Trois ans après l’instauration de l’état de siège au Nord-Kivu et ituri : la société civile locale plaide pour sa levée urgente 

Du 06 mai 2021 au 06 mai 2024, voilà trois (3) ans depuis qu’entrait en vigueur l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’ituri, deux provinces en proie à l’activisme des groupes rebelles. Cette mesure était décrétée par le chef de l’État congolais Félix-Antoine Tshisekedi dans l’objectif de pallier au défis sécuritaire dans ces deux entités.

La paix et la sécurité sont-elles déjà restaurées ?

Cette question taraude encore les esprits dans la communauté car plusieurs agglomérations du Nord-Kivu et Ituri restent toujours sous menace des groupes armés notamment le M23 soutenu par le Rwanda à Rutshuru, Masisi et Nyiragongo dans le Petit Nord et les terroristes ADF à Beni et ituri.

La société civile coordination provinciale de l’Ituri via son président Dieudonné Lossa, évalue négativement les 3 ans de cette mesure d’exception. Elle dit être inquiète de la multiplicité d’atrocités commises par les rebelles contre les paisibles citoyens.

Cette structure citoyenne regrette par ailleurs qu’au lieu d’imposer l’autorité de l’État, cette mesure vit des violences armées entretenues par nombreux groupes armées étrangers et locaux qui continus à causé des morts et de dégâts matériels .

” l’État de siège était décrété pour restaurer l’autorité de l’État, pour mettre fin à des hostilités, l’autorité de l’État n’est pas restaurée sur l’ensemble de la province de l’ituri. Il n’y a pas un groupe armé qui a été neutralisé durant les 3 ans. Aucun site de déplacés n’a été fermé au contraire le nombre des groupes armés a augmenté, le nombre des blessés, les déplacés et les gens tués ont augmenté ” s’exclame Dieudonné Lossa, coordonnateur de la société civile de l’Ituri.

Au regard de l’évolution de la situation sur terrain, Dieudonné Lossa considère qu’au lieu de mater l’insécurité, l’état de siège à plutôt été “assiégé “.

” Basez-vous sur la mission de l’état de siège d’abord et Comparez la situation avant et pendant cette période, vous allez tirer la conclusion. La population du Nord-Kivu et ituri invitée à la table ronde par le chef de l’État avait déjà levé l’option et demandé la levée pure et simple de l’état de siège et le retour à l’ordre constitutionnel. Elle avait également demandé de renforcer les opérations militaires dans d’autres entités menacées par les groupes armés mais aussi redynamiser le P-DDRC-S. Voilà les voies par lesquelles nous pouvons espérer au retour de la paix durable ” indique-t-il.

En rappel, la levée de cette mesure d’exception est exigée par différentes couches sociales et politiques. Elle est la source de manifestations de colère dans ces deux provinces.

 

 

Alain wayire / Beni




Lors de la journée porte ouverte : LCS récompense 15 employés excellents 

Le matin du 2 mai 2024, la cérémonie de remise des diplômes de mérite aux excellents employés LCS 2023 et la journée portes ouvertes s’est tenue à l’usine LCS. Lors de cette cérémonie officielle, LCS a l’honneur d’inviter des représentants des familles de 15 employés exceptionnels à participer à la cérémonie de remise des diplômes de mérite. Les employés et leurs familles se sont sentis dans la joie par la scène de production et l’atmosphère sino-congolaise au sein de LCS en obtenant des diplômes délicats.

La cérémonie a été présidée par Samuel Kasongo, le Directeur congolais du Département des ressources humaines. M. Huang Cao Ming, M. Zhang Xing Wang et M. Chen Wen Chang, Directeurs généraux adjoints, des responsables de départements diverses, des employés exceptionnels et des représentants de leurs famille, près de 50 chinois et congolais y ont participé.

Lors de la cérémonie, M. Huang Cao Ming et M. Zhang Xing Wang Directeurs généraux adjoints de la société ont d’abord adressés leurs salutations cordiales à tous les employés pour la Journée internationale de travail au nom de LCS. Ils ont également déclaré que les employés et les chefs d’équipe exceptionnels qui ont été félicités aujourd’hui sont les meilleurs exemples parmi tous les employés.

“Nous voulons appeler tous les employés à apprendre d’eux et à apprendre de leur esprit de dévouement et de l’intérêt principal. En même temps, je tiens à remercier tous les employés et leurs familles pour leur grand soutien et leur sollicitude envers LCS ! Merci d’avoir consacré votre enthousiasme et votre dynamisme à la cause de LCS, en faisant en sorte que l’opération et la gestion de LCS se développent régulièrement, vive l’amitié sino-congolais!”, se sont-t-il exprimé.

Le responsable du département des ressources humaines a expliqué aux membres de familles la situation de la société, et a effectué une visite de l’usine et y a capturé des photos avec les membres de familles. En même temps, la société a distribuée des cadeaux et des coupons aux employés exceptionnels. Les familles des employés se sont senties en famille et cette cérémonie a renforcée l’amitié entre les familles et la société.

Ces dernières années, LCS effectue les travaux de diffusion en vue de respecter les coutumes locales, différences culturelles et croyances religieuses pour la solidarité, le pont de communication entre l’entreprise et les familles d’employés et des peuples sociaux locaux. En frottant la fenêtre d’affichage, fait apparaitre la bonne figure d’une entreprise étatique d’outre-mer!

D’après ce qu’on rapporte, LCS va sélectionner 3 représentants parmi les 15 employés exceptionnels à visiter et apprendre au groupement de CNMC (Pékin) et à la fonderie plus modèle en Chine qui se situe à la cité DaYe, province Hubei. En vue d’y effectuer visite et nous rapporter la réponse de votre question. Par faire l’apprentissage de leur technique et la façon de gestion plus avancée, par cela promouvoir le développement de LCS.

Le Quotidien




Ce mardi 7 mai à Kinshasa : Importante réunion avec les structures d’encadrement des femmes micro-entrepreneures 

Les structures d’encadrement des femmes micro-entrepreneures reprises ci-dessous, sont attendues à une réunion de travail avec l’Unité de coordination du Projet TRANSFORME.

Au menu : état du processus d’identification et enregistrement des candidates au programme “Soutien aux femmes micro-entrepreneures”.

Date : Mardi 7 mai 2024 de 13 heures 30 à 13 heures 30 pour les structures dont les noms sont repris sur la liste de 1 à 128 ; de 14 heures 30 à 16 heures 30 pour celles alignées du numéro 129 à 245 (liste ci-dessous).

Parmi ces structures, il y a Femmes Chrétiennes Et Entrepreneuriat, GROUPE FEMME INGENIEURE, ASBL FAMILLE MARIE LA BERCEUSE, CONFEDERATION DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES CONGOLAISES, COPEMECO, AVANCONS LES FEMMES, KATOMPUA COMPANY, SYNERGIE POUR LE DEVELOPPEMENT INTEGRAL DU CONGO, FEMMES EN ACTION POUR LES PERSONNES VULNERABLES, MOUVEMENT DES FEMMES DE 26 PROVINCES, ONG WOMAN AND MODERN FAMILY EN SIGLE WMF, ASSOCIATION DE SOLIDARITE AVEC LES DEMUNIS, SPEOM, FOMEM, AMER AFRICA STYLE, COMPASSION CONTRE LA PAUVRETE AU CONGO “CPC ONGD”, ARMAEL Asbl, ONG BEAUX REVES, THE NTAMBWE GLOBAL CHARITY FOUNDATION, NOUVELLE VISION, Dynamique des orphelins et des Pygmées, CENTRE DE DEVELOPPEMENT YAFLOWA, MUTUELLE DE SOLIDARITE DU CONGO, N’KUNBL, RES/VIH-SIDA, CHILDREN RESTORATION, GROUPE COREX-FIFED, FONDATION BYEP, LIGUE POUR LE DEVELOPPEMENT DES FAMILLES MILITAIRES, ONG ACODELE, etc.




Promotion des investissements: Equity Group Holdings et la SFI en visite à l’ANAPI

Une délégation d’Equity Group Holdings et de la Société Financière Internationale (SFI) a été reçue au siège de l’ANAPI ce jeudi 03 mai 2024, par son Directeur général adjoint, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, pour échanger sur les opportunités d’investissement en RDC.

En effet, Equity Group Holdings est une société holding de services financiers basée dans la région des Grands Lacs africains, dont le siège social se trouve à Nairobi, au Kenya, avec des filiales en Ouganda, en Tanzanie, au Soudan du Sud, au Rwanda, en République démocratique du Congo et un bureau de représentation en Éthiopie.

Tandis que la Société Financière Internationale (SFI), membre du Groupe de la Banque mondiale et la plus importante institution mondiale d’aide au développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé. Elle mène une réflexion sur les outils de développement à offrir aux différents pays, parmi lesquels figure la gouvernance d’entreprise.

Etant actionnaire dans Equity Group Holdins, la SFI est intéressée par tous les secteurs d’investissements en RDC, et compte dans un futur proche faire le pont avec une entreprise internationale spécialisée dans le domaine de l’industrie métallurgique, laquelle envisage le déploiement de sa filiale sur le sol congolais.

L’objectif est d’identifier des opportunités qui peuvent se développer avec le secteur privé, de connaitre le cadre de collaboration qui existe entre l’ANAPI avec les différents services de l’Etat, les différentes réformes sur l’amélioration du climat des affaires en RDC, les perspectives d’investissements et les risques.

En tant que service d’interface entre les secteurs privé et public, l’ANAPI a mis en œuvre des mécanismes pour répondre aux préoccupations de la délégation afin de leur garantir un excellent service et de transformer leurs attentes et espérances en projets concrets.

Rappelons que ANAPI est l’organe conseil du gouvernement central et des gouvernements provinciaux de la République démocratique du Congo en matière de promotion des investissements et d’amélioration du climat des affaires, l’ANAPI accompagne les investisseurs nationaux comme étrangers tout au long de leur parcours, avant, pendant et après investissements.




Le Festival de la Beauté se déroulera à la Pentecôte du 17 au 19 mai  

La 10e édition du Festival de la Beauté se tiendra à Paris lors du week-end de Pentecôte, du vendredi 17 au dimanche 19 mai 2024. Il aura pour thème « la Genèse », et sera spécifiquement dédié à la mémoire de l’artiste catholique Michaël Lonsdale, mort en 2020.

Soutenu par le pape François, ce festival « d’évangélisation par la Beauté » regroupe des artistes de diverses disciplines tels que des musiciens, des peintres, des poètes, des cinéastes, des sculpteurs, des comédiens ou des danseurs.

Dans leurs créations, tous témoignent de la « Beauté de Dieu ». Cette année, le festival se passera dans quatre lieux de la capitale française, avec au programme des expositions, des spectacles, des ateliers, une table-ronde, une messe des artistes et des temps de prière.

Seront notamment présents de jeunes artistes missionnaires qui choisissent un mode de vie différent, tel que la vie de troubadours en itinérance. Deux événements majeurs marqueront ces trois jours. Une pièce de théâtre sur saint Louis-Marie Grignion de Montfort, « Le vagabond de Dieu », sera jouée le vendredi 17 mai.

Et un concert de chant sacré polyphonique sera donné le samedi 18 mai, musique qui mêle tradition byzantine du monde oriental et tradition grégorienne du monde occidental. Le Festival de la Beauté est « un service dans l’Église pour rendre les artistes à la Beauté et la Beauté aux artistes, afin qu’ils deviennent témoins de la Beauté de Dieu » explique Anne Facérias, fondatrice du festival.

« Dans ce mouvement, il y a ceux qui créent le parfum et ceux qui le versent. Il y a ceux qui expriment la beauté à travers leur création, et ceux qui la font connaître. C’est une conversion quotidienne et une vraie réalité que de vouloir faire vivre des artistes ensemble, les accompagner et les aider à retrouver un chemin de foi. »




Afrique : « Comment construire une Église synodale en mission ? » Lettre du Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa suite au séminaire des délégués synodaux africains qui s’est tenu à Nairobi (Kenya) du 23 au 26 avril 2024 

Chers frères et sœurs de la communication ecclésiale,

Comme indiqué dans notre communiqué de presse du mardi 23 avril 2024, le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), en collaboration avec l’African synodality initiative (ASI), a organisé un atelier préparatoire de deux jours pour les délégués africains à la deuxième session du Synode sur la synodalité, qui aura lieu une nouvelle fois au Vatican en octobre de cette année. Le concept de synodalité provient du grec syn hodos, qui signifie littéralement « marcher ensemble », et incarne la dynamique du cheminement de l’Église en tant que « peuple de Dieu ». Au cours de cet atelier, les délégués africains étaient invités à poursuivre les objectifs suivants :

a) Partager leurs expériences depuis le lancement du processus synodal en octobre 2021 jusqu’à la première Assemblée tenue en octobre 2023.

b) Faire le point sur la manière dont ils ont continué à animer et à dynamiser la voie synodale après la première session tenue en octobre 2023.

c) Réfléchir aux questions directrices proposées par le Secrétariat général du Synode des évêques dans le document « Vers octobre 2024 », en préparation de la prochaine Assemblée.

d) Rassembler les expériences et les meilleures pratiques qui ont émergé du Synode pour la croissance du dynamisme synodal missionnaire au sein de l’Église d’Afrique.

Que s’est-il passé au cours de ces deux jours ?

Cet atelier a permis aux délégués africains de partager leurs expériences et de se pencher sur la question suivante : « Comment pouvons-nous devenir une Église synodale en mission ? » d’un point de vue africain, en tenant compte de notre contexte, de notre situation et de nos circonstances uniques. Les contributions issues de ces discussions devraient être recueillies et envoyées au Secrétariat général d’ici le mois de mai. Dans mon discours d’ouverture, j’ai souligné l’importance non seulement d’adhérer aux principes directeurs et de procédure, mais aussi et surtout de reconnaître et de valoriser les expériences africaines uniques de synodalité dans la mission, qui ont contribué de manière significative à la croissance et au développement de l’Église en Afrique. Par exemple, au cours de nos discussions sur la manière de renforcer notre mission synodale, les délégués se sont accordés à dire que l’Afrique devait adopter l’expérience des petites communautés chrétiennes (SCC) et les riches principes philosophiques de l’Ubuntu, qui mettent en évidence les valeurs de la famille, de la fraternité et de la solidarité. Ces discussions ont mis en évidence la nécessité d’intégrer ces forces culturelles et communautaires distinctes dans la mission plus large de notre Église. Tout au long de l’atelier, des experts de différentes parties du continent ont proposé des idées et clarifié des aspects de la synodalité à partir de plusieurs approches, en particulier :

1. Comment renforcer la participation, la co-responsabilité et le discernement ecclésial de tous les membres baptisés à travers les structures ecclésiales existantes et les groupements au niveau continental ?

2. Comment adopter les nouvelles modalités de la mission, qui comprennent :

-L’approfondissement de l’expérience du cheminement avec Jésus-Christ La fidélité à la vocation chrétienne en Afrique.

-La réponse aux nouvelles formes que représente le fait d’être une Église, en particulier dans les relations entre les évêques, les personnes consacrées et les laïcs, en mettant l’accent sur la dignité baptismale égale de chacun.

-Cela implique également de renforcer la vie liturgique de l’Église, d’assurer l’intégrité des responsables pastoraux dans l’évangélisation et d’étendre la présence de l’Église africaine dans les espaces numériques et cybernétiques.

Cet atelier est apparu comme un autre moment de grâce important, un véritable « Kairos » permettant à l’Église en Afrique d’affirmer son engagement à marcher ensemble en tant qu’Église unie – une famille de Dieu en Afrique, au service de l’annonce de l’Évangile pour un avenir meilleur du continent africain.

La voie à suivre : quelle est la prochaine étape ?

Au cours de l’atelier, les délégués du Synode ont travaillé en petits groupes pour débattre de divers sujets. Ils ont ensuite présenté leurs conclusions lors d’une assemblée générale. À la suite de ces discussions, le secrétariat du SCEAM rassemblera et synthétisera les réflexions des délégués africains. Cette synthèse sera ensuite envoyée au Secrétariat général, en tant que contribution des délégués africains aux discussions synodales plus larges.

Remerciements

Je voudrais profiter de ce moment pour exprimer ma gratitude à chacun d’entre vous pour votre participation à cette session. Vos efforts et ceux de vos représentants sont profondément appréciés pour le rôle vital qu’ils jouent dans la promotion de la communion et de la solidarité pastorale à travers l’Afrique. À travers les médias traditionnels et numériques, vous continuez à partager des nouvelles et des informations cruciales, qui contribuent de manière significative à notre mission d’évangélisation en Afrique.

Que Dieu vous bénisse.

Nairobi (Kenya), le jeudi 25 avril 2024

Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa




Kasumbalesa: Mbusa Nyamwisi promet de plaider auprès de ses collègues pour mettre fin aux tracasseries   

Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre d’État, en charge de l’Intégration régionale, a reçu, en audience, Mme Angèle Makambo, Secrétaire exécutive adjointe de la SADC chargée de l’intégration régionale, ce lundi 6 mai dans son Cabinet de travail.

Ce, en marge de l’organisation de la réunion interministérielle de la SADC entre la Zambie et la RDC: sur le commerce, le transport, les infrastructures et les questions de sécurité liées aux résolutions des conflits transfrontaliers à Kasumbalesa.

Les deux personnalités ont échangé sur l’importance que revêt ce corridor, d’autant plus qu’il est situé sur une zone minière stratégique, tout en constituant le premier poste le plus important de la SADC.

Angèle Makombo a exprimé au Patron de l’Intégration régionale le vœu de s’impliquer activement dans la décongestion dudit poste frontalier.

En tant que membre de la SADC, Angel Makambo n’est pas restée indifférente aux atrocités subies par la population congolaise à l’Est du pays. Elle a promis que son organisation devra s’impliquer militairement, afin de mettre fin à cette guerre.

De son côté le Patron de la diplomatie régionale en RDC, Antipas Mbusa Nyamwisi, a promis de faire une plaidoyer auprès de ses paires ministres, notamment du Transport, de l’Intérieur, de la Défense, des Finances et du Commerce pour mettre fin aux tracasseries, qui ont un impact négatif sur l’économie et le commerce dans ce poste frontalier de Kasumbales




Les leaders de la province du Nord-Kivu en réunion de crise à Kinshasa 

Les leaders du Nord-Kivu, notamment les membres du Gouvernement dont Antipas Mbusa Nyamwisi, Julien Paluku Kahongya et Muhindo Nzangi, respectivement ministre d’Etat, ministre de l’Intégration Régionale, ministre de l’Industrie et ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), les députés nationaux, les Chefs Coutumiers, les opérateurs économiques et les responsables des différentes Confessions religieuses se sont réunis ce dimanche à Kinshasa.

Et ce, dans l’objectif de consolider la cohésion provinciale pour faire face à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut au Nord-Kivu avec le dernier bombardement du camp des déplacés de Mugunga dont sont auteurs le M23/RDF et ce qui constitue un crime de guerre et crime contre l’humanité.

Egalement l’asphyxie de la ville de Goma et le regain des massacres des civils dans la région de Beni par les terroristes ADF ont été évoqués au cours de cette réunion de crise.

Condamnant avec la plus grande fermeté cette attaque du camp des déplacés, l’agression rwandaise et les massacres récurrents des civils dans la région de Beni-Irumu, ces leaders promettent de faire des propositions concrètes au Chef de l’État, Commandant Suprême des FARDC pour imposer la paix dans la province meurtrie du Nord-Kivu et appellent la population à une mobilisation maximale aux côtés des forces de défense et sécurité pour combattre les agresseurs et terroristes qui écument au jour le jour Nord-Kivu.




Bombardement du camp des déplacés de Mugunga : Le Gouvernement promet une réponse appropriée à ceux qui s’en prennent aux paisibles populations

Cinq (05) bombes ont été tirées, le 03 mai 2024, à partir de Karuba, localité située dans les hauteurs de Kiroche sous contrôle de l’armée rwandaise, pour atteindre le camp des déplacés de Mugunga dans la ville de Goma.

Selon un communiqué de presse du Gouvernement, ce bombardement est la suite d’une série d’autres menés ces trois derniers mois par l’armée rwandaise et qui ont touché des cibles civiles dans l’objectif clair de semer la terreur au sein d’une population déjà meurtrie.

Il s’agit entre autres du/de : bombardement intervenu le 2 février 2024 à Mugunga, à côté d’une Ecole Primaire ; bombardement d’un marché de Mugunga et d’un camp des déplacés de Nzulo le 7 février 2024 ; l’attaque de l’aéroport international de Goma par des drones rwandais le 17 février 2024 ; bombardement ciblant des civils à Sake le 22 février 2024 ; bombardement ciblant des civils à Nzulo à l’ouest de Goma le 18 mars 2024.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne avec la dernière énergie cet acte terroriste qui illustre la volonté claire du Rwanda de poursuivre ces actes constitutifs de crimes de guerre commis sur le territoire Congolais.

Ces actes, outre qu’ils violent le droit international humanitaire, traduisent non seulement le refus du Rwanda d’obtempérer aux injonctions de la communauté internationale de cessez-le-feu et de retirer ses troupes de la République Démocratique du Congo, mais aussi sa volonté claire de poursuivre la guerre d’agression contre la RDC rejetant ainsi toute initiative de règlement de conflit par la voie pacifique.

Se tenant aux côtés des populations déplacées, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo rassure la population Congolaise et plus spécialement les personnes déplacées qu’il ne ménagera aucun effort pour les protéger et sauvegarder l’intégrité du territoire national.

A cet effet, des mesures urgentes ont été prises pour renforcer la sécurité des déplacés et récupérer les territoires sous occupation de l’armée rwandaise. Une réponse appropriée sera réservée à ceux qui impunément s’en prennent aux paisibles populations au mépris des droits humains. Ils en répondront aussi devant la justice internationale.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo se réserve le droit de tirer toutes les conséquences sur le processus de Luanda et en appelle au facilitateur de prendre toutes les responsabilités quant à ce.

Enfin, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo rappelle qu’il est urgent que la communauté internationale prenne des sanctions politiques et économiques conséquentes pour contraindre le Rwanda à abandonner ses aventures terroristes et meurtrières sur le territoire Congolais.




Croyant discréditer Nicolas Kazadi, ils ont mis à mal le lobbying laborieux préparé par la RDC pour Paris 2024

Le 3 mai de chaque année depuis 1993, les professionnels des médias de tous les pays du monde célèbrent la journée internationale qui leur est dédiée par les Nations Unies. Au-delà du thème choisi pour chaque exercice, les principes fondamentaux restent toutefois les mêmes, à savoir la déontologie et l’éthique, principes auxquelles sont attachés les chevaliers de la plume et du micro. Les vrais, s’entend. Peut-on dire que ces principes sont respectés au regard du traitement malveillant infligé périodiquement et systématiquement aux icônes congolaises qui jouissent de l’admiration des institutions internationales, particulièrement ceux de la Diaspora, dont les cadres de l’Udps ?

Dérive dangereuse en ce qu’elle instrumentalise les medias

D’abord, pourquoi l’Udps ? Il est de notoriété publique que de tous les partis politiques ayant pignon sur rue en République Démocratique du Congo, cette formation a eu au cours de ces quatre dernières décennies le plus grand nombre d’exilés politiques installés principalement en Occident : États-Unis et Canada pour l’Amérique du Nord, pays membres de l’ex-Europe de l’Ouest pour l’Europe. En l’occurrence la Belgique, le Luxembourg, le Pays-Bas, l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, la Grande-Bretagne, la Suède, le Danemark et la Norvège.

La Diaspora de l’Udps en a fréquenté les grandes universités et écoles, si bien que bon nombre de fonctionnaires intégrés dans les institutions internationales (Onu et organismes spécialisés ; Union européenne etc., Cours judiciaires internationales) ou de cadres de haut niveau opérant dans les multinationales et dans des ONG de réputation mondiale sont liés directement ou indirectement à l’Udps.

Cependant, comment comprendre que depuis l’avènement du parti est aux affaires en janvier 2019, juste une infime partie est rentrée au pays ? La réponse est simple : la majorité est effrayée par la facilité inouïe avec laquelle on atteint l’homme congolais, on détruit sa réputation, sa dignité !

Cette dérive est dangereuse en ce qu’elle instrumentalise les médias généralement en ignorance de la cause. Des médias qui ne respectent ni la déontologie, ni l’éthique régissant la profession. On leur a d’ailleurs trouvé le qualificatif *«moutons noirs*».

 

Une mouche morte abîme tout un bassin de parfum

Ils tuent les cibles qui leur sont désignées sans chercher souvent à en connaître la raison. Le cas le plus récent et pour le moins gênant est celui de Nicolas Kazadi, ministre des Finances.

Quand on suit son parcours de l’étape de la *formation* (tous niveaux confondus) à celle de la *fonction* (tous pays et titres réunis), on réalise que ce compatriote a le droit d’être reconnu comme une icône. L’expertise en macroéconomie et en développement, il en a. Mais, regardez la manière dont on est en train de le descendre en enfer en jouant sur les émotions.

Déjà, la période choisie a été bien calculée par les « initiés » : la réactivation de la coopération structurelle entre la RDC et la France en même temps que la formation du Gouvernement.

A ceux qui ne le savent, il est indiqué de le relever : les préparatifs pour la réactivation d’une coopération peuvent prendre toute une année, voire plus. Durée au cours de laquelle les interlocuteurs s’identifient et s’évaluent sur base du profil (CV) qu’on leur remet, profil qui se nourrit toutefois d’informations complémentaires. Notamment les plus récentes.

Il s’ensuit que la veille et pendant les discussions, ces informations peuvent conforter ou affaiblir la position de l’interlocuteur dont la crédibilité peut être entamée par un imprévu. Ce dernier peut être un écart de langage dans un ascenseur ou dans un restaurant, un geste de main maladroit à l’égard d’un gardien. On imagine alors un prétendu détournement annoncé en *scoop* !

La conséquence, les Chrétiens la connaissent au travers d’Ecclésiaste 10:1, verset selon lequel «*_Les mouches mortes gâtent et font fermenter l’huile parfumée_». Une autre version donne «*_Une mouche morte abîme tout un bassin de parfum_». C’est-à-dire qu’une information malveillante, comme celle distillée la veille du séjour du Chef de l’Etat en France sur Nicolas Kazadi, peut annihiler même les avancées pourtant significatives obtenues.

 

*FROIDEMENT SACRIFIÉS TOUS SUR L’AUTEL DES INTÉRÊTS ÉGOÏSTES*

 

Le programme du séjour du Président Félix Tshisekedi en France, pour rappel, ne se limitait pas qu’aux questions sécuritaires. Il comprenait aussi les questions économiques et financières impactant le social.

Quand on connaît la portée dominante des enjeux économiques dans les rapports entre États, en plus dans le contexte particulier de la situation sécuritaire à l’Est, il n’aura été façon plus subtile de saboter cette visite que d’en désorganiser la planification, notamment en faisant disqualifier la personne ayant eu la charge de présenter la République Démocratique du Congo dans ses perspectives d’avenir. Surtout après le succès obtenu lors des Assemblées annuelles des gouverneurs du Groupe de la Banque mondiale et Fonds monétaire international et de la Banque mondiale tenues le 19 avril 2024 à Washington. Pour rappel, sont d’office *gouverneurs* les ministres des Finances.

Question : est-ce que les médias sélectionnés pour discréditer la RDC à Paris en s’attaquant à Nicolas Kazadi avaient-ils conscience de ces évidences ? Probablement non !

Par contre, les commanditaires, eux, en étaient pleinement conscients.

La préoccupation est alors de savoir s’ils l’ont fait pour empêcher Nicolas Kazadi, primo, de participer aux rencontres à caractère économique et financier organisées à Paris et, secundo, de rester aux affaires !

Si tel est le cas, et puisque tel ne peut qu’en être le cas, la déduction à tirer est que sa diabolisation n’aura visé ni l’honneur de la République, ni la crédibilité de l’Udps. Les commanditaires n’auront eu aucun respect pour le Chef de l’Etat.

Ils les ont froidement sacrifiés tous sur l’autel des intérêts égoïstes.

J-L.M