Quoi ? 150 FC par an pour chaque déplacé de guerre ? Et ça n’émeut personne ?

Le rapport est de l’ODEP, Observatoire de la Dépense Publique. Dans son compte X, Steve Wembi qui relaie le 5 juin 2024 l’information relève que ” Chacun des 7 millions des déplacés de guerre dans l’Est n’a reçu que 0,6 USD soit 150 FC par an de l’aide du gouvernement congolais en 4 ans, affirme l’@odeprdc”. Ministre sortant des Affaires sociales et Action Humanitaire, Modeste Mutinga doit une explication au peuple congolais. Ou alors, au nom du principe de continuité de l’État, son successeur. Le ministre Nathalie Aziza doit se présenter soit devant l’Assemblée nationale, et ce conformément à l’article 138 de la Constitution, soit devant l’Igf ou la Cour des comptes.

Rançon de l’insécurité qui prévaut à l’Est

En effet, il ressort du communiqué publié par cette ONG sous la supervision de son PCA Florimond Muteba que “De 2020 à 2023, le total des prévisions budgétaires en 4 ans pour le secteur des affaires sociales et humanitaires en RDC est de 196 millions de dollars. Le taux d’exécution de ce budget est de 37 millions de dollars en 4 ans mis à la disposition du Ministère des Affaires sociales et humanitaires, soit à peine 19% des prévisions. Cela veut dire que chacun des 7 millions des déplacés de guerre n’a reçu que 0,6 dollar d’aide en 4 ans, soit 500 Fc en quatre ans ou 150 Francs congolais par an pour vivre pendant toute une année”.

Et Florimond Muteba de s’interroger : “À quel genre d’êtres humains avons-nous confié nos vies ? Quel niveau d’irresponsabilité et de cruauté ? Nous savons tous que la communauté internationale ne comblera jamais un tel déficit. La vie d’un congolais n’a aucune valeur pour un occidental. Ce scandale est un énorme crime contre l’humanité que nous dénonçons sans complaisance. Pendant ce temps, la corruption, les détournements et le blanchiment des capitaux battent le plein. Le train de vie de l’État et surtout celui des institutions atteignent des niveaux en franchissant toutes les lignes rouges, les députés grossement payés. En considérant la situation de sinistre que traversent 7 millions de nos compatriotes, que fait le gouvernement ?”

Estimant à 2,244 milliards USD l’an les besoins d’assistance pour les 7 millions de déplacés internes à raison de 2 USD par tête (frais connexes intégrés), l’Odep considère que “Si nous incluons les infrastructures et les déplacements, nous pouvons arrondir tous les besoins à 3 milliards de dollars par an pour nos compatriotes, ce peuple d’abord en péril et qui meurt tous les jours par manque d’une prise en charge appropriée de notre gouvernement qui prétend disposer d’un budget de 16,8 milliards de dollars”.

C’est là la rançon de l’insécurité qui prévaut à l’Est où opèrent, selon ce communiqué, “plus de 120 groupes armés qui cherchent à obtenir une part de l’or et d’autres ressources de la région tout en perpétrant des massacres”. Au nombre desquels le M23 soutenu par le Rwanda.

 

Moyens militaires, politiques et diplomatiques

150 FC l’an, c’est tellement insignifiant que c’est toute la crédibilité des institutions de la République qui en prend un coup ! En effet, par quoi Kinshasa peut justifier devant l’opinion interne et externe pareille inhumanité quand on continue d’affirmer la hauteur du Budget autour des USD 16 milliards ?

Certes, la solution idoine et pérenne au problème posé par l’insécurité est d’en finir totalement avec la guerre, et ce par tous les moyens possibles. Notamment les moyens militaires, politiques et diplomatiques.

Les moyens militaires ont un nom : guerre. C’est-à-dire combattre et éradiquer les 120 groupes armés congolais, les X groupes armés étrangers et leurs commanditaires. Cas du Rwanda. D’où le Processus de Nairobi impliquant le Programme DDR-CS.

Les moyens politiques ont un nom : dialogue. Avec comme protagonistes toutes les forces politiques et sociales en présence, entre autres le Pouvoir central, l’Opposition, la Société civile et les organisations insurrectionnelles.

Les moyens diplomatiques ont un nom dans le contexte actuel : Processus de Luanda. Avec pour protagonistes non pas que la RDC et le Rwanda, mais aussi les ex-puissances coloniales (Belgique, Allemagne, Grande-Bretagne et France), en plus des pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu ainsi que des Conseils de Paix et de Sécurité des Organisations continentales et, pour l’Afrique particulièrement, ceux de la CEEAC, de la SADC, de la CAE, de la CIRGL…

Bien entendu, la responsabilité d’actionner l’un ou l’autre des trois moyens est le Pouvoir central. Ce n’est ni l’Opposition, ni la Société civile, encore moins les rebelles.

Apprécions la beauté, pardon la vérité des chiffres

Au stade actuel, tout porte à croire que Kinshasa est dans la logique de rétablir la situation sécuritaire par la voie armée. Ce qui est une excellente chose.

La préoccupation est de savoir de quelle logique procède l’option des armes (parce qu’on croit disposer des ressources au titre d’effort de guerre), sans toutefois être en mesure d’assurer la charge humanitaire créée par le déplacement des populations !

C’est vrai que lorsqu’on est dans les “zones de paix”, on vit différemment les effets de la guerre. Mais, les images (photos et vidéos) des sites d’hébergement des déplacés de guerre et les chiffres ne trompent pas.

Si les ONGs déclarent que ces déplacés sont 7 millions, elles disent vraies. Autrement, les autorités gouvernementales auraient démenti. Et si, aujourd’hui, l’Odep fait la déclaration selon laquelle les Pouvoirs publics congolais ne contribuent que pour 150 FC l’an, c’est aussi la vérité. D’ailleurs, on l’aura constaté : depuis la publication du communiqué de l’Odep le 5 juin dernier, la parole est comme cadenassée.

En attendant que le Gouvernement sortant ou le Gouvernement entrant (unis par la notion de continuité de l’État), soutiennent le contraire, on est bien obligé d’en admettre l’évidence : les déplacés de guerre survivent grâce à eux-mêmes, à leurs proches et à l’aide humanitaire étrangère et internationale.

Dès lors qu’il en est ainsi, rien n’explique la position de certaines autorités congolaises de rejeter les initiatives de certains compatriotes de porter secours aux déplacés de guerre, sous prétexte de récupération politique…

En attendant, le Pouvoir central a le devoir de se saisir, toutes affaires cessantes, de cette affaire révélées par l’Odep. C’est pour et par des scandales du genre que le droit humanitaire a généré le concept dit “droit d’ingérence “. Ironie du sort, l’Opposition d’hier appuyait les Occidentaux à l’appliquer sous Mobutu, L-D. Kabila et J. Kabila. Aujourd’hui aux affaires, elle est (comme rattrapée).

Avant alors de réagir dans un sens ou dans un ‘autre, apprécions la beauté, pardon la vérité des chiffres : 150 FC l’an, c’est 12,50 le mois, c’est 0,40 le jour. 150 FC l’an, c’est 3 fois moins le mouchoir en papier, 5 fois moins l’œuf bouilli…

Omer Nsongo die Lema




Le commerce extérieur de marchandises de la Chine s’accélère au cours des cinq premiers mois

Le total d’import-export de marchandises de la Chine a augmenté de 6,3% en glissement annuel en termes de yuan au cours des cinq premiers mois de cette année, selon des données officielles publiées vendredi.

Les exportations du pays ont progressé de 6,1% sur un an de janvier à mai, alors que les importations ont accru de 6,4%, d’après l’Administration générale des douanes (AGD).

De janvier à mai, le commerce extérieur de marchandises du pays a atteint 17.500 milliards de yuans (environ 2.460 milliards de dollars). Les exportations ont totalisé 9.950 milliards de yuans, alors que les importations ont atteint 7.550 milliards de yuans.

“L’économie chinoise connaît une amélioration continue depuis le début de l’année, avec une reprise soutenue et un élan positif du commerce extérieur”, a déclaré Lyu Daliang, directeur du Département des statistiques et de l’analyse de l’AGD.

Sur le seul mois de mai, le commerce extérieur de marchandises a progressé de 8,6% à 3.710 milliards de yuans. Le taux de croissance en mai était de 0,6 point de pourcentage supérieur à celui enregistré en avril.

“Stimulé par les exportations de produits haut de gamme, intelligents et respectueux de l’environnement, ainsi que par l’expansion régulière des importations, le taux de croissance mensuel du commerce extérieur s’est accéléré davantage”, a noté M. Lyu.

Au cours des cinq premiers mois, les échanges de marchandises de la Chine avec les marchés émergents ont continué à s’améliorer. L’ASEAN est restée le premier partenaire commercial de la Chine, avec une valeur du commerce bilatéral de 2.770 milliards de yuans, représentant 15,8% de la valeur totale du commerce extérieur de la Chine.

Les échanges de marchandises de la Chine avec les pays participant à l’initiative “la Ceinture et la Route” ont bondi de 7,2% à 8.310 milliards de yuans au cours des cinq premiers mois.

Le commerce extérieur de marchandises réalisé par les entreprises privées chinoises de janvier à mai a augmenté de 11,5% sur un an. La valeur de ces échanges représentait 54,7% du commerce extérieur total de marchandises de la Chine, soit une hausse de 2,6 points de pourcentage en glissement annuel.

Les machines et les produits électroniques ont dominé les exportations chinoises de marchandises pendant cette période, la valeur totale augmentant de 7,9% en base annuelle. Les exportations d’équipements et de pièces pour le traitement automatique des données, de circuits intégrés et d’automobiles ont augmenté respectivement de 9,9%, 25,5% et 23,8%.

La Chine s’est fixé un objectif de croissance économique d’environ 5% pour cette année, un objectif que les fonctionnaires et les experts estiment tout à fait réalisable, compte tenu de la solidité des fondamentaux économiques du pays et du soutien apporté par le dosage des politiques macroé

conomiques.




L’Inspection Générale des Finances: Un pilier essentiel pour la bonne gouvernance en Rdc

La République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée à des défis majeurs en matière de gouvernance publique. Parmi ces défis, la bonne gouvernance, la redevabilité et le leadership occupent une place centrale. Le Président Félix Tshisekedi a exprimé sa volonté de promouvoir le développement et le progrès social dans le pays. Dans cette optique, l’Inspection Générale des Finances (IGF) joue un rôle crucial.

L’IGF est chargée de surveiller et d’évaluer les finances publiques en RDC. Elle veille à ce que les ressources financières soient utilisées de manière transparente, efficace et conforme aux lois et règlements en vigueur. Voici quelques-unes de ses missions essentielles :

L’IGF examine les comptes publics, les transactions financières et les dépenses des ministères et organismes gouvernementaux. Elle identifie les irrégularités et propose des mesures correctives.

L’IGF sensibilise les fonctionnaires et les citoyens sur l’importance de la bonne gestion des fonds publics. Elle encourage la transparence et la responsabilité.

L’IGF enquête sur les cas de corruption, de détournement de fonds et d’autres infractions financières. Elle recommande des sanctions lorsque nécessaire.

Le Président Félix Tshisekedi a souligné à maintes reprises l’importance de l’IGF dans la réalisation de ses objectifs de développement. Il appelle à renforcer son indépendance et à lui accorder les moyens nécessaires pour mener à bien ses missions.

La RDC a besoin d’une gouvernance publique solide pour prospérer. L’IGF, en tant que gardienne de l’intégrité financière, joue un rôle clé dans cette quête. Le Président Tshisekedi doit continuer à soutenir et à renforcer cette institution pour le bien-être de tous les Congolais.

Didier Mbongomingi




Au stade des Martyrs: Félix Tshisekedi assiste à la victoire de la Rdc sur le Togo

Dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires du Mondial (USA-Mexique-Canada) 2026, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a assisté, ce dimanche au Stade des Martyrs de la Pentecôte, à la victoire (1-0) des Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) sur les Éperviers du Togo.

Portés par un large public enthousiaste, les fauves congolais ont pris de l’ascendant sur leurs adversaires du jour grâce à un but de Meschak Elia à la sixième minute.

C’est une belle performance pour l’équipe nationale congolaise qui, il y a trois jours, avait arraché le point du nul à Dakar face aux Lions de la Teranga du Sénégal.

Après cette précieuse victoire, la RDC occupe la 3è place du classement du groupe B avec 7 points, après le Soudan qui jouera mardi contre le Soudan du Sud. Le Sénégal est pour l’instant à la tête de ce groupe avec 8 points, après avoir battu la Mauritanie (1-0).

Pour sa prochaine rencontre, le 21 mars 2025 à Kinshasa, l’équipe nationale de la RDC jouera contre celle du Soudan du Sud, pour le compte de la dernière journée de la manche aller de ces éliminatoires.

Le Quotidien




Marc Kibundulu félicite Me Constant Mutamba

Depuis le 04 Juin dernier, on connait l’effectif des ministres composant le Gouvernement de Mme le Premier ministre Judith Suminwa Tukuka. Bien que membre de l’opposition républicaine, Me Constant Mutamba a hérité d’un ministère de souveraineté, celui de la Justice et Garde des Sceaux.

Considérant les défis du secteur, c’est tout à fait normal que le nouveau ministre d’Etat en charge de la Justice puisse bénéficier du soutien populaire et de l’accompagnement susceptibles de l’aider à mieux implémenter les réformes nécessaires.

 

C’est dans ce sens que l’Asbl Basongye dans le monde (BASOMONDE) que dirige Marc Kibundulu Kazadi félicite le MINETAT Constant Mutamba et lui rassure qu’elle ne ménagera aucun effort pour l’aider à réussir dans ce secteur. Désormais, le ministre d’Etat en charge de la Justice devra savoir qu’il n’est plus seul dans le challenge à relever et qu’il doit compter sur cette Asbl dont l’importance n’est pas à démontrer.

 

Ce natif de Lubao dans la province de Lomami et président de la DYPRO devra relever des défis titanesques, notamment le désengorgement de la prison de Makala par la construction des nouvelles prisons, la construction des maisons d’arrêt pour séparer les condamnés et les inculpés, la motivation des magistrats nommés pour leur permettre de se déployer à l’intérieur du pays, l’amélioration du traitement des magistrats pour combattre la corruption, assurer avec compétence la défense des intérêts du pays dans les procès internationaux, etc.




Lutte contre les marchés pirates à Kinshasa : Le général Blaise Kilimbalimba renforce les mesures sur terrain

Le commissaire provincial de la police ville province de Kinshasa a effectué ce lundi 10 juin 2024, une descente surprise au rond-point Magasin à Kintambo.

L’objectif était de faire le suivi des instructions données il y a quelques semaines pour lutter contre les marchés pirates, les embouteillages et l’interdiction aux Motos-taximans d’accéder à la Gombe sans oublier la nuisance sonore.

Sur place, tous les marchés pirates qui envahissaient la voie publique ont été détruits. La circulation était redevenue fluide à ce lieu où l’embouteillage est très réputé. Ceci, à la grande satisfaction des usagers de la route.

Des instructions claires ont été données au commandant du commissariat de la place, pour la pérennisation de cette action.

Il était aussi question de vérifier le respect de la mesure interdisant la circulation des grands camions pendant les heures de pointe ainsi que les conducteurs qui s’illustrent à prendre le contre sens.

Certains automobilistes, conducteurs des Motos et certains clients qui encouragent la non observation de toutes ces mesures ont été interpellés.

Un travail de contrôle et de suivi qui a été salué par la population, première bénéficiaire de ces actes pour son bien-être.

 

Jonsard MIKANDA




La Fondation Widal inaugure son premier orphelinat à Kinshasa

Après plusieurs mois de travaux, Fondation Widal a le plaisir d’annoncer l’inauguration de son premier orphelinat à Kinshasa.

Installé dans la commune de Nsele, quartier Bibwa, le nouveau bâtiment pourra accueillir une cinquantaine d’enfants, du nouveau-né jusqu’à l’âge de 2 ans. Cet orphelinat offrira un accueil de qualité grâce à une équipe de professionnels de la petite enfance, assurant ainsi des soins et un soutien adaptés aux besoins des jeunes résidents.

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de Guy Loando Mboyo et de son épouse, Mme Deborah Loando, Présidente de la Fondation Widal. Cet événement marque une étape importante dans les efforts continus de la Fondation pour améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables.

L’établissement est également appelé à s’agrandir avec la création prochaine d’une clinique et d’une école, visant à fournir un service global pour assurer la meilleure qualité de vie possible aux enfants. Ces extensions permettront d’offrir des soins de santé de qualité et une éducation adaptée, garantissant ainsi un développement harmonieux et complet des jeunes résidents.

Cette réalisation est un témoignage supplémentaire de la détermination de la Fondation Widal à œuvrer pour le bien-être social. L’orphelinat de Bibwa est destiné à devenir un lieu de sécurité et de croissance pour les enfants les plus démunis, leur offrant une chance de débuter leur vie dans un environnement sain et bienveillant.




2ème édition de la mini-fête des Juifs Pari gagné par le pasteur François Mutombo

Tout est bien, qui finit bien. Durant 8 jours, soit du 02 au 09 juin 2024, le pasteur et visionnaire de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) a convié le peuple de Dieu à la prédication, la prière, la louange et la bénédiction des hommes de Dieu invités à cette grande fête. Organisée sous le thème central : « Tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera » (Jean 11, 12), cette mini-fête des Juifs qui vient de se terminer a été un grand succès. Elle symbolise la victoire contre le diable et demeure un signe de reconnaissance envers Dieu pour la guérison du pasteur François Mutombo.

Tout a commencé le dimanche 02 juin 2024, devant les fidèles venus de tous les coins de la ville province de Kinshasa, sans oublier ceux de la diaspora qui suivent les programmes de l’Eglise à travers les réseaux sociaux. C’était en présence de plusieurs orateurs venus pour l’essentiel de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental. C’est le cas de l’Apôtre Sylvain Mulamba, le Prophète Marcel Kongolo, le Bishop Cobain Tshibanda wa Tshibanda, le Prophète Josué Muyombo, le Pasteur René Tshibungu Disashi et le Pasteur Ezéchiel Mulamba.
Premier à lancer les hostilités, le pasteur François Mutombo a exploité le thème : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie » (Jacques 5:13). Ici, le peuple de Dieu doit comprendre que tout ce qui est demandé à Dieu dans la prière, trouve toujours de l’exaucement.
Trop souvent, nous allons chercher secours de nos problèmes, dans la société où nous évoluons, en exposants nos souffrances, alors que nous devrions toujours premièrement à la prière. Celle-ci est la clef principale d’un enfant de Dieu pour ouvrir les portes de la bénédiction et de la délivrance. L’affliction ajoutée et nous pousse à l’intensité dans la prière. (Exemple: cas de la souffrance d’Anne affligée par son problème de la stérilité).
Le 2ème jour, la parole a été accordée à l’Apôtre Sylvain Mulamba, qui a planché sur : « La victoire par la foi » (1 Jean 5:4 ). A l’entendre parler, ce passage biblique nous révèle 4 choses. De 1, il faut être né de Dieu. Il s’agit de ceux qui ont été spirituellement régénérés ou nés de nouveau en acceptant Jésus-Christ comme Seigneur et sauveur. De 2, triompher du monde. Ceux qui sont nés de Dieu ont la capacité de surmonter les tentations et les défis grâce à leur relation avec Dieu. De 3, la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. La foi chrétienne, la confiance en Jésus-Christ est une clé pour surmonter les défis et avoir la victoire. Et de 4, cette victoire sur le monde est rendue possible non pas par les efforts du monde, mais par la foi. La foi est un don qui vient de Dieu.

Jusqu’à quand les méchants triompheront-ils (Psaumes 94:3)
C’est le thème qui a été confié au Prophète Marcel Kongolo au 3ème jour de la mini-fête des Juifs. Lui aussi a donné 4 conditions pour triompher : 1. Il faut être dans la maison de son père. Ta vie est déterminée par l’endroit où tu habites. Retournes dans la maison du père. Quand j’habite dans la maison de Dieu, je suis dans l’abondance, le succès, la joie, … 2. L’engagement élevé (Psaumes 61). Dieu ne permettra pas que tu réussisses avec la magie, les fétiches…Ne triomphent que ceux qui ont fait l’engagement. Ne sert pas Dieu pour servir, mais comme un engagement. 3. Apprendre à résister à l’ennemi. Tu dois prier. Ne faites pas du mal, ne te venge pas, tu dois pardonner. 4. Prendre conscience. Dans l’ancien testament, Dieu habitait dans les tentes et dans le nouveau testament, il vient habiter chez moi. Il communie, il bénit…
« Les bontés et les compassions de l’Eternel ne sont pas épuisées » (Lamentations 3:22), c’est le thème qui a été confié au Bishop Cobain Tshibanda wa Tshibanda. A l’en croire, lorsque Dieu exhausse une prière, il ne prend pas plaisir seulement à donner des réponses, mais tient aussi compte de la qualité de la réponse.
C’est ainsi qu’il a insisté sur 3 choses : c’est un Dieu qui a la compassion. Un Dieu sensible aux problèmes et la souffrance. C’est un Dieu bon et généreux. Dans son intérieur, il est disposé à te faire du bien. C’est un Dieu qui sait avoir pitié. C’est cette disposition qui le pousse à pardonner.
Eviter de se comparer à l’autre
Le 5ème jour, le jeudi 06 juin a vu défiler le Prophète Josué Muyombo, qui a exploité le thème : « Si l’Eternel ne te sauve, avec quoi te sauverais-je ? » (2 Rois 6:27). Mieux vaut chercher le secours de Dieu plutôt que s’appuyer sur l’homme dont le secours n’est qu’éphémère. Notre Dieu lui est une source intarissable, qui ne connait point de saison, il agit la nuit tout comme le jour, qu’importe l’heure à laquelle vous l’invoquez, il est là, parce que son nom c’est je suis.
« La volonté de Dieu dans la prière » (1 Jean 5:14), c’est le thème que le Pasteur René Tshibungu Disashi a exploité, à la grande satisfaction des fidèles. Pour lui, ce qui empêche la prière d’être exaucée, c’est cette pensée de devenir comme les autres. Alors que dans la pensée de Dieu, tu n’es pas destiné à cela. « Ce soir, restes dans ton domaine, restes dans ton couloir. Chacun de nous doit vivre des exploits dans son couloir. En dehors de ton couloir, tu n’évolueras pas », dit-il.
Il a terminé par conseiller les fidèles à ne pas courir derrière la richesse, derrière la gloire. Laisses Dieu lui-même remplir tes poches. «  Ne quittes jamais la terre sans accomplir ta mission parfaitement », dit-il, avant d’insister qu’il faut être humble. « Ne soyez pas trop religieux. Ne te justifie pas devant Dieu. Ne présente pas à Dieu tes bonnes œuvres. Il faut être humble comme quelqu’un qui cherche le soutien de l’Eternel ».
Les écoles et motivations de prière
« J’ai entendu tes prières, car j’ai vus tes larmes » (Esaïe 38:5), c’est le sous-thème qui a été confié au Pasteur Ezéchiel Mulamba. Selon lui, pour que Dieu t’exauce, il doit voir en toi son image et sa ressemblance. Le diable n’était pas créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Voilà pourquoi il a été chassé et jeté sur la terre. Mais quand l’homme a péché, Dieu est allé chercher l’homme, parce qu’il fallait sauver son image et sa ressemblance. L’homme est un petit Dieu.
Aussi, pour que Dieu t’exauce, il faut être en alliance avec Dieu. Il est le Dieu d’alliance. Dieu est capable de tout sacrifier pour sauver son image. L’alliance est plus forte que tes propres prières. Si Dieu ne peut pas te bénir seul, il le fera à cause de son alliance avec Voici l’homme.
Le dernier élément qu’il a donné, c’est la promesse de Dieu. Car Dieu ne peut pas te donner ce qu’il ne t’as pas promis.
Le Pasteur Ezéchiel Mulamba a expliqué que la prière est un grand domaine. Ceux qui ont vaincu dans la prière ont créé des écoles. Il a commencé par l’école de Anne. Si les hommes t’humilie, retires toi, attaches toi à Dieu.
L’école d’Ezéchias. Il s’agit d’un homme élevé en dignité, mais qui recevra un message prophétique de la part d’Esaïe. Il est allé en position clandestine, s’est prosterné et a rappelé à Dieu les souvenirs. Dans les souvenirs, Dieu a ajouté 15 ans.
L’école de la Sunnamite, d’Abraham et de Sarah. La Sunnamite avait la force de soutenir le oint de Dieu. Ici, la prière, c’est le soutien à l’homme de Dieu. La Sunnamite a construit et équipé la maison pour le oint de Dieu. Si Anne a eu l’enfant par la prière, la Sunnamite a eu l’enfant par le soutien à l’homme de Dieu. Dieu est multi-système.
Il a terminé par l’école de Sarha. Elle avait la promesse, mais commençait à désespérer. Il peut arriver que tu es oint de Dieu, mais tu traverses les zones de turbulences.
Le dernier a le pasteur François Mutombo revenir pour aborder le sous-thème intitulé : « Le Dieu de saison » (Romains 9:9). Pour lui, sous les cieux, il y a un temps fixé par le créateur. Il n’y a rien que l’homme peut changer. C’est la loi de la nature.
JMNK




RDC : Plus âgé, Jonas Mukamba laisse Pascal Kinduelo conduire le bureau provisoire du Sénat 

C’est grâce aux bons offices du sénateur Augustin Kabuya, SG de l’Udps Tshisekedi qu’un compromis avait été trouvé face à cette affaire. Augustin Kabuya a eu des entretiens avec le plus âgé des sénateurs Jonas Mukamba et l’actuel président du bureau provisoire Pascal Kinduelo, au sujet de la crise qui voulait naître après la validation du mandat du doyen Kadiata Nzemba entant que sénateur.

Voulant occuper le poste du président du bureau d’âge partant de son âge, Jonas Mukamba Kadiata Nzemba a choisi la voix de la raison, après des conseils du SG de l’Udps.

Le patriarche Mukamba a laissé son jeune frère le sénateur Pascal Kinduelo continuer la direction du sénat jusqu’à l’installation du bureau définitif.

Il ya lieu de signaler que le mandat du sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba a été validé après l’installation par le secrétaire général du sénat, du bureau d’âge de cette institution.

 

Mboshi




Nord-Kivu : Le Gouvernement congolais condamne les attaques des ADF à Beni

Le Gouvernement congolais condamne l’attaque des terroristes ADF ayant fait 41 morts dans les localités de Masala, de Mahihi et de Keme, territoire de Beni, au Nord-Kivu.

Dans un communiqué publié ce lundi par son porte-parole, l’exécutif central présente ses condoléances aux familles attristées et promet de poursuivre sans relâche les opérations de traque de ces terroristes.

“Le Gouvernement de la République présente ses condoléances aux familles des victimes de ces actes inhumains. Il exprime toute sa compassion aux blessés, et leur assure sa détermination à poursuivre sans relâche les opérations de traque de ces terroristes, lesquelles ont permis de neutraliser plusieurs d’entre eux, et de libérer un bon nombre d’otages civils” a écrit le ministre Patrick Muyaya

Dans ce même document, le Gouvernement rassure son accompagnement aux familles dans le processus d’inhumation des victimes et mais aussi la prise en charge des blessés dans des structures adéquates.

Notons qu’une controverse est observée en ce qui concerne le bilan de ces attaques. Si le gouvernement congolais parle de 41 personnes tuées, la société civile, elle, en décompte au moins 80.

 

Loup solitaire