Nord-Kivu : La Croix-Rouge suspend son aide alimentaire aux déplacés de Kanyabayonga

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé la suspension temporaire de son assistance en vivres aux populations déplacées à Kanyabayonga, dans la province du Nord-Kivu, pour une durée de dix jours. Cette décision intervient alors que les combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le groupe rebelle M23 s’intensifient dans cette région, provoquant d’importants déplacements de population.

Le CICR dit néanmoins rester déterminé à reprendre ses activités dès que possible et continue de plaider pour un accès humanitaire sans entrave. En attendant, les déplacés de Kanyabayonga doivent faire preuve de résilience face à cette nouvelle épreuve, en espérant que la paix reviendra bientôt dans leur région.

La suspension de cette aide alimentaire est un coup dur pour les milliers de personnes déplacées qui dépendent de cette assistance pour leur survie quotidienne. Dans les camps de déplacés, les besoins en vivres, en eau potable et en soins médicaux sont critiques. Les familles, déjà traumatisées par les violences et les déplacements, se retrouvent maintenant confrontées à une pénurie alimentaire qui pourrait aggraver leur vulnérabilité.

Orchidée




Selon la BAD : La croissance économique devrait atteindre 3,7 % en 2024 et 4,3 % en 2025

Le thème de l’édition 2024 des Perspectives Economiques en Afrique est Impulser la Transformation de l’Afrique par la Réforme de l’Architecture financière Mondiale.

Malgré de solides performances économiques et une résilience remarquable, la transformation structurelle en Afrique a été lente et inégale, et pour y remédier, il faudra des réformes audacieuses de l’architecture financière mondiale afin de répondre aux besoins de financement du développement de l’Afrique.

Au moment où est publié le rapport 2024 des Perspectives économiques en Afrique, les pays africains continuent de faire face à d’importants défis structurels et à de multiples chocs sévères, notamment la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie provoquée par des tensions géopolitiques telles que l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les problèmes climatiques qui affectent l’agriculture et la production d’énergie, et une instabilité politique persistante.

Cet environnement contraignant a entraîné un ralentissement de la croissance du PIB réel de l’Afrique, qui est passée de 4,1 % en 2022 à 3,1 % en 2023. Toutefois, les perspectives économiques sont positives, avec une croissance qui devrait atteindre 3,7 % en 2024 et 4,3 % en 2025, ce qui souligne la forte résilience des économies africaines. Ce rebond de la croissance sera soutenu par l’amélioration attendue des conditions économiques mondiales et par des mesures politiques efficaces. Avec ces résultats, l’Afrique restera la deuxième région à croissance la plus rapide au monde, avec 40 pays qui devraient atteindre des taux supérieurs à ceux de 2023.

Malgré ces tendances positives, l’Afrique doit encore relever des défis pour parvenir à une transformation économique et sociale durables. Les taux de croissance historiques ont été insuffisants pour contrebalancer l’augmentation de la population, ce qui s’est traduit par des gains minimes en termes de PIB par habitant. La transformation structurelle s’est avérée limitée, les économies étant fortement tributaires, pour leur croissance et emploi, de secteurs traditionnels à faible productivité tels que l’agriculture ou les services peu qualifiés. Pour parvenir à une transformation structurelle substantielle, l’Afrique doit se concentrer sur des investissements stratégiques dans des domaines clés des objectifs de développement durable tels que l’éducation, l’énergie, les technologies et l’innovation favorisant la productivité, et les infrastructures de transport productives.

Le déficit de financement pour ces investissements est important, estimé à environ 402 milliards USD par an jusqu’en 2030, et nécessitera d’accroître la mobilisation des ressources intérieures et d’encourager les investissements du secteur privé. Cependant, étant donné l’ampleur des ressources, il est crucial d’augmenter les flux financiers externes comme sources de financement complémentaires. À cet égard, le rapport souligne l’urgence de réformer l’architecture financière mondiale pour faciliter une allocation équitable, durable et inclusive des ressources, essentielle au financement des objectifs de développement de l’Afrique.




Rdc : La BAD projette une croissance de 5,7 % en 2024 et 5,6 % en 2025portée par le secteur minier, le bâtiment et les travaux publics ainsi que le commerce

Selon les perspectives économiques publiées par la Banque africaine de développement, le taux de croissance économique en République Démocratique du Congo est passé de 8,8 % en 2022 à 7,5 % en 2023, en raison de la contre-performance des industries extractives (dont le taux de croissance est passé de 22,3 % en 2022 à 15,4 % en 2023). La croissance des secteurs non extractifs est passée de 3,1 % en 2022 à 3,6 % en 2023, portée par l’agriculture (+ 0,45 %), la construction et les travaux publics (+ 0,57 %), et les transports et télécommunications (+ 0,61 %).

La croissance a également été soutenue par les exportations (+17,3 %) et les investissements (+9,2 %). L’inflation est passée de 9,3 % en 2022 à 19,9 % en 2023, en raison de la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain (–21,8 %) et des contraintes d’approvisionnement en denrées alimentaires et en énergie. En conséquence, la Banque centrale a maintenu son taux préférentiel à 25 % depuis août 2023 pour freiner la dépréciation monétaire causée par le financement du déficit budgétaire.

Le déficit budgétaire est passé de 0,5 % du PIB en 2022 à 1,7 % en 2023 en raison d’une augmentation de 56,4 % des dépenses exceptionnelles (sécurité et élections), malgré une augmentation de 5,4 % des recettes et des subventions en 2023 (13,6 % du PIB). Le pays est confronté à un risque modéré de surendettement, le ratio dette publique/PIB passant de 22 % en 2022 à 21,5 % en 2023, et la dette extérieure passant de 14,8 % du PIB en 2022 à 17,8 % en 2023.

Le déficit du compte courant s’est creusé, passant de 4,9 % du PIB en 2022 à 6,3 % en 2023, sous l’effet de la détérioration des termes de l’échange (–8.1%) et des importations élevées. Les réserves internationales ont augmenté de 18 % pour atteindre 2,8 mois de couverture des importations en 2023. Avec le rétablissement des critères de crédit par la banque centrale, le ratio des prêts non productifs est passé de 7,4 % en 2022 à 6,5 % en 2023.

Le gouvernement vise une croissance inclusive et une réduction des inégalités. Le coefficient de Gini était de 0,511 en 2020, le taux de pauvreté de 56,2 % et le sous-emploi de 15,1 %.

Perspectives et risques

Les perspectives de croissance de l’économie devraient rester favorables à 5,7 % en 2024 et 5,6 % en 2025, portées par le secteur minier, le bâtiment et les travaux publics, et le commerce. L’inflation devrait chuter à une moyenne de 13,5 % en 2024–25, conformément à la politique restrictive de la banque centrale. Le déficit budgétaire devrait atteindre 2 % du PIB en 2024, avec la mise en place des institutions post-électorales, et retomber à 1,1 % en 2025. La stratégie d’apurement des arriérés intérieurs certifiés (2,4 milliards de dollars) est opérationnelle, et le ratio moyen de la dette au PIB devrait rester inférieur à 20 %.

Le déficit du compte courant devrait s’améliorer pour atteindre une moyenne de 4 % du PIB grâce aux investissements directs étrangers. Les réserves cumulées devraient atteindre 6,1 milliards de dollars, soit 2,3 mois de couverture des importations. Les incertitudes liées à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la guerre entre Israël et le Hamas, la chute des cours des matières premières, les tensions inflationnistes et de change, et l’insécurité dans l’est du pays, avec le pillage des minerais comptent parmi les risques à la hausse.

Les solutions pour mener à bien les transformations structurelles et améliorer le PIB par habitant (actuellement 731,3 dollars) comprennent la coordination des politiques budgétaires et monétaires, la mise en œuvre d’investissements structurels (en particulier des programmes d’industrialisation et de transformation agricole), et la poursuite de la réforme structurelle.

Réforme de l’architecture financière mondiale

Les transformations structurelles sont lentes et restent un défi majeur. Au cours de la période 2005–20, la part de l’agriculture dans l’emploi a chuté de 71,1 % à 60 %, tandis que la part de l’industrie est passée de 7 % à 10,7 %. La part des services a encore augmenté, passant de 22 % à 29,3 %. L’emploi évolue de l’agriculture vers l’industrie et les services en raison de la faible productivité des emplois agricoles, de l’importance du secteur informel et de la prédominance du secteur minier à forte intensité de capital. Le capital représente 82 % des facteurs de production et le travail 18 %. Les obstacles aux transformations structurelles sont l’insécurité aux frontières, les problèmes d’infrastructure, un climat des affaires difficile et des faiblesses au niveau du capital humain, des institutions, de la gouvernance et du financement.

Les problèmes de financement entravent les transformations structurelles. Pour couvrir ses besoins en matière de développement, le pays gagnerait à poursuivre l’amélioration de la gouvernance de son capital naturel et de ses ressources financières et bénéficierait ainsi d’une réforme de l’architecture financière mondiale. Le pays pourrait bénéficier de financements concessionnels et de sources de financement innovantes (fonds climatiques). Toutefois, l’accélération des réformes structurelles par la révocation des marchés miniers injustes, l’amélioration des recettes publiques et de l’efficacité des dépenses, et la dynamisation du climat des affaires pour tirer parti des investissements étrangers directs et de l’intégration régionale devraient apporter davantage de financements pour la transformation structurelle du pays.




Reçues par Vital Kamerhe : Les personnes vivant avec handicap réclament l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles 

Après leur marche organisée la semaine dernière dans le district de Tshangu, à Kinshasa, les personnes vivant avec handicap ont encore manifesté devant le Palais du peuple ce lundi 3 juin pour réclamer l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles.

Ayant appris leur présence, le Président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe est allé à leur rencontre, en compagnie de tous les membres de son bureau.

Une délégation a été invitée à venir présenter l’économie de leur mémorandum. Les manifestants ont déploré que leurs conditions socio-professionnelles se détériorent continuellement malgré la création, depuis 5 ans, d’un ministère leur dédié au sein du gouvernement. Ils ont aussi déploré la non-application des lois portant la protection de leurs droits.

Cette situation empêche, selon les PVH, leur ministère à produire des résultats palpables dans ce secteur. Les manifestants ont sollicité l’implication de l’Assemblée nationale pour l’organisation d’une table-ronde consacrée à la problématique de leurs conditions de vie.

Le Président de l’Assemblée Nationale qui était accompagné de l’honorable Rapporteur Jacques Djoli Eseng Ekeli a éploré de voir qu’au 21ème siècle, “on continue à prendre des personnes vivants avec handicap pour des invalides, alors qu’ils sont nombreuses à être détenteurs des diplômes universitaires.” Vital Kamerhe leur a promis l’implication de son institution pour premièrement faire respecter la loi portant promotion des droits des personnes vivants avec handicape qui consacre notamment un quota de 5% d’emplois dans le secteur public et 3% dans le secteur privé. Ceci devrait donner une indépendance financière à cette catégorie des congolais et diminuer ainsi le taux de mendicité.

Vital Kamerhe leur a demandé de ne pas faire porter à une personne la responsabilité de leurs mauvaises conditions de vie. Pour rappel, les manifestants exigeaient le départ de l’actuelle ministre en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, reconduite dans le gouvernement Suminua.

Le président Vital Kamerhe a évoqué la nécessité de mettre en place un lobbying sous l’accompagnement de l’Assemblée Nationale afin de matérialiser ce qui est déjà mis sur papier.

D’autre part, il a promis son accompagnement pour que le ministère de la Fonction publique tienne compte de 60% d’emplois réservés aux personnes vivants avec handicap au sein du secrétariat général du ministère leur dédié.




Mondial 2026 / Benjamin Collin : “Il faudra de la sueur et du sang pour se qualifier”

La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023, restera gravée dans les mémoires de Benjamin Collin. Le sélectionneur des Braves Warriors veut surfer sur la vague de cette place en huitième de finale historique pour la Namibie.

Depuis la CAN, l’équipe a conservé la même ossature et les résultats se font savoir comme ce succès 2-0 sur Sao Tomé-et-Principe et le match nul 0-0 contre le Ghana.

Pour les troisième et quatrième journées de ces qualifications, les Braves Warriors affronteront la Tunisie et le Libéria. S’adressant à CAFOnline, Benjamin a déclaré avec enthousiasme sa volonté d’écrire de la plus belle manière l’histoire du football namibien.

« Notre parcours à la CAN est désormais derrière nous. Je pense que les garçons ont fait du bon travail, toute l’équipe et le staff technique ont fait du bon travail. Ils ont créé une petite histoire pour le pays, ce qui est vraiment formidable pour le football namibien, mais c’est maintenant quelque chose qui est définitivement derrière nous. Les cartes sont de nouveau rebattues et c’est un nouveau défi qui nous attend face au Libéria et à la Tunisie. Nos performances ont évidemment incité les équipes à se méfier de nous et nous savons que ce sera encore plus difficile qu’avant. En ce qui nous concerne, nous nous concentrons et nous travaillons pour rendre notre pays fier”, a déclaré l’ancien capitaine.

Avec quatre participations à la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, la Namibie n’a pas encore participé à la Coupe du Monde de la FIFA.

« Nous sommes sur la bonne voie en ce moment et il y a beaucoup de travail à faire avant que nous puissions même y penser. Il faudra de la sueur, des larmes et peut-être du sang. Nous devons prendre les choses au fur et à mesure. Nous, améliorer en tant que joueurs, et en tant qu’équipe. Il est important que nous continuions à nous donner à fond et à faire de bons matches pour notre pays, la Namibie, et pour les Brave Warriors”, a conclu l’entraîneur à CAFOnline.

Les matches de la Namibie pour la 3e et 4e journées des qualifications pour le Mondial 2026

Mercredi, 05 juin

16h00 GMT | Namibie – Libéria – Orlando Stadium

Dimanche, 09 juin

16h00 GMT | Namibie vs Tunisie – Orlando Stadium




La CAF annonce le coup d’envoi de la nouvelle saison interclubs et le calendrier des matches

La Confédération Africaine de Football (« CAF ») a publié ce lundi 3 juin des informations importantes concernant la saison interclubs 2024/2025. Le nombre de clubs par associations participantes a été confirmé. Dans le même temps, les dates des deux compétitions que sont la Ligue des Champions CAF TotalEnergies et la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies ont été précisées.

La saison 2024/2025 des Interclubs de la CAF débutera par le tour préliminaire prévu du 16 au 18 août 2024. Les phases de groupe sont prévues entre octobre et décembre 2024.

Les phases à élimination directe et la finale des deux compétitions se dérouleront entre mars et mai 2025.

La CAF a confirmé que les 12 associations membres les mieux classées selon l’indice CAF pourront inscrire deux clubs en Ligue des Champions CAF TotalEnergies et en Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

Les 12 fédérations nationales les mieux classées sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, la Libye, le Maroc, le Nigeria, la RD Congo, le Soudan, la Tunisie et la Tanzanie.

La période d’enregistrement pour les associations membres est désormais ouverte. Les Associations Membres peuvent inscrire leurs clubs qualifiés sur le système de gestion des compétitions de la CAF (CMS).

Les quatre (4) fenêtres d’enregistrement des joueurs

01 juillet – 20 juillet 2024 : Inscription des joueurs qui participent au premier tour préliminaire

21 juillet – 31 août 2024 : Inscription des joueurs qui participent au deuxième tour préliminaire

01 – 30 septembre 2024 : Inscription des joueurs qui participent aux phases de groupe

01 – 31 janvier 2025 : Inscription de sept (7) joueurs supplémentaires, dont quatre (4) sur le banc de touche.

Le format de la compétition

Le deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies reste annulé.

Par conséquent, les équipes éliminées au second tour de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies ne ser9nt plus reversées en Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies. Les clubs qui se qualifient pour le deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies passeront directement à la phase de groupes de la compétition.




Tshopo : Les agents et cadres de la division provinciale de l’Urbanisme félicitent Jean-Pierre Lihau, Crispin Mbadu et Didier Tenge Lito pour leur nomination 

La reconduction du Vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau, et de la nomination de Crispin Mbadu comme ministre et de Didier Tenge Lito comme vice-ministre à l’Urbanisme et habitat n’a pas laissé indifférent les cadres et agents de la division provinciale de l’Urbanisme de la province de la Tshopo, dans la ville de Kisangani.

Dans une déclaration faite ce samedi 1 juin 2024 dans la ville Kisangani devant le bâtiment de la division provinciale de l’Urbanism, les agents et cadres qui saluent ces nominations ont d’abord remercié le président de la République Félix Antoine Tshisekedi pour le choix porté sur ces 3 ministres et ont également témoigné leur disponibilité et engagement à travailler sans relâche aux côtés de ces 3 membres du gouvernement central pour la réussite de la mission leur confiée par le chef de l’état.

« Nous vous présentons nos vives félicitations, vos nominations à ces différents postes constituent non seulement sur vos compétences, mais aussi beaucoup plus un message d’un renouveau d’une innovation et d’un dynamisme prôné par Félix Antoine Tshisekedi, président de la République et chef de l’Etat a qui nous rendons nos hommages les plus déférents.

En cette heureuse circonstance, la division provinciale de l’Urbanisme de la province de la Tshopo, vous rassure de sa constance disponibilité et cette division s’engage à œuvrer à vos côtés pour la réussite de vos nobles missions en vue de permettre à la République démocratique du Congo de poursuite sans désespérer les grandes réformes engagées et initiées dans le cadre de l’amélioration des conditions du travail, les cadres moyen en matière d’urbanisme tout en mettant l’homme dans un cadre de vie d’épanouissement viables pour un développement durable et réel de notre cher et beau pays la Rdc ».

A noter que ces membres du gouvernement ont été nommés par l’ordonnance présidentielle lue sur les antennes de la télévision nationale congolaise le mardi passé. Jean-Pierre Lihau a été reconduit à la tête du ministère de la Fonction publique et Crispin Mbadu et Didier Tenge Lito nommé respectivement ministre et vice-ministre à l’Urbanisme et habitat.




Mort de Franck Ngyke : Grâce Israëlla Mambu interpelle Félix Tshisekedi et réclame justice

C’est à l’occasion de la clôture du mois dédié à la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, que Mme Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke a interpelé le président de la République Félix Antoine Tshisekedi en sa qualité de garant de la nation pour exiger qu’une justice soit rendue pour le journaliste Franck Ngyke Kangundu assassiné avec son épouse Mme Hélène Mpaka dans la nuit du 02 au 03 novembre 2005 dans leur résidence familiale, sise quartier Mombele dans la commune de Limete; et cela, en présence de leurs enfants.

C’est à travers une lettre ouverte adressée au président Félix Tshisekedi que Mme Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke troisième fille du journaliste assassiné a tenue encore une fois de plus interpellé le chef de l’état pour que 19 ans après que toutes les personnes impliquées dans cet assassinat soient jugé et condamné avec une lourde peine .

Dans sa lettre, elle va plus loin tout en dressant aussi une longue liste d’autres journalistes de la Rdc éliminés dans le cadre de l’exercice de leur métier, notamment Kabeya, Maheshe, Namujimbo, Bapuwa, Chebeya, Lubala, Kavula, Koko, Kabungulu, Musonia, Mahamba, Kisembo, Mumbere, Balanga, Kubanabandu, Kikuku, Belmonde, Mutombo, Manzikala.

« Cette lettre que je me permets de vous adresser, dix-neuf années après cette tragédie, se veut non seulement un appel de détresse d’une orpheline qui veut avec ses frères et sœurs tourner une page sombre de sa vie, mais surtout d’une chevalière de la plume, à l’image de son regretté géniteur et mentor de père, qui croit en la justice de son pays et à la reconnaissance par la patrie du sacrifice suprême de tous ces combattants de la démocratie qui n’avaient que l’information comme arme et qui croyaient avoir la loi comme bouclier », indique cette lettre.

Pour Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, le seul objectif poursuivi dans cette démarche qui va totaliser bientôt 20 ans reste que la justice soit faite pour le couple Franck et d’autres journalistes qui ont vu leurs vies être arrachées brutalement par les assaillants.

« Il est vrai qu’aujourd’hui tous ces orphelins et orphelines de la presse en l’occurrence les enfants et aussi les conjoints survivants, frères, sœurs de ces journalistes défunts, ces héros dans l’ombre de notre démocratie, ne trouvent ni la force, ni les moyens de faire appel aux procès aux jugements rendus à l’époque… C’est pourquoi, en votre double qualité de démocrate et aussi de victime, pendant près de 35 ans de lutte contre l’intolérance politique et pour le triomphe de la démocratie, nous osons croire fermement que vous comprendrez mieux que quiconque notre préoccupation, notre souci et entendrez nos cris de cœur afin que justice soit enfin rendue. Ce serait une symbolique forte pour la démocratie congolaise en général et un grand signe de reconnaissance au quatrième pouvoir, rempart essentiel de la démocratie », pense-t-elle.

OSK




Assemblée nationale : le gouvernement Tuluka pourrait être investi le 10 juin prochain

C’est le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe qui a fait cette annonce lundi 03 juin après son échange avec le chef de l’État Félix Tshisekedi.

Le président de la République a reçu à la cité de l’Union africaine, tour à tour, le président de la chambre basse du parlement et le président du bureau provisoire du sénat Pascal Kinduelo.

Avec Vital Kamerhe, les échanges ont tourné autour de l’investiture du gouvernement Judith Suminwa Tuluka afin de donner au peuple congolais des réponses à leur préoccupation.

A la sortie de l’audience, Vital Kamerhe a fait savoir que cette visite s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre institutions.

Par ailleurs, il a souligné que son institution s’apprête déjà pour investir le gouvernement Suminwa entre le 10 et le 11 juin prochain .

“L’investiture du gouvernement Suminwa interviendra entre le 10 et le 11 juin”, a annoncé Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale.

En outre il fait savoir le préalable en insistant sur la connaissance du programme gouvernemental.

“Nous devons d’abord recevoir Mme le Premier ministre avec son programme, celui-ci sera multiplié et remis aux députés nationaux”, souligne t-il.

Pour le speaker de la chambre basse du parlement, la province du Maniema sera récupérée dans la composition de l’Exécutif.

Pour le Président du bureau provisoire du sénat, il était question de faire le rapport au Chef de l’État de la marche de son institution. Pour lui, la priorité c’est l’organisation de l’élection du bureau définitif du sénat qui pourra intervenir au plus tard le 15 juin prochain.

Ces deux présidents de deux chambres du parlement comptent accélérer les processus, chacun à ce qui le concerne, pour ne pas bloquer la marche du pays, ont-ils fait savoir à la presse.

 

Jonsard MIKANDA




RDC : le PCR plaide pour l’investiture urgente du gouvernement Judith Suminwa (déclaration) 

Le Pacte pour un Congo Retrouvé, PCR en sigle, dont fait partie plusieurs personnalités, notamment, Vital Kamerhe, Didier Mazenga Mukanzu, Jean Lucien Busa, Julien Paluku et tant d’autres, trouve urgent de procéder à l’investiture du gouvernement Suminwa afin de lui permettre de trouver des réponses aux problèmes soulevés par la population.

Dans une déclaration rendue public ce lundi 03 juin 2024, cette méga plateforme prie instamment le bureau de l’Assemblée Nationale de convoquer la plénière qui sera consacrée d’abord aux débats sur le programme du gouvernement afin de recevoir les contributions des élus légitimes du peuple.

La question commence à prendre corps, d’autant plus que même la chambre basse du parlement pense que c’est plus qu’urgent d’investir ce gouvernement pour accélérer le fonctionnement de la République Démocratique du Congo.

 

 

Jonsard MIKANDA