RDC: Début de l’audience des présumés putschistes du 19 dernier 

Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa Gombe siégeant en matière répressive au premier degré en foraine à la prison militaire de Ndolo, a entamé ce vendredi le procès des putschistes présumés.

Ils sont accusés d’avoir tenté de renverser le régime du président Félix Tshisekedi en mai dernier.

Au total, 53 prévenus, dont, Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, chef de file de ces assaillants, comparaissent devant la justice militaire pour terrorisme, attentat, détention illégale des munitions de guerre, tentative d’assassinat.

Rappelons que ces assaillants conduits par Christian Malanga avaient le 19 Mai de l’année en cours, attaqué la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant de se diriger au Palais de la Nation, siège du bureau officiel de l’institution président de la République.

Dans leurs propos, ils disaient vouloir en finir avec le président Félix Tshisekedi qui, selon eux, a plongé le pays dans la misère indescriptible, mais également avec quelques caciques de ce régime, dont Vital Kamerhe. Ces assaillants avaient été ensuite maîtrisés par les forces de défense nationale.

 

Loup solitaire




PTNTIC : Airtel Afrique félicite Augustin Kibassa pour sa reconduction dans le Gouvernement Suminwa

Jeudi 06 juin 2024, le Ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et du Numérique a échangé dans son cabinet de travail avec une délégation de la société Airtel zone Afrique conduite par son directeur chargé des Affaires réglementaires. Daddy Mukadi était venu présenter ses civilités au Patron des PTNTIC en RDC pour sa reconduction dans l’équipe Gouvernementale de Suminwa.

“C’est une visite de courtoisie et de présentation des nos sincères félicitations au Ministre des PTNTIC et Numérique, Augustin Kibassa pour sa reconduction au sein de l’actuelle équipe gouvernementale et surtout à ce poste qui présage un avenir radieux dans le monde du numérique”, a-t-il déclaré à l’issue de cet entretien.

 

L’Hôte du Ministre Kibassa Maliba a profité de l’occasion pour saluer la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi qui fait du numérique, l’une de ses priorités.

“Aujourd’hui, c’est aussi l’occasion de remercier le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour sa vision de placer le numérique parmi ses priorités. La jonction des PTNTIC et du Numérique dans ce gouvernement en est une preuve irréfutable et que la RDC est engagée sur une très bonne voie de son développement au regard de sa prestigieuse position en Afrique et surtout dans la Zone Airtel composée de 14 pays”, renchérit le Directeur des Affaires réglementaires Airtel Afrique.

En outre, l’inclusion digitale, financière et l’innovation dans le numérique ont été des projets discutés entre le Ministre Augustin Kibassa et Daddy Mukadi qui a dit sa satisfaction après ces échanges de grande importance dans le cadre de la continuation de la collaboration avec le responsable congolais du secteur des PTNTIC et du Numérique.




Le Malawi se relance grâce à une victoire convaincante sur Sao Tomé et Principe

Le Malawi a ravivé ses espoirs de qualification pour la Coupe du Monde 2026 en battant largement 3-1 Sao Tomé-et-Principe, jeudi à Lilongwe.

Les Flammes, qui avaient connu un début de campagne laborieux dans le Groupe H, se sont réveillées grâce à des buts de Kaonga Chawanangwa, Nkhoma Lanjesi et Mphasi Chifundo pour prendre trois points cruciaux.

Bien servi dans l’axe, Chawanangwa a ouvert le score dès la sixième minute.

Lanjesi a doublé l’avantage du Malawi huit minutes plus tard, en plaçant une frappe à ras de terre dans la lucarne depuis l’entrée de la surface.

Sao Tomé e Principe s’est relancé en seconde période, Silva Denilson réduisant le déficit à la 67e minute sur une frappe bien ajustée.

Cependant, tout espoir d’un retour improbable s’est éteint 11 minutes plus tard lorsque Chifundo a redonné deux buts d’avance au Malawi d’une belle frappe.

Ce résultat permet aux Flammes de prendre la troisième place du Groupe H avec six points, à une longueur de la Namibie, deuxième.

Un groupe H où les Tunisiens gradient la tête après leur victoire face à la Guinée équatoriale 1-0.Pour Sao Tomé-et-Principe, la défaite les laisse ancrés à la dernière place du groupe, sans aucun point lors de leurs trois premiers matches, et leur rêve de Coupe du monde s’évanouit rapidement.




Le Soudan bat la Mauritanie à Nouakchott et la Libye remporte une victoire cruciale

Le Soudan et la Libye ont remporté de belles victoires, tandis que la Guinée-Bissau s’est contentée d’un match nul et vierge contre l’Éthiopie lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 pour l’Afrique, jeudi.
Le Soudan s’est imposé à l’extérieur 2-0 face à la Mauritanie. Saifeldin Bakhit a ouvert le score pour les visiteurs à la 15ème minute, donnant l’avantage au Soudan. Les espoirs d’un revirement de la Mauritanie ont été anéantis lorsque Aly Abeid a marqué contre son camp à la 29e minute, doublant ainsi l’avantage du Soudan.
Cette victoire propulse le Soudan en tête du Groupe B avec sept points, soit trois de plus que le Sénégal, deuxième, qui accueillera la RD Congo dans l’autre match du groupe jeudi.
Pendant ce temps, à Tripoli, la Libye accueillait l’île Maurice dans une rencontre du Groupe D. Les Libyens ont pris l’avantage à la 20e minute par Faisal Al Abdri, mais Maurice a égalisé dix minutes plus tard grâce à Kevin Bru. Cependant, la Libye a repris l’avantage juste avant la mi-temps, Ahmed Ekrawa trouvant le chemin des filets à la 40e minute.
Cette victoire 2-1 permet à la Libye de prendre la tête du Groupe D avec sept points, dépassant ainsi les leaders du groupe, le Cameroun et le Cap-Vert, qui doivent s’affronter samedi à Yaoundé.
Dans le Groupe A, la Guinée-Bissau accueillait l’Éthiopie à l’Estádio 24 de Setembro à Bissau, les deux équipes étant désireuses de suivre le rythme des leaders du groupe, l’Égypte et le Burkina Faso.
Le match s’est terminé sur un score nul et vierge, laissant la Guinée-Bissau à la deuxième place avec cinq points.
Ce résultat maintient la pression sur les deux premières équipes du groupe, qui s’affronteront plus tard dans la journée de jeudi.
L’Égypte et le Burkina Faso s’affrontent dans le Groupe A, tandis que le Sénégal reçoit la RD Congo dans le Groupe B.




Mondial 2026 : La Guinée et le Ghana gagnent à l’extérieur

MmLe dernier galop des matches de ce jeudi 6 juin a livré des performances importantes dans la course pour la qualification de la Coupe du Monde de la FIFA 2026™.

Une troisième journée des éliminatoires de la zone Afrique qui a donné lieu à des prestations intéressantes comme les victoires à l’extérieur de la Guinée et du Ghana.

Algérie 1 – 2 Guinée

La Guinée a surpris l’Algérie chez elle à Baraki 2-1. Le but de Morlaye Sylla à la 50e minute et celui d’Aguibou Camara à la 63e minute ont suffi aux Guinéens pour surprendre les anciens champions d’Afrique dans leur propre jardin.

Mali 1 – 2 Ghana

Jordan Ayew a été le héros de la soirée pour les Black Stars. Son but dans le temps additionnel a permis au Ghana d’effectuer une impressionnante remontée pour prendre le maximum de points à domicile contre le Mali à Bamako.

Le but de Kamory Doumbia à la 58e minute semblait avoir donné la victoire au Mali, mais Ernest Nuamah a remis les deux équipes à égalité, avant que le cadet des frères Ayew offre trois précieux à sa sélection.

Sénégal 1 – 1 RD Congo

L’égalisation tardive de l’attaquant Fiston Mayele a permis aux Léopards d’arracher un point sur les terres de la teranga sénégalaise. Ismaila Sarr avait donné l’avantage aux Lions avant la pause mais la RDC ne s’est pas laissée abattre.

Bénin 1 – 0 Rwanda

Le Bénin a tenu bon en s’imposant 1-0 face au Rwanda, dans un résultat qui relance le Groupe C. Ce résultat permet aux Guépards d’être à égalité de points avec le Rwanda, qui occupe toujours la première place avant le grand choc entre le Nigeria et l’Afrique du Sud, vendredi à Uyo.

Egypte 2 – 1 Burkina Faso

Les Pharaons ont pris un départ fulgurant au Caire grâce à un doublé de Mahmoud Trézéguet dans les 10 premières minutes. Lassina Traoré a réduit la marque pour

les Etalons.




Ethique et le professionnalisme !

Le mot « Gouvernement Tuluka » devient un refrain sur toutes les lèvres. Un Gouvernement composé, à ce jour, de 55 membres dont 18 femmes. Un Gouvernement que d’aucuns veulent voir naturellement libre dans son action, sans interférences politico-gastronomiques connues en République Démocratique du Congo.

Plus qu’une demande, c’est plutôt une exigence laquelle se trouve sous-tendue par une idée, exprimée sous forme de critères que le peuple congolais se fait des ministres nommés par la cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka. Parmi ces critères, deux taraudent mon esprit à savoir : l’éthique et le professionnalisme.

« Chat échaudé, craint l’eau froide », dit-on.

En effet, à chaque fois qu’il s’exprime sur son avenir immédiat, le peuple congolais dit avoir marre des ministres oisifs, indélicats, jouisseurs et affameurs du peuple qui pirouettaient les pavillons de l’exécutif congolais. Ayant relégué l’éthique au dernier plan, ils se faisaient illustrer par des indélicatesses.

Cette fois-ci, les Congolais ont besoin de voir les ministres de ce Gouvernement se servir de l’éthique comme leur boussole qui les guide dans leurs actions politiques et leurs décisions instantanées. Car, sur ce volet, le constat est amer : dans l’arène politique congolaise, les valeurs morales susceptibles de constituer une base éthique sont très rares.

Suit en second lieu le professionnalisme parce qu’il faut définitivement mettre fin à l’amateurisme dans les différentes et multiples articulations des ministères. Comme toute organisation humaine a des règles, des lois qui définissent son fonctionnement interne en vue d’une harmonie professionnelle, en les nommant, Judith Suminwa a fait appel à des lieutenants qui ne peuvent, présumons-le, plus rien à apprendre aux charges étatiques.

Ses ministres doivent alors bien maîtriser les textes règlementant le fonctionnement interne de leur ministères respectifs qu’ils sont appelés à piloter, pour ne pas porter un coup fatal à l’environnement professionnel et au peuple, professionnalisme oblige. Sur ce dernier point, il ne faudra vraiment pas que Judith Suminwa Tuluka transige car c’est une question de vie ou de mort politique de son Gouvernement.

Au fait, je me souviens de ce que disait Horace : « on connait la puissance aux coups qu’il frappe ».

Willy Kilapi




Avec ses 93 ans d’âge:  Jonas Mukamba revendique la présidence du bureau d’âge au Sénat

Alors que le Sénat de la quatrième législature de la troisième République en Rdc s’attèle déjà à clôturer la session inaugurale et extraordinaire avec l’élection et l’installation de son bureau définitif sous le leadership de Pascal Kinduelo, 86 ans et doyen d’âge, et voilà un autre sénateur vient de lever le ton et revendiquer cette qualité.

En effet, à l’issue de scrutin sénatorial organisé le 26 mai dernier dans quatre provinces dont l’Equateur, Jonas Mukamba, âgé de 93 ans, a été élu sénateur dans cette province sur la liste de forces politiques et alliés de l’Union pour la démocratie et le progrès social, FPAU/ Tshisekedi. Du coup, il est devenu le plus âgé de tous les élus des et de facto deviendra le président de bureau d’âge à la chambre haute du Parlement.

Cependant, jusqu’à présent, le patriarche nonagénaire Jonas Mukamba n’a jamais été rétabli dans ses droits légitimes et occuper le poste de président de bureau d’âge, conformément à l’article 114 de la constitution de la République. Et voyant que l’on s’achemine vers la fin de la session inaugurale sans que son client ne soit rentré dans ses droits, le collectif des avocats de Jonas Mukamba est monté au créneau pour le revendiquer. Dans une mise au point dont une copie nous est parvenue, le collectif des avocats du patriarche précise que son client n’a jamais renoncé à son droit de diriger le bureau provisoire du Sénat.

Par ailleurs, il informe l’opinion nationale et internationale qu’incessamment que son client va saisir la plénière pour des matières restantes à traiter notamment la rédaction de règlement intérieur et l’élection des membres du bureau définitif. Dans cette mise au point les avocats de Jonas Mukamba s’insurge contre les propos tenus par l’actuel président du bureau d’âge de Sénat lors de l’audience lui accordée par le Président de la République au cours de laquelle il s’est dit préoccupée par l’organisation de l’élection du bureau définitif avant le 15 juin prochain. Des propos interprétés par ces avocats comme un alibi de se maintenir à ce poste sans tenir compte de la présence de leur client.

Selon eux, si Pascal Kinduelo s’obstine à se maintenir à la présidence du bureau provisoire, tout le travail qu’il aura réalisé ne sera pas pris en compte. « Face à toute tentative à la violation des dispositions constitutionnelles ici décriée et manifestée par le non-respect des dispositions constitutionnelles pré-rappelées , ce qui précède, persister sur cette voie, c’est exposer tout le travail que ferait la plénière dirigée par un moins âgé à la censure d’inconstitutionnalité sur le plan interne et aux critiques sur le plan international », ont fait savoir les avocats de Jonas Mukamba. Face aux menaces que brandissent les avocats de ce dernier, que ferait Pascal Kinduelo, l’actuel président du bureau provisoire du Sénat ? Se dirige- t- on vers une crise au bureau d’âge de Sénat ? Voilà autant des questions que l’opinion nationale se pose. Les jours qui suivent nous en diront davantage.

RSK




Réchauffement des relations Rdc-Italie

Coup de fouet à la coopération entre la République démocratique du Congo et l’Italie dans le domaine de la recherche scientifique. L’Ambassadeur d’Italie Alberto Petrangeli a égrené ce que pense le gouvernement de Rome à l’attention du ministre de la recherche scientifique et Innovation technologique, en l’occurrence les perspectives somme toute alléchantes pour un futur très proche et radieux promettant des lendemains qui devraient chanter pour la recherche scientifique au Congo.

Dr Gilbert Kabanda Kurhenga a réservé une oreille attentive à la liste non exhaustive des besoins exprimés par le diplomate italien au profit de la recherche scientifique congolaise. Le ministre Kabanda très intéressé par tous ces projets présentés par l’ambassadeur d’Italie, a sauté sur l’occasion pour exprimer sa préoccupation de sortir de la torpeur de ces dernières décennies l’axe de coopération, surtout en matière de recherche scientifique entre Kinshasa et Rome. Et le ministre de se remémorer les relations au beau fixe entre les deux pays dans les années 70-80-90.

A en croire le ministre Kabanda, durant ces époques, dans le domaine de l’aviation militaire, entre autres un grand nombre de nos pilotes militaires étaient formés en Italie. Pendant ce temp, lui-même Dr Gilbert Kabanda ayant été formé aussi en Italie en médecine aérospatiale. Soit dit en passant, le ministre Kabanda ne s’est pas embarrassé de parler Italien entre deux chapitres, avec son hôte de marque.

En définitive, le ministre congolais de la recherche scientifique et Innovation technologique a dit à l’ambassadeur d’Italie à Kinshasa, d’attendre l’investiture prochaine du nouveau gouvernement par le parlement congolais pour pouvoir se prononcer de manière précise en faveur de ce réchauffement de la coopération congolo-italienne surtout en matière de la recherche scientifique. Mais d’ores et déjà, Dr Gilbert Kabanda a formulé le vœux de voir les deux pays capitaliser les nouvelles opportunités qui s’offrent aux deux parties en présence. Au passage, le ministre Kabanda a laissé entendre à son interlocuteur italien, avoir vu naître durant son séjour en terre italienne, deux de ses enfants sans nécessairement avoir acquis la nationalité italienne, pourtant favorable selon la loi du pays d’accueil.

Le ministre Kabanda entend de ce fait donner un coup d’accélérateur au développement de la RDC, à partir de la recherche scientifique sur un meilleur modèle de développement dans le monde mais adapté aux particularités nationales.

Dans cet esprit, le ministre de la recherche scientifique et Innovation technologique a exprimé à son hôte de marque son vœu de se rendre en Italie afin d’explorer sur place les potentialités scientifiques locales et de se faire une opinion exacte. L’Ambassadeur d’Italie a marqué son assentiment quant à la démarche du ministre Kabanda et lui a même proposé séance tenante, certaines dates aux fins de ce voyage dont le calendrier sera fixé ultérieurement de commun accord.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Italie Alberto fait plusieurs annonces intéressantes pour la République démocratique du Congo, notamment l’installation imminente en périphérie de Kinshasa la capitale en fin de ce mois de juin, d’un centre technologique agricole, qui bien entendu participera du développement de la RDC même en matière de médecine tropicale. Il a pour le coup rappelé certaines réalisations de son pays sur le territoire national en collaboration avec l’INERA à Yangambi dans la province de la Tshopo, l’Observatoire volcanique à Goma dans le Nord-Kivu, mais aussi l’Institut géographique du Congo à Kinshasa.

Pour le besoin de la cause, l’ambassadeur d’Italie a annoncé l’arrivée imminente à Kinshasa d’une délégation d’honneur des sciences Italiens afin de joindre la parole aux actes, la meilleure des manières pour l’Italie de se rendre davantage utile au Congo.

Le diplomate italien s’est fait accompagner de l’Attaché de défense militaire le colonel Antonio Arivella de son pays, venu d’Angola voisin.

 

Bernetel Makambo




A Kinkole: Christelle Muabilu évalue la formation sur l’inspection, les techniques d’identification des bois 

Mme le Directeur Général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu était le mardi 4 Juin 2024 au poste de Kinkole spécialisé dans le contrôle des bois.

Dans sa gibecière, Mme le Directeur général adjoint de l’OCC avait avec elle, tous les agents et cadres qui participent à la formation qui se tient à la Direction Provinciale de Kinshasa depuis le 23 mai 2024.

Ainsi, pour associer la théorie à la pratique, Mme Christelle Muabilu, en manager averti qui tient au développement des compétences du personnel dans ce domaine, a tenu personnellement à s’assurer si la théorie a été bien assimilée par les participants.

Christelle Muabilu assiste à la séance pratique

Durant plus de 5 heures, c’est-à-dire de 9 heures à 13h30’, Mme Christelle Muabilu accompagnée du Directeur Provincial de la Direction Provinciale de Kinshasa, Pierre Ilunga Mulumbaa, ont assisté à la séance de pratique supervisée par le formateur Zizi Monsi, Directeur honoraire et expert de l’organisme et Expert consultant et classeur agrée par l’Association Technique Internationale des Bois tropicaux (ATIBI).

Pour permettre à chaque participant à la formation de mettre en pratique les notions acquises sur l’inspection, techniques d’identification, règles de mesurage et des classements des bois, le groupe des participants a été reparti en 4 équipes.

Mme le DGA s’est associée aux participants

Le Directeur Général adjoint de l’OCC, Mme Christelle Muabilu, n’est pas non seulement venu assister à cette séance de pratique, mais elle s’est aussi associée aux pratiquants. C’est ainsi qu’elle a participé aux mesurages des bois sciés, question d’inciter les agents et cadres de bien maitriser les procédures d’inspection modernes, les techniques d’identification, les règles de mesurage et classement des bois tropicaux destinés à l’exportation de l’association technique internationale des bois tropicaux ainsi que les logiciels de calcul automatique de cubage de bois conçu par l’OCC ».

Signalons que cette formation connait la participation de près de 50 personnes constitués des Chefs des Divisions, chefs des Services, Chefs des bureaux et des sections, Chefs des postes et inspecteurs de conformité.

Le Quotidien




Les terminaux de paiement électroniques:  La mesure vise à renforcer l’utilisation du système bancaire

Après plusieurs spéculations, la Banque centrale du Congo a tenu à éclairer l’opinion sur cette nouvelle régulation afin de dissiper cette confusion constatée dans différentes publications dans les réseaux sociaux. Selon Mme le Gouverneur de la BCC, il n’y a pas d’inconvénients ni de confusion sur cette nouvelle mesure.

«La lettre dont il est question ne concerne pas les distributeurs automatiques des billets. Les Congolais et Congolaises vont continuer à aller dans les distributeurs automatiques des billets pour retirer soit des dollars, soit les francs congolais ; ça ne change pas. C’est que nous essayons de faire, c’est nous assurer que dans un magasin où ce qui est vendu est fixé en Franc congolais. Il faut qu’au moment où le client va payer avec sa carte bancaire, parce que ce payement va se faire à travers son compte bancaire, que celui-ci soit aussi fait en Franc congolais pour le moment parce que nous avons constaté que la plupart de ces terminaux de payement électronique sont paramétrés pour de payement seulement en dollars ».

A quoi va servir cette nouvelle régulation sur le plan national ?

Dans sa communication, Mme Malangu Kabedi Mbuyi souligne également que cette nouvelle mesure s’inscrit dans le cadre des panoplies des réformes qu’elle va mettre en place pour soutenir la valeur des Francs congolais. La BCC soutient en même temps que cette mesure est destinée à renforcer l’utilisation de la monnaie nationale par rapport aux dollars.

« Parce que quand vous acheter en Franc une marchandise fixée en Franc congolais, c’est le montant que vous donnez qui sera déduit de votre compte. Cependant, comme les terminaux à payement électroniques sont paramétrés seulement en dollars, le magasin là où vous avez acheté va carrément se transformer en cambiste pour échanger la monnaie en Franc en dollars américains. Ce qui pourra entraîner un taux au-delà de celui de la banque », explique-t-elle.

Et d’ajouter, vous avez acheté pour un 1 millions de Franc congolais, ils transforment ça d’abord en dollars parce que c’est tout ce que la machine accepte. Maintenant quand ça arrive, si votre compte est en Franc congolais, le banquier aussi utilise le taux de change pour retirer l’argent de votre compte et payer le magasin. C’est cela que la Banque centrale veut s’attaquer.

Les prix sont en Franc congolais, vous payez en Franc congolais et cela diminue pour les consommateurs et ça fait qu’il n’y ait pas de taux de change qui sont utilisés de manière désordonnée et qui contribuent à la spéculation. Parce que lorsque vous arrivez, on vous dit que c’est un dollars, mais si vous voulez payer en Franc congolais, on vous dit c’est 2.900 alors que le taux de change peut être à 2600 ou 2700.

La Banque centrale du Congo qui tient à faire comprendre à l’opinion publique l’importance de cette réforme, souligne que cette mesure va aider à éliminer et à contribuer au renforcement de l’utilisation du système bancaire, donc la bancarisation et à réduire l’utilisation des encaisses.

Le Quotidien