La plate-forme Mwasi n’a mesa ya lokumu souhaite joyeux anniversaire au chef de l’État 

Monsieur le Président,

En cette journée exceptionnelle, je tiens à vous adresser mes vœux les plus sincères pour votre anniversaire. Votre leadership et votre engagement envers notre nation sont une source d’inspiration pour nous tous.

À travers vos actions et vos discours, vous incarnez véritablement ce que signifie être un champion de la masculinité positive. Vous démontrez quotidiennement que la force, l’empathie, et le respect peuvent coexister et enrichir notre société.

Je vous souhaite une année remplie de succès, de bonheur, et de santé.

Avec tout mon respect et ma considération,

Pour la plate forme mwasi n’a mesa ya lokumu

Annytha Tamba.




Les 61 ans de Felix Tshisekedi fêtés avec faste à l’AUC 

Les 61 ans d’âges du Chef de l’État, Antoine -Felix Tshisekedi, ont été fêtés avec faste au siège de l’Alliance pour l’Unité du Congo (AUC), mardi 13 juin 2024. Chants religieux, cantiques et autres exhortations pour remercier Dieu Tout-Puissant ont été entonnés et accompagné l’anniversaire de celui dont l’AUC dit reconduire le pays sur la voie économique et sociale durant son second mandat.

Dans les entr’actes de cette cérémonie, la secrétaire générale de l’AUC, Elysée Mujinga Kalunga, qui avait à ses côtés Paul Etaka Enzolo et Ruphine Lifinio, respectivement secrétaire général adjoint chargé de la Mobilisation et secrétaire générale adjointe chargée de la Ligue des Femmes de l’AUC, a dit soutenir les 6 axes prioritaires repris dans la vision politique de Felix Tshisekedi.

Implémenter le PAG

“ Tout en souhaitant au Chef de l’Etat , Président de la République, un joyeux et heureux anniversaire, je m’empresse de préciser à l’opinion que l’ AUC soutient totalement la vision du Chef de l’Etat traduite dans les six axes que doit implémenter le Gouvernement Judith Suminwa Tuluka. L’AUC ne ménagera aucun effort pour soutenir ses actions” , a souligné Elysée Mujinga.

Par ailleurs, la SG de l’AUC a préconisé la cohérence, la technicité, la culture des valeurs morales, d’éthique, de déontologie et de nationalisme qui doivent être le tremplin des membres du gouvernement afin de traduire en actes les piliers du Programme d’actions du Gouvernement (PAG) tel que préconisé par Felix Tshisekedi dans son discours de campagne. Pour ce, elle a annoncé une série de campagnes d’explication et de sensibilisation à travers le Pays dans le but d’obstrétiquer la vision de “Fatshi”.

On rappelle que l’Elysée Mujinga est aussi Coordinatrice des Notables de Tanganyika. En cette qualité, elle a aussi parlé au nom de cette Association pour remercier et féliciter le Président de la République pour son “acharnement à réunir les Congolais autour d’un idéal commun: le nationalisme à outrance pour défendre la souveraineté et les acquis économico- sociaux de la RDC.

Willy Kilapi




Mali : le sélectionneur limogé (officiel)

La Fédération Malienne de Football (Femafoot) n’aura pas perdu de temps. A peine 48 heures au sortir d’un dernier rassemblement raté, l’instance a annoncé le limogeage de son sélectionneur Eric Chelle.

“Le comité exécutif de la Fédération malienne de football, réuni en session extraordinaire ce jour, a décidé à l’unanimité, avec l’accord de l’autorité de tutelle, de mettre fin à la collaboration entre l’entraineur de l’équipe nationale Senior, Monsieur Eric Sékou Chelle et la Femafoot“, a indiqué l’instance. “Le Comité Exécutif remercie l’intéressé pour les efforts consentis à la tète des Aigles. De plus, la Femafoot adresse ses remerciements aux plus hautes autorités, notamment le Département en charge des Sports pour leurs accompagnements constants en faveur des Equipes Nationales.”

 

Il s’agit clairement d’une décision très brutale, même si le vent avait commencé à tourner ces derniers jours après une défaite contre le Ghana, qui a renversé les Aigles à domicile durant le temps additionnel (1-2), suivie d’un match nul décevant contre Madagascar (0-0) malgré les 75 minutes passées en supériorité numérique. Ces deux résultats ont placé le Mali à 4 points des Comores et du Ghana, tous deux en tête du groupe éliminatoire à la Coupe du monde 2026, l’éloignant d’une première participation au Mondial.

 

Un bilan très positif

 

Nommé en mai 2022, l’ex-international malien était pourtant considéré jusqu’à récemment comme un exemple des techniciens nationaux à succès, avec un bilan de 13 victoires en 21 matchs pour 5 nuls et seulement 3 défaites. En début d’année en Côte d’Ivoire, Chelle était même devenu le premier sélectionneur à mener les Aigles jusqu’en quarts de finale de la CAN depuis 11 ans, mais l’élimination face au pays-hôte sur le fil et après un scénario renversant (1-2), avait déjà généré des critiques.

La semaine dernière en conférence de presse, des journalistes avaient demandé la démission du technicien de 46 ans. Leur vœu aura donc été exaucé. Chelle ne devrait toutefois pas avoir de mal à rebondir. Récemment, son nom circulait au FC Metz, relégué en Ligue 2, parmi les pistes à la succession de László Bölöni.




RDC : L’Asbl Abg-Congo soumet les doléances de la population sur la table de Vital Kamerhe 

L’Association Sans But Lucratif Agir pour la Bonne Gouvernance en République Démocratique du Congo (ABG-Congo) a déposé un mémorandum sur la table de Vital Kamerhe. Elle veut obtenir du président de l’Assemblée Nationale son implication totale afin que les doléances des Congolais lui soumises, soient prises en compte par le Gouvernement Suminwa.

Dans ce mémo, L’Asbl Abg-Congo demande au speaker de la chambre basse du parlement de pousser l’exécutif national à matérialiser la vision du Chef de l’Etat qui pour elle, passe entre autre par l’élargissement de la Couverture Santé Universelle vers la gratuité des soins médicaux pour les enfants de zéro à cinq (5) ans d’ici fin décembre 2025.

 

« Nous venons de déposer à l’honorable Président de l’Assemblée Nationale notre mémorandum contenant un cahier de doléances de la population congolaise afin d’obtenir de lui son soutien pour pousser le Gouvernement Suminwa à matérialiser la vision du Chef de l’Etat traduite par la réalisation de ce qui suit : la couverture santé universelle dans son volet gratuité des soins médicaux pour les enfants de moins de 0 à 5 ans d’ici le 31 décembre 2025 », lit-on dans ce document.

 

En plus, L’Asbl Abg-Congo exige que le salaire moyen d’un policier moins gardé soit considérablement revu à la hausse. Elle appelle en même temps à la décentralisation du service de délivrance des passeports pour que ceux des provinces et de l’étranger puissent s’en procurer.

 

« L’augmentation du salaire moyen du policier le moins gradé à 2.500 dollars par mois soit l’application d’une tension salariale de 1 à 10 entre huissier de la fonction publique et le Président de la République. L’octroi des bourses aux étudiants. La décentralisation du service de délivrance du passeport afin d’alléger son obtention par les citoyens vivant en province et à l’étranger. Le respect de l’article 175 de la constitution qui consacre la retenue à la source de 40% de recettes par les provinces », poursuit le mémorandum.

 

L’Asbl Abg-Congo qui adresse ses chaleureuses félicitations à Vital Kamerhe pour son retour au perchoir de l’Assemblée Nationale, l’appelle en même temps à veiller à un contrôle parlementaire rigoureux de l’action gouvernementale au profit des Congolais. A défaut de la mise en application de ses doléances d’ici fin 2026, L’Asbl Abg-Congo menace de saisir le Président de la République Félix Tshisekedi pour obtenir de lui, la dissolution pure et simple de la chambre basse du parlement.

 

 

Osk




COMMUNIQUE OFFICIEL N 026 RELATIF A L’ECHEANCE DU 15 JUIN 2024_0001




Anthony Nkinzo exhorte les membres du cabinet du Chef de l’État au travail, à l’assiduité et à la discipline 

Vingt-quatre heures après sa nomination en qualité de Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Monsieur Anthony Nkinzo Kamole, 47 ans, a officiellement été installé dans ses bureaux du Palais de la Nation ce vendredi matin au cours d’une cérémonie de remise-reprise avec son prédécesseur Guylain Nyembo.

Dans son mot de circonstance, le nouveau Directeur du cabinet a remercié le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le choix et la confiance placés en sa personne .

« Je ne crois pas être l’oiseau rare, mais je donnerai le meilleur de moi-même », a-t-il dit.

Après avoir reçu tous les dossiers des mains de Guylain Nyembo, il a exhorté tous les membres du cabinet du Chef de l’État au travail, à l’assiduité et à la discipline afin d’atteindre l’objectif ultime qui est la réussite du second mandat du Président Tshisekedi.

« Arriver à ces responsabilités n’est pas une petite chose; c’est certainement un arbitrage personnel, un arbitrage spirituel et un arbitrage politique », a dit en substance le nouveau Dircab du chef de l’État.

Anthony Nkinzo Kamole, ancien Directeur général de l’Agence nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) jusqu’à sa nomination a aussi remercié son prédécesseur pour l’accueil lui réservé et l’échange qu’ils ont eu à huis clos quelques minutes avant cette cérémonie de passation des pouvoirs.

Prenant la parole à son tour, le Directeur de cabinet sortant Guylain Nyembo Mbwizya a exprimé sa reconnaissance au Président de la République.

« Merci au Chef de l’État pour la confiance et encore aujourd’hui pour le portefeuille qu’il me confie. C’est un honneur d’avoir servi la République à ce niveau de responsabilité, à une fonction aussi élevée », a-t-il déclaré.

Il en a également profité pour exprimer sa gratitude envers ses anciens collaborateurs : « j’ai réussi à accomplir ma mission sous l’impulsion du Chef de l’État avec l’aide de Dieu et de tous les collègues ici représentés que je remercie sincèrement pour les apports, contributions combien précieux pendant tout ce mandat», a fait savoir Guylain Nyembo.




RDC : Ouverture de la session ordinaire du parlement populaire de la majorité extra parlementaire de l’union sacrée

Lancement ce jeudi 13 juin 2024, du parlement populaire de la majorité extra parlementaire de l’union sacrée de la nation. Présidées par Maitre Sylvain Mutombo, ces séances plénières auront pour mission d’analyser les questions pertinentes de la vie nationale et en faire des propositions qui seront déposées au chef de l’État et au bureau de l’Assemblée nationale, en vue de contribuer en leur manière, à l’amélioration des conditions des vies des populations congolaises.

Pour cette première séance plénière, plus de 470 parlementaires populaires venus des différents regroupements et partis politiques qui composent cette structure de la majorité extra parlementaire de l’union sacrée y ont pris part active. Dix sujets ont été débattus, notamment, la réforme de la justice, la gestion des provinces, des ambouteillages et les élections, le salaire minimum garanti SMIG, l’entrepreneuriat et investissement, l’éducation nationale et tant d’autres. Après avoir discuté au tour de toutes ces questions, les parlementaires populaires de la majorité extra parlementaire de l’Union sacrée ont formulé des recommandations qui seront transmises au chef de l’État et au parlement élu pour des solutions idoines.

Le parlement populaire de la majorité extra parlementaire de l’union sacrée est constitué des partis et regroupements politiques qui n’ont pas atteint le seuil de représentativité lors des dernières élections. Cette structure se donne comme mission de servir d’interface pour des solutions communautaires.

 

 

Jonsard MIKANDA




Sommet de Brazzaville: La DGI participe à l’Assemblée générale annuelle couplée de la 37ème conférence du CREDAF

Avec un budget gouvernemental de 92,9 milliards de dollars américains ou encore 86 milliards d’euros pour le quinquennat 2024-2028, soit une moyenne annuelle de 18,6 milliards de dollars américains, la Direction Générale des Impôts qui intervient généralement à hauteur de 35% au budget de l’Etat, est bien obligée de mettre toutes les batteries en marche pour atteindre cet objectif.

Conduite par M. Barnabé Muakadi Muamba, Directeur Général des Impôts de la RDCongo, une forte délégation de la DGI participe aux assises de l’Assemblée générale annuelle couplée de la 37ème Conférence Régionale des Administrations fiscales (CREDAF). Cette conférence qui se tient à Brazzaville du 11 au 14 Juin 2024 a pour thème : « Collecte et exploitation des données aux enjeux nationaux et à la dimension internationale ». Ce séminaire se concentre sur l’aboutissement des travaux consacrés sur la nouvelle stratégie du CREDAF adoptée en 2018 lors de l’Assemblée Générale d’Haïti.

Prenant la parole, M. le Directeur général des impôts a expliqué à l’assistance que la collecte et l’exploitation des données est d’une importance capitale pour la performance des administrations fiscales. Elle est une étape importante pour la tenue des répertoires fiables des contribuables, permettant ainsi l’élargissement de l’assiette fiscale, et l’amélioration de la qualité du contrôle fiscale qui sont des indicateurs pour l’optimisation des recettes fiscales.

L’objectif principal de ce séminaire est de faire le diagnostic des administrations fiscales, pour identifier les meilleures pratiques actuelles ainsi que les meilleures perspectives pour la collecte et l’exploitation des données.

Il s’agit d’un accompagnement des pays membres du CREDAF, dans leur projet de reforme et de renforcement des capacités, d’échange d’expériences ainsi que le développement de la coopération régionale et internationale en matière de la collecte et l’exploitation des données.

Au cours de cette conférence, le Directeur général des impôts a indiqué que la RDCongo est membre de l’OCEDE qui va permettre d’entrer en relation avec d’autres administrations fiscales permettant ainsi d’avoir d’autres informations fiscales.

La RDCongo qui occupe la vice-présidence de ces assises, abritera les travaux de la 38ème Conférence du CREDAF à Kinshasa, a expliqué le DG Barnabé Muakadi Muakadi Muamba.

Dans son intervention, Mme Catherine Lemsle, Secrétaire générale de cette structure a expliqué que le CREDAF travaille depuis plusieurs années sur les défis fiscaux, dans les pays en développement, c’est-à-dire les pays francophones membres du CREDAF dont 24 sont africains, pour essayer de démontrer que l’enjeu est non seulement national, mais aussi international dans les échanges des renseignements. Plus on a des données, plus on améliore le civisme fiscal. Le choix d’un meilleur contrôle fiscal a un enjeu international.

Alex Tutukala Kibambe




Campagne de riposte contre l’immoralité : Le Csac exhorte les professionnels des médias et les influenceurs à présenter des contenus responsables 

Le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (Csac) a exhorté les professionnels des Médias, les influenceurs, les Tiktokeurs à présenter un contenu responsable dans leurs différentes productions. C’était le mercredi dernier lors du lancement officiel de la campagne contre les immoralités et les violences dans les médias et réseaux sociaux.

Cette campagne qui s’étend pendant un mois vise justement à rappeler aux acteurs des médias l’importance de préserver en tout temps, leur objectivité et la dignité de leur profession, et à éviter de le sacrifier au profit du fanatisme.

S’exprimant à cet effet, la Directrice adjointe du Bureau adjoint des Nations unies aux Droits de l’homme (Bcnudh), s’est réjoui du lancement de cette campagne pour sensibiliser et lutter contre les dérives qui s’observent dans les médias et dans les réseaux sociaux conformément aux droits internationaux des droits de l’homme.

Ainsi, dit-elle : «  Cette campagne est un pas important dans le respect mutuel et dans la paix sociale. Le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme a soutenu cette initiative par une assistance technique pour renforcer les capacités des médias, les promoteurs des réseaux sociaux ( …) pour des contenus responsables et respectueux des droits de l’homme », a déclaré Mme Anne Marie Dangi.

A cet effet, elle estime qu’il est d’une impérieuse nécessité de continuer à compléter l’arsenal juridique actuel par l’adoption de la loi (…) sans oublier l’accélération de la mise en place de tous les mécanismes prévus par l’ordonnance loi n°23/010 du 13 mars 2023 portant code du Numérique afin de garantir la responsabilité de la liberté d’expression dans les limites et le respect absolus de la dignité humaine. Ce n’est que de la sorte, a préconisé ce cadre des Nations unies, en ces termes: « Qu’ensemble, Nous pouvons faire des médias et des réseaux sociaux deviennent des espaces sûrs, respectueux et constructifs pour un Congo qui prospère ».

S’appuyant sur la loi relative à la liberté de la presse, le Procureur Près la Cour de Cassation, le Magistrat Firmin Mvonde a invité à l’assistance au respect de la déontologie. Loin de brandir la menace, l’homme des droits s’est montré plutôt très conciliant, évidemment à la limite de la loi.

« Je voudrais par cette occasion susciter en vous un certain sens de responsabilité par rapport à votre déontologie (…) Les réseaux sont devenus vraiment un phénomène social et si l’on y prend pas garde par des mesures idoines, les encadrer, ça risque de causer quelques chose qu’on aurait pu maitriser…. Je voudrai vous inviter à faire montre de beaucoup de responsabilité dans l’exercice de votre profession. Moi je crois dans le pouvoir qu’a votre profession considéré du reste à juste titre comme le 4ème pouvoir, je voudrais vous encourager sincèrement à l’exercer selon les droits, selon que les lois les ont prévus constitutionnellement aussi et en cela, nous ferons un bon ménage »,a-t-il souligné.

« Cette campagne, que nous estimons cruciale, est mise en place, tel un traitement de choc face à une situation aussi grave. Même si les pratiques et les attitudes ont évolué, le principe de régulation reste le même. La République démocratique du Congo n’échappe pas à la crise causée par l’érosion de l’éthique qui caractérise notre époque », avait reconnu le président du Csac, Me Christian Bosembe, qui espère voir cette campagne imprimer un nouveau type de Congolais. Car, il faut avouer que l’espace médiatique congolais a été longtemps pollué et il fallait du courage pour arrêter le temps afin de le diagnostiquer et proposer des remèdes.

« Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le Csac se donne pour mission de lancer cette campagne contre l’immoralité et la délinquance dans les médias et sur les réseaux sociaux. Le rôle du journaliste n’est pas de terroriser ou d’intimider, mais d’enquêter, d’informer, de surveiller, de former et de divertir sans juger ni condamner les citoyens, quels que soient leur statut », a souligné le Président du Csac. C’était avant d’être soutenu par le Premier vice-président de l’Assemblée nationale, qui s’est réjoui de voir que ce sont les journalistes, les Youtubeurs, Tik Tokeurs, eux-mêmes qui se réunissent pour trouver des solutions aux maux qui rongent leur métier. « Il est nécessaire que les idées viennent de vous, et c’est ça même qui fait la beauté de la démocratie si c’est des professionnels du métier qui initient la législation qui devra les régir, je crois que ça sera efficace », a-t-il estimé.

Dans cet ordre d’assainir, le ministre congolais de la communication et médias, Patrick Muyaya a rassuré l’assistance de sa détermination à fermer les chaînes de télévision qui ne respectent pas l’éthique et la déontologie. Il l’avait dit en ces termes : « Nous devons amener la salubrité dans la presse, parce qu’on ne peut détruire les efforts, par exemple, d’un acteur politique qui a pris beaucoup de temps pour se faire une image, c’est pourquoi, je veux, cette fois-ci fermer des télévisions qui ne remplissent pas les conditions ».

Après la partie officielle de cette journée, subdivisée en deux, à savoir l’avant-midi et l’après-midi, l’heure était aux panels. Le premier était réservé aux professionnels des Médias, tandis que le deuxième aux influenceurs et Youtoubeurs dans l’après-midi.

La journée s’est terminée par la remise de certificat de la « citoyenneté numérique » aux participants.

Prince Yassa




Chaine d’approvisionnement des téléphones: Les avocats Robert Amsterdam et William Bourdon font le point de la mise en demeure lancée à Apple

La République Démocratique du Congo tient à obtenir toute la lumière sur le circuit d’approvisionnement des minerais stratégiques de multinationales œuvrant dans l’industrie de Smartphones et de la haute technologie. C’est dans ce cadre qu’elle avait lancé depuis le mois d’avril dernier, à travers son collectif d’avocats, une mise en demeure contre le géant américain Apple, soupçonnée d’utiliser dans ses produits des minerais exploités illégalement en RDC.

Profitant de leur séjour de travail à Kinshasa, le ministre de la Communication et Médias a invité les avocats William Bourdon et Peter Salas pour un échange avec les médias autour de l’action récemment engagée.

Après un entretien avec le Président de la République, Félix Tshisekedi, le mercredi 12 juin dernier, ici même à Kinshasa, ces avocats mandatés officiellement par la RDC, ont fait le point de la mise en demeure lancée à Apple en France et aux États Unis d’Amérique, question de responsabilité éthique de cette multinationale de par l’utilisation dans ses produits des minerais stratégiques illicitement extraits suite à l’activité belliqueuse du Rwanda contre la République Démocratique du Congo et les violations massives des droits humains qui en découlent.

«Il faut agir. Il faut trouver les vecteurs d’influence pour montrer et prouver à tout le monde qu’il y a du sang dans les téléphones. Tout le monde doit savoir ce qui se passe dans la chaîne d’approvisionnement des téléphones qu’il a en mains. Nous comptons sur la société Apple. Nous pensons qu’elle peut agir pour décourager le commerce de ces produits exploités au prix du sang coulé», ont fait savoir les avocats Robert Amsterdam et William Bourdon, dûment mandatés par le gouvernement. Et d’ajouter : « Notre démarche est de rendre responsables ceux qui continuent sur ce chemin d’impunité. Nous avons un devoir d’inventivité et d’imagination juridique pour faire triompher la démarche des autorités de la République Démocratique du Congo et donner l’estocade finale à Apple et toutes les autres multinationales impliquées dans l’exploitation des minerais de sang ».

Pour le ministre, le peuple congolais suit et attend les résultats de cette démarche entreprise par ce collectif d’avocats à l’international. « C’est une action surprise. La surprise est un des éléments de ce qui s’est fait ici. On a profité du passage de nos avocats ici pour faire le point avec les médias de l’évolution du dossier. Depuis, justement cette action qui avait été lancée le 25 avril dernier. Vous avez compris qu’il y a des choses qui ne peuvent pas être dites pour le moment parce qu’elles sont en train de couver. C’est une action qui sera sûrement longue parce qu’il ne s’agit pas seulement, comme l’a dit Me Bourdon tout à l’heure, de faire focus sur une entreprise qui s’appelle Apple. Il y a d’autres cibles qui sont bénéficiaires des minerais qui sont produits illicitement, qui sont produits au prix du sang de citoyens de la République Démocratique du Congo », a expliqué le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya.

« Autant, on se déploie sur le front diplomatique et le front militaire, autant nous opérons en même temps sur le front judiciaire, le front économique et sur le front médiatique. Nous irons encore davantage sur le front médiatique. Nous allons maintenir la vigilance et nous assurer que nous faisons comme gouvernement tout ce que nous devons faire pour amener la paix dans l’Est de la RDC, mais aussi pour recouvrer nos intérêts qui ont été indûment perçus par ceux qui profitent justement des recettes de nos minerais », a-t-il poursuivi.

La Rdc en sortira victorieuse

Un aperçu des activités déployées sur le front judiciaire a été donné par le professeur Ivon Mingashang, Coordonnateur de la Task-Force Justice Internationale. Il reste convaincu que la République Démocratique du Congo a toutes les chances pour remporter cette bataille. Contrairement à l’affaire qui l’avait opposé à l’Ouganda en rapport de la guerre de 6 jours où le collectif des avocats n’avait pas toutes les preuves matérielles à présenter devant les juridictions judiciaires internationales où cette affaire était portée. « Ces erreurs nous ont enseignés et nous ne les reprendrons plus. Pour cette démarche, au sein de la task force, nous avons tout un service qui s’occupe de la recherche des informations, identification des données et de leurs archivages. Il se documente correctement au quotidien. Ce qui nous aidera progressivement », a-t-il avancé.

À ce stade, il n’est un secret pour personne que le Rwanda est un pays receleur des minerais congolais. Paul Kagame l’a lui-même reconnu que son pays n’est pas le seul à bénéficier des minerais provenant illégalement de la RDC dont sa partie Est qui est insécurisée, et la population victime des crimes internationaux commis par l’armée rwandaise.

Le Quotidien