A l’occasion de la journée de l’enfant africain : Le rapporteur de l’Assemblée nationale honore les enfants de Pakadjuma

Ils sont venus nombreux pour participer au concours de dessin organisé par la Fondation Pakadjuma résilience. Pour cette cérémonie, 10 enfants au total ont été sélectionnés, parmi lesquels 3 ont été primés par le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli Eseng’ekeli, en leur octroyant les diplômes de mérite.

L’occasion faisant le larron, le professeur Jacques Djoli a félicité les organisateurs pour avoir choisi le site de Pakadjuma, une manière de montrer la souffrance de la population.

« L’avenir de notre pays repose sur les enfants. Nous dévons avoir une vision programmatrice, parce que s’il faut détruire un peuple, il suffit de toucher à son éducation, à la formation des enfants. Vous allez alors avoir un pays où les prisons seront plus intéressantes, vous allez avoir le banditisme. Notre devoir ici, c’est d’encadrer ces enfants, de créer des conditions pour qu’ils puissent bien étudier », a-t-il indiqué.

Et d’ajouter que nous allons les soutenir avec les moyens de bord pour qu’ils puissent avoir le matériel classique, les objectif de classe, pour qu’ils puissent avoir les conditions nécessaires pour faire exploser leurs talents. Il y a des médecins, des sculpteurs, des futurs députés, des futurs ministres. Nous devons leur donner la chance et nous avons choisi cet espace de Pakadjuma qui symbolise aujourd’hui l’image de nos difficultés, les défis que nous avons, mais aussi l’intelligence comme nous avons pu le voir à travers cette photo.

Signalons que cette journée de l’enfant africain est célébrée en mémoire des enfants de Soweto, massacrés par le pouvoir de l’Apartheid, pour avoir protesté lors d’une marche contre l’injustice et les inégalités en matière de l’éducation.




Évolution à mi-parcours des recettes fiscales réalisées par la DGI, de janvier à fin avril 2024 en milliards CDF 

L’évolution des recettes fiscales réalisées par la DGI, de janvier à fin avril 2024 nous permet de tracer un graphique qui montre la tendance générale et, une représentation visuelle des efforts accomplis par la DGI, dans la mobilisation des recettes fiscales, au cours du premiers trimestre 2024.

Selon les statistiques de la DESCOM, les prévisions budgétaires assignées à la DGI sont de l’ordre de 13.812.443.978,350 CDF pour l’exercice 2024. Les recettes fiscales mobilisées de janvier à fin avril 2024 sont de 5.472.915.741.392,32 CDF.

L’écart observé entre les assignations annuelles et les recettes cumulées au premier trimestre est de 8.339.528.236.957,68 CDF qui représente les recettes que la DGI doit mobiliser ou dépasser dans les 8 mois.

Si nous divisons les 8.339.528.236.957,68 CDF par 8, c’est-à-dire le nombre des mois à couvrir, nous obtenons une moyenne arithmétique théorique de 1.042.441.029.619,71 CDF qu’il faut atteindre chaque mois ou dépasser.

Dans l’hypothèse de cette moyenne théorique, il convient de noter que la DGI atteint chaque année des pics des recettes fiscales, lors du payement de quatre acomptes prévisionnels de juillet, août, septembre et novembre.

Le programme du gouvernement Judith Suminwa, pour le quinquennat 2024-2028, s’est donné un budget de 92.9 milliards de dollars américains ou encore 86 milliards d’Euros, avec une moyenne annuelle de 18.47 milliards de dollars américains.

La DGI intervient chaque année à concurrence de 35% au budget national.

Si nous considérons la moyenne annuelle de 18.47 milliards de dollars américains, la suite part de la DGI est estimée à 6.1 milliards de dollars américains l’an, alors que les recettes fiscales au premier trimestre 2024 avoisinent ce montant.

Si nous prenons en considération la suite part de la DGI et les autres régies financières notamment la DGDA et la DGRAD, si toutes les autres choses restent égales par ailleurs, ceteri paribus, notamment la discipline budgétaire, et la rationalité dans les dépenses publiques, le gouvernement Judith Suminwa pourrait réaliser son contrat programme.

Plusieurs raisons poussent à l’optimisme. Depuis son avènement à la tête de la DGI, le Directeur général des impôts Barnabé Muakadi Muamba, s’est démarqué de ses prédécesseurs, dans la mobilisation des recettes fiscales avec des montants jamais atteints auparavant.

Comme vous pouvez le constater sur le graphique, la courbe des recettes fiscales réalisées est toujours au-dessus des prévisions budgétaires.

Les recettes fiscales cumulées au premier trimestre 2024 sont de 5.472.925.741.392,32 CDF traduisant la courbe des recettes réalisées toujours au-dessus de la courbe des prévisions. Les deux courbes ne sont pas rectilignes, elles présentent des coudes avec des segments ascendants ou qui descendent en fonction du niveau des prévisions gouvernementales.

La tendance générale du graphique montre que cette administration fiscale est efficace dans la mobilisation des recettes avec un certain optimisme néfaste à corriger dans les mois à venir pour éviter des contre-performances.

Que de croire que tout va bien dans le meilleur du monde, comme les libéraux qui pensent à tort qu’il faut laisser faire, et que les choses reviendront à la normale.

Alex Tutukala Kibambe, Journaliste économique




« La CENI pense avoir accompli sa mission qui a notamment abouti à l’installation des institutions» (Didi Manara Linga)

Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga, a représenté le numéro un de l’institution, Denis Kadima Kazadi, à la cérémonie de la publication du rapport du cycle électoral 2019-2023 de la Mission conjointe d’observation électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo-Église du Christ du Congo (MOE CENCO-ECC) à la salle de conférence du Centre interdiocésain.

Ce rapport, qui a été transmis au préalable à la hiérarchie de la CENI, jeudi 13 juin 2024, fait état des opérations électorales au regard du contexte ayant prévalu avant et pendant la mise en œuvre des activités de la Centrale électorale.

Le contenu livré par le Révérend Eric Nsenga, Secrétaire général de l’ECC, retrace les contours des opérations d’identification et enrôlement des électeurs aux jours de différents scrutins directs et indirects en passant par la campagne électorale avant d’aboutir aux contentieux qui en ont découlé.

Le 2e Vice-Président de la CENI a relevé une somme d’observations soulignant que ce rapport a essentiellement énuméré plus d’écueils rencontrés et autres défis auxquels la Centrale électorale étaient confrontés. En éludant les efforts qu’elle a déployés pour mener à bien la mission lui assignée.

« C’est un rapport qui est principalement orienté vers les difficultés et les défis rencontrés et ne souligne pas suffisamment les efforts de la CENI afin de les surmonter. La bonne foi, les réalisations et les innovations de la CENI sont mises à mal. Ce rapport est une liste des ratés qui ne sont toujours pas du fait de la CENI et ne présente aucun élément comparatif des cycles antérieurs afin de souligner les progressions et les régressions. Ce rapport omet sciemment de souligner les innovations (Applications, Centre Bosolo…) mises en œuvre en vue d’améliorer ce cycle électoral. Ce rapport donne l’impression que rien n’a marché pour revenir à la case de départ et faire croire aux différents bailleurs de fonds que le chemin est encore long vers des élections de meilleure qualité. Ce rapport prête à la CENI des pouvoirs qu’elle n’a pas, telle que la sécurisation du processus électoral qui elle dépend du Gouvernement », a indiqué Didi Manara Linga.

Non sans avoir précisé que « la CENI a, contrairement à certaines prédictions de mauvais augure, organisé, le 20 décembre 2023, les élections directes combinés du Président de la République, des députés nationaux et provinciaux et ainsi que celles des conseillers communaux dans les chefs-lieux de province. Notons que les élections municipales n’ont jamais plus été organisées depuis près de 37 ans. Celles du 4e cycle ont eu lieu dans un contexte de profonds changements politiques, marqués par la participation pour la première fois des Congolais résidant à l’étranger. Cependant, ces élections ont été organisées malgré les défis persistants de sécurité à l’Est et une augmentation des violences à l’Ouest, notamment avec les déplacements forcés d’électeurs à Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe ».

Des défis

Faisant part à l’assistance des défis relevés par la CENI qui a élaboré un plan stratégique tenant compte des enseignements des cycles électoraux précédents.

« Les principaux défis identifiés comprenaient le financement irrégulier affectant le calendrier, les réformes légales et réglementaires (seuil de recevabilité, mesures incitatives pour la participation des femmes comme candidates, etc.) ainsi que les influences externes multiples sur les plans économique, social, politique, logistique, sécuritaire, légal, écologique et technologique. De plus, les conditions climatiques et météorologiques ont également impacté la gestion de ce processus électoral. Malgré un démarrage tardif avec une équipe dirigeante installée 28 mois après la fin du mandat précédent, des retards dans le financement, et des défis logistiques considérables, la CENI a réussi à organiser les élections dans les délais constitutionnels. Elle a travaillé avec rigueur et transparence pour restaurer sa crédibilité, sérieusement compromise lors des cycles précédents, et regagner la confiance des parties prenantes. La CENI a procédé à l’identification et l’enrôlement des électeurs en seulement quatre mois contrairement au cycle passé. Cette prouesse est à saluer et le rapport de la MOE CENCO-ECC a décidé de l’occulter. Certes, la question des cartes défectueuses s’est révélée mais là encore, la CENI a réagi avec promptitude et professionnalisme en octroyant les duplicatas et a permis à tous les électeurs inscrits sur les listes électorales avec une carte défectueuse de voter le 20 décembre 2023 », a soutenu le 2e Vice-Président.

Trois concepts majeurs

Il a fait apprécier à l’assistance les trois concepts majeurs ayant guidé l’action de la CENI : l’inclusion, la transparence et le caractère apaisé du processus relevant qu’elle a mis en œuvre plusieurs initiatives pour innover tout au long du processus électoral.

« Les précédents processus électoraux ont tous été confrontés à des défis significatifs, notamment sur les plans opérationnel, logistique, sécuritaire, social et politique. Ces défis ont souvent menacé la stabilité du pays, comme en témoignent les exclusions de candidats à la présidence en 2011 et 2018 (le cas éloquent du candidat Moïse Katumbi), les violences post-électorales et les restrictions de vote dans des régions instables. Pour la première fois, des Congolais résidant à l’étranger ont pu participer au vote. La CENI a développé une application mobile (PRERAP) pour faciliter l’enregistrement préalable des électeurs à domicile, ainsi qu’une autre application (CENI-MOBILE) pour informer les électeurs sur leur bureau de vote.

Avant de procéder à l’inscription des candidats et au vote lui-même, la CENI, fidèle à sa politique d’inclusion, a animé des cadres de concertation avec toutes les parties prenantes (partis et regroupements politiques, candidats indépendants, société civile, femmes, jeunes, journalistes, personnes vivant avec handicap, etc.) et particulièrement avec les candidats à la Présidence de la République. La CENI s’est par ailleurs régulièrement concertée avec les institutions de la République ainsi qu’avec les partenaires internationaux, notamment, l’Union africaine, l’Union européenne, la CEEAC, le CIRGL, la SADC et l’ECF-SADC. La CENI a contribué à l’amélioration de la participation des populations vulnérables en mettant à leur disposition la loi électorale traduite en écriture braille ou encore le glossaire en langues des signes.

Elle a contribué à l’amélioration de la participation des populations vulnérables en mettant à leur disposition la loi électorale traduite en écriture braille ou encore le glossaire en langues des signes. Contrairement au cycle dernier, la CENI a facilité la possibilité de l’observation de long terme et l’accréditation des observateurs internationaux (Centre Carte, Union Européenne). Toutefois, le départ de la Mission d’observation de l’Union Européenne ne relève pas de la CENI », a-t-il soutenu.

Avant de mettre en lumière le souci permanent de collaboration avec les différentes parties prenantes au processus et d’autres innovations constituant des avancées notables dans le souci de l’amélioration du travail que l’institution est appelée à accomplir surtout pour l’avenir.

« La CENI a accrédité des missions d’observation électorale internationales mais aussi des organisations congolaises professionnelles qui ont pu authentifier de la régularité et de la crédibilité des élections. La CENI attendait de voir les résultats du comptage parallèle de la MOE CENCO-ECC qui, du reste, corroborent ceux de la CENI. Malheureusement cette convergence des conclusions a été étonnement gardée secrète par ce rapport de la CENCO-ECC.

La transparence n’a pas été oubliée

En matière de transparence, la CENI a institué des journées portes ouvertes pour montrer qu’elle n’avait rien à cacher.

Le Centre Bosolo a été créé pour publier les résultats en temps réel pendant la centralisation des résultats, marquant une avancée significative dans la transparence du processus électoral.

La diffusion en direct de la compilation progressive des résultats présidentiels et la publication les résultats bureau de vote par bureau de vote, sur le site web de la CENI a permis aux parties prenantes de vérifier les résultats et a renforcé la confiance dans l’intégrité des scrutins.

La CENI a fortement appuyé et accompagné toutes les initiatives permettant d’empêcher la coupure d’internet durant les périodes électorales et post-électorales afin d’assurer plus de transparence et de permettre à tous de voir les aspects honteux dudit processus.

À la CENI, la transparence n’est pas qu’un concept creux mais bien réel. Et lorsque des candidats ont tenté de manipuler les scrutins en leur propre faveur, la CENI n’a pas hésité à sanctionner plus de 80 personnes sans tenir compte de leurs rangs. Une première depuis l’organisation des premières élections démocratiques en 2006 », a assuré Didi Manara Linga.

Avant de clore son intervention en concluant que la CENI pense avoir accompli sa mission qui a notamment abouti à l’installation des institutions. Persuadé que si le pays s’y prend à temps avec des réformes visant l’amélioration du processus (et non pas l’acquisition ou la conservation du pouvoir), la RDC connaîtra des meilleures élections en 2028.

A la suite des propos du représentant du Président de la CENI, le Secrétaire général de la CENCO, Monseigneur Donatien NSHOLE, a fait un certain nombre de recommandations aux trois principales institutions du pays, notamment le Président de la République, le Parlement et le Gouvernement pour ne pas retomber dans des errements du passé et améliorer, dans le futur, le processus électoral congolais.




RDC : Reçue par Félix Tshisekedi, l’Union Européenne apporte son soutien aux déplacés à l’Est du pays

Dans la soirée de ce lundi 17 juin à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a reçu une délégation de l’Union européenne, conduite par le Commissaire chargé de la gestion des crises JanezLenarcic. Les délégués de l’UE ont tenu à rencontrer le Chef de l’État pour s’enquérir de la situation humanitaire dans l’Est de la RDC, où ils vont visiter, ce mardi, plusieurs camps de déplacés dont celui de Mugunga, au Nord-Kivu, qui a essuyé des tirs à l’arme lourde le 3 mai dernier.

«Je suis venu dans votre pays pour exprimer ma solidarité et le soutien de l’UE au peuple congolais, notamment à ceux qui souffrent dans l’Est du pays », a déclaré M. Lenarčič.

Dans le même registre, le Chef de l’État Félix Tshisekedi avait également reçu M. Jeff Radebe, envoyé spécial du Président Sud-Africain pour la région des Grands Lacs, qui lui a remis une invitation officielle de la cérémonie d’investiture de son homologue Cyril Ramaphosa.

Récemment réélu à la tête de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a également demandé à son émissaire de transmettre au Président congolais un message d’amitié et de fraternité de son pays envers le peuple frère de la RDC.

Mboshi




Ministère du Commerce extérieur : Nécessité d’une organisation interne pour joindre l’efficacité et la pertinence à la performance

Aussitôt les instructions reçues du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi lors de la première réunion du Conseil des Ministres tenue ce vendredi 14 juin, Julien Paluku Kahongya, ministre du Commerce Extérieur passe à la vitesse supérieure en nommant quelques membres de ses structures opérationnelles.
Par l’Arrêté signé ce samedi 15 juin 2024, est nommé Directeur de Cabinet, l’Honorable Msafiri Kyakakala Benezeth. Il sera secondé par le Professeur Docteur Sadiki Byombuka Onésime, comme Directeur de Cabinet adjoint.
Par ailleurs, trois coordinations vont devoir piloter les secteurs clés du ministère de Commerce extérieur à savoir:
1. La coordination en charge de la ZLECAF, des Accords régionaux, bilatéraux et multilatéraux. Elle a comme Coordonnateur Jean Dieudonné Kavese et comme Coordonnateur adjoint l’honorable Muteule Moromoro Mutuel.
2. La Coordination en charge du suivi des importations et des exportations qui a comme Coordonnateur l’Honorable Cibalonza Byaterana Célestin et Kasomo Malamasa Zénon en qualité de Coordonnateur adjoint.
3. La Coordination en charge de l’organisation des foires, expositions, forums, dirigée par le Coordonnateur Wisomi Nkoy Manda, secondé par Bakunzi Bariyanga Adrien comme Coordonnateur adjoint.
La machine se met en place afin de saisir le taureau par les cornes et rapidement aller de l’avant car le temps n’est pas notre allié, dit-on. Bon vent aux heureux nominés.