MINI FETE DES JUIFS (7 EME JOUR ) AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH /SAMEDI 08 JUIN 2024




Australie : 15 000 personnes en procession pour la Fête-Dieu  

Selon The catholic weekly, des foules record ont célébré en Australie la plus grande procession eucharistique depuis la pandémie de Covid. À l’occasion de la Fête-Dieu, 15 000 catholiques ont participé, ce dimanche 2 juin 2024, à la procession du Saint-Sacrement dans les rues de Sydney. Malgré un temps frais et pluvieux, la procession été un moment de grande grâce, et un témoignage fort de la présence du Christ au milieu du monde.

La foule se déplaçait à travers la ville derrière le Corps du Christ, porté par un prêtre, et chantait des hymnes au Saint-Sacrement. Parmi les participants, se trouvaient des personnes venant de tous les coins du pays, mais aussi de l’étranger, notamment des îles de Samoa, du Vietnam, du Liban, du Portugal, de Croatie et d’Amérique latine.

Pour le directeur du Centre d’évangélisation de Sydney, Daniel Ang, un tel témoignage de foi n’est pas seulement destiné aux fidèles, mais constitue une opportunité de sortir et d’apporter pleinement la joie du Christ à tous : « De telles processions sont un levain dans notre monde largement désenchanté », a-t-il confié.

L’archevêque de Sydney, Mgr Anthony Fischer, a rendu grâce pour cet événement porteur d’espérance : « Aujourd’hui, mon cher peuple, vous avez reconnu Dieu très publiquement. Aujourd’hui, vous avez témoigné très publiquement de l’espoir et de l’unité. » « Vous venez d’annoncer à notre ville le don de la rédemption en Jésus-Christ. Pas par des arguments robustes, une rhétorique intelligente ou des effets spéciaux, mais simplement en marchant avec le Christ que vous aimez », a-t-il déclaré avant de rappeler que l’Église catholique australienne espère accueillir le Congrès eucharistique international de 2028.




Quatre millions de pèlerins à Namugongo, en Ouganda 

Ce lundi 3 juin 2024, le sanctuaire de Namugongo, en Ouganda, a accueilli près de quatre millions de pèlerins, venus assister aux célébrations annuelles de commémoration des 22 martyrs catholiques, tués en raison de leur foi à la fin du 19e siècle. Saint Charles Lwanga et ses compagnons ont été exécutés par le roi du Buganda entre le 31 janvier 1885 et 27 janvier 1887, avec 23 autres anglicans. Âgés entre quatorze et trente ans, ils faisaient partie du groupe des pages ou de la garde du roi Mwanga. Fermement attachés à la foi catholique, ils ont refusé de se soumettre aux désirs impurs du roi, et ont été égorgés par l’épée ou brûlés sur la colline de Nemugongo.

Cette année 2024 est particulièrement importante, car elle marque le 60e anniversaire de leur canonisation par le pape Paul VI, qui leur a dédié ce sanctuaire de Namugongo, situé à 20 km de Kampala, la capitale ougandaise. Elle commémore également les 145 ans de la foi catholique dans le pays, apportée par les missionnaires d’Afrique, les Pères Blancs. Certains pèlerins ont parcouru de longues distances à pied pour arriver au sanctuaire. Ils venaient de 19 diocèses d’Ouganda et de nombreux pays d’Afrique et d’autres continents. Mgr Raphael p’Mony Wokorach, archevêque de Gulu, au nord du pays, a présidé la messe de commémoration, entouré d’une vingtaine d’évêques, et en présence de représentants de l’État, dont le président Yoweri Museveni.

Selon les médias du Vatican, cette commémoration est très importante pour les chrétiens d’Ouganda et pour l’Église dans son ensemble. C’est « l’expérience d’une nouvelle Pentecôte, un moment où des personnes de tous les coins du monde se rassemblent dans la prière comme une seule famille de Dieu, unie dans la foi », a expliqué l’archevêque de Gulu.




Hong-Kong : le cardinal Chow insiste sur le pardon à l’occasion du 35e anniversaire de Tiananmen 

À l’occasion du 35e anniversaire du massacre de Tiananmen, le cardinal Stephen Chow, archevêque de Hong-Kong, a insisté sur le besoin de pardonner. « Ce qui s’est passé il y a 35 ans a laissé de profondes blessures dans une part de notre esprit, même si ces blessures sont aujourd’hui enfouies et cicatrisées », confie le cardinal dans une « réflexion » publiée la semaine dernière dans le journal hebdomadaire diocésain Sunday Examiner, quelques jours avant les commémorations des évènements du 4 juin 1989. Durant les évènements tragiques du 4 juin 1989, le régime communiste chinois a utilisé des tanks et des balles réelles pour réprimer un mouvement prodémocratie étudiant qui a débuté au mois d’avril 1989 et qui s’est répandu dans près de 400 villes. Des tanks ont renversé des civils désarmés, et l’armée a utilisé la force brutale pour disperser les foules dans la place Tiananmen à Pékin, épicentre des manifestations.

Le bilan des victimes reste incertain aujourd’hui, entre quelques centaines et quelques milliers de morts. Les catholiques de Hong-Kong ont eu l’habitude de marquer cet anniversaire tous les ans, avec des prières et des messes spéciales le 4 juin. Ils rejoignaient aussi plusieurs milliers de participants aux veillées aux chandelles du Victoria Park, jusqu’en 2020 avant que Pékin impose une loi sur la sécurité nationale et que les commémorations de l’évènement soient interdites à Hong-Kong. Ainsi, le 3 juin, la police hongkongaise a détenu l’artiste Sanmu Chen, arrêté pour avoir signé les chiffres « 8964 » dans les airs, symboles du massacre de Tiananmen (4/6/89), au Victoria Park de Hong-Kong.

« Nous nous approchons une nouvelle fois de ce moment de l’année »

Dans sa réflexion publiée le 30 mai, le cardinal hongkongais ne mentionne pas explicitement des termes comme la place Tiananmen, ni l’année de l’évènement ou sa date exacte. Dans son message, il en parle implicitement en ajoutant que « nous nous approchons une nouvelle fois de ce moment de l’année. Je voudrais dire quelque chose qui évoque la tristesse et l’espérance, qui coexistent à propos des évènements déchirants qui ont eu lieu il y a 35 ans dans la capitale ». « Quelques que soient les attentes de certains qui voudraient que cet évènement soit derrière nous, cela reste un poids pour beaucoup… Il y a toujours un point sensible qui demande de l’attention pour guérir. Mais je comprends qu’il ne faut pas attendre pour aller de l’avant », ajoute-t-il. Il explique cependant que « cela ne signifie pas que je peux oublier ce que j’ai vu ou ressenti si profondément cette nuit-là et durant les semaines qui ont suivi. Ma foi, néanmoins, me pousse à pardonner qui que ce soit et quoi que ce soit ».

« Pardonner ne signifie pas oublier, mais c’est une condition pour notre liberté intérieure »

« Peut-être que c’est grâce au pardon que les différentes parties peuvent aller au-delà des accusations et de l’état d’esprit douloureux du ‘je ne pardonnerai jamais’. Si le pardon est déjà disponible, la réconciliation et la guérison ont plus de chance de devenir une réalité », a poursuivi le cardinal Chow. Il a rappelé que le pardon de Dieu « est toujours disponible pour ceux qui en ont besoin » et que « nous pouvons apprendre à le donner proactivement ».

« Même si pardonner ne signifie pas oublier, c’est une précondition pour notre liberté intérieure et pour un avenir meilleur pour tous », a-t-il conclu en partageant une prière à l’intention des fidèles hongkongais : « Oh Seigneur de l’histoire ! En prière, j’ai marché avec les victimes et leurs familles depuis 35 ans. Il n’y a pas manqué de réflexions et de tristesses occasionnelles, qui ont semblé sans fin par moments. Pourtant, en même temps, je m’accroche fermement à l’espérance dans le Christ ressuscité qui a lui-même traversé la mort. Aujourd’hui, je viens devant toi en prière. Avec foi et espérance, je te confie, Seigneur, le développement démocratique du pays. Toi qui es pour toujours juste et sage. Laisse-moi porter ton fardeau et apprendre de toi. Que j’ai un aperçu, à travers ta bonté et ton humilité, du désir éternel de vie. En allant de l’avant dans l’amour, soutenons-nous les uns les autres en faisant face à nos propres contradictions, et saisissons la beauté de la communion trinitaire. Oh Seigneur, assiste-nous ! Marche avec nous, peuple de Chine ! »

(Avec Ucanews et Asianews)




Que dit l’Église catholique du Mexique au sujet de la nouvelle présidente ? 

Message de la Conférence épiscopale mexicaine

« Nous rappelons à tous les vainqueurs de ce scrutin électoral que, lorsqu’ils entreront en fonction, ils le feront pour tous : ils gouverneront pour tous les Mexicains, que ceux-ci aient voté pour eux ou non », déclarent les évêques en s’adressant à tous les vainqueurs des élections. Dans un message public diffusé aux premières heures du lundi 3 juin, la Conférence épiscopale mexicaine (qui rassemble tous les évêques catholiques du pays) exprime ses félicitations à l’occasion des élections qui se sont tenues ce dimanche 2 juin 2024.

« Nos félicitations au peuple du Mexique – commencent par dire les évêques mexicains – qui a exercé ses droits civils et politiques et est allé voter en grand nombre, pour renforcer la démocratie et élire, à la majorité des voix, ceux qui occuperont les milliers de fonctions publiques qui étaient en jeu. Ce fut une grande fête de la citoyenneté, malgré les obstacles et les problèmes qui ont surgi au cours du processus électoral, en particulier la violence criminelle et l’ingérence de certaines autorités dans la légalité. Nous devons nous sentir satisfaits du devoir accompli et nous engager à prendre soin de nos institutions démocratiques et à les améliorer ».

La première femme à accéder à la plus haute fonction du pays

Ensuite, les dirigeants ecclésiastiques « félicitent respectueusement Mme le Dr Claudia Sheinbaum Pardo pour sa victoire dans les urnes, qui fait d’elle la présidente élue virtuelle des États-Unis du Mexique pour la période 2024-2030 ». Et ils ajoutent : « En plus de souligner le privilège d’être la première femme à accéder à la plus haute fonction du pays, nous élevons nos prières pour que, avec la responsabilité et la sagesse que la fonction exige, et toujours à la recherche du bien commun, elle puisse conduire le Mexique vers des horizons meilleurs où la République sera renforcée, l’État de droit sera pleinement vécu, la démocratie permettra une transition politique sans violence, le développement et la justice de toute la nation seront réalisés plus efficacement et, surtout, nous commencerons une période de réconciliation sociale dans tout le pays. Nous espérons sincèrement que vous privilégierez le dialogue avec tous ».

Construire un avenir meilleur

Les évêques soulignent qu’ « avec ce jour d’élection, le peuple mexicain a donné un témoignage admirable de participation et de maturité démocratique », c’est pourquoi ils ajoutent que « en tant que pasteurs, cela nous remplit d’espoir de voir comment les citoyens adhèrent aux valeurs du bien commun. Que cet esprit continue à nous encourager et à nous inspirer dans la construction d’un avenir meilleur pour notre patrie bien-aimée ».

Le message se termine par un message concret à tous les vainqueurs du scrutin électoral : « Nous rappelons à tous les vainqueurs de ce scrutin électoral que, lorsqu’ils entreront en fonction, ils le feront pour tous : ils gouverneront pour tous les Mexicains, que ceux-ci aient voté pour eux ou non. Que le bien commun soit l’étoile qui guide l’exercice du gouvernement par tous ceux qui ont été élus au suffrage populaire ». Et ils concluent : « En tant qu’Église catholique, nous réaffirmons notre engagement à poursuivre notre collaboration avec tous les hommes et femmes de bonne volonté, à la tâche passionnante de construire la paix et de rechercher le développement intégral de notre société ».




L’église syro-malabare convoque un synode extraordinaire pour résoudre un différend liturgique

Le 4 juin 2024, l’archevêque majeur des catholiques syro-malabars, Raphaël Thattil, a convoqué un synode extraordinaire pour répondre à la controverse liturgique qui a secoué l’archidiocèse d’Ernakulam-Angamaly. Les évêques ont été informés le 3 juin de cette réunion, prévue pour le 14 juin, selon l’Église syro-malabare.

Le synode se concentrera exclusivement sur « les questions liées à la mise en œuvre de la Sainte Messe unifiée dans l’archidiocèse d’Ernakulam-Angamaly ». Depuis des années, cet archidiocèse est le théâtre d’intenses protestations, parfois violentes, contre la forme de liturgie décidée par le synode. L’Église catholique orientale n’a pas fourni d’autres détails sur les consultations prévues. Récemment, l’archevêque Thattil s’est dit convaincu que le différend liturgique pourrait être résolu par des dialogues amicaux et une approche conciliante.

Les difficultés sont concentrées dans l’archidiocèse d’Ernakulam, le plus grand et le plus important de la région du Kerala

Dans une interview accordée il y a deux semaines, il a indiqué que la controverse avait été exagérée, en particulier par les médias. « Nous avons 35 diocèses et 34 d’entre eux ont suivi la décision sans problème. Les difficultés sont concentrées dans l’archidiocèse d’Ernakulam, le plus grand et le plus important de la région du Kerala », a-t-il déclaré. Le synode, en tant qu’organe décisionnel suprême de l’Église syro-malabare, comprend les évêques de tous ses diocèses. Contrairement à l’Église occidentale, où le leadership repose principalement sur le Pontife suprême, les Églises catholiques orientales sont dirigées par des synodes, dont les décisions sont contraignantes.

En 2021, le synode avait décidé d’introduire une liturgie uniforme pour la messe dans le rite syro-malabare

La controverse liturgique divise l’Église syro-malabare depuis des décennies et s’est intensifiée depuis que le synode a décidé, en 2021, d’introduire une liturgie uniforme pour la messe dans le rite syro-malabare. Les opposants à cette réforme liturgique préfèrent l’ensemble de la célébration « versus populum » (face au peuple). Le formulaire uniforme prévoit que la liturgie de la parole soit célébrée face au peuple et que le service eucharistique soit conduit face à l’autel. Les prêtres protestataires affirment que leurs communautés n’accepteraient pas un changement de la liturgie établie depuis maintenant 50 ans. Ils ont récemment proposé la séparation de l’archidiocèse d’Ernakulam-Angamaly du reste de l’Église syro-malabare, suggérant sa constitution en tant que nouvelle Église à part entière, liée à Rome.

Le pape François a exhorté à faire preuve d’obéissance et de communion avec l’Église Le pape François a exhorté à plusieurs reprises les croyants protestataires à céder et à faire preuve d’obéissance et de communion avec l’Église. Son appel le plus récent remonte à la mi-mai, lors de la visite au Vatican d’une délégation syro-malabare conduite par l’archevêque majeur.

L’Église syro-malabare, située dans le sud-ouest de l’Inde, est la plus importante des communautés chrétiennes dont l’origine remonte à l’apôtre saint Thomas au 1er siècle. Influencée par l’Église assyrienne d’Orient, elle célèbre sa liturgie dans le rite syriaque oriental. Pendant la colonisation portugaise, ces chrétiens ont été contraints d’adopter des formes et des hiérarchies occidentales, ce qui a conduit à des divisions en plusieurs églises. Le synode extraordinaire du 14 juin est considéré comme une tentative cruciale pour réconcilier les différences internes et progresser vers une résolution pacifique et unifiée du conflit liturgique qui affecte l’Église syro-malabare depuis plusieurs années.




L’OMS encourage l’inclusion d’un groupe pro-avortement 

Des délégués de différents pays se sont opposés au chef de l’Organisation Mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur la question de savoir si le Centre pour les droits reproductifs, lobby radical de l’avortement et des droits sexuels, devait se voir accorder un statut officiel au sein de l’agence internationale de la santé. Tedros a imploré les trente-quatre pays membres du Conseil exécutif de l’Organisation Mondiale de la Santé d’approuver la demande de statut officiel du Centre pour les droits reproductifs (CRR).

Il a fait une intervention inhabituelle mêlant des histoires personnelles à des affirmations selon lesquelles l’avortement est nécessaire pour réduire les décès maternels, l’une des principales revendications du CRR. Lorsqu’il est devenu évident que plus d’une douzaine de pays voteraient contre la demande du CRR, Tedros les a suppliés d’approuver la demande sous conditions pour une année seulement.

« L’avortement à la demande » et le changement d’identité des transsexuels

Un délégué de l’Égypte a spécifiquement qualifié l’intervention du directeur général de trompeuse. M. Tedros a laissé entendre que le plaidoyer du CRR en faveur de l’avortement s’inscrivait dans le courant dominant, en promouvant l’accès à l’avortement dans les « cas difficiles » de l’inceste, du viol et lorsque la vie de la mère est menacée. Le délégué égyptien a déclaré que le CRR va beaucoup plus loin : « Nous ne parlons pas ici d’interventions vitales pour les femmes enceintes. C’est autorisé dans la plupart des États membres » a-t-il dit, mais « l’avortement à la demande » et le changement d’identité des transsexuels sont fondés sur une «autodétermination subjective ».

Le même délégué a accusé les États-Unis de politiser l’OMS, faisant allusion au fait que si Donald Trump était élu pour un second mandat, « la position exprimée dans cette salle changerait ». M. Tedros a nié avoir pris parti pour les pays favorables à l’avortement et a déclaré que ses conclusions étaient établies sur «des bases scientifiques et sur des preuves». « Si la question de l’avortement vous préoccupe, cette organisation (le CRR) ne nous influencera pas et ne nous forcera pas à faire quelque chose que nous ne devrions pas faire », a promis M. Tedros aux délégués. « Nous nous protégerons de tout ce qui vous inquiète. Nous serons honnêtes avec vous. Rien ne sera modifié qui ne vous plaise pas », a-t-il promis. Les pays occidentaux progressistes ont appelé les délégués à approuver la mise en œuvre du CRR. Le délégué américain a demandé aux délégations de « faire confiance à l’Organisation mondiale de la santé en tant qu’organe technique ».

La promotion du droit à l’avortement et des droits sexuels

Le Centre pour les droits reproductifs est un cabinet d’avocats et un groupe de pression international qui se consacre à la promotion du droit à l’avortement et des droits sexuels. Ils cherchent à renverser les lois sur l’avortement, y compris les dispositions relatives au consentement parental et l’inviolabilité de la conscience, devant les tribunaux nationaux et par l’intermédiaire des mécanismes des Nations unies.

Ces dernières années, ils sont devenus les principaux défenseurs des soins de santé liés à la « transition » de genre, y compris pour les mineurs. Depuis de nombreuses années, ils sont accusés de détourner l’attention des véritables solutions en matière de santé maternelle, telles que des soins obstétricaux d’urgence, des sages-femmes qualifiées, l’accès aux infrastructures médicales, l’éducation, la nutrition et l’hygiène. Au lieu de cela, ils proposent des modifications juridiques de l’avortement, bien qu’il n’y ait aucune preuve que les modifications des lois sur l’avortement améliorent la santé maternelle. Le CRR bénéficie de l’appui de Melinda Gates, qui s’est engagée à soutenir le groupe au cours des dernières semaines.

Les délégués des pays conservateurs ont déclaré qu’ils ne souhaitaient pas accorder au CRR un statut spécial au sein de l’agence internationale de la santé. L’ensemble du groupe des États africains, ainsi que les États du Golfe et l’Organisation de la coopération islamique, ont déclaré que le CRR encourageait des politiques contraires à leurs lois, à leur culture et à leur religion et que la crédibilité de l’organisation serait entachée.

L’OMS et les règles relatives à l’admission des acteurs non étatiques

Selon les règles de l’OMS relatives à l’admission des acteurs non étatiques, lorsque le Conseil exécutif de l’OMS accorde des relations officielles à une organisation, cela revient en réalité à « conférer une approbation au nom, à la marque, au produit, aux opinions ou à l’activité de l’acteur non étatique » et affecte « l’intégrité, l’indépendance, la crédibilité et la réputation » de l’organisation. Les délégués prendront une décision sur la demande de la CRR mardi matin. Plusieurs options sont sur la table, notamment le report de la décision ou la tenue d’un vote.

Un vote montrerait sans ambiguïté que le CRR est une organisation controversée et entacherait tout travail de l’agence internationale de santé dans lequel le CRR est impliqué. Les défenseurs de l’avortement à la demande en tant que droit de l’homme ne veulent pas que cette opposition soit rendue publique. Commentant l’intervention de Tedros, la directrice de recherche de C-Fam, le Dr Rebecca Oas, a déclaré : « Le Dr Tedros prétend que l’OMS ne forcera pas les pays à faire ce qu’ils ne veulent pas faire, mais c’est précisément la mission du CRR : forcer les pays à libéraliser leurs lois sur l’avortement ».




Condamnation du Pasteur Pierre Kass à 11 de prison pour mariage forcé : La Lizadeel salue cette sentence “exemplaire”

Le tribunal de Grande instance de Kinshasa Gombe a rendu son verdict dans l’affaire du pasteur Pierre Kasambakana, responsable de l’Église primitive le vendredi 7 juin. Accusé de mariage forcé et d’atteinte aux mœurs sur une mineure prénommée Meda, le pasteur a été condamné à 11 ans de prison, marquant une victoire significative pour la Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEEL), partie civile dans ce procès.

La condamnation du Pasteur Pierre Kasambakana est vue par la LIZADEEL comme une étape majeure dans la lutte contre les abus et les mariages forcés , malgré la non prise en compte de sa demande sur l’érection d’un monument à Kinshasa en symbole de la lutte contre le mariage forcé, en réparation du préjudice subi par la victime.

Le coordonnateur national du collectif des avocats de la LIZADEEL, Me Lievin Gibungula, a exprimé sa satisfaction face au verdict et a encouragé les jeunes mineurs victimes de telles situations à dénoncer les faits.

“La LIZADEL en tant que partie civile est satisfaite de la décision du tribunal. Mais pour tous les enfants victimes de mariages forcés et d’abus, nous espérons que ce jugement incitera d’autres victimes à sortir du silence et à chercher justice”, a-t-il déclaré.

L’affaire Kasambakana avait suscité une vaste attention médiatique et a relancé le débat sur les droits des enfants en République démocratique du Congo. Les organisations de défense des droits des enfants continuent de demander des mesures plus strictes pour protéger les mineurs et prévenir de tels crimes à l’avenir.

Orchidée




RDC: Le programme d’action du gouvernement déposé à l’Assemblée nationale par Judith Suminwa 

Le programme d’actions du gouvernement a été déposé le samedi 8 juin au bureau de l’Assemblée nationale par la première ministre, accompagnée de quelques ministres. Après son dépôt par Judith Suminwa, ce programme gouvernemental sera soumis au débat en plénière le mardi 11 juin 2024 au terme duquel interviendra l’investiture du Gouvernement.

Le programme du gouvernement, qui sera exécuté par Judith Suminwa, est fondé sur les six engagements du Président de la République annoncés lors de son investiture.

Il s’agit entre autres de la création d’emplois, la protection du pouvoir d’achat des ménages, la sécurité des populations et de leurs biens ainsi que la préservation des intérêts des congolais, la poursuite et l’accélération de la diversification de l’économie et l’accroissement de sa compétitivité, l’accès aux services de base et le renforcement des services publics du pays.

 

Loup solitaire




Éliminatoires Mondial 2026 : le Nigeria et l’Afrique du Sud se neutralisent, Lesotho prend la tête du groupe C

Tous deux auteurs d’une entame ratée dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, le Nigeria et l’Afrique du Sud s’affrontaient vendredi à Uyo dans le choc de la 3e journée des qualifications.

Cette affiche entre le finaliste de la dernière CAN et le 3e, qui se retrouvaient quelques mois après leur demi-finale, revêtait déjà une importance capitale. Contre toute attente, ce sont les Bafana Bafana qui concrétisaient leur temps fort à la demi-heure de jeu par Zwane (0-1, 29e).

 

Le leader c’est… le Lesotho !

 

Privés notamment d’Osimhen, blessé, les Super Eagles ne baissaient toutefois pas les bras et recollaient au score dès le retour des vestiaires, sur l’action consécutive à l’engagement. Servi par Iwobi, Dele-Bashiru égalisait d’une belle frappe en pivot à l’entrée de la surface (1-1, 46e).

 

A la surprise générale, c’est donc le Lesotho, vainqueur remarqué du Zimbabwe un peu plus tôt (2-0) qui occupe la tête de ce groupe C avec 5 points, devant le Bénin, le Rwanda et l’Afrique du Sud (4 points), qui aura donc maintenu le Nigeria (3 points) une longueur. Lundi, le Nigeria se frottera au Bénin, tandis que l’Afrique du Sud accueillera le Zimbabwe le lendemain.