Nécrologie : “Romario” David Ngoyi Mbomboko n’est plus

La direction du TPM a la profonde douleur de vous annoncer le décès de David Ngoyi Mbomboko. L’ancien joueur est décédé à l’hôpital Jason Sendwe dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 juin 2024 suite aux graves brûlures qu’il avait subies la veille.

On gardera de lui l’immense joueur polyvalent qu’il était avec les Corbeaux. Son but en demi-finale aller de la Ligue des Champions 2002 face à Zamalek au Stade Kibassa a construit sa légende. Champion d’Afrique avec le TPM en 2009 et 2010. Il a aussi gagné la Ligue 1 en 2006, 2007 et 2009. “Romario” s’en va à l’âge de 47 ans et laisse derrière lui l’image d’un joueur exceptionnel.

Le Chairman est profondément touché par cette disparition et adresse ses sincères condoléances à la famille de l’illustre disparu.




Inde : L’hégémonie du nationalisme hindou inquiète 

L’intense propagande hindouiste déployée par le premier ministre Narendra Modi et son Parti indien du peuple à l’occasion des élections ne présage rien de bon pour les minorités religieuses.

L’issue des élections générales, qui ont appelé aux urnes près d’un milliard d’électeurs indiens entre le 19 avril et le 1er juin, ne faisait guère de doute : ce serait un triomphe pour le nationalisme hindou promu par le Parti indien du peuple (BJP) et le premier ministre Narendra Modi, au pouvoir depuis 2014. Il a employé les dix années de ses deux premiers mandats à promouvoir l’«hindutva», une idéologie politique selon laquelle l’hindouisme est non seulement une religion, mais la culture fondamentale de l’Inde. Prônant l’hégémonie culturelle, sociale et politique de l’hindouisme, cette doctrine relègue aux oubliettes le sécularisme des pères de l’indépendance indienne, Gandhi et Nehru. Au sommet de l’État, Narendra Modi a multiplié les signes de ferveur hindouiste pour s’assurer un troisième mandat de cinq ans.

En mai 2023, il avait inauguré le nouveau siège du Parlement en brandissant un sceptre royal, devant une délégation de prêtres hindous venus bénir le bâtiment. En janvier dernier, il avait revêtu une tenue religieuse pour inaugurer un temple construit sur le site d’une ancienne mosquée détruite en 1992 par des extrémistes hindous, dans la ville d’Ayodhya (Uttar Pradesh). Il avait alors prononcé un discours proclamant l’avènement d’une « nouvelle ère » pour l’Inde. L’opposition est accusée d’« anti-hindouisme » quand elle entreprend de critiquer le bilan du pouvoir, peu flatteur s’agissant du chômage, de l’inflation, de la corruption ou de l’indigence des services publics. Le taux de chômage chez les jeunes est particulièrement élevé et l’inflation est en constante augmentation. Un rapport du World Inequality Lab, publié fin 2023, révélait que 1% des Indiens les plus riches détenaient 40% des richesses du pays.

Une pression croissante contre les minorités

Selon les idéologues du nationalisme hindou, l’Inde aurait été asservie pendant douze siècles par les musulmans puis par les Britanniques. Pour retrouver sa souveraineté et son identité, il lui faudrait revenir à « la source » en affirmant la primauté de l’hindouisme, avant tout sur l’islam et le christianisme, les deux principales religions « allogènes ». La pression exercée par la théocratie hindoue sur les minorités religieuses ne cesse de croître.

Elles sont marginalisées et même menacées dans leur accès à la citoyenneté. Cela concerne d’abord les musulmans, qui représentent 14,3 % de la population indienne, soit près de 200 millions de personnes, puis les chrétiens (4,8 %), soit entre 30 et 35 millions de baptisés, les sikhs (1,7 %) et les bouddhistes (0,7 %). Modi n’a pas caché son désir d’obtenir une majorité suffisante au Parlement pour instaurer un nouveau code civil unifié qui priverait les minorités religieuses de leurs législations particulières, charia pour les musulmans, lois ou coutumes liées au mariage, à l’adoption ou à l’héritage pour les chrétiens.

Les lois anti-conversion et celles destinées à exclure les musulmans du marché de la viande bovine, à proscrire ou restreindre des congrégations religieuses, ont confirmé aux musulmans et aux chrétiens qu’ils sont dans le viseur des nouveaux dirigeants de l’Inde. Des nationalistes hindous s’en prennent au personnel d’institutions chrétiennes (écoles, orphelinats, dispensaires, hôpitaux) sans être poursuivis. Selon l’organisation United Christian Forum, 161 attaques ont ciblé des chrétiens en Inde au cours des trois premiers mois de 2024. La Conférence des évêques catholiques de l’Inde (CBCI) a dénoncé une « polarisation religieuse sans précédent qui endommage notre chère harmonie sociale et menace la démocratie elle-même ».

Philippe Oswald (un article à retrouver dans notre revue L’Eglise dans le monde – juin 2024)




Nomination de deux évêques auxiliaires en Haïti : Mgr Louis-Jean Sander et Mgr Jean-Charles Wismick seconderont l’archevêque de Port-au-Prince 

Ce 31 mai 2024, le pape François a nommé deux nouveaux évêques auxiliaires à Port-au-Prince, en Haïti. Ils seconderont Mgr Max Leroy Mésidor, archevêque métropolitain de Port-au-Prince depuis 2017, et président de la Conférence des évêques d’Haïti. L’archevêque n’avait plus d’évêque auxiliaire depuis quelques années.

Cette double nomination sera certainement un grand soutien pour lui et pour toute l’Église d’Haïti, dans ce pays en proie à une grande insécurité et pauvreté. Âgé de 56 ans, Mgr Louis-Jean Sander a été ordonné prêtre le 17 novembre 1996. Il a été, entre autres, vicaire paroissial puis curé de la paroisse Saint-Pierre de Pétionville (1997-2003), et professeur de théologie spirituelle au Grand séminaire Notre-Dame d’Haïti (2012-2020).

Depuis 2020, il était curé de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Port-au-Prince et président de la Commission diocésaine pour la catéchèse et la liturgie. Mgr Jean-Charles Wismick, quant à lui, est un missionnaire montfortain âgé de 60 ans. Ordonné prêtre le 15 janvier 1995, il a été vicaire paroissial de Saint-Georges de Bassin-Bleu, dans le diocèse de Port-de-Paix (1995-1997), puis directeur général du Collège des Montfortains Notre-Dame de Lourdes dans ce même diocèse (2000-2005).

Curé de Saint-Louis de France à Turgeau (2013-2017), Mgr Wismick a été également nommé vicaire général de la Compagnie de Marie et assistant général au sein du Conseil général en charge des Montfortains d’Amérique du Nord, d’Amérique Latine et des Caraïbes (2017-2023). Depuis 2017, il était président de la Commission internationale pour la protection des mineurs de la Compagnie de Marie, à Rome.




Le dialogue interreligieux est une condition nécessaire à la paix 

Dans la matinée du lundi 3 juin, le pape François a reçu en audience, dans la Salle Clémentine du Palais apostolique, un groupe de personnes participant à une conférence interreligieuse organisée par le mouvement des Focolari.

Voici la traduction en français du discours du pape

Je salue le président du mouvement des Focolari, à qui je voudrais dire que je prie pour votre pays, qui souffre en ce moment, et je salue tous ceux qui participent à cette conférence interreligieuse. Je vous remercie pour la persévérance avec laquelle l’Œuvre de Marie poursuit le chemin commencé par Chiara Lubich avec des personnes de religions non chrétiennes qui partagent la spiritualité de l’unité. C’est un chemin révolutionnaire qui fait beaucoup de bien à l’Église. Il s’agit d’une expérience animée par l’Esprit Saint, enracinée – pourrions-nous dire – dans le cœur du Christ, dans sa soif d’amour, de communion et de fraternité. En effet, c’est l’Esprit qui ouvre des chemins de dialogue et de rencontre, parfois surprenants. C’est ce qui s’est passé il y a plus de cinquante ans en Algérie, où une communauté entièrement musulmane a rejoint le Mouvement. Il en a été de même pour les rencontres de Chiara Lubich avec des responsables de diverses religions : bouddhistes, musulmans, hindous, juifs, sikhs, etc. Un dialogue qui s’est développé jusqu’à aujourd’hui, comme en témoigne votre présence aujourd’hui.

L’amour de Dieu se réalise dans l’amour mutuel, l’écoute, la confiance, l’acceptation et la connaissance de l’autre

Le fondement de cette expérience est l’amour de Dieu qui se réalise dans l’amour mutuel, l’écoute, la confiance, l’acceptation et la connaissance de l’autre, dans le plein respect de nos identités respectives. Au fil du temps, l’amitié et la collaboration se sont développées dans la tentative de répondre ensemble au cri des pauvres, de prendre soin de la création et de travailler pour la paix. Au fil du temps, certains frères et sœurs non chrétiens ont partagé la spiritualité de l’Œuvre de Marie ou certains de ses traits caractéristiques et les ont vécus au sein de leur peuple. Avec eux, vous allez au-delà du dialogue, vous vous sentez frères et sœurs, vous partagez le rêve d’un monde plus uni, dans l’harmonie de la diversité. Chers frères et sœurs, votre témoignage est une source de joie, une source de consolation, surtout en ces temps de conflits, où la religion est souvent utilisée pour alimenter la confrontation. Le dialogue interreligieux, au contraire, « est une condition nécessaire pour la paix dans le monde et donc un devoir pour les chrétiens, comme pour les autres communautés religieuses » (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 250). Je vous encourage donc à aller de l’avant, toujours ouverts. Que le Seigneur vous bénisse tous. Qu’il accorde sa bénédiction à chacun d’entre vous, car le Seigneur est proche de nous tous. Que le Seigneur vous bénisse ! Amen.

Traduction dirigée par ZENIT




Le 5e Congrès international sur la trisomie 21 se tiendra à Rome du 5 au 8 juin 2024 

Le 5e Congrès international sur la trisomie 21 se déroulera à Rome du 5 au 8 juin 2024. Fondé il y a dix ans avec le soutien de la Fondation T21RS, il rassemble tous les deux ans des familles et des experts de la trisomie 21, pour partager sur les dernières avancées de la recherche.

La mission de T21RS est de promouvoir la recherche et l’application des nouvelles connaissances scientifiques pour améliorer la qualité de vie des personnes porteuses de trisomie. La dernière réunion, en 2022, a accueilli 500 participants de 28 pays différents, et s’est tenue à Long Beach, en Californie. Cette année, les conférences aborderont des thèmes aussi divers que la nutrition, le sport, l’affectivité et la sexualité, la longévité ou l’intégration dans le monde du travail.

Les participants pourront entendre des témoignages de familles ou de personnes vivant quotidiennement avec le syndrome de Down, leur permettant ainsi de mieux faire face aux défis associés à cette maladie. Le samedi 8 juin, une après-midi « Science & Society » sera proposée pour permettre aux familles de mieux connaître les avancées scientifiques qui les concernent au quotidien, et d’interagir directement avec les chercheurs.

« Une occasion unique de rencontrer des chercheurs de renommée internationale, des professionnels de santé et d’autres familles, tous unis par l’objectif de soutenir le développement du soin et de la recherche sur la trisomie » explique le Dr Marie-Claude Potier, présidente de la fondation T21RS.




Les dates des célébrations et des voyages du pape sont confirmées 

Mgr Diego Ravelli, maître des célébrations liturgiques papales, a publié ce 3 juin 2024, le calendrier des célébrations présidées par le Saint-Père pour les mois à venir. Il a également confirmé deux voyages.

Samedi 29 juin 2024

Pour la solennité des saints Pierre et Paul, Apôtres, le pape présidera la messe à 9h30 dans la Basilique Saint-Pierre. Il bénira à cette occasion les boules de pallium pour les nouveaux archevêques métropolitains.

Lundi 1er juillet 2024

Le Consistoire ordinaire public, pour le vote sur certaines causes de canonisation, aura lieu à 9h dans la salle du Consistoire.

Dimanche 7 juillet 2024

Visite pastorale du pape François à Trieste, ville située au nord-est de l’Italie. Ce déplacement se déroulera à l’occasion de la Semaine sociale de l’Église catholique italienne. En marge de cet événement, le Saint-Père devrait rencontrer des migrants et d’autres personnes marginalisées.

2-13 septembre 2024

Voyage apostolique du Saint-Père en Asie du sud-est et en Océanie : Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Timor-Leste et Singapour.

26-29 septembre 2024

Voyage apostolique du Saint-Père au Luxembourg et en Belgique.




Deux restaurants américains attaqués dans la capitale irakienne as a

Des dizaines de “manifestants” ont pris d’assaut lundi soir deux restaurants américains dans la capitale irakienne Bagdad, causant des dégâts, a indiqué une source de sécurité.

Des manifestants en colère ont fait irruption dans un restaurant KFC de la rue Palestine, dans l’est de Bagdad, avant d’être dispersés par les forces de sécurité qui ont tiré en l’air, a confié à Xinhua une source du ministère irakien de l’Intérieur sous couvert d’anonymat.

Dans le même temps, le restaurant Chili House and Lee’s dans le quartier de Jadriya a également été attaqué, des tables et des chaises ayant été brisées par les manifestants, a indiqué la source.

Les forces de sécurité irakiennes ont renforcé leur déploiement dans les deux quartiers et la situation est désormais sous contrôle, a-t-elle ajouté.

Ces incidents surviennent quelques jours après des attaques similaires ayant visé KFC, Chili House and Lee’s, ainsi que des succursales de sociétés américaines et britanniques à Bagdad.

La responsabilité de ces attaques n’a toujours pas été revendiquée. Toutefois, des observateurs locaux suggèrent un lien avec le conflit en cours à Gaza, estimant que les entreprises visées pourraient être considérées comme représentants des nations perçues comme soutenant Israël.




La position de la Chine sur la crise ukrainienne favorise les pourparlers de paix (ministre des AE)

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a détaillé la position constante de la Chine sur la crise ukrainienne, soulignant que la Chine adhérait à la promotion des pourparlers de paix, et que bien que les conditions pour les pourparlers de paix ne soient pas encore réunies, la Chine ne cesserait jamais ses efforts pour la paix.

M. Wang, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a fait ces remarques mardi à Beijing, alors qu’il rencontrait la presse en compagnie du ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.

La Chine encourage et soutient également toutes les initiatives et tous les efforts dans le monde qui sont propices à l’apaisement de la situation et à la réalisation de la paix, a ajouté M. Wang.

Selon M. Wang, la Chine attache une grande importance au travail de la Suisse pour la préparation du Sommet sur la paix en Ukraine, et a présenté à de nombreuses reprises des suggestions constructives à la partie suisse, qui lui ont toujours valu des commentaires positifs et des remerciements.

“Il y a de nombreux sommets dans le monde actuel. La Chine décidera en toute indépendance de sa participation ou non, en fonction de sa propre position”, a ajouté M. Wang.

Le 23 mai, Wang Yi a rencontré Celso Amorim, conseiller spécial du président brésilien, à Beijing. Les deux parties ont eu un échange de vues approfondi sur la promotion d’un règlement politique de la crise ukrainienne et l’appel à la désescalade de la situation, et sont parvenues à six accords communs.

La Chine estime que le monde doit maintenant faire entendre des voix plus objectives, équilibrées, positives et constructives sur la crise ukrainienne, a noté M. Wang, ajoutant qu’à cette fin, la Chine et le Brésil ont récemment publié conjointement la “Compréhension commune entre la Chine et le Brésil sur le règlement politique de la crise ukrainienne (Common Understandings Between China and Brazil on Political Settlement of the Ukraine Crisis)”.

En l’espace d’une semaine, 45 pays des cinq continents ont répondu positivement aux “six accords communs” de différentes manières, parmi lesquels 26 pays ont confirmé leur adhésion ou étudient sérieusement la voie de l’adhésion. La Russie et l’Ukraine ont également confirmé la plupart des contenus de ces six accords communs, a ajouté M. Wang.

Cela montre une fois de plus que ces six accords communs répondent aux attentes communes de la majorité des pays. La Chine est convaincue que plus il y aura des pays qui soutiendront ces six accords, plus le jour d’un sommet véritablement pacifique se rapprochera, plus les perspectives de paix s’éclairciront, a déclaré M. Wang.

Lors de sa rencontre avec M. Fidan, M. Wang a noté que les relations de coopération stratégique entre la Chine et la Turquie ont maintenu l’élan d’un développement rapide et ont montré de vastes perspectives.

Il a ajouté que la Chine appréciait la compréhension et le soutien de la Turquie pour la position légitime de la Chine sur les intérêts fondamentaux concernant la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale de la Chine, et qu’elle était prête à maintenir des échanges à plusieurs niveaux et à élargir les domaines de coopération avec la Turquie.

M. Fidan a de son côté déclaré que la Turquie adhérait au principe d’une seule Chine et ne tolérait aucune activité qui sabote la souveraineté et la sécurité de la Chine sur le territoire turc, ajoutant que la Turquie appréciait grandement la position juste et équitable de la Chine sur des questions telles que l’Ukraine et le Moyen-Orient.