Tshopo : Un agent de l’Etat à la base de tracasseries à 13 km de Kisangani

La République Démocratique du Congo est loin de voir le bout du tunnel concernant les indicateurs devant prévaloir pour une amélioration sensible du climat des affaires, et ce malgré les efforts des autorités tant provinciales que nationales pour résorber cette gangrène. Un agent du conseil national de sécurité, porteur d’un ordre des missions ayant dont le délai a expiré impose en toute impunité un climat de Terreur sur l’axe Niania – Kisangani alors que sa zone opérationnelle pour une mission ne devant pas dépasser 8 jours était Bunia-Mahagi et Aru.

Aidé dans cette besogne par quelques agents véreux du service des renseignements des Forces armées de la République Démocratique du Congo (ex-Demiap) et ceux l’agence nationale des renseignements dont le comportement de l’un avait déjà été indexé par l’inspection générale des finances en son temps. Ils exigent le paiement de 500 dollars américains à tout véhicule en ordre avec la déclaration douanière, essentiellement les camions citernes des pétroliers après le contrôle à la barrière de la DGDA (Direction générale des douanes et accises), ceux qui ont échappé à la déclaration se voient exiger le paiement de 2.500 dollar américains. Il faut bien marchander pour ne pas tomber dans ces filets.

Une situation alarmante dans la mesure où ils utilisent le nom du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi pour intimider tout contrevenant à leurs exigences, sinon ils vous présentent à la télévision comme fraudeurs et affirment vous emmener à Kinshasa afin que vous vous expliquiez devant le chef de l’État en personne.

Alertée par cette situation, la DGDA a déjà entamé des actions judiciaires en déposant plainte auprès du parquet dans la ville de Kisangani car cette situation créée non seulement un manque à gagner mais surtout ternit l’image de cet important service d’assiettes. Et de surcroît, les informations renseignent qu’il arrive que certains scellages dans les parkings de cette direction étatique soient détruits de force par ces agents de sécurité.

Les opérateurs économiques en appellent à l’intervention des autorités provinciales et nationales pour arrêter cette hémorragie fiscale qui n’a que trop duré.

Bravo Zulu




Sud-Kivu: Le gouverneur Jean-Jacques Purusi regagne la province 

Le gouverneur de la province du Sud-Kivu et son vice ont regagné la province ce lundi 24 juin après avoir été notifiés par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Jacquemin Shabani à Kinshasa.

Il a été accueilli au pied de l’avion par le Gouverneur intérimaire Marc Malago, les membres du conseil provincial de sécurité, les membres du Gouvernement Provincial, les députés nationaux et provinciaux et des milliers des Cadres, militants et combattants des partis politiques membres de l’union sacrée.

“Je rends Premièrement des Vibrants hommages au Président de la République, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l’Etat, et garant des institutions, qui a permis que nous soyons aujourd’hui au Sud-Kivu comme Gouverneur et Vice Gouverneur afin de consolider les acquis du Gouvernement central et apporter un vent nouveau d’émergence, de cohésion sociale et Développement de notre chère Province à travers la réhabilitation des infrastructures routières, le retour de la Paix et la sécurité, la promotion de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et la prise en charge des urgences humanitaires sur l’étendue de la Province à la satisfaction de notre population à qui nous promettons notre proximité. Je viens également mettre de l’ordre dans le secteur minier à Ulindi et Elila afin que les exploitations illicites y prennent fin et que nos minerais contribuent au développement de notre Province en reliant les 8 territoires par des routes”, a déclaré Jean-Jacques PURUSI.

Le duo Jean-Jacques Purusi et Jean-Jacques Elakano, porteur d’espoir pour les millions des Sud-Kivutiens, est hâte à se mettre au travail et prêt à déployer son énergie pour la mise en œuvre de divers projets prometteurs pour tous les habitants.

Sur leur chemin de Kavumu à Bukavu, les autorités provinciales ont été chaleureusement ovationnées par la population qui a soif du Changement et qui ne jure que sur l’exécution effective du programme et projet de société présentés devant les députés lors de la Campagne par le Gouverneur de Province.

Ainsi le Chef de l’Exécutif Provincial a rassuré ses administrés qu’il sera un Gouverneur de proximité et de terrain d’où l’urgence de sortir son Gouvernement au courant de cette semaine afin que le travail commence car la “population attend beaucoup de nous,” a martelé le Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki, avant de présenter ses sincères condoléances à la famille du Mwami Simbi de Fizi lâchement abattu par des inciviques.

Le Gouverneur de Province va, à ce sujet instruire la justice militaire d’ouvrir une chambre foraine à Fizi afin de juger les responsables de cette ignoble tragédie.

Avant de se rendre au Gouvernorat de Province pour la remise et reprise, l’autorité provinciale a assuré la population de ses différentes itinérances dans les huits (8) territoires du Sud-Kivu et de son souci de développer les villes et les territoires enclavés faute des infrastructures de base adéquates.

 

Mboshi




Sénat: La commission chargée d’élaborer le règlement intérieur dépose son rapport au bureau provisoire

Le président du bureau d’âge du sénat Pascal Kinduelo a reçu ce lundi 24 juin, le rapport final de la commission chargée d’élaborer le règlement intérieur de la chambre haute du parlement congolais.

Cette étape donne directement lieu à la convocation de la plénière dans un bref délai pour le débat général qui permettra à d’autres sénateurs d’apprécier le travail abattu par la commission, afin d’apporter leurs amendements.

“Au regard du volume du travail, la commission n’a pas pu finir sa mission dans le délai imparti”, a fait savoir la commission ad hoc.

Le président du Sénat Pascal Kinduelo a pour sa part, félicité tous les membres de la commission pour la qualité du travail abattu.

 

 

Mboshi




Lutte contre la drépanocytose: L’Asbl AVES toujours au côté des personnes touchées

L’Asbl « AVES », spécialisée dans la lutte contre la drépanocytose (Anémie SS) a réaffirmé ce 19 juin 2024 en marge de la célébration de la journée mondiale contre cette maladie, son engagement et son accompagnement à toutes les personnes touchées.

Selon sa coordinatrice, Madame Mutie kaseya, la drépanocytose est une maladie génétique la plus fréquente au monde. Elle touche des millions de personnes, principalement en Afrique et dans la diaspora africaine.

« Ensemble, nous pouvons sensibiliser à la drépanocytose et briser les tabous, favoriser le dépistage et l’accès aux soins, soutenir la recherche pour trouver de nouveaux traitements, améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de drépanocytose », a-t-elle déclaré visiblement confiante quant à une solution durable pour des générations à venir sans la drépanocytose.

Soulignons que la drépanocytose évolue dans un contexte de pauvreté et d’ignorance, surtout au sein des familles. Au moins 50.000 nouvelles naissances drépanocytaires sont enregistrée chaque année. De plus, 25 à 30% de la population est porteuse du trait drépanocytaire. L’ignorance du statut par manque de dépistage est la principale cause. Ce qui fait qu’environ 3% de la population naît drépanocytaire en République démocratique du Congo.

C’est un chiffre énorme, qui doit interpeller les décideurs et les Ong travaillant dans ce secteur, à multiplier et à développer des mécanismes de sensibilisation des populations afin d’épargner des vies de cette maladie.

Outre la sensibilisation, assurer une prise en charge adéquate pour toutes ces personnes malades, mais aussi allouer des moyens conséquents à la recherche comme cela se fait pour les autres maladies.

« Faites un don à l’ASBL AVES aujourd’hui et aidez-nous à faire la différence ! »

Prince Yassa




DGI : Clôture à Lukunga de la campagne de sensibilisation au civisme fiscal en milieux religieux  

La Direction générale des Impôts a clôturé jeudi 20 juillet 2024 une longue campagne de sensibilisation au civisme fiscal en milieux religieux. Après avoir été dans les sites de Mont Amba, Funa, Tshangu, la campagne de vulgarisation en milieux religieux s’est clôturée pour la ville de Kinshasa à l’Eglise famille genèse située au numéro 73 de l’avenue Masikita dans le district de Lukunga à Binza UPN.

 

L’Archevêque général Ejiba ya Mapia, président et représentant légal des Eglises de réveil au Congo, qui a ouvert cette séance de clôture, a remercié vivement le Directeur général de la DGI, le pasteur Barnabé Muakadi Muamba qui a accepté de sceller un partenariat avec les Eglises de réveil pour la sensibilisation au civisme fiscal en milieux religieux, ainsi que toute l’équipe de la DGI conduite par Jean Muteba Kasende, Chef de division communication et vulgarisation. Il a également remercié, l’exécutif provincial de Lukunga, le pasteur Muepu pour avoir rendu possible cette rencontre, avec le concours de l’exécutif national. L’Archevêque général a également remercié tous les chrétiens du district de Lukunga et d’ailleurs, qui ont effectué le déplacement pour participer à cette matinée fiscale.

Dans son intervention du jour, l’Archevêque Général, Ejiba ya Mapia a souligné le rôle combien primordial que doivent jouer les églises de réveil du Congo dans la sensibilisation de tous les chrétiens et membres de leurs communautés respectives, à payer l’impôt. Dans les jours à venir, il en sera ainsi dans toutes les provinces de la RD Congo.

Les Eglises de réveil de Kinshasa ont désormais quatre points focaux qui font l’interface entre l’administration fiscale et les Eglises de réveil en matière de sensibilisation et de payement des impôts pour les chrétiens de leurs communautés, dans les districts du Mont Amba, la Funa, Tshangu et Lukunga, a expliqué l’Archevêque Général, président et représentant légal des églises de réveil du Congo.

Avant de passer la parole au chef de division de la Cellule communication et vulgarisation Jean Mutemba, le président du comité des sages de l’Eglise famille genèse, a tenu en haleine toute l’assistance. Plus de deux cents personnes étaient dans la salle. Dix personnes seulement ont reconnu avoir payé l’impôt dans leur vie, alors qu’il y a des références bibliques qui renvoient au payement de l’impôt.

A Dieu ce qui est à Dieu, à César ce qui est à César, dixit le Seigneur Jésus-Christ. Tous les ministres de Dieu qui disent qu’ils n’ont pas de salaires pour payer l’impôt reçoivent des dimes et des offrandes pour ne pas manquer le nécessaire. Tout chrétien qui ne paye pas sa dime est sous la malédiction divine, parce qu’il vole l’argent qui est destiné à l’Eternel. Ils doivent se repentir. Dire que les pasteurs n’ont pas de salaires pour payer l’impôt est un mensonge”, a soutenu le président du comité des sages de l’Eglise famille genèse à Binza UPN, dans le district de la Lukunga.

Prenant la parole, le chef de division communication et vulgarisation est revenu sur le même thème développé lors des précédentes matinées fiscales qui ont eu lieu dans les districts de Mont Amba, Funa et Tshangu.

 

En tant que redevable légal, l’Eglise et les pasteurs doivent payer les impôts

 

A la question de savoir si les Eglises peuvent payer les impôts, l’expert en fiscalité a donné deux nuances. En tant que redevable réel, l’Eglise ne paye pas les impôts. Une association sans but lucratif ne poursuit pas la réalisation des bénéfices pour distribuer à ses membres. Une association confessionnelle a pour mission de célébrer le culte et d’organiser les prières et encadrer la vie spirituelle des membres.

Une église doit quand même avoir un numéro impôt, qui s’obtient gratuitement auprès de l’administration fiscale, dans ses représentations à travers les 24 communes de la capitale. Avoir un numéro impôt ne veut pas dire payer les impôts. L’Eglise doit aussi posséder certains textes légaux, les statuts, règlement d’ordre intérieur et une personnalité juridique.

Il n’est pas interdit à une église, ou à un pasteur d’exercer une activité commerciale ou industrielle. En tant que redevable légal, l’église ou les pasteurs doivent payer les impôts. Retenir les IPR sur les rémunérations de leurs travailleurs, à verser au trésor.

Le régime fiscal congolais est déclaratif. Les églises ou les pasteurs doivent déclarer toutes les sommes payées aux tiers pour permettre au fisc de récupérer les impôts sur les sommes perçues.

 

Six catégories d’impôts

 

La Direction générale des impôts perçoit six catégories d’impôts selon trois catégories de contribuables.

L’IPR est un impôt personnel retenu sur les rémunérations du personnel salarié, l’impôt mobilier est perçu sur les dividendes et tantièmes, qui sont des rémunérations des associés ou actionnaires. L’impôt sur les rémunérations du personnel expatrié, l’impôt exceptionnel sur le personnel non résident, la taxes sur la valeur ajoutée, un impôt supporté par le consommateur final. A cause des difficultés d’ordre pratique dans le mode de recouvrement de cet impôt, une option a été levée ; la facture normalisée qui va permettre de capter en temps réel cet impôt. Et l’impôt sur les bénéfices et profits payé par les entreprises de droit commun.

Les micros entreprises sont des contribuables qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à dix millions de Fc. Ces contribuables paye 30 000 Fc au titre de l’IBP, le 30 avril de chaque année.

Les petites entreprises, sont des contribuables dont le chiffre d’affaires varie entre dix millions de Fc et quatre-vingt millions de Fc. Ces contribuables payent un pourcent de leur chiffre d’affaires au titre de l’IBP et paye 60% comme première quotité et 40% le 30 Avril de chaque année comme deuxième quotité.

Les moyennes entreprises, sont des contribuables qui réalisent un chiffre d’affaires qui varient entre 80 millions de Fc et 5 milliards de Fc ; tandis que les grandes entreprises sont celles qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur 5 milliards de Fc.

Ces deux catégories de contribuables payent un IBP de 30% du bénéfice réalisé, sur quatre acomptes prévisionnels en juillet, août, septembre, novembre. Le solde est versé le 30 avril de chaque année. Il existe aussi un IBP calculé sur les profits exceptionnels réalisés par les opérateurs miniers communément appelés les minings.

 

Alex Tutukala Kibambe, Journaliste Economique

 




Insécurité en Ituri: Jacquemain Shabani a échangé avec les élus du terroir et

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a reçu samedi 22 juin, le caucus des députés nationaux de la province de l’Ituri. Ils ont présenté au chef de la territoriale, la problématique sécuritaire que la province de l’Ituri rencontre, tout en sollicitant plus d’implication de la part de l’exécutif pour résoudre cette situation.

Le président du caucus des députés nationaux de l’Ituri, le député national Daniel Uyewa, s’est dit rassuré de la détermination du VPM en charge de l’Intérieur et de la Sécurité à s’appliquer efficacement pour mettre fin à cette problématique. Il a précisé que le VPM Shabani a promis qu’il sera en mission de travail dans cette province au mois de juillet prochain, ce qui traduit sa volonté de s’engager aux côtés des populations victimes de l’insécurité.

Ces députés nationaux ont également été reçus par le VPM de la défense Guy Mwadimvita. Et dans les prochains jours, ils auront aussi un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

Bernetel Makambo




Constant Mutamba suspend la délivrance du Folio 92 aux églises et Asbl 

Après avoir donné injonction au procureur général près la Cour de cassation d’ordonner des poursuites judiciaires contre les auteurs des nuisances sonores, aussi émises par des églises de réveil, terrasses et consorts, le nouveau ministre de la Justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba vient de suspendre la délivrance du Folio 92 (F92). Il s’agit-là d’un document attribué à titre d’accusé de réception aux Associations sans but lucratif, notamment les églises et les ONG, demanderesses de la personnalité juridique.

“Il est porté à la connaissance du public que son excellence monsieur le ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux, vient d’instruire ce jour la suppression du Folio 92 “F92″, attribué jadis à titre d’accusé de réception, aux demandeurs de la personnalité juridique”, lit-on dans un document rendu public par le cabinet du ministre Mutamba.

Le nouveau patron de la justice accorde de ce fait aux églises et Asbl “1 mois” pour se conformer à la loi en obtenant la personnalité juridique.

“Ainsi, il est demandé aux associations sans but lucratif et aux églises ne disposant pas de personnalité juridique, de se conformer, dans un délai d’un mois, aux prescrits de la Loi n°004/2001 du 20 juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux Associations sans but lucratif et établissements d’utilité publique, spécialement en ses articles 4, 5 et 36”, conclut le document.

Bernetel Makambo




Porte- parolat de l’opposition:  Katumbi, Muzito et Matata font bloc contre Fayulu et Sessanga 

L’opposition politique en République démocratique du Congo continue à se fissurer au sujet de la problématique du processus pouvant aboutir à l’élection de son porte parole. Si pendant les trois dernières législatures à savoir, 2006, 2011 et 2018, ce poste était resté vacant à cause des divergences entre d’une part les leaders de l’opposition entre eux et d’autre part entre les bureaux de deux chambres du Parlement et l’opposition et pourtant constitutionnel après la promulgation par Joseph Kabila Kabange de la loi portant statut de l’opposition politique en République démocratique du Congo, cette fois -ci , certains leaders de l’opposition politique veulent combler ce vide.

D’où la démarche entreprise depuis un certain temps par le parti politique, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi avec l’élaboration du projet de règlement intérieur à soumettre aux autres partis politiques de l’opposition représentés ou non au sein du Parlement. Cette démarche, rappelons – le, a été rejetée par la coalition Lamuka de Martin Fayulu. Le Secrétaire général de l’engagement pour la citoyenneté et le développement, Ecide, Devos Kitoko, avait qualifié cette démarche inopportune étant donnée que les derniers scrutins de 20 décembre 2023 étaient un «  simulacre d’élections. «S’engager dans cette démarche de choix de porte- parole de l’opposition, c’est cautionner cette forfaiture”.

Et comme si cela ne suffisait pas, le parti politique, Envol de Delly Sesanga s’y est aussi opposé. Dans une déclaration rendu publique, l’Envol a rappelé que le mécanisme pour la désignation du porte -parole de l’opposition en vue de porter sa voix, présume une majorité ayant conquis le pouvoir de manière démocratique afin de justifier l’existence d’une opposition républicaine de type institutionnelle. Or, cela n’était pas le cas pour les derniers scrutins combinés. Voilà pourquoi, Delly Sesanga et son parti politique ont déclaré « ne pas s’inscrire dans les initiatives qui concourent à désigner le porte- parole de l’opposition face à un pouvoir issue d’un braquage électoral ».

Muzito tient la main tendue de Katumbi

Loin de se lasser et de s’avouer vaincu après le rejet de sa démarche par la coalition Lamuka et l’Envol, Ensemble pour la République est allé frapper à la porte de Nouvel Élan d’Adolphe Muzito. C’est ce qui justifie la rencontre le week-end dernier au siège de Ensemble pour la République entre Dieudonné Bolengetenge et Blanchard Mongomba, respectivement secrétaire général de Ensemble pour la République et secrétaire général de Nouvel Élan. Les deux partis ont harmonisé leurs vues pour mener à bout le processus de l’élection de porte – parole de l’opposition.

La prochaine rencontre sera celle de se pencher sur le projet de règlement intérieur de l’opposition politique. Au sujet de la position de Envol et Ecide, Blanchard Mongomba a précisé que tout en respectant leur liberté, ce sont les partis politiques qui n’ont pas des députés nationaux et sénateurs qui s’opposent à cette démarche. Il a aussi rejeté les allégations selon lesquelles l’opposition accompagnerait le pouvoir en place en optant pour la démarche de choix de porte- parole de l’opposition. Sur le plan de représentativité au sein de l’Assemblée nationale, Ensemble pour la République et ses mosaïques ont 24 députés nationaux, Nouvel Élan en 3, Leadership pour la gouvernance et le développement de Matata Ponyo en a 1. Ecide et Envol n’ont aucun député national.

Pour rappel, c’est en 2007 que la loi portant statut de l’opposition politique a été promulguée, une initiative du député national Delly Sesanga, laquelle loi prévoit que l’opposition soit dirigée par un porte- parole élu par les députés et sénateurs de l’opposition. L’organisation et le fonctionnement de l’opposition politique sont fixés dans le règlement intérieur. Le porte- parole de l’opposition a rang de ministre d’État et bénéficie des avantages y afférents.

RSK




Apports du ministère de la recherche scientifique à l’atteinte des objectifs du gouvernement: Judith Sumiwa salue la perspicacité de Gilbert Kabanda

La première ministre Judith Suminwa Tuluka a clôturé, ce lundi 24 juin 2024 à Fleuve Congo Hôtel, l’atelier sur les apports du ministère de la recherche scientifique et innovation technologique à l’atteinte des objectifs du gouvernement de la République Démocratique du Congo. Initié par le ministre Dr Gilbert Kabanda Kurhenga, cet atelier de quatre jours a réunion en panel, plusieurs experts désignés le patron de la recherche scientifique. Ils sont composés notamment des têtes pensantes du monde scientifique congolais et sous la direction du président du conseil national scientifique, le professeur Mpiana ainsi que de plusieurs membres du cabinet du ministre Kabanda. Tout ce monde n’a rien laissé au hasard pour assurer plein succès à leur feuille de route issue des résultats de leurs cogitations, discipline scientifique par discipline scientifique. Une feuille de route très enrichie.

Dans son allocution, le ministre de la recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga a d’abord remercié le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi qui a renouvelé sa confiance en sa modeste personne avec sa reconduction à la tête de ce ministère au sein du gouvernement Suminwa.

« A mon avènement à la tête de ce ministère, il y a 15 mois, j’ai trouvé une recherche scientifique et innovation technologique étatique déprimée… J’ai eu le bonheur de découvrir également dans un secteur privé dynamique dans la recherche scientifique appliquée et dans l’innovation technologique. Ce qui a conforté ma conviction vielle de longtemps. Il existe de nombreux génies au sein du peuple congolais. Ainsi, je me suis résolu de sortir du cadre étatique, pour chercher dans la population, cette catégorie des citoyens généralement peu connue. J’en ai trouvé à Kinshasa, dans les provinces et même dans la diaspora congolaise. Le conclave du génie scientifique congolais que nous avons organisé en août 2023 a constitué un moment historique, inédit pour démontrer au peuple congolais et au monde que la nation disposait des cerveaux capables scientifique, d’innovation et d’invention dans divers domaines », a dit le ministre Kabanda.

Par ailleurs, il a remercié le Chef de l’Etat qui a suivi de bout en bout la tenue de ce conclave du génie scientifique congolais, et qui a vu puis palpé du doigt, les différents prototypes exposés jusqu’à charger le gouvernement de la République jadis dirigé par Sama Lukonde, à introduire tous ces prototypes dans l’économie nationale par le biais de la budgétisation des crédits dans la loi des finances 2024 pour leur industrialisation. Le ministre Kabanda a également salué « l’enthousiasme et l’engagement à créer avec lui, un couple solide recherche-industrie » au sein du gouvernement en vue de l’atteinte des objectifs assignés.

« Le programme d’action de notre gouvernement est structuré en six objectifs majeurs. Mon ministère par le canal de cet atelier est heureux de mettre à votre disposition (premier ministre) son projet de contribution à la réalisation du programme », a ajouté le patron de la recherche scientifique et innovation technologique.

De son côté, le nouveau ministre de l’industrie et développement des petites et moyennes entreprises qui a accepté de créer ce couple solide « recherche-industrie » a rassuré que son ministère va doter pour bientôt le pays des incubateurs qui seront disséminés dans toute l’étendue du territoire national. Il a également annoncé l’organisation future d’une « master class » du génie congolais.

 

Le satisfecit de Judith Suminwa

Dans son allocution, la première ministre Judith Suminwa Tuluka a salué l’engagement du président de la République à porter, particulièrement au cours du conclave du génie scientifique de l’année dernière, « cette question de recherche scientifique et innovation, et il l’a mis en termes des priorités dans ses engagements tenus au moment de son investiture ».

« Partant de là, au niveau du programme d’action du gouvernement, nous les membres du gouvernement que j’ai l’honneur de piloter, nous avons pris conscience que la recherche scientifique et innovation est un secteur qui est porteur et qui va permettre de mettre en œuvre et booster le programme d’actions du gouvernement. C’est vraiment une question qui est transversale et qui va permettre au niveau de différents piliers, on l’a vu pour les emplois, la stabilisation macroéconomique, la question sécuritaire, la modernisation de la fonction publique, l’environnement, tous les six piliers pourront bénéficier des avantages que vont nous fournir la recherche scientifique et innovation. C’est pour cela que je félicite les différents chercheurs parce que la route est longue, mais j’espère qu’on va y arriver », a déclaré la cheffe du gouvernement dans son mot sanctionnant les travaux dudit atelier.

 

Les 11 projets présentés à la première ministre

Bien avant l’allocution de la première ministre Judith Suminwa, 11 projets des chercheurs et innovateurs congolais ont été présentés à l’assistance, sur les 48 validés jusque-là, à l’issue du conclave du génie scientifique congolais. Il y a entre autre, « la solution numérique de dématérialisation des procédures comptables ; l’usine pilote de fabrication de la farine de manioc panifiable ; l’extraction, purification et valorisation de gaz méthane et carbone du lac Kivu ; Dousa C et Cancure, des médicaments curatifs à base de plantes médicinales congolaises et jouissant en RDC d’une autorisation de mise sur le marché ; Lixiviation du cuivre et du cobalt, lixiviation en tank non agité, lixiviation bactérienne ; l’antenne extenseur de réseau cellulaire (téléphonie mobile) (outdoor call extender network) ; fusée troposphère 6, sixième fusée en attente de lancement de la série des 5 premières fusées congolaises déjà lancées. Il y a aussi la station équipée de capteurs identifiant et quantifiant la pollution du sol, de l’eau et de l’air en temps réel ; les technologies industrielles de conservation des produits alimentaires ; la voiture électrique Fayar ; et la logette intelligente qui est un dispositif électrique pour la gestion automatique de l’électricité dans un bâtiment où les coupures électriques sont concurrentes ».

« Tous ces projets attendent un financement pour leur industrialisation », a révélé le professeur Mpiana.

Une visite de tous les stands a mis fin à cette activité, avant que les deux ministres se livrent à un exercice de questions-réponses avec la presse. Occasion pour le ministre de la recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda, d’annoncer la tenue en août 2024, du deuxième conclave du génie scientifique congolais à Kinshasa.

BM




Journée nationale du poisson: La ville de Boma sensibilisée sur les bonnes pratiques de la pêche

Le maire de la ville de Boma, Seghor Mbutuyibi Kwakula a célébré ce lundi 24 juin 2024, la journée nationale du poisson ensemble avec l’association des pêcheurs de Boma. L’autorité urbaine a saisi cette occasion pour sensibiliser les pêcheurs aux bonnes pratiques de la pêche conformément à la loi de la République.

A cette occasion, les pêcheurs de la ville de Boma ont bénéficié d’un don d’une pirogue et d’un hors bord venant du PNUD pour faciliter leur travail.

La ville de Boma, étant une ville touristique au bord du fleuve Congo, n’a pas manqué de célébrer en sa manière cette journée congolaise dédiée au poisson, une denrée alimentaire très consommée en République Démocratique du Congo dans son ensemble.

Rappelons que cette journée a été célébrée pour la première fois le 24 juin 1967.

Jonsard MIKANDA