Kwilu: La société civile de Masi-Manimba exprime ses inquiétudes face au non-respect du calendrier électoral pour la tenue des législatives nationales et provinciales 

Le non-respect du calendrier électoral publié par la commission électorale nationale indépendante en vue de l’organisation des élections législatives nationales et provinciales, inquiète les forces vives du territoire de Masi-Manimba.

Elle dénonce le flou qui règne sur les aspects financiers, techniques et organisationnels et craint que ce manque de clarté ne conduise le territoire de Masi-Manimba dans un chaos.

“Nous insistons beaucoup plus sur la nécessité de respecter la constitution et la loi électorale. La CENI doit au moins éclairer sur ce retard et doit comprendre que le droit de vote est un devoir fondamental qui est protégé par la constitution” a déclaré Emmanuel Nakahosa, porte-parole de la société civile de Masi-Manimba.

Les forces vives du territoire de Masi-Manimba invitent le gouvernement Suminwa à disponibiliser les moyens financiers afin d’organiser les élections législatives nationales et provinciales dans ce territoire.

“Nous savons très bien que le contexte actuel du pays sur la situation sécuritaire et humanitaire semble un peu trop funestes mais cela ne peut surtout pas empêcher au gouvernement qui a une responsabilité spéciale de décaisser pour que soient réalisées les élections à Masi-manimba et à Yakoma” précise Emmanuel Nakahosa

Notons que selon le calendrier publié par la CENI, la campagne électorale pour les élections législatives nationales et provinciales devrait commencer le 12 Juin 2024 et les élections elles, sont censées être organisées le 12 juillet par la centrale électorale.

 

Loup solitaire




Rd Congo : Didier Mazenga, porteur d’un message de Félix Tshisekedi à Joaõ Lorenço en Angola

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a dépêché ce lundi 17 juin, son émissaire auprès de son homologue Angolais, João Lourenço.

Il s’agit de maître Didier Mazenga, ministre congolais de l’Intégration régionale, porteur d’un message lié au processus de transition politique en République du Tchad, dont le président congolais Félix Tshisekedi est le facilitateur. La médiation du congolais à la transition Tchadienne a abouti à l’élection présidentielle apaisée.

Président de la SADC depuis 2023, Joao Lorenzo qui a salué le travail abattu par son homologue Tshisekedi veut voir la restauration de la paix dans la partie Est de la RDC.

Mboshi




La lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics au menu des échanges entre Jules Alingete et Constant Mutamba 

Le Ministre d’État, Ministre de la Justice, Constant Mutamba Tungunga a échangé, ce lundi 17 juin dans son cabinet de travail, avec l’inspecteur Général des Finances, chef de service, Jules Alingete Key. Les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour de la lutte contre la corruption, des enquêtes sur les fonds destinés aux victimes de Kisangani, ainsi que des fonds alloués à la réhabilitation du palais de la justice. Se confiant à la presse, l’inspecteur Général des Finances s’engage à exécuter le plus vite possible ces exigences de Constant Mutamba.

“Nous venons d’être reçu par l’autorité, qui tient à faire avancer suffisamment la lutte contre la corruption voulu par son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’État. Son Excellence Monsieur le Ministre d’État, Ministre de la justice veut faire de la lutte contre la corruption un élément important pour faire avancer le pays. Et dans ce cadre là, il nous a donné des diligences à faire le plus rapidement possible, notamment transmettre tous les rapports de ces trois dernières années ayant établi des faits de corruption et criminalité financière pour que le Ministère de la justice s’en occupe.

Donc, nous allons rapidement dans les 72 heures recenser tous les rapports ayant établis faits de criminalité financière pour les transmettre à l’autorité. Deuxièmement, il y a une série d’audits viennent d’être commandés à l’inspection générale des finances, notamment l’audit de tous les fonds mis à la disposition de la République, pour l’indemnisation des victimes de Kisangani. Ce travail a déjà commencé aujourd’hui, une équipe d’inspecteurs des finances est en route pour Kisangani, pour essayer de vérifier ce qui a été fait des fonds mis à la disposition de l’établissement public” Fluvio”, qui a été créé et qui devrait gérer ces fonds.

Il y a également l’audit des travaux de réhabilitation de palais de la justice par la société ” Pulvest”. que l’autorité voulait que nous puissions mettre à sa disposition tous les éléments : les contrats, les fonds libérés, le niveau d’exécution financière et le niveau d’exécution physique des travaux”, a dit à la presse l’inspecteur Général, chef de service, Jules Alingete Key.

Sachez que depuis sa nomination au ministère de la justice, Constant Mutamba s’est mis à la lutte contre l’impunité et tous autres antivaleurs. Déjà, le weekend, il a ordonné des poursuites contre la nuisance sonore et contre la pratique d’homosexualité en RDC.

Didier Mbongomingi




Emolument des députés nationaux : CNPAV contredit Vital Kamerhe

Au sujet des émoluments des députés nationaux qui sont à la base de la polémique en Rdc, le CNPAV constate que les propos du Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Vital Kamerhe, ne sont ni conformes à la loi des finances 2024 ni aux pratiques de paiement d’autres avantages aux parlementaires congolais.

La Coalition Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV) qui suit de près la problématique du train de vie exorbitant des institutions publiques de la RDC, constate que la loi de finances 2024, section 16 fixe les émoluments mensuels d’un député national à 23,4 millions de FC, soit 9.361 USD. Ces montants ne concernent pas les autres avantages et primes dont bénéficient les députés nationaux.

Dans un communiqué de presse élaboré à cet effet, le CNPAV affirme que les chiffres contredisent le montant de 5000 USD (14 millions FC) annoncé le 15 juin dernier par le Président de l’Assemblée nationale.

Car pour baisser ces émoluments, il faut un collectif budgétaire, qui n’est pas encore initié par le gouvernement ni voté par le parlement. Le CNPAV attend l’effectivité de la baisse du train de vie de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Gouvernement et de la Présidence à travers des textes légaux, dont la loi des finances rectificative.

Le CNPAV fustige également les menaces et intimidations proférées par le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Vital Kamerhe, à l’endroit des acteurs de la société civile qui font leur travail de contrôle citoyen de l’action publique.

Et ce, avant de rappeler que les menaces et entraves au travail des acteurs de la société, des défenseurs des droits humains, des journalistes et autres activistes se sont intensifiés à travers les arrestations arbitraires en RDC et appelle le gouvernement congolais à assurer la protection de tous ces acteurs sociaux et garantir l’espace civique pour l’expression de toutes les opi

nions.




Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer de la CAF, Égypte 2024 : le programme des éliminatoires est connu

Les 14 nations en lice pour la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer de la CAF, Egypte 2024, ont vu leur programme de qualification confirmé le jeudi 13 juin. En effet, la CAF a procédé au tirage au sort des éliminatoires de la compétition qui se déroulera en Egypte cette année.

Au total, 14 nations participeront aux éliminatoires qui se dérouleront en deux manches (aller et retour) pour déterminer les 7 sélections qui rejoindront l’Égypte, pays organisateur, lors de la phase finale cet été.

La première manche des éliminatoires se déroulera du 19 au 21 juillet, la seconde et dernière manche est programmée du 26 au 28 juillet. Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, débutera les éliminatoires contre la Guinée, qui vise sa première participation à la CAN de Beach Soccer de la CAF.

L’Angola, qui cherche également à se qualifier pour sa première compétition de la CAN de Beach Soccer, affronte le Maroc, double médaillé de bronze.

D’autres rencontres importantes sont à prévoir, notamment un duel entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, tandis que le Burundi et le Malawi s’affronteront dans un derby de l’Afrique de l’Est.

Les Seychelles, hôtes de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA™ l’année prochaine, tenteront de s’assurer une place en Égypte avant d’accueillir l’événement mondial pour la première fois en Afrique.

Les Seychelles seront opposées au Mozambique, hôte de la dernière édition de la CAN de Beach Soccer de la CAF.

Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer de la CAF, Egypte 2024 | Qualifications

Match aller (19 – 21 juillet 2024)

Guinée vs Sénégal

Angola – Maroc

Ghana – Côte d’Ivoire

Mauritanie – Nigeria

Tanzanie – Ouganda

Seychelles – Mozambique

Burundi – Malawi

Match retour (26 – 28 juillet 2024)

Sénégal – Guinée

Maroc – Angola

Côte d’Ivoire – Ghana

Nigeria – Mauritanie

Ouganda – Tanzanie

Mozambique – Seychelles

Malawi – Burundi

La CAF annoncera les dates et heures exactes des matches en temps voulu.




L’IGF célèbre l’anniversaire du Président Félix Tshisekedi

L’Inspection Générale des Finances (IGF) via son compte tweeter a adressée ses vœux les plus chaleureux à Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo, à l’occasion de son anniversaire. En tant que fervent défenseur de la lutte contre la corruption et promoteur de la bonne gouvernance dans la gestion publique, le Président Tshisekedi a marqué l’histoire de notre nation.

« Le Président Tshisekedi incarne l’intégrité, la transparence et la détermination à servir le peuple congolais. Son leadership exemplaire a permis des avancées significatives dans la lutte contre la corruption et la réforme des institutions financières », a déclaré l’Inspecteur Général de l’IGF.

L’IGF réaffirme sa loyauté indéfectible envers le Président Tshisekedi et s’engage à continuer de travailler main dans la main pour renforcer la gouvernance financière et promouvoir l’intérêt général.

Didier Mbongomingi




Émoluments des députés nationaux : L’Odep contredit les propos de Vital Kamerhe

La question sur les émoluments des députés nationaux refait encore surface dans l’opinion publique, après la réaction du président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe qui a voulu éclairer la population sur ce sujet.

De son côté, l’Odep, qui s’intéresse aux dépenses publiques a contesté avec la dernière énergie les allégations de Kamerhe. Pour cette institution, l’honorable Vital Kamerhe n’a pas été honnête au regard des chiffres avancés. Le président Muteba de l’Odep estime que les paroles de Vital Kamerhe reflètent des bonnes intentions et non la réalité des faits.

“Les paroles du président Vital Kamerhe reflètent des bonnes intentions. Mais pour les concrétiser, il faut un collectif budgétaire. Il faut donc changer ce qui est écrit dans la loi des finances exercice 2024”, a-t-il expliqué.

Pour lui, des simples paroles ne suffisent pas pour changer toute une loi.

“La loi ne se change pas par des paroles. Ce sont des bonnes intentions mais pas la réalité, car la réalité se traduit par la modification de la loi des finances de 2024”, a précisé le président de l’Odep, qui confirme que le salaire des députés nationaux, tout avantage confondu, s’élève à 21 mille dollars américains par député. Ce qui est inadmissible dans un pays où la crise économique bât son plein.

Plusieurs propositions des certains analystes vont dans le sens de solliciter la réduction de train des vies des institutions, afin de permettre au pays d’avoir les moyens de sa politique.

Rappelons que lors de la clôture de la session ordinaire de Mars à l’Assemblée nationale, le président Vital Kamerhe n’a pas manqué de mettre un accent particulier sur la question ayant trait avec le salaire des députés nationaux tout avantage confondu. Pour le speaker de la chance basse du parlement, un député national gagne 14 millions de francs congolais, ce qui équivaut à 5 mille dollars américains.

Mboshi




Système LMD en RDC: Thépohile Mbemba rabroue les allégations d’un député national

En réaction à la déclaration d’un député national, élu de l’Equateur, lors de la plénière d’investiture du Gouvernement Suminwa, qualifiant de « diabolique » le système LMD en République Démocratique du Congo, le Professeur Théophile Mbemba Fundu, ministre honoraire de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, tient à mettre définitivement un terme à cette indélicatesse entendue en direct à la télévision nationale lors du débat sur pour ou contre l’investiture du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka, mercredi 12 juin 2024.

Selon le professeur, le système LMD n’est pas diabolique ; c’est plutôt sa mise en œuvre dans la précipitation, sans volonté politique d’améliorer les conditions d’apprentissage, qui risque de mettre en péril, la formation d’un capital humain de qualité. « Le système LMD permet à la RDC d’uniformiser les cycles d’enseignements au niveau international, et d’organiser la reconnaissance des diplômes entre les pays ainsi que de faciliter la mobilité étudiante dans le reste du monde. Il n’est pas mauvais et encore moins satanique, mais c’est plutôt sa mise en œuvre dans la précipitation sans volonté politique de doter les institutions d’enseignement supérieur et universitaire de conditions nécessaires et en particulier de la logistique pour sa mise en œuvre ».

Le professeur Mbemba enfonce le clou en insistant qu’être dans ce cycle négatif de trouver le système LMD satanique n’est pas responsable pour un Gouvernement appelé à doter le pays d’un système éducatif supérieur visant la formation d’un capital humain de qualité pour prendre en main la destinée du Congo de demain pour qu’il soit un pays fort, prospère avec un peuple digne.

« Sans promouvoir une éducation de qualité, la recherche scientifique et technologique, les discours politiques resteront des simples slogans pour manipuler le peuple qui continuera à croupir dans la pauvreté et la misère », regrette le Président national du Parti politique AAP, parti de l’Opposition républicaine. C’était avant de conclure: «Il est temps de penser à des réelles politiques de souveraineté nationale.

Willy K.




Destruction du football congolais: Sabin Masini pointé du doigt 

Son nom est sur toutes les lèvres des amoureux du football à la veille de la finale de la 58ème édition de la Coupe du Congo. Sabin Masini, membre du comité de normalisation de la Fédération congolaise de football association. Connu pour sa proximité avec l’AS V.Club de Kinshasa, ce dirigeant sportif fait parler de lui, mais en mal. L’opinion s’interroge comment celui qui a bénéficié de l’ascension pour siéger au comité de l’équipe chargée de remettre sur les rails le football congolais, peut se compromettre au point de marcher aux antipodes des objectifs assignés à son comité, principalement celui de normaliser le football.

Christian Kitungwa, président du FC Tanganyika et gouverneur de cette province

Il est reproché à Sabin Masini de s’être personnellement investi pour obtenir la qualification de l’AS V.Club à la Coupe de la confédération africaine par des voies aussi bien illégales qu’immorales. La sale besogne du membre du CONOR de la FECOFA a été mise à nu par Christian Kitungwa, président du FC Tanganyika et gouverneur de la province éponyme. Le mécène sportif l’a dénoncé lors de son coup de gueule ayant suivi l’élimination de son équipe. Celui que la jeunesse du Tanganyika a surnommé Magufuli (en référence au défunt président humaniste tanzanien) a expliqué, non sans raison, comment le membre du CONOR précité a désigné verbalement les arbitres de son obédience, à moins de 30 minutes du coup d’envoi du match après avoir opéré trois changements auparavant, comme le prouve cet extrait de son point de presse :

“Le FC Tanganyika n’est pas un mauvais perdant, mais n’accepte pas qu’on lui vole ce qui lui revient. Le football est et reste une école de loyauté et de fair play. Il marche avec des normes et des règlements qui, une fois biaisés par ceux qui sont supposés en assurer le respect, on dit bonjour à la jungle. Le FC Tanganyika vient d’être victime de cette jungle de la part de l’organisateur de la coupe du Congo, mieux de la part d’un influent membre du CONOR qui s’est brusquement souvenu de ses accointances avec un club présentant au titre pour l’imposer comme vainqueur de la 58ème édition de la coupe du Congo, parce que le FC Tanganyika fait peur.

Pour ce faire, ce membre a tripatouillé la désignation des arbitres passant outre toutes les règles de l’art et imposer ses subis au vestiaire. En clair, le FC Tanganyika vient de jouer un match avec des officiels désignés verbalement. Ce membre-là, on l’a vu sillonner les bureaux après bureaux pour atteindre son objectif. Voilà comment ceux qui ont la charge de développer le football en République démocratique du Congo découragent les bonnes volontés.

Nous avons accepté les injustices du départ en voyageant tour à tour pour Kindu puis à Kinshasa. Alors que les équipes que l’on protège sont restées tranquillement à domicile…Messieurs et mesdames de la presse, nous comptons sur vous pour dénoncer ce fossoyeur du football en République démocratique du Congo. La chose pour laquelle nous devons avoir peur, c’est la peur et le FC Tanganyika n’en a pas eu”, a-t-il dénoncé.

Pour certains observateurs qui pensent de la même manière que le président du FC Tanganyika, le match de la finale de la 58ème édition de la coupe du Congo ne sera qu’une simple formalité. Ils préviennent une complaisance qui participera au sacre de l’équipe protégée de Sabin Masini (V.Club) si bien que le président de Céleste FC est membre du comité de la formation programmée pour gagner cette édition.

LeQuotidien




COMMUNIQUE OFFICIEL N 026 RELATIF A L’ECHEANCE DU 15 JUIN 2024_0001-1