Est-ce la victoire des petits pas ?   

La vidéo de Paul Kagame qui a circulé le mardi 5 juin 2014 dans les réseaux sociaux a remis dans nos pensées quelques faits historiques susceptibles de nous aider à mieux éclairer l’avenir politique et diplomatique de notre pays.

Les propos tenus par l’ogre de Kigali inspirent une question : et si la “ pratique des petits pas” de Fatshi atteignait maintenant sa maturité ?

Sous la pression de l’offensive militaire des Fardc et des Wazalendo sur le terrain, des critiques médiatiques de plus en plus convaincantes à propos des pillages de nos ressources naturelles qu’il ne peut plus nier, Kagame admet enfin son forfait et accuse ses comparses. Et comme en plus le chef de file (les Usa) a ostensiblement tourné son regard ailleurs ; en l’occurrence, Washington a choisi le Nairobi comme partenaire privilégié aux dépens de Kigali, l’homme ne sait plus à quel saint se vouer.

En effet, l’aveu à peine voilé du sanguinaire de Kigali nous indique que Fatshi marque des points décisifs dans la guerre qui nous oppose au Rwanda.

Cependant, une question devrait s’imposer à nous. Le rusé des montagnes ne tente-t-il pas, en dénonçant les Occidentaux dans le pillage de la Rdc, de se disculper et de contraindre ses commanditaires de le sortir de la mauvaise passe dans laquelle ils l’ont plongé ?  C’est comme si le dictateur disait : “vous m’avez embarqué dans le feu, il est hors de question que j’y brule sans vous” !

Rappelons ici que la notion de victoires ou d’avancées par la « diplomatie des petits pas » avait été mise en vogue par Henry Kissinger pendant les négociations dues à la guerre du Viêtnam au cours des années soixante. Elle sera relancée par le même célèbre diplomate américain dans la recherche des solutions pour tenter de mettre un terme à la guerre israélo-arabe.

Au Vietnam, la méthode n’avait pas empêché le cuisant échec des USA de 1975 ; au Moyen Orient on peut affirmer qu’elle était en vigueur jusqu’à l’assassinat d’Yitzhak Rabin. Depuis, les extrémistes de droite, imbus de leur supériorité militaire, n’ont cure de la diplomatie.

Prophétisons que la version de Fashi fera meilleure fortune !

Le Président  Tshisekedi Tshilombo semble avoir adopté la philosophie qui sous-tend la démarche du vieux diplomate juif américain : hâtons-nous lentement, mais sûrement.  A l’égard de la guerre de l’Est, Il débuta, à la surprise et avec la désapprobation de beaucoup, par une tentative de rapprochement avec celui qui ambitionne de nous prendre une partie importante du territoire national. Ayant certainement compris que Kagame n’est pas de nature à entendre le langage d’une approche diplomatique bilatérale sans contrainte, le béton de la République élargira son action au niveau de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est, toujours dans l’espoir de gagner la paix, concrétiser l’intégration régionale et sauvegarder l’intégrité territoriale de notre pays.

Cette voie a-t-elle atteint l’objectif poursuivi ? Certes non ! A ce jour il apparait que nombre des pays de l’EAC partagent secrètement l’ambition du Rwanda de dépecer la RDC avec l’aide de l’Occident. Voilà ce qui explique l’étape actuelle consistant à intensifier les actions militaires basées essentiellement sur nos propres forces sans pour autant négliger l’apport des éventuels alliés. A ceci s’ajoute bien évidemment les actions diplomatiques constantes.

Comme chacun devrait le savoir, toute action politique du diabolique Kagame doit s’analyser sous tous les angles, avec la plus grande circonspection. Gardons-nous donc de considérer les pleurs actuels du dictateur comme une victoire totale ! Ce n’est qu’une avancée, un signe qui devrait nous motiver davantage à défendre notre pays et à rester vigilants pour sauvegarder nos ressources.

 

Evitons le triomphalisme bon marché et ridicule dans lequel se lancent déjà certains esprits naïfs ! L’art de la guerre est complexe, il nous contraint d’envisager toutes les hypothèses. Et si la déclaration de Kagame était une feinte, une tactique de plus, pour nous pousser à mieux dévoiler nos intentions ?

 

Que le modeste avantage que vient nous signifier le deuil de Kagame en ce début du mois de juin ne nous trompe pas en nous jetant dans l’illusion qu’apportent les euphories mal fondées.  La guerre sévit encore, elle sera longue, ardue, pénible. Elle exigera une grande détermination, des investissements immenses, des sacrifices qui ne sauraient découler que de l’unité et de la cohésion dont nous ferons montre.

 

C’est lorsque le fauve est blessé qu’il faut faire preuve de lucidité accrue, de prudence et de plus d’acharnement. Or, dans le cas qui nous concerne, la bête est touchée, mais n’est pas encore à l’agonie, et elle tente même d’ameuter les siens, de plus maintenant une tierce partie vient s’incruster dans l’équation, le Kenya, là résident le challenge actuel.

 

 

Jean-Pierre Kambila Kankwende

 

 

 

 

 

 




Voyage du pape à Trieste en Juillet : Le Saint-Père clôturera la 50e semaine sociale des catholiques italiens  

Le dimanche 7 Juillet prochain, le pape François effectuera une visite à Trieste, ville située sur la pointe nord-est de l’Italie. À cette occasion, il clôturera la 50e Semaine sociale des catholiques italiens, un rendez-vous pluriannuel de la Conférence épiscopale italienne. Après son discours au Centre des Congrès, le pape rencontrera des migrants, des représentants œcuméniques, des universitaires et des personnes en situation de handicap. Une messe sur la principale place publique de la ville de Trieste, Piazza Unità d’Italia, est également prévue.

Programme de la visite du pape François à Trieste

8h : Atterrissage au Centre des Congrès.

Le Saint-Père sera accueilli par : Le cardinal Matteo Maria Zuppi, archevêque de Bologne, président de la Conférence épiscopale italienne Mgr Luigi Renna, archevêque de Catane, président du Comité d’organisation des semaines sociales Mgr Enrico Trevisi, évêque de Trieste M. Massimiliano Fedriga, président de la Région Frioul-Vénétie Julienne M. Pietro Signoriello, préfet de Trieste M. Roberto Dipiazza, maire de Trieste M. Philippe Donnet, administrateur délégué de Generali

8h30 : Centre de congrès, rencontre avec les participants au Congrès Salutation du cardinal Matteo Maria Zuppi Paroles d’introduction de Mgr Luigi Renna Discours du Saint-Père

9h15 : Au terme de son discours, alors que les congressistes se dirigeront vers la Piazza Unità d’Italia, le Saint-Père rencontrera brièvement quelques groupes distincts : Des représentants œcuméniques Le monde académique Des immigrés et des personnes en situation de handicap

10h30 : Célébration eucharistique sur la Piazza Unità d’Italia Homélie du Saint-Père Angélus

12h30 : Décollage à partir du Molo Audace de Trieste 14h : Atterrissage à l’héliport du Vatican




Visite du pape François au Capitole 

Ce lundi matin 10 juin 2024, le pape François s’est rendu au Capitole, le Campidoglio, situé sur l’une des sept collines de la capitale italienne. Sa dernière visite à la mairie de Rome date de 2019. Il s’est entretenu d’abord en privé avec le maire de Rome, M. Roberto Gualtieri, qui lui a manifesté sa joie de l’accueillir. « Rome aime le Saint-Père et lui est profondément reconnaissante pour l’attention et le soin qu’il a toujours portés aux problèmes de la ville ainsi qu’aux opportunités d’aller de l’avant, comme le sera le Jubilé » a écrit M. Gualtieri sur son compte X le 5 juin dernier.

Le Saint-Père a pu signer le « livre d’or du Capitole », a rencontré les conseillers et les autres autorités invitées, puis a adressé un discours à l’intention des administrateurs municipaux. Il a donné un message fort d’espérance, un appel à redécouvrir la valeur fondamentale de la fraternité en ces temps difficiles, et a remercié les dirigeants de la capitale italienne pour les efforts fournis en vue du Jubilé de 2025. En effet, la ville de Rome travaille énergiquement pour accueillir les quelque 35 millions de pèlerins annoncés pour l’année jubilaire.

« Je remercie le gouvernement italien pour sa pleine disponibilité à collaborer avec les autorités ecclésiastiques pour le succès du Jubilé, confirmant la volonté de coopération amicale qui caractérise les relations mutuelles entre l’Italie et le Saint-Siège » a dit le pape dans son discours. « Que Rome continue à montrer son visage, un visage accueillant, hospitalier, généreux, noble » a -t-il conclu, avant d’aller saluer les romains rassemblés sur la place du Capitole.

 




Assemblée nationale : La majorité extraparlementaire de l’union sacrée apporte son soutien au bureau définitif 

Le Speaker de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe, a échangé, ce lundi 10 Juin, dans son cabinet de travail, avec une délégation de la Majorité Extraparlementaire de l’Union Sacrée de la Nation.

Venus avant tout pour lui présenter leurs civilités, ces cadres de la famille politique du chef de l’État ont profité de cette rencontre, pour évoquer, avec le Président de l’Assemblée Nationale, certains sujets politiques, notamment l’avenir des partis et regroupements politiques ainsi que des associations membres de l’Union Sacrée qui n’ont pas atteint les seuils de recevabilité et d’éligibilité fixés par la CENI lors de dernières élections.

Au sortir de l’audience, Sylvain Mutombo, Président du Rassemblement des Démocrates Tshisekedistes (RDT), qui conduisait cette délégation, a parlé d’une rencontre très fructueuse.

Nous sommes venus présenter nos Civilités au Président de l’Assemblée Nationale, nouvellement élu. Et aussi, présenter notre organisation telle que structurée… les échanges se sont très bien déroulés. Le Président Vital Kamerhe, a promis son implication pour que les Partis Politiques, Regroupements et Associations membres de l’USN qui n’ont pas atteint le seuil de recevabilité et de l’éligibilité, puissent être considéré afin de travailler avec toutes les Institutions du Pays, pour ratisser large et accompagner le Président de la République, haute Autorité de l’Union Sacrée, a-t-il déclaré.

Signalons que les Hôtes de Vital Kamerhe lui ont aussi fait part de la création d’une organisation dénommée “Comité Populaire “. Il s’agit, ont-ils fait savoir, d’un “Parlement” de l’Union Sacrée, Extraparlementaire, qui commencera à siéger pour recueillir les désidératas et dénonciations de la Population pour en faire part aux décideurs. L’objectif, d’après les initiateurs, est d’accompagner toutes les Institutions de la République afin de matérialiser la vision du président de la République Félix TSHISEKEDI qui tient à répondre, avant tout, aux besoins de la population.




Guerre à Gaza : Anthony Blinken arrive en Israël pour négocier un accord de cessez-le-feu

Ce lundi, le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken est arrivé en Israël pour négocier un accord de cessez-le-feu à Gaza.

Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken est arrivé lundi en Israël pour pousser à un accord sur une trêve dans la bande de Gaza, où une guerre oppose l’armée israélienne au mouvement islamiste palestinien Hamas.
M. Blinken, qui entame sa huitième visite dans la région depuis le début du conflit le 7 octobre, a atterri à Tel-Aviv d’où il se rendra à Jérusalem pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon un journaliste de l’AFP voyageant avec lui.
Un vote ce lundi
Le Conseil de sécurité de l’ONU se prononcera lundi sur un projet de résolution américaine soutenant la proposition de trêve à Gaza et appelant le Hamas à l’accepter, a annoncé la présidence sud-coréenne du Conseil.
La dernière version du texte, vue par l’AFP, « salue » une proposition de trêve annoncée le 31 mai par le président américain Joe Biden, et appelle le Hamas « à également l’accepter et appelle les deux parties à appliquer pleinement ses termes sans délai et sans conditions ».
Le soir




Guerre à Gaza : le Conseil de sécurité de l’ONU apporte son soutien au plan de trêve, le Hamas le « salue »

Washington mène une intense campagne diplomatique pour pousser le Hamas à accepter cette proposition en trois phases.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi un projet de résolution américaine soutenant le plan de cessez-le-feu à Gaza, au moment où Washington mène une intense campagne diplomatique pour pousser le Hamas à accepter cette proposition en trois phases.

Le texte, qui « salue » la proposition de trêve annoncée le 31 mai par le président américain Joe Biden, a recueilli 14 voix pour, la Russie s’abstenant.

La résolution, affirmant qu’Israël a « accepté » ce plan, presse le Hamas « à également l’accepter et appelle les deux parties à appliquer pleinement ses termes sans délai et sans conditions ».

Après plus de huit mois de guerre, le plan prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages enlevés lors de l’attaque du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

« Aujourd’hui, nous avons voté pour la paix », a commenté l’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield. « Ce Conseil a envoyé un message clair au Hamas : acceptez l’accord de cessez-le-feu sur la table. Israël l’a déjà accepté et les combats pourraient s’arrêter aujourd’hui si le Hamas faisait de même », a-t-elle déclaré.

Largement critiqués pour avoir bloqué plusieurs projets de résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza, les Etats-Unis, alliés d’Israël, n’avaient de cesse de se justifier ces derniers mois, assurant qu’une trêve ne pouvait venir que d’un accord sur le terrain.

Ils avaient ainsi répété fin mai qu’un projet de résolution algérienne – mis depuis de côté – réclamant un cessez-le-feu immédiat et l’arrêt de l’offensive israélienne à Rafah « n’aiderait pas ».

Signe de la campagne diplomatique américaine tous azimuts, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken était de retour au Proche-Orient lundi pour promouvoir le plan de cessez-le-feu.

Réserves

Alors que le Hamas n’a toujours pas réagi officiellement à cette proposition, les Etats-Unis font clairement peser sur le mouvement islamiste palestinien la responsabilité première de l’accepter.

Mais si Joe Biden a décrit le plan comme venant d’Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dit vouloir poursuivre la guerre jusqu’à la destruction du Hamas et les divisions politiques dans son pays pourraient compliquer les efforts diplomatiques américains.

La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, faisant 1.194 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes.

L’offensive israélienne en représailles a fait au moins 37.124 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

La plupart des membres du Conseil de sécurité avaient dès le début soutenu le principe d’une résolution soutenant le plan de cessez-le-feu, mais plusieurs d’entre eux s’étaient montrés très réservés sur la formulation des précédentes versions du texte américain, en particulier l’Algérie, qui représente le groupe arabe, et la Russie, qui dispose d’un droit de veto.

Répondant aux demandes faites par certains membres, le dernier texte précise certains éléments du plan.

Il indique notamment, que si la première phase prend plus de six semaines, le cessez-le-feu sera maintenu « aussi longtemps que les négociations se poursuivront ».

La résolution s’oppose d’autre part à « toute tentative de modification démographique ou territoriale de la bande de Gaza, y compris toute action qui réduirait » son territoire et répète son soutien à la solution à deux Etats.

Depuis le 7 octobre, le Conseil de sécurité peine à parler d’une seule voix. De nombreux projets de résolution ont été rejetés, soit par manque de voix, soit en raison de veto américains d’un côté, russes et chinois de l’autre.

Après deux résolutions principalement centrées sur l’aide humanitaire, le Conseil avait finalement exigé fin mars un « cessez-le-feu immédiat », pour la durée du ramadan ; un appel précédemment bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis, qui s’étaient cette fois abstenus.

Le soir




Christian Mwando : « L’opposition est prête à investir le Gouvernement »

La Première ministre Judith Suminwa a récemment déposé le programme de son Gouvernement au bureau de l’Assemblée nationale. Invité de Radio Okapi, Christian Mwando, député national élu sur la liste de Ensemble pour la République, soutient l’investiture du Gouvernement.

Selon lui, il est temps que ce Gouvernement soit investi, et il souligne l’urgence d’aller de l’avant et de contrôler son action. Toutefois, Christian Mwando exprime des réserves quant à cette équipe gouvernementale, la considérant comme un partage de postes entre amis. Malgré cela, il conseille à la Première ministre Judith Suminwa de faire respecter l’État.

Didier Mbongomingi




Guy Loando reçoit les lauréats de l’Unikin après leur performance à la CPI

Guy Loando Mboyo a reçu en audience l’équipe de l’Université de Kinshasa (Unikin), faculté de droit, qui a remporté la seconde place du procès fictif organisé à la Cour pénale internationale à La Haye (Pays-Bas) le 24 mai dernier.

Les quatre étudiants congolais en droit ont brillamment représenté la République démocratique du Congo, en se classant juste après leurs confrères de l’Université Paris-Panthéon-Assas (France) sur le podium de ce prestigieux concours international. De plus, Débora Sabanga, l’une des étudiantes congolaises, a été honorée par le Prix du « Meilleur orateur ».

Me Guy Loando Mboyo, ancien étudiant en droit à l’Unikin, a exprimé sa fierté et sa gratitude envers ces étudiants qui ont porté haut les couleurs de la nation. Lors de cette rencontre, il a déclaré :

« Ils ont fait honneur à la nation et il était de mon devoir de leur exprimer notre reconnaissance. Voir mon ancienne faculté réaliser une telle performance internationale à travers ces quatre jeunes étudiants est une source immense de fierté. »

Cette reconnaissance met en lumière l’excellence académique et la détermination des étudiants de l’Université de Kinshasa, témoignant de leur capacité à rivaliser sur la scène internationale.




Kongo Central : vives tensions au port Sep Congo dans la ville de Boma

Un climat mal sein a régné ce lundi 10 juin dans la ville de Boma, au Kongo Central, précisément au beach Sep Congo.

À la base, la saisine par la DGDA d’un lot de produits prohibés à l’importation. Il s’agit notamment des boissons et ciments en provenance de l’Angola, dont le déchargement a été interdit par les services de la douane.

Les conducteurs des baleinières, les manutentionnaires et certains commerçants ont semé le chao sur ce marché frontalier RDC-Angola. Cette situation a paralysé les activités économiques l’avant midi de ce lundi dans ce coin.

Les manifestants ont dénoncé une tracasserie qui impacte négativement les activités économiques dans cette ville.

Les commerçants dénoncent également l’augmentation des taxes par les services commis à ce port. Des mesures qui restent au coeur des manifestations au port, causant ainsi un arrêt des activités pendant un bon moment au Beach Sep Congo de Boma.

Bien que le calme soit revenu, des sources concordantes rapportent que la situation surplace reste morose.

 

 

Mboshi




“Panama Papers et “Congo Hold UP”hier, “Rwanda Classified” aujourd’hui. Et demain ? Merci Colette Braeckman !

Rédacteur en chef du journal belge “LE SOIR”, Christophe Berti a publiquement désavoué Colette Braeckman pour son interview à ” AfrikArabia” intitulée ” Colette Braeckman, journaliste-impératrice du Congo belge, se raconte”, interview publiée le vendredi 7 juin 2024. De sa mise au point, le Rédacteur en Chef dit de Mamy Coco qu’elle ” était informée depuis le mois d’avril de l’existence de cette enquête, coordonnée par le consortium Forbidden Stories et dont Le Soir est partenaire. Elle a participé à plusieurs échanges internes sur le contenu de ce dossier. Elle a été interrogée par la RTBF, partenaire du projet, dans l’émission #Investigation consacrée à l’enquête « Rwanda Classified » (et enregistrée avant la publication). Elle était également présente à la dernière réunion interne détaillant le programme complet de publication des différents articles”. Il note que son journal “condamne les propos de Colette Braeckman, tels que rapportés dans l’interview, qui jettent l’opprobre sur le travail du consortium Forbidden Stories et de tous les médias partenaires”. Il soutient que ” Forbidden Stories fait un travail remarquable depuis plusieurs années pour poursuivre les enquêtes de journalistes menacés, emprisonnés, ou assassinés. Le consortium l’a prouvé avec le «Daphne Project», le «Cartel Project» ou «Story Killers» ces dernières années, pour ne citer que trois exemples. Forbidden Stories est également à l’origine du projet Pegasus, qui a révélé l’utilisation massive de ce logiciel-espion par des régimes autocratiques, dont le Rwanda. Un projet qui a reçu le prix Daphne Caruana Galizia 2021 du Parlement européen. Le professionnalisme et la rigueur journalistique de Forbidden Stories et des médias partenaires ne sont plus à démontrer et ne peuvent être remis en cause sans fondement…

De quoi rappeler deux autres affaires

L’information-clé est, toutefois, la rétractation de sa collaboratrice.

Ainsi, signale-t-il : “Dans un texte partagé sur son compte Facebook ce vendredi, Colette Braeckman a présenté ses excuses à tous ceux parmi mes amis et collègues du Soir et mes confrères de Forbidden Stories que j’ai blessés. J’ai toujours considéré que leurs enquêtes étaient la meilleure réponse possible au crime organisé et autres crimes et abus».

Qu’est-ce qui a valu à la consœur passant pour ” congologue ” de référence pareil désaveu ? Sans doute la réponse ci-après à une question : “J’ai découvert ma contribution lorsque mon article est paru en pages 4 et 5 dans l’édition du samedi 1er et dimanche 2 juin. J’ai alors vu que l’article était surtitré en rouge « Rwanda Classified ». Cette façon de faire m’a beaucoup surprise. Insérer mon article dans une enquête à charge contre Kagame en dénaturait le sens, lui conférait un impact que je n’imaginais pas. Le projet éditorial est clairement de diaboliser Paul Kagame. Je découvre tardivement, à mon détriment, ce monde de Forbidden Stories. J’ai été impliquée dans une opération qui n’a rien de journalistique, qui s’appelle une conjuration».

Ce qu’on sait avec précision, c’est que ce consortium est constitué de ” 50 journalistes de 17 médias internationaux aux réputations élogieuses, issus de 11 pays” et que “Le dossier s’est décliné en huit épisodes qui ont fait l’objet, durant une semaine, d’une couverture presse et média soutenue, avec une éditorialisation très travaillée, tant dans Le Monde qu’à Radio France, qu’au Soir (Belgique), que dans The Guardian (Grande-Bretagne), Der Spiegel (Allemagne), NRC (Pays-Bas) ou encore Haaretz (Israël)”.

De quoi rappeler deux autres affaires ayant défrayé la chronique au cours de ces cinq dernières années : “Panama Papers” et “Congo Hold UP”.

Pratique digne d’assassinat en douceur

Disons-le d’emblée : cette chronique ne prend nullement position en faveur de Paul Kagame. D’ailleurs, honni soit mal qui y pense. Elle alerte plutôt l’opinion congolaise sur une pratique digne d’assassinat en douceur. Patrice-Emery Lumumba aura été prophète à sa façon en révélant que l’histoire de l’Afrique sera écrite par des Africains et pour des Africains.

En effet, l’histoire du Congo depuis sa création est celle des crimes vrais ou faux révélés plus tard par des médias dits internationaux (comme) pour se faire bonne conscience.

Pour ne pas remonter au déluge, on peut se remémorer les ” temps forts” du fameux matraquage médiatique international au cours de ces 34 dernières années, successivement avec :

1. le massacre des étudiants de l’Université de Lubumbashi en 1990 ;

2. le massacre des Chrétiens lors de la marche du 16 février 1991 et

3. le massacre des réfugiés Hutu par les troupes de l’Afdl en 1997.

A l’analyse de tous les faits politiques, diplomatiques, sécuritaires et économiques suscitant l’intérêt des médias internationaux (en réalité occidentaux) formant des ONG du genre ” Forbidden Stories “,European Investigative Collaborations”, ” International Consortium of Investigative Journalists”, il s’avère que la préoccupation essentielle est la déstabilisation des régimes en place lorsque, en fruits mûrs ou pas mûrs”, ils sont programmés pour tomber quand même devant l’ouragan de l’Histoire”, dixit Mobutu.

En d’autres termes, se réjouissant de voir Paul Kagame et son régime en voie de tomber par le biais des mêmes médias qui l’encensaient jusque-là, les Congolais doivent commencer par admettre deux évidences :

– la première est que tous les prédécesseurs de Félix Tshisekedi ont subi à un moment ou à un autre cette épreuve. Ce qui laisse supposer qu’il n’y aura pas d’exception pour le chef de l’Etat actuel, ni pour ses successeurs ;

– la seconde est qu’en aucun cas ce matraquage, mieux ce ” génocide médiatique”, n’a résolu le vrai problème du Congo : le développement économique et social.

D’où la troisième évidence : le matraquage ou “génocide” médiatique a pour conséquence logique de bloquer le développement économique et social du Congo. Et de l’affaiblir aux niveaux politique et sécuritaire.

Se réjouir de cette épreuve revient à se condamner au sous-développement.

C’est une sentence implacable.

Sur ces entrefaites, Mamy Coco a, comme qui dirait, tiré la bonne sonnette d’alarme. Il arrive aux médias de se voir embarqués ” dans une opération qui n’a rien de journalistique, qui s’appelle une conjuration » !

 

Omer Nsongo die Lema