A Zanzibar en Tanzanie : Fin de la première journée de la 14ère réunion du Conseil des ministres de la ZLECAF

En retraite dans l’archipel de Zanzibar en République Unie de Tanzanie, les Ministres africains du Commerce Extérieur élaborent des stratégies pour accroître les échanges interafricains évalués aujourd’hui à 6% seulement et harmonisent à même temps les règles d’origine des produits au niveau de la Zone de Libre Échange Conntinentale Africaine-ZLECAF.

En outre, ils étudient des voies et moyens pour promouvoir le développement des chaînes de valeurs et des Zones Économiques Spéciales au niveau de cette Zone de Libre Échange.

Les différentes résolutions qui vont constituer désormais le Plan Stratégique de 10 prochaines années de la ZLECAF seront adoptées à la séance de ce mardi et elles seront soumises à la validation par les Chefs d’Etat africains au cours d’un sommet attendu.

Signalons que le Ministre du Commerce Extérieur de la République Démocratique du Congo, Julien Paluku Kahongya est le rapporteur de cette 14 réunion des Ministres du Commerce Extérieur qui tire ses rideaux ce mardi dans l’archipel Tanzanien.




L’expert Mabiala Ma-Umba relevé de ses fonctions de Délégué Général à la Francophonie de la Rdc 

C’est ce vendredi 21 juin 2024 que M. Mabiala Ma-Umba a appris qu’il a été, pour des raisons qu’il ignore, relevé de ses fonctions de Délégué Général à la Francophonie de la République Démocratique du Congo (RDC) par un arrêté de Mme la ministre Déléguée à la Coopération internationale et à la Francophonie. Décision qu’il a du reste pris acte.

« J’ai été heureux, en tant que Délégué Général à la Francophonie, d’avoir siégé au Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie et d’avoir joué le rôle de Coordonnateur du Secrétariat Permanent du Comité de pilotage, contribuant ainsi, très modestement, en coulisses, à la réussite des 9e Jeux de la Francophonie de Kinshasa dont j’avais été, dans mes fonctions antérieures de Directeur à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’un des initiateurs et « propulseurs » de la candidature de la RDC », dit-il dans une longue lettre intitulé « j’ai été viré ».

Et ce, avant de souhaiter plein succès à son successeur, tout en espérant que les chantiers qu’il a lancés seront poursuivis. Il s’agit notamment de la redynamisation des Centres de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC) qui visent à susciter le goût de la lecture chez les Congolais, notamment les enfants et les jeunes, en mettant à leur disposition des livres ainsi que des supports numériques d’information, de loisirs et de formation. Nous avions l’ambition d’établir des CLAC dans toutes les communes, en commençant par Kinshasa où nous venons d’installer un « CLAC miroir » dans la commune de Bandalungwa. Dans cette perspective, nous avons acquis, grâce à une mise à disposition des fonds du gouvernement congolais, plusieurs centaines d’ouvrages d’auteurs congolais, dans différentes catégories, afin d’alimenter les CLAC qui sont plus ou moins opérationnels à Beni, Bandundu, Bukavu, Butembo, Kalima, Kindu, Kolwezi, Lubumbashi, Matadi, Mbandaka.

Durant mon bref mandat, explique-t-il, j’ai également veillé à ce que les Congolais puissent bénéficier des projets et programmes mis en œuvre par l’OIF et d’autres institutions de la Francophonie institutionnelle, dans le domaine de l’éducation, de la formation, du numérique, du développement durable, des échanges économiques et commerciaux, etc.

En novembre 2023 à Yaoundé, au Cameroun, rappelle-t-il, la Conférence ministérielle de la Francophonie a approuvé la programmation de l’OIF pour les quatre prochaines (2024-2027) : il est crucial que les Congolais puissent bénéficier des opportunités qu’offrent les projets et programmes qui sont mis en œuvre dans le cadre de cette programmation. Hormis l’OIF, la Francophonie, c’est aussi l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), l’Association internationale des Maires Francophones (AIMF), l’Université Senghor d’Alexandrie, TV5 Monde ainsi que les conférences ministérielles permanentes : la Conférence des Ministres de l’Education de la Francophonie (CONFEMEN) et la Conférence des Ministres de la Jeunesse et Sports de la Francophonie (CONFEJES).

Sur le plan stratégique, en dépit des malentendus qui existent présentement entre la RDC et l’OIF, indique-t-il, je reste convaincu que la RDC pourrait mieux tirer profit de son appartenance à l’espace francophone : elle devrait s’affirmer comme un Etat membre qui prend des initiatives et qui exerce une influence sur diverses questions politiques, économiques, socio-culturelles d’intérêt commun, au sein de l’espace francophone. A l’heure actuelle, la RDC est le plus grand pays francophone, après la France, en termes de nombre de personnes qui s’expriment en français. Avec sa croissance démographique, la RDC représente, en grande partie, l’avenir de la Francophonie. La RDC devrait donc saisir cette opportunité pour notamment renforcer les échanges commerciaux avec des pays francophones et faire de l’espace francophone un « marché à exploiter » en vue de promouvoir son économie et créer de la richesse.




Report des élections des conseillers urbains, bourgmestres et bourgmestres adjoints: Regard Citoyen parle d’une obstruction à la démocratie et à la gouvernance locale

Dans un communiqué de presse signé par Paul Kabeya, la Mission d’Observation REGARD CITOYEN est préoccupée du report des élections des Conseillers urbains, bourgmestres et bourgmestres adjoints des communes, décidé par la CENI, dans son communiqué de presse N° 044/CENI/ 2024 du 13 juin 2024. Ce report est d’autant plus inquiétant qu’il ne fixe pas l’opinion sur les prochaines échéances après celle du 19 juin 2024 et consacre la caducité du calendrier électoral en cours.

« Ce report sine die ralentit le processus de décentralisation et freine aussi la Démocratie et la Gouvernance locale pourtant bien relancées par la tenue des élections des conseillers municipaux dans la foulée des élections générales de décembre 2023 », indique le même document.

Et d’ajouter que la dissymétrie entre les institutions locales (les Conseillers communaux et les bourgmestres non élus) est porteuse de germes de conflits. Ceci doit absolument être corrigé dans l’intérêt de la gouvernance locale.

Au regard de tout ce qui précède, la MOE REGARD CITOYEN invite le Gouvernement à s’investir pour remédier au déficit financier à l’organisation des scrutins épinglé par la CENI pour justifier la non poursuite de la mise en place des exécutifs communaux ; la CENI à rendre public son chronogramme opérationnel et son calendrier réaménagé des élections en mettant en priorité les élections des Bourgmestres

La MOE Regard Citoyen sait compter sur la bonne volonté de tous pour enraciner la démocratie en RDC par un encrage de celle-ci à la base.




Un émissaire du président Omar Guelleh reçu par Félix Tshisekedi 

Hier à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a accordé une audience à M. Dileita Mohamed Dileita, Président de l’Assemblée nationale de Djibouti et Envoyé spécial du Président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh.

L’émissaire djiboutien est venu faire part au Président Félix Tshisekedi de la demande de soutien de son homologue Ismaïl Omar Guelleh à la future candidature de Djibouti à la tête du Parlement de l’Union africaine, lors de prochaines élections.

« Le Président m’a confié cette mission plus particulièrement auprès de son homologue le Président Félix Tshisekedi parce qu’ils entretiennent des relations particulières et nous sommes très heureux de l’accueil qu’il nous a été réservé », a déclaré avec satisfaction l’émissaire djiboutien.

Au cours de cette audience, monsieur Dileita Mohamed s’était fait accompagner de Mme Hayat Moussa Okieh, Chargée d’affaires à l’Ambassade de Djibouti en République Démocratique du Congo (RDC).




Examen d’État édition 2023-2024: La première ministre Judith Suminwa donne le go

C’est en présence de la ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu que la première ministre Judith Suminwa Tuluka a lancé ce lundi 24 juin, les épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’Etat, au lycée Shaumba, dans la commune de Gombe, à Kinshasa.

Selon les chiffres de la cellule de communication du ministère de l’Education nationale, 962.887 candidats du cycle long, dont environ 42% de filles, et 5.417 candidats du cycle court, dont 18,5% de filles, participent à ces épreuves. Ils sont répartis dans 2.960 centres de passation à travers le pays.

Sachez que ce go a été donné en présence également de plusieurs autres autorités scolaires tant au niveau national que provincial.

Mboshi




Ministère du combat spirituel : Paul David Olangi suspendu par son frère aîné Gabriel Olangi

L’annonce a été faite ce dimanche 23 juin en plein culte au ministère du combat spirituel de la fondation Olangi Wosho, situé à la 17 ème rue dans la commune de Limete à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Plusieurs sources font savoir que Gabriel Olangi, pasteur titulaire du ministère du combat spirituel a suspendu son frère le bishop Paul David Olangi et le remet entre les mains de l’équipe de ceux qui font la cure d’âme pour un suivi spirituel.

Selon les mêmes sources, le responsable de l’église a constaté le non changement de la part de son frère, malgré plusieurs réprimandes.

Suspendu de toutes les activités de l’église,

“Paul David Olangi ne peut pas engager le ministère du combat spirituel”, a fait savoir le pasteur titulaire de cette communauté, cité par nos sources.

 

Mboshi




Mondial féminin U-17 : Les trois représentants de la CAF connaissent leurs premiers adversaires

Le Nigeria, le Kenya et la Zambie connaissent désormais leurs adversaires pour la phase de groupes de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA, République dominicaine 2024™

Médaillé de bronze de la dernière édition, le Nigeria hérite du Groupe A a été placé dans le aux côtés de la République dominicaine, de l’Équateur et de la Nouvelle-Zélande.

Pour sa première participation dans une Coupe du Monde organisée par la FIFA, le Kenya est logé dans le Groupe C et affrontera la Corée du Nord, le Mexique et l’Angleterre.

La Zambie complète le contingent africain. Les Copper Princesses sont dans le Groupe D avec le Japon, la Pologne et le Brésil, champions de 2014.

À noter que l’Espagne, championne en titre, entame la défense de son titre dans le groupe B, face aux États-Unis, à la Corée du Sud et à la Colombie. La Rojita cherchera à reproduire son succès de l’édition 2022.

Le coup d’envoi de la compétition est prévu le 16 octobre et la finale aura lieu le 3 novembre à Saint-Dom

ingue.




Le renforcement des ports maritimes : un enjeu crucial face aux perturbations des chaînes d’approvisionnement (Richard Martin Humphreys)

Imaginez qu’en faisant vos courses dans votre supermarché habituel, vous vous retrouviez face à des prix exorbitants, quand les rayons ne sont pas déjà vides. Ce scénario n’est pas aussi improbable qu’on pourrait le penser. Invisibles aux yeux du consommateur ordinaire, les chaînes d’approvisionnement mondiales œuvrent 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 pour garantir la disponibilité de produits à des prix abordables.

Or ces chaînes logistiques sont plus fragiles qu’il n’y paraît, et plusieurs évènements récents ont révélé la vulnérabilité du commerce international. La pandémie de COVID-19, d’abord, qui a gravement perturbé les opérations maritimes, provoquant des retards et des goulets d’étranglement qui se sont propagés à la faveur de chaînes d’approvisionnement mondialisées. L’invasion de l’Ukraine par la Russie, ensuite, qui a considérablement affecté l’offre alimentaire mondiale, avec pour conséquences un renchérissement des denrées, une réduction des exportations de céréales et une aggravation de l’insécurité alimentaire, en particulier en Afrique subsaharienne, où les coûts de transport peuvent représenter jusqu’à 50 % des prix des aliments. Enfin, plus récemment, les attaques perpétrées contre des navires dans le golfe d’Aden ont perturbé des routes commerciales stratégiques, entraînant une augmentation des coûts et des délais d’expédition.
L’impact ne s’arrête pas aux rayons alimentaires des supermarchés : les perturbations des chaînes d’approvisionnement peuvent toucher tous les produits — des biens de consommation aux équipements industriels en passant par les appareils électroniques, les véhicules automobiles ou les fournitures médicales — et survenir sans prévenir. Les ruptures de stocks, les inefficacités opérationnelles, les retards de production et les hausses de coûts qui en résultent peuvent avoir des effets dévastateurs sur les économies, en particulier dans les pays en développement.

Les ports à conteneurs à la rescousse
Nul ne sait quelles menaces surgiront demain. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que les ports à conteneurs peuvent contribuer à protéger les échanges contre des perturbations imprévisibles.
Ce sont des infrastructures commerciales vitales, en particulier pour les pays en développement. Plus de 80 % du commerce international s’effectue par voie maritime, dont une part importante par conteneurs. L’efficacité des terminaux à conteneurs portuaires réduit les coûts et les délais associés à l’importation et à l’exportation de marchandises, ce qui accroît la compétitivité des produits exportés et fait baisser les prix de ceux importés. Plus un port est performant, plus il permettra d’attirer des investissements étrangers, de soutenir les activités locales, de créer des emplois et d’augmenter les niveaux de revenus, favorisant ainsi un développement économique durable.
Voici de quelle manière les ports à conteneurs peuvent protéger le commerce mondial contre des perturbations imprévues :
Les investissements dans la capacité des installations portuaires permettent de traiter des volumes de marchandises plus importants et d’assurer des opérations plus fluides et plus rapides.
L’adoption de technologies numériques avancées permet de rationaliser les processus, de réduire la paperasserie et d’améliorer l’échange de données, ce qui accroît l’efficacité des opérations et atténue l’impact des perturbations.
L’établissement de liaisons avec les réseaux de transport terrestre (chemins de fer, routes, voies navigables) assure la circulation fluide des marchandises des ports à leur destination finale.
La collaboration avec les parties prenantes, et notamment les compagnies maritimes et les organismes de réglementation, permet de mieux gérer les perturbations et d’assurer la continuité des opérations portuaires.
Les investissements dans des infrastructures vertes et le respect des réglementations environnementales peuvent atténuer les effets du changement climatique sur les installations portuaires.
Le renforcement de la résilience des ports nécessite toutefois des données fiables et régulières. S’ils disposent d’indicateurs de performance précis, les pouvoirs publics et les autres parties prenantes sont mieux en mesure de cerner les inefficacités existantes et de cibler les domaines à améliorer. Avec des données de qualité, il est possible de prendre des décisions éclairées et de mettre en œuvre des interventions stratégiques qui renforcent effectivement la résilience et l’efficacité des ports. Une telle approche garantit que les investissements dans les infrastructures, les technologies et les processus sont bien dirigés là où ils sont le plus nécessaires, contribuant ainsi à protéger le commerce mondial contre des risques de désorganisation.
L’indice de performance des ports à conteneurs
Depuis 2020, la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence (a) publient l’indice de performance des ports à conteneurs (a) (ou CPPI selon son acronyme en anglais). Cet indice, qui mesure et classe la performance de plus de 400 ports dans le monde entier, aide les parties prenantes à identifier les points forts et les faiblesses des installations portuaires. Il repose notamment sur des indicateurs de l’efficacité des opérations, comme le temps de rotation des navires et la vitesse de manutention des marchandises. L’indice évalue également la qualité des infrastructures, à l’aune notamment du tirant d’eau, de la capacité des quais et des installations de transbordement. Les connexions avec les réseaux de transport terrestre, le rapport coût-efficacité et la qualité des services portuaires, le recours à des technologies numériques avancées et l’efficacité des formalités douanières constituent également des facteurs essentiels pour le calcul de l’indice CPPI.
Renforcer la résilience grâce au CPPI
En se concentrant sur ces indicateurs, les pouvoirs publics et l’ensemble des parties prenantes peuvent prendre des décisions éclairées en vue d’améliorer les performances portuaires, au service de la croissance économique et de la compétitivité.
L’indice CPPI peut également aider les pouvoirs publics à renforcer la résilience des ports et à protéger ainsi les chaînes d’approvisionnement mondiales contre des perturbations imprévues. Ces données sont particulièrement utiles pour :
Cerner les déficits de performance : L’indice CPPI aide les parties prenantes à mettre en évidence les domaines peu performants dans le fonctionnement d’un port. Cette analyse détaillée permet des interventions ciblées pour remédier aux inefficacités, réduire les délais et optimiser les opérations. En mettant en lumière les ports les plus performants, l’indice facilite l’adoption des meilleures pratiques et promeut ainsi des solutions innovantes et des normes sectorielles susceptibles d’améliorer considérablement les performances des ports à conteneurs.
Étayer les décisions d’investissement : L’indice CPPI fournit aux décideurs politiques et aux investisseurs une base de données à partir de laquelle prendre des décisions éclairées en matière de développement des infrastructures et d’allocation des ressources. En mettant en évidence les ports qui se distinguent et les raisons de leurs performances, il permet aux parties prenantes de prioriser des investissements dans les domaines qui produiront les meilleurs résultats en termes de gains d’efficacité et d’impact économique.
Favoriser la collaboration et l’élaboration des politiques publiques : L’indice CPPI favorise une plus grande collaboration entre les différents acteurs impliqués dans les opérations portuaires. En fournissant un ensemble d’indicateurs de performance de référence, il facilite les discussions et les partenariats entre autorités portuaires, compagnies maritimes, organismes de réglementation et autres entités. Cette approche collaborative est essentielle à l’élaboration de politiques et de stratégies cohérentes qui permettent de résoudre des difficultés systémiques et favorisent le développement durable des ports.
Impulser une transformation numérique : La numérisation est un facteur clé de l’efficacité des infrastructures portuaires, et l’indice CPPI souligne l’importance d’exploiter les nouvelles technologies pour améliorer leur fonctionnement. En mettant en lumière les ports qui ont mis en œuvre avec succès des solutions numériques, il en encourage d’autres à faire leur mue digitale. Cette transition vers la numérisation permet de simplifier les processus, d’améliorer la fiabilité des données et de réduire les coûts d’exploitation, avec à la clé des opérations portuaires plus efficaces et résilientes.
Les ports à conteneurs sont indispensables à la stabilité et à l’efficacité des chaînes d’approvisionnement mondiales, en particulier dans les pays en développement où ils sont un moteur de croissance économique. En investissant dans l’infrastructure et l’efficacité portuaires et en contrôlant de près leurs performances grâce à des indicateurs clés comme ceux fournis par l’indice CPPI, les pays peuvent tirer pleinement parti du potentiel de leurs ports et protéger leurs chaînes logistiques contre de futures perturbations. Cette approche permettra non seulement de renforcer la compétitivité internationale des ports, mais aussi de garantir la bonne circulation des marchandises, en assurant ainsi la continuité des approvisionnements et la stabilité des prix même en période d’incertitude mondiale




La force de la transition énergétique se mesure à l’aune de celle de son maillon le plus important (Guangzhe Chen)

Imaginons un vaste parc éolien produisant de l’électricité propre à plein régime. Et, dans le même temps, une ville en plein essor, avec des consommateurs et des industries avides d’électricité pour alimenter leurs ordinateurs et leurs machines. Tout va pour le mieux, donc. Sauf que, imaginez maintenant qu’il soit difficile d’acheminer l’énergie produite par les éoliennes vers tous ceux qui en ont besoin. En plus des foyers et des entreprises privés d’électricité, c’est l’économie tout entière d’un pays qui en pâtit.

L’action transformatrice des sources d’énergie renouvelable comme l’éolien et le solaire ne pourra advenir que si le maillon essentiel de tout système électrique, à savoir les compagnies d’électricité, est suffisamment solide. En leur qualité de gestionnaires des réseaux électriques, les compagnies d’électricité jouent un rôle clé dans la réalisation du double objectif de la transition mondiale vers les énergies propres : décarboner l’offre et la demande d’électricité tout en raccordant les quelque 700 millions de personnes qui en sont encore dépourvues. Pour accomplir cette tâche immense, elles doivent être financièrement viables et en mesure de mobiliser les nouveaux investissements nécessaires à la modernisation des réseaux et de gérer les besoins de plus en plus complexes des usagers.

Or, dans de nombreux pays en développement, les compagnies d’électricité et les réseaux qu’elles exploitent se trouvent dans des situations très précaires. Une nouvelle base de données de la Banque mondiale (a) révèle que moins de 40 % d’entre elles génèrent suffisamment de recettes pour couvrir leurs charges d’exploitation et le service de la dette — ce qui constitue le strict minimum pour assurer la viabilité financière d’une compagnie. Coûts élevés, tarifs bas, pertes d’électricité importantes lors de la distribution, mauvaise planification : tous ces facteurs se conjuguent pour entretenir un cercle vicieux de sous-performance, qui conduit à un sous-investissement et une dépendance accrue aux subventions publiques, ce qui va in fine grever les budgets nationaux tout en privant de nombreux usagers d’un approvisionnement électrique fiable.

Part des compagnies d’électricité par catégorie de pays

À mesure que les pays accéléreront leur transition vers les énergies renouvelables et l’accès universel, la pression exercée sur les compagnies d’électricité va augmenter et leurs insuffisances devenir toujours plus manifestes. Les sites propices à l’exploitation de sources d’énergie renouvelable comme l’éolien et le solaire sont souvent éloignés des villes, ce qui nécessite un plus grand nombre de lignes de transport pour acheminer le courant produit jusqu’aux consommateurs. La distance n’est pas le seul facteur qui complique les choses. L’énergie éolienne et l’énergie solaire ont aussi la particularité de varier d’une saison à l’autre, voire d’une minute à l’autre. Pour gérer cette alternance de creux et de pics, il est indispensable de mettre à niveau les infrastructures existantes. Il faudra également consentir des investissements dans la gestion des ressources énergétiques décentralisées, qui sont appelées à monter en puissance alors que de plus en plus de particuliers qui s’équipent de panneaux solaires pour leur autoconsommation revendent leur surplus de production aux compagnies d’électricité.

Tout cela nécessitera des investissements considérables, principalement de la part du secteur privé. Or, pour beaucoup de compagnies d’électricité dans les pays à revenu faible et intermédiaire, l’accès au financement privé reste limité et onéreux. En raison de ces coûts de financement élevés, le prix à payer pour la décarbonation des systèmes électriques dans ces pays est, selon les estimations de la Banque mondiale, supérieur de plus de 30 % à celui des pays développés (a).

Ces défis sont de taille, mais ils ne sont pas insurmontables. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que les compagnies d’électricité soient capables de s’adapter dans un paysage énergétique en mutation rapide et d’en saisir les opportunités pour améliorer leurs performances. Cela passe par des efforts concertés de toutes les parties prenantes : les décideurs publics, les organismes de régulation, les bailleurs de fonds et les compagnies d’électricité elles-mêmes.

La viabilité des compagnies repose avant toute chose sur l’action des pouvoirs publics, à qui il incombe de mettre en place un environnement favorable et des règles de passation des marchés transparentes qui font baisser les coûts d’investissement en réduisant les risques pour les investisseurs et en rationalisant la planification. Les organismes de régulation doivent quant à eux veiller à ce que les compagnies d’électricité puissent raisonnablement recouvrer leurs coûts dans le cadre des tarifs définis et encourager les investissements dans des réseaux efficaces et résilients. Mais la mise en place de politiques et de réglementations solides ne suffit pas, et les compagnies d’électricité ont aussi un rôle à jouer : elles doivent améliorer leurs systèmes de facturation et de comptage, et adopter de meilleures pratiques commerciales et de nouvelles technologies afin de gagner la confiance des usagers et des investisseurs.

Même avec toutes ces mesures en place, la réalisation de la transition énergétique entraînera des coûts supplémentaires pour de nombreuses compagnies d’électricité des pays en développement. La mise à niveau nécessaire pour intégrer plus d’énergie renouvelable dans les réseaux électriques est extrêmement coûteuse, alors même que les pays les plus pauvres ne sont responsables que d’une petite part des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est là qu’interviennent les bailleurs de fonds du développement, qui peuvent compenser les coûts supplémentaires induits par la transition en apportant des capitaux concessionnels pour les compagnies d’électricité et en fournissant des instruments d’atténuation des risques pour les investisseurs privés.

Plus on attendra, plus il sera difficile pour les compagnies d’électricité de proposer à leurs usagers une électricité d’un prix abordable, fiable et durable.

Celles qui sont bien gérées et bien réglementées, qui évoluent dans un environnement favorable, vont réussir à fournir une électricité propre et abordable et à répondre aux besoins d’une clientèle toujours plus nombreuse tout en obtenant un retour sur investissement satisfaisant. En revanche, la situation sera de plus en plus critique pour celles qui ne sont pas en mesure de recouvrer leurs coûts, qui opèrent dans un environnement politique et réglementaire imprévisible et qui manquent de capacités managériales et techniques, compromettant ainsi l’atteinte des objectifs de décarbonation et d’accès universel.

L’importance que revêtent les compagnies d’électricité pour atteindre les objectifs de transition énergétique et d’accès universel n’a pas reçu à ce jour toute l’attention qu’elle mérite. En venant combler cette lacune, notre nouveau rapport intitulé Le lien essentiel : Donner aux compagnies d’électricité les moyens d’assurer la transition énergétique se veut un appel à l’action en direction des décideurs publics, des organismes de régulation, des compagnies d’électricité elles-mêmes et des bailleurs de fonds. Il est urgent d’agir maintenant pour améliorer la viabilité des compagnies d’électricité et pour réaliser nos objectifs mondiaux sur le double front de l’énergie et du développement.

Répartition géographique des compagnies d’électricité




Un séminaire de plein évangile du jeudi 27 à dimanche 30 juin à l’Eglise Cité Béthel Petrocongo 

L’Eglise Cité Béthel, située au numéro 16, de l’Avenue Solidarité, quartier Alivia organise de jeudi 27 à dimanche 30 juin une campagne d’évangélisation sur la puissance du nom de Jésus-Christ. L’Eglise Béthel Petrocongo est dirigée par le pasteur Grégoire Basile avec papa Percy Luanga, un assistant consacré qui a rend de pasteur.

Ils sont secondés par six évangélistes qui sont des prédicateurs de pointe et des jeunes qui interprètent les messages en Lingala.

En introduction de cette campagne d’évangélisation, l’assistant du pasteur Grégoire Basile, papa Percy Luanga, dans son sermon de ce dimanche 23 juin au second culte, a planché sur le verset du prophète Ezéchiel 33:6-7…pourquoi me taire?

Il invite tout chrétien né de nouveau à parler de l’évangile. Le Seigneur Jésus Christ a donné du travail à l’église, tout chrétien est appelé à annoncer l’évangile.

Jésus Christ est mort sur la croix pour le salut de l’humanité. Pour appuyer son sermon, l’assistant du pasteur a cité Matthieu 28:19 qui invite tous les chrétiens de faire de tout le monde le disciple de Jésus Christ.

Car Dieu veut que tout le monde soit sauvé et qu’il parvienne à la connaissance de la vérité. Même un sorcier peut être sauvé, et ses péchés pardonnés. Si quelqu’un est en Christ, il est devenu une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées.

On ne peut pas se dire chrétien et faire beaucoup d’années dans une assemblée chrétienne, sans gagner une seule âme, a-t-il expliqué. On laisse beaucoup de gens mourir dans les pêchés, alors que celui qui a le fils a la vie éternelle « Matthieu28: 19-20 »

Prêcher l’évangile est un moyen offert par Jésus-Christ pour accéder au salut. Dans Romains 1:16, l’apôtre Paul dit qu’il n’a pas honte de l’évangile parce c’est une puissance pour quiconque croit.

Un chrétien, c’est quelqu’un qui est assis sur une montagne pour être vu par tout le monde. Le monde doit rendre témoignage que nous sommes enfants de Dieu par notre comportement. Par votre comportement, vous pouvez changer ou influencer la vie de beaucoup de personnes.

Dans Matthieu 8: 36-38, il est écrit que celui qui a honte de l’évangile au milieu de cette génération pervertie et pourrie, n’est pas enfant de Dieu. A quoi servirait à un homme de gagner le monde s’il perd son âme ?

Vous devez publiquement donner votre identité d’un enfant de Dieu partout et en toute circonstance. Et les gens savent très bien comment se comportent les vrais chrétiens. C’est par le comportement que l’on reconnaît un enfant de Dieu.

Comment peut-on parvenir au salut si on n’a pas entendu la parole de Dieu ? Romains:14, un homme ne peut pas changer de lui-même, son comportement. La puissance qui délivre se trouve dans la parole de Dieu. Il faut parler de l’évangile du salut des âmes, à tout le monde avec autorité et le des miracles vont suivre.

Alors, que faire après avoir reçu l’évangile? L’assistant du pasteur Grégoire a insisté sur l’importance d’appartenir à une communauté chrétienne pour être encadré et affermi dans la connaissance de l’évangile. On arrive dans la communauté avec ses faiblesses et ses limites. En écoutant la parole de Dieu, en vivant au milieu des frères, on peut totalement changer de comportement et expérimenter la vie chrétienne.

Alex Tutukala