Prétendues jeeps saisies appartenant à Daniel Bumba: L’ANR n’est pas du tout impliquée

Des rumeurs, visiblement rependues par une certaine presse nourrie aux mamelles de quelques officines politiques ont alerté, mais en vain, l’opinion nationale et internationale sur la saisie par l’Agence nationale de renseignement (ANR) des jeeps prétendument appartenant à Daniel Bumba Lubaki nouvellement élu gouverneur de la ville province de Kinshasa.

Selon cette presse, 7 Toyota Prado Txl ont été saisies et acheminées à l’ANR. D’autres jeeps saisies et seraient garées dans les immeubles River Tower (Sicilia). Aussi, un major de la police proche du candidat Daniel Bumba serait aux arrêts, trois membres de son équipe présentement entendus à l’ANR.

Comme on peut bien s’en rendre compte, toutes ces informations se sont avérées fausses au fil du temps. Selon des informations glanées, la stratégie consistait à toucher à la corde sensible du programme du chef de l’Etat, la lutte contre la corruption. Ceci, dans le but de le vilipender, salir la réputation de Daniel Bumba dans les médias, parce qu’il est tout simplement candidat gênant. In fine, éliminer Daniel Bumba et mettre en visibilité leur candidat en la personne de Deo Kasongo.

Sinon, comment expliquer que cette presse se permet de citer malencontreusement l’ANR, lorsqu’on sait que ses enquêtes ne sont pas réservées au grand public, mais à sa hiérarchie. Quel message voudrait-elle faire passer en impliquant l’ANR ? Ici, la stratégie est la même : démontrer qu’il existe des indices sérieux de corruption et que les services d’intelligence ont été complices et inactifs, parce qu’il s’agissait de Daniel Bumba, candidat de l’Union sacrée de la nation.

Malheureusement, toutes les cartouches des pourfendeurs de Daniel Bumba se sont avérées non concluantes. Et ce, lorsqu’on sait que c’est ce dernier dont le programme a convaincu les élus de la ville qui ont voté pour lui par 37 voix sur 47 et devient ainsi le successeur valable et légitime de Gentiny Ngobila.

Même si Kinshasa est une ville aux multiples défis, Bumba sait qu’il devra batailler dur pour redorer le blason vraiment terni de cette mégalopole de plus de 15 millions d’habitants. S’il est vrai qu’on ne lui demande pas de faire des miracles, il devra au contraire poser des actes allant dans le sens de rencontrer les attentes des Kinois, à travers l’assainissement, l’amélioration de la desserte en eau et électricité, la réhabilitation des routes secondaires et de contournement, l’investissement dans les moyens de transport innovants, etc.

Le Quotidien




Centre de recherche: Une guerre entre le Maroc et l’Algérie serait un “scénario désastreux” 

Le Centre d’études stratégiques Begin-Sadat, s’est intéressé à la perspective d’une guerre entre l’Algérie et le Maroc qui serait renforcée par le conflit entre l’Ukraine et la Russie, en signalant que ce conflit pourrait affecter les équilibres en Afrique du nord, et pose un risque d’importation de la guerre sur la rive sud de la Méditerranée.

« La perspective d’un conflit entre l’Algérie et le Maroc présente un scénario désastreux, susceptible de déstabiliser le dernier semblant d’ordre en Afrique du Nord », a indiqué le centre d’études dans une récente analyse.

Le groupe de réflexion israélien, a exploré les impacts du conflit armé entre l’Ukraine et la Russie sur le Maroc et l’Algérie, qui ont des positions différentes et des systèmes politiques diamétralement à l’opposé.

« Récemment, une dimension africaine de cette confrontation est devenue perceptible, se transformant en un conflit mondial Est-Ouest », indique le centre d’études en référence à l’Afrique du nord en particulier.

Il explique en ce sens le phénomène d’envois d’armes d’Afrique vers l’Ukraine, comme les vieux véhicules blindés soviétiques qui peuvent être facilement modernisés dans les pays d’Europe de l’Est.

« Depuis mi-2022, les États-Unis recherchent des endroits où acquérir de tels équipements, proposant en retour les leurs – et pas toujours obsolètes », indique la publication. Et d’ajouter comme exemple, le Maroc où des pays comme les États-Unis veulent acheter ou échangent des véhicules blindés, soulignant que les forces armées marocaines disposent de 136 chars T-72B et de 12 chars T-72BK, achetés à la Biélorussie entre 1999 et 2001.

Dans ce contexte, la même source a noté que « l’Etat tchèque a violé les termes de son contrat avec le Maroc, selon lequel Rabat envoyait des chars T-72 de fabrication soviétique pour y être modernisés, avant que ce dernier ne les envoie en Ukraine ».

Cette intention annoncée de la République Tchèque pour l’envoi de ces équipements militaires pour soutenir la guerre en Ukraine a été à l’origine d’une crise entre Rabat et Prague. Le conflit entre les deux pays a pris fin avec l’intervention des États-Unis, Rabat ayant accepté de céder ces chars en échange de l’obtention des dernières versions des chars américains Abrams, a rappelé le groupe de réflexion israélien.

Et de souligner que Rabat obtiendra également des chars israéliens « Merkava » qu’Israël n’a historiquement jamais exporté vers un pays étranger. Selon la publication, avant cette intervention des Etats-Unis, le Maroc avait veillé, comme d’autres pays africains, à maintenir une neutralité en ce qui concerne les livraisons d’armes à l’Ukraine.

La publication a souligné que ce changement contraire à la volonté du Maroc, trouve également une motivation dans l’amplification de la situation tendue avec l’Algérie sur la question du Sahara et la course d’Alger vers l’armement massif, devenant ainsi, l’un des plus grands acheteurs d’armes d’Afrique, en y consacrant une large partie de son PIB qui a connu également une hausse substantielle grâce aux revenus des hydrocarbures des Occidentaux qui se sont détournés de l’offre russe.

Le Centre Begin-Sadat a relevé dans ce contexte que l’Algérie, alliée de longue date de la Russie sur le plan militaire, continue de lui fournir du matériel militaire. « Naturellement, le Maroc recherche le soutien d’autres grands États exportateurs d’armes et est prêt à un accord qui, en principe, permettrait une modernisation significative de son arsenal tout en se positionnant du +bon côté de l’histoire+ ».

La même source rappelle que l’Algérie possède la deuxième plus grande force militaire active en Afrique, dépassée seulement par l’Égypte. Avec un budget de défense de 16,7 milliards de dollars en 2023, l’Algérie détient la plus grande dépense de défense du continent.

De plus, en réponse aux efforts de modernisation militaire du Maroc en collaboration avec les États-Unis, l’Algérie a conclu en 2022 un contrat important avec la Russie. Cet accord prévoyait l’acquisition de sous-marins, d’avions furtifs Su-57 (Sukhoi), de bombardiers Su-34 et de Su- 30 combattants. En outre, l’Algérie vise à renforcer ses capacités de défense aérienne avec des systèmes tels que le S-400, le Viking et l’Antey-4000.

« La perspective d’un conflit entre l’Algérie et le Maroc présente un scénario désastreux, susceptible de déstabiliser le dernier semblant d’ordre en Afrique du Nord », a indiqué le centre d’études israélien, rappelant que l’Égypte est aux prises avec des défis économiques, la Libye reste embourbée dans des problèmes de gouvernance et la Tunisie bascule vers l’autoritarisme et l’effondrement économique.

De même, le Soudan est confronté à des conflits internes, tandis que le Tchad, le Mali et le Niger ont connu des transitions politiques mouvementées. « Une guerre entre l’Algérie et le Maroc briserait la fragile stabilité du nord-ouest, exacerbant ainsi l’arc général d’instabilité dans la région », alerte le centre Begin-Sadat, ajoutant que « si la guerre éclate, les États-Unis, qui considèrent le Maroc comme un partenaire vital sur un large éventail de questions de sécurité régionale, sont intéressés par sa victoire rapide, afin qu’elle ne se transforme pas en une nouvelle guerre en Ukraine ».




Le commissaire aux Affaires politiques de l’UA salue les efforts du Maroc pour la consolidation de gouvernements démocratiques et transparents

Le commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA), Bankole Adeoye, a salué, mardi à Rabat, les efforts du Maroc pour la consolidation de gouvernements démocratiques transparents et crédibles.

S’exprimant à l’ouverture de la troisième édition du Cycle de formation spécialisée des observateurs africains des élections, tenue à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, M. Adeoye a souligné que “la Commission de l’UA apprécie grandement le rôle que joue le Maroc dans la promotion de la démocratie”.

L’UA demeure déterminée à réaliser ses objectifs et ses aspirations en matière de constitutionnalisme et de démocratie inclusive, a-t-il poursuivi, indiquant que depuis 2022, date de lancement de ce cycle de formation spécialisée, plus de 150 experts africains ont bénéficié de formations au Maroc, ce qui constitue “un record historique”.

L’agenda 2063 devra veiller à inclure plus de femmes et de jeunes dans les processus politiques, a-t-il dit, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer et de consolider la démocratie en garantissant une pleine participation de la société.

Lors d’un point de presse, M. Adeoye a également mis en exergue les efforts et l’implication du Maroc dans la formation d’experts africains depuis le lancement de ce programme, saluant l’engagement du Royaume pour atteindre les objectifs visant la consolidation de la gouvernance et de la pratique démocratiques en Afrique.

Il a aussi souligné l’importance d’œuvrer en faveur de la paix, la sécurité, la stabilité, la bonne gouvernance et le développement, affirmant qu’une Afrique prospère passe par la consolidation du constitutionnalisme et par le respect des droits de l’Homme.

Le cycle de formation des observateurs électoraux s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour l’atteinte des objectifs stratégiques visant la consolidation de la gouvernance et de la pratique démocratiques en Afrique, pour un continent stable, pacifique et prospère.

Cette troisième édition, qui se tient dans un contexte spécifique marqué par plusieurs échéances électorales en Afrique, consacre la réussite des précédentes sessions, tenues à Rabat en 2022 et 2023. Elle fait partie intégrante du partenariat solide engagé entre le Royaume du Maroc et l’Union Africaine pour promouvoir la gouvernance politique en Afrique.

MAP




Coin du Savoir: Kabulo bloque le Comité Olympique Congolais des arts martiaux

“Les bons parleurs ne sont pas de bons faiseurs”, dit on. Le journaliste émérite Kabulo Muana Kabulo, hier trop critique envers les anciens ministres des Sports, devenu ministre des Sports, il a déçu tous les espoirs placés en lui. Le Comité Olympique Congolais des arts martiaux a du mal à exister en RDC à cause de lui. Pour preuves, l’International Martial Arts Olympic Committee ‘’IMAOC’’ en français Comité Olympique International des Arts Martiaux est présent dans 210 pays du monde. La RDC figure parmi les deux pays africains où cette structure est présente. Le Congolais Kamba Kazola alias Trinita intégra cette structure depuis 2020 et a eu suffisamment du temps pour se former et apprendre comment évolue et est structurée cette organisation afin d’installer cette structure en RDC. En 2022, il a été notifié comme Président du Comité Olympique Congolais des arts martiaux.

Dès cet instant, il a tenu à voir les responsables du ministère des Sports (NDLR à l’époque Serge Nkonde comme ministre des Sports). Désiré Bonina, alors conseiller au cabinet lui a recommandé d’être en ordre avec l’Etat congolais. Trinita a vu le Secrétaire général aux Sports et Loisirs. Ce dernier apprêta le dossier pour l’avis favorable afin que le ministre signe l’agrément devant permettre au Comité Olympique Congolais des arts martiaux de fonctionner. Serge Nkonde quitte le ministère et Claude François a pris la place. Le dossier introduit dans son cabinet depuis le 22 septembre 2023 demeure sans suite à ce jour. Il refuse de signer l’Arrêté portant agrément à cette structure.

Mais le même ministère a utilisé d’autres personnes qu’il avait dépêché au niveau international afin de remplacer Trinita par cette personne. IMAOC refusa catégoriquement.

Trinita continue de faire un effort pour amener des athlètes de la RDC aux stages, compétitions internationales avec ses moyens personnels. Notamment Gédeon Kalombo qu’il a amené au stage de MMA en Croatie décembre 2022, stage en Turkie où participa à la 1ère compétition internationale des arts martiaux. Malgré tous ces éléments envoyés du reste au ministre Kabulo, il ne réagit pas et ne signe pas l’agrément.

13 septembre 2023, Trinita a été élu président du Comité Olympique Africain et de la Confédération Africaine des Arts Martiaux avec 47 voix/60. Et il a reçu mandat d’organiser le 1er championnat africain des arts martiaux en RDC.

La question que l’on est en droit de se poser est de savoir pourquoi cette attitude du ministre Kabulo envers un compatriote élevé par une structure internationale ? Et pourtant, cette structure met sa confiance en ce digne fils.

Le ministre semble ignorer qu’avec la présidence de la RDC à la tête de la Confédération, l’on devra ériger le siège ici en RDC par un accord de siège avec les autorités congolaises. Pourquoi veut-il éloigner cette bonne opportunité qui s’offre à la RDC ? Et pourquoi ce blocage ?

De Bonsambo




Natation: Bon comportement des Congolais à la 16è édition des championnats d’Afrique Angola 2024

Jeudi 2 mai 2024, troisième journée de la 16è édition des championnats d’Afrique des Nations de natation Luanda, Angola 2024 dont la cérémonie officielle d’ouverture a eu lieu le mardi 30 avril à la piscine olympique Alvalade. Aucun athlète de la RDC n’était aligné en cette journée. On note que la journée était marquée par la suite de la compétition dans les différentes épreuves inscrites au programme :

-Suite de 400 m en Nage Libre dames et messieurs

-100 m Papillon

-200 m Brasse dames et messieurs.

Les différentes finales dans les différents styles étaient prévues dans l’après-midi. Les choses avaient commencé le mercredi 1er mai pour la délégation de la Fédération de Natation de la République Démocratique du Congo ‘’Fénaderec’’ qui aligne 9 athlètes dont 8 messieurs et 1 dame à cette compétition.

Trois internationaux Léopards/natation étaient en lice pour cette 2è journée :

1. Yves Muntu à l’épreuve 100 m Brasse a terminé 2è de la série avec un chrono de 1’19’’50. Il vient d’établir un nouveau record

2. Ngondo Mputu Jason Moise à l’épreuve 50 m Papillon a terminé 4è avec un chrono de 32’’97 un Nouveau record

3. Ngoie Kazadi Jacques à l’épreuve 50 m Papillon a terminé 6è avec un chrono de 39’’13 Un Nouveau Record.

De Bonsambo




Linafoot Ligue 1 Play-off phase retour: Dauphin Noir vs V. Club & Mazembe vs Lupopo se neutralisent 1-1 

1er mai 2024, en cette journée mondiale de travail, deux rencontres comptant pour la phase retour du play-off de la 29è édition du championnat de la Ligue Nationale de Football s’étaient jouées. Un seul résultat a sanctionné les deux rencontres.

Au stade de l’Unité de Goma, AS Dauphin Noir et L’AS V. Club n’ont pu se départager 1-1. Et St Eloi Lupopo et TP Mazembe n’ont pu se départager.

De Bonsambo




DGRK : Michée Musaka lance la campagne de délivrance de la patente exercice 2024 

C’est ce jeudi 2 mai 2024 que la Direction générale des recettes de Kinshasa (Dgrk), par le biais de son Directeur général Michée Musaka Mayelenkay, a procédé’lmn à son siège provincial de la Gombe, au lancement officiel de la campagne de recensement des activités économiques et commerciales couplée au recouvrement de la taxe annuelle pour la délivrance de la patente exercice 2024. Cette double campagne vise à atteindre la maximisation optimale des recettes non fiscales au regard des assignations budgétaires contenues dans l’édit budgétaire 2024 pour la ville de Kinshasa.

Fixée par catégorie d’activités, la délivrance de la patente est organisée en deux phases dont la première consiste au payement volontaire jusqu’à la fin du mois de septembre, alors que la seconde est réservée au recouvrement forcé allant jusqu’à fin décembre 2024. Pour cet exercice, la régie financière provinciale de la capitale a mis sur pied une procédure informatique simple permettant le paiement en ligne pour tous les assujettis kinois.

Le numéro un de la DGRK qui connait la lourde mission lui confiée par la ville, celle de lui donner les moyens de sa politique, Michée Musaka Mayelenkay a promis de mobiliser son personnel pour la réussite de cette campagne afin de contribuer tant soi peu à la concrétisation des différents projets de la ville dont la construction des infrastructures de base dans la capitale.

« L’organisation de cette double campagne procède des impératif liés à l’exécution du budget qui impose à la Direction Générale des Recettes de Kinshasa des assignations importantes dont la réalisation effective contribuera sans nul doute à la maximisation des recettes dont le Gouvernement provincial a besoin en vue du financement de son ambitieux programme. Il sied d’indiquer à votre attention que la patente, par le fait de la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour, est une taxe d’intérêt commun, taxe annuelle pour la délivrance de la patente. Elle concerne les personnes qui exercent les petits commerces. Sont concernées par la patente, toutes les activités commerciales et économiques qui ne sont pas soumises au Registre Commercial et de Crédits Mobiliers (RCCM). A titre illustratif, nous citons notamment la menuiserie, l’atelier mécanique, les boutiques, la vente à l’étalage et autres. En ce qui concerne les taux, il y a lieu de relever qu’ils sont fixés par catégorie d’activités et varient entre l’équivalent en Francs Congolais 40 dollars pour toute l’année », a déclaré le numéro 1 de la DGRK.

A son tour, le ministre provincial en charges du Budget Papy Kandolo a exhorté les assujettis à s’acquitter librement de leurs obligations envers la ville, tout en mettant ainsi en garde ceux qui s’attendent à un traitement de faveur. Il a par ailleurs invité les agents commis à cette campagne de faire preuve de probité morale et d’honnêteté.

« Cette campagne va permettre au Gouvernement provincial de disposer des ressources nécessaires à la réalisation de ses différents programmes. J’aimerai inviter les assujettis à cette taxe à manifester le civisme fiscal en s’acquittant librement de leurs obligations. Il est démontré à suffisance que les États se développent grâce à la collecte des impôts, droits, taxes et redevances. Il n’y aura pas de traitement de faveur pour qui que ce soit », a averti Papy Kandolo.

Sachez que plusieurs personnalités membres de l’Exécutif provincial de Kinshasa avaient pris part à cette cérémonie aux côtés des agents et cadres de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK).

Osée Kalombo




Le Dr Etienne Tshimanga s’est démarqué de ses prédécesseurs 

03 septembre 2022. Il est 20 h00. Le speaker de la RTNC venait d’annoncer la publication dans les heures qui suivent la lecture des ordonnances présidentielles. Quelques minutes plus tard, la bombe tomba. De nouveaux mandataires venaient d’être nommés dans les entreprises et établissements publics de l’Etat. A la Direction générale de l’Office Congolais de Contrôle, c’est un chamboulement total.

Une nouvelle équipe venait d’être mise en place. Alors que l’opinion s’attendait à avoir un « Fils-Maison » trôné à la tête de l’entreprise, le Président de la République, dans son pouvoir discrétionnaire, a porté son choix sur la personne du Docteur Etienne Tshimanga Mutombo.

Ce médecin de son état a, en une année et quelques mois réalisé ce que beaucoup de ses prédécesseurs n’avaient pas pu faire en plusieurs années de leur mandature.

Beaucoup étaient très sceptiques quant à la réussite de son mandat à la tête de cet Etablissement Public à caractère technique et scientifique. Mais, c’était sans compter avec le savoir-faire, la pertinacité et l’esprit managérial de ce médecin.

Habitué à occulter les malades avant de les prescrire les remèdes susceptibles de les guérir, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a appliqué la même technique pour sauver cet office et surtout booster sa production.

Dès sa prise de pouvoir après la remise-reprise le 13 septembre 2022, le Directeur général Etienne Tshimanga a entrepris une tournée d’Inspection dans les différents services et entités de son office. Il a successivement inspecté les départements, les divisions voire les services centraux avant de s’attaquer aux entités provinciales. Ce long pèlerinage lui a permis de déceler les maux qui gangrènent le fonctionnement de l’OCC.

Après le diagnostic de tous les maux qui entravent le bon fonctionnement de l’office, il fallait des réformes pour relever tous ces défis. Par où commencer ?

Très pragmatique. Connaissant la mission importante que lui a assignée le législateur à savoir le contrôle de qualité, quantité et de conformité, et en bon élève de la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de la modernisation , Etienne Tshimanga Mutombo s’est engagé dans un investissement durable.

La détermination à moderniser l’OCC

Depuis son arrivée, l’Office congolais de Contrôle sous l’impulsion tenue avec maestria par le Directeur Général Etienne Tshimanga Mutombo, est à l’œuvre. La modernité n’est plus un slogan à l’OCC, mais plutôt une réalité. Le Dr Etienne Tshimanga s’en tient à la vision du Chef de l’Etat, celle de la modernisation et du développement du pays. En une année et demie, sur fonds propres de l’office, les bâtiments de l’OCC ont poussé comme des champignons à travers la République Démocratique du Congo.

Les directions provinciales et autres agences de l’OCC ont été dotées pour certaines des bâtiments administratifs, pour d’autres des laboratoires. Parmi ces entités, figurent celles des provinces du Nord-Kivu (Détachement de Kasindi), Haut-Katanga (Sakanya et Kasenga), Kinshasa (Maluku) et Watsa dans le Haut-Uélé.

En vue de protéger la santé des consommateurs congolais, le Dr Etienne Tshimanga a lancé des travaux de construction des bâtiments administratifs et laboratoires à Zongo dans la Province de Sud-Ubangi, à Kalemie dans la province du Tanganyika, à Kolwezi dans la Province du Lualaba et à Kasumbalesa dans la Province du Haut Katanga. .

C’est ainsi qu’après avoir modernisé l’outil de travail, gage du sérieux des contrôles, c’est-à-dire les bâtiments et laboratoires, le Dr Etienne Tshimanga s’est tourné vers le personnel.

Le personnel

Partant de l’étendue du pays avec plus de 2.345 Km2 de superficie et neuf pays limitrophes, avec comme conséquence la porosité des frontières, le pragmatique docteur Etienne Tshimanga a estimé qu’il fallait sécuriser la population. Et la sécurisation ne se fait que par le contrôle de qualité de tous les produits entrants et sortants. D’où, il fallait un personnel conséquent pour couvrir tous les points névralgiques de la frontière surtout ceux par où, entrent et sortent les marchandises.

Soucieux de sécuriser la santé des consommateurs et ayant constaté le nombre insuffisant des agents (inspecteurs de conformité) dans les postes frontaliers, le Dr Etienne Tshimanga, respectueux de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à combattre le chômage, a recruté à peu près 1000 agents.

Il sied de noter que depuis sa nomination, le Dr Etienne Tshimanga s’était fixé comme objectif prioritaire, l’application du grand principe managérial, celui de mettre l’homme au centre de tout. Ce principe managérial a poussé le DG Etienne Tshimanga à réaménager les structures organiques de l’Office.

Par ailleurs, Il s’est également engagé à la mise à niveau du personnel. C’est ainsi que plusieurs formations sont organisées pour permettre aux agents de s’adapter aux nouvelles technologiques. En tant qu’établissement public technique et scientifique, les agents doivent être très performants et surtout être à la page de la technologie. Parmi, les paramètres qui interviennent dans les accréditations des laboratoires, il y a également le personnel. C’est ce qui explique l’importance que le Dr Etienne attache à la formation du personnel. Et durant les quelques mois qu’il est à la tête de cet office, plusieurs missions d’audit extérieur sont organisées pour l’accréditation des laboratoires.

Le Dr Etienne Tshimanga qui ne pense qu’au bien-être des travailleurs de l’office, vient de doter, en prévision du 50ème anniversaire de l’Office Congolais de Contrôle (1974-2024), sur fonds propres, un immeuble dans le centre-ville de Kinshasa. Toujours sur fonds propres, la Direction générale sous l’impulsion de son Directeur Général vient de doter l’office de 93 véhicules (Jeep 4×4) pour les services d’exploitation de différentes entités et les autres services.

Pour mettre fin à une cacophonie dans le fonctionnement des services, un manuel de procédures a été élaboré, chose qui n’a jamais existé avant l’avènement d’Etienne Tshimanga à la tête de l’office. Il faut dire que toutes ces actions ont réussi grâce à l’accompagnement du ministère de tutelle et la sagesse ainsi que l’expérience du président du Conseil d’Administration, l’honorable Ndambo.

Le Quotidien




Le Pays de millionnaires !

On n’a pas encore fini d’épiloguer sur l’affaire forages, lampadaires et jeeps grosses cylindrées dont le flou persiste, voilà que, pas plus tard que vendredi 26 avril, le Congolais, le même qui parcourt désormais des longues distances à pieds, suant à grosses gouttes pour la survie de son foyer, celui-là qui fait face à la pénurie d’eau et de l’électricité; le Congolais qui voit mourir son épouse faute d’une prise en charge adéquate à la maternité; ce Congolais-là, dis-je, apprend que la réhabilitation ou la construction de la route Elengesa, séparant les communes de Makala et Bumbu, à Kinshasa, un tronçon long de 6 Km, a coûté au Trésor public 24 millions de dollars. Donc une « bagatelle somme » de 24. 000.000 millions (admirez le nombre de 0, Ndlr), que l’Etat congolais a déboursé pour la construction d’une bretelle longue de 6 Km !

Cette nouvelle qui s’apparente, encore une fois, comme dans un film Western n’a pas encore révélé tous ses secrets !

Cette annonce, tombée comme un couperet dans les oreilles du Congolais moyen qui l’a apprise de la bouche de l’ex-gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, au cours d’une émission organisée par la radio Top Congo, l’a révolté et offusqué. Surtout de voir encore des politiques dans la gestion économique des affaires de l’Etat. Le Congolais moyen, clochardisé par des millionnaires qui se bombardent des postes juteux au gré de leurs intérêts et par des combines politiques étonnantes çà et là, dit en avoir marre des millionnaires. Un cri de cœur du Congolais de la basse classe ; le Plébéien congolais !

Devant ce qu’il considère désormais comme des actes de sabotage et de trahison contre sa République, contre sa Nation, le Congolais de la basse classe maudit le ciel pour des raisons que voici…

Le Congolais moyen maudit le ciel pour lui avoir donné l’occasion d’entendre parler de millions de dollars américains pendant que lui et son foyer vivent dans des conditions les plus déplorables ; les laissant à la merci de la pauvreté extrême.

Le Congolais moyen maudit encore le ciel pour avoir donné l’occasion, par peur de représailles, à une caste bien déterminée à faire continuellement main basse sur les ressources qu’il mobilise pourtant à la sueur de son front et grâce à son abnégation. Alors qu’en retour, il ne se contente que de ramassis lui administrés de façon ostentatoire, à coups de publicité par le millionnaire qui rit sous cape en dilapidant systématiquement les ressources financières du pays, rubis sur ongles, des millions ni vu ni connu.

Le Congolais moyen maudit enfin le ciel pour avoir appartenu à un pays où lorsque le millionnaire fait main basse sur les ressources publiques de son Pays, c’est en terme de millions de dollars ; pas en Francs congolais, sa souveraineté et son identité monétaires, le Franc congolais étant sa monnaie nationale.

Malheureusement, le millionnaire le répugne pour faire bombance financière et économique, préférant le dollar estimé en million ou milliard…

Pauvre Congolais de la Plèbe mais gouverné par des millionnaires impénitents et peu soucieux de leur Pays.

Willy Kilapi




Information judiciaire contre le Cardinal Ambongo: Le coup de gueule de Théophile Mbemba

C’est un Théophile Mbemba qui est sur ses dents, très remonté contre les autorités judiciaires du Pays. Cet ancien Gouverneur de la ville de Kinshasa, ancien ministre de l’Intérieur et Décentralisation ne décolère pas à la suite d’une information judiciaire ouverte contre l’Archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo, par le Procureur général près la Cour de Cassation. Ce dernier accuse le Prélat catholique d’avoir «  tenu des propos séditieux contre le pays  ».

A la suite de cet épisode à l’odeur nauséabonde pour le régime, Théophile Mbemba tape du poing sur la table et regarde droit dans ses yeux la justice congolaise. D’un ton ferme, ivre de rage, il grommelle, enchaîne des coups politiques à la justice congolaise et dénonce « avec la dernière énergie cette manœuvre dilatoire du pouvoir de vouloir intimider Fridolin Cardinal Ambongo et réduire au silence le peuple congolais ».

« Son Eminence Fridolin Cardinal Ambongo incarne pour la majorité patriote du peuple congolais la liberté, la justice, la vérité et l’amour du prochain, valeurs capitales pour la bonne gouvernance d’un pays et le progrès social ».

Pour le président national de l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP), parti politique allié à Ensemble pour la République, la République Démocratique du Congo a besoin de la paix. C’est cela qu’attend le peuple congolais en lieu et place des subterfuges visant à dissimuler la mégestion politique, économique, financière et sociale qui colle le régime actuel à la peau, précise ce Professeur d’universités.

Cohésion et non division

Selon “ Ya Théo Kikalakasa”, le pouvoir en place ne doit plus s’aventurer à ouvrir d’autres fronts politiques alors que l’Est du pays bouillonne déjà avec toutes sortes d’atrocités. Bien au contraire, poursuit le président national de AAP, tout doit être mis en œuvre pour ressouder la cohésion nationale en lieu place de la division.

Il sied de rappeler que dans une correspondance adressée au Procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete, le 27 avril, Firmin Mvonde, Procureur général près la Cour de cassation, ne s’est pas embarrassé d’amabilités. Il a ordonné à son collègue magistrat du Parquet général près la Cour d’appel/ Matete d’ouvrir une « information judiciaire » contre l’Archevêque de Kinshasa qu’il accuse d’avoir tenu “des propos séditieux contre le pays”. Une démarche que d’aucuns estiment dangereuse et qui va, sans nul doute, marquer une ligne rouge de démarcation entre l’Eglise catholique romaine et le pouvoir USN.

Willy Kilapi