Agression rwandaise: Le chef de l’Etat a réuni le Conseil supérieur de la défense élargi

En sa qualité de Commandant Suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a convoqué, ce samedi à la Cité de l’Union Africaine, une réunion du Conseil Supérieur de la Défense Élargi.

La Première ministre Judith Suminwa, le VPM de l’intérieur Jacquemain Shabani, le VPM Jean-Pierre Bemba (en remplacement de son collègue de la Défense), la Ministre d’État aux Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba et le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya ont pris part à cette réunion, aux côtés de différents responsables des services de défense et de sécurité du pays.

Faisant la restitution de cette réunion sécuritaire, le porte-parole du gouvernement a indiqué que cette séance de travail a fait le point de la situation opérationnelle sur le terrain des combats face au pays agresseur, le Rwanda.

« Après plus des 3 heures de discussions, un tour d’horizon avec les différentes autorités militaires, des perspectives des mesures ont été proposées au Président de la République pour que les Forces armées de la RDC puissent très rapidement remettre de l’ordre dans cette partie du pays et reprendre certaines autres localités qui ont été occupées par les forces rwandaises”, a dit le ministre Muyaya.

« En même temps le Président de la République a tenu à rendre un vibrant hommage aux FARDC qui défendent au prix de leur vie la patrie et il a lancé un appel à toutes les populations de cette partie du pays mais aussi à tous les Congolais de faire preuve de solidarité envers les compatriotes qui sont directement touchés par ces événements », a-t-il conclu.




La caisse nationale de péréquation va bénéficier d’une attention particulière lors du débat du budget 2025

Le débat soulevé en plénière par le Députés Nationaux Ngoyi Kasanji et Paul TSHILUMBU, sur les difficultés de fonctionnement que connaît la Caisse Nationale de Péréquation n’ont pas laissé le Bureau de l’Assemblée Nationale indifférent.

Le vendredi 28 juin 2024, le Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe a convié à son cabinet de travail, une délégation de cette structure de l’Etat, conduite par le Président du Conseil d’Administration Izato Nzege et le Directeur Général Coco-Jacques Mulongo Nzemba.

Il était question d’aller au delà des motions des honorables Tshilumbu et Kasanji, pour écouter en détail de la bouche de ses dirigeants, les réels problèmes que connaît la CNP. Il est à noter que la Caisse Nationale de Péréquation n’a bénéficié d’aucun financement du gouvernement, Contrairement à ce que recommande l’article 181 de la constitution qui stipule :

“La Caisse Nationale de Péréquation a pour mission de financer des projets et programmes d’investissements publics en vue d’assurer la solidarité nationale et corriger le déséquilibre de développement entre les provinces et entre les autres Entités Territoriales Décentralisées. Elle dispose d’un budget alimenté par le trésor public, à concurrence de 10% de la totalité des recettes à caractère national revenant à l’Etat chaque année.”

Le Président Vital Kamerhe a pris l’engagement d’impliquer L’Assemblée Nationale dans la recherche du rétablissement des droits de la CNP, conformément à ce qu’exige la loi fondamentale , car cette structure est très importante pour le développement de nos Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées, enfin d’assurer le bien-être de la population Congolaise .




Selon le Dr Prof. Antoine Roger Lokongo :  « L’initiative chinoise ‘’la Ceinture et la Route’’ se présente comme un véritable bouée de sauvetage pour la RDC afin de la tirer d’une situation infrastructurelle critique »

«L’Initiative la Ceinture et la Route » proposée en 2013 par le Président Chinois Xi Jinping, reconstituant et étendant des aspects clés de l’ancienne Route de la soie se donne comme objectifs : coopération gagnant-gagnant, échanges commerciaux, investissements dans des infrastructures et connectivité, gouvernance régionale et liens entre les peuples. Pour comprendre la portée de cette initiative chinoise pour la République Démocratique du Congo et les bénéfices que le pays de Patrice Lumumba et de Mzee Laurent Désiré Kabila peut en tirer, le Journal Le Quotidien a approché le Dr Prof. Antoine Roger Lokongo qui donne les contours de cette initiative louable.

 

Le quotidien : Pouvez-vous vous présenter auprès de nos lecteurs ?

 

Dr Prof. Antoine Roger Lokongo: Merci beaucoup. Je me présente comme Dr Prof. Antoine Roger Lokongo. J’ai aussi un nom chinois 龙刚 ou Long Gang pour avoir vécu pendant presque 7 ans en Chine dans le cadre de mon doctorat à la Faculté de Droit, Département de la Politique Internationale, filière des Relations Internationales à l’Université de Pékin, la première université de Chine.

 

Avant cela, en tant qu’ancien séminariste, je suis détenteur d’une licence en philosophie de l’Université Pontificale d’Urbaniana, Rome et d’une licence en théologie de l’Université Catholique de Louvain, l’ancêtre de l’UNIKIN. Je suis également détenteur d’une maitrise en journalisme international, en d’autres termes, medias et relations internationales, à City University, Londres. J’ai travaillé pendant 9 ans comme journaliste international à Londres. Revenu au pays en 2015, j’ai été de 2017 à 2018 conseiller au cabinet de M. Leonard She Okitundu, alors Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration Régionale.

 

A présent, je suis professeur à la Faculté des Sciences Juridique, Politique et Administrative, professeur des Relations Internationales et Chef de Département de la Filière des Relations Internationales et Sciences Politiques à l’Université Président Joseph Kasa-Vubu à Boma, en République Démocratique du Congo. Je suis aussi Attaché Supérieur de Recherche au Centre de Recherche pour les Echanges entre les Peuples, Université de Pékin; et Chercheur Invité à l’Institut pour la Coopération Mondiale et la Compréhension Mutuelle entre les Peuples, toujours à l’Université de Pékin. Je suis marié et père de deux enfants.

 

Quelle compréhension avez-vous de «l’Initiative la Ceinture et la Route »?

 

«L’Initiative la Ceinture et la Route» (ICR), ou «Belt and Road Initiative (BRI), ou encore « One Belt, one Road » (IBOR) par ses acronymes anglais est un projet d’infrastructure mondial à grande échelle construit ou introduit par le Président Chinois Xi Jinping en 2013. On l’appelle aussi « Nouvelle Route de la Soie, référence faite à l’ancienne Route commerciale de la Chine à la Méditerranée il y a 2000 ans. La Chine a marqué une étape importante dans le développement de l’Initiative la Ceinture et la Route (BRI) à l’occasion de la 10e anniversaire de la dite initiative en 2023. Pour le Président Chinois, il faut construire une nouvelle Ceinture économique de la Route de la Soie et une Route de la Soie Maritime du 21e siècle pour relier la Chine au reste du monde.

Il se concentre sur les grands projets d’infrastructures – les centrales électriques, les routes, les ports et les aéroports – qui sont des conditions préalables au développement et aux échanges mondiaux. Ouvert à tous les pays, il engage directement les économies émergentes du monde en développement dans le cadre de la coopération Sud-Sud.. En d’autres termes, l’initiative vise à élargir les réseaux d’infrastructures, de commerce et d’investissements pour connecter l’Asie à l’Europe et l’Afrique le long des anciennes Routes de la soie, selon l’agence de presse chinoise Xinhua,

En une décennie, la Chine a investi des centaines de milliards de dollars de l’Asie à l’Europe, en passant par l’Afrique, dans les infrastructures. Aujourd’hui, plus de 150 pays ont adhéré à ce qui est devenu un réseau complexe de corridors terrestres et maritimes à l’échelle du globe. Elle est devenue comme une autoroute de développement économique international.

 

Quels bénéfices la RDC peut-elle tirer de cette initiative Chinoise ?

 

Là, il y a beaucoup à dire. En 2021, la RDC et la Chine ont signé un mémorandum sur la Coopération dans le cadre de la ceinture économique de la route de la soie. C’est pour renforcer des liens de la coopération et la promotion de la connectivité régionale, en établissant conjointement un cadre de coopération économique ouvert, inclusif, équilibré et bénéfique, afin de maintenir la paix et le développement dans les domaines politique, commercial, financière et créer une connectivité entre les peuples, notamment dans les domaines de la santé, de l’ agriculture, de l’énergie renouvelable, de l’éducation, de l’électricité, des infrastructures, de nouvelles technologies de la communication et de l’industrie numérique.

 

Il faut qu’on passe vite à l’étape d’implémentation, surtout après la visite d’Etat du président Felix Tshisekedi en Chine en mai 2023, en dépit de la guerre d’agression et d’occupation à l’est. La construction du Centre Culturel et Artistique de l’Afrique Centrale à Kinshasa et la construction des rocades de Kinshasa dans le cadre du programme de coopération « ressources contre projets » envoient des signaux forts de la coopération sino-congolaise qui ne se limite pas aux mandats d’un tel ou tel autre dirigeant Congolais. En effet, selon Zhao Bin, l’actuel Ambassadeur de la République Populaire de Chine en RDC, la Chine garde le podium du plus grand pays investisseur de la RDC depuis 5 ans consécutifs et la RDC demeure l’une des principales destinations africaines des investissements chinois.

 

Comme je l’ai écrit dans mon article que vous venez de publier, intitulé : « L’Initiative chinoise la Ceinture et la Route, peut sauver la République Démocratique du Congo de la stagnation de son développement », les infrastructures constituent encore un goulot d’étranglement au développement de notre pays. La Chine à travers cette initiative peut nous aider à faire sauter ce goulot d’étranglement dans le cadre, par exemple, de sa mutualisation avec l’initiative « Programme de développement des 145 territoires ». C’est la volonté politique et les convoitises des autres pays qui font vraiment défaut en RDC où la corruption, les jouissances et les détournements au sommet de l’Etat priment sur l’intérêt national suprême, ce qui retarde le développement de ce pays qui devait devenir le moteur du développement de l’Afrique. Là encore un proverbe chinois dit que « si vous voulez devenir riche, commencez d’abord par construire des routes ». À partir de là, nous pourrons transformer nos ressources sur place afin de créer des emplois et des marchés au profit de nos populations après avoir exploité les nouvelles technologies que seule la Chine est prête à échanger avec nous.

Avec l’adhésion de la RDC à «L’Initiative la Ceinture et la Route», la coopération sino-congolaise bénéficiera de plus d’opportunité et la RDC connaitra un avenir plus prometteur, comme l’a affirmé l’ancien Ambassadeur Chinois en RDC Zhu Jing, lors de la cérémonie marquant le 72ème anniversaire de la République Populaire de Chine. « La RDC a une grande potentialité pour son développement. Un sous-sol riche et une population jeune, avec l’accompagnement des partenaires, le rêve de Lumumba et Mzee Laurent Désiré Kabila va se réaliser dans ce pays. Mais il faudra compter sur l’éducation. L’espoir du pays se trouve dans l’éducation », a renchéri l’ambassadeur Zhu Jing.

Quelle est la différence entre cette initiative et d’autres qui l’ont précédée, notamment avec les partenaires traditionnels de l’Afrique ?

 

Cette question, mon étudiant Ervine Kubula, en fin de ses études de licence, l’a bien abordée dans son mémoire que j’ai eu l’honneur de diriger. Il a évoqué notamment les cinq principes qui guident les relations de la Chine avec les autres Etats sont:

a. Le respect des intérêts fondamentaux et le choix de la voie de développement de chacun et le soutien mutuel pour parvenir à la paix, à la stabilité et au développement.

 

b. La Coopération gagnant-gagnant basée sur le respect des intérêts de chacun, la fidélité au principe de consultation et de coopération pour des avantages partagés, le renforcement de la synergie entre les stratégies de développement respectives et l’attachement à la voie d’une coopération gagnant-gagnant vers une prospérité commune.

 

c. L’engagement envers le principe d’égalité entre tous les pays, quelle que soit leur taille, la prise de décision par consensus et le règlement des problèmes par le biais de consultations amicales, et par conséquent le rejet de la pratique du plus fort intimidant le plus faible ou du plus grand intimidant le plus petit.

 

d. L’ouverture et l’exclusivité. La défense de la coexistence harmonieuse et l’apprentissage mutuel entre différents pays, nations et cultures, le dialogue entre les civilisations et la recherche d’un terrain d’entente tout en mettant de côté les différences. L’établissement d’un partenariat et le développement d’une coopération gagnant-gagnant avec d’autres pays et organisations internationales qui partagent cette vision.

 

e. L’équité et la justice, l’attachement aux buts et principes de la Charte des Nations Unies ; la résolution des grands problèmes internationaux et régionaux sur base de leurs mérites et l’opposition à la poursuite de son propre agenda au détriment des droits et intérêts légitimes des autres pays.

 

Il est clair que ces cinq principes privilégient l’approche développementale et non militaire souvent adoptée par l’Occident pour faire face aux défis mondiaux. L’initiative chinoise « la Ceinture et la Route » incarne exactement cette vision des relations internationales et de coopération économique gagnant-gagnant de la Chine avec les autres pays du monde en général et les pays d’Afrique en particulier, y compris bien sûr la RDC; une vision qui est basee sur un destin commun pour l’humanité, le développement et la sécurité du monde, une vision chère au Président Chinois Xi Jining. Et les peuples  du monde voient clairement que ce développement de « la Ceinture et de la Route » présente une des opportunités précieuses, pour la paix et le développement durable.

 

Les puissances occidentales, surtout les Etats-Unis redoutent toujours de voir la Chine se positionner comme un contrepoids à leur influence en Afrique. Alors que l’Afrique se voit attribuer un rôle de plus en plus important dans le méga-projet chinois « la Ceinture et la Route », l’Amérique particulièrement se débat pour conserver son influence. L’Amérique n’est pas prête à se faire damer le pion par la puissance chinoise. Cela est clair depuis le lancement de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. En 2011, alors secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton a personnellement mis les Africains en garde lors d’une visite en Zambie contre la recolonisation de l’Afrique par la Chine, comme si la Chine a déjà colonisé un seul pays africain dans le passé.

Les Occidentaux font pertinemment (au regard des erreurs que les Chinois commettent en Afrique comme l’exploitation illégale des ressources, la destruction de l’environnement, etc.,) soulever beaucoup de questions sur la présence chinoise en Afrique en général et par rapport à l’Initiative la Ceinture et la Route» en particulier, parfois au nom des Africains, notamment que:

• «L’Initiative la Ceinture et la Route» favorise et renforce le soft power (« puissance douce ») chinois ou la capacité à attirer et à coopter, plutôt que d’utiliser la force, un moyen pour la Chine de diffuser son idéologie, sa culture.

• Elle permet à la Chine de contrôler de nombreux territoires des pays moins développé par sa géopolitique et d’y assurer son influence dans le contexte des rivalités avec l’Occident.

• En outre, ce projet chinois démontre la volonté récente de la Chine de s’affirmer indépendamment des États-Unis, envers les autres pays comme « sauveur », et par conséquent se projeter sur le devant de la scène internationale. Sur ce, ces «nouvelles routes de la soie» deviennent alors nécessaires à la Chine pour lui permettre de faire face aux enjeux économiques et géopolitiques et devenir une puissance majeure et un fort levier d’influence dans le système international. Pour les Occidentaux, «L’Initiative la Ceinture et la Route» constitue donc un outil au service d’une conquête planétaire hégémonique par la Chine et une menace pour leur influence.

Que gagne la Chine ?

 

En guise de rappel, «L’Initiative la Ceinture et la Route », est un projet de développement économique et commercial ambitieux qui vise à améliorer la connectivité et la coopération entre plusieurs pays répartis sur les continents d’Asie, d’Afrique et d’Europe. Il est d’ailleurs surnommé « Projet du siècle » par les autorités chinoises, comme l’écrit Shobhit Seth dans un article intitulé « How China’s One Belt One Road (OBOR) Initiative Works & Its Goals » (« Comment fonctionne l’initiative chinoise ‘Une Ceinture, une Route’ et ses objectifs ») et publié dans Investopedia le 28 Septembre 2020.

 

Selon Shobhit Seth, «L’Initiative la Ceinture et la Route », est d’une importance capitale pour la Chine car il vise à stimuler sa croissance intérieure et fait également partie de la stratégie de diplomatie économique du pays. En reliant les régions frontalières chinoises les moins développées comme le Xinjiang aux pays voisins, la Chine espère stimuler l’activité économique. «L’Initiative la Ceinture et la Route », devrait s’ouvrir et créer de nouveaux marchés pour les produits chinois. Cela permettrait également à la centrale manufacturière de prendre facilement le contrôle des itinéraires rentables pour exporter des matériaux,

 

«L’Initiative la Ceinture et la Route », accroît également le contrôle de la Chine sur les chaînes d’approvisionnement mondiales critiques et sa capacité à réorienter les flux du commerce international pour ses intérêts geopolitiques. Au cœur de ces efforts se trouvent les mesures visant à ouvrir de nouvelles lignes de communication maritimes et à élargir l’accès stratégique des ports chinois à travers le monde, » comme l’écrit Paul Nantulya dans un article intitulé « Implications for Africa from China’s One Belt One Road Strategy » (« Implications pour l’Afrique de la stratégie chinoise dans le cadre de son «Initiative la Ceinture et la Route ») et publié par Africa Center for Strategic Studies (Centre Africain d’Etudes Stratégiques) le 22 mars 2019.

 

Bref, la Chine gagne sa part dans cette initiative dans le cadre de la coopération gagnant-gagnant et non exploitatrice. Cette initiative n’exclut pas pourtant la responsabilité, la transparence et le contrôle public pendant la négociation, ainsi que la réactivité aux demandes locales. Preuve : Le méga contrat minier entre la RDC, premier producteur mondial de cobalt et premier producteur africain de cuivre, et la Chine a été révisé le 14 mars à Kinshasa, avec la signature d’un nouvel avenant pour 17 ans et 7 milliards de dollars, en présence du président congolais Félix Tshisekedi lui-même.

 

Selon Paul Nantulya, le défi pour l’Afrique consiste à déterminer où ses intérêts convergent avec ceux de la Chine, où ils divergent, et comment les domaines de convergence peuvent être façonnés pour faire avancer les priorités de développement de l’Afrique.

 

Quelle évaluation pouvons-nous faire aujourd’hui de cette initiative?

 

Me référant toujours au mémoire d’Ervine Kubula, il cite un article de Freddy Mitsoune Akone intitulé: «’L’initiative Une Ceinture, Une Route’ chinoise pour le développement de l’Afrique », dans le lequel il affirme que la Chine est une grande économie en développement, mais pauvre en ressources et sa population vieillissante, et l’Afrique est un grand continent moins développé, et riche en ressources avec une population très jeune. Et la Chine dispose d’une grande épargne et des capacités infrastructurelles exceptionnels qui peuvent aider l’Afrique globalement et qui manque des initiatives.

 

Selon Justin Yifu Lin, ancien économiste en chef de la Banque Mondiale, et professeur à l’Université de Pékin, l’Afrique était un partenaire important de la Ceinture et de la Route. Il a soulevé l’idée que l’initiative « Une ceinture et une route » devrait inclure l’Afrique. Il a fait valoir que cela offrira aux entreprises chinoises des opportunités majeures d’explorer leur marché étranger, et que la stratégie donnera un coup de pouce aux pays en développement et profitera à la Chine dans l’intervalle. Selon son analyse, la relance de l’économie mondiale a besoin d’investissements massifs dans les pays en développement, ou les infrastructures sont en mauvais état. Dans le cadre de son internationalisation structurelle en matière de puissance, la Chine a promis également d’aider l’Afrique via l’union africaine à construire les bases des réseaux complets des transports et également d’impliquer dans les capacités, et des moyens des productions durables.

 

Du point de vue occidentale, le développement qu’offre la Chine à d’autres Etats du monde lui permet de contrôler des nombreux territoires et de pays moins développés comme la RDC et d’y assurer son influence dans un contexte de rivalité avec l’Occident. Selon les Occidentaux, à travers une coopération séductrice, la Chine a mis en place des mécanismes flexibles, qui lui permettent d’arracher la coopération de plusieurs Etats du monde, ceux-ci lui servent de raccourci pour réaliser sa domination ou soit son hégémonie sur la scène internationale.

 

Que disent les Africains eux-mêmes? Les Etats du Sud en général et les Etats Africains en particulier, dans la plupart des cas, ayant un passé commun avec la Chine, voyant la politique étrangère impérialiste rude mise en place par l’Occident, se livrent facilement à un nouveau partenariat qu’ils trouvent pourtant bénéfique pour leurs populations.

 

Les Africains restent convaincus que cette nouvelle route de la soie est importante pour l’Afrique car celle-ci permet de pousser l’Afrique directement au centre du monde et faisant d’elle une puissance majeure, et un fort levier sur les domaines  économique et géopolitique dans le concert des autres continents.

 

Par exemple, les projets de «l’Initiative la Ceinture et la Route », dans les secteurs des transports, des communications et de la finance ont contribué à faire du Kenya un formidable pôle économique dans la région de l’Afrique de l’Est. Le chemin de fer à voie standard qui relie la capitale Nairobi à Mombasa, le plus grand port du Kenya, constitue un lien majeur pour de nombreux commerçants du Kenya et du monde extérieur. Le port de Mombasa dessert plus de 80 % du commerce régional car il constitue la porte d’entrée et le point de sortie des marchandises des pays enclavés comme le Rwanda, l’Ouganda, le Soudan du Sud, le Burundi, la République démocratique du Congo et l’Éthiopie.

 

 

Que doit réellement faire la RDC pour tirer profit au maximum de cette initiative ?

Comme je l’ai toujours dit et je le répète, je trouve très aberrant le fait que ce sont plutôt les pays voisins de la RDC comme l’Ouganda et la Tanzanie qui ont modernisé leurs infrastructures grâce à «L’Initiative la Ceinture et la Route» qui se permettent de vouloir construire les infrastructures, notamment les routes en RDC alors que Kinshasa peut directement concrétiser son plan de reconstruction des infrastructures en partenariat directe avec la Chine. La diversification des partenaires reste un passage obligé pour un développement rapide de la RDC. Nous ne nous en sortiront pas du sous-développem




Annonce de la publication du gouvernement provincial du Kasaï : le député provincial Cédric Musongo prodigue quelques conseils au gouverneur Crispin Mukendi

Alors que la sortie du gouvernement provincial du Kasaï est annoncée pour la semaine prochaine, l’ancien journaliste et député provincial du kasai, Cédric Musongo, s’est adressé au nouveau gouverneur, Me Crispin Mukendi Bukasa, dans une interview accordée à la presse ce vendredi. L’élu de la ville de Tshikapa estime qu’il est important de faire le choix des hommes capables, non irréprochables et d’une bonne réputation avant toute nomination.

“La province du kasai a plusieurs défis. Il faut une équipe compétente capable de soutenir la vision du gouverneur de province. Le choix des ministres ne devrait pas être une affaire d’amis et de légèreté car la vie de la province, le bilan du gouverneur dépend de cette décision” a déclaré Cédric Musongo.

Plusieurs sources confirment que la nouvelle équipe du gouvernement provincial du Kasaï sera rendue publique d’ici la semaine prochaine.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Kasaï: l’Assemblée provinciale valide les mandats des trois suppléants des députés provinciaux devenus sénateurs 

C’est au cours de la plénière qui s’est tenue ce vendredi 28 juin, que les mandats de trois (3) suppléants des députés provinciaux ayant opté pour le Sénat. Il s’agit de Jean Paul Malumba, suppléant du député Nkole Tshimuanga, Danny Ntambue, suppléant de Joseph Ngalamulume et Bakenge Ndjoko suppléant de Hubert Mbingo.

Désormais député provincial le plus jeune de l’assemblée provinciale du kasai, Danny Ntambue à promis de mettre son énergie et sa force au service de la population.

“Aujourd’hui sénateur, Joseph Ngalamulume, a laissé un élu capable de mieux faire au nom de la population” a déclaré à la presse le député Danny Ntambue, élu du territoire de Tshikapa Kamonia.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Haut-Katanga : Les motards pro UDPS-Tshisekedi adhérent à Ensemble pour la République de Katumbi

La scène surréaliste s’est passée ce samedi 29 juin 2024, au siège social de la formation politique de Moïse Katumbi ” Ensemble pour la République”.

Une surprise pour plusieurs cadres de ce parti politique, qui ont vu leur siège être envahi par des motards œuvrant à la Grand-place de la poste, en plein cœur du centre ville de lubumbashi, tôt le matin de ce samedi pour adhérer à ce parti de l’opposition.

À en croire ces motocyclistes, après qu’ils se soient déployés corps et âmes pour soutenir les candidats du parti présidentiel pendant la période électorale jusqu’à leur victoire finale, ils sont “remerciés en monnaie de singe”, d’où cette décision de quitter le parti cher au sphinx de limete.

Outre cela, ils disent être contre l’ultimatum leur accordé par la mairie de lubumbashi, celui de quitter le centre-ville à partir du lundi 1er juillet 2024 conformément à la décision de l’autorité urbaine intérimaire.

Dans leurs slogans, ces “combattants” communément appelés “Manseba”, parlent d’une trahison manifeste dont ils sont victimes de la part des autorités de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, qui s’illustrent par le système “du ventre d’abord” en lieu et place du peuple.

 

 

Roger Ngandu depuis Lubumbashi




L’initiative chinoise la Ceinture et la Route peut sauver la République Démocratique du Congo de la stagnation DE son développement Dr Prof. Antoine Roger LOKONGO  Nom chinois : 龙刚 (Long Gang) 

L’auteur est professeur des Relations Internationales à l’Université Président Joseph Kasa-Vubu à Boma, en République démocratique du Congo. Il est aussi Attaché Supérieur de Recherche au Centre de Recherche pour les Echanges entre les Peuples, Université de Pékin; Et Chercheur Invité à l’Institut pour la Coopération Mondiale et la Compréhension Mutuelle entre les Peuples, toujours à l’Université de Pékin.

 

Soixante-quatre ans après son accession à l’indépendance, la République Démocratique du Congo notre pays souffre de nombreux déficits : déficit démocratique, déficit sécuritaire, déficit de stabilité politique, déficit de développement économique mais surtout, déficit d’infrastructures.

S’agissant du déficit démocratique, le pays vient de sortir d’une énième élection législative, provinciale et présidentielle chaotique qui a été marquée par une innovation controversée : la machine à voter qualifiée de « machine à voler ou à tricher ». Dix-neuf candidats sont partis à la conquête du pouvoir suprême. Joseph Kabila, contraint de se retirer, ne s’est pas présenté à nouveau. Plusieurs coalitions ont vu le jour, dont les plus importantes étaient Lamuka pour l’oposition, le « Cap pour le changement » (CACH) dirigé par Felix Tshisekedi et Vital Kaneohe et le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. Le scrutin, initialement prévu le 23 décembre 2018, a finalement eu lieu le 30 décembre 2018. Les raisons évoquées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour ce report définitif ne convainquaient personne. L’élection présidentielle était annulée dans les territoires de Beni, Butembo et Yumbi à l’Est, en raison de l’insécurité (Samuel Malonga, 2019).

Des pans entiers du territoire congolais à l’est sont toujours occupés par le Rwanda et l’Ouganda, qui utilisent certains complices congolais locaux et des groupes armés tutsis se prétendant congolais comme hommes de paille sous le prétexte sempiternel et le chantage de poursuivre ceux qui auraient commis le génocide au Rwanda en 1994; ce qui a été démystifié comme un stratagème visant à masquer l’offensive de guerre du Rwanda et de l’Ouganda au Congo afin de piller les ressources naturelles et minérales stratégiques du Congo et y occuper des terres.

Cette fois, ce sont les États-Unis qui ont ouvertement condamné « le soutien du Rwanda au groupe armé du M23, lançant un appel au Rwanda à retirer immédiatement tout le personnel des Forces de défense rwandaises de la République Démocratique du Congo ou elles occupent actuellement de vastes territoires dans la province du Nord-Kivu et à retirer ses systèmes de missiles sol-air, qui menacent la vie des civils, des soldats de l’ONU et d’autres forces régionales de maintien de la paix, des acteurs humanitaires et des vols commerciaux dans l’est de la RDC.

La diplomatie américaine accuse également le Rwanda d’être à l’origine d’un attentat meurtrier le 3 mai 2024 contre le camp des déplacés de Mugunga, dans l’est de la RDC, le qualifiant de « nouveau crime de guerre » (Radio Okapi, 2024) ; une accusation rejetée d’emblée par le Rwanda).

« Les Etats-Unis condamnent fermement l’attaque d’aujourd’hui contre les forces armées rwandaises et les positions du M23 contre le camp de personnes déplacées de Mugunga », a déclaré Matthieu Miller, porte-parole du Département d’Etat américain dans un communiqué.

Il a ajouté que les Etats-Unis étaient « profondément préoccupés par la récente avancée” des forces armées du Rwanda et du M23 dans l’est de la RDC, ce qui a contribué au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes ».

Comme Kinshasa, les États-Unis affirment depuis longtemps que la rébellion du M23 est soutenue par le Rwanda. Mais la mention par Washington de l’implication directe de Kigali dans une attaque est inhabituelle.

« Il est essentiel que tous les Etats respectent la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun”, a déclaré le porte-parole du département d’Etat américain, Matthew Miller (Jeune Afrique/AFP, 2024).

Cependant, une sorte de nouvelle bande de Gaza est en train d’être créée au Nord-Kivu en l’Ituri par le Rwanda et l’Ouganda sans que la communauté internationale ne les force militairement à se retirer de l’est de la RDC, comme Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du parti de Joseph Kabila, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), ne cesse de le dire.

Après tant de cycles électoraux, la République Démocratique du Congo ne se développe toujours pas. Après les augmentations successives de nos budgets nationaux annoncées en grande pompe, les conditions de vie des Congolais ne s’améliorent toujours pas. Tous les 5 ans, on vide les caisses de l’Etat pour financer les élections avec les fonds propres du pays et on repart de zéro en termes de réserves de devises.

L’organisation des élections de 2018 a été totalement chaotique. De nombreux électeurs ne figuraient sur aucune liste électorale. Certains bureaux ouvraient à 17 heures. Malgré l’imbroglio, les élections tant attendues ont eu lieu. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été proclamé vainqueur avec 73% (Samuel Malonga, 2019).

Ironiquement, quand Felix Tshisekedi a été déclaré vainqueur des élections de 2018, la Chine a été la première puissance mondiale à le féliciter pendant que les puissances occidentales tergiversaient. C’est pour dire que la Chine respecte les choix des peuples Africains quels que soient ces choix.

Concernant le déficit de développement économique, il est évident que les secteurs de l’agriculture, de l’énergie (électricité), le secteur bancaire et le secteur des infrastructures souffrent du manque d’investissements. Pourtant, ces secteurs constituent des secteurs prioritaires clés pour le développement d’un pays. Si la Chine est là où elle est aujourd’hui, notamment l’une des superpuissances mondiales, c’est parce qu’elle a commencé à donner la priorité et à investir dans ces secteurs.

De bonnes promesses ont été faites lors de la campagne électorale. Le président Félix Tshisekedi a notamment promis de poursuivre son initiative le « Programme de développement des 145 territoires » qui vise à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement des 145 territoires du pays. Le programme se concentre sur quatre composantes principales : l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales, la promotion du développement des économies locales, le renforcement des capacités de gestion du développement local et la mise en place d’un système de suivi pour évaluer les progrès du programme en temps réel (Ministère du Plan, 2024).

Au début de son premier mandat, un Félix Tshisekedi très pro-occidental comptait sur l’Occident pour mener à bien cette initiative. Il est allé jusqu’à annuler les contrats signés par son prédécesseur Joseph Kabila avec les Chinois.

En effet, dès son accession au pouvoir, l’une des premières décisions prises par Félix Tshisekedi fut la disqualification du consortium sino-espagnol sur le complexe hydroélectrique d’Inga (avec ses différents groupes : Inga I pour 351 MW, Inga II pour 1 424 MW, Inga III pour 4 500 MW avant le Grand Inga pour 39 000 MW. Ce dernier comprend Inga IV, Inga V, Inga VI, Inga VII et Inga III). Pour preuve, en 2021, le « marché » sera pris par la société Fortescue Metals Group du milliardaire australien Andrew Forrest (François Misser, 2021).

Félix Tshisekedi a ensuite pris la décision de mettre fin au contrat de construction de quatre ans du nouvel aéroport international de Ndjili signé avec la société chinoise WIETC sous Joseph Kabila au profit du géant turc Milvest. Jusqu’à présent, les travaux n’ont pas encore commencé. Quatre ans se sont déjà écoulés. Nous aurions déjà eu un nouvel aéroport international à Ndjili.

Selon Africa Intelligence, après la résiliation de son contrat, le chinois WIETC agite la menace d’un arbitrage. Cinq ans après la pose de la première pierre du chantier de la nouvelle aérogare de Ndjili, les autorités congolaises ont mis fin au contrat du groupe chinois WIETC. Elles souhaitent le remplacer par le turc Milvest, déjà bien implanté à Kinshasa. […] (Africa Intelligence, 2023).

En avril 2008, l’ancien Président Joseph Kabila (2001-2019) a négocié un contrat sous forme de troc – cobalt et cuivre contre construction d’infrastructures – avec un consortium chinois, pour un montant de 9 milliards de dollars. Le contrat a été réduit à 6 milliards sous la pression du Fonds Monétaire international (FMI), qui craignait que l’accord conduise le pays au surendettement et à s’endetter envers la Chine si les quantités de minerai prévues n’étaient pas extraites. . Depuis lors, près de 2,74 milliards ont été déboursés par la partie chinoise, principalement sous forme d’investissements.

Ce contrat minier entre la RDC, premier producteur mondial de cobalt et premier producteur africain de cuivre, et la Chine a été révisé le 14 mars à Kinshasa, avec la signature d’un nouvel avenant pour 17 ans et 7 milliards de dollars, en présence du président congolais Félix Tshisekedi lui-même (Jeune Afrique, 2014).

Le président Tshisekedi a été loué en Occident pour avoir rééquilibré le « contrat chinois » jugé inégal au détriment de la RDC.

Mais voilà que maintenant Félix Tshisekedi affirme que « la Chine et la Russie s’en sortent mieux que les Occidentaux en Afrique » (…) – Sputnik. 2024).

Attendons voir si Félix Tshisekedi a réellement tiré les leçons de l’histoire et de son expérience. Comme nous commémorons le 64ème anniversaire de l’indépendance de notre pays la République Démocratique du Congo, soit le 30 juin 2024; cela exige de nous une auto-évaluation historique, en tant que pays et peuple. Nous devons donc revisiter notre histoire, tirer toutes les leçons que notre passé nous offre, amorcer un nouveau départ pour mieux faire dans l’avenir.

Après tout, c’est le Président Chinois Xi Jinping qui a dit à juste titre: « L’histoire est le meilleur enseignant. Elle enregistre fidèlement les traces du chemin parcouru par un pays et offre des leçons pour son développement futur. » (CCTV.com, 2014).

Apparemment, le Congo de Félix Tshisekedi perd du temps au lieu de tirer profit de l’initiative « la Ceinture et la Route », susceptible de contribuer à libérer le pays de Patrice Lumumba et Laurent Désiré Kabila de l’autocolonisation et de la stagnation du développement où les infrastructures constituent encore un goulot d’étranglement à ce développement. Là encore un proverbe chinois dit que « si vous voulez devenir riche, commencez d’abord par construire des routes ». À partir de là, nous pourrons transformer nos ressources sur place afin de créer des emplois et des marchés au profit de nos populations après avoir exploité les nouvelles technologies.

Après tout, « l’Initiative la Ceinture et la Route », proposée en 2013 par le Président Chinois Xi Jinping, reconstituant et étendant des aspects clés de l’ancienne Route de la soie se donne comme objectifs : coopération gagnant-gagnant, échanges commerciaux, investissements dans des infrastructures et connectivité, gouvernance régionale et liens entre les peuples (China Insight, 2023).

Théoriquement, l’initiative « Programme de développement des 145 territoires » de Félix Tshisekedi partage quasiment les mêmes objectifs que l’Initiative la Ceinture et la Route qui repose sur la coopération Sud-Sud mais n’est pour autant pas exclusive. Cela favorise plutôt la prospérité commune de l’humanité. C’est la question « Qu’en dira-t-on en Occident si le Congo s’implique sérieusement dans l’initiative la Ceinture et la Route ? » qui pose problème. Là encore, un proverbe africain dit : « Si tu es en train de te noyer, tu ne regardes pas la main qui est tendue vers toi, tu la saisis ». A bon entendeur, salut !

REFERENCES :

Malonga, Samuel, « Les élections en RDC de 1957 à nos jours », publié en ligne sur le site Internet de la diaspora congolaise dénommé MBOKA MOSIKA, janvier 2019. ttps://www.mbokamosika.com/2019/01/les-elections-en-rdc-de-1957-a-nos-jours.html. Date de consultation : le 28 juin 2024.

Radio Okapi, Guerre au Nord-Kivu: les Etats-Unis condamnent les récentes incursions du M23 dans la cité de Sake, 18/02/2024. https://www.radiookapi.net/2024/02/18/actualite/securite/guerre-au-nord-kivu-les-etats-unis-condamnent-les-recentes-incursions. Date de consultation: 28 juin 2024.

Jeune Afrique/Agence France Presse (AFP), Est de la RDC : Washington accuse le Rwanda, 6 mai 2024. https://www.jeuneafrique.com/1565187/politique/est-de-la-rdc-washington-accuse-le-rwanda/. Date de consultation; 28 juin 2024.

Ministère du Plan, Détails projet Programme de developpement local des 145 territoires, 9 avr. 2024. https://plan.gouv.cd/projects/programme-de-developpement-local-des-145-territoires. Date de consultation; 28 juin 2024.

François Misser, RDC : La Chine perd du terrain, Washington veut en tirer parti, La Libre Belgique/Afrique, 8 septembre 202. https://afrique.lalibre.be/63457/rdc-la-chine-perd-du-terrain-washington-veut-en-tirer-parti/. Date de consultation; 28 juin 2024.

Africa Intelligence, Aéroport de Ndjili : après la résiliation de son contrat, le chinois WIETC agite la menace d’un arbitrage, 10/07/2023. https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/07/10/aeroport-de-ndjili–apres-la-resiliation-de-son-contrat-le-chinois-wietc-agite-la-menace-d-un-arbitrage,110001492-art. Date de consultation; 28 juin 2024.

Jeune Afrique, Contrat du siècle en RDC : le rééquilibrage des profits acté dans un avenant, 15 mars 2024. https://www.jeuneafrique.com/1547806/economie-entreprises/contrat-du-siecle-en-rdc-le-reequilibrage-des-profits-acte-dans-un-avenant/. Date de consultation; 28 juin 2024.

“Chinese President speaks in Berlin,” CCTV.com, March 29, 2014, http://english.cntv.cn/2014/03/29/VIDE1396039077777643.shtml, Date de consultation: le 28 juin 2024.

China Insight, la ceinture et la route » pour la coopération international, Bureau de Presse du Département International du Comité Central du PCC, 2023. https://www.idcpc.org.cn/english/chinainsight/202311/P020231128631954833703.pdf. Da

te de consultation: le 28 juin 2024.




2ème conférence sur les défis du développement : Julien Paluku plaide pour la mise en place d’un plan d’industrialisation en Rdc

Début ce jeudi 27 juin 2024 dans la capitale congolaise de la deuxième conférence sur les défis du développement de la RDC. Cette conférence débat qui se veut un cadre d’échange et de réflexion sur le développement de la RDC sur plusieurs domaines surtout sur le secteur industriel.

Ces assises de deux jours, soit du jeudi 27 au vendredi 28 juin 2024 qu’organise le corps scientifique de l’Union pour la démocratie et le Progrès social (UDPS) a pour but de mettre les nouvelles bases pour la création d’un plan d’industrialisation moteur du développement en RDC.

Invité à cette conférence-débat de haut niveau, Julien Paluku Kahongya, Doctorant en Sciences Politiques et Administratives à l’Université de Kinshasa et Expert en Décentralisation et Développement a axé son exposé sur le thème : ” Analyse critique sur le Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo “.

‹‹ Il a été prouvé que depuis 1960 à aujourd’hui, nous n’étions que 3% de valeur marchande de nos matières premières. C’est-à-dire 97% de valeur marchande de nos matières premières qui bénéficient aux autres qu’à nous même. C’est ainsi que le président de la République Félix Antoine Tshisekedi a dit non, on ne peut pas faire cela. On doit faire l’état de lieu et cet état de lieu a démontré ‘effectivement en dehors de mines les statistiques des tableaux d’importation. Ce tableau a démontré que nous importons chaque année près de 7 milliards de dollars américains de valeur marchande congolaise.

C’est-à-dire (les machines, textiles) tout ça mis en ensemble, c’est 7 milliards et seulement le secteur agroalimentaire à lui seul, nous donne presque 3 milliards de dollars comme volume d’importation en matière agroalimentaire. Alors comment renverser la tendance pour que nous ne puissions plus importer ? C’est que le constat que nous tirons de ça ce qu’il y a un marché intérieur en RDC. Ce que si nous importons pour 3 milliards, ce que nous pouvons aussi produire 3 milliards et le consommer et les devises que nous exportons nous pouvons les garder chez nous , c’est ce qui était à la base de la création du plan directeur d’industrialisation››.

Julien Paluku Kahongiya, ministre du Commerce Extérieur dans son exposé a aussi plaidé pour la création des bourses congolaises à l’instar des bourses de Londres, de New-York et du Canada pour mobiliser les 58,4 milliards de dollars américains pour mettre en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la RDC. Ce Plan Directeur a comme objectif de limiter les importations en RDC évaluées à 7 milliards de dollars américains par an dont 3 milliards dans le secteur agroalimentaire, et cela passe par la construction des infrastructures industrialisantes et structurantes, a ajouté le Chercheur Julien Paluku Kahongya.

 

A noter que plusieurs Professeurs d’universités, chercheurs, entrepreneurs et politiques prennent part à cette conférence-débat qui va se clôture ce vendredi dans la capitale congolaise.




Vital Kamerhe désigné parrain de la 7ème session spéciale du CHESD

La 7ème session spéciale du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense va finir sa formation le 31 juillet prochain. Plus de 200 lauréats venus de plusieurs institutions et structures publiques vont recevoir leurs brevets au cours d’une grande cérémonie officielle qui sera Présidée par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cette promotion sera parrainée par le Professeur Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale.

C’est le Général Major et Professeur Augustin Mubiayi, Directeur général du CHESD qui l’a annoncé au Speaker de la chambre basse au cours de l’audience lui accordée le vendredi 28 juin à son cabinet de travail au Palais du peuple.

Accompagné du Directeur Général Adjoint, le Général de Brigade Kabila Mukombi Sam et Secrétaire Général le Colonel Kibwe Frank, le Directeur Général de cette structure de formation militaire a tenue à venir en personne sollicité l’accord de celui qui a été désigné par le Collège de Hautes Etudes de Stratégie et de Défense, comme parrain de cette 7ème session spéciale du CHESD.

« Il est de coutume dans tous les centres de formation militaire d’avoir le parrainage des éminemmentes personnalités à chaque fin de session. C’est pourquoi nous sommes venus aujourd’hui solliciter au Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le parrainage de la 7ème session spéciale qui va être clôturée le 31 Juillet prochain.

Chaque année nous organisons deux sessions dont une est ordinaire et consacré uniquement aux militaires et l’autre spéciale consacrée aux personnalités civiles qui ont la vocation d’occuper les postes de décision dans le pays. Le parrainage sollicité au Président de l’Assemblée Nationale cette année concerne la session spéciale. On a profité pour lui annoncé que c’est madame la Première Ministre Judith Suminwa qui va parrainer la session ordinaire cette année.»

Le Président de la Chambre basse du parlement, le Professeur Vital Kamerhe, a donné son accord et a remercié le Collège de Hautes Etudes de Stratégie et Défense pour l’honneur lui accordé en le choisissant comme Parrain de la 7éme session Spéciale. Il a promis de faire un plaidoyer dans son rôle du Président de l’Assemblée Nationale afin que ce joyaux de la formation stratégique et de défense puisse rayonner.

Il faut rappeler que plusieurs autres éminents personnalités politiques ont parrainé les sessions précédentes notamment le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président Denis Sassou Ngesso de la République du Congo, le Président Evariste Ndahishimiye du Burundi pour ne citer que ceux-là.




Sahara : L’Allemagne considère le Plan marocain d’autonomie comme une bonne base pour une solution définitive (Mme Baerbock)

L’Allemagne considère le plan marocain d’autonomie comme “une bonne base et un très bon fondement pour le règlement définitif” du conflit autour du Sahara marocain, a affirmé, vendredi à Berlin, la ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.

Intervenant lors de la conférence de presse tenue à l’issue des travaux de la 1ère session du dialogue stratégique bilatéral entre le Maroc et l’Allemagne, qu’elle a coprésidée avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, Mme Baerbock a mis en exergue la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie.

Elle a également réitéré son soutien aux efforts onusiens visant à parvenir à une solution politique au conflit du Sahara.

M. Bourita et Mme Baerbock ont tenu, vendredi, la première session du dialogue stratégique bilatéral, conformément à la déclaration conjointe adoptée à l’occasion de la visite au Maroc de Mme Baerbock, le 25 août 2022.