.

Aussi, la CENCO ne s’explique pas que les rebelles du M23, appuyé par l’armée rwandaise, et les forces loyalistes des FARDC s’affrontent et s’invitent à se positionner de part et d’autre d’un camp des déplacés. Elle se dit surprise que ce drame survienne à la porte de Goma, une ville hyper militarisée où beaucoup d’indications étaient données invitant les autorités compétentes à une alerte maximale pour sécuriser la population. Encore une fois, la CENCO, cette fois-ci en stratège militaire, pense indiquer aux FARDC les positions à occuper à Sake et dans ses envirions et présente le Gouvernement comme incapable de protéger la population.

Par ailleurs, la CENCO en appelle à une forte dynamique nationale avec des représentants des forces vives du pays, toutes tendances confondues, pour parvenir à une solution acceptable. Laquelle ? Acceptable avec qui ?

A n’en point douter, la CENCO, mieux une partie du clergé catholique avec comme tête de pont le trio Fridolin Ambongo-Fulgence Muteba-Donatien Nshole qui a volé la vedette à l’institution en subjuguant le président Marcel Utembi, semble avoir tourné la page Tshisekedi. Elle est en pleine campagne de diabolisation et de dénigrement de son régime dont elle n’a jamais salué l’avènement et d’intoxication du peuple dont elle est convaincue d’être majoritairement catholique. Eu égard à l’opposition qui est très faible et qui n’existe quasiment plus, elle est déterminée à reprendre le flambeau de la lutte et est dans un schéma de non-retour contre le pouvoir de Tshisekedi.

Outre la méfiance du peuple qui s’accroîtrait au fur et à mesure à l’endroit du régime Tshisekedi, les princes de l’Eglise pensent se mettre en phase avec certains lobbies et puissances occidentaux qui ont démontré par le passé de l’intérêt envers eux. Le clin d’œil à Paul Kagame dont ils épousent le narratif et l’encouragement apporté à ceux des Congolais qui passent sous son leadership pourraient les rapprocher davantage des maîtres du monde pour la réalisation de leur dessein.

A l’occasion de la célébration en juin 2023 des 25 ans de sacerdoce de Mgr Emmanuel Kasanda, archevêque de Mbuji-Mayi, le président Félix Tshisekedi avait dénoncé solennellement au stade le jeu malsain qui n’a rien à voir avec l’évangile auquel s’adonnent quelques chefs hiérarchiques de la CENCO. Il avait promis d’être sans pitié en ce qui concerne la sécurité du pays.

Est-ce une chronique annoncée le dossier judiciaire du cardinal Ambongo ? Difficile à dire pour le moment.

Moïse Musangana




Washington satisfait du contrat d’achat et de traitement du germanium entre la STL et Umicore 

En leur qualité de président du Partenariat pour la sécurité des minéraux (Mineral Security Partnership, MSP), les États-Unis et leurs partenaires du MSP se félicitent du nouveau contrat d’achat et de traitement du germanium finalisé entre la STL, une filiale de la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines) en République démocratique du Congo (RDC), et la société belge Umicore, qui fait progresser la coopération dans ce domaine.

Cette collaboration entre les partenaires du MSP et le secteur privé est une preuve puissante de la capacité du MSP à sécuriser et à diversifier les chaînes d’approvisionnement en minerais critiques, qui apportent des avantages économiques aux collectivités locales et aux pays d’origine, comme la RDC. Ainsi que l’ont souligné les responsables d’Umicore et de Gécamines, cet accord soutiendra également le recyclage durable et l’économie circulaire, développera de nouvelles compétences techniques et une expertise en RDC, et renforcera le rôle de Gécamines et de la RDC en tant qu’acteur important dans le traitement des minerais critiques.

Cet accord important, conclu grâce à une étroite collaboration avec les 15 partenaires du MSP, augmente considérablement l’offre mondiale de germanium, qui est utilisé dans les semi-conducteurs, les câbles optiques, les cellules solaires et bien d’autres produits. Le germanium traité renforcera à terme les chaînes d’approvisionnement des marchés américain, européen et japonais.




Après la brouille entre Kinshasa et Nairobi : Cap sur l’harmonisation des relations 

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé, ce jeudi au Palais de la Nation, avec le Premier secrétaire du Cabinet (équivalent du Premier ministre) de la République du Kenya H.E. Musalia Mudavadi EGH, porteur d’un message spécial du Président kenyan William Ruto.

“Nous sommes des partenaires, des pays au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). Nous voulons continuer à travailler ensemble de manière cordiale et beaucoup plus proche. Nous sommes intéressés à faire grandir le commerce et les affaires entre nos pays”, a déclaré M. Mudavadi.

“Nous sommes venus également réaffirmer que le Kenya respecte l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République Démocratique du Congo (RDC). Nous rassurons le peuple congolais que nous allons travailler avec lui pour une paix et une stabilité dans ce pays”, a rajouté l’Envoyé du Président Ruto.

Le Premier secrétaire du Cabinet du Kenya a par ailleurs salué l’intervention du Chef de l’État sur l’incident lié à la compagnie Kenya Airways. « Nous apprécions que cela soit résolu manière amicale », a-t-il dit. « Nous sommes contents que le Président Tshisekedi ait communiqué avec nous avec beaucoup de respect. Nous avons un très bon message à ramener au Président Ruto », a-t-il conclu.




POLISARIO : Une menace récurrente à la paix et la sécurité du Maroc et du Sahel

Le polisario, milice armée qui s’est adonnée à tous les trafics illicites et aux actes terroristes les plus ignobles, menace la sécurité et la paix non seulement du Maroc et du Mali, mais aussi de toute la région du Sahel et au-delà.

Un audio du discours d’El Bachir Mustapha Sayed, membre du “secrétariat national du polisario” lors d’un rassemblement, le 28 avril 2024, dans les camps de Tindouf en Algérie, appelant à la violence contre le Maroc, en atteste. La Communauté internationale est vivement interpellée.

 

Le discours, extrêmement grave et condamnable par les plus hautes instances compétentes de la justice internationale des responsables du polisario, mouvement clairement terroriste, qui menace l’intégrité territoriale du Maroc, vient, encore une fois, de confirmer la nécessité urgente pour la Communauté internationale d’agir en faveur d’un règlement durable de la question du Sahara marocain et d’appuyer la proposition marocaine d’une autonomie de ses régions du Sud, appuyé et soutenu par le Conseil de Sécurité de l’ONU, seul chargé de la question.

 

Ainsi, en refusant d’accepter une évolution positive au sein des Nations Unies qui réglera définitivement ce conflit artificiel, les responsables de ce mouvement entretiennent artificiellement chez les populations des camps de Tindouf, une logique de guerre et de radicalisme, entraînant plusieurs de ses membres vers le grand banditisme et le terrorisme.

 

En effet, le Mali, pays voisin du Sud du Maroc, en a fait la dure expérience et a souffert des activités de ce groupe terroriste. Rappelons les faits suivants :

 

– En décembre 2010, les Forces de sécurité maliennes, luttant contre le trafic de drogue dans la région du Nord, avaient démantelé un important réseau connu sous le nom de “polisario”, car ‘composé à plus de 90% d’éléments issus des camps du polisario, selon l’hebdomadaire Jeune Afrique. La presse internationale a précisé, aussi, qu’à la tête de ces trafiquants du polisario, se trouvait un certain Ould Baby, impliqué dans l’enlèvement et la revente de plusieurs ressortissants européens en faveur d’ALQAIDA au Maghreb Islamique (AQMI).

 

– En février 2013, un élément du polisario avait été fait prisonnier avec une quarantaine d’autres terroristes dont un émir algérien, Abdelhamid Abou Zeid, qui avaient été tués, lors d’un raid aérien lancé dans la région d’In Sena, dans le massif montagneux de Tigharghar, au nord du mali.

– Mais les exemples les plus tristement célèbres et les plus récents des membres du polisario impliqués dans le terrorisme, demeurent ceux de Adnan Abou Walid al-Sahraoui et de Abou Houzeifa. Tous deux issus des camps de Tindouf, en Algérie, avaient fait allégeance à l’état islamique en formant l’Etat Islamique du Grand Sahara (EIGS). Tous les deux avaient commis des attaques particulièrement meurtrières, visant civils et militaires, au mali, au Niger et au Burkina Faso. Ils avaient revendiqué la responsabilité de l’attaque qui a tué quatre militaires et quatre membres de l’armée nigérienne en octobre 2017 à Tongo-Tongo au Niger.

Heureusement que le premier avait été neutralisé en août 2021 dans la forêt de Dangarous, au Mali, près de la frontière nigérienne et le second, abattu, fin avril 2024, lors d’une opération menée par l’armée malienne dans la région de Ménaka.

 

Donc, il ne faut pas se leurrer. La milice polisario, qui s’est adonné à tous les trafics illicites et aux actes terroristes les plus ignobles, menace gravement la sécurité et la paix non seulement du Maroc et du Mali, mais aussi de toute la région du Sahel et au-delà. Il est temps de mettre fin à ses agissements pour que la paix et la sécurité règnent dans la région. Cette menace se concrétise par les manœuvres et les provocations, entre autres, menées par le groupe séparatiste reflétant ses multiples échecs face au soutien international croissant au plan d’autonomie, proposé par le Maroc pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain. De surcroit, ledit groupe mercenaire, créé par l’Algérie en 1973 dans le contexte de la guerre froide pour servir sa quête d’hégémonie régionale, est aujourd’hui l’une des principales menaces qui pèsent sur la sécurité de la bande sahélo-saharienne et du pourtour méditerranéen.




Conclusion de la 6ème revue : La Rdc suspendu à la validation de la direction du FMI 

Ce mercredi 8 mai à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a échangé avec une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par Calixte Ahokpossi, dans le cadre de la clôture de sa sixième revue du programme économique et financier de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon M. Ahokpossi, « les autorités de la RDC et l’équipe du FMI sont parvenues à un accord au niveau des services en vue de la conclusion de la sixième revue au titre de l’accord Facilité Elargie de Crédit (FEC), sous réserve de la validation de la direction du FMI ».

« Au niveau du service, nous avons estimé que les progrès qui ont été réalisés et les engagements du gouvernement permettent de dire que la performance du programme a été satisfaisante pour cette 6ème revue “, a-t-il déclaré.

Au regard des efforts réalisés, cette mission a permis d’avoir un ensemble d’engagements qui seront présentés au conseil d’administration pour conclure cette revue.

Pour le ministre du Budget Aimé Boji « si on arrive à conclure avec satisfaction ce programme, ce sera une première depuis l’indépendance de notre pays qu’un gouvernement arrive à conclure un programme triennal avec le FMI ».

L’examen par le conseil d’administration du FMI de cette revue et des consultations, au titre de l’article IV, est prévu pour début juillet 2024.

La fin de la revue permettra un décaissement de 152,3 millions de dollars américains pour renforcer les réserves internationales de la RDC.




Gazoduc Nigeria-Maroc : Une entreprise marocaine démarre la phase d’arpentage

Le groupe ETAFAT spécialisé en conseil, ingénierie, données géospatiales et systèmes d’information géographique (SIG), a annoncé avoir lancé ses inspections topographiques dans la partie nord pour le projet de gazoduc Nigeria-Maroc. Cette phase d’arpentage concernera le royaume, la Mauritanie et le Sénégal.

Le groupe, fondé en 1983, a fait savoir que le démarrage de ces activités faisait suite à une réunion tenue à Rabat avec l’Office national des hydrocarbures et des minéraux (ONHYM), la Nigerian National Petroleum Company Limited et Fundasol/ETAFAT.

N-Sea, fournisseur de solutions sous-marines basé aux Pays-Bas, a quant à lui annoncé en août dernier avoir lancé l’inspection des fonds marins pour soutenir le développement du projet de gazoduc. Sa zone d’opérations s’étend à l’Afrique de l’Ouest.

Le ministre d’Etat nigérian chargé des ressources pétrolières, Ekperekpe Ekpo, a déclaré en novembre dernier que le projet de gazoduc entre le Nigeria et le Maroc, visant à relier le marché européen, devrait débuter en 2024.

Dans ce cadre, le gaz devrait être acheminé vers l’Europe via les pays participants au chantier, notamment le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc.

A cet effet, quatre protocoles d’accord ont été signés en juin 2023, pour garantir l’avancement de ce projet évalué à 25 milliards de dollars.




A Lemba: Les “Kuzu” ont revu leurs tarifs à la baisse

La fauche qui enveloppe le Congolais est prise au sérieux à Lemba, par des opérateurs économiques du secteur de l’hôtellerie. Notamment chez les détenteurs de “Kuzu”, ces maisons de passe de fortune aux conditions hygiéniques suffocantes et indigestes.

Faute de clients potentiels, ces tenanciers logent désormais le diable dans leurs poches.

Mais pour contourner cette difficulté, ils ont décidé chacun dans son coin, d’appliquer des tarifs préférentiels à la tête du client.

Au rond-point Super Lemba où l’affaire est relatée sans gêne, il se raconte que désormais, avec 8.000 ou 10. 000 Fc, les tourtereaux peuvent s’envoyer au 7e ciel, contrairement sous peu où il fallait 10 dollars pour « un vite-fait ».

Ce nouveau tarif serait entouré d’une seule condition, respecter le timing: 5 minutes pour le burin. Ni plus. A prendre ou à laisser.

Des langues affirment que des disciples de Bacchus qui ingurgitent moult bière dans des gargotes qui pullulent cette commune, en ont fait désormais leur choux gras. Ils préfèrent aller faire leur burin dans des Kuzu en lieu et place d’hotels chics. Car estiment-ils, dans les Kuzu, c’est ni vus ni connus, contrairement aux hôtels et autres palaces chics où on est à la merci de caméras et vidéos de surveillance, si pas “ les service “ qui viennent truander des paisibles “patriotes” qui font allègrement leur burin.

Le potin fait grand bruit à Lemba où les clients s’y comptent désormais par trentaine pour un Kuzu. Plus de 500 Kuzu y ont déja élu domicile.




Un ministre fait des fétiches dans son cabinet pour être maintenu

L’affaire défraie la chronique et la nouvelle, encore sous cape, risque d’être dévoilée et le nom du ministre démissionnaire publié. Il s’agit d’un ministre du gouvernement Sama, gouvernement qui gère encore “ les affaires courante”.

Ce ministre, friand de privilèges et honneurs, ne veut pas lâcher. Pour se voir maintenu dans le gouvernement Judith Suminwa Tuluka, il aurait choisi de faire des incantations fétichistes à des heures indues dans son cabinet situé à l’Immeuble Intélligent, siège de la plupart des cabinets ministériels.

Selon des “ on dit” qui circulent aux alentours de cet Immeuble situé à la place Royale, commune de la Gombe, c’est vers 23 h que ce ministre aurait débarqué au cabinet accompagné de personnes vêtues de façon particulière. On susurre qu’il s’agirait de deux féticheurs connus à Kinshasa et de deux marabouts qui fréquentent souvent ce ministère en quête du cash. Certains membres du cabinet qui attendaient encore leur chef, prétendument avoir fait un déplacement pour aller accueillir on ne sait quel officiel, son homologue venu d’un pays africain, à l’aéroport international de N’djili, auraient eu du mal à installer ces “visiteurs nocturnes” dans le bureau de leur chef. Ainsi, ordre aurait été donné à tout le monde d’évacuer, hormis le chauffeur et le rapproché du “Boss” ‘, précisent des potins qui taisent le nom du ministre.

Du bureau, on pouvait entendre des tintamarres de cloche et des murmures funestes qui rappellent des incantations, le tout décoré d’une odeur funeste et insupportable de parfum.

Trente minutes plus tard, des sources grenollent avoir aperçu “ son Excellence” prendre place à bord de sa jeep suant à grosses gouttes, pieds nus, sans souliers. Heureusement pour lui, ricaillent des perroquets, qu’il ne portait pas des chaussettes trouées comme la plupart de barons.

Dans les alentours de l’Immeuble Intelligent, on affirme que le ministre dit ne pas lâcher son poste qu’il tient mordicus à réoccuper. Mais ses proches regretteraient que c’est un incoulable qui ne “ libère jamais”, si pas difficilement.

Grand disciple de Bacchus, on précise aussi que ce ministre serait réputé grand spécialiste du burin qu’il brandirait allègrement aux mineures d’âge du quartier Bon Marché

“ Si la Première ministre renomme ce type, c’est qu’il y a crise d’hommes en RDC” , a murmuré un indiscret dont on dit avoir vécu ce scénario, samedi dernier au cabinet de ce ministre, caracterisé pour ses petites vertus, ajoutent des sources, perroquets pour la plupart.




Dans une déclaration politique: Le Collectif condamne les antivaleurs constatées à l’UDPS/Tshisekedi 

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a examiné, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 08 Mai 2024, l’état chaotique dans lequel se trouve la Tendance UDSP/TSHISEKEDI actuellement au pouvoir, et rend public la Déclaration Politique dont la teneur ci-dessous :

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI dénonce la violation flagrante de l’article 10 des Statuts de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui a fixé, entre autres objectifs, « L’INSTAURATION DE LA BONNE GOUVERNANCE, LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET AUTRES ANTI-VALEURS » par son arrogante direction en exercice.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate, non sans amertume, que la bande à KABUND-KABUYA-PETER KAZADI et autres Combattants de la 25me heure de la génération spontanée qui a fait la main basse sur la Tendance UDPS/TSHISEKEDI, a trahi l’idéal noble de l’héroïque combat qui avait mobilisé et fondé les espoirs des millions de Congolais de voir se construire en République Démocratique du Congo, une grande démocratie et un véritable Etat de droit, gage d’un réel progrès social pour leur bien-être.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate fort malheureusement que la Tendance UDPS/TSHISEKEDI fait la honte du combat implacable de l’UDPS Originelle, lequel combat a été mené pendant plus de trois décennies.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI condamne, sans réserve, les actes répréhensibles dont les auteurs se recrutent parmi les membres de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI notamment les vols, l’exclusion, la mauvaise gouvernance, la corruption, les détournements des deniers publics, le népotisme, l’égoïsme, le clientélisme, le gangstérisme politique et autres anti-valeurs coulés sous la répugnante formule de « TOSA OBIKA » mise en place un « petit parlementaire-debout » élevé, sans le mériter, au rang d’animateur principal de ladite tendance à cause de ses courbettes et salamalecs indignes d’un vrai militant d’un parti social-démocrate de l’Internationale Socialiste.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, en sa qualité de structure d’appui autonome, plaide en faveur de la dissolution pure et simple et ce, par voie administrative, des tendances UDPS/TSHISEKEDI, UDPS/KIBASSA, UDPS/TSHIBALA, UDPS/MUBAKE qui fonctionnement illégalement au mépris de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en République Démocratique du Congo.

En conséquence, le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI demande enfin aux Quatre Fondateurs Historiques encore en vie de s’assumer en convoquant les assises de renaissance de l’UDPS Originelle.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp