58è Coupe du Congo de football: De quoi Céleste et Africa seront-ils capables face à Tanganyika et V. Club en demi-finale

Après leur brillant parcours en cette 58è édition de la Coupe du Congo de football, Céleste FC de Mbandaka, FC Tanganyika de Kalemie et FC Tshikas de Mbuji-Mayi jouent cet après-midi l’étape de ½ finale.

D’aucuns se demandent de quoi ces équipes ambitieuses seront-elles capables. Ayant réussi des exploits dignes d’éloges tout au long de cette compétition, à titre de rappel pour rafraichir la mémoire collective, FC Tanganyika (Kalemie) est tombeur du tenant du titre, DCMP/K et de l’OC Renaissance. Quant à Céleste FC, il a eu le culot d’écarter en ¼ de finale OC Bukavu Dawa : 3-1, un habitué des grandes compétitions nationales. DC Virunga de Goma et FC Tshikas de Mbuji-Mayi s’étaient neutralisés en ¼ de finale 0-0. Et aux tirs au but, DC Virunga s’était incliné 1-4. FC Tshikas a eu son visa et est qualifié pour jouer les ½ finale.

Quid alors des chances de ces équipes à l’étape de 1/2 finale. D’emblée, les combinaisons n’ont pas été clémentes pour ces trois équipes. D’un côté, Céleste FC et Tanganyika se croisent. Par conséquent, l’un va tomber au détriment de l’autre. Ils n’auront donc pas tous deux la possibilité d’atteindre la finale. Ce qui constitue un handicap très sérieux. Et de l’autre, FC Tshikas est mal tombé pour qu’il rencontre AS V. Club blessé dans son amour propre de n’avoir occupé que la 4è place à la Linafoot, va tout faire pour déverser sa bile sur cette modeste équipe et s’offrir le chemin de la finale.

A suivre ce mercredi 12/06/2024 au stade Tata Raphaël

13h00 : Céleste FC (Mbandaka) vs FC Tanganyika (Kalemie) :

15h00 : FC Tshikas (Mbuji-Mayi) vs AS V. Club (Kinshasa) :

De Bonsambo




Du 13 au 15 juin 2024 : Tous les enfants de moins de 5 ans vont être vaccinés contre la poliomyélite

Tous les enfants âgés de 0 à 59 mois vivant en République démocratique du Congo (RDC) vont être vaccinés contre la poliomyélite du jeudi 13 au samedi 15 juin 2024. C’est ce qu’a annoncé le Docteur Fabrice Mawa Kakese, coordonnateur a.i. du Comité des Opérations d’Urgence Polio (COUP) en RDC, lors d’un briefing organisé le vendredi dernier.

A en croire ce médecin, il s’agit d’une campagne intégrée au cours de laquelle il y aura aussi la supplémentation en vitamine A des enfants de 6 mois à 5 ans et le déparasitage à l’Albendazole (lutte contre les vers intestinaux) des enfants de 1 à 5 ans. Pour la province du Tanganyika, une de plus touchées par l’épidémie de poliomyélite, la cible de cette campagne de vaccination sera exceptionnellement les enfants de 0 à 15 ans. La poliomyélite est une maladie grave et très contagieuse causée par le poliovirus. C’est une maladie qui entraine la paralysie, surtout celle des membres inférieurs, voire la mort. Le virus de la poliomyélite peut toucher tout le monde, cependant les enfants de 0 à 5 ans sont les plus vulnérables.

Selon le Docteur Iris Gomez, consultante en appui à la surveillance épidémiologique au Comité des Opérations d’Urgence Polio en RDC, les campagnes de vaccination à répétition se justifient par le fait que depuis 2017, la RDC est en situation d’épidémie de poliomyélite causée par les poliovirus variants de type 1 et de type 2. A ce jour, 846 cas de polio ont été enregistrés dont 830 enfants paralysés. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus à risque. Les provinces les plus touchées sont le Tanganyika, le Haut-Lomami et le Maniema. Depuis 2017, a-t-elle précisé, la RDC a connu 24 épidémies de polio dont 14 ont été maitrisées et 10 sont en cours.

Et puis, a-t-elle encore dit, la multiplication de la vaccination forme dans l’organisme de l’enfant une barrière contre le virus de la poliomyélite qui ne peut plus y pénétrer.

La vitamine A est un micronutriment qui contribue au renforcement du système de défense du corps de l’enfant. Elle le protège contre certaines maladies et lui permet de grandir convenablement. La carence en vitamine A est la principale cause de la cécité chez les enfants. Le déparasitage consiste à administrer de l’Albendazole (un vermifuge) aux enfants âgés de 1 à 5 ans pour les débarrasser des vers intestinaux qui causent dans l’organisme des troubles tels que la perte d’appétit, le retard de croissance et l’anémie.

Clarisse Kalala, chargée de communication au Comité des Opérations d’Urgence Polio Coup, a demandé aux professionnels des médias de relayer auprès des parents et du public en général des messages importants portant sur cette campagne, notamment la date de la campagne, la cible, l’importance de la vaccination et le danger de la maladie. Elle a, à cette occasion, présenté aux membres du Réseau des Journalistes Amis de l’Enfant (RJAE) les résultats de l’enquête de monitoring indépendant sur l’identification et l’importance des canaux de communication qui ont permis au public d’être informé des campagnes de vaccination. Elle a indiqué que la stratégie « porte à porte » sera utilisée lors de cette campagne, c’est-à-dire que les vaccinateurs, les mobilisateurs et les prestataires qui vont administrer la vitamine A et l’Albendazole passeront dans tous les ménages.

Prince Yassa




Restitution de l’Enquête nationale sur la Nutrition: Le taux de la malnutrition aigüe globale et le taux de la malnutrition aigue sévère restent stagnante 

« Le taux de la malnutrition aigüe globale et le taux de la malnutrition aigüe sévère restent stagnante depuis plus au moins cinq ans », c’est ce qu’indiquent les résultats de l’Enquête nationale de la nutrition (Enn, 2023 Rdc), publiés hier lors d’une cérémonie de restitution.

Au cours de cette Enquête, a dit le Directeur du Programme national de la nutrition (Pronanut), il faut noter deux choses essentiellement, est qu’il y a quelques indicateurs qui se sont améliorés notamment les indicateurs relatifs à l’allaitement maternel, les indicateurs relatifs à la supplémentation des enfants à la vitamine A et au bendazole ainsi que la consommation du sel iodé dans les ménages. Tandis que le taux de la malnutrition aigüe globale et le taux de la malnutrition aigüe sévère restent stagnants depuis plus au moins cinq ans. Et aussi, par rapport à la malnutrition chronique, appelée retard de croissance, l’Enquête nationale signale que les indicateurs se sont détériorés.

« Nous sommes passés de 42,7% par rapport à l’enquête mixte 2018 à 47,9% cette année. C’est pour dire que nous avons 1 enfant sur 2 qui souffre de retard de croissance. Or, le retard de croissance touche non seulement la croissance physique qui est retardée mais aussi le retard dans le développement du cerveau. Donc, tout enfant qui a de retard dans le développement de cerveau, demain cet enfant aura de problème pour aller à l’école, pour participer au développement du pays. Donc, si on ne fait pas attention, on risque d’avoir des soucis pour le développement de notre nation », a fait savoir le Directeur Pronanut le Docteur Bruno Bindamba.

Ainsi, face aux résultats de cette Enquête, le Pronanut a proposé un Plan de réponse qui se chiffre autour d’un milliard afin venir à bout de la malnutrition en Rdc. C’est ce qu’avait son Directeur. C’était en ces termes : «  Pour mieux exécuter ce Plan, nous avons séquencé le pays en trois zones de priorité. La première zone de priorité concerne les zones qui ont le taux élevé de malnutrition. Il s’agit par exemple des provinces telles que le Kwango, Kwilu, aussi les zones où il y a l’insécurité et le déplacement des populations notamment les Kivus, les provinces de l’Ituri et Tanganyika. Tandis que la deuxième zone concerne les provinces qui ont le taux moyen. Enfin ce sont les zones qui ont la stabilité par rapport aux données… », avant de solliciter une franche collaboration entre le gouvernements et tous les partenaires de manière à ce que chacun en ce qui le concerne mette la main dans le pâte afin de relever ce grand défi, qui est la malnutrition dans ce pays continent.

Relativement à ce Plan de réponse, le Pronanut préconise déjà la mise à la disposition des zones de santé des intrants de nutrition pour agir, ensuite travailler pour la prévention et continuer la surveillance.

S’exprimant à cet effet, le Docteur Amédée Prosper Djiguimde, chargé de la santé au bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance en Rdc (UNICEF) a justifié cette situation de malnutrition en Rdc par plusieurs facteurs, dont les mauvaises pratiques de l’alimentation des nourrissons, des jeunes enfants, la nutrition maternelle. Egalement, les prévalences elevées des maladies infantiles enregistrées dans le pays, les mauvaises conditions d’hygiène et d’assainissement, le faible revenu des ménages ainsi que l’insécurité alimentaire et enfin l’insécurité de façon générale.

« … Investir dans la nutrition à travers une approche multisectorielle, inclusive, synergique et complémentaire est la réponse adéquate et probante face à la situation nutritionnelle très préoccupante des enfants et des femmes en Rdc, mais aussi une pierre angulaire de développement optimal des enfants », a suggéré ce haut cadre des Nations unies, qui parlait au nom de tous les bailleurs.

«  (…) La situation n’est pas bonne si on ne change pas notre façon de travailler. Chacun en ce qui le concerne, parce que nous constituons une communauté d’expertises à différents niveaux… afin d’améliorer ces indicateurs. Donc, je voudrai ici vous assurer que du coté du gouvernement à travers le ministère de la Santé, Hygiène et Prevoyance sociale, nous avons l’opportunité d’avoir à la fois l’offre et la demande. Comment nous devons faire pour capitaliser les opportunités qui nous sont faites aujourd’hui avec cette réforme au niveau le plus élévé de l’Etat pour pouvoir influer sur ces indicateurs. Que chacun puisse s’engager. J’en appelle aussi à la responsabilité de différents partenaires, parce que dans ce tableau c’est le gouvernement et ses partenaires. Nous devrons nous approprier ces résultats et faire en sorte que nous puissions nous mettre ensemble à travers ce plan de réponse proposé », a déclaré le secrétaire général de la santé, le Docteur Sylvain Yuma Ramazani.

Soulignons par ailleurs que cette Enquête est la première depuis que le pays existe. Il n’y avait encore eu une enquête d’envergure nationale. Elle a été organisée avec l’appui du gouvernement et ses partenaires. L’idée était de voir quels sont les niveaux d’indicateurs de la nutrition aujourd’hui. Parce que, toutes les fois qu’il fallait avoir des données sur ce domaine, il fallait se référer à l’enquête mixte ou encore démographique sur la santé pour pouvoir actualiser les données sur la nutrition.

 

Prince Yassa




Province de Maindombe: Era-Congo excelle avec plusieurs réalisations en santé, éducation et infrastructures

Du 28 Mai au 03 Juin 2024, un groupe de journalistes a effectué un voyage de presse dans la province de Maindombe pour faire une couverture médiatique, en vue de mieux communiquer sur les réalisations du projet REDD+ piloté par la société Era-Congo, filiale du géant américain réputé dans la vente du crédit carbone forestier. De retour à Kinshasa, ces professionnels de médias ne cachent pas leur joie et sont agréablement surpris des réalisations dans plusieurs domaines tels que la santé, l’éducation, les infrastructures, etc.

Dans cette province forestière de la RDC présentée comme terre d’avenir, les journalistes ont commencé leur visite de terrain par le village Lobeke dans la zone sud du projet. Dans ce coin de la province, la construction du bâtiment scolaire s’est illustrée en preuve tangible des bénéfices tirés de la vente du crédit carbone au profit de communautés locales.

Après cette étape, les cameras étaient braquées sur Patambalu, un autre village qui a bénéficié de la construction d’une école moderne. Sur ce site, l’équipe des journalistes a visité aussi le champ d’expérimentation de manioc avec la variété Obama, une variété très prisée avec des nombreux avantages dans la productivité agricole. Cette première journée a eu pour point de chute le centre hospitalier Ibali, une infrastructure moderne sur laquelle se fonde l’espoir de toute la communauté pour la prise en charge médicale.

Pour ce qui est de la deuxième journée, précise la même source, la délégation des cjevaliers de la plume a consacré son travail dans le secteur Basengele sur la visite de la canardière à Nselenge et des écoles. Ce même exercice a aussi été fait à Mpili où, outre l’école, les regards des journalistes étaient focalisés sur la Palmeraie d’une plantation de 4 hectares des palmiers nains. Alors que dans le village voisin de Mbwenzeyi, l’attention était portée sur les étangs et l’école.

Sur le terrain les journalistes sont allés aussi à la rencontre des pygmées à Ikita, ce village qui abrite la toute première école moderne depuis son existence, connu pour leur mode de vie exceptionnel est très bénéfique dans la préservation des écosystèmes, ces populations autochtones pygmées sont aussi en voie de sédentariser leur agriculture, ceci a travers le premier champ d’expérimentation encadré par les agronomes de la société Era-Congo.

Quid de la production du miel

Disons que cette attention portée sur les activités au profit des communautés locales s’est étendue aussi sur l’apiculture avec l’installation des ruches pour la production du miel dans ce village. Loombe un autre de la concession en voie de transformation d’un village agricole. Ici les étangs, l’enclos des bêtes, l’école et autres activités ont été visitées. Cette aventure sur le lac été aussi enrichime par la visite des cages flottantes d’élevages des poissons sur la rivière Mbomgoboli une première expérience qui donne déjà des signaux verts….

Avec une superficie forestière de près de 155 millions d’hectares, la République Démocratique du Congo détient près de 60% des forêts du bassin du Congo. Une détention écologique qui fait d’elle le deuxième plus grand massif forestier tropical au monde. Ce dernier rempart joue un rôle important dans l’équilibre de la biosphère tant au niveau international, national et même local, avec un impact sur le développement socio-économique de sa population.

Continuer avec la gestion rationnelle

Fort de ces atouts écologiques, la RDC a voulu démontrer son engagement à continuer à assurer une gestion rationnelle et durable de son patrimoine forestier par des réalisations concrètes, notamment un bon instrument sur la politique forestière, une des recommandations contenues dans la feuille de route après l’organisation des états généraux des forêts en mois de janvier 2024 à Kinshasa.

A ceci s’associe plusieurs documents clés, dont le « Document de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté » et l’Agenda prioritaire des réformes du secteur forestier » ainsi que plusieurs initiatives mises en place notamment l’adoption du Code forestier en 2002, la mise en place d’un moratoire sur l’octroi de nouvelles concessions forestières et aussi la revue légale des titres des concessions forestières qui ont permis de vérifier la légalité des concessions et titres.

Eu égard de ce qui précède, la RDC s’est engagée, depuis 2009, dans la mise en œuvre de l’Approche REDD comme mécanisme visant à promouvoir le développement durable et la lutte contre la pauvreté. Cet engagement a dicté la création de la coordination nationale REDD (CN –REDD pour bien mettre en action et assurer une coordination technique et stratégique de l’approche, sous la supervision de la Direction de Développement Durable) du ministère d’Etat en charge de l’environnement et développement durable.

C’est dans cette optique que se joint la société Ecosystèmes restoration associates Era Congo filiale de Wildlife Works avec son modèle de business vert axé sur la conservation avec comme finalité la vente des crédits Carbonne. Ce géant mondial a donné le ton à travers l’implémentation du projet redd+ Mai-ndombe depuis 2009. Sur une étendue de près de 300 milles hectares, cette société qui y est pour un développement à la base place les droits des communautés au centre de tout.

La société Ecosystemes restoration associates Congo (ERA-Congo), une des filiale de la société wildlife Works s’est décidée d’apporter des solutions basées sur la nature tel que souhaitée par plus d’un afin d’apporter des réponses aux besoins de cette population, et dans ce cas précis, ERA-CONGO opte pour la conservation des écosystèmes forestiers comme étant une réponse efficace. Une approche qui s’illustre par la compensation des efforts déployés dans ce domaine de la conservation afin d’établir la quantification de CO2 séquestré par la végétation.

Du bénéfice de la vente du crédit

Soulignons que les bénéfices de la vente du crédit carbone ont toujours été partagés entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo, la société Era Congo WWC. A titre illustratif sur le volet éducation, la société Era Congo a assuré la prise en charge des frais de participation des hors session de l’examen d’Etat qui est passé de 1.511 élèves en 2023 à 1.798 en 2024, soit une augmentation de 19%, dans la province du Maï-Ndombe (Sud-ouest de la République démocratique du Congo)

Ce soutien concerne aussi 1215 enseignants de 130 écoles secondaires et primaires localisées dans sa concession qui sont pris aussi en charge.

Un autre apport dans ce domaine, c’est la construction des écoles modernes sur demande des communautés locales au total 27 ont été construites et actuellement il y a quatre nouveaux chantiers. Et une fois terminées les études humanitaires, les finalistes qui obtiennent 70% ou plus sont pris pour leur cursus universitaire. Pour l’instant le nombre s’élève à 19 boursiers. Pour ce qui est de la santé, deux centres de santé moderne ont été construits à Ibali et Bamboka au profit des communautés et des cliniques mobiles sont souvent organisées pour la riposte des épidémies telles que le Monkey Pox , la Rougeole et autres.

Un autre apport, c’est aussi la construction de 30 forages dans plus au mois 27 villages, une action qui permis de lutter sensiblement contre les maladies hydriques. Parlant de l’agriculture le projet se focalise sur l’intensification agricole avec des variétés améliorées afin d’améliorer la productivité des communautés locales, et aussi la formation de deux agronomes locaux par village ; et face à la rareté des poissons dans le lac le projet redd+ Maindombe former aussi les communautés sur la pisciculture à travers les étangs au 25 pour l’instant dans trois villages et aussi des cages flottantes en phases d’expérimentation. Pour faire de ces villages de modèles, l’élevage et apiculture sont aussi mis à profit.

Le Quotidien




La sagesse de deux Grands !

Jonas Munkamba Kadiata Nzemba et Pascal Kinduelo Lumbu, deux toubibs de la scène politique congolaise viennent d’administrer un coup fatal aux petites vertus de certains acteurs politiques congolais caractérisés par des égoïsmes politico-gastronomiques.

En signant la paix de brave après de joutes médiatiques pour la représentation du doyen d’âge au Sénat, ces deux Grands ont démontré que seul l’intérêt général de la Nation prévaut sur les narcissismes politiques et financiers qui enveloppent la plupart de parlementaires issus des élections de décembre 2023.

Nous ne nous permettrons pas de remuer le couteau dans la plaie qui saigne encore à la suite de différentes prises de position du scenario qui allait porter un préjudice au pays. Néanmoins pour faire utile, nous ne pouvons qu’applaudir de deux mains la paix de brave signée entre les deux « belligérants » d’hier pour la conquête du bureau du doyen d’âge au Sénat.

En effet, initiée et conduite par le président du présidium de l’Union Sacrée de la Nation, Augustin Kabuya, la paix de brave a été conclue lundi 10 juin à Kinshasa entre Jonas Mukamba Kadiata Nzemba et Pascal Kinduelo Lumbu. Les deux toubibs ont bien écarquillé leurs yeux pour voir l’intérêt supérieur de la Nation, abandonnant ainsi des joutes entretenues et téléguidées par leurs fanatiques respectives se recrutant dans le giron battant pavillon au Palais du peuple !

Ces fanatiques, se disant populaires et représentatifs, rappelons-le, ont fait papillonner le Pays plus de cinq mois après décembre 2023 à cause de leur manque de patriotisme et de nationalisme. Pourtant, les électeurs congolais devraient les écarter aux urnes pour éviter qu’ils viennent encore prendre le pays en otage pour les intérêts partisans ; leurs propres intérêts.

En téléguidant un prétendu « conflit politique au bureau d’âge du Sénat » entre « Jonas », 93 ans et « Pascal », 83 ans, les fanatiques de deux camps cherchaient malicieusement à replonger la République dans le désastre et dans le désespoir. Et la suite serait que placés aux strapontins du pouvoir politique, économique et social, ils allaient bénéficier, comme dans la plupart des cas, des billets de banque et d’autres présents indigestes qui ne profiteraient qu’à eux.

Heureusement qu’Augustin Kabuya, voyant venir ce jeu subtil, a tôt fait de rabrouer les appétits gloutons de cette bouillabaisse politique que les électeurs ont choisi de manière sournoise et dont la politique est devenue un hobby pour les uns et une carrière économico-financière pour d’autres. Ceux-là qui ont bloqué sous peu, à leur guise et intérêts, des mécanismes pour l’installation de certaines Institutions du Pays, dont la formation du Gouvernement suivi de son investiture, l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale et, hier, le choix du doyen d’âge au Sénat.

Jonas Munkamba et Pascal Kinduelo ayant une vision éclairée, nationaliste et démocratique, ont rabattu le caquet à des mégalomanes. Augustin Kabuya étant l’artisan de cette paix de braves, nous ne pouvons qu’applaudir et encourager cette sagesse de deux Grands de la scène politique congolaise.

Willy Kilapi




Assemblée nationale: La majorité extraparlementaire de l’union sacrée apporte son soutien au bureau définitif 

Le Speaker de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe, a échangé, ce lundi 10 Juin, dans son cabinet de travail, avec une délégation de la Majorité Extraparlementaire de l’Union Sacrée de la Nation.

Venus avant tout pour lui présenter leurs civilités, ces cadres de la famille politique du chef de l’État ont profité de cette rencontre, pour évoquer, avec le Président de l’Assemblée Nationale, certains sujets politiques, notamment l’avenir des partis et regroupements politiques ainsi que des associations membres de l’Union Sacrée qui n’ont pas atteint les seuils de recevabilité et d’éligibilité fixés par la CENI lors de dernières élections.

Au sortir de l’audience, Sylvain Mutombo, Président du Rassemblement des Démocrates Tshisekedistes (RDT), qui conduisait cette délégation, a parlé d’une rencontre très fructueuse.

Nous sommes venus présenter nos Civilités au Président de l’Assemblée Nationale, nouvellement élu. Et aussi, présenter notre organisation telle que structurée… les échanges se sont très bien déroulés. Le Président Vital Kamerhe, a promis son implication pour que les Partis Politiques, Regroupements et Associations membres de l’USN qui n’ont pas atteint le seuil de recevabilité et de l’éligibilité, puissent être considéré afin de travailler avec toutes les Institutions du Pays, pour ratisser large et accompagner le Président de la République, haute Autorité de l’Union Sacrée, a-t-il déclaré.

Signalons que les Hôtes de Vital Kamerhe lui ont aussi fait part de la création d’une organisation dénommée “Comité Populaire “. Il s’agit, ont-ils fait savoir, d’un “Parlement” de l’Union Sacrée, Extraparlementaire, qui commencera à siéger pour recueillir les désidératas et dénonciations de la Population pour en faire part aux décideurs. L’objectif, d’après les initiateurs, est d’accompagner toutes les Institutions de la République afin de matérialiser la vision du président de la République Félix Tshisekedi qui tient à répondre, avant tout, aux besoins de la population.

Le Quotidien




Spraya Mwana-Bwato se réjouit de la nomination de Julien Paluku au ministère du Commerce Extérieur

‘’Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu’’, dit-on. L’histoire ne changera jamais dixit Papa Wemba, le célèbre artiste musicien qui repose désormais dans l’au-delà. C’est de cette manière que Spraya Mwana-Bwato, président de la Ligue Provinciale de Cyclisme du Nord-Kivu ‘’Liprocynoki’’ et président de la Ligue Provinciale de Sport Travailliste du Nord-Kivu ‘’Liprostranoki’’démarre le message de félicitations qu’il adresse à Julien Paluku Kahongya, Ministre du Commerce Extérieur.

Et de renchérir : ‘’En principe, la logique devrait être pareille pour tout le monde afin que la cité soit gérée selon les attentes de la population congolaise.

“Avoir une carrière religieusement chronométrée respectant une ascension progressive à l’instar de celle de Julien Paluku Kahongya nommé Ministre du Commerce extérieur dans le Gouvernement Judith Suminwa, que je félicite énormément. Un parcours politique sans épines qui a permis à ce fils du pays de maîtriser les choses dès la base certes, à partir de l’école primaire où il était élu chef de classe dans chaque promotion. Idem à l’école secondaire où le signe de diriger les autres s’est toujours manifesté”, a-t-il déclaré.

Et de souligner que, pendant les études universitaires, le sens d’un bon dirigeant a pris d’ampleur en assumant plusieurs fois les responsabilités de chef de promotion et surtout élu Président des étudiants Yira/nande de toutes les institutions universitaires évoluant à Bukavu, ancienne capitale provinciale de l’ex Grand Kivu pendant une époque record.

Quant à la carrière politico-administrative, nous avons vécu et connu ses débuts comme administrateur Adjoint du territoire de Lubero puis titulaire.

Lubero étant le grand territoire de la province sur le plan superficie et démographie. L’on doit noter que ce dernier territoire est totalement à vocation agricole et pastorale.

Après ses fonctions en territoire précité, et sans interruption, il devint Maire de Butembo, la première ville commerciale de la Rdc, puis Maire de la ville de Beni et de là, il devint Gouverneur de province avec exception de beaucoup d’années de gestion que tous ses prédécesseurs.

Et si nous pouvons faire une projection au niveau national, il a été successivement nommé Ministre de l’industrie et du commerce extérieur.

Quant à la suite de cette brillante carrière, seul Dieu qui a permis cette ascension naturellement recommandée, sait. Voilà pourquoi, SEM Julien Paluku Kahongya mérite d’être appelé acteur politique catalogué.

Puisse la volonté de Dieu le Père, créateur de la terre et de l’univers se concrétise et ses bénédictions affluent sur son serviteur et son instrument politique stratégique pour la République Démocratique du Congo dont Julien Paluku Kahongya’’.

Antoine Bolia




La Coordonnatrice des notables de Tanganyika salue l’ascension de Guylain Nyembo

Le quota réservé à la femme congolaise pour faire partie du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka a trouvé du répondant et mis du baume dans le cœur d’Elysée Mujinga Kalunga, Coordonnatrice des notables de Tanganyika et Secrétaire générale l’Alliance pour l’Unité du Congo (AUC), parti politique dans la mosaïque de l’UDPS et membre de l’Union Sacrée.

L’occasion faisant le larron, elle félicite aussi Guylain Nyembo pour son ascension. Ce dernier quittele Cabinet du Chef du l’Etat où il a évolué comme directeur de cabinet pour le Gouvernement où il occupera désormais les fonctions de Vice-premier Ministre, Ministre du Plan et de Coordination de l’aide au développement.

Judith Suminwa peut donc compter sur Guylain Nyembo, préconise “ Elysée”.

« Le choix porté par le Président de la République sur la personne de Judith Tuluka est judicieux. Non seulement que c’est une première de voir une femme nommée Première ministre en Rdc, mais c’est cette femme qui connaît les besoins essentiels d’un foyer, d’une famille, mais aussi et surtout c’est une femme compétente. Ainsi nous attendons d’elle l’innovation ; qu’elle apporte de la créativité pour donner des solutions aux problèmes des foyers congolais », insiste Elysée Mujinga Kalunga.

Estimant que désormais, les femmes seront actives dans tous les centres de décisions de la vie nationale, la SG de l’AUC félicite en même temps le chef de l’Etat pour avoir porté son choix sur Judith Suminwa Tuluka.

Soutien toutazimut

Ne préférant pas faire de moitié, la Coordonnatrice des notables de Tanganyika dit soutenir et apporter son soutien à Guylain Nyembo, actuel Vice- premier Ministre,Ministre du Plan et de la Coordination d’aide au développement.

“ Il sera à la hauteur de sa tâche. Il va implémenter le développement du pays par des actions et programmes bénéfiques pour nos populations. Son parcours et ses compétences font de lui un acteur clé dans la mise en œuvre des politiques de développement”, fait savoir cette Dame pionnière de l’USN qui dit apporter tout son soutien au nouveau ministre du Plan.

Par ailleurs, la Secrétaire générale de l’Alliance pour l’Unité du Congo conseille à la Première Ministre de créer des plates-formes, des conditions pour la diversification de l’agriculture, pilier du développement. Pour ce, elle préconise la reconstruction des routes de dessertes presqu’inexistantes, la création de la classe moyenne en lui favorisant des conditions à la base avec la politique d’octroi des crédits agricoles, etc.

Pour ne pas « éparpiller » les recettes de l’Etat, l’AUC Elysée Mujinga conseille à « Judith » d’être une Première Ministre qui fait le contrôle et le suivi des actions de son Gouvernement.

 

Willy Kilapi




Constant Mutamba, un ministre oublié ?

Sa nomination au sein du Gouvernement Suminwa au portefeuille de la Justice et garde des sceaux avec rang de ministre d’État a surpris plus d’une personne. Personne ne s’y attendait le moins de voir l’opposant Constant Mutamba figurer parmi les ministres de Judith Suminwa. Cependant, l’opinion n’a pas encore oublié la manière dont le nom du candidat malheureux à la présidentielle du 20 décembre dernier a été porté à la connaissance du public le 29 mai dernier, jour de la publication de la liste des membres du Gouvernement de la première ministre Judith Suminwa.

Ce jour-là, la porte – parole du Chef de l’État, Tina Salama n’a pas cité dans cette liste le nom de Constant Mutamba. Par contre, elle a cité le nom du vice-ministre de la Justice et Contentieux international, Samuel Mbemba. Ce qui a suscité la curiosité de plus d’un observateur.

Comment peut- on citer le nom d’un vice-ministre sans citer son titulaire ? Du coup des commentaires sont allés dans tous les sens. Et pour répondre à ces inquiétudes, la porte- parole de Félix Tshisekedi s’est pointée une fois de plus devant les caméras de la télévision nationale pour citer le nom de Constant Mutamba alors qu’elle avait déjà remis l’antenne à la RTNC qui retransmettait en direct cet événement. Ce, avant de présenter les excuses à l’intéressé pour cet oubli. Malgré ces excuses, la toile s’était enflammée pour commenter cet acte. Certaines personnes sont allées plus loin pour crier au scandale pour dire que c’est très grave que le nom d’un ministre de surcroît d’Etat soit oublié dans la publication des membres du Gouvernement.

Et il n y a pas un sans deux, dit- on. Alors que l’opinion n’avait pas encore oublié ce qui s’est passé le jour de la publication de la liste des membres du Gouvernement Suminwa, le même fait s’est malheureusement répété lors de la cérémonie de la présentation aux députés nationaux du programme d’action du Gouvernement. Et curieusement c’est tombé pour la même personne. En effet, comme il est de coutume parlementaire, la Première ministre était appelée à présenter les membres de son équipe à la représentation nationale avant leur investiture. Dans sa présentation, Judith Suminwa a cité le nom des 9 ministres d’Etat sauf celui de Constant Mutamba. Il a fallu l’intervention de speaker de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe pour signifier à la cheffe du Gouvernement qu’elle n’a pas cité le nom de Constant Mutamba présent dans la salle.

Ayant repris la parole, Judith Suminwa l’a présenté aux députés nationaux tout en lui présentant les excuses. Comme le jour de la publication de la liste des membres du Gouvernement, la salle du Congrès du Palais du peuple a été envahie par des commentaires dans tous les sens. « Pourquoi le nom de Constant Mutamba doit toujours poser problème ? On a cru que c’était un simple oubli avec la porte-parole de chef de l’État. Maintenant comme cela vient de se répéter, nous sommes convaincus qu’il y a un vrai problème ou une anguille sous roche », s’est interrogé un membre de la Dynamique progressiste révolutionnaire, parti politique de Constant Mutamba.

Un autre acteur de la société civile a déclaré : «  C’est très grave qu’un Gouvernement qui fait de l’État de droit, qui sous-entend la justice, son cheval de bataille, puisse réserver un tel sort à son ministre de la Justice ». Somme toute, ce qui se sont passés au Palais de la nation et au Palais du peuple ne peuvent pas ébranler notre Autorité morale qui est déterminé à redorer l’image ternie de l’appareil judiciaire suivant les directives de chef de l’État, a conclu ce proche de Constant Mutamba.

RSK




J. Bitakwira recommande au Gouvernement de faire de la guerre la priorité des priorités 

Au nombre des députés nationaux qui ont pris la parole dans le débat général lors de la présentation du programme d’action du Gouvernement à l’Assemblée nationale par la Première ministre, Judith Suminwa figure en bonne place le député national Justin Bitakwira. Dans sa prise de parole entrecoupée par les applaudissements de ses collègues, l’élu d’Uvira a d’abord rassuré la cheffe du Gouvernement de son soutien, celui de son groupe parlementaire et celui de sa circonscription électorale.

Tout en considérant Judith Suminwa comme sa grand-mère, Justin Bitakwira a suggéré à l’exécutif national de mettre un accent particulier sur la situation sécuritaire en République démocratique du Congo en général et celle de sa partie orientale en sécuritaire dans son plan d’action. C’est la première solution à résoudre, mettre fin à la guerre, la gagner et au besoin fermer les frontières avec le Rwanda qui agresse le pays, pense cet élu pour qui on ne fera plus rien tant que le pays sera occupé, tant que l’on tue.

Pour ce faire, il recommande au Gouvernement de bien prendre soin des militaires qui sont au front avec un traitement spécial. Toujours dans le cadre de la recherche de solution à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, celui qui se fait appelé « petit fils de sa grand-mère” pointe du doigt les puissances occidentales dont l’Union européenne considérée comme le « sorcier » de la République démocratique du Congo. Allusion faite à cette institution européenne qui a signé une convention avec le Rwanda sur l’exploitation des minerais alors qu’il ne produit que le café et le thé. Et qui plus est dans un silence assourdissant des Congolais.

Ce député national sanctionné par l’Union européenne, sanction qu’il considère comme un acte d’héroïsme, Bitakwira, préconise certaines mesures draconiennes contre le Rwanda, principales agresseur de la RDC. Il s’agit de la fermeture des frontières, et la rupture des relations diplomatiques avec ce pays. «  Pourquoi nous faisons les beaux yeux au Rwanda et à l’Union européenne ? Ce n’est pas en flattant l’ennemi que vous allez dormir. Il faut le frapper fort. Et je voudrais savoir, quand vous allez me répondre, pourquoi nous n’avons jamais fermé nos frontières avec le Rwanda et pourquoi nous n’avons jamais rompu les relations diplomatiques avec le Rwanda » ? s’est adressé Bitakwira à Judith Suminwa.

Bien avant le président national de l’Alliance pour la République et la conscience nationale a fustigé la non représentativité au sein du Gouvernement Suminwa des certaines tribus de Nord-Kivu et Sud-Kivu telles que les Bafuliro, les Rega, Babembe contrairement aux grandes tribus du Grand Équateur où les Ba Ngala, les Ngbaka, les Ngbandi s’y retrouvent. Voilà pourquoi il a attiré l’attention de la cheffe du Gouvernement sur les risques des frustrations qui malheureusement ont eu à déchirer beaucoup des pays à l’instar du Mali et du Cameroun.

RSK