Le roi Mohammed VI à la 15è Conférence au Sommet de l’OCI: «Un arrêt immédiat, durable et global» de l’agression brutale contre Gaza

Le roi Mohammed VI a adressé un discours à la 15è Conférence au Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), dont les travaux se sont ouverts, samedi à Banjul (Gambie), sous le thème «Promouvoir l’unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable».

Voici le texte intégral du Discours Royal, dont lecture a été donnée par le ministre des Habous et des Affaires Islamiques, Ahmed Toufiq:

«Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons

Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie,

Majestés, Excellences, Altesses,

Excellence Monsieur le Secrétaire général de l’Organisation de la Coopération islamique,

Mesdames, Messieurs,

Il Nous plait, en premier lieu, d’adresser à Notre frère, Son Excellence Monsieur Adama Barrow, Président de la République sœur de Gambie, Nos vifs remerciements et l’expression de Notre grande considération pour l’invitation à ce Sommet islamique qu’accueille la République sœur de Gambie. A cet égard, Nous rendons hommage au travail méritoire qui a rendu possible la bonne organisation et la réussite de ce Sommet.

Nous tenons également à remercier Notre Auguste Frère, le Serviteur des Lieux Saints, le Roi Salmane ben Abdelaziz Al-Saoud, que Dieu Le garde, ainsi que Notre Très Cher Frère, Son Altesse Royale, le Prince Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, Prince Héritier et Président du Conseil des ministres, pour les efforts appréciables déployés par le Royaume d’Arabie Saoudite frère, lors de sa présidence de la 14 ème Conférence au Sommet islamique, en faveur des Causes islamiques et pour la concrétisation des objectifs assignés à notre Organisation comme cadre fédérateur de nos pays et peuples islamiques.

Majestés, Excellences, Altesses,

La 15 ème Conférence au Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique intervient dans une conjoncture internationale particulière et éminemment difficile, caractérisée par la recrudescence des crises et par la multiplication alarmante des foyers de tensions dans le monde islamique. A ceci s’ajoutent la montée des menaces sécuritaires et terroristes, la poussée de l’extrémisme et l’exacerbation d’un sectarisme odieux conduisant à la violence.

Ce Sommet intervient également alors que plusieurs régions de notre monde islamique sont toujours aux prises avec des tensions politiques et militaires et pâtissent de troubles sécuritaires, qui se sont répercutés négativement sur les conditions de vie dans de nombreux États membres de l’Organisation, notamment africains.

En effet, notre Organisation et ses institutions spécialisées sont appelées, dans un esprit de fraternité, de solidarité et d’entraide entre musulmans, à redoubler d’efforts et à multiplier leurs initiatives à l’endroit de ces Etats, pour les faire bénéficier des programmes et des plans de développement adoptés lors de nos sommets et réunions.

Le Royaume du Maroc appartient à l’Afrique et à ce titre, des relations humaines profondes et des liens spirituels enracinés l’unissent aux pays frères du Continent. De ce fait, Nous soulignons la nécessité d’entourer de plus de sollicitude les Etats africains les moins avancés, membres de notre Organisation, afin de les rendre plus aptes à relever les défis qui affectent leur processus de développement.

Comme chacun le sait, des menaces croissantes pèsent particulièrement sur ces Etats, en termes de sécurité énergétique et alimentaire et de croissance économique, ce qui affecte négativement leur stabilité et conduit à la détérioration de leurs situations socio-économiques.

Dans cet esprit et convaincu de l’importance de la coopération Sud-Sud, Nous avons lancé l’Initiative Afrique-Atlantique en tant que processus de partenariat africain qui a pour finalité suprême de raffermir les liens de coopération et d’intégration entre les pays africains riverains de l’océan Atlantique, pour in-fine consolider la paix, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.

De même, au niveau international, Nous avons annoncé le lancement d’une initiative dans le but de favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’océan Atlantique.

Le même esprit de solidarité anime la mise en place du futur gazoduc Maroc-Nigéria, considéré comme un projet d’intégration régionale et de relance économique commune visant à impulser la dynamique de développement dans la bande atlantique.

Majestés, Excellences, Altesses,

L’Organisation de la Conférence islamique a vu le jour il y a 55 ans, au Royaume du Maroc, à la suite de l’acte d’incendie commis par un extrémiste contre la Mosquée Al-Aqsa, qui occupe une place de choix dans le cœur des musulmans à travers le monde Pour autant, les fondateurs n’avaient pas l’intention de créer une organisation à vocation religieuse. Le projet est plutôt né de la conviction de diffuser les enseignements d’une noble religion et de promouvoir les valeurs humaines universelles afin de mobiliser les bonnes volontés et porter la voix des pays islamiques. C’est en effet la voie idoine pour instaurer une solidarité effective et concrète, à même de répondre aux attentes de nos peuples qui aspirent à la paix, au développement et au bien-être collectif et durable.

Voilà pourquoi l’idéal de solidarité qui nous anime aujourd’hui, ne consiste pas seulement à défendre la foi et à préserver son unité par la parole et les bonnes intentions. Cette valeur s’appuie aussi sur un travail collectif et implique le respect à la fois du pluralisme et des spécificités ainsi que le renforcement de la confiance.

Notre prestigieuse Organisation est, avant tout, un espace propice à l’innovation, à l’inventivité, à la planification et à la mobilisation, permettant de réaliser des projets concrets dans le noble dessein de concourir à la paix et à la sécurité internationale, au développement durable, à la prospérité et au bien-être collectif.

Notre ferme conviction est que nos pays – individuellement ou réunis au sein de groupements régionaux – recèlent les potentialités naturelles et les ressources humaines nécessaires pour se hisser au rang de bloc producteur de connaissances et générateur de stabilité et de bien-être, au service de leur intérêt et de celui de leur environnement et du monde entier.

Les pays de notre Organisation ne sont pas à l’abri de ce qui se passe autour d’eux, puisqu’ils se trouvent confrontés à des défis majeurs, qui se manifestent à travers des crises d’une nouvelle génération, de nature à la fois économique, politique, sécuritaire, environnementale et sanitaire. Il leur appartient, dès lors, de renforcer leurs capacités à y faire face et de s’adapter aux turbulences qui continuent de grever l’économie mondiale, en raison de la pression sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, résultant des guerres et de la menace qui pèse sur les voies de navigation maritime.

 

Cette situation nécessite donc l’adoption d’approches renouvelées et la mise en chantier de programmes innovants et réalisables, dans le but d’atténuer l’impact de ces crises. De fait, pour gagner les paris du développement humain, global et durable, et parvenir au bien-être économique, il est nécessaire d’identifier les opportunités de complémentarité et d’intégration, pour l’intérêt commun et pour la mise en œuvre des dix-huit priorités du futur programme d’action décennal de l’OCI. Pour cela, il importe, au premier chef, d’augmenter la part du commerce intra-régional dans le commerce extérieur des pays membres de l’Organisation et de lever les obstacles qui entravent le développement de leurs échanges commerciaux.

Par ailleurs, pour élargir les horizons de l’action islamique commune et tirer le meilleur parti des capacités nationales de nos pays respectifs, il convient d’évaluer de manière réaliste et constructive les mécanismes de mise en œuvre du programme d’action de notre Organisation. Il est par ailleurs impératif d’améliorer le cadre juridique en vue de son harmonisation, pour qu’il soit plus à même de satisfaire les besoins de nos sociétés dans les domaines de l’investissement et du commerce et pour une meilleure intégration et complémentarité des secteurs productifs.

Majestés, Excellences, Altesses,

Comme vous le savez, les différentes formes de fanatisme et de discrimination, les velléités d’extrémisme, de repli sur soi et de rejet de l’autre sont largement répandus dans des milieux qui récusent tout ce qui a trait aux religions révélées, en particulier le Message de notre Prophète Sidna Mohammed, paix et salut soient sur Lui. Nous sommes ainsi vivement préoccupés par la montée des discours incitant à la haine qui font de plus en plus de victimes. Ce fléau, en alimentant le cercle de la violence et de l’instabilité, constitue une grave menace pour la paix et la sécurité dans de nombreuses régions du monde.

A ce propos, Nous nous remémorons, avec une vive condamnation, les actes d’autodafé et de profanation du Saint Coran, commis ces dernières années par certains individus, devant le laxisme et l’inaction des autorités officielles de certains pays où se sont produits ces agissements, qui heurtent les sentiments de plus d’un milliard et demi de musulmans.

En effet:

· Depuis quand la liberté d’expression sert-elle à offenser autrui et à heurter ses sentiments et croyances ?

· Comment certains pays peuvent-ils s’enorgueillir de la protection absolue des libertés, à une époque où celles-ci sont exploitées pour semer la zizanie, couper les ponts de communication et de compréhension et saper les fondements du vivre-ensemble?

· Le mépris à l’égard des Musulmans, la méconnaissance de l’Islam et de ses valeurs sublimes ne sont-ils pas consubstantiels aux intentions malveillantes de certains et aux agendas politiques basés sur l’exclusion qui sous-tendent l’islamophobie ?

En outre, Nous avons constaté, à Notre grand regret, que l’instrumentalisation dans certaines sociétés du discours anti-islamique, lors de surenchères électorales, n’est souvent rien d’autre qu’un choc des ignorances, avant d’être un choc de civilisations.

Nous avons bon espoir que la résolution proposée par le Royaume du Maroc et adoptée, à l’unanimité, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 25 juillet 2023, au sujet de la « Lutte contre le discours de la haine: promotion du dialogue interreligieux, interculturel et de la tolérance », permettra d’opérer un saut qualitatif en matière d’actions de lutte contre le phénomène d’extrémisme et les discours de haine.

Aujourd’hui, Nous appelons de nouveau, à la vigilance, à la fermeté et à la coordination pour faire face à ces abus préjudiciables, avec la même énergie que nous attachons aux principes de dialogue interreligieux et interculturel, de tolérance, d’ouverture et de respect de l’autre, conformément à la parole de Dieu: «O Hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur».

Majestés, Excellences, Altesses,

Face à l’agression brutale contre Gaza, nos cœurs meurtris saignent. Le vaillant peuple palestinien se trouve, en effet, confronté à une situation d’une extrême gravité qui constitue un affront pour toute l’humanité. Cette conjoncture tendue est exacerbée par une recrudescence des attaques systématiques de la part de colons extrémistes en Cisjordanie, à l’instigation de responsables du gouvernement israélien.

Partant de Nos responsabilités de Souverain du Royaume du Maroc – dont le peuple aspire ardemment, à la justice, à la solidarité et à la coexistence avec les autres peuples – et en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous réitérons avec insistance, Notre demande d’un arrêt immédiat, durable et global de cette offensive inédite, ainsi que l’autorisation de l’acheminement des aides humanitaires dans l’ensemble de la bande de Gaza.

Dans ce contexte, et face à cette catastrophe humanitaire sans précédent dans le monde contemporain, en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous avons pris l’initiative de faire parvenir d’importantes quantités d’aides à nos frères palestiniens, directement à Gaza et à Al-Qods, et – en coordination avec les autorités égyptiennes – via le point de passage de Rafah. Nous étions ainsi mû par le devoir de solidarité qui guide l’action de notre Organisation ainsi que par la volonté de contribuer aux efforts de secours et d’assistance accomplis par les Etats frères et amis.

En dépit des difficultés, Nous confortons l’action menée sur le terrain par l’Agence Bayt Mal Al-Qods, conformément à Nos directives et sous Notre égide, afin de réaliser des projets socio-économiques en faveur de la population maqdessi et en soutien à certains hôpitaux.

Parallèlement, Nous réaffirmons que le discours sur l’avenir de la bande de Gaza n’est cohérent que si cessent les hostilités et que si les souffrances du peuple palestinien sont soulagées. En effet, la bande de Gaza fait partie intégrante des territoires palestiniens unifiés et constitue donc une affaire palestinienne. Elle doit, de ce fait, selon la vision de la solution à deux Etats et conformément aux résolutions internationales pertinentes, de vivre dans la paix et de jouir de l’indépendance.

Dans le même contexte, Nous demandons que soit mis fin à tout acte de provocation susceptible de raviver le conflit et Nous appelons à une cessation des mesures illégales prises unilatéralement par Israël dans les territoires palestiniens occupés, y compris Al-Qods Acharif et la Sainte Mosquée Al-Aqsa. Ces pratiques visent à altérer le statut juridique ainsi que le cachet civilisationnel de la Ville sainte.

Nous réitérons également Notre rejet catégorique de toutes les formes de déplacement forcé, de punition collective et des actes de représailles dirigés contre nos frères palestiniens.

Indéniablement, la poursuite de la gestion du conflit israélo-palestinien sans parvenir à une solution réaliste et pérenne, a engendré de la frustration et a anéanti tout espoir de paix. Elle a aussi provoqué un enchainement de catastrophes dévastatrices, avec leur lot de drames humanitaires dont les graves répercussions affectent non seulement la stabilité et la paix au Proche-Orient mais aussi la sécurité internationale.

Aussi, Nous invitons les Etats influant sur le processus de règlement de ce conflit à assumer leur responsabilité historique et à faire preuve de bon sens, en s’employant activement à mettre un terme à cette situation catastrophique pour sortir la région du cycle de la violence et pour que cesse la politique d’exclusion et du fait accompli. En outre, Nous les exhortons à œuvrer à la création des conditions favorables pour relancer un véritable processus de paix, débouchant sur la solution à deux États convenue au niveau international.

Quant à nos frères dans certains pays islamiques tels que la Libye, le Mali, la Somalie, le Soudan et autres, qui font face à des conflits, Nous recommandons aux protagonistes le recours vertueux au dialogue et à la réconciliation qui permettront d’y mettre fin, dans le cadre de la préservation de la souveraineté de ces pays frères et la défense de leur unité nationale et intégrité territoriale.

Puisse Dieu couronner de succès l’œuvre que nous entreprenons pour le plus grand bien de la Oumma islamique.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh».

Par Le360 (avec MAP)




Maroc-Gambie: ouverture de l’ambassade du Royaume à Banjul

L’ambassade du Royaume du Maroc à Banjul, en Gambie, a été ouverte officiellement vendredi 3 mai en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et de son homologue gambien, Mamadou Tangara.

La cérémonie s’est déroulée en présence également de responsables gambiens, de représentants du corps diplomatique et de consuls de pays européens et africains accrédités à Banjul, de membres de la délégation marocaine participant aux travaux du 15ème sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), de membres de la communauté marocaine établie en Gambie, ainsi que du chargé d’affaires de l’ambassade du Royaume du Maroc dans ce pays, Ahmed Belhaj.

L’inauguration de la représentation diplomatique du Royaume du Maroc à Banjul a eu lieu en marge des travaux de la 15ème Conférence du sommet islamique, qui s’ouvre, samedi au Centre international de conférences «Dauda Kairaba Diawara», en présence des dirigeants et chefs de gouvernement des pays de l’organisation.

À noter que les relations entre le Maroc et la Gambie ont connu un fort développement grâce aux liens existant entre Sa Majesté le roi Mohammed VI et le président Adama Barrow.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le chef de la diplomatie gambienne s’est dit heureux d’assister, en compagnie de son homologue marocain, à l’inauguration de l’ambassade du Maroc, soulignant que l’ouverture de cette représentation diplomatique permettra aux Gambiens de mieux connaître le Royaume.

Le ministre a rappelé que la Gambie a été le premier pays à ouvrir un consulat général à Dakhla, se félicitant des excellentes relations existant entre les deux pays.

Par Le360 (avec MAP)




Affaire RSB-USMA: le TAS assène une nouvelle claque à l’Algérie

Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne a rejeté la demande urgente de la Fédération algérienne de football (FAF) d’ouvrir le dossier du match entre l’USMA et la RSB pour les demi-finales de la Coupe de la CAF.

Selon des sources proches du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne, en Suisse, ce dernier a rejeté la demande urgente de la Fédération algérienne de football d’ouvrir le dossier du match entre l’Union Sportive de la Médina d’Alger et la Renaissance sportive de Berkane pour les demi-finales de la Coupe de la Confédération Africaine de Football. Le dossier a été classé parmi ceux qui suivront la procédure normale et seront examinés après le match retour de la finale qui se tiendra au Caire le 19 mai prochain.

Le 26 avril dernier, le TAS avait également rejeté la requête urgente de la FAF visant «à suspendre immédiatement» l’exécution de la décision de la CAF qui avait validé les maillots de la RSB, floqués de la carte intégrale du Royaume.

«Cette demande a été rejetée ex parte par la présidente de la Chambre d’appel du TAS», explique l’instance dans un communiqué publié ce jeudi 2 mai.

Toutes les décisions de la CAF contre l’attitude de la partie algérienne restent ainsi valables. À commencer par la qualification de la RS Berkane en finale de la Coupe de la CAF.

Dans son communiqué, le Tribunal de Lausanne rappelle à ce titre que les «appelants», soit la FAF, «demandent l’annulation de la décision de la CAF» et veulent arracher un jugement disant que «le maillot de la RS Berkane, que les appelants considèrent comme présentant un message politique, contrevient aux lois sur le jeu, aux règlements de la CAF et ceux de la FIFA».

La commission de discipline de l’instance africaine devrait statuer sur d’autres sanctions à l’encontre de l’USMA, voire de la Fédération algérienne. De tels agissements entraînant, selon le règlement de la compétition, une suspension de deux ans du club et une amende.

Par Le360sport




Alors que Pretoria manœuvre pour imposer le Sahara dans son agenda, les BRICS assènent une nouvelle claque à l’Afrique du Sud

Jeudi 2 mai à Moscou, lors d’une réunion consacrée à la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, le groupement des BRICS a opposé un niet catégorique à des tentatives menées par le vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, visant à intégrer la question du Sahara à l’ordre du jour des débats. Premier pays à rejeter en bloc la vaine manœuvre de Pretoria: la Russie.

Ils ne désespèrent pas. Ainsi en va-t-il des dirigeants sud-africains qui ne ratent aucune occasion, soit pour imposer le front séparatiste du Polisario là où Pretoria est invitée, soit pour tenter de servir de relais ou de tremplin à ses thèses. À chaque fois, avec le même niveau d’échec et de déception. C’était le cas jeudi 2 mai dernier à Moscou lors d’une réunion des vice-ministres des Affaires étrangères et des envoyés spéciaux des BRICS pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Une rencontre qui a servi de prétexte pour que l’Afrique du Sud tente une nouvelle manœuvre voulant inscrire le conflit artificiel autour du Sahara marocain à son ordre du jour. Le tout par la voix du vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères, apprend Le360. La tentative a été tuée dans l’œuf, la Russie ayant été parmi les premiers pays du groupement à rejeter la proposition sud-africaine, l’idée ayant été jugée peu sérieuse et n’ayant aucun mérite à être retenue et encore moins à être traitée.

Il faut dire que les responsables présents avaient bien mieux à faire. La réunion a abordé la situation au Soudan, à Gaza et dans d’autres points d’influence, tout en discutant de la stabilité et de la conjoncture politique au Moyen-Orient, une région du monde aujourd’hui au centre de l’attention mondiale, avec des attentes croissantes quant à une escalade des conflits, notamment entre Israël et le Hamas, qui pourrait affecter la paix, la sécurité et l’économie mondiale, et non seulement la région elle-même.

À l’arrivée, et s’agissant du Sahara, une position commune de tous les pays membres des BRICS, hors l’Afrique du Sud, ignorant un vrai faux conflit monté de toutes pièces par l’Algérie voisine et entretenu à des fins idéologiques (mais pas que…) par Pretoria. Soucieux d’éviter d’impliquer le groupe dans l’alimentation des conflits plutôt que de chercher à les résoudre, les participants ont été unanimes à affirmer que l’idée de soulever la question du Sahara marocain n’était pas judicieuse.

Le tout, à la grande déception du délégué sud-africain qui s’est retrouvé isolé. De par son caractère éminemment artificiel, c’est naturellement que le sujet n’était pas acceptable pour les BRICS, un groupement qui n’a évidemment que faire d’un conflit qui ne repose pas sur une logique historique, d’autant plus que la question est bien connue de tous les participants.

L’essor du rôle économique et politique des BRICS, en particulier après l’adhésion de nouveaux pays, dont de fervents défenseurs de l’intégrité territoriale du Royaume, comme l’Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis, suppose, n’en déplaise à Pretoria, qu’ils assument un rôle plus marqué dans la construction d’un nouveau monde multipolaire. C’est sans doute la raison qui a incité la Russie et les autres États membres à rejeter la proposition de l’Afrique du Sud, en accord avec la réalité et l’histoire, et à éviter toute implication dans la création de conflits sans fondement. Loin des petits calculs de l’Afrique du Sud et des détracteurs du Maroc qui se cachent derrière.

Par Tarik Qattab




Espagne : Gros coup de filet anti-drogue à Tenerife grâce à la DGST marocaine

La coopération sécuritaire maroco-espagnole continue à porter ses fruits avec la saisie de plus de 1700 kg de résine de cannabis à Tenerife et l’arrestation des trafiquants présumés, selon l’agence de presse espagnole EFE.

Grâce aux informations fournies par la Direction Générale de Surveillance du Territoire (DGST), signalant l’arrivée imminente d’un bateau transportant du haschich en provenance du Maroc et à destination de Tenerife, la Garde Civile espagnole a pu mettre en place un dispositif de surveillance ayant permis l’arrestation, le 1er mai 2024, de sept personnes et la saisie de 1.715 kg de haschich sur la côte de Tacoronte, à Tenerife.
Ce dispositif réunissait tous les corps sécuritaires et douaniers concernés. Leur action coordonnée a permis de surprendre sur la promenade de “Mesa Del Mar” les sept personnes interpellées qui étaient en train de charger des ballots depuis un bateau semi-rigide à l’intérieur d’une fourgonnette.
Cinq de ces personnes transportaient la drogue et deux autres agissaient en tant que capitaines du bateau, précise EFE sur la base des informations recueillies auprès de sources policières.
En plus des 47 ballots de drogue saisis, les autorités espagnoles ont, également, confisqué le bateau pneumatique, la fourgonnette, un téléphone satellite, plusieurs téléphones portables et un GPS de navigation, souligne la même source.
Les personnes arrêtées ont été présentées au Juge d’Instruction de Garde de La Laguna, qui a ordonné leur placement en détention provisoire. Elles sont accusées de délits contre la santé publique.
Rajaa Oumalekmai




Accessibilité des Pvh dans le transport public : la ministre Esambo chez Suprême Automobile en vue d’un partenariat pour des bus adaptés  

Me Irène Esambo Diata a été reçue ce samedi 04 mai à la Direction générale de l’entreprise Suprême automobile, spécialisée dans le montage des bus de marque Mercedes-Benz à la 12è rue Limite Industriel à Kinshasa.

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Reçue par le Directeur général de cette entreprise, Rajeev Dua, la ministre lui a expliqué la vision novatrice du Président de la République, Félix Tshisekedi, dans le secteur du handicap, en ce qui concerne notamment l’accessibilité de personnes avec handicap dans les transports publics. Avec notamment un Décret signé par le Premier ministre Sama Lukonde sur l’accessibilité dans les infrastructures et services sociaux de base notamment le transport public. Elle en a saisi l’occasion pour demander à cette entreprise de tenir compte des Pvh lors de montage de leurs véhicules.

“Depuis le mois de novembre 2023, le gouvernement de la République a adopté une série de Décret pour faciliter l’inclusion sociale des personnes handicapées. L’un de décrets adopté concerne l’accessibilité des personnes avec handicap dans le transport, dans les infrastructures, au niveau de services sociaux de base tels que l’éducation, la santé et autres. Ici, nous sommes dans une usine de montage de véhicules Mercedes. Une usine où le Président de la République est passé lancer l’opérationnalisation des activités”, a déclaré Me Irène Esambo Diata à l’issue de la visite.

Faisant d’une pierre deux coups, la ministre déléguée a remis au DG de cette entreprise le Décret concernant l’accessibilité des Pvh dans les transports publics.

“Parce qu’il s’agit de transport, nous sommes venus remettre aux responsables le Décret relatif à l’accessibilité des personnes avec handicap dans le transport public. Notre vouloir est que chaque fois qu’il y aura des bus à monter pour le transport public, ou d’autres moyens de transports publics, que l’on tienne compte de l’accessibilité des personnes avec handicap afin de rencontrer le Décret qui a été signé”, a-t-elle ajouté.

Et pour tout couronner, la patronne de Pvh-Apv a négocié un partenariat formel en vue de la commande des bus adaptés aux Pvh, par le gouvernement.

“Et en même temps, j’en ai profité, en tant que ministre du secteur de handicap, pour négocier un partenariat, parce-que nous voulons lancer le go. Nous voulons que le gouvernement commande une série des bus accessibles aux personnes avec handicap. Nous sommes un pays où le président de la République a une grande vision pour l’inclusion sociale de ces personnes. Maintenant que la loi organique a toutes ses mesures d’application, nous voulons passer à l’étape de l’effectivité de ces mesures et nous voulons commencer par l’accessibilité au niveau de transport public”, a-t-elle conclu. Et ce, après une visite guidée où la ministre déléguée a palpé du doigt comment le montage de bus se fait dans cette usine.

Le DG Rajeev Dua qui a apprécié la visite de la ministre déléguée dans leurs installations s’est accordée de travailler en partenariat avec le Ministère en charge des Pvh-apv pour matérialiser la vision novatrice du président de la République dans ce secteur dont le montage des bus adaptés et le placement des rampes à l’aéroport international de Ndjili, pour les Pvh-apv.

Notez que pour ce premier contact, le Gouvernement, à travers le Ministère de tutelle, envisage commander une centaine de bus adaptés pour toutes les 26 provinces de la RDC dont 10 pour Kinshasa.




Le patrimoine de Dunhuang protégé à travers les générations

Dunhuang, dans le nord-ouest de la Chine, était le point de rencontre de quatre civilisations le long de l’ancienne Route de la Soie. Le site de Mogao à Dunhuang comprend 735 grottes et plus de 45 000 mètres carrés de peintures murales. Leur préservation n’aurait pas pu se faire sans le dévouement et la protection d’innombrables gardiens à travers les générations.

Le technicien Fan Zaixuan restaure les peintures murales des grottes de Mogao depuis plus de 40 ans. Depuis son arrivée à Dunhuang dans la nuit du 31 mars 1981, il a acquis des compétences transmises par les générations plus âgées de protecteurs des grottes de Mogao, y compris Li Yunhe, âgé de plus de 90 ans.

Aujourd’hui, Fan enseigne ses propres élèves. Dai Chuan, né dans les années 1990, a déjà passé plus d’une décennie à protéger les peintures murales de l’Académie de Dunhuang. Fan espère que des jeunes comme Dai pourront assumer la responsabilité de la protection des grottes de Mogao pour les mille prochaines années.

Comme le dit un vieux dicton chinois : « Toutes les choses dans le monde ont leurs lois pour survivre et se développer, mais elles savent comment préserver leurs racines. » C’est grâce à ce sens des racines que la civilisation chinoise s’est développée et a prospéré jusqu’à aujourd’hui.




Échanges entre l’IGF et l’ANEP : Jules Alingete annonce la fin des missions d’encadrement dans certains établissements publics et entreprises.

Les responsables de l’Association Nationale des Etablissements Publics et Entreprises du Portefeuille (ANEP) ainsi que les mandataires des établissements et des entreprises publiques de l’Etat ont échangé, jeudi 2 mai 2024, avec le patron de l’Inspection générale des finances (IGF).

Au cours de son intervention, l’Inspecteur Général des Finances chef de service de l’IGF, Jules Aligente Key, a déclaré :« Nous venons d’annoncer la fin dans les tout prochains jours des missions d’encadrement dans les établissements publics. Nous allons essayer d’examiner les petits problèmes qui se posent encore pour qu’ensemble nous puissions trouver des solutions.

Une façon pour nous de dire en définitive que dans un proche avenir, les missions d’encadrement de l’IGF se retireront de la plupart de ces entités. Toutefois, nous maintiendrons les missions d’enracinement dans cinq établissements publics et trois entreprises du Portefeuille.

Ces missions porteront essentiellement sur les dépenses à hauts risques à savoir :

– les avantages des mandataires ;

– ⁠les dépenses d’investissement ;

– ⁠les dépenses en rapport avec les marchés publics ainsi que

– ⁠le payement des fournisseurs. »

 

L’Occasion faisant le larron, le secrétaire exécutif de l’ANEP, Patrick Ngulu, a dit sa satisfaction en ces termes :

« Nous sommes contents de constater qu’avec les missions de l’IGF la plupart des établissements publics et entreprises, ont après plus au moins deux ans d’encadrement, mis en place des règles prudentielles de gestion. Confirmant l’adhésion à l’implémentation des principes de la bonnegouvernance. Et maintenant que l’IGF a décidé de laisser les mandataires appliquer par eux même le contrôle s’effectuera plutôt a posteriori pour pouvoir s’assurer du niveau d’assimilation des normes.

 

Aussi nous avons apprécié l’exhortation de l’IGF sur l’observance d’un bon climat de collaboration entre les organes de gestion des établissements publics et entreprises du Portefeuille comme :

– les relations entre les administrateurs, le président du conseil d’administration, les directeurs généraux ainsi que les directeurs généraux adjoints et les commissionnaires aux comptes.

 

En tout état de cause, l’IGF attend de ces mandataires de donner le meilleur d’eux-mêmes en vue de lutter contre les détournements des deniers publics, pour une bonne mise en exécution de la vision de la plus haute hiérarchie du pays.

 

Didier Mbongo mingi




Fonction publique : rapport scandaleux de l’ IGF après l’audit du fichier de la paie. 

L’ inspecteur général des finances, chef de service Jules Alingete ,a rendu publique le jeudi 2 mai les résultats de la mission d’audit du fichier de paie des agents et fonctionnaires de l’état.

Ce résultat qui est le travail d’une année démontre clairement comment les finances publiques de la RDC saignent en blanc par ceux qui veulent s’enrichir frauduleusement au détriment de ceux qui sont réellement bénéficiaires.

Ce rapport fait état de 145.604 agents fictifs , 53.328 agents doublons ( plus de 2 numéraux matricules ) ,93.356 agents ayant les mêmes numéros matricules avec d’autres agents de l’état, 931 agents dont ceux du ministère du budget qui touchent dans plusieurs ministères et 43.725 qui touchent à la fois à la SECOPE et des FARDC.

Ce rapport vient confirmer ce qu’avait dénoncer le VPM de la fonction publique Jean Pierre Lihau ,qui avait dit que l’État congolais perd chaque mois 50 milliards de francs congolais pour la paie des doublons , cumulards fictifs et autres.

Il sied de signaler que ce rapport a été rendu public en présence des différents services de paie de l’état notamment la police nationale,les Fardc, le SECOPE et les secrétaires généraux de l’administration publique.

 

Didier Mbongo mingi




RDC: Dieudonné KAMULETA satisfait de l’évolution de travaux de construction du bâtiment annexe du siège de la Cour Constitutionnelle 

7 mois après la pause de la première pierre par le président de la République Félix Tshisekedi, les travaux de construction du bâtiment annexe devant abriter les nouvelles salles d’audiences, les bibliothèques et bureaux de la Cour Constitutionnelle, avancent à pas de géant. Constat fait ce vendredi 03 mai 2024 par le Président de la haute Cour en compagnie du Représentant résident du PNUD en RDC, au chantier situé sur la place Royal dans la commune de la Gombe.

 

Dieudonné Kamuleta et Damien Mama ont évalué le niveau et la qualité des travaux exécutés par l’entreprise MBTP(Manufacture Bâtiments et Travaux Publics).

 

‹‹ C’est avec satisfaction que nous constatons que les gros les gros travaux c’est presque fait . Je pense que nous serons dans le délai, n’oublions pas que le chef de l’état était venu ici pour poser la première pierre, il y a un timing qui était donné et nous faisons tout pour que cela soit respecté›› a dit le président de la Cour Constitutionnelle

 

Le programme des nations-unies pour le développement, maître d’ouvrage délégué, se dit également satisfait de l’évolution des ces travaux.

 

Selon le contrat signé par l’État congolais et l’entreprise MBTP, la durée des travaux est de près de 12 mois, mais le maître de l’ouvrage, Dieudonné Kamuleta privilégie le suivi dans son exécution afin de se rendre compte de la qualité du chantier, car l’État congolais finance ces travaux à hauteur de 75 % avec l’accompagnement du PNUD.

 

Peu avant cette visite, Dieudonné Kamuleta et Damien Mama ont échangé au bureau du président de la haute Cour, sur le partenariat entre le Conseil Supérieur de la Magistrature et le PNUD ; un partenariat axé sur les infrastructures, la digitalisation numérique et le renforcement des capacités des magistrats et auxiliaires de justice.

 

Osée kalombo