Journée internationale de l’Enfant africain : Berthilde G. pour le renforcement de l’autonomie des filles par l’éducation pour l’éradication du SIDA

La Directrice régionale du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) appelle au renforcement de l’autonomie des filles par l’éducation et les droits à la santé pour l’éradication du VIH/SIDA. Ce pressant appel a été lancé hier à l’occasion de la journée internationale de l’Enfant africaine, célébrée le 16 juin de chaque année.

« Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale de l’enfant africain dans des circonstances difficiles, nos communautés et nos pays étant confrontés à de multiples crises. Bien que nous ayons fait plusieurs progrès, de nombreux obstacles empêchent encore tous les enfants africains de jouir de leurs droits et de mener une vie pleine et en bonne santé. Malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, on estime que 58 % des enfants en âge de fréquenter le deuxième cycle du secondaire en Afrique subsaharienne ne sont pas scolarisés », a déclaré la Directrice régionale de l’ONUSIDA, Madame Berthilde Gahongayire.
Selon l’ONUSIDA, en Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC), seuls 65% des filles et 69% des garçons terminent l’école primaire, les filles sont moins nombreuses que les garçons à achever leur scolarité et cet écart s’accroît avec l’âge.
Dans le même temps, une adolescente sur quatre et près d’un adolescent sur cinq ne reçoivent aucune éducation ou formation formelle. « Notre région est confrontée à une crise avec le taux de natalité le plus élevé au monde : 33 % des femmes accouchent avant l’âge de 18 ans, et 3,5 % avant l’âge de 15 ans. Le mariage des enfants est endémique : plus d’une fille sur sept est mariée avant l’âge de 14 ans, voire trois sur dix dans certains pays. Il est alarmant de constater que seulement 15 % des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, ou leurs partenaires, utilisent des contraceptifs modernes », a déploré la Directrice régionale de l’ONUSIDA.
Elle estime à cet effet, que le manque d’accès à la santé reproductive aggrave les problèmes. Car, près de la moitié des adolescentes et plus d’un tiers des garçons justifient de manière choquante le fait de battre leur femme. Le fléau des mutilations génitales féminines persiste également, sa prévalence chez les filles âgées de 15 à 19 ans variant considérablement de moins de 1 % à plus de 90 % dans la région. Ces dures réalités exigent une attention et une action urgentes. Ces sombres statistiques représentent la vie de jeunes filles dont le potentiel est bafoué et l’avenir détourné. Nombre d’entre elles ne retourneront jamais à l’école, reléguant leur participation économique à des emplois mal rémunérés et perpétuant un cycle de pauvreté pour leurs enfants.
Ce qui fait que maintenir les filles à l’école est un défi majeur qui exige des investissements urgents.

L’éducation est essentielle pour lutter contre les taux élevés de VIH

« Les femmes plus instruites sont en meilleure santé et ont des revenus plus élevés, se marient plus tard et contribuent à la santé et à l’éducation de leur famille. Ces facteurs combinés peuvent permettre à des millions de personnes de sortir de la pauvreté. L’éducation est également essentielle pour lutter contre les taux élevés de VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Il est temps de renouveler l’engagement en faveur de cette cause », a préconisé la Directrice régionale de l’ONUSIDA.
Ainsi, fait-elle remarquer, malgré une baisse substantielle des nouvelles infections par le VIH au niveau mondial, l’épidémie continue de toucher de manière disproportionnée les adolescentes et les jeunes femmes, en particulier en Afrique.
En effet, explique Madame Berthilde Gahongayire, les adolescentes et les femmes (âgées de 15 à 49 ans), qui représentent 43 % des nouvelles infections par le VIH dans la région en 2022, continuent de se heurter à des obstacles juridiques et sociétaux, tels que les limites liées à l’âge du consentement pour l’accès au dépistage du VIH.
«  Ces obstacles entravent leur accès au VIH et à d’autres services vitaux, notamment en ce qui concerne la violence sexiste, ainsi que les efforts visant à réduire la stigmatisation et la discrimination. 4,8 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre, et plus d’un quart (26 %) de tous les enfants séropositifs dans le monde résident dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre », a précisé ce haut cadre des Nations unies, avant de souligner que 38% des nouvelles infections chez les enfants se produisent dans cette région aussi.
« Nos données montrent que le maintien d’une fille à l’école secondaire peut réduire son risque de contracter le VIH jusqu’à 50 % dans certains pays. L’éducation est un facteur de protection contre les mariages d’enfants et les mariages précoces, les grossesses non désirées chez les adolescentes, la violence, la stigmatisation et la discrimination liées au genre », a-t-elle souligné.
Ainsi, l’engagement de l’AOC, approuvé par les ministères de l’éducation et de la santé en 2023, envisage une Afrique subsaharienne où les adolescents et les jeunes obtiennent des résultats positifs en matière de santé, d’éducation et d’égalité des sexes. Il vise à améliorer les résultats des jeunes en matière de santé et d’éducation en renforçant le plaidoyer, en fournissant un cadre politique, en renforçant les mécanismes de coordination, en encourageant la collaboration entre les secteurs de l’éducation et de la santé, et en mobilisant les donateurs autour d’un programme commun, avec des rapports périodiques par rapport aux objectifs convenus pour assurer une mise en œuvre cohérente.
À l’occasion du premier anniversaire de l’engagement de l’AOC, elle estime qu’il est louable que l’Union africaine ait désigné 2024 comme l’année de l’éducation pour le continent.
« Cinq agences des Nations unies – ONUSIDA, UNESCO, UNFPA, UNICEF et ONU Femmes – collaborent avec les gouvernements, l’Union africaine, la société civile, les réseaux de femmes et de filles et les partenaires du développement, dans le cadre de l’initiative Education Plus, afin de déployer des efforts délibérés pour investir dans l’éducation des adolescentes et dans des programmes de transition entre l’école et le travail, de manière à réduire le risque de contracter le VIH/sida et à leur assurer un avenir indépendant sur le plan économique. Alors que nous célébrons la Journée de l’enfant africain, unissons-nous pour garantir le droit de chaque enfant à l’éducation et à un avenir meilleur. Nous ne devons pas laisser tomber nos jeunes. Nous devons investir dans leur vie et protéger leurs droits. Investir dans l’éducation, ce n’est pas seulement mettre fin à la pauvreté et aux disparités entre les sexes ; c’est aussi donner à chaque enfant la possibilité de s’épanouir et nous aider tous à lutter contre le sida d’ici à 2030 », a-t-elle recommandé.
Prince Yassa




Aïd El Kebir : Félix Tshisekedi célèbre la Tabaski avec la communauté musulmane du Congo

Le Président Félix Tshisekedi a pris part à la prière et au banquet organisés, ce dimanche au Palais du peuple, à l’occasion de la célébration de la fête musulmane de l’Aïd el Kebir, autrement appelée Tabaski.

Invité de marque à cet événement majeur de l’Islam, qui rappelle l’obéissance d’Abraham à la demande de Dieu de lui sacrifier son fils unique, le Chef de l’État a appelé les musulmans de la République Démocratique du Congo (RDC) à l’unité afin que cessent les conflits fratricides au sein de cette communauté.

« Mes frères, vous faites partie intégrante de la communauté nationale. Je suis prêt à vous recevoir, cependant, il faut que cessent les divisions et conflits fratricides car ils sont nuisibles à votre épanouissement», a déclaré le Président Félix Tshisekedi.

De nombreuses personnalités ont pris part à cette rencontre conviviale parmi lesquelles le Président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe et la ministre d’État en charge de l’Environnement Ève Bazaiba.

 




Voitures électriques chinoises : Les tarifs de l’UE révèlent un « aveu de puissance »

Après les États-Unis, c’est au tour de l’Union Européenne d’imposer des tarifs douaniers aux véhicules électriques (VE) chinois. Il s’agit, selon la Commission européenne, de réagir à ce qu’elle considère comme une « production excessivement subventionnée » par la Chine. Néanmoins, cette décision est loin de faire l’unanimité en Europe, tant parmi les dirigeants, que parmi les constructeurs automobiles. Si certains y voient un moyen efficace de protéger l’industrie européenne contre les véhicules électriques chinois à bas prix, d’autres ne jugent pas la mesure nécessaire, au vu des objectifs écologiques de l’Europe, et en raison de potentielles représailles qui pourraient menacer les importants intérêts des constructeurs européens en Chine, sans compter le fait que plusieurs constructeurs européens importent leurs propres véhicules fabriqués en Chine. Pour sa part, la Chine préconise une coopération gagnant-gagnant avec l’UE, plutôt qu’une nouvelle bataille commerciale qui ne profiterait à personne.

Même si cette nouvelle barrière dressée contre les véhicules électriques chinois ne devrait pas atteindre les proportions des tarifs américains, elle révèle ce que l’on pourrait qualifier d’« aveu de puissance », c’est-à-dire une forme de protectionnisme sur la base d’allégations émises de manière unilatérale. C’est ce que souligne le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, en déclarant que les accusations de « concurrence déloyale » contre la Chine sont sans fondement et que la concurrence loyale est le consensus de tous les pays et la pierre angulaire des échanges internationaux, et qu’elle ne peut pas être définie par une poignée de pays. Une caractéristique importante de l’« aveu de puissance », c’est donc d’attribuer de mauvaises pratiques au concurrent, au lieu de chercher à améliorer sa propre compétitivité, ce qui garantirait une saine concurrence.

En plus de sa détermination à rechercher le consensus par la négociation, la Chine devrait pouvoir anticiper davantage de barrières dans sa poursuite d’un développement de qualité. Puisque les barrières iront vraisemblablement en grandissant, les entreprises chinoises gagneraient à trouver des stratégies pour les contourner. La production locale déjà planifiée de véhicules électriques en Europe, et les joint-ventures entre constructeurs chinois et européens, constituent des pistes de solutions à explorer. Enfin, les entreprises chinoises peuvent tout de même se réjouir du fait que ce n’est pas la qualité de leurs produits qui est remise en cause, preuve que le « Made in China » devient graduellement un gage de qualité au plan international, au point d’occuper le leadership dans plusieurs secteurs clés et stratégiques de l’économie mondiale. Et si c’était cela au fond, le véritable « aveu de puissance » ?

 

(Photo : VCG)




Interview de Daouda Bitié, ambassadeur du Burkina Faso en Chine

Daouda Bitié, ambassadeur du Burkina Faso en Chine, a accordé une interview exclusive à CGTN Français, durant laquelle il s’est exprimé sur la coopération bilaterale et ses attentes pour la 9e édition du Forum sur la coopération sino-africaine. Selon lui, le bilan de coopération est à un niveau exemplaire au sixième anniversaire de la reprise des relations diplomatiques entre la Chine et le Burkina Faso. Et il salue l’expérience chinoise, qui apporte beaucoup à son pays.




Le cœur pur

Xi Jinping, issu du peuple, place toujours le peuple au premier rang de ses priorités.

“L’aspiration des gens à une vie meilleure est notre objectif.” En novembre 2012, après avoir été élu secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, Xi Jinping a prononcé ce serment. Chaque mot portait un poids immense et une signification profonde.

 

Depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois, le secrétaire général Xi Jinping s’est rendu plus de 100 fois sur le terrain pour des inspections et des enquêtes.

 

Lors des Deux Sessions nationales au cours des 12 ans passés, il a écouté les discours de centaines de députés à l’Assemblée populaire nationale (APN) et de membres du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC). Les préoccupations du peuple sont dans son cœur des affaires nationales. Les besoins et les préoccupations urgentes du peuple ont été inscrits à l’ordre du jour d’importantes réunions centrales et sont devenus à maintes reprises le centre d’intérêt des réformes.

 

“Avec abnégation, je servirai mon peuple de tout cœur.” C’est le cœur pur de Xi Jinping pour le pays et le peuple. Du secrétaire de la cellule du Parti d’un village, au plus haut dirigeant du Parti et du pays, du rêve de permettre aux villageois de prendre un repas complet de viande à réaliser le rêve chinois du grand renouveau de la nation chinoise, faire des choses pratiques pour le peuple, c’est toujours sa conviction la plus forte.




Katumbi, allez-y ! Ça fait tout de même 17 ans que l’Opposition est sans porte-parole !

Hier, le blocage était l’œuvre d’Etienne et Félix Tshisekedi ; maintenant, c’est le stratagème de Martin Fayulu… A ceux qui ne le savent pas, c’est l’occasion de le (leur) rappeler : la loi n°07/008 portant statut de l’Opposition date du 4 décembre 2007. En 2024, elle est « vieille » des 17 ans. Promulguée sous Joseph Kabila, elle s’était butée pour son application à un obstacle dur : le refus catégorique de l’Udps de se la voir appliquer de peur, probablement, de se faire doubler au profit d’un autre parti politique soupçonné de jouer le jeu du Pouvoir. Devenu lui-même parti présidentiel et passant pour le chantre de la Démocratie, l’Udps n’est pas sans savoir que celle-ci n’existe qu’au travers de la présence du Pouvoir (Majorité) et du Contre-Pouvoir (Opposition). A ceux qui l’auront également oublié, il est indiqué de le (leur) rappeler : le 6 novembre 2020, dans le discours de clôture de la consultation présidentielle, Félix Tshisekedi avait pris acte de la recommandation consistant à «Accélérer la désignation du porte-parole de l’opposition ». Par conséquent, rien ne justifie, 3 ans et demi plus tard, la non-réalisation de cette option…

En toute logique, tous les acteurs politiques ayant accepté de participer au processus électoral de 2023 sont concernés par le contexte institutionnel issu des résultats proclamés. Ils ne peuvent pas en assumer les conséquences Il s’agit, par ordre décroissant selon les résultats provisoires publiés par la Céni et confirmés par la Cour constitutionnelle, de Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Soborabo Radjabo, Denis Kadima, Aggrey Ngalasi, Constant Mutamba, Jean-Claude Baende, Delly Sessanga, Loli Nkema, Patrice Majondo, Marie-Josée Ifoku, Augustin Matata Ponyo, André Masalu, Floribert Anzuluni, Noël Tshiani, Seth Kikuni, Justin Mudekereza, Joëlle Bile, Franck Diongo, Tony Bolamba, Rex Kazadi, Georges Buse Falay, Enoch Ngila et Théodore Ngoy. Tous étaient réputés opposants.

Cette loi définit l’Opposition moins par rapport à l’Assemblée nationale et au Sénat que par rapport au Gouvernement. C’est la raison pour laquelle l’article 2 dispose : “_« Aux termes de la présente Loi organique, il faut entendre par Opposition politique le parti politique ou le regroupement des partis politiques qui ne participent pas à l’Exécutif et/ou ne soutiennent pas son programme d’action aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local_», quand bien même l’alinéa suivant déclare : “L’Opposition politique est parlementaire ou extraparlementaire selon qu’elle exerce au sein ou en dehors d’une Assemblée délibérante_».

D’ailleurs, l’article 4 est édifiant en ce qu’il affirme : « Est réputé avoir renoncé au statut de l’Opposition politique, le parti politique ou le regroupement politique qui accepte de partager les responsabilités de l’Exécutif aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local_».

C’est le cas Constant Mutamba qui, en acceptant d’entrer au Gouvernement, cesse d’office d’appartenir à l’Opposition.

Droits et devoirs de l’Opposition

Les droits et les devoirs de l’Opposition y sont déterminés. Au nombre des premiers, selon l’article 8, ceux d’«Etre informée de l’action de l’Exécutif_», de «Critiquer ladite action et, le cas échéant, formuler des contre-propositions, sous réserve du respect de la Loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs…_».

Au nombre des devoirs, selon l’article 16, ceux de «Respecter la Constitution, les Lois de la République et les Institutions légalement établies_», de «Défendre les intérêts supérieurs de la Nation_», de «S’abstenir de recourir à la violence comme mode d’expression et d’accès au pouvoir_», de «Privilégier le dialogue et la concertation sur les grandes questions d’intérêt national et dans la résolution des différends politiques_», de « Promouvoir le pluralisme politique et reconnaître le droit de la Majorité à gouverner_», de «Promouvoir la culture démocratique notamment par la tolérance, la non-violence et le soutien du principe de l’alternance dans le cadre d’une lutte politique pacifique_», de «Concourir, par la libre expression, à la formation de l’opinion publique_» et de « Former et informer ses militants sur les questions touchant à la vie nationale_».

Instrument juridique et animateur principal

Bien entendu, le statut prévoit l’organisation et le fonctionnement de l’Opposition politique. A l’article 17, il est question d’adoption du Règlement intérieur par, tenez bien, les «Députés nationaux et les Sénateurs, membres de l’Opposition politique_». Pas membres de la Majorité. C’est déjà important de le souligner : c’est l’électorat de l’Opposition. Entendez des opposants ayant dans leurs rangs des députés nationaux et des sénateurs siégeant valablement dans leurs chambres respectives.

Le porte-parole, peu importe qu’il soit parlementaire ou non, a ses missions et prérogatives déterminées dans le Règlement intérieur.

Pour ce faire, aux termes de l’article 19, «Les Députés et les Sénateurs de l’Opposition politique se réunissent, à cet effet, sous la facilitation conjointe des Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, à la demande écrite de tout groupe parlementaire ou politique de l’Opposition politique, selon le cas_».

C’est alors que, selon l’article 20, «Le Président de l’Assemblée nationale notifie le procès-verbal de la désignation du Porte-parole de I’Opposition politique aux Institutions de la République_» et «Le Règlement intérieur de l’Opposition politique et le procès-verbal de désignation du Porte-parole de l’Opposition politique sont publiés au Journal officiel de la République_».

L’article 21 dispose que « Le Porte-parole de l’Opposition politique a rang de Ministre d’Etat au niveau national et de Ministre provincial au niveau provincial. Il jouit des avantages et immunités y afférents_».

Au regard de ce qui précède, de Moïse Katumbi et de Martin Fayulu, l’opposant qui détient tous les mécanismes de désignation du Porte-Parole est le premier et pas le second.

Sauf « miracle », le second ne peut nullement empêcher le premier de doter l’Opposition du poste de Porte-parole.

Depuis presque 17 ans que la loi n°07/008 du 4 décembre 2007 portant statut de l’Opposition existe, tous les acteurs majeurs de l’Opposition en ont empêché l’application pour une raison ou pour une autre, abandonnant quasiment le terrain à la Majorité.

Puisqu’il faut bien qu’un jour cette loi prouve et trouve sa raison d’être, et dès lors qu’il est politiquement et juridiquement en pole position, Moïse Katumbi rendrait service à la démocratie congolaise en faisant doter l’Opposition de son instrument juridique de fonctionnement (Règlement intérieur) et de son animateur (Porte-parole).

On n’a pas à attendre 2028, surtout avec toutes ces hypothèques qui pèsent sur la Constitution.

Si on le pouvait, on dirait à la manière des sportifs : Katumbi, allez-y !

Le vrai penalty est à sa portée…

Omer Nsongo die Lema




MESSAGE DE FÉLICITATION ADRESSE AUX Professeurs, Sénateur Modeste BAHATI LUKWEBO et Député National Landry CIZUNGU NTABOBA

C’est avec plaisir que nous, Professeur , PURUSI SADIKI Jean-Jacques, Gouverneur de la province du Sud-Kivu, tenons à féliciter le Professeur Modeste Bahati Lukwebo, Autorité morale de notre cher regroupement politique AFDC-A, qui, après sa double élection comme Député National, dans la circonscription électorale de Bukavu, et Sénateur au Sud-Kivu, a choisi de servir la République comme Sénateur; laissant ainsi le mandat de député national à son premier suppléant, le Président Fédéral de l’AFDC-A/Sud-Kivu, Professeur Landry CIZUNGU NTABOBA.

 

Nous exprimons les mêmes félicitations à ce dernier, dont le mandat vient d’être validé ce samedi 15 juin 2024, à l’Assemblée nationale.

 

A tous deux, nous vous souhaitons un fructueux mandat de représentation de la nation congolaise en général, et le Sud-Kivu, en particulier, pour la législature 2020-2028.

 

Professeur PURUSI SADIKI Jean-Jacques




Présidentielle vénézuélienne : La contre-révolution à la manœuvre

Dimanche 28 juillet 2024 prochain, la République Bolivarienne du Venezuela organisera l’élection présidentielle. À quelques semaines de cette élection, la contre-révolution monte au créneau dans une campagne de désinformation. Comme il fallait s’y attendre, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, réagit vigoureusement contre cette manipulation dans une déclaration politique dont nous publions la teneur.
DÉCLARATION POLITIQUE
L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, suit attentivement les préparatifs de l’élection présidentielle du 28 Juillet 2024 en République Bolivarienne du Venezuela, laquelle élection coïncide avec le soixante-dixième anniversaire de naissance du Président Hugo Chávez, l’homme de gauche inventeur du socialisme du 21me siècle.
L’UDS constate malheureusement qu’avant la tenue de ladite élection, l’impérialisme a déjà choisi son camp, celui de la contre-révolution en se rangeant derrière le candidat de la droite vénézuélienne.
L’Union des Démocrates Socialistes dénonce, à cet effet, la mise en place précoce de la campagne de manipulation et d’intoxication de l’opinion tant nationale qu’internationale par les médias et les plateformes numériques impérialistes.
L’UDS s’étonne que, comme à l’accoutumée, des médias hégémoniques publient déjà de faux sondages favorables à leur impopulaire “joker” de droite tout en évoquant “l’absence d’observateurs de l’Union Européenne” comme si ces derniers prenaient la place du peuple souverain vénézuélien.
L’UDS condamne cette attitude antidémocratique de la droite vénézuélienne et de ses parrains étrangers qui consistent à préparer d’avance la contestation sous un prétexte fallacieux de fraude électorale imaginaire, le but poursuivi étant de pousser le camp impérialiste à apporter son soutien injustifié à la droite vénézuélienne.
L’UDS qui appuie sans réserve les vaillants peuples révolutionnaires d’Amérique latine et des Caraïbes dans leur lutte pour la liberté, rappelle que l’élection présidentielle vénézuélienne du 28 Juillet prochain coïncide également avec l’anniversaire de la célèbre bataille d’Ayacucho qui symbolise l’indépendance des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.
L’UDS fait remarquer que la prochaine élection présidentielle vénézuélienne est un enjeu important dans ce sens que c’est le sort des peuples latino-américains et caraïbéens qui est en jeu : servitude ou liberté.
L’Union des Démocrates Socialistes demeure enfin vigilante pour surveiller la situation électorale vénézuélienne en vue de joindre sa voix à celles de toutes les forces révolutionnaires mondiales pour faire échec à toute tentative impérialiste de voler la victoire annoncée du peuple souverain vénézuélien.
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




CULTE DOMINICAL AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH /DIMANCHE 16 JUIN 2024

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