Sud-Kivu: La première ministre Judith Suminwa arrivée à Bukavu pour présider la cérémonie du retrait d’une base de la Monusco

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée ce mardi 25 juin à Bukavu, capitale provinciale du Sud-Kivu pour son premier déplacement à l’intérieur du pays depuis l’investiture de son gouvernement.

Selon le cabinet de la Première Ministre, il sera question pour Judith Suminwa de présider la cérémonie officielle de fermeture du bureau de la MONUSCO en présence de Madame Bintou Keita, Cheffe de la MONUSCO, et d’autres personnalités des Nations-Unies. La cérémonie aura également lieu devant un parterre de personnalités congolaises, notamment les services de sécurité, la notabilité de la province, la société civile, les élus nationaux et provinciaux du coin.

 

 

Mboshi




Grâce aux échanges entre Julien Paluku et son homologue ougandais : Tous les véhicules en transit à destination de la Rdc seront libérés 

C’est un ouf de soulagement pour les opérateurs économiques et la population de Beni-Butembo-Lubero, les véhicules de transit en destination de la République Démocratique du Congo arrêtés par les autorités ougandaises seront libérés.

Le Gouvernement ougandais par le biais de son Ministre du Commerce Extérieur, Industrie et Cooperatives, Francis Mwebesa vient d’accepter de libérer en urgence ces véhicules dont certains transportent des poissons.

C’est le fruit de la diplomatie commerciale menée tambour battant par le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya en marge de la 14e réunion du Conseil des Ministres du Commerce Extérieur de la ZLECAF à Zanzibar en République Unie de Tanzanie où il a échangé avec son collègue ougandais qui a regretté la violation des textes régissant le transit par son pays.

Dès mon arrivée, cette situation sera décantée en urgence, car l’Ouganda est dans l’obligation de respecter la réglementation liée au Commerce Extérieur a ajouté le Ministre ougandais.

Au nom du Gouvernement congolais, le Ministre Julien Paluku Kahongya a salué la promptitude avec laquelle son collègue a réagi à la demande de la République Démocratique du Congo

tout en demandant aux autorités douanières congolaises au respect des règles qui resurgissent le transit .

Signalons que l’arrivée de ces véhicules va contribuer à la baisse des prix des poissons et d’autres marchandises qui se faisaient déjà rares sur les marchés à Beni-Oicha-

Butembo-Lubero




Rocade de Kinshasa : Elysée Mujinga insiste sur le suivi et son entretien permanent 

Afin de permettre la mobilité des personnes et de leurs biens, l’intégration économique et la fluidité dans les déplacements de Kinois du Sud à l’Ouest et du Sud à l’Est, le Chef de l’État, Antoine-Félix Tshisekedi a procédé, samedi 22 avril à Mitendi, dans la commune de Mont Ngafula, à la pose de la première pierre consacrant le lancement de travaux de construction de la rocades, voie périphérique de temps moderne.

Selon les éléments techniques fournis au public, il en ressort que cette voie de contournement pour désengorger la capitale, longue de 63 Km, partira des quartiers Lutendele, Djokol, Ngombi, Ngudiabaka vers le Kongo Central ; Mitendi, Kimwenza et Ndjili Brasserie pour les communes de Mont Ngafula, NDjili et Kimbanseke. Sa débouchée est prévue sur la Nationale n°1 par le quartier Badara, commune de Kimbanseke, non loin de l’aéroport international de Ndjili, comme pour relier les parties les plus éloignées de la capitale congolaise.

A l’Alliance pour l’unité du Congo (AUC), parti politique membre de l’Union Sacrée de la Nation, par la bouche de Mme Elysée Mujinga Kalunga, l’on se félicite de l’initiative du chef de l’État qui a personnellement présidé la cérémonie de lancement des travaux de cet ouvrage. Il tendra à soulager les populations congolaises en générale et kinoises en particulier, informe-t-on.

« Nous félicitons le Chef de l’Etat et encourageons pour sa vision visant la modernisation des infrastructures routières notamment. Les routes, comme secteur porteur de croissance dans une économie, comme la nôtre en RDC, agit efficacement sur le secteur agricole, sur l’industrie, sur le secteur manufacturier et sur le secteur des échanges, en permettant l’acheminement de produits agricoles vers les zones agricoles, l’évacuation de produits de zones productrices vers les industries manufacturières. Cette rocade est bénéfique pour ces inputs et ces outputs qui font favoriser le processus des échanges et la mobilité rapide des personnes », précise Elysée Mujinga Kalunga, Secrétaire générale de l’Alliance pour l’unité du Congo.

Assurer le suivi des travaux et son entretien

Sourires aux lèvres, mais d’un ton ferme, la Secrétaire générale de lAUC prévient, toutefois, que l’autorité doit être trop regardante envers les intervenants dans la réalisation et le contrôle de l’ouvrage. Elysée Mujinga pense que le Gouvernement incarné par Judith Suminwa Tuluka doit assurer un suivi permanent afin de parer à toute surprise.

Très critique pour voir à chaque fois certains ouvrages bâclés, l’AUC de Elysée Mujinga évoque des failles techniques dans la qualité des routes qu’on offre souvent aux Congolais. Et là, « le Gouvernement doit avoir un œil regardant à travers son service d’études et de contrôle, au-delà de ceux préconisés dans ce partenariat que nous estimons gagnant-gagnant ».

Elle dénonce enfin la pratique qui consiste généralement à offrir aux Congolais des ouvrages dont la durée de vie varie généralement entre 6 mois et une année. « Je pense que cette fois-ci, les Congolais n’auront pas droit à de tels scénario. C’est pourquoi, nous en appelons à la vigilance du Chef de l’Etat, Antoine-Félix Tshisekedi, du Gouvernement et de tous les partenaires chargés pour l’exécution des travaux de cette rocade », insiste la SG de l’AUC.

La durée des travaux de construction de cette rocade est de trois ans qui court dès le samedi 22 avril 2024, rappelle-t-on.

Willy K.




Lutte anti-fraude, DGDA/Tshopo : Une agitation inutile 

L’enquête relative au détournement de plus de 100 millions de dollars américains des produits pétroliers au niveau de la Direction provinciale de la DGDA/Tshopo a rendu inquiets les responsables et les agents de différents bureaux de la DGDA disséminés dans les provinces de la Tshopo et de l’Ituri.

En effet, la nervosité se lit sur les visages de la plupart des agents fautifs. Ainsi, ces derniers s’en prennent à certains de leurs collègues qu’ils soupçonnent, à tort ou à raison, d’avoir vendu la mèche. Il y a des agents qui ont reçu des menaces de mort comme d’autres ont été l’objet des voies de fait. On les accuse d’avoir communiqué des informations sensibles à la mission de la Cellule de lutte anti-fraude de la Présidence de la République dépêchée sur place par le Conseiller Spécial en matière de sécurité du Chef de l’Etat, le Professeur Jean-Louis Essambo Kangashe.

En fait, il s’agit d’une agitation inutile.

En réalité, de nombreux manquements ont été constatés bien avant la descente sur terrain de cette mission comme l’attestent les mesures de suspension et les demandes d’explication infligées ou adressées aux agents fautifs de la DGDA.

Cependant, personne ne s’explique des attaques et des menaces contre la mission de la Cellule de lutte anti-fraude de la Présidence de la République, laquelle mission a été conduite par l’intrépide Pierrot Tshindayi wa Mulumba. C’est curieux de voir les responsables de la DGDA/Tshopo contester une mission officielle de la Présidence de la République envoyée sur place pour la vérification des actes de fraude qu’ils ont fini d’ailleurs par constater et documenter.

Des faits, rien que des faits

L’enquête a permis de découvrir plusieurs cadavres dans les placards de DGDA/Tshopo. Il existe de faux déclarants en douane dans l’ex-Province Orientale. Ils collaborent étroitement avec quelques agents de la Direction Provinciale de la DGDA/Tshopo. La liste est longue.

À ce sujet, il faut rappeler que des cadres haut placés de la DGDA/Tshopo ont été sommés de s’expliquer à la suite des demandes d’explication pour fautes lourdes.

Parmi les griefs qui leur sont reprochés, on note le fait d’autoriser régulièrement et unilatéralement des camions-citernes à déposer des produits pétroliers à Kisangani en violation de l’arrêté interministériel du 26 avril 2012 entre les ministères des finances, de l’économie et du commerce. La conséquence en est que la Direction Provinciale de l’OCC/Tshopo a imposé à ses clients de payer leurs taxes hors guichet unique.

Certains agents de la DGDA/Tshopo apposent le cachet sur les déclarations brutes et non-numérotées pour l’enlèvement des produits pétroliers non-pris en charge et non-déclarés.

Ça ne s’arrête pas là. D’autres agents DGDA autorisent également l’enlèvement des produits pétroliers sans tenir compte du montant des cautions déposées par des déclarants en douane.

De nombreux faux bons de sortie sont en circulation. Une véritable maffia entretenue par de fameux “déclarants debout”. Donc, des individus ou des sociétés fictives qui font l’intermédiation douanière avec la complicité de quelques responsables de la DGDA/Tshopo.

Ces faits ont été portés à la connaissance de la Direction Générale de la DGDA à Kinshasa au point où celle-ci a dernièrement exigé des explications sur la fraude généralisée qui sévit à Mahagi, Djegu, Ngote, Bunia, Kakombo, Njanja et Kisangani. À cela s’ajoute le cas de 577 camions-citernes entrés frauduleusement au pays au début de cette année.

L’Etat doit sévir

La fraude douanière dans l’ex-Province Orientale ne date pas d’aujourd’hui.

Tous les régimes qui se sont succédé dans notre pays, du Président Mobutu à ce jour, ont été confrontés à cette fraude. Ils n’ont pas réussi à l’éradiquer.

Eu égard à cette impuissance des pouvoirs publics congolais, l’Etat devrait sévir sévèrement tous les agents indélicats.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Journée nationale du poisson : “Les pêcheurs de Kinshasa et de Kisangani auront leurs intrants dès la semaine prochaine” ( ministère de la pêche et élevage)

La 57ème édition de la journée nationale du poisson a été célébrée ce lundi 24 juin 2024. La cérémonie officielle a eu lieu à Kinkole dans la commune de la N’sele, où le Président Félix Tshisekedi a visité le débarcadère intégré de Kinkole, dont les travaux sont à l’arrêt depuis des mois à la suite de la montée des eaux du fleuve Congo.

Cette activité a connu également la participation des plusieurs responsables des différents secteurs de la vie nationale. Des autorités tant civiles que militaires ont été aussi présentes.

 

Pour sa part, le ministre de la pêche et élevage s’est dit très satisfait du déroulement de la cérémonie et des impressions du chef de l’État.

 

“Le Président Tshisekedi est venu s’enquérir de l’évolution des travaux de ce port de pêche en vue de son inauguration dans les prochains jours”, a dit M. Jean-Pierre Tshimanga, ministre de Pêche et Élevage.

 

Selon lui, le Chef de l’État s’est dit satisfait de l’avancée des travaux et l’a instruit pour la livraison des intrants aux pêcheurs de Kinshasa et de Kisangani dans la province de la Tshopo dès la semaine prochaine.

 

 

Mboshi




RDC : Félix Tshisekedi a échangé avec les Gouverneurs et leurs vices nouvellement élus et notifiés 

Ce lundi à la Cité de l’Union Africaine, le Président Félix Tshisekedi a reçu une délégation de gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement élus, venus lui présenter leurs civilités et recevoir de lui, des orientations concernant la gestion de leurs entités respectives.

Il s’agit des gouverneurs et vice-gouverneurs dûment notifiés des provinces de Kinshasa, du Kwango, du Haut-Katanga, du Kasaï-Oriental, du Kongo- Central, du Kasaï, de la Mongala, du Lualaba (vice), du Haut-Lomami, de la Lomami et de la Tshuapa.

Le Gouverneur du Haut- Katanga et porte-parole du collectif, Jacques Kyabula a affirmé que “le Président de la République veut voir des gouverneurs qui répondent à sa vision. Il veut voir des gouverneurs qui sont sur le terrain et non dans des bureaux”

 

 

Mboshi




RPDC: «Nous dénonçons les actes provocateurs des forces hostiles avec toutes nos possibilités de démonstration du potentiel de dissuasion!»

Alors que la Guerre de Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme ou frais avec le soleil brillant», désignée sous le nom des «fleuves et montagnes brodés dans la soie» ou de la «Nation orientale du décorum», et fière de sa Civilisation de 5.000 ans dont plusieurs étaient voués à l’invasion des Pays étrangers comme les USA, le Japon, etc., tous convoiteux de la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, de la spécificité géopolitique et du paysage éblouissant de la Péninsule coréenne, NDLR) a été éclatée, dans une journée dominicale 25/06/1950 04:00 si tranquille où il ne pleuvait pas assez fort, sous la manipulation ou l’instigation des USA, presque personne n’a imaginé que;

  • les USA seraient vaincus dans cette Guerre, ce Pays (9.833.517km2; classé 3ème du monde, NDLR) vainqueur dans la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale et affirmé comme chef de file de l’impérialisme mondial avec leurs Maréchaux et Généraux renommés et leur industrie de guerre de 1er rang mondial
  • la RPDC (territoire; 123.214km2, population; 10.540.000 en 1950, NDLR) sortirait victorieuse de ladite Guerre avec son Armée Populaire de Corée âgée de 2 ans (avec quelques seules divisions – les Généraux d’origine de la Guérilla antijaponaise et anciens paysans/ouvriers/élèves – ainsi que les chars T-34, avions à hélices YAK-9 et torpilleurs, de plus ou moins d’une centaine au total, NDLR) en pleine préparation du Régime socialiste politiquement souverain, économiquement indépendant et militairement autodéfensif.

Ce n’était jamais par hasard qu’au lendemain de la Guerre, le Maréchal Douglas MacARTHUR (1880-1964), le tout 1er Commandant de l’US Army en Extrême-Orient et Commandant des Forces Onusiennes (fabriquées par les Résolutions illégales ou injustes du Conseil de Sécurité des Nations Unies – CSNU – № 82-84 25/06-07/07/1950, NDLR), a estimé terminer la Guerre en 72h dans le cadre de leur Plan A (Plan B; l’extension de la Guerre sur la Mandchourie en mobilisant, aussi, l’Armée japonaise réarmée et celle de JIANG Jieshi 1887-1975 Généralissime et opposant à la République Populaire de Chine, Plan C; la conquête de toute la Sibérie jusqu’à l’Oural de la Russie, NDLR).

A l’occasion de la Journée (25 Juin) de Lutte anti-US, la Rédaction présente le communiqué (24/06/2024) de presse de KIM Kang Il, Vice-Ministre de la Défense Nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR):

Nous assistons, une fois de plus, à l’option et à l’action imprudentes des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR).

Cela rappelle le fait que, ​​ce samedi 22 juin, le groupe d’attaque USS Theodore ROOSEVELT CVN-71 (porte-avions polyvalent à propulsion nucléaire, faisant partie de la classe Nimitz: navire de tête de la sous-classe Theodore ROOSEVELT, faisant partie des 11 porte-avions géants de l’US Navy, NDLR) a fait escale à la Base navale, à Busan de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR).

Il est clair comme midi pourquoi les USA l’ont envoyé et quelle est sa cible. Le déploiement de l’USS Theodore ROOSEVELT à travers l’Océan depuis l’autre côté de la Terre, aux dizaines de milliers de lieues (01 lieue=04 km) de la Péninsule coréenne, aux portes de notre RPDC, ne visera, en aucun cas, uniquement à «réparer et entretenir» ledit géant ou «célébrer» l’Alliance ROK-USA. Récemment, les USA et leurs acolytes, dont l’hostilité maligne et le doute sont une maladie congénitale, ont:

  • lancé les propos injurieux avec leurs langues poilues
  • mené, à nouveau, les actes de démonstration dangereux, tout en montrant les symptômes de leur épilepsie sur le développement normal (par exemple, le Sommet RPDC-Russie 19/06/2024, NDLR) des relations entre les États souverains amicaux.

Voici les exemples fragmentaires qui montrent bien les causes de l’aggravation de la tension dans la Région:

  • L’exercice (05/06/2024) de largage de bombes à guidage de précision depuis le Rockwell B-1B Lancer, bombardier stratégique supersonique (à long rayon d’action et à géométrie variable, développé par les USA, NDLR)
  • la 3ème réunion (10/06/2024) du Groupe Consultatif Nucléaire (ou NCG ou nuclear consultative group) ROK-USA, ayant examiné les «directives sur le plan stratégique nucléaire et son opération»
  • l’exercice (17-20/06/2024) aérien conjoint spécial USA-ROK.

C’est un jeu très dangereux et une aventure pour les USA et la ROK que de recourir à la manifestation de leurs forces armées devant notre RPDC. La RPDC condamne les tentatives provocatrices des USA et de la ROK (ces odieux maniaques de la confrontation) amèrement avec:

  • toutes ses possibilités de démonstration du potentiel de dissuasion écrasantes et nouvelles
  • sa rhétorique la plus puissante.

Les USA et la ROK devraient immédiatement mettre fin à leurs tentatives dangereuses et faire preuve de prudence.




Forum d’été de Davos en Chine : la boussole de l’économie mondiale indique désormais le Sud Global

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Gagne O’scawn Pierre Pibarod et pas nécessairement celui de CGTN.)

Le Forum d’été de Davos, qui se distingue du Forum économique mondial (WEF) qui se tient chaque année à Davos en Suisse, est aujourd’hui une plateforme stratégique d’échange sur les changements clés de l’économie mondiale. Il s’est tenu pour la première fois en 2007 à Dalian, sur proposition du fondateur du WEF, Klaus Schwab. Par la suite, la réunion s’est tenue de manière alternée à Dalian et à Tianjin, offrant une fenêtre unique sur les nouvelles tendances de l’économie et de la coopération mondiales, avec un accent particulier sur les industries émergentes. Cette année, la conférence abordera six grands thèmes, à savoir la nouvelle économie mondiale, les nouvelles frontières de l’industrie, la Chine et le monde, l’esprit d’entreprise à l’ère de l’intelligence artificielle, l’investissement dans les personnes, et l’interconnexion du climat, de la nature et de l’énergie.

Dans un contexte économique mondial caractérisé par une quatrième révolution industrielle alimentée par l’intelligence artificielle, mais également marqué par de multiples défis géopolitiques, écologiques, alimentaires, ou encore énergétiques, le Forum a pour mérite d’explorer des stratégies pratiques et durables afin de stimuler la croissance. Pour la Chine, pays hôte, la réunion est une occasion de communiquer sa vision de coopération et d’ouverture, ainsi que les opportunités qu’offre son développement de qualité au monde entier. Lors de la dernière édition de Forum en 2023, la Chine s’est engagée, par la voix de son Premier ministre Li Qiang, à accélérer la création d’un environnement commercial de premier ordre axé sur le marché, à renforcer l’État de droit, et à soutenir davantage le développement de tous les types d’entreprises.

Cette annonce constitue une bonne nouvelle pour les pays africains, qui ont pour la plupart la Chine comme important partenaire commercial. En outre, les travaux du Forum d’été de Davos continuent d’offrir aux délégués africains une plateforme unique pour nouer des contacts avec des chefs de gouvernement et des représentants d’entreprises. C’est également un cadre qui leur permet d’identifier l’importance du continent africain dans l’économie mondiale, et de positionner leurs pays respectifs comme des destinations d’investissement compétitives. Enfin, c’est une tribune qui permet aux Etas africains de s’inspirer de la modernisation chinoise pour bâtir une Afrique souveraine et prospère. Tout porte à croire que le Forum d’été de Davos, devenu une boussole de l’économie mondiale, indique désormais le Sud Global, et que l’Afrique, aux côtés de la Chine et des autres économies émergentes, est appelée à jouer un rôle beaucoup plus important dans l’économie mondiale.

(Photo : VCG)




Tchad: Le président Tshisekedi est arrivé à N’djamena dans la soirée de ce lundi

Juste après avoir communié avec les pêcheurs de Kinkole à Kinshasa dans la commune de la N’sele à l’occasion de la journée nationale du poisson célébrée ce 24 juin, le Président Félix Tshisekedi s’est envolé pour Ndjamena, capitale du Tchad, pour une visite d’État de 24 heures.

Arrivé tard dans la soirée, le chef de l’État Congolais a été accueilli au pied de l’avion par le Premier ministre Tchadien Allamaye Halina et une forte délégation du gouvernement Tchadien, ainsi que la délégation congolaise conduite par son émissaire le ministre congolais de l’intégration régionale, Me Didier Mazenga Mukanzu.

Cette visite est une occasion pour le Président Tchadien Idriss Deby, de remercier le Président congolais Tshisekedi pour son implication en tant que facilitateur du processus de transition au Tchad ayant abouti à l’organisation du scrutin présidentiel apaisé le 6 mai dernier.

 

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi va rencontrer son homologue Mahamat Idriss Deby Itno lors d’un dîner d’État offert en son honneur au Palais présidentiel de Ndjamena.

Il faut également signalé que cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de coopération entre la RDC et le Tchad.

 

 

Jonsard MIKANDA




Un incendie au Camp Kokolo  

Le camp militaire « Lieutenant-Colonel Kokolo » représente certainement la plus grande place militaire de la capitale congolaise.

Un incendie s’y est produit ce le samedi 22 juin 2024. Ce feu m’a plongé dans une sorte de mélancolie, m’a révolté et m’a inspiré ce petit texte de courroux.

Pour nous qui sommes nés et avons grandi dans cette mégalopole le camp Kokolo n’est pas seulement un lieu, mais tout un symbole. Cet endroit nous rappelle notre joyeuse enfance, notre insouciante jeunesse et comment nous vivions dans Lipopo-Kin la belle qui, croyez-moi n’a rien à avoir avec ce que nous voyons depuis quelques décennies.

Dans ma petite cervelle de nostalgique impénitent, le camp Kokolo était un lieu spécial ; il est certes toujours et encore l’habitat des militaires ; mais c’était surtout un lieu inspirant le respect, l’ordre et la discipline. A l’entrée du camp se trouvait toujours un soldat en faction, immobile, imperturbable, impeccablement vêtu, arme en bandoulière ; il imposait sans le moindre mot le respect absolu. Dans cet endroit tout était bien ordonné ; des arbres toujours de la même espèce, soigneusement taillés, longeaient des rues extrêmement propres donnant soit sur les villas cossues des officiers ou les maisonnettes bien rangées des soldats.

On y était accueilli par un silence apaisant que caressaient, de temps à autre, des légers crescendos flûtant des rossignols ou des doux chuchotements des moineaux multicolores. Quelques fois, des hululements des hiboux terrifiants pour les garnements que nous étions ; sortaient des cimes des immenses manguiers en direction desquels, malgré nos envies et nos audacieuses idioties, nous n’osions pas exercer nos talents de lanceurs de pierres. Qui pouvait oser perturber le calme et la sérénité de ce temple de la Force Publique ?

De ce lieu symbole de l’organisation et de l’ordre j’ai reçu ce samedi des images d’une tristesse inouïe. J’ai vu, comme chacun, une de ces maisons en briques cuites datant des années quarante du siècle passé prendre feu devant des badauds impuissants tournant en rond autour de cette vieille bâtisse qui se consumait sans qu’aucune réaction rationnelle ne vienne de nulle part.

Et moi, dans un confortable fauteuil, le téléphone à la main, les yeux rivés sur l’écran, oscillant entre honte et colère, la révolte a failli m’étouffer.

Comment expliquer ceci ? Pourquoi cette incapacité ? Les personnes présentes sur le lieu ne faisaient que se lamenter autour de la maison en feu, certains pleurant, d’autres vociférant. J’ai été stupéfait de constater que ce grand camp militaire ne dispose pas d’un véhicule anti-incendie capable d’intervenir rapidement dans pareilles situation. De la vidéo, on peut prendre conscience que quelques enfants risquaient encore leurs vies dans la maison en flammes, alors que des désœuvrés impuissants polémiquaient dehors sur la possibilité ou pas pour le feu d’atteindre le coin qui leur servait de refuge.

Apparemment, il n’y avait même pas, dans cet entourage, un marteau pour casser et élargir une fenêtre par laquelle sauver les enfants. Et nous avions vu à l’image le feu se rapprocher du dérisoire refuge des gamins. S’en sont-ils sortis vivants ?

Sommes-nous devenus si incapables pour avoir des réactions rationnelles afin de faire face au danger ? Je me rappelle, qu’enfants, nous recevions dans les organisations de la jeunesse (Scouts, Joc, Xavériens ou Croix rouge) des enseignements sur les bonnes réactions à mettre en œuvre en cas de danger.

Et même dans nos quartiers populaires, en cas de survenance de ce genre d’incidents malheureux, il y avait toujours un « grand » qui surgissait pour ordonnancer la lutte contre le danger en motivant les uns et organisant le secours aux infortunés.

Qu’est ce qui nous arrive ? Qu’est devenue notre société ? Devant un tel drame, nous n’avons pas vu émerger un quelconque leadership circonstanciel qui aurait pris les choses en mains pour tenter un sauvetage… même imparfait.

Comment expliquer cette situation, cette irresponsabilité ? Qui blâmer ? Est-il normal de vivre ce genre de drame comme des simples faits divers ?

Où se cachent nos philosophes  et sociologues pour analyser ce mal ? Où sont nos sociaux-psychologues pour proposer des remèdes.

Ces différentes tragédies viennent-elles nous révéler ce que nous sommes réellement ? Est-ce seulement un long moment de distraction, de perdition ?

Quelle que soit la direction que prendront nos réflexions, il s’impose que nous nous remettions véritablement en question. Il faut sortir de l’aveuglement et du refus du bon sens, de ce que nous qualifions de « logique ».

Ne voyons-nous pas que les sociétés empreintes de logique avancent plus que la nôtre ?

Merci

Jean-Pierre Kambila Kankwende