L’Université de Lubumbashi invite le Professeur Vital Kamerhe à animer une conférence à la Faculté de Sciences économiques L’apport scientifique dans le développement économique de la République Démocratique du Congo continue à attirer l’attention des scientifiques congolais depuis l’appel à “l’Union Sacrée des intelligences”, lancée par le Professeur Vital Kamerhe lors de la conférence animée le jeudi 20 Juin 2024 à l’Université de Kinshasa. Le Vendredi 28 Juin 2024, le Recteur de l’Université de Lubumbashi, le Professeur Kishiba Fitula Gilbert, est venu présenter au Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe, son invitation à venir édifier les étudiants et scientifiques de la faculté de sciences économiques de l’Université qu’il dirige autour d’un thème qui sera annoncé dans les prochains jours. Il a tenu à faire savoir qu’ils ont déjà répondu à l’appel du Professeur Vital Kamerhe en apportant leur contribution scientifique quant à ceux. « L’Afrique apporte énormément au développement contemporain de l’humanité, et plus particulièrement la RDC, qui est le point de mise des économies du monde. Certainement avec votre avènement à l’Assemblée Nationale, et le plan qui seront proposés par les uns et les autres, la RDC retrouvera sa vocation et son destin comme régulateur des économies du monde. En tant que scientifiques, de notre côté, nous avons réfléchis sur comment faire sortir la RDC du bourbier des crises alimentaires. Je vous ai amené trois ouvrages. Dans le premier se trouve le Condensé des réflexions des plusieurs scientifiques. Dans le deuxième livre, nous avons un plan de l’autonomisation de la RDC en céréales, un plan qui est chiffré pour arriver à la souveraineté alimentaire. Le dernier parle des ressources naturelles et environnement, apport et contrepartie de l’Afrique au développement contemporain de l’humanité», a fait savoir le Professeur Kishiba Fitula Gilbert. Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a accepté l’invitation et a promis son implication dans le plaidoyer de l’Université de Lubumbashi pour la construction d’un nouveau campus, car pour le Professeur Vital Kamerhe, c’est la recherche et le savoir qui constitue le condiment de base du développement.
L’apport scientifique dans le développement économique de la République Démocratique du Congo continue à attirer l’attention des scientifiques congolais depuis l’appel à “l’Union Sacrée des intelligences”, lancée par le Professeur Vital Kamerhe lors de la conférence animée le jeudi 20 Juin 2024 à l’Université de Kinshasa.
Le Vendredi 28 Juin 2024, le Recteur de l’Université de Lubumbashi, le Professeur Kishiba Fitula Gilbert, est venu présenter au Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe, son invitation à venir édifier les étudiants et scientifiques de la faculté de sciences économiques de l’Université qu’il dirige autour d’un thème qui sera annoncé dans les prochains jours. Il a tenu à faire savoir qu’ils ont déjà répondu à l’appel du Professeur Vital Kamerhe en apportant leur contribution scientifique quant à ceux.
« L’Afrique apporte énormément au développement contemporain de l’humanité, et plus particulièrement la RDC, qui est le point de mise des économies du monde. Certainement avec votre avènement à l’Assemblée Nationale, et le plan qui seront proposés par les uns et les autres, la RDC retrouvera sa vocation et son destin comme régulateur des économies du monde. En tant que scientifiques, de notre côté, nous avons réfléchis sur comment faire sortir la RDC du bourbier des crises alimentaires. Je vous ai amené trois ouvrages.
Dans le premier se trouve le Condensé des réflexions des plusieurs scientifiques. Dans le deuxième livre, nous avons un plan de l’autonomisation de la RDC en céréales, un plan qui est chiffré pour arriver à la souveraineté alimentaire. Le dernier parle des ressources naturelles et environnement, apport et contrepartie de l’Afrique au développement contemporain de l’humanité», a fait savoir le Professeur Kishiba Fitula Gilbert.
Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a accepté l’invitation et a promis son implication dans le plaidoyer de l’Université de Lubumbashi pour la construction d’un nouveau campus, car pour le Professeur Vital Kamerhe, c’est la recherche et le savoir qui constitue le condiment de base du développement.
Code de la Famille: La saisine Royale du Conseil Supérieur des Oulémas se démarque par son caractère inclusif, modéré et consensuel
La Saisine Royale du Conseil Supérieur des Oulémas, pour contribuer à la réflexion collective sur la révision du Code de la famille, se démarque par son caractère inclusif, modéré et consensuel dans la perspective d’accompagner les évolutions sociétales.
Mue avant tout par la volonté de répondre aux besoins de protection du bien-être et de la stabilité de la famille, la démarche de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, ouvre la voie de l’Ijtihad constructif pour faire émerger un texte de loi à même de répondre aux attentes et aux besoins qui se font ressentir au niveau de la cellule familiale.
Les Oulémas, à travers leur Conseil supérieur, l’Institution habilitée à titre exclusif par la Constitution à émettre les Fatwas, sont ainsi invités à examiner et à se prononcer sur les propositions à caractère purement religieux, formulées par l’Instance chargée de la révision du Code de la famille et portées à la Haute appréciation du Souverain.
“Le Code de la famille a représenté un véritable bond en avant. Désormais, il ne suffit plus en tant que tel”, avait affirmé le Souverain dans le Discours du Trône de 2022.
A cet égard, Sa Majesté le Roi a appelé à ce que tous les acteurs et les institutions concernés soient associés au processus de réforme, dont le Conseil National des Droits de l’Homme, l’Autorité gouvernementale chargée de la solidarité, de l’insertion sociale et de la famille et le Conseil Supérieur des Oulémas, tout en s’ouvrant à la société civile, aux chercheurs et aux spécialistes des questions de la famille.
C’est dire que le Royaume se prépare non seulement à franchir un nouveau cap dans la refonte du Code de la famille, mais aussi et surtout à redéfinir les contours d’une société en harmonie avec les évolutions et les mutations sociétales.
+ Mettre à profit la vertu de l’Ijtihad au service de la famille +
A coup sûr, la saisine du Conseil Supérieur des Oulémas s’inscrit dans l’ambition Royale de satisfaire les revendications et d’accompagner les nouvelles réalités sociétales. Le tout dans un cadre consensuel empreint de renouveau et suffisamment attentif aux exigences de stabilité des relations conjugales, de pérennité de la quiétude et de l’affection entre toutes les composantes de la famille, cellule de base de la société.
Il s’agit pour le Conseil d’émettre une Fatwa collective dans le but, entre autres, de couper court aux diverses interprétations individuelles en déphasage avec la réalité de la société marocaine, dans le respect des valeurs de la religion, qui tient compte des vertus de l’Ijtihad au service de l’intérêt de la Famille marocaine.
Le futur Code de la famille devra donc être en adéquation avec le développement de la société marocaine et la Saisine Royale s’inscrit parfaitement dans cet esprit, pour accompagner la force de proposition et les revendications sociales exprimées, prenant en considération l’intérêt de la Famille et la stabilité des relations conjugales.
Cette approche audacieuse façonne une trajectoire résolument tournée vers l’avenir, non seulement pour édifier une société dynamique portée par la vigueur et la diversité de toutes ses composantes, mais aussi pour faire de cette nouvelle réforme un catalyseur de développement.
Les droits de la femme et les questions familiales en général sont placés au premier rang des priorités de Sa Majesté le Roi, comme l’atteste la Lettre adressée par le Souverain au Chef du gouvernement au sujet de la révision du Code de la famille.
Dans le droit fil des Hautes directives Royales, les consultations qui ont eu lieu à ce sujet ont incarné l’approche participative novatrice que le Souverain appelle de Ses vœux en vue de répondre, de manière éloquente, aux attentes exprimées par les différentes sensibilités sociales sans exclusive.
C’est en consécration de cette démarche dynamique, inclusive, ouverte et prospective que la Saisine Royale est encadrée par des limites bien définies rappelant au Conseil Supérieur des Oulémas les fondements de la Fatwa basée sur les principes et les règles de l’Islam et ses finalités, ainsi que le contenu de la Lettre Royale au Chef du gouvernement, dans laquelle le Souverain prône le recours à la modération et à l’Ijtihad ouvert et constructif pour mener à bien le chantier de la révision du Code de la famille.
MAP
Camps de Tindouf : l’enfer de l’enfant sous le joug du polisario
Lors de la 56ème session du Conseil des droits de l’homme, les déclarations percutantes de Filali Abdelkader Président du Centre international de recherche pour la prévention des enfants soldats et le président d’AFORES, Zine El Abidine El Ouali ont levé le voile sur un scandale longtemps ignoré : la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, dans les camps des séquestrés de Tindouf, en Algérie.
Ces camps, sous le contrôle du groupe armé du polisario depuis 1975 avec l’approbation totale du régime totalitaire algérien, sont devenus des foyers de violations systématiques des droits humains, où l’horreur et l’indignité règnent en maîtres. Cette situation a créé un terreau fertile pour des abus inimaginables, rendant la vie des civils, particulièrement des femmes et des enfants, insupportable. Les déclarations de Filali Abdelkader et Zine El Abidine El Ouali ont mis en lumière les pratiques inhumaines et discriminatoires perpétrées par le polisario, notamment le recrutement forcé d’enfants soldats, le trafic d’êtres humains, et la privation de tout recours juridique pour les victimes.
L’enfance volée
Abdelkader Filali a évoqué des rapports crédibles d’organisations internationales de défense des droits humains, documentant des violations systématiques des droits des enfants. Des gamins sont arrachés à leur enfance, recrutés et formés comme futurs militants dès leur plus jeune âge, subissant un endoctrinement brutal. Le cas poignant de Faillah Mint Laaroussi, une enfant vivant avec sa famille adoptive en Espagne, empêchée de retourner chez elle lorsque ses documents de voyage ont été détruits par le polisario, illustre le mépris flagrant pour la dignité humaine dans ces camps.
Faillah, séparée de sa famille adoptive et forcée de se réfugier au consulat espagnol, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Ces enfants subissent non seulement des privations matérielles, mais sont également exposés à une violence psychologique et physique constante. Ils sont formés à manier des armes, endoctrinés avec des idéologies radicales et utilisés comme pions dans des conflits dont ils ne comprennent même pas les enjeux.
Complicité manifeste de l’Algérie
Le silence et la tolérance du gouvernement algérien face à ces graves violations sur son territoire sont profondément troublants. En tant que pays hôte, l’Algérie a la responsabilité de protéger les droits humains de toutes les personnes sur son sol, y compris les populations vulnérables des camps de Tindouf. Les déclarations de Filali et El Ouali ont exhorté le Conseil des droits de l’homme à prendre des mesures immédiates pour faire face à cette crise humanitaire urgente, et à mettre fin aux abus commis par le polisario.
El Ouali a souligné une autre dimension horrifique de la situation : le traitement des personnes à la peau noire comme des esclaves, vendus et achetés dans la région du Sahel et du Sahara. Les femmes et les enfants sont les plus vulnérables, exposés aux pires formes de violences, y compris le viol, les travaux forcés, et le recrutement par des groupes terroristes et des réseaux de crime organisé.
Les témoignages sur la déportation annuelle de centaines d’enfants vers l’Europe, sous prétexte de vacances estivales, révèlent une autre facette odieuse de cette traite : les enfants sont livrés contre des sommes d’argent à des familles européennes pour adoption, loin de leurs mères, sans aucune considération pour leur jeune âge, causant des tragédies humaines comme le cas de Liman Ould Soul Ould Chegali.
Liman, arraché à sa famille par le Polisario, a été confié à une famille espagnole sous prétexte de vacances estivales. En Espagne, il a subi des agressions graves qui ont conduit à sa mort. La famille adoptive a ensuite incinéré son corps, suivant ses propres rites, malgré les objections de sa famille sahraouie qui souhaitait un enterrement selon les rites islamiques. Ce cas tragique illustre la brutalité et l’indifférence avec lesquelles ces enfants sont traités, réduits à des marchandises dans un commerce abject.
Indifférence internationale et appel à l’action
Les vies innocentes des enfants sont en jeu. Filali et El Ouali ont appelé le Conseil des droits de l’homme à ne pas rester silencieux face à ces violations. La justice et la responsabilité doivent être recherchées, et la dignité de ces enfants doit être restaurée. Le Conseil a été exhorté à prendre des mesures immédiates pour faire face à cette crise humanitaire urgente, et à permettre un accès sans restriction aux observateurs internationaux pour enquêter et documenter ces abus.
La situation dans les camps de Tindouf est une tache indélébile sur la conscience internationale, ne pas agir, c’est trahir les principes mêmes des droits. La communauté internationale doit agir de toute urgence pour mettre fin à ces violations des droits humains. L’indifférence et l’inaction de la communauté mondiale face à ces atrocités sont inacceptables.
Les enfants et les femmes de Tindouf en particulier, paient le prix fort de cette négligence. L’enfance est sacrifiée sur l’autel de l’ignorance et de l’inaction. Les discours de Filali Abdelkader et Zine El Abidine El Ouali rappellent avec force que les droits humains doivent être défendus partout et pour tous, sans exception.
Mohamed Jaouad El Kanabi
Sahara: L’Allemagne considère le plan d’autonomie comme “un très bon fondement” pour régler définitivement le conflit
L’Allemagne considère le plan marocain d’autonomie comme “une bonne base et un très bon fondement pour le règlement définitif” du conflit autour du Sahara marocain, a affirmé, vendredi à Berlin, la ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.
Intervenant lors de la conférence de presse tenue à l’issue des travaux de la 1ère session du dialogue stratégique bilatéral entre le Maroc et l’Allemagne, qu’elle a coprésidée avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, Mme Baerbock a mis en exergue la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie.
Elle a également réitéré son soutien aux efforts onusiens visant à parvenir à une solution politique au conflit du Sahara.
M. Bourita et Mme Baerbock ont tenu, vendredi, la première session du dialogue stratégique bilatéral, conformément à la déclaration conjointe adoptée à l’occasion de la visite au Maroc de Mme Baerbock, le 25 août 2022.
Hespress FR Avec MAP
Code de la famille : Le Roi appelle le Conseil Supérieur des Oulémas à revoir les propositions de l’instance
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a donné ses Hautes Directives au Conseil Supérieur des Oulémas pour examiner les propositions de l’Instance chargée de la révision du Code de la Famille.
Ces directives visent à soumettre une Fatwa sur ces propositions, en se référant aux principes de l’Islam et à ses enseignements de tolérance. L’Instance chargée de la révision du Code de la famille a déjà soumis ses propositions, et le Souverain a jugé approprié de saisir le Conseil supérieur des oulémas, seule instance habilitée à émettre des Fatwas officiellement agréées selon la Constitution.
Le Souverain a également appelé à prendre en compte sa Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, soulignant l’importance de la modération et d’un Ijtihad ouvert et constructif, tout en respectant les normes établies par sa Majesté.
Par L’Econoiste
Vital Kamerhe joue sa carrière avec cette affaire d’émoluments !
Dans les années 1970, Mobutu avait osé le rabattement des salaires. En 2024, Tshisekedi doit oser… Au regard des réactions suscitées par la dernière livraison intitulée ” Vital Kamerhe a pourtant convaincu les députés de réduire leurs émoluments à USD 5.000 ! “, il est indiqué de fixer l’opinion sur la suite logique des évènements liés à cette décision. D’abord en interne. Même en acceptant le rabattement, tous les députés ne sont pas obligés de l’accepter. Ils sont nombreux à s’y résigner faute de conviction. Surtout ceux qui ont postulé par esprit mercantile. La fronde est alors à envisager au sein même de la chambre basse avec débordement garanti à la chambre haute…Ensuite en externe. Vital Kamerhe a conscience de la capacité des ONG ciblées de relever le défi leur lancé. Avec la complicité de certains Honorables et certains initiés, ces ONG chercheront par tous les moyens la petite bête pour lui faire rabattre le caquet”.
La loi de finances est ” amandable ”
En réponse à des observations effectivement fondées d’un spécialiste en médias, il y a lieu de relever la date à laquelle Vital Kamerhe a fait sa déclaration : 15 juin 2024. Celle de la clôture de la session ordinaire de mars-juin.
Pour rappel, l’investiture de son bureau est intervenue le 22 mai dernier.
L’écart entre les deux dates étant de “trois semaines”, la priorité a évidemment été réservée à la confection du calendrier et à l’investiture du Gouvernement.
Ceci de un.
De deux, un collectif budgétaire est une loi organique. Dans sa configuration actuelle, les deux chambres ne peuvent pas en débattre au cours de la session de mars-juin. Déjà, jusqu’à ce jour, le Sénat n’a pas de Bureau définitif investi. Il n’est pas opérationnel.
Que l’opinion ait aperçu après l’annonce de Vital Kamerhe le député national Eliezer Thambwe et l’ONG ” LE CONGO N’EST PAS A VENDRE ” se référer l’un à une vieille vidéo et l’autre à la loi des finances de l’exercice 2024 ne pose aucun problème dès lors que c’est par souci de transparence.
Cependant, ce souci doit prendre en compte la réalité ci-après : la loi de finances est ” amandable”. D’où le mécanisme légal appelé ” collectif budgétaire” permettant de revoir à la hausse ou à la baisse les chiffres y exprimés. Et cela n’est faisable qu’au cours d’une session parlementaire.
Prenons alors notre mal en patience.
Pour instaurer la transparence, les députés nationaux et les sénateurs vont procéder, lors de la session parlementaire de session de septembre-décembre traditionnellement consacrée à la question budgétaire, aux trois actes suivants :
1.collectif budgétaire 2024,
2.reddition des comptes et
3.adoption de la loi des finances pour l’exercice 2025.
Ce qu’il faut d’emblée retenir est que le rabattement doit s’étendre à toutes les institutions nationales et Provinciales, en l’occurrence :
1.au Président de la République,
2.au Sénat,
3.au Gouvernement,
4.aux Cours et Tribunaux.
5.aux Assemblées provinciales et
6.aux Gouvernements provinciaux.
Seront aussi touchés, sans doute, les membres des cabinets du niveau supérieur, les mandataires opérant dans les entreprises, les établissements et les services publics, etc.
L’avenir même du pays se joue maintenant
Au regard de ce qui précède, Vital Kamerhe sait parfaitement bien que les restrictions budgétaires vont bousculer énormément d’intérêts… privés. Particulièrement ceux des opérateurs économiques ayant choisi comme filon le “train de vie des politiciens”.
Ce n’est pas moins de 2 milliards $ qu’on met dans l’importation des biens prisés dans ce filon, biens allant des besoins alimentaires et vestimentaires à l’immobilier, en passant par le transport, la téléphonie cellulaire, l’hôtellerie, les mobiliers, les assurances, les agences de voyage etc.
Tout un pan de la fameuse économie congolaise extravertie vivra les effets de l’ouragan car, dans ce pays, la catégorie sociale élevée consomme ce que le pays ne produit pas et le pays produit ce qu’elle ne consomme pas.
Conséquence : il va revenir au Président de la République Félix Tshisekedi et au citoyen lambda d’appuyer Vital Kamerhe en agissant ou en réagissant de façon conséquente. On d’emblée se le dire : l’avenir même du régime se joue dans les restrictions budgétaires !
“Imposer la transparence”
En réalité, l’histoire se répète sous nos yeux. Au cours de ces 60 dernières années, c’est la deuxième fois que le Congolais va vivre le rabattement des salaires à l’échelle nationale. La première fois, c’était dans les années 1970, sous Mobutu.
Participant à la campagne de sensibilisation initiée à cet effet, Rochereau Tabu Ley y avait consacré la chanson intitulée “Zando ya malonga” stigmatisant la tendance dépensière de la femme.
Effectivement, s’était rendu compte du fait que son régime vivait au-dessus de ses moyens, Mobutu s’était assumé en préconisant le rabattement des rémunérations. C’est là, la cause première de la rigueur pilotée par Léon Kengo pour le compte du Fmi et de la Banque mondiale.
A l’époque, il n’y avait ni pluralisme politique, ni pluralisme médiatique, ni ONG et même pas Internet. La population avait suivi.
Aujourd’hui, avec le pluralisme politique et médiatique, l’omniprésence et l’omnipotence des ONG et Internet, va-t-elle suivre ? On peut l’espérer. Mais, pour la mobiliser, elle doit être convaincue par la transparence.
En d’autres termes, les émoluments des acteurs institutionnels majeurs devront cesser d’être un sujet tabou. Moralité : avec cette affaire d’émoluments, Vital Kamerhe joue certes sa carrière politique.
Mais, il ne sera pas affecté seul. Un tsunami s’annonce dans le microcosme politique congolais à la rentrée parlementaire de septembre prochain. Dans deux mois et demi seulement…
Omer Nsongo die Lema
Kamoa Copper S.A.: formation fructueuse du personnel congolais en Chine
Kamoa Copper S.A. est une joint-venture établie conjointement par Ivanhoe Mines, Zijin Mining et le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), dont Zijin Mining et Ivanhoe Mines font tous les deux l’actionnaire principal. De surcroît, Zijin Mining est en même temps le deuxième actionnaire d’Ivanhoe Mines.
Située à environ 27 kilomètres à l’ouest de la ville de Kolwezi, et à 270 kilomètres de Lubumbashi, RDC, la fonderie de cuivre de Kamoa (ci-après dénommée « la Fonderie ») est une nouvelle fonderie de cuivre à grande échelle avec une capacité annuelle de 500 000 tonnes de plaques anodiques. Notre projet adopte un processus technique de raffinage du cuivre via le four de DBF, à savoir le procédé de direct-to-blister, et nous sommes la quatrième fonderie à adopter ce procédé à travers le monde, dont font objet de produits finis principaux les plaques anodiques (plaques de cuivre blister) et l’acide sulfurique.
La charge dalimentation de la Fonderie trouve presque toute son origine des concentrés de cuivre provenant de nos propres mines, notamment la mine de Kakula et celle de Kamoa. La Fonderie est prévue de se mettre en service pour la fin de 2024 ou le premier trimestre de 2025. Une fois achevée et mise en service, elle deviendra la plus grande fonderie de cuivre de lAfrique et la plus grande fonderie du monde entier adoptant le procédé de direct-to-blister.
La fonderie de cuivre est un énorme système comprenant des milliers de machines avec des processus techniques complexes et des équipements à forte densité. Les sources de risque sur site sont nombreuses, telles que : températures élevées, poussières, gaz toxiques et dangereux, liquides corrosifs, etc. Selon les expériences de l’industrie métallurgique, il faut 3 à 5 ans pour former un opérateur du poste clé afin qu’il devienne qualifié. Et il est très courant dans la métallurgie quune fonderie de cuivre nouvellement construite envoie ses employés des postes clés recevoir une formation sur place dans des entreprises homologues déjà en bonne fonctionnement.
Si aucune formation pratique sur site n’est organisée pour les nouveaux employés avant qu’ils ne soient en service, ces derniers deviendront eux-mêmes un risque de sécurité, et ne seront pas en mesure d’assurer le fonctionnement de l’ensemble du système de production dune manière stable et continuelle. Ainsi, une bonne formation de nouveaux opérateurs congolais constitue la base à la réussite de la mise en service de notre projet.
Les opérateurs congolais nouvellement recrutés en RDC ont peu d’expériences en matière de la production industrialisée, ils se rendent donc cette fois-ci dans la fonderie chinoise pour une formation sur place, dont lobjectif se focalise sur :
1) adaptation au travail en shift et une compréhension sensorielle de l’organisation de la production ;
2) perception initiale de lenvironnement opérationnel du site de la fonderie ;
3) connaissance initiale des principales sources de danger dans la fonderie ;
4) notion essentielle de lautoprotection.
Objectifs à atteindre :
1) maîtriser les opérations de base du poste ;
2) maîtriser les performances fondamentales et la lubrification des équipements de son poste ;
3) se munir des compétences de contrôle ponctuel ;
4) maîtriser les points de risque et les sources de danger de son poste et mémoriser au cur les mesures durgence correspondantes ;
5) comprendre les mesures durgence à prendre en cas daccident de son poste ;
6) comprendre la relation entre les processus damont et daval ;
7) avoir de la connaissance de linterverrouillage des équipements de son poste.
En vertu du plan de formation, la Fonderie enverra en Chine trois groupes distincts de nouveaux opérateurs congolais qui viennent dêtre embauchés en RDC pour une formation sur place de six mois. Actuellement, le premier groupe de 81 employés congolais est arrivé en Chine en avril 2024 et a commencé leur formation sur place, le deuxième groupe de 57 employés congolais est aussi parti en juin 2024, et le troisième groupe de 52 employés congolais se rendra en Chine en juillet 2024.
Durant la période de formation en Chine, nous exerçons une gestion du personnel dune façon “semi-fermée” et “paramilitaire” conformément aux lois et réglementations nationales ad hoc ainsi quau système pertinent de gestion de l’entreprise, et nous équipons les shifts des superviseurs et des interprètes en nombre suffisant. Tout en veillant à l’efficacité de la formation, nous adoptons également divers moyens pour permettre au personnel congolais de ressentir lamitié de la Chine et le charme de la culture chinoise.
RDC: Les gouverneurs de Kinshasa et du Haut-Katanga interdits de déposer leurs programmes aux Assemblées provinciales
Daniel Bumba, gouverneur de Kinshasa et Jacques Kyabula, gouverneur du Haut-Katanga ont été interdits de présenter leur programme d’actions devant les députés provinciaux.
Ceci fait suite au non-respect du quitus du vice-Premier ministre de l’Intérieur interdisant les commissaires généraux dans les gouvernements et à respecter que 10 ministres provinciaux.
Ainsi donc Jacquemin Shabani convoque le lundi 1er juillet ces deux gouverneurs afin de s’expliquer.
Notons qu’à Kinshasa, la plénière qui était en cours pour l’investiture du gouvernement provincial, a été suspendue par les membres du bureau.
Loup solitaire
Avant-1ère exceptionnelle du film congolais “Bureau 2, La Mission” au Cinéma Quai10: Un Événement incontournable à Charleroi
Préparez-vous pour une soirée cinématographique exceptionnelle avec la projection de “Bureau 2, La Mission”, un film captivant du réalisateur franco-congolais Peter Marcus Onalundula. Cet événement, organisé par l’Asbl Soleil Levant, se tiendra au prestigieux cinéma Quai10 de Charleroi dans le cadre de la commémoration du 64è anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo.
Ciné Lipanda : Un rendez-vous culturel incontournable
Ciné Lipanda est plus qu’une simple projection de film. C’est une célébration de la culture congolaise et une occasion unique de découvrir un cinéma engagé. L’Asbl Soleil Levant, reconnue pour ses initiatives interculturelles en Belgique, s’engage à promouvoir le vivre ensemble à travers cet événement.
“Bureau 2, La Mission” : Un film engagé
Le film “Bureau 2, La Mission” traite d’un sujet brûlant d’actualité : l’exploitation des minerais par les lobbys étrangers en RDC. Peter Marcus Onalundula, à travers un scénario poignant et des dialogues saisissants, met en lumière les défis et les injustices auxquels sont confrontés les congolais.
Débat et Réflexion : Un échange enrichissant
Après la projection, une animation-débat réunira l’équipe du film – Peter Marcus Onalundula, Marie Garnier et Doris Devigny – et le public. Ce sera une occasion d’échanger, de réfléchir et de discuter des solutions possibles pour la diaspora congolaise face à ces enjeux cruciaux.
Le président de l’Asbl Soleil Levant, Caleb Djamany, souligne l’importance de cet événement : “A travers cette activité, nous voulons apporter notre pierre de contribution à la promotion du cinéma congolais panafricain et joindre l’utile à l’agréable.”
Pourquoi ne pas manquer cet événement ?
1. Célébration Culturelle : Participez à une commémoration unique du 64è anniversaire de la RDC.
2. Cinéma Engagé : Découvrez un film poignant qui aborde des thématiques d’actualité.
3. Débat Constructif : Engagez-vous dans des discussions enrichissantes avec des experts et des membres de la diaspora congolaise.
4. Promotion de la Culture Congolaise: Soutenez une initiative qui met en avant le cinéma et la culture congolaise.
Infos pratiques
– Date : 30 juin 2024
– Lieu : Cinéma Quai10, Charleroi
-Organisateur: Asbl Soleil Levant
Avec cet événement, Charleroi se transforme en un carrefour culturel vibrant, célébrant la richesse du cinéma congolais et la force du vivre ensemble. Ne manquez pas cette occasion de découvrir et de participer à une initiative qui allie culture, réflexion et engagement.