La Rdc et la Zambie débattent sur des difficultés rencontrées aux postes frontaliers

Les pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) à savoir la République Démocratique du Congo et la Zambie dont les ministres ayant dans leurs attributions les questions liées au Commerce, Transports, Infrastructures et Sécurité se sont réunis au Pullman Hôtel de Kinshasa ce jeudi 09 mai 2024 en groupe de travail pour débattre des difficultés rencontrées aux postes frontaliers de Kasumbalesa, Sakania, Mokambo et Kipushi et proposer des solutions idoines pour faciliter le commerce transfrontalier et activer l’intégration régionale.

Selon une dépêche du ministère de l’Intégration régionale, cette réunion interministérielle a été précédée des rencontres des experts et hauts fonctionnaires de deux pays sous l’égide de la SADC deux jours durant, soit mardi 07 au mercredi 08 mai.

Les problèmes identifiés pour lesquels de solutions méritent d’être trouvées sont liés, entre autre, à la sécurité des transporteurs, à la multiplicité des taxes et des points de péage, aux heures d’ouverture et de fermeture de la frontière, au nombre de services qui opèrent à la frontière et tant d’autres.

A l’ouverture de cette rencontre interministérielle, Me Peter Kazadi Kankonde, Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, a au nom du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, remercié la SADC pour avoir donné l’opportunité à la Zambie et à la RDC de se mettre ensemble pour résoudre les problèmes rencontrés au niveau de leurs postes frontaliers dans le cadre de faciliter le commerce dans la sous-région. Le VPM de l’Intérieur a invité les participants de deux Etats à conjuguer les efforts avec l’appui de la SADC pour surmonter tous les obstacles listés par les experts et les hauts fonctionnaires qui entravent le commerce frontalier.

Pour sa part, Mme Angèle Makombo, Secrétaire exécutive adjointe de la SADC chargée de l’intégration régionale a livré aux participants le message de Mme Elias Mag, Secrétaire exécutif de la SADC, invitant les Zambie et la RDC à traduire en acte la volonté de cette organisation régionale pour faciliter le commerce au niveau de leurs frontières.

Dans sa déclaration d’ouverture de cette réunion interministérielle, l’Honorable Jacob Jack Mwimbu, député et ministre des Affaires intérieures et Sécurité intérieure, chef de la délégation de la République de Zambie, a salué la tenue de ces assises de Kinshasa, qui répondent à l’appel de la SADC.

Il a promis que la Zambie mettra en application les résolutions qui seront adoptées en vue de faciliter le trafic commercial aux frontières entre les deux pays.

Même son de cloche de la part de l’Ambassadeur Allemand en RDC qui a témoigné dans son intervention que lors de sa visite au poste frontalier de Kasumbalesa, il a été impressionné par le nombre croissant de camions en attente de traverser les frontières. L’ambassadeur Ingo Herbert a dit avoir observé une croissance rapide aux frontières. Ce qui crée des tensions entre les autochtones et les autres personnes étrangères. Le diplomate allemand a appelé les deux pays à résoudre ce problème qui conduit à des tensions récurrents.

Notons que c’est avec l’appui technique et financier de l’Agence de la Coopération allemande (GTZ) que la SADC a organisé cette réunion interministérielle de Kinshasa axée sur les difficultés rencontrées aux postes frontaliers de Kasumbalesa, Sakania, Mokambo et Kipushi.

Ces assises seront sanctionnées par l’adoption des résolutions pertinentes pour faciliter le trafic aux postes frontaliers visés.

Le Quotidien




Assemblée nationale: Mboso cède

Le processus de la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée nationale vient d’être relancé avec le nouveau calendrier publié par le bureau définitif de cette chambre du parlement qui fixe au 18 mai la date de l’élection et installation de son bureau définitif.

En effet, il a fallu juste quelques heures après la déclaration tonitruante de groupe de députés nationaux réunis au sein d’une structure dénommée «Dynamique surveillance » et signataires d’une pétition contre le bureau provisoire pour voir ce dernier publier dans la soirée de mercredi 8 mai dernier un nouveau calendrier électoral pour l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Ces élus qui avaient déjà récolté plus de 150 signatures dans leur pétition ont donné à Christophe Mboso et son bureau provisoire un ultimatum de 72 heures pour mettre à la disposition des députés nationaux un nouveau calendrier sous peine d’entreprendre les actions « républicaines et démocratiques » contre le bureau provisoire.

Bien avant cette déclaration, les portes de toutes les salles de Palais du peuple leur ont été fermées sur ordre de Christophe Mboso pour empêcher toute rencontre des députés nationaux visant sa déchéance. La déclaration pétitionnaires était venue s’ajouter aux actions menées par d’autres députés nationaux qui dénonçaient aussi le blocage des travaux et la prise en otage de l’Assemblée nationale par celui qu’on a surnommé « Joe Biden Congolais » , entendez par là Christophe Mboso au regard de son accession au pouvoir à l’âge de plus de 80 ans , allusion faite au Président américain Joe Biden.

L’on se rappellera que le premier calendrier électoral a été suspendu aussitôt publié. Raison avancée : l’absence à Kinshasa de plusieurs députés nationaux qui sont partis participer aux élections sénatoriales et des gouverneurs des provinces. D’où il fallait attendre leur retour dans la capitale pour participer à l’élection et l’installation de bureau définitif. Argument rejeté par certains députés nationaux qui ont accusé leur bureau provisoire de chercher à se pérenniser au perchoir. D’autres élus ont pointé du doigt Christophe Mboso qui, selon eux, a du mal digérer sa défaite aux primaires organisées par l’union sacrée de la nation pour la désignation de candidat président de l’Assemblée nationale.

Le nouveau calendrier électoral

Au total, cinq phases caractérisent le nouveau calendrier de l’élection et l’installation du bureau définitif de la chambre basse du parlement. Il s’agit de dépôt des candidatures, l’examen des dossiers des candidatures, l’affichage des liste des candidats retenus, la campagne électorale et de l’audition des messages des candidats en plénière suivie de l’élection et l’installation du bureau définitif. Ainsi le calendrier électoral se présente comme suit :

De vendredi 10 au lundi 13 mai 2024 : Dépôt des candidatures de 9h à 17h ;

Mardi 14 mai 2024 : Examen des dossiers des candidatures ;

Mercredi 15 mai 2024 : Affichage des listes des candidatures retenues ;

• Jeudi 16 mai : Campagne électorale, de 9h à 00h ;

Samedi 18 mai 2024 à partir de 11h : Audition en séance plénière des messages des candidats, élection et installation des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Cependant, ce scrutin risque de se dérouler à l’absence de certains députés nationaux, ceux proclamés élus par la cour constitutionnelle à la suite de l’examen des requêtes des erreurs matérielles si jamais une plénière n’est pas convoquée avant le 18 mai prochain pour la validation de leurs proclamés. Ceci comme il en était le cas pour les autres députés nationaux proclamés élus à la suite des contentieux électoraux à la même Cour constitutionnelle.

RSK.




Un contrôleur à contrôler : CREFDL dénonce et Christophe Mboso rejette

Dans son dernier rapport intitulé : « Le biface du Parlement congolais : Un contrôleur à contrôler », le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) constate que le bureau de l’Assemblée nationale a dépensé 90 millions USD pour acheter les véhicules contre le plafond autorisé de 4,5 millions USD, enregistrant un dépassement de 1 999,85%. Pourtant, les crédits liés aux investissements ont un caractère limitatif et contraignant. Cette information est rejetée par la Cellule de la Communication du bureau de l’Assemblée nationale sous la direction de Christophe Mboso N’Kodia qui dit n’avoir pas dépensé 90,2 millions $ pour l’achat de 12 bus de 30 places marque Coaster affectés au transport du personnel administratif et 14 minibus destinés au transport des directeurs des services. A en croire notre source, “nous savons d’où cette histoire vient. Mboso N’kodia Pwanga est un patrimoine au service de la nation. Il n’a jamais été dans les histoires de détournement de fonds et de deniers publics comme d’autres politiciens spécialistes en cette pratique.”

Une étude du Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) a été publiée à Kinshasa. Elle présente plusieurs facettes du Parlement de la RDC, au-delà de son rôle de contrôle politique des finances publiques. Ce rapport démontre que l’inefficacité du contrôle des finances publiques s’observe par le fait que les acteurs des partis politiques de la majorité parlementaire occupant des postes de responsabilité au sein des bureaux des deux chambres du Parlement sont préoccupés par l’enrichissement illicite. Ils ne suivent pas de manière efficiente l’action du gouvernement, ni ne veillent à désinvestir les ministres de leur camp politique lorsque ces derniers sont impliqués dans des scandales financiers, car se trouvant eux-mêmes dans une situation similaire.

Les principales conclusions de l’étude

Ainsi, l’utilisation des crédits alloués aux deux chambres du parlement, entre 2021 à 2023, font apparaître des faits suivants :

1. Une institution budgétivore : le Parlement a dépensé 1,1 milliard de dollars américains, dont 60% ont été utilisés par l’Assemblée Nationale et 40% par le Sénat. Ce montant correspond aux besoins actuels exprimés par le secteur du développement rural pour réhabiliter 40.000 Km de route de desserte agricole et désengorger les territoires avec les chefs-lieux des provinces de la RDC ;

2. Méconnaissance de la loi : l’analyse révèle le non-respect du circuit de la dépense publique, le rejet et la méprise des règles légales et réglementaires de la comptabilité publique et de passation des marchés publics. Ces comportements ont entrainé l’utilisation non autorisée de 303,3 millions USD. L’absence d’un rapport explicatif des dépassements soulève des doutes sur la crédibilité de ces dépenses.

Rappelons que 303,3 millions $ valent 1.500 laboratoires médicales équipés et 1 875 écoles construites et équipées que la population devrait bénéficier ;

3. Fraude et Enrichissement illicite : le bureau de l’Assemblée Nationale a dépensé 90 millions USD pour acheter les véhicules contre le plafond autorisé de 4,5 millions USD, enregistrant un dépassement de 1 999,85%. Pourtant, les crédits liés aux investissements ont un caractère limitatif et contraignant. A cela s’ajoute, la dilapidation des fonds affectés au projet de construction des bureaux des commissions parlementaires, du dispensaire du Parlement et du dépôt des archives ;

4. Recrutement massif et abusif à l’Assemblée Nationale et au Sénat : Par exemple, l’administration de l’Assemblée Nationale compte un effectif de 612 personnes tandis que les cabinets politiques en disposent 2.756. Pourtant, conformément aux articles 235, 236 et 238 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale révisé2, l’effectif du personnel des cabinets des membres du bureau est fixé à 157 dont 28 du personnel administratif, 49 du personnel d’appoint et 80 du personnel domestique. Les effectifs de 2.756 personnes sont rémunérés de manière arbitraire. Cette situation est similaire à celle du Sénat dont le personnel politique affecté au cabinet est de 881 contre 259 affectés au Secrétariat Général alors que ce dernier devait être constitué de 157 personnes conformément aux Articles 252, 253 et 255 du Règlement Intérieur ;

5. Double payement : Les quatorze membres des deux bureaux sont doublement rémunérés. D’abord en tant que député national et puis comme membre des bureaux, d’après les affectations des crédits indiqués dans les lois relatives à la reddition des comptes des exercices 2021 et 2022.

6. Insertion d’une ligne budgétaire ambiguë et budgétivore au niveau des dépenses de rémunération à l’Assemblée Nationale tout comme au Sénat, dénommée « autre personnel » ;

7. Faible niveau de contrôle politique des finances publiques : l’analyse relève l’opacité autour de l’utilisation d’une ligne de crédits appelée « fonds spécial d’intervention » évalués à 309 millions USD. Ces fonds devrait financer les initiatives du contrôle parlementaire ;

8. Recours abusif à la sous-traitance : deux ONG (Splendeur côté Sénat et Lidya Decor Malika à l’Assemblée nationale) ont été recruté pour assurer la propreté du Palais du peuple, alors que le ministère des ITPR a affecté 300 agents pour assurer les mêmes tâches. Le personnel de ces deux ONG bénéficie d’un barème salarial de prestige et les agents publics sont mal rémunérés ;

9. Abus de pouvoir : certains parlementaires ne disposent pas d’assistant. Au début de la législature, ces derniers font enregistrer leurs membres de familles pour gagner de l’argent.

Malgré l’utilisation d’au moins 309 millions USD par les deux chambres, le contrôle parlementaire n’a pas été bien organisé entre 2021 et 2023. Suite à ce tableau sombre, le Parlement de la RDC ne saurait activer le contrôle parlementaire. Il reste impuissant et ne peut veiller à la régularité et à la sincérité de l’exécution de la dépense publique.

Des recommandations

Pour mettre fin à ces pratiques, le CREFDL recommande au Président de la République de garantir le fonctionnement efficient de l’Assemblée Nationale et du Sénat par une sélection rigoureuse de leurs animateurs, en proposant un profil robot des animateurs de ces institutions ; De responsabiliser davantage l’Inspection Générale des Finances et la Cour des Comptes pour effectuer un audit sur l’utilisation du « fonds spécial d’intervention », ceux affectés à l’achat des véhicules terrestres et à l’acquisition des bâtiments destinés à abriter les commissions parlementaires, le dispensaire ainsi que le dépôt des archives du Parlement.

Au gouvernement, CREFDL lui recommande de respecter la loi relative aux Finances Publiques (LOFIP) en ce qui concerne la procédure de décaissement des fonds alloués au Parlement ; De détailler et clarifier les lignes budgétaires appelées « fonds spécial d’intervention » et « autre personnel » dans la loi des finances ; Diligenter le contrôle des effectifs du personnel affectés aux cabinets du bureau des deux chambres du parlement et de leurs secrétariats généraux.

Aux institutions de contrôle (IGF, Cour des Comptes), de diligenter un contrôle au Parlement et effectuer un audit approfondi des crédits payés à ce dernier depuis 2021. Il s’agit du budget : d’investissement, des interventions économiques, De fonctionnement et des rémunérations ; De mettre au clair l’affectation des lignes « fonds spécial d’intervention », « autre personnel », « acquisition des véhicules terrestres » et d’en informer le contribuable congolais ; De préciser la destination des fonds amputés aux frais de fonctionnement des directions et autres services.

De son côté, la Justice doit se saisir d’office des rapports de reddition des comptes 2021-2023 et du rapport provisoire 2023 du ministère du Budget et entamer des enquêtes judiciaires afin d’établir les responsabilités sur la gestion des fonds mis à disposition de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

De sa part, la population doit accroître la surveillance de la gestion des fonds par le parlement et pousser à la redevabilité des animateurs des deux chambres parlementaires.

Le Quotidien

 




Afrique Centrale: Une faible concentration des liquidités bancaires qui ne dépasse pas 29.9 milliards USD 

Selon le Magazine Jeune Afrique 2019, Hors-série N°44, consacré au classement de 200 premières banques, par groupe de 50, le total de bilan pour les cinquante premières banques en Afrique Centrale, ne dépasse pas 29,9 milliards de dollars américains. Il faut donc recourir à l’emprunt extérieur.

Sur un total de 1.500 milliards de dollars de liquidités bancaires soit 1234 mille milliards d’euros, les 200 premières banques africaines accordent 777,7 milliards de dollars américains l’an pour un profit de 21 milliards de dollars.

Selon les prévisions de croissance publiées cette année, par l’OCDE organisation de coopération et de développement économiques, le produit intérieur brut des USA est aujourd’hui estimé à 26mille milliards de dollars suivi de la Chine qui a 16 mille milliards, puis le Japon 4.3 mille milliards, l’Allemagne 4.1 mille milliards, l’Inde 3.8 mille milliards, Royaume Uni 3.4 mille milliards, la France 2.8mille milliards,…………Mexique 1.47 mille milliards de dollars……Le trentième pays c’est l’Irlande qui a 549 milliards de dollars américains de PIB sur une liste de 30 économies les plus robustes dans le monde.

L’Afrique Australe et Océan Indien détiennent 623 milliards de dollars américains de liquidités bancaires, suivie de l’Afrique du Nord qui détient 521 milliards de dollars, l’Afrique de l’Ouest vient en troisième position avec 243 milliards de dollars, l’Afrique de l’Est détient 90,2 milliards de dollars américains de liquidités bancaires et l’Afrique Centrale 29,9 milliards de dollars américains et ne fait pas beaucoup d’efforts pour produire les richesses.

La RDCongo n’a pas beaucoup de banques commerciales sur son territoire environ 18 succursales. La principale banque appartient à une famille indienne. RAWBANK n’a pas un milliard de dollars de total de bilan et même pas ECOBANK d’origine togolaise, ou encore EquityBCDC aux capitaux kenyans. Dans ce pays qui compte plus de cent millions d’habitants, aucune banque n’est proprement congolaise.

Le taux de couverture bancaire dans ce pays est inférieur à 1 pc. La Rdc connait une grande pauvreté monétaire qui est le fait qu’une personne puisse faire un ou deux jours sans palper un billet de banque. La grande majorité de la population congolaise n’a pas de compte bancaire. Des millions des personnes se promènent sans un rond en poche, comme des petits enfants et n’ont pas d’épargne. C’est la pauvreté monétaire.

La monnaie elle-même, le franc congolais, a perdu sa fonction de réserve de valeur et la population congolaise marque sa préférence pour le billet vert surtout dans les grandes transactions commerciales. C’est même une punition que de trimbaler des briques ou des sacs de billets de banques sans pouvoir d’achat.

 

Dans ce classement 2019, c’est l’Afrique du Sud qui aligne le plus de banques environ une vingtaine, suivie de l’Égypte 18, le Nigéria 18, le Maroc 16, l’Algérie 14. Leurs capitaux proviennent essentiellement des monarchies pétrolières et arabophones.

Partout dans le monde, le crédit bancaire est considéré comme un levier pour développer les pays, en jouant le rôle de Léviathan. L’insuffisance des liquidités bancaires en RDCongo est un grand handicap pour financer le développement de 145 territoires.

Selon les ingénieurs en construction des ponts et chaussées, un kilomètre de route asphaltée coûterait environ un million de dollars américains au bas mot. Et le budget annuel de ce pays ne dépasse pas 16 milliards de dollars américains.

 

La baisse des cours du pétrole et des matières premières a provoqué une augmentation des créances douteuses dans beaucoup de banques africaines, surtout dans les pays qui dépendent de ces secteurs.

Suite à cette réalité, le rand sud-africain a perdu 25 pc de sa valeur face au dollar américain. Même chose pour le franc Cfa et le dirham marocain qui ont connu une perte de valeur de respectivement 7,7 pc et 7,4pc renseigne Jeune Afrique. Le naira nigérian a perdu 8 pc de sa valeur face au billet vert. Le Dinar algérien et le shilling kenyan ont perdu respectivement 10% et 11,1% face au billet vert.

Aujourd’hui, on estime à près de 60%, la perte du pouvoir d’achat du franc congolais face au dollar américain et sa parité tourne autour de 28000 fc. En Asie notamment en Inde, un dollar américain vaut 80 roupies.

Les experts en analyse des bilans estiment que la hausse du taux de dollar serait actuellement supérieure au produit net bancaire de 200 premières banques africaines.

Dans le commerce international, la monnaie la plus utilisée, c’est le dollar américain qui représente 60 pc des réserves bancaires, suivi de la monnaie européenne, l’Euro qui représente 30%, la monnaie chinoise le yuan 3%….

La proposition faite par le président brésilien lors du dernier sommet du BRICS qui a eu lieu en Afrique du Sud, et qui a porté le nombre des membres à 12, sur la probabilité de créer une monnaie unique, pour s’émanciper de la domination américaine n’est pas facilement réalisable à court terme.

 

 

Une analyse de Alex Tutukala Kibambe, journaliste économique




L’importance du « Câlin » au sein du couple et son incidence sur la santé humaine

Depuis notre tendre enfance, ce contact physique qu’est le câlin nous est indispensable. Ce geste chaleureux et naturel est synonyme de tendresse, de confiance et de sécurité. Si le câlin aide à rassurer les tout-petits, il est tout autant essentiel pour les adultes et encore plus important au sein d’une relation amoureuse. Découvrez pourquoi

Le câlin, source de bonheur

Une journée déplaisante peut vite dégénérer en dispute au sein d’un couple. Vous est-il déjà arrivé de rentrer du travail de mauvaise humeur si bien que le moindre petit problème vous irrite au plus haut point ? Et pourtant, bien souvent la solution est toute simple : une bonne étreinte amoureuse.

Saviez-vous qu’un câlin de vingt secondes ou plus va permettre de libérer une hormone appelée ocytocine ? Cette dernière vous procure une sensation d’apaisement et de bien-être immédiat. De plus, ce geste tendre ne peut que vous embarquer dans un monde rempli d’amour et de bienveillance.

Ainsi, pour apaiser les tensions au sein d’un couple et renforcer votre relation amoureuse, n’hésitez pas à abuser de ce bon vieux remède tiré tout droit de votre enfance : le câlin.

 

Le câlin pour entretenir la libido

Considéré comme un langage de l’amour, le câlin est un moyen non verbal de témoigner votre affection. Dans l’intimité de la chambre à coucher, un câlin sensuel, souvent accompagné de baisers langoureux, se présente comme un excellent préliminaire. En vous étreignant, vous créez non seulement une atmosphère de confiance propice aux relations intimes, mais vous expérimentez également des orgasmes plus intenses grâce à la diffusion d’hormones de plaisirs dans votre corps.

Pour stimuler votre vie de couple, et plus précisément, pour faire vibrer votre vie sexuelle, ne lésinez pas sur les câlins. N’attendez pas la journée internationale du câlin pour enlacer votre partenaire de vie, n’hésitez pas à instaurer ce climat de tendresse à tout moment.

 

Les bienfaits du câlin, ce qu’en disent les pros :

Au fil des années, de nombreuses recherches ont corroboré les bienfaits procurés par ce simple geste de tendresse.

Selon Céline Rivière, psychologue clinicienne et neuropsychologue, auteure des ouvrages sur la câlinothérapie, le câlin permet d’envoyer un message au cœur pour lui transmettre une sensation de bien-être grâce à la présence de petits récepteurs tactiles sur notre peau. Il n’est alors pas étonnant que les câlins jouent un rôle important dans le bonheur au sein du couple.

Par ailleurs, des études menées par Kinsey Institute de l’Université d’Indiana aux États-Unis ont également permis de démontrer la relation entre le câlin et la longévité d’une relation amoureuse. En effet, selon ses études, plus les couples se câlinent, plus leur relation est durable.

Enfin, le câlin est bon pour la santé du couple, mais pas que. Si pour les nouveau-nés, le câlin est un besoin vital, la psychologue américaine Virginia Star confirme qu’il est également nécessaire pour les adultes. Selon elle, il faudrait : « 4 câlins par jour pour survivre, 8 pour fonctionner, et 12 pour croître ». Des chiffres qui gagneront à être appliqués dans la vie de couple.

Cloche Media Monde/ Prince Yassa




La Chine et la Hongrie élèvent leurs relations au rang de partenariat stratégique global à toute épreuve

La Chine et la Hongrie ont décidé jeudi d’élever les relations bilatérales au rang de partenariat stratégique global à toute épreuve dans la nouvelle ère.

Cette décision a été annoncée lors des entretiens entre le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Cette année, qui marque le 75e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Hongrie, constitue une nouvelle et importante opportunité pour le développement des relations bilatérales, a déclaré M. Xi.

Les deux parties doivent continuer à être de bons amis qui se font confiance et s’entraident ainsi que de bons partenaires de coopération mutuellement bénéfique, a affirmé M. Xi, appelant les deux pays à considérer l’établissement du partenariat stratégique global à toute épreuve dans la nouvelle ère comme une occasion d’insuffler un nouveau et puissant élan à leur coopération bilatérale et à bâtir un avenir meilleur pour les deux peuples.

Les relations sino-hongroises traversent actuellement la meilleure période de leur histoire et leur partenariat stratégique global a su maintenir un développement de haut niveau. Grâce à l’approfondissement de leur confiance politique mutuelle et à leur coopération fructueuse dans divers domaines, les deux pays ont établi un modèle pour la construction d’un nouveau type de relations internationales, a déclaré M. Xi.




Kasaï : Détérioration du tissu environnemental de Luebo, Olivier Tombe hausse la voix et alerte Kinshasa 

Depuis plusieurs années, le territoire de Luebo ressemble à un cimetière avec plusieurs ravins, les écoles renommées ont été effondrées, les édifices de grande valeur engloutis par les ravins, le parquet, le tribunal de grande instance et la prison centrale de Luebo n’existent presque pas.

Ancien chef-lieu du district du Kasaï, Luebo devrait normalement être le chef-lieu de la province du Kasaï, malheureusement la politique avait pour plusieurs raisons décidé autrement.

 

Olivier Tombe Tombe, député national élu de cette circonscription a dans une sortie médiatique, fait entendre la voix de Luebo à la face du monde. A l’en croire, “Il ya risque que Luebo puisse disparaître si rien n’est fait pour stopper la progression des ravins, mais aussi reconstruire les bâtiments historiques”.

 

“Notre prison est tellement historique. Simon Kimbangu a transité par là, nos écoles comme Lukelu a produit des plus grands politiques de ce pays, le diocèse de Luebo qui a donné un nombre important de prêtres catholiques dans le pays,… Il fait beau vivre à Luebo, sa beauté est tellement immense, malheureusement la détérioration de son tissu environnementale, l’ inexistence de ses routes déchirées par les ravins fait mal et risque de faire disparaitre ce territoire sur la carte géographique de la RDC en général et du Kasaï en particulier.

Dans le programme de 145 territoires, il est important d’accélérer les travaux déjà amorcés.

“Les travaux d’un centre centre isolé et d’une école isolée de quelques deux ou trois forages restent tellement insuffisant pour Luebo”, note avec insistance le député national. Selon Olivier Tombe, “Luebo a besoin de voir les travaux de lutte anti érosive être amorcés, stopper l’avancement des revins, ouvrir les routes déjà déchirées, reconnecter le territoire de Luebo à la ville de Kananga et Tshikapa, réhabilitater des bâtiments historiques aujourd’hui dans un état délabrement très avancé depuis plusieurs années. Luebo est même oublié dans le partage des postes de responsabilité au pays, pas un ministre ni des mandataires publics ressortissant de ce territoire.

L’élu de ce territoire reste convaincu qu’avec l’actuelle première ministre, elle peut mieux faire pour sauver Luebo car une femme sait encadrer et protèger.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




La Rdc et la Zambie invitées à surmonter les obstacles qui entravent le commerce frontalier

Les pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) à savoir la République Démocratique du Congo et la Zambie dont les ministres ayant dans leurs attributions les questions liées au Commerce, Transports, Infrastructures et Sécurité se sont réunis au Pullman Hôtel de Kinshasa ce jeudi 09 mai 2024 en groupe de travail pour débattre des difficultés rencontrées aux postes frontaliers de Kasumbalesa, Sakania, Mokambo et Kipushi et proposer des solutions idoines pour faciliter le commerce transfrontalier et activer l’intégration régionale.

Selon une dépêche du ministère de l’Intégration régionale, cette réunion interministérielle a été précédée des rencontres des experts et hauts fonctionnaires de deux pays sous l’égide de la SADC deux jours durant, soit mardi 07 au mercredi 08 mai.

Les problèmes identifiés pour lesquels de solutions méritent d’être trouvées sont liés, entre autre, à la sécurité des transporteurs, à la multiplicité des taxes et des points de péage, aux heures d’ouverture et de fermeture de la frontière, au nombre de services qui opèrent à la frontière et tant d’autres.

A l’ouverture de cette rencontre interministérielle, Me Peter Kazadi Kankonde, Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, a au nom du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, remercié la SADC pour avoir donné l’opportunité à la Zambie et à la RDC de se mettre ensemble pour résoudre les problèmes rencontrés au niveau de leurs postes frontaliers dans le cadre de faciliter le commerce dans la sous-région. Le VPM de l’Intérieur a invité les participants de deux Etats à conjuguer les efforts avec l’appui de la SADC pour surmonter tous les obstacles listés par les experts et les hauts fonctionnaires qui entravent le commerce frontalier.

Pour sa part, Mme Angèle Makombo, Secrétaire exécutive adjointe de la SADC chargée de l’intégration régionale a livré aux participants le message de Mme Elias Mag, Secrétaire exécutif de la SADC, invitant les Zambie et la RDC à traduire en acte la volonté de cette organisation régionale pour faciliter le commerce au niveau de leurs frontières.

De son côté, dans sa déclaration d’ouverture de cette réunion interministérielle, l’Honorable Jacob Jack Mwimbu, Député et Ministre des Affaires intérieures et Sécurité intérieure, Chef de la délégation de la République de Zambie, a salué la tenue de ces assises de Kinshasa qui répondent à l’appel de la SADC. Il a promis que la Zambie mettra en application les résolutions qui seront adoptées en vue de faciliter le trafic commercial aux frontières entre les deux pays.

Même son de cloche de la part de l’Ambassadeur Allemand en RDC qui a témoigné dans son intervention que lors de sa visite au poste frontalier de Kasumbalesa, il a été impressionné par le nombre croissant de camions en attente de traverser les frontières. L’ambassadeur Ingo Herbert dit avoir observé une croissance rapide aux frontières, ce qui crée des tensions entre les autochtones et les autres personnes étrangères. Le diplomate allemand a appelé les deux pays à résoudre ce problème qui qui conduit à des tensions récurrents.

Notons que c’est avec l’appui technique et financier de l’Agence de la Coopération allemande (GTZ) que la SADC a organisé cette réunion interministérielle de Kinshasa axée sur les difficultés rencontrées aux postes frontaliers de Kasumbalesa, Sakania, Mokambo et Kipushi. Ces assises seront sanctionnées par l’adoption des résolution pertinentes pour faciliter le trafic aux postes frontaliers visés. Une photo de famille a marqué cette cérémonie d’ouverture.




La Chine et la Serbie décident de construire une communauté de destin

La Chine et la Serbie ont décidé mercredi de construire une communauté de destin – une nouvelle amélioration des relations bilatérales après l’établissement de leur partenariat stratégique global il y a huit ans.

La décision a été annoncée par le président chinois en visite, Xi Jinping, et son homologue serbe, Aleksandar Vucic, lors de leur entretien dans la capitale serbe, Belgrade.

M. Xi a souligné que l’amitié indéfectible qui unit la Chine et la Serbie avait résisté aux évolutions du paysage international, et que cette amitié était caractérisée par de profondes racines historiques, des bases politiques solides, de larges intérêts communs et un fort soutien populaire.

Au cours des dernières années, sous la direction des chefs d’État des deux pays, les relations sino-serbes ont connu des progrès historiques, et depuis l’établissement d’un partenariat stratégique global en 2016, les relations bilatérales se sont encore enrichies et élargies, devenant un modèle pour les relations amicales entre la Chine et d’autres pays européens, a affirmé M. Xi.

Les actions sont plus éloquentes que les mots, a noté M. Xi, soulignant que la Chine se tiendrait toujours aux côtés de la Serbie, partagerait avec elle les joies et les peines comme les passagers d’un même bateau, perpétuerait un esprit d’amitié indéfectible, maintiendrait et développerait leur amitié et défendrait conjointement les intérêts fondamentaux et à long terme des deux pays.

Alors que les deux parties poursuivent leurs développements et leurs renouveaux nationaux respectifs, la Chine travaillera de concert avec la Serbie pour faire progresser la construction d’une communauté de destin dans la nouvelle ère, a-t-il ajouté.

La Serbie est le premier partenaire stratégique global de la Chine en Europe centrale et orientale, a rappelé le président Xi. La coopération entre les deux parties a donné une forte impulsion aux développements et aux renouveaux respectifs des deux pays, apportant des bénéfices tangibles aux deux peuples, a-t-il dit.

Dans ces nouvelles circonstances, la Serbie est devenue le premier pays européen à construire une communauté de destin avec la Chine, ce qui démontre pleinement la nature stratégique, spéciale et de haut niveau des relations bilatérales, a-t-il souligné.

La communauté de destin Chine-Serbie constitue une nouvelle amélioration de leur amitié, a indiqué M. Xi, ajoutant qu’elle représentait également leurs valeurs et objectifs communs, dont notamment la poursuite conjointe du développement, de la coopération mutuellement profitable et de la réussite commune.

Telles sont les aspirations communes de la Chine, de la Serbie et de tous les pays engagés en faveur de l’indépendance, de la paix et du développement, a-t-il ajouté.

En construisant une communauté de destin sino-serbe adaptée à la nouvelle ère, les deux parties doivent continuer à approfondir et à élargir la coopération et la collaboration entre la Chine et les pays d’Europe centrale et orientale dans le cadre de l’Initiative la Ceinture et la Route, contribuant ainsi à leurs modernisations respectives, a affirmé M. Xi.

Il a appelé les deux parties à mettre en valeur l’importance stratégique des liens bilatéraux, et à saisir l’orientation générale de leurs relations. La Chine soutient la Serbie dans la défense de son indépendance et la poursuite d’une voie de développement adaptée à sa situation nationale, et elle soutient également les efforts de la Serbie pour préserver sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale, a déclaré M. Xi.

Les deux parties doivent continuer de se soutenir mutuellement et fermement, d’approfondir la coopération stratégique, et de préserver leurs sécurités politiques et leurs intérêts fondamentaux respectifs, a-t-il ajouté.

M. Xi a également appelé les deux pays à s’en tenir à la coopération pragmatique bilatérale et à apporter des bénéfices aux deux peuples. La coopération de haute qualité entre les deux parties dans le cadre de l’Initiative la Ceinture et la Route a déjà produit des résultats fructueux, a-t-il observé.

Les deux parties devraient promouvoir de manière constante la coopération dans des domaines traditionnels tels que les infrastructures de transport et d’énergie, par exemple en assurant la mise en service dans les délais de la section serbe du projet ferroviaire Belgrade-Budapest, en gérant ensemble de grands projets de coopération, et en créant davantage de projets “petits mais beaux” pour le bien-être public, afin de continuer à générer des bénéfices socio-économiques positifs, a-t-il poursuivi.

L’accord de libre-échange entre la Chine et la Serbie entrera en vigueur le 1er juillet de cette année, a indiqué M. Xi, déclarant que l’ouverture mutuelle de haut niveau entre la Chine et la Serbie entrerait certainement dans une nouvelle phase et que la Chine continuerait à importer des produits agricoles de spécialités serbes de haute qualité.

Au cours des trois prochaines années, la partie chinoise invitera 300 jeunes Serbes en Chine dans le cadre de divers programmes d’étude et d’échange, a annoncé M. Xi, ajoutant que son pays se félicitait de l’ouverture par la partie serbe de vols directs Belgrade-Shanghai, qui permettront d’approfondir de manière globale les échanges humains entre les deux pays.

M. Xi a également appelé à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération en mettant l’accent sur l’innovation dans les relations bilatérales et en faisant de la coopération en matière d’innovation un nouveau moteur de croissance de ces relations.

Au cours des trois prochaines années, la Chine soutiendra 50 scientifiques serbes pour qu’ils effectuent des visites d’échange de recherche scientifique en Chine, et elle est disposée à renforcer la coopération avec la Serbie dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) afin de promouvoir le développement et l’application rationnels de l’IA pour l’humanité, a précisé M. Xi.

Il est important que la Chine et la Serbie s’opposent conjointement à l’hégémonisme et à la politique de puissance, ainsi qu’à la politique de blocs et à la confrontation entre camps, a souligné M. Xi, ajoutant que les deux parties devraient s’unir pour défendre les buts et principes de la Charte des Nations Unies, pratiquer un véritable multilatéralisme, et à promouvoir l’équité et la justice dans les affaires internationales.

Pour sa part, M. Vucic a chaleureusement souhaité la bienvenue à M. Xi, et a noté que la Chine était l’amie la plus sincère de la Serbie.

Bien que la Serbie soit un petit pays, la Chine a toujours pleinement respecté sa souveraineté et son intégrité territoriale, et lui a toujours apporté un soutien précieux en matière de développement économique et social, a-t-il indiqué.

M. Vucic a salué M. Xi comme un grand leader mondial. Sous sa ferme direction, la Chine a réalisé de remarquables progrès, est devenue un phare pour le développement et le progrès dans le monde, et joue un rôle de plus en plus important dans les affaires internationales, a indiqué le président serbe.

Le Parti communiste chinois cherche à améliorer le bien-être non seulement du peuple chinois, mais aussi des peuples du monde entier, a-t-il observé, ajoutant que le peuple serbe était plein de gratitude et de respect envers la Chine, et plus particulièrement envers le président Xi, et se sentait fier d’entretenir une indéfectible amitié avec une si grande nation.

La Serbie soutient fermement la position légitime de la Chine sur les questions relatives à ses intérêts fondamentaux, notamment celles liées à Taiwan, a-t-il indiqué. Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et la Serbie continuera sans hésitation à lui fournir un soutien ferme et inébranlable, a-t-il souligné.

M. Vucic a noté que la coopération et les investissements chinois avaient grandement facilité le développement économique et social de la Serbie et amélioré le niveau de vie du peuple serbe. Depuis 2016, grâce à l’engagement et au soutien personnels de M. Xi, l’aciérie HBIS Smederevo a notamment un impact socio-économique extrêmement positif dans le pays, a-t-il affirmé, ajoutant que les évolutions transformatrices survenues dans les perspectives de développement de l’aciérie avaient également renforcé la confiance et suscité l’espoir de la population serbe.

L’avenir de la Serbie est étroitement lié à celui de la Chine, et la Serbie espère intensifier ses échanges avec la partie chinoise dans tous les domaines et à tous les niveaux et renforcer sa coopération avec elle dans divers domaines, dont notamment les infrastructures, les nouvelles énergies, l’innovation, l’intelligence artificielle et les échanges humains et culturels, a-t-il déclaré.

La Serbie développera activement une coopération de qualité avec la Chine dans le cadre de l’Initiative la Ceinture et la Route, et veillera à ce que la section serbe du projet ferroviaire Belgrade-Budapest soit achevée dans les délais prévus, a-t-il déclaré.

M. Vucic a souligné que la Serbie serait heureuse de nouer des coopérations en matière d’investissements avec davantage d’entreprises chinoises, et attendait avec impatience davantage de vols directs entre les deux pays. Sur la base de leur accord de libre-échange bilatéral qui entrera prochainement en vigueur, la Serbie est en outre prête à élargir sa coopération économique et commerciale avec la Chine, a-t-il affirmé.

L’annonce de l’approfondissement et du renforcement du partenariat stratégique global Chine-Serbie et de la construction d’une communauté de destin Chine-Serbie dans la nouvelle ère marque une nouvelle étape dans l’histoire des relations entre les deux pays, a-t-il noté.

La Serbie soutient fermement et participera activement à l’Initiative pour le développement mondial, à l’Initiative pour la sécurité mondiale et à l’Initiative pour la civilisation mondiale proposées par M. Xi, a déclaré le président serbe, ajoutant que son pays maintiendrait une étroite coordination stratégique avec la Chine dans les forums multilatéraux, s’opposerait avec elle à l’hégémonisme et à la politique de puissance, défendre les buts de la Charte des Nations Unies et préserver l’équité et la justice internationales.

Après leur entretien, les deux présidents ont signé la “Déclaration commune sur l’approfondissement et le renforcement du partenariat stratégique global et la construction d’une communauté de destin Chine-Serbie dans la nouvelle ère”.

Ils ont également assisté à l’échange de multiples documents de coopération, liés notamment à la coopération dans la cadre de l’Initiative la Ceinture et la Route, au développement vert, à l’économie numérique, au commerce électronique, aux infrastructures, à la coopération économique et technique, à l’information et à la communication, à l’agroalimentaire et aux médias. MM. Xi et Vucic ont aussi rencontré conjointement la presse.

Avant leurs entretiens, M. Vucic a accompagné M. Xi sur le parvis du Palais de Serbie. Sur la place devant le palais, quelque 15 000 Serbes brandissaient des drapeaux chinois et serbes pour souhaiter la bienvenue à M. Xi. Le dirigeant chinois a salué la foule, qui a éclaté en applaudissements et en acclamations prolongés et jubilatoires.

Au cours de sa rencontre avec M. Vucic, M. Xi s’est déclaré profondément touché par le fait que le président Vucic l’a accueilli à l’aéroport en compagnie de nombreux hauts responsables du gouvernement, qui ont organisé une grande cérémonie de bienvenue en son honneur.

Il s’est également déclaré profondément ému par la sincère amitié du peuple serbe envers la Chine, affirmant que le peuple serbe était un bon ami du peuple chinois.




Assemblée nationale : L’élection et installation des membres du bureau définitif fixées au 18 Mai prochain 

Le bureau provisoire de l’Assemblée nationale vient de rendre public, le calendrier concerté pour l’élection et l’installation du bureau définitif. Elles sont fixées au 18 Mai selon ledit calendrier.

Publié le mercredi 8 Mai dans la soirée, le nouveau calendrier prévoit le dépôt des candidatures aux différents postes du 9 au 13 mai, et la campagne électorale interviendra le 16 mai.

Ceci est une manière de donner la réponse à toutes les revendications au tour de l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale qui était au centre de plusieurs débats.

Tout porte à croire que l’installation de ce bureau donnera lieu à la formation et investiture des membres du gouvernement Judith Suminwa Tuluka.

 

 

Mboshi