Devant la frénésie de ballets diplomatiques du Chef de l’Etat, le Peuple congolais en vient à perdre son latin tant il ne parvient pas, à priori, à établir un lien logique ou même une nécessité de fait entre les différents périples présidentiels et l’issue de la guerre que mène le Rwanda sur le territoire congolais.

Ainsi s’en tient-il aisément et uniquement à l’aspect événementiel et sensationnel au détriment du travail de fond et de sape que mène assidûment le Président Tshisekedi contre les insidieuses actions diplomatiques du Président Kagame auprès de la Communauté Internationale.

Grâce à ces successives avancées diplomatiques ainsi accumulées, aussi petites soient-elles, arrive contre toute attente, au bénéfice de la République Démocratique du Congo, un résultat improbable au départ : ‘‘La reconnaissance de l’agression rwandaise et sa condamnation unanime’’.

C’est le miracle de la méthode de petits pas diplomatiques si chère à Kissinger et qui a fait ses preuves sous d’autres cieux.

Malheureusement pour le Peuple congolais, jusqu’à ce jour, seules les péripéties inhérentes à une telle démarche et les incidents périphériques accaparent LA UNE des journaux et l’attention de l’opinion nationale, victime de manipulations diverses.

Ce comportement déplorable et d’une grande légèreté, eu égard aux tragédies indicibles des populations congolaises, est plus le résultat de l’ignorance de l’opinion nationale et de la mauvaise foi manifeste de certains acteurs politiques que le fait de l’incompétence des dirigeants ou la soi-disant impéritie du Président comme le prétendent certains.

Les jugements à l’emporte-pièce que distillent et inoculent ces devins de malheurs, par ailleurs artisans de la misère des populations, sont à la fois emblématiques et symptomatiques.

Face à la nébuleuse des soutiens au Président Kagame dans son entreprise sordide contre le Congo et la conspiration du silence en faveur de l’agresseur rwandais, bien malin est celui qui peut déterminer le nombre de voyages et de contacts nécessaires pour obtenir des preuves irréfutables d’une part, et pour compter sur des partenaires et alliés de bonne foi décidés à accompagner le Président Tshisekedi dans sa quête de la vérité, de sanctions efficaces et de moyens de défense performants pour conjurer la menace Kagame, mettre hors d’état de nuire les troupes rwandaises d’agression, extirper le mécanisme de l’exploitation frauduleuse et du trafic interlope des minerais de sang et arrêter définitivement les massacres odieux des paisibles citoyens et des forces vives de la Nation, d’autre part.

A partir de cette présentation sommaire de ce que sont les objectifs des voyages du Président, l’on comprend que ceux-ci n’ont pas tous les mêmes objectifs et le même sens.

Toutes ces initiatives, languissantes et éprouvantes, sont le prix à payer pour que la République Démocratique du Congo dispose des armes de plus en plus sophistiquées et redoutables, avec comme conséquence l’efficacité accrue de nos troupes grâce à leur puissance de feu et à une plus grande projection opérationnelle susceptible de déplacer ou d’étendre le théâtre des opérations.

La diplomatie stratégique ainsi conduite avec talent par le Président Tshisekedi agit comme un englobant qui intègre, en son sein, toutes les options envisageables tant du point de vue politique que militaire.

Les nombreux déplacements du Président Tshisekedi à l’extérieur du Congo répondent, de toute évidence, aux exigences politiques et aux contraintes opérationnelles.

La convergence et la synergie de toutes ces actions finissent par mettre en mal la pieuvre rwandaise.

Tâche, ô combien difficile et complexe, car concilier les intérêts de nos partenaires avec ceux des alliés du Rwanda relève du grand art !

Le cas le plus patent est le MOU signé par l’Union Européenne pour établir une coopération immorale avec le Rwanda ; tel est aussi le cas de l’accord signé entre la Grande Bretagne et le Rwanda au sujet des demandeurs d’asile.

Ce faisant, la Grande Bretagne corrompt moralement et insidieusement les Etats européens en les débarrassant d’un problème qui les concerne tous.

D’où leurs silence complice et réactions mitigées.

Alors que, du côté congolais, cette présence des personnes dont on ne peut garantir la moralité ne constitue pas une menace potentielle, mais bien réelle, d’autant plus qu’ils sont à la merci de Kagame qui pourrait se servir d’eux, sans gêne, comme de la chair à canon dans la guerre coloniale qu’il mène éhontément contre la République Démocratique du Congo.

Comme il apparaît, les voyages officiels ou officieux du Président Tshisekedi sont loin d’être une sinécure ou une villégiature. Bien au contraire !

Hélas, la légende infamante qui entoure ces visites, est l’œuvre, aussi bien, des ennemis de la République et de la Démocratie, par mauvaise foi que des propres populations congolaises ignorantes et sous informées.

En tout état de cause, il revient à la Présidence de la République de démanteler ce stratagème diabolique par une communication ferme, proactive et sans atermoiement.

Dorment les citoyens, le Président veille !

Fait à Kinshasa, le 25 juin 2024

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

À l’occasion de la célébration de la 57ème journée nationale du poisson, le Président Félix Tshisekedi a effectué une visite ce lundi au débarcadère intégré de Kinkole, dans la commune de la N’sele, dont les travaux sont à l’arrêt depuis des mois après la montée du fleuve pendant la saison des pluies.

” Le Président Tshisekedi est venu s’enquérir de l’avancée des travaux de ce port de pêche en vue de son inauguration dans les prochains jours », a dit M. Jean-Pierre Tshimanga, le ministre de pêche et élevage.

Selon Jean-Pierre Tshimanga, le Chef de l’État Félix Tshisekedi s’est dit satisfait de l’avancée des travaux et l’a instruit pour faire le suivi des travaux et à la livraison des intrants aux pêcheurs de Kinshasa et de Kisangani dès la semaine prochaine.

Instituée depuis 1967, la journée nationale du poisson est une occasion de valoriser les acteurs de la filière, de sensibiliser à la protection des ressources halieutiques et à promouvoir les produits locaux.

Ce rendez-vous annuel a été célébré sous le thème : “la pêche et l’aquaculture, piliers pour la relance de l’économie nationale”.

La Première Ministre Judith Suminwa, a lancé ce lundi 24 juin, la 58ème session ordinaire de l’examen d’Etat, au lycée Monseigneur Shaumba, dans la commune de la Gombe. Ce centre reçoit pour cette édition 2023-2024, 560 finalistes, dont 400 filles et 160 garçons.

La cérémonie de lancement des épreuves s’est déroulée en présence de la Ministre d’Etat, Ministre de l’Education nationale, du Ministre provincial de l’Education, de l’Inspecteur général de l’Education et de plusieurs autres autorités du pays.

Pour la Cheffe du Gouvernement, le Président de la République considère le secteur de l’Education comme un pan essentiel pour le développement de notre pays ; d’où la gratuité de l’enseignement au niveau primaire.

“Il est impératif que tout soit mis en œuvre afin que tous les finalistes au niveau de l’étendue du territoire, puissent participer à ces épreuves de l’examen d’Etat”, a dit la Première Ministre devant les acteurs du secteur éducatif.

Considérant l’insécurité dans l’Est du Pays, Judith Suminwa a annoncé la prise en charge par son gouvernement des frais de participation des finalistes du Nord-Kivu. Le secteur éducatif contenu dans le pilier 4 du Programme d’Actions de son Gouvernement, qui est consacré à l’accès aux services sociaux de base, prévoit de poursuivre et parachever la mise en place d’un système éducatif performant, inclusif et équitable.

Bien avant cela, la Ministre d’Etat, Ministre de l’Education et Nouvelle citoyenneté, Raissa Malu a également salué l’engagement du Chef de l’Etat dans la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire, et exprimé sa gratitude à la Première Ministre pour avoir placé l’Education nationale au cœur de son programme d’actions ; ce qui présage, selon elle, que la jeunesse a un avenir prometteur.

Par la suite, la Première Ministre Judith Suminwa, a distribué à titre symbolique, quelques items aux finalistes dans deux locaux, en leur souhaitant de réussir ces épreuves.

“Bonne chance à tous et que Dieu vous garde. Faites votre examen dans la paix et la sérénité”, ce sont là les mots d’encouragement de la cheffe du Gouvernement aux élèves finalistes.

Au lycée Bosangani, seconde étape de sa ronde, la Première Ministre a également fait le tour de quelques salles de classe, pour encourager les 540 finalistes réunis. Pour les élèves, cette visite de la Cheffe du gouvernement est une véritable source de motivation.

Il s’en est suivi un tête-à-tête avec la sœur Joséphine Basaula, préfet du lycée, qui s’est, elle aussi, félicitée de la visite de la patronne de l’Exécutif national dans son établissement.

Selon l’inspecteur Général de l’Education nationale, la correction des items va débuter le 1er juillet et le début de la publication des résultats est prévu pour le 20 juillet prochain.

Notons qu’au total 957.986 finalistes sont attendus dans différents centres d’examen à travers le pays.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a procédé, ce lundi 24 juin 2024, à la clôture de l’atelier sur l’apport du Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique à l’atteinte des objectifs du Programme d’actions du gouvernement.

Initiée par les ministres de la Recherche scientifique et celui de l’Industrie, cette rencontre fait suite au conclave du génie scientifique congolais organisé en août 2023 et qui visait la promotion des inventions et des innovations « made in Congo ».

Au cours de cet atelier, 11 projets novateurs des chercheurs congolais ont été présentés à l’assistance, parmi lesquels des inventions qui s’arriment avec le Plan d’Actions du Gouvernement Suminwa afin de créer plus d’emplois, de protéger le pouvoir d’achat et de renforcer l’efficacité des services publics en RDC.

Il s’agit notamment de la solution numérique pour la dématérialisation des procédures comptables, fiscales et douanières proposée pour faire valoir le dispositif électronique fiscal et l’usine pilote de production de la farine de manioc panifiable.

Cette intelligentsia congolaise a reçu des mains de la Première Ministre des brevets, histoire de les encourager pour leur apport dans le développement du pays.

Dans son mot de clôture, la cheffe du Gouvernement a loué la force productive des inventeurs congolais avant de rappeler l’importance que le Chef de l’État accorde à ce secteur.

“Le chef de l’État a porté particulièrement au cours du conclave de l’année dernière cette question de recherche scientifique et innovation. Et il l’a mis en termes de priorité dans ses engagements proposés au moment de son investiture. Et partant de là, au niveau du Programme d’Actions du Gouvernement qui a été investi par l’Assemblée Nationale, nous les membres du gouvernement que j’ai l’honneur de piloter, nous avons pris conscience que la recherche scientifique et l’innovation est un secteur qui est porteur et qui va permettre de booster notre programme puisque tous les 6 piliers bénéficieront de ces 11 innovations”, a indiqué la Première Ministre.

Elle a, par ailleurs, annoncé que toutes les conclusions et recommandations découlant de cet atelier seront versées notamment en commission interministérielle en charge du secteur productif pour une analyse approfondie avant de pouvoir prendre des décisions en conseil des ministres.

Cette cérémonie a été sanctionnée par la visite des stands des différents inventeurs. La cheffe de l’Exécutif national leur a promis son implication personnelle pour la concrétisation de leurs projets.

La population de la région du Grand Nord constituée des territoires de Béni et Lubero dans la province du Nord Kivu est de nouveau dans les violences avec ‘des groupes armés étrangers à savoir les ADF, ce groupe armé membre de Daesh ou de l’État islamique qui sème la terreur et le chaos dans cette partie de la province. Les massacres à grande échelle des civils à la localité de Cantine dans le groupement de Baswagha- Madiwe en est une illustration patente.

En effet, depuis le début de mois de juin au moins 150 personnes ont été tuées par les armes à feu et les armes blanches par les terroristes Ouganda des Adf et plus de 80% de la population a fui son milieu de vie pour aller se réfugier ailleurs fuyant les massacres. Face à cette situation, les langues se sont déliées pour non seulement condamner mais aussi dénoncer ce carnage humain sur une population abandonnée à son triste sort. C’est dans ce cadre qu’il faut placer la dénonciation de l’évêque du diocèse Butembo – Beni.

Dans une déclaration, Monseigneur Melchisédech Sikuli Paluku au nom de son diocèse, se dit » très exaspéré par des tueries perpétrées depuis le 4 juin par les Adf – Nalu, contre la paisible population laissée sans défense et sans sécurité dans le groupement de Baswagha-Madiwe ». Dans un franc parler qui le caractérise et jouant son rôle de pasteur appelé à « paître ses brebis » à les évangéliser et à les protéger, le prélat catholique, au nom de de l’infinie dignité de chaque personne humaine, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, dignité sur laquelle l’enseignement sociale de l’Eglise insiste, dénonce une énième fois ce drame indescriptible.

«  Pour moi, dénoncer ces violations graves et actuelles de la dignité humaine est un devoir. Pourquoi ? Parce que en communion de l’église, je suis profondément convaincu que l’on ne peut séparer la foi de la défense de la dignité humaine, l’évangélisation de la promotion d’une vie digne et la spiritualité de l’engagement pour la dignité de tous de tous les êtres humains », peut-on lire dans un communiqué signé par Mgr Sikuli Paluku. Ainsi en vertu de sa mission prophétique, l’évêque du diocèse Butembo – Béni et interpelle les autorités du pays à mettre fin au calvaire du Peuple congolais en général et de la population du diocèse de Butembo – Béni qui a trop duré dans cette région martyre d’Eringeti à Kanyabayonga, de Kasindi à Mangurujipa en passant par Bwisagha et Aloya- Cantine.

A cette population meurtrie et éprouvée d’une manière ou d’une autre par cette situation dramatique et à qui il demande de s’approprier de message de l’assemblée épiscopale de Bukavu à savoir «  Non je ne mourrai pas, je vivrai, Monseigneur Melchisédech Sikuli Paluku exprime sa compassion. «  Je ne me laisserai jamais d’annoncer que , avec la mobilisation de tous les Congolais , le bien triomphera du mal, la vie vaincra le mal et la vérité finira par anéantir le mensonge”, a-t-il prévenu.

RSK

Constant Mutamba, ministre d’Etat chargé de la justice veut donner un véritable coup de balai dans le secteur de culte en République Démocratique du Congo.

C’est dans ce contexte qu’il a échangé ce lundi 24 juin avec une délégation des chefs des confessions religieuses conduite par Evariste Ejiba Yamapia.

Leur discussion a été axée sur la nuisance sonore que produisent les églises pendant leurs cultes. Ils ont aussi évoqué le comportement souvent décevant de certains “hommes de Dieu” sur les réseaux sociaux, avant d’aborder la problématique du dédoublement de certaines églises.

Après avoir scruté toutes ces problématiques, Constant Mutamba et ses hôtes ont décidé d’un commun accord, de procéder rapidement à la mise en place d’une commission mixte pour identifier les églises et élaborer les conditions requises avant toute création d’une église.

«… A l’issue de nos entretiens, nous avons convenu qu’on va former une commission paritaire, nous allons envoyer quelques experts et les experts du ministère de la justice, ils feront une même commission pour donner les conditions et en même temps pour dire aux pasteurs que maintenant tous ceux qui nous suivent, doivent comprendre qu’à dater d’aujourd’hui, vous devez savoir de quelle confession à laquelle vous appartenez et cela vous permettra quand nous allons transmettre parce qu’il nous a demandé les listes », a fait savoir Ejiba Yamapia au sortir de l’audience.

Le ministre de la justice a, à cet effet, appelé toutes les plateformes religieuses de la République Démocratique du Congo à se conformer aux nouvelles exigences afin de remettre de l’ordre dans ce secteur.

« En ce qui concerne le F92, Il nous a rassuré et confirmé que tous ceux qui possédaient cela (ndlr F92) comme base juridique de leur fonctionnement, ils doivent oublier et donc bientôt il va prendre les arrêtés et cela, c’est à l’issue de la commission qui va se mettre au travail, aux hommes de Dieu, aux pasteurs, voyez quelle est la grande corporation dans laquelle vous appartenez. Aux plateformes, trouver déjà dans quelle confession religieuse vous vous aligner. Cela vous permettra de fonctionner normalement , voilà un peu en gros l’issue de cette audience qui nous a été accordée »

Profitant de l’occasion, les chefs des confessions religieuses du pays ont félicité le nouveau ministre d’État en charge de la justice pour sa nomination à la tête de ce ministère et ont également salué toutes les actions qui l’a initié depuis sa prise de fonction .

Osk

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé ce lundi soir à Ndjamena, au Tchad, pour une visite d’État de 24 heures.

À l’aéroport International de Ndjamena, le Chef de l’Etat congolais a été accueilli par le Premier ministre Allamaye Halina à la tête d’une forte délégation gouvernementale tchadienne.

Facilitateur du processus de transition tchadienne désigné par la CEEAC à la suite de la disparition tragique du Maréchal Idriss Deby Itno en 2020, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a été élevé à la Dignité de Grand Croix dans l’Ordre National du Tchad, ce lundi soir au cours d’un dîner d’État offert en son honneur par son homologue Mahamat Idriss Deby Itno.

Cette décoration constitue la plus haute distinction honorifique dans l’échelle des mérites des Ordres nationaux du Tchad.

« Nous remercions le Président Tshisekedi dont l’action de facilitateur au Tchad a prouvé qu’on peut trouver des solutions africaines aux problèmes africains », a déclaré le Président Mahamat Idriss Deby Itno.

“J’en appelle à la jeunesse tchadienne car elle est le dépositaire de cette paix qu’elle doit préserver pour le bien-être de tous”, a dit le Président Tshisekedi.

Ce mardi, il est prévu une rencontre en tête-à-tête entre les deux Chefs d’État avant la signature de plusieurs accords de coopération.

Aujourd’hui, nous célébrons l’anniversaire de Jules Alingete Key, un homme dont l’engagement envers la justice et la transparence a marqué l’histoire de la République démocratique du Congo.

Jules Alingete Key, en tant que patron et mentor, a consacré sa carrière à la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics. Son leadership au sein de l’Inspection Générale des Finances a permis de révéler des affaires de malversations et d’assurer la reddition de comptes.

“Nous devons bâtir un avenir où la confiance envers nos institutions est restaurée”, a déclaré M. Alingete Key lors d’une récente conférence. “La corruption sape notre société et entrave le développement. Ensemble, nous pouvons changer les choses.”

Son travail a été salué par des organisations internationales telles que Transparency International, Magazine Forbes,… M. Alingete Key a reçu des prix pour son intégrité et son dévouement à la cause de la justice.

Joyeux Anniversaire, Cher Mentor !

En ce jour spécial, nous adressons nos vœux les plus chaleureux à Jules Alingete Key. Puissiez-vous continuer à inspirer et à guider la nation congolaise vers un avenir plus juste et transparent.

Didier Mbongomingi

Après avoir tenu une réunion autour de l’accélération du plan de désengagement de la MONUSCO avec les responsables de la Mission onusienne en RDC, la Première Ministre Judith Suminwa ouvre la voie aux actions concrètes. La cheffe du Gouvernement est attendue ce mardi 25 juin à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, où elle va présider la cérémonie de fermeture d’une base de la MONUSCO.

Le retrait de la force de la MONUSCO du Sud-Kivu est approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU dans sa résolution 2717, prise à la demande du Gouvernement de la RDC.

Par ailleurs, dans l’agenda de la Première Ministre, il est prévu qu’elle tienne un meeting populaire à la place de l’indépendance à Bukavu, histoire de communier avec la population de cette grande ville.

La Cheffe du Gouvernement va aussi présider le Conseil provincial de sécurité au bureau du gouverneur de province du Sud-Kivu.

En outre, la Première Ministre va échanger avec les députés provinciaux, la société civile ainsi que les opérateurs économiques regroupés au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).

Mboshi

La République Démocratique du Congo est loin de voir le bout du tunnel concernant les indicateurs devant prévaloir pour une amélioration sensible du climat des affaires, et ce malgré les efforts des autorités tant provinciales que nationales pour résorber cette gangrène. Un agent du conseil national de sécurité, porteur d’un ordre des missions ayant dont le délai a expiré impose en toute impunité un climat de Terreur sur l’axe Niania – Kisangani alors que sa zone opérationnelle pour une mission ne devant pas dépasser 8 jours était Bunia-Mahagi et Aru.

Aidé dans cette besogne par quelques agents véreux du service des renseignements des Forces armées de la République Démocratique du Congo (ex-Demiap) et ceux l’agence nationale des renseignements dont le comportement de l’un avait déjà été indexé par l’inspection générale des finances en son temps. Ils exigent le paiement de 500 dollars américains à tout véhicule en ordre avec la déclaration douanière, essentiellement les camions citernes des pétroliers après le contrôle à la barrière de la DGDA (Direction générale des douanes et accises), ceux qui ont échappé à la déclaration se voient exiger le paiement de 2.500 dollar américains. Il faut bien marchander pour ne pas tomber dans ces filets.

Une situation alarmante dans la mesure où ils utilisent le nom du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi pour intimider tout contrevenant à leurs exigences, sinon ils vous présentent à la télévision comme fraudeurs et affirment vous emmener à Kinshasa afin que vous vous expliquiez devant le chef de l’État en personne.

Alertée par cette situation, la DGDA a déjà entamé des actions judiciaires en déposant plainte auprès du parquet dans la ville de Kisangani car cette situation créée non seulement un manque à gagner mais surtout ternit l’image de cet important service d’assiettes. Et de surcroît, les informations renseignent qu’il arrive que certains scellages dans les parkings de cette direction étatique soient détruits de force par ces agents de sécurité.

Les opérateurs économiques en appellent à l’intervention des autorités provinciales et nationales pour arrêter cette hémorragie fiscale qui n’a que trop duré.

Bravo Zulu