En perte de vitesse: Mazembe tenu en échec par Lupopo (0-0)

Depuis  son élimination en ½ finale retour de la Ligue des champions d’Afrique par Al Ahly d’Egypte, le TP Mazembe est en perte de vitesse.

Comment douter de cette assertion lorsqu’en deux rencontres comptant pour la phase retour du play-off de la 29è édition du championnat de la Ligue Nationale de Football, Mazembe qui était irrésistible, n’a pu gagner. C’est notamment face à Lubumbashi Sport 0-0, le vendredi 4 mai et face à St Eloi Lupopo 1-1, le 1er mai 2024. Bien qu’ayant beaucoup de matchs de retard, les Corbeaux ont tout intérêt de se remettre au travail et retrouver leur mordant.

De Bonsambo




Le Président gambien, nouveau Président du Sommet islamique, salue les efforts de SM le Roi, Président du Comité Al-Qods, en faveur du peuple palestinien

Le Président de la République gambienne, M. Adama Barrow, nouveau Président du Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), a salué, samedi à Banjul, les efforts consentis par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, pour atténuer les souffrances du peuple palestinien et parvenir à l’instauration d’une paix juste et durable dans la région du Moyen Orient.

Le chef de l’Etat gambien s’exprimait lors de la séance d’ouverture des travaux de la 15ème session de la Conférence islamique au sommet, tenue a Banjul, sous le thème “Promouvoir l’unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable”, en présence de chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’OCI.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI est représenté à ce Sommet par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq.

La délégation marocaine à ce Sommet comprend le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, accompagné de l’ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, Représentant permanent du Royaume auprès de l’OCI, Mustapha Mansouri, de l’ambassadeur, directeur général de l’Agence Marocaine de la Coopération internationale, Mohamed Methqal, du chargé d’affaires de l’Ambassade du Maroc en Gambie, Ahmed Belhaj, et de plusieurs responsables du ministère.

La cérémonie d’ouverture de ce Sommet, présidée par Son Altesse le Prince Faisal bin Farhan bin Abdullah, ministre saoudien des Affaires étrangères, représentant le Serviteur des Lieux Saints de l’Islam, le Roi Salmane Ibn Abdelaziz Al-Saoud, Souverain d’Arabie Saoudite, a eu lieu en présence du secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, ainsi que de chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres.

Le 15è sommet de l’OCI discutera de questions d’ordre politique intéressant le monde islamique, en tête desquelles figure la question palestinienne.

Les dirigeants des États membres se pencheront aussi sur des sujets à caractère économique, humanitaire, social et culturel, dont des questions relatives à la jeunesse, à la femme, à la famille, à la science, aux technologies, aux médias et aux communautés musulmanes.

L’accent sera également mis sur des thématiques liées au rejet des discours de la haine et de l’islamophobie, à la promotion du dialogue, ainsi que sur des questions liées au changement climatique et à la sécurité alimentaire.

Cette 15è session sera sanctionnée par la Déclaration finale comprenant les positions de l’Organisation sur les questions présentées au Sommet, ainsi que par une résolution sur la Palestine et Al-Qods Acharif.

MAP




Bombardement sur les camps de refugiés: La Rdc saisit-elle le message du Rwanda?

La population congolaise en générale et celle de la province du Nord-Kivu en particulier demeure toujours sous le choc du drame survenu le week-end dernier avec l’explosion dans le camp des déplacés de guerre par les troupes rwandaises qui combattent aux côté de leurs supplétifs de M23 et de l’Alliance Fleuve Congo de Corneille Nangaa. Le bilan de ce carnage a été revu à la hausse contrairement à celui donné juste après l’explosion qui faisait état de 9 morts et 15 blessés.

Selon le gouverneur militaire de Nord-Kivu, le Général de brigade Peter Cirimwami, 14 personnes ont péri à la suite de cette explosion de bombes et 35 autres personnes ont été blessées et les victimes sont en majorité des femmes et des enfants. Il s’agit d’un bilan provisoire qui peut évoluer, a précisé le gouverneur militaire. Ces dernières sont prises en charge à l’hôpital général de Goma, alors que le Fonarev, le Fonds national pour la réparation des victimes des violences s’est chargé de prendre en charge l’inhumation des personnes décédées.

Cette attaque des camps des déplacés de guerre qui n’est pas la première du genre a été suivi de plusieurs condamnations tant sur le plan interne qu’externe. Le gouverneur militaire, Peter Cirimwami l’a qualifié de crime de guerre contre une population civile qui a fui les combats dans leurs milieux naturels pour se réfugier dans ces camps pourtant sécurisé, malheureusement elle est victime de la barbarie. «  Nous n’avons pas où aller car c’est notre pays. Nous devons continuer à résister, essayer de compatir ensemble mais aussi continuer à plaider pour que l’opinion international ne puisse pas garder le silence devant le drame que nous sommes en train de passer », a déclaré le Général de Brigade Peter Cirimwami.

Même réaction au côté du Gouvernement Congolais à travers le ministère des Droits humains. Dans un message, Albert Fabrice Puela qualifie cette attaque de crime imprescriptible qui intervient au lendemain de séjour en Rdc de Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. » Nous en appelons à la communauté internationale de cesser avec ce que l’on a appelé l’Omerta. Non seulement nous devons saisir le Conseil de sécurité des Nations unies, mais nous devions aussi saisir les juridictions Internationales afin que le Rwanda puisse répondre de ses actes qui violent les droits international humanitaire », a dit le ministre congolais des Droits humains.

Même réaction de la Commission nationale des droits de l’homme qui appelle aussi à des mesures coercitives contre Kigali et ses supplétifs de M23 qui violent intentionnellement la convention de Genève qui protège la population civile en temps de guerre. Le caucus des députés de Nord-Kivu qui parle des actes cruels a recommandé au Gouvernement de mobiliser les moyens pour la reconquête des localités occupées par les agresseurs, de sécuriser les sites où sont cantonnés les déplacés de guerre avant de demander au conseil de sécurité des nations unies de prendre des sanctions claires contre le Rwanda.

Sur le plan externe, le département d’Etat américain se dit « gravement préoccupé par la récente expansion des RDF et du M23 dans l’Est de la RDC, qui a contribué au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes », peut-on lire dans le communiqué du département d’Etat américain, publié quelques heures après le bombardement. Il appelle les deux parties à respecter les droits de l’homme et à adhérer aux obligations applicables en vertu du droit international humanitaire. « Il est essentiel que tous les États respectent la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun et tiennent pour responsables tous les acteurs des violations des droits humains commises dans le conflit dans l’est de la RDC », indique le communiqué. Et d’ajouter : « Nous continuons de soutenir les efforts diplomatiques régionaux et appelons toutes les parties à prendre des mesures pour apaiser les tensions, éviter de mettre en danger les populations civiles et participer de manière constructive au dialogue pour créer les conditions d’une solution négociée et d’une paix durable »

La goutte d’eau qui fait déborder le vase

Certes, des condamnations vont continuer à fuser de partout pour dénoncer l’attaque des camps des déplacés de guerres, mais cela ne va pas changer les choses si réellement la République démocratique du Congo ne s’assume pas. Cette énième attaque du Rwanda contre les camps des déplacés de guerre doit faire réfléchir les autorités congolaises non seulement à cause de son bilan lourd par rapport aux autres attaques des camps des déplacés, mais surtout par son caractère provocateur. Il s’agit ni plus ni moins d’un message claire lancé contre la République démocratique du Congo, une déclaration de guerre.

L’ennemi vient de changer des stratagèmes. Vu son incapacité à occuper la cité de Sake située juste à la porte de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, il s’emploie maintenant à imposer la peur dans le chef de la population civile afin de chercher à la soulever contre les autorités qui n’arrivent pas à la sécuriser. Déjà la ville de Goma vit depuis un certain temps avec la peur au ventre à cause de cette situation sécuritaire qui ne la rassure pas du tout. Au lieu de continuer à clamer où à se plaindre sur tous les toits du monde au sujet de l’agression rwandaise qui est avérée, la République démocratique du Congo doit riposter contre ces attaques.

Aujourd’hui ce sont les camps des déplacés qui sont la cible de l’ennemi, demain c’est le cœur de ville de Goma qui sera visé et sans doute avec mort d’hommes et des blessés. Le chef de l’État qui était contraint d’écourter sa tournée européenne à cause de ces explosions, devra convoquer urgemment le Conseil supérieur de la défense pour arrêter des mesures non seulement de sécuriser la population civile des camps des déplacés et aussi voir comment contre-attaquer face à ces provocation ou déclaration de guerre du Rwanda. N’est-ce pas feu Mzee Laurent Désiré Kabila n’avait pas hésité à riposter contre les bombes qui étaient tombées à Kinshasa en 1998 lors de la guerre en plein Brazzaville entre les miliciens de Sasou Nguesso et l’armée régulière de feu Pascal Lissouba. Qui veut la paix, prépare la guerre, dit-on. Et la RDC ne doit pas se limiter à écouter des condamnations de la nébuleuse communauté internationale, lesquelles condamnations qui ne rapportent au finish absolument rien, mais doit déclarer ouvertement la guerre au Rwanda qui s’est montré plus d’une fois intolérant et agresseur vis-à-vis de son voisin le Rdc.

RSK

 




Les sorciers de Judith Tuluka

Certains prédateurs économico-financiers, quelques dinosaures aux dents longues, des caïmans endurcis, des opportunistes impénitents et autres rapaces gloutons de l’Union Sacrée de la Nation sont parvenus à bien fricoter et ficeler la nasse politique de Judith Suminwa Tuluka. Ils l’ont tellement mieux boutiquée et grappillé son pouvoir discrétionnaire et son entourage que la Première ministre ne parvient pas à rendre public son équipe gouvernementale. Du moins pour l’instant, malgré le travail d’un Informateur qui n’aura donc servi à rien. A rien du tout.

En effet , plus d’un mois après sa nomination à la suite d’une Ordonnance présidentielle signée le 1er avril 2024, par le Chef de l’Etat, Judith Tuluka est bloquée par des caïds familiaux, à la fois autorités morales de certains partis politiques, sénateurs, députés nationaux et provinciaux issus d’une élection controversée de décembre 2023.

Leur intolérance politique, leur gourmandise économico-financière personnelle et leur course effrénée au pouvoir, à faire coûte que coûte partie du Gouvernement ont fait du recul et entrelacé Judith. Qui attend, farde à la main, selon des sources diverses, l’arbitrage du Chef de l’Etat pour la sortie du carcan, du piège sorcier et diabolique lui tendu par cette caste, réfractaires aux conditions posées par la Première ministre pour faire partie de son équipe, à savoir la compétence, la technicité, la probité morale…

Malheureusement pour elle, ses sorciers politiques ne sont autres que cette marmaille. Celle qui lui a remis des candidatures aussi frivoles que carnassières. Celle qui ne l’entend pas de cette oreille et qui veut voir les membres de leurs familles biologiques au Gouvernement, à défaut d’eux-mêmes. Conséquence : on vacille, on tapote à la vaille que vaille 36 jours après sans gouvernement Tuluka. Même si l’autre, celui de Sama Lukonde, s’accroche encore à « expédier les affaires » dites courantes.

Pour ne pas donner le flanc à ce jeu macabre et suicidaire pour le pays, Judith Tuluka doit retourner ses regards perçants en direction de ces espiègles personnages tant décriés pour les mettre en garde. Car, plus de 100 jours après la prestation de serment de Antoine-Felix Tshisekedi en qualité de Chef de l’Etat, Président de la République, le pays continue à patauger et à naviguer à vue, sans Gouvernement responsable.

Pourtant, en nommant une Dame à la tête de l’Exécutif, le Chef de l’Etat a opté pour une rupture avec le passé. Un passé lointain et immédiat où l’on a vu certains chefs des partis politiques, pourtant familiaux, “bombardés” ministres ou DG d’entreprises. Des personnalités dont les anti-valeurs sont devenues leur dada. Des personnalités ayant comme dénominateur commun l’enrichissement illicite et sans cause, la corruption sous toutes ses formes, le détournement des deniers publics, l’amateurisme au sommet du pouvoir.

Tristement et bien dommage que c’est ce Groupe constitué d’anciens Mobutistes enracinés, d’anciens Kabilistes purs et durs, des Tshisekedistes ventriotes et avares, aujourd’hui “versés” dans l’aile dure de l’Union Sacrée, la majorité au pouvoir, qui s’amuse à prendre tout un pays en otage. Ils tiennent mordicus à faire partie du Gouvernement Tuluka pour leurs intérêts personnels et familiaux.

Une fois bombardés “Excellences”, quels discours auront-ils à présenter au Peuple congolais ?

Willy Kilapi




Beni: Plus de 5000 candidats finalistes prennent part aux épreuves hors-session de l’examen d’État

Lancement officiel ce lundi 06 mai 2023 des épreuves hors session de l’examen d’État sur l’ensemble de la République Démocratique du Congo.

Dans la ville de Beni au Nord-Kivu, c’est le maire de la ville, le Commissaire Supérieur Principal Jacob Nyofondo qui a procédé au lancement de ces épreuves au centre Beni 5 situé à l’Institut de Beni. C’était en présence de plusieurs autorités notamment du secteur éducatif et sécuritaire.

Dans son allocution devant des centaines d’élèves, l’autorité urbaine a appelé les finalistes à braver la peur car, il s’agit bien d’une évaluation de la matière déjà apprise au sein des écoles. Le numéro 1 de la ville a exhorté les élèves finalistes à travailler assidûment pour que les plus grands pourcentages du pays viennent de Beni.

Pour sa part, le chef de la Sous-division urbaine de l’EPST Beni, Olivier Matsoro, plus de cinq (5) mille candidats prennent part à ces épreuves répartis dans 15 centres.

Il rassure que les frais de participation sont pris en charge par le gouvernement central. Olivier Matsoro rassure également de la prise de dispositions sécuritaires afin de permettre aux élèves de travailler dans un bon climat.

Au sortir de l’examen, certains élèves finalistes interrogés au micro du correspondant de LeQuotidienRDC.Com à Beni, ont évalué diversement la première journée. Si les uns espèrent à la réussite, d’autres par contre émettent encore de petits soucis liés à la compréhension.

Signalons que pour cette première journée, les élèves finalistes ont travaillé sur la dissertation

 

Alain wayire / Beni




Devant la diaspora de Bruxelles : Félix Tshisekedi rallume la flamme de la révision de la Constitution

Lors de ses récentes rencontres avec la diaspora en Europe, dont celles de la France et de la Belgique, le président congolais ne s’est pas montré fermé au débat sur la révision de la Constitution. Il promet de mettre en place “une commission qui réfléchira sereinement sur comment nous doter d’une Constitution digne de notre pays”.

Après Paris, le président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi a échangé, vendredi 3 mai, avec la communauté congolaise vivant en Belgique. Félix Tshisekedi a annoncé lors de ces échanges, la mise en place dans les prochains jours d’une commission nationale multidisciplinaire censée réfléchir pour arriver à la proposition d’une nouvelle constitution en République Démocratique du Congo.

Pour le Chef de l’Etat, qui répondait à une question sur les cumuls des fonctions, “l’actuelle constitution mise en place à la suite d’un conflit avec les belligérants, est devenue obsolète et ne cadre plus avec les réalités politiques du moment”.

“Comme vous le savez, je suis un fervent partisan de la mise à jour de notre constitution. Je pense que notre constitution est obsolète, c’est une constitution qui a été conçue après un conflit et elle avait fait la part belle à tous ceux qui avaient été des belligérants et même dans le système électoral que nous avons à la proportionnelle ce n’est pas un système propice pour un pays aussi grand que la République Démocratique du Congo. On ne devrait pas avoir un système pareil pour composer notre classe politique. Je crois que tout ça va faire l’objet des réflexions, je mettrai en place une commission nationale qui serait multidisciplinaire et qui serait appelée à réfléchir sereinement sur la manière de nous doter d’une constitution digne de notre pays”, a déclaré Félix Tshisekedi.

Avant d’ajouter : “J’espère que ce n’est pas pour ce à quoi vous vous pensez… Ne faites pas de moi un dictateur s’il vous plaît. Cela ne relève pas seulement de mes compétences pour changer la Constitution. Il y a plusieurs méthodes, notamment la population congolaise à travers ses représentants qui doit en décider, donc ça ne relève pas de moi”.

Rien ne passera !

En réaction, le parti de Moïse Katumbi promet de jouer son rôle au Parlement, afin de bloquer toute tentative de révision de cette Constitution.

De son côté, le président de l’Asadho, Jean-Claude Katende a écrit sur son compte X que “cette Constitution reste l’unique instrument qui met les Congolais ensemble et que la priorité est plutôt la sécurisation de l’est du pays”.

Des fleurs pour la Chine et la Russie

Au micro de la chaîne LCI à Bruxelles, Félix Tshisekedi a jeté des fleurs sur la Russie et la Chine en Afrique qui se comportent, selon lui, mieux que les Occidentaux.

Le président de la République note que la Russie et la Chine viennent par la grande porte pour nouer des partenariats avec les africains.

“Les islamistes ne sont pas désirés, la Chine et la Russie sont des partenaires et qui viennent par la grande porte donc je pense que ce sont eux qui vont rafler plus la mise. C’est quoi la démocratie ? Je me suis rendu en Chine au mois de mai de l’année dernière, j’ai vu des chinois à qui j’ai parlé en privé, ils m’ont dit qu’ils étaient heureux de vivre dans leur pays dans le système dans lequel ils sont. Qui suis-je pour aller juger ce système et dire qu’il n’est pas démocratique ?”, a dit le Président de la République.

Et d’ajouter : “Aujourd’hui en France on a condamné Israël pour certains de ses actes à Gaza mais est-ce que cela a empêché la France de garder ses relations avec Israël ? Pourquoi est-ce que quand ça arrive aux africains on veut le juger ? On n’a pas à nous juger, nous avons droit d’avoir les amis que nous voulons, nous sommes amis de tous ceux qui veulent être nos amis. Oui, je vais m’y rendre (NDLR : Sommet Russie Afrique) Ça sera au mois de Juin”.

Félix Tshisekedi ne trouve pas la raison qui empêche son pays d’avoir également des relations avec la Russie.

“Parce que la Russie maintient le lien aussi, les Russes veulent de l’amitié avec l’Afrique, avec la RDC pourquoi est-ce qu’on va leur refuser ? Il n’y a pas de raison. En République Démocratique du Congo, Wagner (NDLR : le groupe Wagner est une organisation paramilitaire russe qui œuvre dans le but d’assurer la défense des intérêts extérieurs de la Russie) n’est pas là pourquoi est-ce que j’aurai peur pour les autres pays ? En tout cas, je n’ai pas vu de massacres ni de pillages de la part de Wagner chez moi donc je n’ai pas à avoir peur, le Rwanda est plus un épouvantail pour la RDC que Wagner”.

Bernetel Makambo




Rdc: L’Administration publique bascule en semaine anglaise avec plusieurs mesures disciplinaires

Le Premier ministre sortant Jean-Michel Sama Lukonde et le Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau ont signé un décret n°24/09 du 17 février 2024 portant règlement d’administration relatif à la discipline.

Avec ce décret, l’administration publique en République démocratique du Congo bascule en semaine anglaise. L’horaire de travail des agents de carrière des services publics est désormais de lundi à vendredi, de 08 heures à 17 heures, avec une pause à 12 heures.

Cet acte règlementaire souligne que les agents de carrière des services publics sont tenus de se trouver à leur poste de travail à 08 heures, martelant que tout agent qui arrive au travail au-delà de 09 heures est pointé absent, alors que celui qui arrive entre 08 heures et 09 heures est réputé retardataire.

À en croire ce document, pour les services spéciaux relevant de l’autorité d’un ministre, celui-ci peut, en cas de nécessité, fixer des horaires de prestation spécifiques de manière à garantir leur bon fonctionnement. Beaucoup de sanctions sont prévues dans ce décret à l’endroit des agents de l’État.

À côté de nouvelles sanctions introduites, des sanctions existantes ont été renforcées pour assurer le bon fonctionnement de l’administration publique, colonne vertébrale de l’État. Excepté le cas d’un lien direct avec la nature du travail, l’usage du téléphone personnel et/ou l’accès aux réseaux sociaux pendant les heures de service est prohibé sous peine de sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à l’exclusion temporaire de trois mois avec privation de salaire.

Ce décret mentionne que l’agent qui totalise six retards au cours d’un mois est puni d’un blâme. Aussi, lorsque le nombre de retards est supérieur à six au cours d’un mois, il est passible d’une sanction plus grave autre que la révocation.

Cet acte réglementaire indique également que l’agent qui totalise deux absences au cours d’un même mois et qui cause un préjudice grave à l’État est passible d’une sanction plus grave que le blâme, allant jusqu’à la révocation.

Toujours dans le registre des sanctions, le document avance que l’agent qui, pendant les heures de service, quitte son bureau ou son lieu de travail sans motif valable, rend à ses collègues des visites privées, engage des discussions sur des sujets sans lien avec le service, notamment les discussions sportives ou musicales, ou utilise les équipements de travail à des fins étrangères au service est passible de blâme. En cas de récidive, insiste l’article suivant, il lui est appliqué la retenue du tiers du traitement ou l’exclusion temporaire avec privation de traitement pour une période ne dépassant pas trois mois selon la gravité des faits.

Bernetel Makambo




Selon Théophile Bemba « La compétence éprouvée de la Première ministre sera à rude épreuve »

Judith Suminwa Tuluka, Première ministre et Cheffe du Gouvernement, « aura du mal à exprimer sa compétence éprouvée dans un système dominé par les anti-valeurs ».

Ces regrets sont de Théophile Mbemba Fundu, professeur d’universités et président national de AAP, parti politique.

Dans une prise de position qui traduit l’exaspération et le dégoût de ce professeur devant «  la gestion catastrophique du pays », le président national de l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP) regrette d’abord que le pouvoir ayant « instauré la violation de la Constitution, la corruption et l’impunité comme système de gestion, comme système de gouvernance, c’est dommage pour la Première ministre expérimentée et intègre. Elle aura difficile à exprimer sa compétence éprouvée dans un système pareil », regrette Théophile Mbemba.

Pour lui, si le pouvoir actuel avait créé des conditions pour que le Congolais vive dans un État de droit, respectueux de la séparation du pouvoir des institutions de l’Etat et soucieux à relever les défis qui entretiennent la pauvreté de nos populations, « cela ferait certainement un sérieux souci des gouvernants ». Malheureusement, d’un ton amère, «  Théo » argumente que « la RDC est un pays géré aujourd’hui par un gouvernement dont les membres sont députés nationaux valides ; cela déjà 5 mois après les frauduleuses élections, et donc en pleine inconstitutionnalité ».

Toutefois, le président national de AAP tempère et espère à un effort de « gouverner autrement la RDC, si les politiques arrivent à un sursaut de nationalisme en laissant les mains libres à la Cheffe du Gouvernement pour asseoir son programme et exercer librement ses compétences et pouvoirs ».

Willy K




Nord-Kivu: Alerte du CCIR sur l’afflux des blessés à l’hôpital de Goma

Aujourd’hui, à la suite d’échanges de tirs d’artillerie, survenus aux alentours de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, 27 blessés, dont 16 femmes et 10 enfants ont été pris en charge par les équipes médicales de l’hôpital CBCA Ndosho, soutenu par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

A cette occasion, le CICR déplore la mort de quatre enfants à leur arrivée à l’hôpital. Parmi les blessés, six se trouvent dans un état critique. Au moins 24 d’entre eux, actuellement traités au bloc opératoire et suivi par le service des soins intensifs, ont été blessés par des éclats d’un engin explosif. « Tous les jours, et ce depuis des mois, nous rencontrons des femmes, des enfants, des blessés. Autant de personnes qui subissent directement les conséquences de ce conflit et qui deviennent de plus en plus vulnérables. L’événement d’aujourd’hui est un exemple criant », a dit Myriam Favier, cheffe du bureau CICR à Goma.

« Toutes les parties au conflit doivent respecter le droit international humanitaire et épargner les civils. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. » Ce type d’incident récurrent touche en particulier les quartiers excentrés de Goma et les sites de personnes déplacées autour de la ville, en raison notamment de la proximité des opérations militaires aux civils.

Disons que depuis plusieurs mois, les civils sont victimes d’événements similaires à ceux d’aujourd’hui, à Goma et ailleurs, dont des incidents impliquant des engins explosifs en zones peuplées. En zones urbaines les objectifs militaires, les personnes civiles et les biens de caractère civil sont étroitement imbriqués. Quand les combats s’approchent, les conséquences sont souvent très lourdes pour les civils. Par ailleurs, une communication faussement attribuée au CICR circule sur les réseaux sociaux avec le logo du CICR. Nous condamnons cet acte et rappelons que l’utilisation frauduleuse de l’emblème de la croix rouge est une violation du droit international humanitaire.

Le CICR rappelle à toutes les parties au conflit leur obligation de respecter et de protéger les personnes civiles. Toutes les mesures pratiquement possibles doivent être prises par les parties au conflit afin de minimiser les conséquences humanitaires des opérations militaires sur les civils. Cela inclut de prendre des précautions tant actives que passives.

Soulignons que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est une organisation neutre, impartiale et indépendante dont le mandat strictement humanitaire découle des Conventions de Genève de 1949. Il porte assistance aux personnes touchées par un conflit armé ou d’autres situations de violence partout dans le monde, mettant tout en œuvre pour améliorer leur sort et protéger leur vie et leur dignité, souvent en collaboration avec ses partenaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Le Quotidien




La MONUSCO condamne le bombardement meurtrier de sites de personnes déplacées à Goma

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Bintou Keita, condamne dans les termes les plus forts le bombardement de sites de déplacés à Lac-Vert et Mugunga (13-15 Km de Goma/Nord Kivu) ce vendredi. Ces attaques ont coûté la vie à plusieurs civils dont au moins six enfants et blessé de nombreux autres.

La Cheffe de la MONUSCO présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Mme Bintou Keita dénonce cette escalade de violence aveugle contre les civils dans le Nord-Kivu et rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations, en vertu du droit international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances.

La Représentante spéciale appelle les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux qui sont une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire et, peuvent constituer un crime de guerre. Elle appelle également les parties aux conflits à garantir le caractère civil de l’ensemble des sites de personnes déplacées et à prendre les mesures idoines afin de réduire les risques pesant sur la protection des civils et de maintenir l’accès humanitaire.

« Je réitère l’appel lancé par le Secrétaire général à tous les groupes armés pour une cessation immédiate des hostilités, à déposer les armes sans conditions, et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P[1]DDRCS) », a déclaré Mme Keita. Mme Keita réaffirme l’engagement indéfectible de la MONUSCO à soutenir les efforts visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité en République démocratique du Congo, et appelle toutes les parties concernées à œuvrer de manière constructive pour mettre fin à la violence et parvenir à une solution pacifique et durable aux conflits dans la région.

Le Quotidien