A l’occasion de la Fête du Travail: L’UDS condamne les “faux syndicats” congolais 

Le 1er Mai de chaque année marque la célébration de la Journée internationale du Travail. Dans le cadre de cette manifestation, l’Union des Démocrates Socialistes a adressé, à travers son Président National, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, un message aux travailleurs congolais. Dans celui-ci, l’UDS s’est prononcée sur différents points tant nationaux qu’internationaux.

Ci-dessus le texte intégral du message de l’UDS.

 

Message de l’UDS à l’ occasion de la fête du travail du 01 mai 2024

Travailleurs Congolais,

Chers Camarades,

Ce mercredi 1er Mai 2024, le monde entier célèbre la Journée Internationale consacrée aux Travailleurs de la planète.

Porte-étendard des travailleurs, des masses ouvrières et paysannes, l’Union des Démocrates Socialistes, en sigle UDS, s’associe à tous les travailleurs en marquant, en ce moment-ci, un temps d’arrêt en vue de faire le point sur leurs conditions de vie et de travail.

Cette pause, nous la prenons annuellement le 1er Mai.

Travailleurs Congolais,

Chers Camarades,

Est-il besoin de fêter ou de pleurer en cet instant ? Cette question mérite d’être posée.

Car, l’impérialisme continue de faire des ravages et des victimes un peu partout dans le monde. Cet axe du mal au service du sanguinaire capitalisme est sans pitié pour les prolétaires qui se font broyer quotidiennement.

Dans notre pays, les travailleurs souffrent énormément. Leurs conditions de vie s’empirent au jour le jour. Comme en témoignent les pleurs et les plaintes qui fusent de toutes parts. Aucune couche des masses laborieuses et paysannes n’est à l’abri.

Derrière ces mesures drastiques et inhumaines se cachent deux redoutables instruments de l’impérialisme, à savoir le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale. D’où l’UDS invite notre Gouvernement à rompre toutes relations avec ces institutions qui n’ont jamais contribué au développement d’un quelconque pays dans le monde.

Certes, l’UDS reconnait honnêtement que le régime du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a hérité de cette situation noire et déplorable qui ne date pas d’aujourd’hui.

Par exemple, le « fameux » barème de Mbudi n’a jamais été appliqué. Son exécution est régulièrement reportée d’année en année au point où il est maintenant vidé de toute sa substance.

Dans le privé, c’est pire. Le Conseil National du Travail d’il y a une dizaine d’années avait fixé officiellement le barème horaire à 2 dollars américains. Malheureusement, cette décision a été sabotée par le patronat congolais, la célèbre Fédération des Entreprises du Congo, FEC.

Pour nous, le temps est arrivé de s’interroger sur l’utilité du Ministère du Travail et de celui de la Fonction Publique dans notre pays ainsi que sur le rôle des syndicats congolais.

L’Union des Démocrates Socialistes estime que la non-publication, à ce jour, du Gouvernement Judith SUMWINA TULUKA devrait être mise à profit pour réclamer la nomination de vrais compatriotes devant défendre les intérêts des travailleurs, des fonctionnaires, des masses ouvrières et des paysans à la tête des ministères du Travail, de la Fonction Publique, de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Elevage et du Développement Rural.

Dans le même ordre d’idées, l’UDS demande au prochain Gouvernement congolais de prendre des mesures appropriées pour la réorganisation du secteur du travail, le meilleur encadrement des masses ouvrières et paysannes, l’amélioration des conditions des travailleurs et des paysans. Cela passe obligatoirement par la rupture avec les vieilles méthodes héritées de la colonisation.

Travailleurs Congolais,

Chers Camarades,

Le portefeuille de l’Etat est saigné à blanc, mal géré depuis de nombreuses décennies sans que l’Etat propriétaire ne s’en soucie. Les entreprises publiques et celles d’économie-mixte sont devenues des vaches laitières des mandataires sans scrupule.

Des cas de surfacturation, des détournements, d’engagement du personnel pléthorique, de faux bilans sont monnaie courante. Comme on le disait à l’époque de la Conférence Nationale Souveraine, ce sont des biens sans maître.

Que dire de leur apport au budget de l’Etat ? Insignifiant, nul.

Toute cette gabegie financière aux retombées sociales désastreuses pour les travailleurs se fait avec la complicité des « faux » syndicats dont les dirigeants sont corrompus jusqu’à la moelle épinière. Ces syndicalistes de dimanche font la honte du monde syndical.

La belle époque des Grands Syndicalistes comme Raphaël BINTOU A TSHIABOLA, Roger KITHIMA-bin-RAMAZANI et autres André BO-BOLIKO LOKONGA qui faisaient trembler le patronat, appartient au passé. Elle risque de ne plus revenir. C’est triste pour le syndicalisme congolais !

Travailleurs Congolais,

Chers Camarades,

L’UDS affirme sans peur être contredite que la guerre de l’Est qui endeuille nos compatriotes depuis plus de trois décennies, est l’œuvre de l’impérialisme qui tient à nous dominer pour bien piller nos ressources naturelles.

Le seul moyen d’y mettre fin est de soutenir l’effort de guerre et d’apporter notre appui total à nos vaillantes forces de défense et de sécurité qui opposent une résistance farouche à nos agresseurs rwandais soutenus ouvertement par l’impérialisme.

Les travailleurs, les masses ouvrières et les paysans congolais ont le devoir sacré de faire échec à cette balkanisation programmée de la République Démocratique du Congo. La défense de notre patrie est une obligation patriotique pour tous les citoyens.

Travailleurs Congolais,

Chers Camarades,

L’Union des Démocrates Socialistes ne doit jamais se taire devant un autre grand fléau qui menace l’existence même de notre Nation et qui la consume à petit feu. Il s’agit de la corruption. Elle a gangrené notre société. Elle est un peu partout. Et sans gêne !

Or, une Nation qui ploie sous le poids de la corruption, court vers sa perte. Seuls les travailleurs, les masses ouvrières et les paysans peuvent l’endiguer. Ils sont le dernier rempart face à un Etat démissionnaire et complice.

Travailleurs Congolais,

Chers Camarades,

En ce jour du 1er Mai, l’UDS ne peut jamais passer sous silence le calvaire que l’impérialisme fait vivre à nos Camarades travailleurs, ouvriers et paysans dans d’autres pays du globe.

Au nom de l’internationalisme prolétarien, l’UDS condamne la barbarie de l’Etat d’Israël – un Etat fondé au mépris des résolutions de l’ONU – dans la Bande de Gaza où les paisibles Palestiniens sont massacrés au vu et au su de l’impérialisme complice et hypocrite.

Arrêtez de tuer les Palestiniens ! Cela suffit !

L’UDS exige, par ailleurs, l’indépendance du Sahara Occidental actuellement occupé par le Maroc. Un pays africain jadis colonisé par l’Espagne ne peut pas être rayé de la carte sans consultation de son peuple. C’est injuste et inacceptable quelles que soient les raisons avancées.

Le blocus inhumain imposé au Cuba Socialiste doit être levé. L’impérialisme américain le maintien en foulant aux pieds toutes les résolutions de l’Assemblée Générale de l’ONU votées en faveur de sa levée.

L’Union des Démocrates Socialistes s’insurge aussi contre l’embargo des Etats-Unis d’Amérique contre la République Bolivarienne du Venezuela. Cet embargo injustifié viole la Charte des Nations-Unies qui interdit l’ingérence dans les affaires internes de tout Etat souverain.

La République Populaire Démocratique de Corée doit cesser d’être présentée comme un paria. Il faut aussi lever les sanctions arbitraires qui lui sont infligées par l’impérialisme.

L’UDS qui s’oppose au retour du nazisme sur le continent européen, soutient pleinement l’opération spéciale de dénazification en cours en Ukraine. Elle salue, en conséquence, la courageuse décision de la Fédération de Russie de nettoyer l’Ukraine de cette racaille et de faire respecter les accords verbaux de Minsk par les Occidentaux.

L’Union des Démocrates Socialistes demeure solidaire avec la République Populaire de Chine sur la question de sa province de Taiwan. L’UDS plaide pour que le Taiwan ne soit pas détaché de sa mère patrie qu’est la Chine.

Travailleurs Congolais,

Chers Camarades,

Au service de la paix mondiale, l’Union des Démocrates Socialistes appelle de tous ses vœux l’avènement d’un monde multipolaire.

Accepter l’unipolarisme actuel c’est soutenir l’impérialisme que nous devons combattre de toutes nos forces.

Vive la Fête du Travail !

Vive le Socialisme !

Vive l’Union des Démocrates Socialistes !

A nous la victoire !

Je vous remercie.

Fait à Kinshasa, le 01 Mai 2024.

POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES,

LE PRESIDENT NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire




Est du pays : Des journalistes dénoncent l’état de siège qui enfreint la liberté de presse

Dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, les journalistes sont les plus exposés dans l’exercice de leur métier. Et ce, suite à la guerre imposée par les rebellions étrangères, les M23 soutenus par le Rwanda dans les Masisi et Rutsuru encerclant ainsi la ville de Goma, les ADF à Beni et Irumu sans oublier les groupes armés qui pullulent dans la province du Nord-Kivu et celle de l’Ituri.

Les mesures du pouvoir visant à stopper la menace, enfreignent la liberté de la presse, regrette Wema Kennedy, journaliste depuis plus de 20 ans dans l’Est de la RDC. Alors que traditionnellement les nouvelles tombent les soirs et les matins, les autorités sécuritaires organisent des patrouilles Fardc et Police. Par crainte de tomber dans le filet des patrouilleurs, les journalistes abandonnent certains programmes, indique le journaliste Wema Kennedy.

Le reporter sans frontière a exprimé son regret face à la montée en flèche de la menace contre la liberté de presse dans le monde. L’organisation pointe les autorités politiques d’en être auteur alors qu’elles sont censées garantir cette liberté.




La MONUSCO condamne le bombardement de sites de personnes déplacées à Goma

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Bintou Keita, condamne dans les termes les plus forts le bombardement de sites de déplacés à Lac-Vert et Mugunga (13-15 Km de Goma/Nord-Kivu) ce vendredi. Ces attaques ont coûté la vie à plusieurs civils dont au moins six enfants et blessé de nombreux autres.

La Cheffe de la MONUSCO présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Mme Bintou Keita dénonce cette escalade de violence aveugle contre les civils dans le Nord-Kivu et rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations, en vertu du droit international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances.

La Représentante spéciale appelle les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux qui sont une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire et, peuvent constituer un crime de guerre. Elle appelle également les parties aux conflits à garantir le caractère civil de l’ensemble des sites de personnes déplacées et à prendre les mesures idoines afin de réduire les risques pesant sur la protection des civils et de maintenir l’accès humanitaire.

« Je réitère l’appel lancé par le Secrétaire général à tous les groupes armés pour une cessation immédiate des hostilités, à déposer les armes sans conditions, et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS) », a déclaré Mme Keita.

Mme Keita réaffirme l’engagement indéfectible de la MONUSCO à soutenir les efforts visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité en République démocratique du Congo, et appelle toutes les parties concernées à œuvrer de manière constructive pour mettre fin à la violence et parvenir à une solution pacifique et durable aux conflits dans la région.




Journée mondiale de la liberté de la presse : L’ACOFEPE honore la mémoire des journalistes assassinés 

L’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) a réaffirmé son engagement à honorer la mémoire des journalistes assassinés dans l’exercice de leur fonction.

Dans un communiqué de presse publié ce vendredi 3 Mai, cette organisation a exhorté les autorités congolaises à reconnaître officiellement ces journalistes comme martyrs de la liberté de la presse.

“Nous ne pouvons pas oublier le sacrifice de ces femmes et hommes qui ont donné leur vie pour défendre le droit à l’information et la liberté d’expression”, a déclaré Grâce Kangundu Ngyke, présidente de l’ACOFEPE.

Grace KANGUNDU NGYKE a également encouragé les journalistes congolais à continuer à se battre pour la liberté d’expression et le droit à l’information même face à l’adversité.

Une journée porte ouverte avec exposition photos en hommage aux 22 journalistes assassinés entre 1994 et 2021 sera organisée le jeudi 9 mai 2024 et le14 mai 2024 à Kinshasa. Les professionnels des médias se réuniront à la place des Évolués pour saluer la mémoire de leurs confrères disparus et signer un livre d’or en leur honneur.

 

 

Orchidée




Goma : une bombe larguée par les rebelles du M23 fait au moins 4 morts et plusieurs blessés dans le camp des déplacés de Mugunga

Le camp des déplacés de Mugunga situé à l’Ouest de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a été touché ce vendredi 03 mai 2024 par une bombe larguée selon les sources locales, par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Plusieurs sources dans la zone renseignent que cet engin explosif a occasionné la mort d’au moins quatre (4) personnes, des blessés et d’autres dégâts matériels. La majorité des victimes est constituée des déplacés ayant fui les attaques des rebelles du M23 dans plusieurs agglomérations de Masisi et Rutshuru.

Du côté des services de sécurité et de défense, on annonce l’ouverture des enquêtes afin de connaître l’origine et les auteurs de ce crime.

Soulignons que les affrontements entre les rebelles du M23 et les forces armées de la République Démocratique du Congo coalisées aux patriotes Wazalendo se poursuivent dans plusieurs agglomérations du Nord-Kivu.

 

Alain wayire / Beni




Ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal F. Ambongo:  Le Clergé condamne, le Calcc crie à l’acharnement et la Cenco appelle à l’apaisement 

L’ordre donné par le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde au Procureur près la Cour d’appel de Matete d’ouvrir une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa n’a pas laissé indifférent l’Eglise catholique de la République démocratique du Congo en générale et plusieurs organisations et autres structures qui la compose en particulier. Il s’agit notamment de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), de l’Assemblée du clergé de Kinshasa et le Conseil de l’apostolat des laïcs chrétiens catholiques, pour ne citer que celles-là. Des réactions ne se sont pas fait attendre et sont venues de partout pour manifester leur soutien indéfectible au Cardinal Fridolin Ambongo accusé de comportement séditieux entrainant des faits infractionnels à travers ses sorties médiatiques.

Le Clergé de Kinshasa condamne « une attitude honteuse »

Dans un message adressé aux fidèles catholiques, aux hommes et femmes de bonne volonté, l’Assemblée de clergé de Kinshasa (ACKIN), une structure de l’Eglise catholique qui regroupe le clergé de l’archidiocèse de Kinshasa, dénonce et condamne la démarche du Procureur général près la Cour de cassation et la qualifie de maladroite contre Fridolin Ambongo. Ainsi pour cette structure, «  cette initiative honteuse, instrumentalise la justice et reflète une dérive dictatoriale visant à annihiler la liberté d’expression ».

Le Clergé de Kinshasa précise dans son message que les sermons et les interviews du Cardinal en tant que pasteur s’appuient sur la foi catholique et éveillent les consciences des fidèles dans la droite ligne de l’enseignement social de l’Eglise, contrairement aux accusations du Procureur général Firmin Mvonde. Voilà pourquoi, elle réaffirme ouvertement et de la manière la plus claire son attachement et son indéfectible fidélité au cardinal Ambongo. « Nous sommes de cœur avec lui dans l’accomplissement de sa mission prophétique. Pour l’amour du Congo, je ne me tairai point”, dit-elle.

Le Calcc dénonce un acharnement pour faire taire le Cardinal

Les fidèles catholiques, membres des mouvements, groupes et associations réunis au sein du Conseil de l’apostolat des laïcs chrétiens catholiques , dans un communiqué signé par son président national, Jean Bosco Lalo, indique que l’ordre du Procureur Firmin Mvonde intervient au lendemain de l’humiliation subie par l’archevêque de Kinshasa de la part des agents de services aéroportuaires de Ndjili et des menaces verbales de la part du ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya. Et ces faits ressemblent à un acharnement dans le but de faire taire Tata Cardinal qui reste fidèle à sa mission prophétique. «  Nous invitons le Parquet à user de l’indépendance de l’appareil judiciaire pour se dessaisir de cette démarche visant le musellement de tout un peuple face à son extinction ontologique et socio-économique », peut-on lire dans ce communiqué de presse. Ceci, avant de renouveler le soutien à leur pasteur et leur engagement à prier pour le développement intégral du pays et de l’Eglise.

La Cenco lance un appel à l’apaisement

A la suite de plusieurs réactions émanant des fidèles catholiques, des hommes et femmes épris de justice ainsi que des acteurs de la société civile au sujet de la demande du Procureur général près la Cour cour de cassation d’ouvrir une information judiciaire contre le Cardinal, la Conférence épiscopale nationale du Congo, est sortie de sa réserve. Dans un communiqué, le Secrétaire général de la Cenco, Monseigneur Donatien Nshole reconnait que la Chancellerie de l’Archidiocèse de Kinshasa avait réceptionné la correspondance du Procureur près la Cour de cassation, mais elle est parvenue à l’absence du Cardinal qui était en déplacement à l’extérieur du pays en sa qualité de président de symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar.

Cependant, a-t-il précisé qu’il ne s’agissait pas d’un refus à répondre à l’invitation du procureur général ni un manque de considération à l’égard de la justice. Ainsi, la Cenco qui suit avec attention cette situation appelle les uns et les autres au calme « car le dossier est traité de manière responsable avec les autorités compétentes, dans le respect des textes légaux y compris l’accord cadre entre la RDC et le Saint Siège, lequel garanti un régime de collaboration loyale et sincère, entre l’église Catholique et l’Etat au service du Peuple Congolais ». Somme toute, après l’ordre donné par Firmin Mvonde, les yeux de l’opinion nationale et internationale sont désormais braqués sur le Parquet près la Cour d’appel de Kinshasa Matete pour voir si effectivement une information judiciaire serait ouverte contre l’archevêque de Kinshasa et quel en sera l’issu .

RSK

 

 

 




Au Kongo Central: La Dga du Fpi Bassiala Nlandu évalue l’avancement des projets financés

Quelques mois après sa nomination en tant que Directrice générale adjointe du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) par le Président de la République, Mme Bassiala Nlandu Djena a entrepris fin avril une série de visites sur le terrain pour inspecter les projets financés par le FPI.

Elle a commencé son action par une inspection minutieuse des projets situés dans la province du Kongo Central, avant de prévoir des visites dans d’autres provinces du pays. Accompagnée par une délégation de cadres et agents du FPI, la DGA s’est rendue dans plusieurs agglomérations de cette province, notamment Kimpese, Kisantu, Mbanza Ngungu, Matadi, Boma et Moanda.

L’objectif principal de cette mission de travail a été d’analyser la progression des projets soutenus par le FPI, mais également d’engager des discussions avec les promoteurs pour cerner les difficultés auxquelles ils font face dans la mise en œuvre de leurs initiatives.

Au cours de ces visites, Bassiala Nlandu Djena a insisté sur l’importance du respect des échéances de remboursement des fonds des crédits octroyés par sa structure, soulignant que cela permettrait de multiplier et de pérenniser les activités industrielles dans le pays.

Parmi les projets qui ont été visités figurent Mbuela Lodge de Kelton SARL qui avait reçu un financement pour l’implantation d’une unité de production d’huile de palme et de savon ainsi que la construction de nouvelles chambres avec une salle de conférences ultra-moderne à Kisantu, les établissements Lutumba spécialisés dans la production du savon et Waz Burger qui a été financé pour l’acquisition des équipements pour la modernisation d’une unité de production de frites surgelées à Mbanza-Ngungu.

En outre, la Directrice générale adjointe du FPI a également visité les établissements Nzilco ayant bénéficié d’un financement du FPI pour l’installation d’une unité de fabrication de pavés à Kimpese, Bags and Sacs, une usine de production de sacs d’emballage en polypropylène pour le ciment et les produits agricoles, Ledya SARL et la CVM (Congolaise des Voies Maritimes) qui a été soutenue par le FPI pour renforcer ses capacités de dragage dans la région du bief maritime du fleuve en acquérant une drague d’occasion à Boma, ont été tous inspectés par la DGA Djena Bassiala Nlandu.

Par ailleurs, la visite de la Directrice générale adjointe du FPI à Matadi a été marquée par des échanges constructifs avec les agents et cadres de la Direction provinciale, qui ont partagé leurs préoccupations et suggestions pour renforcer l’efficacité du FPI. Des thématiques telles que les défis liés à l’avancement en grades, la prise en charge médicale, le fardeau administratif à Kinshasa et le manque de personnel ont été discutées en profondeur.

En plus de ses missions d’inspection et des échanges avec les agents, la DGA a également visité divers sites appartenant au FPI, offrant une perspective immersive sur les actifs de l’institution. Cette plongée directe dans le terrain a permis à Djena Bassiala Nlandu d’avoir une vision claire sur les ressources et les infrastructures détenues par le Fonds.

Le Quotidien




Fondation DNT, Campus The Land et Campus France renforcent leur collaboration

La présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (DNT), la distinguée première dame de la République démocratique du Congo, s’est entretenue le mardi 29 avril 2024, avec une délégation du campus The Land et celle du Campus France.

Ces deux Institutions encadrent les boursiers de la Fondation DNT dans le cadre d’un partenariat.

Il était important pour Denise Nyakeru Tshisekedi d’avoir toutes les informations sur l’évolution générale de ces jeunes étudiants tant sur le plan pédagogique que sociale.

La Première Dame s’est rendue personnellement à Campus France. Sur place, les deux parties ont passé en revu les différentes phases de leur collaboration avant d’aboutir à la signature d’un nouveau contrat de partenariat qui prévoit de recevoir en septembre prochain 40 nouveaux boursiers de la 5eme édition du programme Excellentia.

La Directrice Générale de l’Agence campus France Donatienne Hissard affirme que la collaboration qui a eu lieu pendant les 5 dernières années est satisfaisante. Elle a reconnu par ailleurs que les boursiers de la Fondation DNT qui sont aujourd’hui à 37 soit 18 garçons et 19 filles ont des résultats académiques excellents.

Avec le Campus The Land, la Première Dame a échangé avec une délégation composée de Monsieur Jean-Marc Esnault directeur général, Ewen Lemoine directeur Escd de 3A Rennes et ERE ainsi que de Monsieur Georges Kounga conseiller à l’international auprès de la Direction Générale.

Cette équipe a présenté de manière succincte les programmes des cours dispensés à The Land tout en appréciant le parcours des boursiers.

Elle a salué la collaboration qui existe entre la Fondation DNT et The Land.

En effet, le campus The Land a reçu depuis 2023 u 27 boursiers Excellentia.

Selon le Directeur général du Campus, ces étudiants obtiennent des meilleures notes. Ils sont dans la filière de la gestion des projets alternatifs et solidaires.

Satisfaite, la Première Dame a émis le vœu de poursuivre le partenariat avec The Land afin de donner l’opportunité à d’autres Excellentia d’être formé dans ce campus.

Pour rappel, la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi avait mis en place une académie d’Excellence dénommée Académie Internationale de Management Excellentia (AIME). Un contrat a été signé avec le campus THE LAND pour animer les cours. L‘AIME compte à ce jour deux promotions dont la première est de 27 étudiants. Ils sont tous à Rennes en L3. La deuxième promotion comprend 13 étudiants qui sont au niveau B1, tous à Kinshasa.

Prince Yassa




Kinshasa: Ce que devrait faire le tandem Bumba-Iyeli 

La ville province de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo a depuis le 29 Avril dernier son nouveau gouverneur. Il s’agit de Daniel Bumba Lubaki élu avec une écrasante majorité par les députés provinciaux. Il va diriger la capitale pour une durée de 5 ans avec son colistier, Eddy Iyeli Molangi, élu vice-gouverneur de Kinshasa.

Avant d’entrer en fonction, le tandem Bumba- Iyeli devra attendre son investiture par ordonnance présidentielle qui va certainement intervenir incessamment. Cependant, au regard des problèmes auxquels Kinshasa est confrontée, par où devra commencer le successeur de Gentiny Ngobila qui hérite d’une province où tout est prioritaire pour ne pas dire tout est à refaire au regard du visage que présente à ce jour Kinshasa.

Porté au pouvoir par l’Union pour la démocratie et le progres social (Udps), à travers son Secrétaire général, Augustin Kabuya et de surcroît membre du présidium de l’Union sacrée de la nation, Daniel Bumba dispose de tous les leviers du pouvoir et n’a pas droit à l’erreur. Si la gestion de Ngobila n’a pas convaincu les Kinois, ces derniers veulent voir leur ville être transformée et revêtir sa plus belle robe d’antan de Kin la belle.

Certes la tâche ne sera pas facile, mais il faut des tacts, des stratégies et une approche participative. Associer la population à la gestion de la ville, se faire entourer des collaborateurs compétents et non un club d’amis serait une bonne approche. Aussi, il faut doter les municipalités des moyens conséquents pour réaliser les axes prioritaires de son programme présenté lors de la campagne électorale. Bref, une bonne politique efficace urbaine.

Car aucun secteur de la vie à Kinshasa n’est au bon point. De l’insalubrité au transport en commun en passant par les infrastructures, la sécurité des personnes et de leurs biens, la desserte en eau et en électricité… Que des défis à relever pour répondre aux attentes des Kinois qui attendent leur nouveau gouverneur à l’œuvre car l’heure n’est pas à la distraction non plus aux discours. C’est au pied du mur que l’on juge le maçon, dit-on.

RSK




Jeeps remises aux députés provinciaux: Les vérités crues d’Augustin Kabuya

Après l’élection du ticket de l’Union sacrée de la nation pour le gouvernorat de la ville province de Kinshasa, le Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya a revendiqué, mercredi dans la soirée, la paternité des véhicules Prado remis aux députés provinciaux. Loin d’être un don du candidat Daniel Bumba aux élus provinciaux, 48 heures avant son élection au gouvernorat de Kinshasa, Augustin Kabuya estime qu’il ne s’agit pas de la corruption, mais d’une prime d’encouragement pour “susciter motivation des élus, comme on l’a vécu lors de la CAN avec les Léopards”.

« Que celui qui parle de la corruption nous en apporte les preuves », défie Augustin Kabuya Tshilumba. Et d’ajouter ceci:” Les députés qui sont ici, sont les nôtres. Je demande aux autorités de ne pas appliquer la politique de deux poids, deux mesures. Quand j’ai payé la caution pour qu’ils soient candidats sur ma liste, était-ce de la corruption ? Quand j’ai donné l’argent pour la campagne, était-ce de la corruption ? Ce n’est pas de la corruption, c’est de la motivation. Car ils ont refusé la corruption. On ne pouvait pas supporter de voir des députés provinciaux marcher à pied ou prendre la moto. Ce n’est pas bon”.

Pour Augustin Kabuya, distribuer ces jeeps aux députés provinciaux ne constitue pas une infraction.

“Comme nous avons fini les élections, moi, je vais continuer à donner les jeeps à mes députés provinciaux. Si cela est une infraction, qu’on me dise aussi que l’argent envoyé par le gouvernement congolais qui n’a pas suivi le circuit normal lors du match qui opposait la RDC à la Côte d’Ivoire était de la corruption”, s’est-il interrogé.

Par ailleurs, Augustin Kabuya a promis aux députés provinciaux et aux militants qu’il va se lancer, la semaine en cours, à la recherche des jeeps saisies par les services et, dans le tout prochains jours, organiser une cérémonie de remise de ces engins roulants aux bénéficiaires.

Mais avant tout, le chef du parti présidentiel exige à l’Agence nationale des renseignements (ANR) de restituer les véhicules saisis.

Signalons que 7 Toyota Prado TXL étaient saisies et acheminées à l’ANR. D’autres jeeps saisies et garées au parking des immeubles River Towers, QG de campagne de Daniel Bumba. Outre, un officier de la police, qui serait frère de l’actuel gouverneur de Kinshasa, a été mis aux arrêts ainsi que trois (3) membres de son staff.

Plusieurs organisations de la société civile, dont l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) avait appelé à “l’invalidation du candidat gouverneur qui a corrompu certains députés provinciaux à l’aide de véhicules pour l’élire”. Ce, avant d’exhorter le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à convoquer une réunion de l’assemblée plénière pour statuer sur cette nécessité, convaincue que l’Agence nationale de renseignement (ANR) dispose des preuves de cette affaire”.

Bernetel Makambo