Coupe du Congo : Félix Tshisekedi a remis le trophée à l’As Vita Club

Ce samedi au Stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a remis le trophée de la 58ème édition de la Coupe du Congo de football à l’Association sportive Vita Club, au terme d’une finale remportée (1-0) face au Football Club Céleste.
Le Président de la République était accompagné notamment par le Président de l’Assemblée nationale, M. Vital Kamerhe, la Première ministre, Mme Judith Suminwa Tuluka, le ministre des sports, Didier Budimbu et d’autres officiels.


Après avoir assisté au match, le Chef de l’État a remis des médailles aux athlètes des deux équipes ainsi que le trophée aux vainqueurs.
Le Président Tshisekedi a également remis un chèque de 100 000 $ à l’As V Club et 60 000 au FC Céleste.


Grâce à cette coupe, l’As V Club vient de décrocher son ticket pour participer à la Coupe de la Confédération africaine, la deuxième compétition continentale des clubs organisée par la Confédération africaine de football (CAF).




Législature 2023-2028 : Le mandat de l’honorable Erick Tshikuma validé

L’honorable Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale a clôturé, le vendredi 14 juin dernier, la session ouverte notamment pour l’installation du bureau définitif et l’investiture du Gouvernement, par la validation des mandats des suppléants des députés nationaux nommés dans le Gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

Parmi ces suppléants, il se trouve en bonne place l’honorable Erick Tshikuma qui, pour deux législatures consécutives, va représenter Patrick Muyaya, reconduit ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement.

Après cette validation, il s’est empressé de manifester sa reconnaissance au ministre Patrick Muyaya : « Mandat 2023-2028 validé, j’exprime toute ma gratitude à Dieu et je remercie notre base électorale Funa pour la confiance renouvelée à Patrick Muyaya reconduit Ministre de l’écoute et de la parole par le Chef de l’Etat Fatshi13. Cap sur la mise en œuvre de notre agenda législatif et de contrôle parlementaire approuvé lors de la campagne électorale. Prenons rendez-vous. TozalaZala Changement De Narratif ».

Soulignons que lors de la législature passée, Erick Tshikuma s’est illustré par des initiatives parlementaires très appréciées pour leur pertinence. On ose croire qu’au courant de cette législature, il fera de son mieux pour être le porte-parole de sa base de la Funa. Une fois de plus, félicitation à l’honorable Erick Tshikuma et bonne chance !




Levée des mesures conservatoires consécutives à la démission du Gouvernement Sama Lukonde

Dans un communiqué parvenu à la rédaction du journal le quotidien, le Cabinet du Président de la République porte à la connaissance de la Nation qu’à la suite de la présentation par M. Jean-Michel Sama Lukonde de la démission de son Gouvernement le 20 février 2024, le Président de la République, avait instruit des Mesures conservatoires et ce, conformément aux dispositions de l’article 6 alinéa 3 de l’Ordonnance n°22/002 du 7 janvier 2022 portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement.

A en croire ce document signé par M. Anthony Nkinzo, nouveau Directeur de cabinet du chef de l’État, le nouveau Gouvernement de la République ayant été investi par l’Assemblée nationale le mardi 11 juin 2024, et sur instruction de la Haute Hiérarchie, les dispositions ci-après sont prises: Les Mesures conservatoires du 20 février 2024 sont levées; Les Dossiers traités et ceux en cours de traitement relatifs aux susdites mesures seront transmis à Mme la Première Ministre, Chef du Gouvernement, pour orientation sectorielle et prise en charge.




Le Sommet Mondial pour la Paix ou un complot sous l’enseigne de la «paix»?

Voici un commentaire (14/06/2024) de la KCNA (ou Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréenne) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR);

Sur les initiatives et instances de l’Ukraine, un soi-disant Sommet Mondial pour la Paix s’ouvrira sous peu (15-16/06/2024) à Bürgenstock de la Suisse avec la participation (les Pays membres du Bloc Occidental pour une bonne moitié, NDLR) de;

  • presque tous les Pays européens et les USA, le Canada, le Japon, la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) ou encore l’Australie, au plus haut niveau
  • une dizaine de l’Amérique Latine
  • une dizaine de l’Afrique
  • une dizaine de l’Asie-Pacifique
  • 06 du Golfe.

A l’approche de ladite conférence, les tentatives sordides des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR), de l’Occident et de la Clique ZELENSKY (Volodymyr Oleksandrovytch 1978- , NDLR) d’abuser avec ruse même de l’aspiration de l’Humanité à la paix se révèlent de plus en plus, faisant l’objet de la condamnation de la Communauté internationale.

Payant cher pour la grave atteinte qu’il avait portée à la sécurité et aux intérêts de la Russie à la faveur de la stratégie d’hégémonie de son maître, ZELENSKY a fait du tapage dès le début de cette année-ci en visitant les USA et les Pays membres de l’OTAN (ou NATO ou Organisation du Traité de l’Atlantique Nord; alliance politico-militaire d’assistance mutuelle des Pays européens et nord-américains, créée en 1949 à Washington avec siège à Bruxelles, NDLR) et en participant à plusieurs conférences internationales pour solliciter une «conférence de la paix» et «inviter» on ne sait qui. Quant aux USA, auteurs principaux de l’état de choses en Ukraine, ils tentent de;

  • redresser, par une coopération internationale pour la pression contre la Russie, la situation piteuse de leur laquais qui montre de plus en plus d’infériorité
  • apaiser la «fatigue» toujours plus grande des Pays membres de l’OTAN, engendrée par leur assistance à l’Ukraine.

Ils ont fait, à cette fin, jouer le rôle principal dans cette farce stupide à leur laquais et à leurs garçons (ou filles) d’honneur. Cependant, il s’avère totalement que le Sommet Mondial pour la Paix est le résultat d’un complot politique sournois entre le maître et son laquais, visant à ouvrir la voie à la résurrection;

  • L’enseigne du Sommet semble convenable; mais, parler de la «paix» sans même la participation de la Russie (non invitée, NDLR), partie concernée par la solution du problème de l’Ukraine, c’est de la pire démence.
  • Le thème de discussion proposé par Kiev évoque, comme le reconnaissent les Pays occidentaux, un «acte de reddition ou capitulation imposé à la Russie vaincue»; Moscou ne peut jamais l’admettre.

Une telle rencontre servira à exalter l’affrontement et l’extension de la guerre, loin d’être favorable au dialogue et à la paix. On peut le savoir sans même y participer;

  • La Russie a déjà déclaré que la Conférence de Suisse a pour but de donner à son Pays un ultimatum intolérable et non pas, de discuter sur les moyens de résoudre le problème de l’Ukraine, et qu’elle n’a pas l’intention de participer à toute cérémonie visant l’isolement et l’étranglement de la Russie; elle a prétendu avec fermeté qu’il faut, avant tout, définir correctement le thème de discussion de la réunion.
  • Nombre de Pays (la Chine, etc., NDLR) ont décliné leur participation à ladite conférence, soulignant que tous les projets de paix doivent être discutés équitablement à condition que la Russie et l’Ukraine reconnaissent et que chaque partie y participe sur un pied d’égalité.
  • Les médias du Pays organisateur ont qualifié ce Sommet de «buverie des partenaires occidentaux», affirmant que la conférence ne manquera pas d’échouer, puisqu’elle n’a pas tenu compte de la position de nombreux Pays y compris les BRICS + (Brazil, Russia, India, China et South Africa; créé en 2009, c’est une organisation intergouvernementale de 9 grands Pays qui se réunissent en sommets annuels avec l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie et les Emirats Arabes Unis, NDLR).

Il est très naturel que la réunion conspiratrice de ceux qui préconisent l’affrontement et la guerre sous couverture de la «paix» s’attire la réprobation de la Communauté internationale.

Si les USA et l’Occident souhaitent sincèrement la résolution du problème de l’Ukraine et la paix mondiale, ils doivent veiller, avec une bonne volonté et non pas une attitude trompeuse et hypocrite, à ce que les 2 parties négocient équitablement. Ce serait une façon d’agir utile et correcte.




Promotion des sports : la Première ministre prend part à la finale de la Coupe du Congo

La Cheffe du Gouvernement Judith Suminwa a pris part, ce samedi 15 juin, à la finale de la 58 édition de la Coupe du Congo. Ladite finale a opposé l’AS V. Club de la Ville-Province de Kinshasa au FC Céleste de la Province de l’Equateur, au stade des Martyrs.

 

C’est pour la première fois depuis plusieurs années, qu’un Chef du Gouvernement va assister à une finale de la Coupe du Congo, aux côtés du Président de la République, Chef de l’Etat, qui tient au développement du sport en République démocratique du Congo. Cette vision est d’ailleurs partagée par la Première Ministre. Dans son discours devant l’Assemblée Nationale, Judith Suminwa avait placé l’accès équitable à la culture et aux sports au cœur de son action, plus particulièrement au quatrième pilier consacré à l’accès aux services sociaux de base.

La Cheffe du Gouvernement considère la promotion des sports comme l’un des leviers du rayonnement du pays et de l’amélioration de la santé du Congolais.

Au coup de sifflet final, l’As V. Club a battu son adversaire par le score d’un but à zéro (1-0). Le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé à la remise officielle des médailles et du trophée aux vainqueurs de l’As V. Club.




Coupe du Congo : V.Club sacré champion 

La finale de la 58e coupe du congo intervenait ce samedi 15 juin au stade des martyrs. Sans surprise, l’Association Sportive Victoria club s’est adjugé sa 10e coupe, en venant à bout du Football Club Céleste sur la note d’un but à zéro.

Les débats étaient équilibrés en début de partie.

Mais l’arbitre Jean Jacques Ndala ne bronchait pas sur la poussette sur Ebunga dans la surface. Dans l’échéance qui suivait, Elenga ne cadrait pas sa frappe sur un contre mené par Elie panzu (17e) et Ikangalombo rate sa reprise, trahi par son pied très court sur le fil. Cela avait le mérite de revolver céleste, qui va passer à côté de l’ouverture du score, à l’image de Tuti Diamvula, incapable de dévier son ballon dans un face à face sauvé par le gardien Dande et Nsona kinkela dont la frappe échouait une fois encore sur le gardien V.clubien. ces occasions ne restaient pas sans conséquences, puisque dans les minutes qui suivaient, les dauphins vont finalement forcer les verrous. Opundja David va se trouer sur la pression de Jonathan Ikangalombo (0-1 36e).

Au retour de la pause, les dauphins vont gérer leur avance, mais ne se mettaient pas à l’abri de Céleste, à l’instar de Bashale Mafuku dont la tête décroisée flirtait le montant gauche ( 75e grosse frayeur pour vita). Elie Panzu ne cadrait pas dans la foulée son coup franc ( 90e).

Une victoire finale et une qualification pour la prochaine coupe de la confédération pour les dauphins noirs.




A la clôture de la session ordinaire de mars 2024 : le Président Vital Kamerhe lève le voile sur le salaire du député national

Lors de la plénière de clôture de la session ordinaire de mars ce samedi 15 juin, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a mis fin à toute équivoque concernant les émoluments des Députés Nationaux.

Dans son discours, le speaker de la chambre basse a rappelé aux élus nationaux l’importance de la transparence et de la reddition des comptes.

Le Président Vital Kamerhe a clarifié que les salaires des députés peuvent être vérifiés par tous et a défié quiconque de prouver que ces émoluments atteignent des sommes faramineuses telles citées sur les réseaux sociaux. Il a annoncé une restriction de la tension salariale et a invité toute organisation prétendant le contraire à apporter des preuves. “Je mets quiconque au défi de prouver le contraire. Un Député National touche, tout avantage confondu, 14 millions de Francs congolais et les chefs de division à peu de 5 millions de Francs congolais. Nous avons dit que nous allons restreindre la tension salariale”, clarifie-t-il.

“Je n’accepterai pas qu’on puisse ternir l’image d’une aussi grande institution. Donc je voudrais dire à haute et intelligible voix que ça se passe au niveau de la banque et vous pouvez aller vérifier. Alors cesser d’inventer des histoires” , insiste le speaker de la chambre basse.

A cet effet, le Président a remercié les Députés d’avoir accepté une réduction de leurs salaires, soulignant que c’était un geste de patriotisme. “Je voudrais vous remercier, vous honorables députés, d’avoir accepté que votre salaire qui était rejeté par la population soit divisé par deux, et là c’est un geste de patriotisme”, indique Kamerhe.

Il a assuré qu’il n’y aurait pas d’augmentation de salaire pendant cet exercice.

Il rappelé qu’au cours de cette session ordinaire, la plénière a mis en place toutes les organes de l’Assemblée Nationale, elle a travaillé sur le budget de cette institution exercice 2025, il a statué sur le réquisitoire du PGR et a procédé à la validation des mandats des suppléants des députés appelés à d’autres charges.

Avant le discours solennel du Président de l’Assemblée Nationale clôturant la session ordinaire de mars , la plénière a reçu et adopté des points importants tels que l’adoption d’un projet de loi d’habilitation sollicité par le Gouvernement dont l’économie du texte a été présentée à la représentation nationale par le Ministre d’État de la Justice et garde des sceaux Constant Mutamba. Ce dernier a sollicité et obtenu auprès de la représentation nationale, l’adoption de ce projet.

 

Quant à la commission spéciale chargée de la vérification et la validation des mandats de 39 députés, la résolution a été adoptée après quelques éclaircissements du bureau.

Pour le point ayant trait au réquisitoire du Procureur Général près la cour de cassation sur l’affaire des forages impliquant l’ancien Ministre des Finances Nicolas Kazadi, il a été autorisé l’ouverture d’une instruction judiciaire contre l’ancien Ministre des Finances aujourd’hui Député National. Par contre, la plénière n’a pas adhérer à la demande de la commission sollicitant la levée de la mesure visant à restreindre les mouvements du précité.

La session s’est clôturée sur une note d’optimisme quant à l’avenir du pays, soulignant le rôle clé du Congo dans le développement de l’Afrique subsaharienne. Le Président Vital Kamerhe a appelé à l’unité pour faire face aux défis du réchauffement climatique et a affirmé que le Congo avait des solutions à offrir au monde.




Budget de plus de USD 18 milliards et création de 1,2 million d’emplois l’an : le pari trop risqué de Félix Tshisekedi et Judith Suaminua !

Ça s’appelle ” avoir de l’ambition “. Et un pays comme la RDC – au regard de ses ressources visibles et non encore visibles – ne peut que rêver grand. Fixer alors son Budget quinquennal pour 2023-2028 à USD 92 milliards et estimer la création d’emplois pour la même période à 6 millions d’unités, c’est naturellement à sa portée. Après tout, pour ne s’en tenir qu’à l’argent, un pays comme l’Angola a pour 2024 un budget annuel de USD 38 milliards, le Kenya USD 30,7 milliards, l’Ouganda USD 15 milliards, le Rwanda ayant évalué le sien à USD 4,5 milliards. En toute logique, rien ne cloche….

Taux moyens de réalisation des recettes budgétaires et de la création des emplois

Seulement voilà : le pragmatisme à s’imposer consiste à prendre pour références les acquis du dernier quinquennat (2018-2023). Quel a été le taux moyen de réalisation des recettes budgétaires au 20 décembre 2023 ? Et celui, également moyen, des emplois créés au cours du premier mandat ?

L’occasion indiquée pour l’étaler était la dernière campagne électorale.

Force est de constater que ni l’un, ni l’autre n’ont été évoqués !

Au demeurant, dans son dernier discours sur l’état de la nation prononcé le 14 novembre 2023 à l’occasion de la fin du premier quinquennat et encore la veille de la campagne électorale, le Président de la République candidat à sa propre succession a fait preuve de subtilité en s’abstenant d’en parler.

Pourtant, jusqu’à l’annonce de son départ du Gouvernement le 28 mai 2024, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a continué de déclarer le budget de l’État pour l’exercice 2023 à USD 16 milliards, sans cependant en donner le taux exact de réalisation. Si bien qu’au moment où Judith Sumwinua Tuluka (JST) entre en fonction le 12 juin, le Gouvernement n’est pas en mesure de déclarer sur base de quel taux de réalisation les projections budgétaires du nouveau quinquennat ont été faites.

 

Première et deuxième conséquences

L’un des membres éminents de son équipe aime utiliser l’expression ” beauté des chiffres”. En fait, il s’agit de la ” vérité des chiffres”.

Les chiffres, on le sait, ont un caprice : ils ne trompent pas, ils ne se trompent jamais.

On peut, par des manipulations même savantes, leur faire dire ce qu’on veut, mais au bout du compte ils sont implacables : ils restent droits dans leurs bottes !

Aussi, les fameuses recettes budgétaires de USD 16 milliards de 2023 n’ont jamais convaincu l’opinion dès lors qu’elles n’ont pas impacté positivement le pouvoir d’achat, ni l’état des infrastructures des voies de communications, encore moins les dessertes en eau et en électricité.

On contraire, jamais depuis 2019 année budgétaire n’a été aussi effroyable que celle de la première congolaise.

Aussi, quand elle apprend qu’il y a eu détournement des deniers publics, surfacturation des acquisitions, corruption etc., elle y croit facilement.

Première conséquence : lorsqu’on lui dit que le budget quinquennal est de USD 92 milliards, soit autour de USD 18 milliards l’an, elle doute. Lorsqu’on lui apprend qu’au cours du même mandat le Gouvernement prévoit la création de 6 millions d’emplois, soit 1,2 million d’emplois l’an, elle doute.

Elle se rappelle qu’en 2018, dans le cadre de la campagne électorale, elle s’était entendu dire que le budget quinquennal 2018-2023 était de USD 86 milliards, à raison de USD 17 milliards l’an.

Elle se rappelle qu’au 19 novembre 2023, lorsque la campagne électorale pour l’échéance 2028 démarrait, personne au sein de l’Union sacrée de la nation n’a eu le courage de s’extasier devant la beauté des chiffres, c’est-à-dire de s’effrayer devant la vérité des chiffres.

Tout ce qu’elle sait, c’est que le programme de gouvernement pour le second mandat a initialement été évalué à USD 88,7 milliards au taux de FC 2.621 pour USD 1, soit USD 17,7 milliards l’an, avant d’être arrondis six mois plus tard à USD 18 milliards.

Deuxième conséquence : Judith Suaminwa a fait son discours d’investiture comme tous ses prédécesseurs : promettre ceci, promettre cela, promettre ceci-cela.

A-t-elle tort ? Pas du tout. Ça se passe ainsi dans tous les pays du monde. Inutile de lui faire des reproches. Ou peut-être, si ! Précisément en termes de priorité, comme l’a fait remarquer Christian Mwando Simba, président du Groupe parlementaire Ensemble. Ce dernier n’a pas compris pourquoi, dans un pays en guerre, la priorité des six axes préconisés par le chef de l’État dans son discours d’investiture le 20 janvier 2024 n’ait pas été la donne sécuritaire.

Premier à étrenner le débat sur le programme d’investiture, le député national Udps Jean-Paul Tshimbulu a mis à mal le premier mandat, s’agissant de l’état des routes du pays (notamment l’opération Kinshasa Zéro Trou) et du PDL-145 Territoires caractérisé, à l’en croire, par les disparités et par le non fonctionnement de la Caisse de Péréquation !

Preuve qu’aussi bien pour l’Opposition, la Majorité tiendra à l’œil le Gouvernement.

Compte à rebours pour les traditionnels 100 premiers jours

A analyser les deux conséquences, on a cette évidence : les chiffres du Budget et de l’Emploi paraissent trop beaux pour être vrais, et les priorités du Gouvernement (sécurité et PDL-145 T) sont inversées.

Aussi, en sa qualité d’Autorité d’investiture, d’autorité de contrôle de l’action gouvernementale et d’autorité budgétaire, l’Assemblée nationale a-t-elle le devoir, toutes affaires cessantes, de retravailler la copie du programme pour ôter ce qu’il y a à ôter, corriger ce qu’il y a à corriger, garder ce qu’il y a à garder et enrichir ce qu’il y a à enrichir.

On ne doit pas le perdre de vue : la réussite du programme d’investiture est tributaire des recettes budgétaires. Et ces recettes ont essentiellement pour source de provenance le ministère de l’Economie.

Moralité : Daniel Mukoko Samba, alias *” Beauté des Chiffres”*, sait que le compte à rebours pour les traditionnels 100 Premiers Jours a commencé le 12 juin 2024 pour s’achever le 20 septembre prochain.

Il est de son devoir d’être l’interlocuteur attitré de la chambre basse et de la chambre haute dans la tâche laborieuse de doter le pays d’un budget conséquent sans lequel, nous en sommes tous conscients, les réalisations budgétaires de USD 18 milliards et la création de 1,2 million d’emplois l’an seront un pari trop risqué pour Félix Tshisekedi et Judith Simwinua !

Le discours sur l’état de la Nation généralement délivré en décembre 2024 pourrait se révéler une épreuve terrible pour le Pouvoir…

Omer Nsongo die Lema




Dossier forages et lampadaires : Le procureur général près la Cour de Cassation autorisé à ouvrir une instruction judiciaire contre Nicolas Kazadi 

L’assemblée nationale a autorisé ce samedi 15 juin le procureur général près la Cour de cassation d’instruire à charge contre le ministre sortant des finances et député national Nicolas Kazadi sur le dossier de surfacturation du contrat d’achat et installation des lampadaires et forages.

Cette décision de la chambre basse du Parlement ouvre la voie à l’autorisation de la levée des immunités de cet élu de Miabi au Kasaï Oriental s’il venait à être inculpé par le Parquet.

La Commission a cependant recommandé que la mesure portant interdiction de sortie du territoire qui pèse contre Nicolas Kazadi soit levée par le Parquet général près la Cour de Cassation.

Rappelons que le projet des forages est né d’un contrat signé le 21 avril 2021 et a été confié au Consortium Stevers construct – Sotrod WaterWater. Il consiste en l’installation de 1000 forages dans 1000 localités à travers la République démocratique du Congo, pour un montant de 398 millions 982 mille 383 USD, soit 398.982 USD en moyenne par station. L’autre projet dont le coût défraye la chronique est celui de l’installation des lampadaires dans la ville de Kinshasa.Le gouverneur Gentiny Ngobila a sollicité le financement du projet d’acquisition et d’implantation de 2.594 kits solaires auprès de la société Solektra pour un montant total de 13.693.370,82 USD, suivant le contrat signé en date du 31 mai 2022 entre le Ville de Kinshasa et ladite société.

 

Loup solitaire




La 1ère ministre va participer à la clôture de la session de mars à l’Assemblée nationale

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka participe, ce samedi 15 juin 2024, à la clôture par l’Assemblée Nationale de sa session ordinaire de mars 2024. La Cheffe du Gouvernement, qui tient à une meilleure collaboration entre l’exécutif et le législatif, revient dans la salle des Congrès quelques jours seulement après son grand oral suivi de l’investiture de son Gouvernement.

Dans son discours ce jour-là, la Première Ministre avait proposé des mécanismes de collaboration avec le parlement pour la mise en œuvre du programme afin de favoriser une communication ouverte, une collaboration constructive et un engagement mutuel.

Le Programme d’Actions du Gouvernement est assorti d’un agenda législatif et des instruments de collaboration avec l’Assemblée qui sont essentiels pour assurer un fonctionnement démocratique et efficace du gouvernement, en permettant une supervision et un contrôle parlementaires appropriés. La présence de Judith Suminwa à la cérémonie de ce jour marque déjà le début de cette collaboration, étant entendu l’habilitation du Gouvernement prévue à l’ordre du jour.