Epfkin: Bilan de la 24è journée de la phase retour Groupe A joué ce Lundi

Démarrée le vendredi 3 mai 2024 au Terrain Kurara Mpova, la 24è journée de la phase retour du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’Epfkin’’ Groupe A s’est poursuivie ce Lundi 6 mai 2024.

Tous les résultats enregistrés ce Lundi 6/05/2024

Terrain Ujana

AF St Christian vs Matete : 2-2

Liwanda vs Lumière : 2-0

RC Bumbu vs OC Jupiter : 0-1

SFC Limete vs AJ Vainqueurs : 2-1

Stade Tata Raphaël

Nouvelle Vie vs AS Bols : 3-1

AJAX Sport vs AC Monzo : 1-3

AC Kayolo vs FC Fonak : 0-0

FC Standard vs AS Mbudi : 0-2

Mardi 7/05/2024

11h00 : AC Forum vs FC Aigle Royal :

Résultats enregistrés vendredi 3/5/2024

Terrain Kurara Mpova

TP Les Croyants vs FC Robi : 3-1

CFF Don Bosco vs AC Kratos : 1-2

ICK vs FC Mweka : 0-0f-

Céleste AFC vs RC Promesse : 2-3

Antoine Bolia




Echos de la Proince Kongo Central: JS Kinkanda trône au classement 22è journée

On a joué pour compte de la 22è journée du championnat de l’Entente Urbaine de Football de Matadi ‘’EUFMAT’’, le dimanche 5 mai 2024.

Pour la circonstance, le leader J.S.Kinkanda a battu Mavungu : 1-0 et Elima a eu raison d’Athletico : 1-0.

Au classement partiel

1. JS Kinkanda 51 pts pour 22 MJ

2. Imana 48 pts pour 21 MJ

3. Amicale 47 pts pour 22 MJ

4. Commandant 46 pts pour 21 MJ

5. Bribano 45 pts pour 22 MJ

6. Tracam 36 pts pour 22 MJ

7. Air Brousse 35 pts pour 22 MJ

8. Manoka 33 pts pour 22 MJ

9. Village 32 pts pour 21 MJ

10. Académie Matadi 30 pts pour 21 MJ

11. Mavungu 30 pts pour 22 MJ

12. Elima 28 pts pour 22 MJ

13. Arsenal 27 pts pour 22 MJ

14. Athletico 25 pts pour 22 MJ

15. Tonnerre 23 pts pour 22 MJ

16. Familia 22 pts pour 22 MJ

17. Salam 17 pts pour 22 MJ

18. Jumas 13 pts pour 22 MJ

19. Lions 9 pts pour 22 MJ

20. Malmo 7 pts pour 22 MJ

Deux rencontres étaient à l’affiche ce Lundi 6 Mai 2024

1. Village vs Académie Matadi :

2. Les Lions vs Malmo :

Antoine Bolia




Basket-ball: La 10è journée de la Liprobakin a vécu

Le championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ entame cette semaine sa 11è journée. La 10è s’est clôturée le dimanche 5 mai 2024 au Gymnase Omnisport de la Police Nationale.

Bilan complet de la 10è journée :

Vendredi 3/05/2024

Yellow Stars vs Ngaba BC (F) : 37-41

Hatari vs Mboka Mboka (F) : 90-30

Terreur vs Le Figuier (M) : 96-42

One Team vs New Generation (M) : 46-54

Samedi 04/5/2024

V. Club vs Don Bosco (F) : 110-16

Bana Lingwala vs Ngaliema (M) : 52-40

SCTP vs City Kauka (M) : 84-53

Don Bosco vs Ballers (M) : 57-77

Dimanche 05/5/2024

CNSS vs Révélation (F) : 166-14

AJAKM vs Tourbillon (F) : 47-38

DCMP vs Binza City (M) : 59-62

Espoir Fukash vs Rich (M) : 76-66

Antoine Bolia




Attaqué sur tous les fronts par ses ennemis : Aggée Matembo, une unité de mesure 

Apolitique, Questeur de la CENI, Aggée Aje Matembo Toto est dans tous ‘les viseurs des états majors des partis politiques, accusé parfois à tort d’ être au cœur des machinations politiques.

Homme des valeurs, épris de paix, accueillant et parfois humoristique, ses caractéristiques sont mal exploitées enfin de le poignarder dans le dos par ceux qui ont des ambitions démesurées.

Le dernier épisode est celui de William Prince Mishiki, candidat au bureau de l’assemblée nationale.

Dans un show médiatique, l’ancien vice ministre affirme avoir le quitus du Chef de son regroupement pour affronter Vital Kamerhe à ce poste et son regroupement au sein de l’union sacrée dispose de plus de 113 députés nationaux qui ont pris la décision quant à ce, élargi à ce jour à 148.

Ces propos n’ont pas été bien accueilli au sein de son regroupement mais également la personne indexée n’a pas hésité de réagir via son service de communication, apprend-on ce matin : Que Willy Mishiki cesse ces aventures.

Ceci justifie cela, que les aventures de l’honorable Willy Mishiki ne sont ni de loin ni de prêt appuyer par le Questeur de la CENI qui du reste, est apolitique conformément aux lois de la République en ce qu’il est concentré à son travail plutôt aux gué guerres politiciens car, lui même étant victime de l’invalidation de deux membres de sa famille.

En somme, Aggée Aje Matembo Toto n’est pour rien dans les aventures parlementaires de Monsieur William Prince Mishiki. Respectueux des lois de la République, cet ancien Ministre a l’aménagement du territoire ne cesse d’attirer la convoitise de certains ingrats. Imperturbable, concentré aux tâches lui assignées par la constitution d’être apolitique, toutes les aventures dont il serait impliqué par ses ennemis ne constituent d’une épée dans l’eau.

Pius Romain Rolland




Me Clément Kitengye-Kisaka et le CNR condamnent le crime odieux perpétré par le Rwanda et ses supplétifs du M23

Faisant suite au massacre survenu le vendredi 3 mai dernier, dans la Ville de Goma, ayant causé des victimes parmi les paisibles citoyens congolais, le “Congres National de la République”, “C.N.R.”, tout en présentant ses sincères condoléances aux familles éprouvées, condamne de manière tout à fait énergique, ce crime de guerre odieux perpétré une énième fois, par le Rwanda et ses supplétifs du M23.

Puisse la Justice pénale, tant nationale qu’internationale, identifier les auteurs de cet horrible massacre et les déférer devant les instances judiciaires compétentes pour qu’ils y répondent, sévèrement, des faits qu’ils leur sont reprochés.

Dans un message parvenu à notre rédaction, Me Clément Kitengye-Kisaka note qu’il est curieux et déplorable que sous l’œil indifférent des Nations-Unies, protectrices des principes universels du droit international dont, notamment ceux du respect des droits de l’homme, de l’intangibilité des frontières que ceux-ci puissent être violés, dans l’indifférence totale de celle-ci qui n’y réserve ni sans sanction, ni résolution.

Le “CONGRES NATIONAL DE LA REPUBLIQUE”, “C.N.R.”, interpelle la communauté internationale au regard de l’indifférence affichée, par elle, depuis plusieurs décennies, face aux millions de morts, victimes de cette guerre, à l’Est de la République démocratique du Congo, imposée injustement par le Rwanda et le M23, sous le quitus de Paul Kagame.

Le “C.N.R.” encourage le Gouvernement, à soutenir l’effort de guerre des FARDC, en vue de bouter et de poursuivre ces derniers jusqu’à leur dernier retranchement, hors de notre territoire, car l’intention dévoilée est celle, entre autres, de l’occupation de notre sol, mais également de l’exploitation illicite des richesses du sous-sol de la RDC.

La RDC ne cédera pas un seul millimètre de ses terres héritées de la Conférence de Berlin de 1885.




Exetat édition 2024: Le ministre Tony Mwaba lance les épreuves hors-session pour près de 952.334 élèves

A cette occasion, le ministre a rappelé que la Rdc d’aujourd’hui et de demain que nous voulons fort et prospère est fondée sur des valeurs de paix, de justice et de travail, d’honnêteté, d’intégrité et de probité. C’est ainsi qu’il a invité le élèves à ne pas céder aux démons de la fraude, de la tricherie et de la collaboration qui avilissent la réussite et jettent le discrédit sur tout notre système éducatif. « Je vous convie à un travail personnel basé sur la confiance en vous-même et dans les compétences vous inférées par vos enseignants durant toute l’année scolaire qui tend à sa fin », a souligné le professeur Tony Mwaba.

Tel que repris dans le calendrier scolaire édition 2023-2024, les épreuves hors-session de l’Examen d’État ont débuté ce lundi 06 mai 2024 ce, sur toute l’étendue du territoire national et dans les écoles se retrouvant à l’extérieur du pays.

Ministre de tutelle, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé officiellement ces épreuves à l’Institut Lumumba situé dans la commune de Limete à Kinshasa.

Devant le représentant du Ministre de l’éducation de Kinshasa, des membres du comité provincial de sécurité, des autorités du sous-secteur de l’éducation et des récipiendaires de ce centre, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a introduit son discours en exprimant sa profonde reconnaissance au Président Tshisekedi, réélu avec près de 74% lors de la présidentielle de décembre 2023, pour “d’inlassables efforts qu’il ne cesse de fournir pour le maintien et la promotion de la paix sur toute l’étendue de la République, paix sans laquelle, il serait impossible d’organiser les présentes épreuves”.

Parlant des statistiques pour cette édition, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a indiqué que les 952.334 candidats inscrits sont repartis dans 2959 centres de passation.

“Les épreuves hors-session que je m’apprête à lancer, connaitront la participation de 952.334 candidats inscrits à la dissertation pour le Cycle des Humanités. Ces candidats seront répartis dans 2959 centres de passation, soit une moyenne de 322 candidats par centre.

13 centres fonctionnent en territoires hors-frontières dont 2 en Angola, à Luanda et à Cabinda ; 1 à Kampala en Ouganda ; 1 à Kigali au Rwanda ; 5 à Bujumbura au Burundi et 4 à Kigoma en Tanzanie”, a-t-il dit avant d’ajouter : “Il convient d’indiquer que 389.841 de ces candidats du Cycle long ont suivi des filières techniques et qu’ils vont affronter les épreuves traditionnelles dans 2.729 centres ouverts à travers toute la République. Les notes obtenues à ces épreuves vont compter pour la première journée de la Session ordinaire ;

Quant aux épreuves du Cycle court professionnel, elles seront organisées dans 269 centres regroupant 5.335 candidats, soit une moyenne de 322 candidats par centre”, a poursuivi le patron de l’EPST.

Pour le Professeur Tony Mwaba Kazadi, “les épreuves hors-session doivent être comprises comme une évaluation des connaissances et des compétences acquises par tous les apprenants depuis le cycle préscolaire jusqu’à la fin du cycle des humanités”. A cet effet, il a souhaité à ce que les résultats qui en découleront reflètent réellement le niveau de chaque candidat.

Aux candidats à ces épreuves, le primat du sous-secteur de l’EPST a demandé de ne pas s’adonner à la fraude et à la tricherie.

“Je tiens à vous rappeler que le Congo Démocratique d’aujourd’hui et de demain que nous voulons fort et prospère est fondé sur des valeurs de paix, de justice et de travail, d’honnêteté, d’intégrité et de probité. Je vous invite donc à ne pas céder aux démons de la fraude, de la tricherie et de la collaboration qui avilissent la réussite et jettent le discrédit sur tout notre système éducatif. Je vous convie à un travail personnel basé sur la confiance en vous-même et dans les compétences vous inférées par vos enseignants durant toute l’année scolaire qui tend à sa fin”, a-t-il conclu.

Pour se rassurer de la réussite de ces épreuves, le primat de l’EPST, après l’Institut Lumumba, s’est rendu dans quelques autres centres de passation de la dissertation.

Il sied de signaler que le Trésor Public a pris en charge les frais de participation des élèves de la province du Nord-Kivu ce, du primaire pour l’ENAFEP, du CTEB pour le TENASSOP et des humanités pour l’Exetat.




Longues files d’attente dans les stations-services à Kinshasa : le ministre des hydrocarbures rassure qu’il n’y a pas pénurie de carburant (communiqué)

Dans un communiqué publié ce lundi 6 Mai, le ministre des Hydrocarbures, dit constater avec regret de longues files d’attente des véhicules pour le ravitaillement en carburant dans certaines stations-services de la capitale alors qu’il n’ y a pas pénurie de carburant à Kinshasa.

Selon Didier Budimbu, cette situation est occasionnée par l’entreprise de logistique pétrolière Sep Congo qui avait suspendu les navettes de ses camions citernes pour l’approvisionnement des stations-services les nuits et les week-ends.

Le ministre des hydrocarbures a instruit Sep Congo de poursuivre l’approvisionnement chaque nuit et les week-ends afin de faciliter le ravitaillement en carburant et éviter cette situation qui paralyse le bon fonctionnement des transports à Kinshasa.

 

Loup solitaire




 « Corneille Nangaa, vos jours de liberté et ceux de tous les traitres sont comptés », le coup de sang de Thierry Monsenepwo Mototo 

L’on comprend maintenant un peu plus clairement pourquoi le M23 a bombardé le camp de réfugiés de Mugunga, causant la mort d’une dizaine de civils, pour la plupart des femmes et des enfants.

Ces compatriotes, qui croyaient avoir eu la vie sauve en échappant à la horde de terroristes rwandais qui dépeuplent des villages et des villes congolais pour s’y implanter dans une visée expansionniste, ont trouvé la mort dans des conditions les plus atroces.

D’habitudes indifférentes, plusieurs partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC ont dû s’émouvoir en pointant d’un doigt accusateur le vrai coupable qui n’est autre que le Rwanda.

Nous apprécions cet élan de solidarité de la communauté internationale et surtout la promptitude avec laquelle les États-Unis d’Amérique notamment ont, grâce à leur technologie de pointe, mis sur la sellette le Rwanda qui tentait de dissimuler ce énième crime odieux dans un écran de fumée.

La raison de la barbarie de Mugunga est maintenant connue depuis que les faire-valoir congolais de l’armée d’occupation ont lancé un ultimatum de trois jours aux autorités militaires du Nord-Kivu pour quitter Goma. Cette adresse de la bande à Corneille Nangaa qui confine à une revendication larvée de l’attaque terroriste du camp de Mugunga prouve à suffisance que les agresseurs rwandais avaient ainsi agi dans le but avoué de répandre la terreur et l’effroi, dans le vain espoir de tétaniser nos forces de défense pour mettre le grappin sur la ville martyr de Goma.

Malheureusement pour les traîtres congolais qui blanchissent sous le harnais l’agression rwandaise, le bombardement des civils dans le camp de Mugunga a par contre dopé le moral de nos troupes ainsi que de nos populations qui sont plus que jamais déterminées à venger leurs compatriotes sauvagement assassinés, en résistant et en pourchassant les ennemis jusqu’à la frontière rwandaise.

Corneille Nangaa et ses affidés peuvent déjà oublier leur patrie d’origine et chercher à s’implanter définitivement dans leur nouvelle patrie d’adoption qu’ils ont choisi de servir au prix de l’extermination de leurs compatriotes.

Dans tous les cas, tous ces traîtres ne seront jamais à l’abri de la vindicte des patriotes congolais partout où ils se trouveront.

C’est à eux de craindre pour leurs libertés et vies, car leurs jours sont désormais comptés.

La nation congolaise, quant à elle, est éternelle et le restera.

Aux partenaires bi et multilatéraux de la RDC, vous pouvez maintenant réaliser que des condamnations du bout des lèvres du pogrom des populations congolaises par Paul Kagame ne suffisent pas.

Sans sanctions réelles, l’appétit du sang congolais ne fera que croître dans le chef du dictateur rwandais.

Il appartient désormais à la Monusco de rompre avec sa langue de bois rituelle en appelant les terroristes rwandais par leurs qualificatifs dans un élan universel de réprobation.

Les congolais dans l’ensemble, debout comme un seul homme, sont derrière le commandant en Chef, Félix Tshisekedi. Quoiqu’il arrive, il est, comme son peuple, déterminé à en finir avec cette aventure meurtrière de Kagame qui a dure depuis maintenant 20 ans.

Didier Mbongo mingi




Félix Tshisekedi va devoir trancher : c’est à l’ONIP d’aller vers la population et non l’inverse…

Comme cela a été le cas avec la nomination prématurée de l’informateur, la méthodologie adoptée pour la délivrance de la Carte d’Identité procède de la mise de ma charrue avant le bœuf…

Les étapes sont comme planifiées

Depuis le vendredi 26 avril dernier, l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) a repris l’opération de délivrance de la Carte nationale d’identité.

Plusieurs officiels se sont rendus dans ses installations pour se la procurer.

En consultant son site Web, il ressort que l’office a des missions suivante : Identification systématique et effective de la population congolaise vivant en RDC et à l’étranger ;

Identification systématique et effective des étrangers vivant en RDC ;

Constitution et Entretien du Fichier général de la population (FGP) ;

Délivrance de la Carte d’Identité Nationale (CIN), de la carte de résident pour étrangers et d’autres imprimés produits à partir du Fichier général de la population ;

Attribution d’un Numéro d’Identification Nationale (NIN), unique pour chaque individu, pouvant permettre sa traçabilité et

Emettre un avis sur la politique de l’Etat en matière de la constitution et de gestion du Fichier général de la population.

Sauf erreur d’appréciation de notre part, les étapes sont comme planifiées.

L’une de ces pièces est exigée :

-le Permis de conduire (valide ou pas),

-la Carte d’électeur lisible (pas une carte brûlée) ;

-l’Acte de naissance ;

-le Jugement supplétif ;

-le Passeport ;

-la Déclaration des trois (3) témoins détenteurs de la carte d’identité.

 

Planification de la fraude à la nationalité et à l’identification congolaises

En attendant de savoir comment va-t-on faire avec la carte d’électeur “biodégradable”, retenons déjà que le passeport n’est pas accessible à la majorité de la population congolaise.

Pour l’obtenir, ce n’est pas moins de 200 USD qu’il faut débourser.

Le permis de conduire n’est pas une garantie de nationalité (un étranger peut s’en procurer). D’ailleurs, il est fixé à 38,5$ pour les motos et tricycles et à 71,5$ pour les véhicules de 3,5 tonnes.

L’acte de naissance est à 10 USD.

Le jugement supplétif coûte près de 150 USD.

Avec de tels frais, tout étranger déterminé à obtenir la nationalité congolaise n’hésiterait pas de les engager.

Quant aux trois témoins, ils ne sont pas non plus une garantie de nationalité. Ils peuvent être des étrangers et s’appliquer la solidarité.

Première leçon à tirer : à ce stade, la majorité des Congolais pourrait ne pas accéder facilement à ce qui lui revient normalement et gratuitement de droit.

Dans l’exposé des motifs justifiant sa création, l’ONIP dit exactement ceci : “Depuis près d’un demi-siècle, les Congolais n’ont pas bénéficié d’une carte d’identité. La nationalité et l’identité congolaises sont livrées aux aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante. Par ailleurs, l’effectif de la population congolaise et sa répartition sur le territoire national ne sont aujourd’hui que des estimations à cause de l’inexistence d’un Fichier général de la population. Ces défaillances sont des obstacles majeurs à l’élaboration des politiques de bonne gouvernance par les décideurs et un frein à l’atteinte des ODD”.

En vérité, l’ONIP a été mis sur pied avec priorité l’Identification systématique et effective de la population congolaise.

Pour y arriver, il est appelé à procéder au recensement général de la population, le dernier en date remontant à 1984.

A elle seule, la phrase mise en gras est suffisamment éloquente.

En effet, avec les conditions d’octroi exigées, on réalise vite qu’on est de plain-pied dans la délivrance des cartes selon les “aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante” !

Qu’on hésite alors pas se le dire : la méthode adoptée pour la délivrance des cartes d’identité planifie à grande échelle la fraude à la nationalité et à l’identité congolaises, et cette fois de la façon la plus officielle qui soit. Simplement parce qu’on met la charrue avant le bœuf.

Amener à refaire les erreurs du passé

Normalement, on devrait commencer par le recensement général, en y allant, pour les milieux urbains et péri-urbains, de parcelle en parcelle et, pour les milieux ruraux ou semi-ruraux, de village en village.

Concrètement parlant, ce n’est pas à la population d’aller vers les agents de l’ONIP ; c’est plutôt l’inverse. Car, c’est dans la parcelle ou dans le village et non sur le lieu de travail qu’on établit la fiche identifiant tous les résidents. En plus, c’est sur la base de cette fiche et avec l’aide des chefs de rue ou de village qu’on établit la carte d’identité à délivrer même plus tard.

D’ailleurs, l’occasion serait indiquée en procédant au préalable à l’élection des membres du Conseil et du chef de la localité chargés de veiller sur la bonne conduite de l’opération.

Sans être de la Génération Internet, les Belges sous la colonisation et les Congolais entre 1960 et 1984 faisaient du porte-à-porte.

On peut certes réinventer la roue – ce qui est une caractéristique dominante dans le ” nouvel homme” congolais, mais c’est à force justement de changer les règles établies qu’on en est là aujourd’hui.

Ce qui vaut la peine d’être retenu est qu’à la différence de la CENI coincée généralement un calendrier électoral contraignant, l’ONIP peut travailler sur une longue durée. Par exemple deux ou trois ans, voire plus ! Quarante ans après le dernier recensement général, patienter trois ou quatre, et même cinq ans de plus n’est pas une mer à boire.

Or, telle que l’opération est menée, n’importe qui, moyennant un document qu’on peut acheter rapidement et facilement dans n’importe quelle officine, peut s’octroyer la nationalité congolaise.

Et cela est en train d’arriver sous le mandat de Félix Tshisekedi que l’on veut amener à refaire les erreurs du passé.

Pourtant, s’il est une opération que le Chef de l’Etat ne doit absolument pas rater dans son mandat, voire dans sa carrière d’acteur politique, c’est bien celle du recensement général conditionnant la délivrance de la Carte d’Identité Nationale. Et non le contraire.

Pour paraphraser le jeune homme ouestafricain qui crie dans la vidéo “Ces élections sont à refaire”, les Congolais peuvent aussi dire : “L’opération relancée par l’ONIP est à refaire”…

Omer Nsongo die Lema




Futsal : le Maroc sixième dans le tout premier classement FIFA

La Fédération internationale de football (FIFA) a publié ce lundi le tout premier classement mondial des sélections nationales de futsal. Les Lions de l’Atlas y figurent à la sixième position avec 1.430,55 points. Triple-champions en titre de la Coupe d’Afrique des nations comme de la Coupe arabe, les hommes de Hicham Dguig connaitront leurs adversaires en Coupe du monde, lors du tirage au sort prévu le 26 mai à Samarkand (Ouzbékistan).

Le futsal mondial tient enfin un classement international officiel. La FIFA a publié ce lundi son classement des sélections nationales, où le Maroc figure en sixième position avec 1.430,55 points. Les hommes de Hicham Dguig confirment ainsi leur statut comme l’une des meilleures équipes de futsal en circulation, avec un troisième titre africain d’affilée, décroché il y a quelques semaines à Rabat. Le classement est dominé par le Brésil (1er, 1.568,41 points), le Portugal (2e, 1.527,61 points) et l’Espagne (3e, 1.514,42 points).
En remportant un troisième trophée consécutif en Coupe d’Afrique de futsal, dimanche soir à Rabat, la sélection nationale a démontré qu’elle dominait sans partage la scène continentale dans cette discipline. Un troisième sacre certes dû aux qualités techniques des joueurs sur le terrain, mais également au travail de longue haleine du sélectionneur national, Hicham Dguig, avec le soutien de la Fédération Royale marocaine de football. Après la CAN, les Lions de l’Atlas focalisent désormais leur attention sur la Coupe du monde 2024 en Ouzbékistan. L’objectif sera d’atteindre le dernier carré de la compétition.
La FIFA a souligné les exploits qui ont permis à la sélection marocaine d’occuper une place aussi prestigieuse. «L’ascension du Maroc a été météorique», écrit la FIFA. «Ils ont détruit le Koweït (7-1) en finale de la Coupe arabe, infligé une raclée (7-0) à l’Argentine en amical et passé l’année 2023 sans la moindre défaite, avant de conquérir le titre africain de manière scintillante», ajoute la même source.
Triple-champions arabes en titre et triple-champions africains en titre, les hommes de Hicham Dguig sont la sélection nationale la plus titrée de l’histoire du sport dans le Royaume. «Bilal Bakkali, Soufiane Charraoui, Soufiane El Mesrar et Cie sont partis pour faire du Maroc, la première nation hors de l’Europe et de l’Amérique latine à remporter le trophée le plus prestigieux de la discipline», conclut la FIFA.
La phase finale de la Coupe du monde de futsal se dispute du 14 septembre au 6 octobre 2024. Les Lions de l’Atlas connaitront leurs adversaires dans la compétition mondiale le 26 mai, lors de la cérémonie du tirage au sort, prévue le 26 mai à Samarkand.
Top 10 du classement FIFA de futsal
1er – Brésil 1.568,41, 2e – Portugal 1.527,61, 3e – Espagne 1.514,42, 4e – Iran 1.469,33, 5e – Argentine 1.439,74, 6e – Maroc 1.430,55, 7e – Russie 1.425,36, 8e – Kazakhstan 1.422,28, 9e – Thaïlande 1.316,27 et 10e – France 1.291,70
Amine El Amri