Kinshasa : Daniel Bumba prend officiellement ses fonctions comme gouverneur de la Capitale

Le nouveau gouverneur de la ville province de Kinshasa a pris officiellement ses fonctions le vendredi 21 juin 2024.

La cérémonie de remise et reprise a eu lieu entre Daniel Bumba et Charles Mbutamuntu, qui assurait l’intérim du gouverneur de la ville province de Kinshasa après la démission de Gentiny Ngobila qui a choisi de siéger au Sénat.

Daniel Bumba, le désormais chef de l’exécutif provincial, avait été notifié par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières à la fin de la séance d’information et de renforcement des capacités organisée sous la houlette du Chef de l’État Félix Tshisekedi.

Jonsard MIKANDA




RPDC-FR: Sommet historique et fructueux

Au moment important où les relations d’amitié entre la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

et la Fédération de Russie (FR) s’érigent en une puissante forteresse stratégique et en une locomotive, à même de sauvegarder la justice, la paix et la sécurité internationales et de promouvoir l’édification d’un monde nouveau et multipolaire, une nouvelle rencontre (19/06/2024) entre les Dirigeants Suprêmes des 2 Pays a eu lieu à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans, NDLR), démontrant, clairement une fois de plus, l’indéfectibilité et la solidité de l’amitié et de la solidarité RPDC-FR.

La visite de Vladimir Vladimirovitch POUTINE (Pt. depuis 1999, avec 87,28% des voix récentes -18/03/2024-, NDLR) en RPDC à l’époque remarquable où les traditionnelles relations d’amitié et de coopération RPDC-FR ont abordé une étape de développement nouveau et général sera une occasion importante de;

  • promouvoir, avec sûreté, un développement stratégique et orienté vers l’avenir des relations RPDC-FR, affermies de génération en génération et de siècle en siècle, et testées par l’histoire
  • impulser, fortement, l’œuvre d’édification des Puissances, œuvre reflétant le vœu des Peuples des 2 Pays.

L’historique Sommet est un grand événement ayant;

  • insufflé une immense vitalité à l’œuvre des Peuples des 2 Pays qui avancent, vigoureusement, sur la voie de la justice et de la vérité avec, pour base idéologique, l’anti-impérialisme et l’indépendance
  • inauguré un nouvel épanouissement des relations d’amitié et de coopération stratégique RPDC-FR fières de la longueur de leur histoire et de leur tradition.

Lors du Sommet, les 2 Dirigeants Suprêmes ont;

  • approfondi l’amitié personnelle empreinte de camaraderie, solide et fondée sur le noble idéal
  • abouti aux résultats importants et significatifs pour perpétuer les relations stratégiques et orientées vers un avenir radieux de la nouvelle époque, les élargir et développer dans tous les domaines.

Et voici les cérémonies, l’une après l’autre, selon le programme surchargé d’une vingtaine d’heures du Jour-J.

  1. Arrivée de V.V. POUTINE

L’Aéroport International de Pyongyang était décoré à merveille de façon à accueillir, chaleureusement comme hôte national suprême, V.V. POUTINE qui effectuerait une visite d’Etat en RPDC sur invitation de KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC créé en 1945 comme parti présidentiel, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la RPDC. On voyait les Drapeaux nationaux de la RPDC et de la FR flotter au sommet de mâts. Aleksandr Ivanovitch MATSEGORA, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la FR en RPDC et ses collaborateurs étaient présents à l’Aéroport.

KIM JONG UN;

  • y est venu accueillir V.V. POUTINE; l’avion présidentiel (Iliouchine Il-96-300PU, gros porteur quadrimoteur largement modifié, NDLR) russe a fait son atterrissage
  • a fait une rencontre émouvante avec V.V. POUTINE
  • lui a serré la main et l’a embrassé avec effusion, très heureux de le revoir à Pyongyang plus de 270j après leur rencontre en septembre 2023 au Cosmodrome Vostochny (base de lancement de fusées en Sibérie, NDLR).

V.V. POUTINE a exprimé sa joie de pouvoir visiter Pyongyang, remerciant profondément KIM JONG UN pour avoir bien voulu l’accueillir chaleureusement à l’aube. (Une Pyongyangeoise lui a offert un bouquet de fleurs.) Il a été accompagné par;

  • Sergueï Victorovitch LAVROV, Ministre des Affaires Etrangères (AE)
  • Denis Valentinovitch MANTOUROV, 1er Vice-Président du Gouvernement
  • Alexandre Valentinovitch NOVAK, Vice-1er Ministre du Gouvernement
  • Dmitri Sergueïevitch PESKOV, Conseiller d’Etat effectif de 1ère classe et Secrétaire de Presse Présidentielle
  • Youri Victorovitch OUSHAKOV, Conseiller/Assistant du Président dans les affaires diplomatiques
  • Andreï Removitch BELOOUSSOV, Ministre de la Défense Nationale (DN)
  • Alexander Alexandrovitch KOZLOV, Ministre des Ressources Naturelles et de l’Environnement (Co-Président du Comité de coopération commerciale, économique et sci-tech entre les Gouvernements FR-RPDC)
  • Mikhaïl Albertovitch MOURASHKO, Ministre de la Santé Publique
  • Roman Vladimirovitch STAROVOYT, Ministre des Transports,

etc.

KIM JONG UN est monté dans la limousine (AURUS Senat; Rolls-Royce russe, NDLR) de V.V. POUTINE pour le guider jusqu’à sa résidence provisoire, Kumsu-san Guest Palace (sis au pied de la Colline Moran-bong de 96m, NDLR). Parcourant de belles cités de Pyongyang embrassées par un splendide panorama nocturne, les 2 Dirigeants Suprêmes;

  • ont échangé les souvenirs et exprimé leur intention de profiter de la rencontre pour développer, avec plus d’assurance, les relations bilatérales conformément à l’aspiration et à la volonté communes des Peuples des 2 Pays
  • sont arrivés, enfin, à Kumsu-san.

KIM JONG UN a conduit V.V. POUTINE, causant amicalement avec lui.

2. Accueil chaleureux

Une ambiance cordiale a régné à Pyongyang pour accueillir la mission d’amitié du Peuple de la FR fraternel comme hôte d’Etat de marque;

  • A la face des bâtiments de nombreux étages et de gratte-ciel, étaient pendus de grands Drapeaux nationaux de la RPDC et de la FR et des portraits d’envergure de V. POUTINE, et partout ailleurs, plantés des affiches publicitaires et panneaux portant l’écriture «Bienvenue à V.V. POUTINE, Président de la FR!», «Bienvenue à V.V. POUTINE!», «Vive l’amitié et la solidarité RPDC-FR invincibles!», «L’amitié RPDC-FR sera éternelle!».
  • Sur les rues longues de plusieurs dizaines de lieues (lieue=4km) ornées de parterres de fleurs odorantes et de bannières multicolores, étaient réunis les gens de tous les échelons pour accueillir un hôte de marque du Pays voisin intime.

La limousine de V.V. POUTINE escortée par les motocycles a quitté le Kumsu-san. Les Citadins de la Capitale massés sur les rues ont;

  • souhaité à V. POUTINE une bienvenue chaleureuse
  • crié les mots d’ordre et agité les Drapeaux nationaux des 2 Pays et les bouquets de fleurs, animés d’un sentiment profond envers les liens d’amitié militante, ceux de sang entre la RPDC et la FR qui inaugurent une nouvelle voie large à leurs relations d’amitié et de coopération à travers leurs soutiens absolus et encouragements désintéressés pour la cause commune, bien qu’elles soient éloignées géographiquement
  • exprimé leurs respect et confiance particuliers à V. POUTINE partout où il a passé, surtout dans les Cités Ryomyong (aube) et Kaeson (triomphe) et au pied de la Colline Moran-bong (pivoine) abritant la Tour à la Libération, symbole de l’amitié militante des 2 Peuples.

La Place KIM IL SUNG (le plus grand emplacement pour 100.000 personnes sur 75.000m2, NDLR) est choisie pour une cérémonie d’accueil en l’honneur de V.V. POUTINE. Sur la Place majestueusement ornementée, flottaient les Drapeaux nationaux de la RPDC et de la FR et étaient rangées la Garde d’Honneur et la Cavalerie d’Honneur de l’Armée Populaire de Corée (APC) et la Fanfare Militaire Centrale du Ministère de la DN. A la cérémonie, ont pris part;

  • KIM Tok Hun, Vice-Président du Comité des Affaires d’Etat (CAE) et 1er Ministre du Gouvernement
  • CHOE Ryong Hae, 1er Vice-Président du CAE et Président du Présidium de l’Assemblée Populaire Suprême (APS)
  • CHOE Son Hui, Ministre des AE
  • les Secrétaires du Comité Central (CC) du PTC
  • d’autres cadres du PTC et du Gouvernement, ainsi que les commandants du Ministère de la DN dont le chef KANG Sun Nam (Général d’Armée)
  • les Citadins, les officiers et soldats de l’APC, les jeunes, élèves et enfants portant les Drapeaux nationaux des 2 Pays et les fleurs.

KIM JONG UN a;

  • fait son apparition sur la Place (La limousine de V. POUTINE est arrivée à midi.)
  • accueilli chaleureusement V. POUTINE au son de la musique de bienvenue
  • présenté, auprès de lui, les cadres du PTC, du Gouvernement et des Autorités militaires
  • échangé les salutations avec la suite deV. POUTINE.

La cérémonie a commencé;

  • Dès que KIM JONG UN est monté sur l’estrade avec V. POUTINE, les 2 Hymnes nationaux ont été interprétés solennellement pendant qu’une salve de 21 coups a été tirée.
  • Le Commandant de la Garde d’Honneur de l’APC a présenté son rapport d’accueil à V. POUTINE.
  • V. POUTINE guidé par KIM JONG UN a passé en revue la Garde d’Honneur de l’APC, prête au défilé.

La cérémonie finie, un grand nombre de ballons se sont envolés, ornant le ciel clair du juin au milieu des cris d’accueil retentissants. Une escadrille de l’aviation de l’APC a survolé la Place en répandant une fumée tricolore symbolisant le Drapeau national de la FR. V.V. POUTINE a remercié, sincèrement, KIM JONG UN de l’attention prêtée à sa visite et de l’hospitalité cordiale qu’il lui a réservée.

Alors que toute la Place palpitait d’enthousiasme dans une mer de fleurs et de danses, KIM JONG UN et V.V. POUTINE sont montés sur une limousine décapotée. La foule a poussé les cris de joie en direction des Dirigeants Suprêmes qui conduisent, avec conviction, les 2 Pays vers un développement stratégique général comme l’exige la nouvelle époque, sans cesser de resserrer les liens d’amitié authentique RPDC-FR dont l’histoire et la tradition datent de loin (les années 1940, NDLR). Les 2 Dirigeants Suprêmes ont répondu chaleureusement à la foule.

La cérémonie a été un tableau historique montrant, sans équivoque, l’amitié et la solidarité entre les Peuples des 2 Pays, leurs rapports dignes de compagnons d’armes authentiques.

  1. Conférence au Sommet

Juste avant la conférence, les 2 Dirigeants Suprêmes se sont fait photographier devant les Drapeaux nationaux des 2 Pays dans le Kumsu-san Guest Palace. A la conférence, ont pris part;

  • du côté de la RPDC: KIM Tok Hun, CHOE Son Hui, PAK Jong Chon (Vice-Président de la Commission Militaire Centrale du PTC et Secrétaire du CC du PTC), KIM Song Nam (Chef du Département des Affaires Internationales du CC du PTC), YUN Jong Ho (Co-Président du Comité de coopération commerciale, économique, sci-tech entre les Gouvernements RPDC-FR et Ministre des Relations Economiques avec l’Etranger) et IM Chon Il (Vice-Ministre des AE)
  • du côté de la FR: la suite deV. POUTINE et Aleksandr Ivanovitch MATSEGORA, etc.

KIM JONG UN a;

  • souhaité chaleureusement, à V.V. POUTINE en visite à Pyongyang, avec un sentiment d’amitié et de fraternité, cela au nom du Gouvernement et du Peuple de la RPDC
  • affirmé; L’enthousiasme d’accueil ayant déferlé aujourd’hui dans les cités de Pyongyang a reflété, tel quel, le niveau actuel des relations bilatérales connaissant un nouveau et plein épanouissement.
  • souligné; La présente visite constituera une marche stratégique revêtant une grande signification tant pour consolider davantage les bases du développement des relations d’amitié et de bon voisinage RPDC-FR, et de la fraternité et de l’opinion des Peuples des 2 Pays que pour sauvegarder la paix et la stabilité mondiales.
  • estimé la mission et le rôle de haute importance que la FR assume pour déjouer la politique d’hégémonie des impérialistes, maintenir la stabilité et l’équilibre stratégiques du monde et édifier un monde multipolaire pacifique
  • assuré; Le Gouvernement de la RPDC intensifiera, davantage, la communication stratégique avec la Direction de la FR face à la situation politique internationale complexe en tout changement, et cimentera les assises de l’amitié et de la solidarité indéfectibles RPDC-FR.

V.V. POUTINE, se félicitant de sa visite en RPDC sur invitation de KIM JONG UN, a;

  • mentionné; Après notre rencontre historique au Cosmodrome Vostochny, les relations RPDC-FR se développent avec vigueur dans tous les domaines, notamment politique, économique et culturel. J’ai eu une profonde impression en constatant l’aspect de la Capitale Pyongyang devenue méconnaissable et fort pittoresque sous la sage direction du Camarade KIM JONG UN et grâce aux efforts dévoués du Peuple de la RPDC et été énormément touché par l’accueil plein de sincérité que les Citoyens de Pyongyang m’ont réservé.
  • exprimé sa certitude que la présente conférence sera très efficace, notant que les solides relations d’amitié et les étroits liens de bon voisinage, fondés sur les principes de l’égalité et du respect mutuel, unissent la FR et la RPDC.

Les 2 Dirigeants Suprêmes ont;

  • discuté, à cœur ouvert, sur les plans à long terme pour multiplier, sans cesse, les mesures d’action pratique visant à appliquer, sur tous les plans, les accords intervenus au cours de leur rencontre en septembre 2023 et pour accroître la confiance mutuelle en intensifiant, plus encore, les échanges et la coopération multilatéraux entre les 2 Pays
  • procédé à un échange de vues large et profond sur les changements importants qui se produisent ces derniers temps sur la scène politique mondiale et les questions internationales et régionales d’intérêt commun pour parvenir à une identité de vues
  • discuté sur les problèmes importants qui se posent pour approfondir davantage la coopération stratégique et tactique visant à favoriser le mieux-être des Peuples des 2 Pays et à sauvegarder leurs intérêts essentiels.

Au cours de la conférence, l’inquiétude sérieuse du Gouvernement de la FR à l’égard des influences néfastes exercées sur la souveraineté et la sécurité de la RPDC, et la paix et la stabilité régionales et mondiales par les provocations irresponsables et injustes des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) et des forces de leur alliance menaçant gravement la sécurité de la Péninsule coréenne, a été exprimée, et le soutien et la solidarité sans réserve adressés par le Gouvernement et le Peuple de la RPDC au Gouvernement et au Peuple de la FR en ce qui concerne les opérations militaires spéciales en Ukraine, réaffirmés.

Ensuite, a eu lieu une tête-à-tête entre les 2 Dirigeants Suprêmes qui;

  • ont délibéré, pendant 2h, sur les questions de haute importance
  • ont discuté sur la nécessité d’ériger les relations bilatérales en partenariat stratégique inclusif et de l’étendre sur le plan tous azimuts pour parvenir à une identité de vues totale
  • sont arrivés à un accord satisfaisant sur les questions importantes qui se posent pour sauvegarder la paix régionale et mondiale, et la justice internationale, ainsi que sur les points de coopération immédiate.

La conférence s’est déroulée dans une ambiance amicale et empreinte de camaraderie. A l’issue de la conférence;

  • KIM JONG UN a offert, à V.V. POUTINE, un cadeau en souvenir de sa visite
  • V. POUTINE lui en a exprimé sa profonde reconnaissance et lui a offert, à son tour, un présent préparé avec soin.
  1. Traité de Partenariat Stratégique Inclusif

KIM JONG UN et V.V. POUTINE ont apposé leurs signatures au bas du Traité de Partenariat Stratégique Inclusif entre la RPDC et la FR, reposant sur les principes de l’égalité, du respect de la souveraineté, du bon voisinage et des avantages réciproques entre les 2 Pays. Etaient présents à la cérémonie, les cadres dirigeants des 2 Etats. Après leur signature, les 2 Dirigeants Suprêmes ont;

  • échangé les documents originaux dudit Traité, acte suivi de la tempête d’applaudissements chaleureux de l’assistance
  • pris un cliché en souvenir de l’adoption d’un acte historique faisant date dans les relations RPDC-FR
  • mis au point commun sur la conclusion du Traité.

KIM JONG UN a;

  • exprimé son émotion de se trouver, à cette occasion mémorable, en compagnie des Camarades de la FR, compagnons d’armes on ne peut plus authentiques et proches, là à Pyongyang, la Capitale qui a accueilli la mission d’amitié russe et où converge l’attention particulière du monde
  • abordé la signature par V.V. POUTINE et lui-même d’un traité qui brillerait, éternellement, dans le développement des relations d’amitié RPDC-FR
  • dit; C’est un événement de grande portée, et je me sens vraiment honoré, comblé que je suis d’avoir accompli de façon responsable, en ma qualité de Président des Affaires d’Etat de la RPDC, avec le Camarade Président V.V. POUTINE, un fait politique d’une signification et d’une importance stratégiques profondes pour nos 2 Peuples méritants, non seulement pour le présent mais aussi pour l’avenir. Grâce à la conclusion du Traité, les relations entre nos 2 Pays ont atteint l’étape supérieure que sont celles d’alliance et les bases juridiques ont été posées pour réaliser le grand dessein des Directions d’Etat RPDC-FR et les souhaits séculaires des 2 Peuples d’édifier des Etats Puissants tout en préservant, avec sûreté, un contexte de stabilité dans la Région et le reste du monde conformément à leurs intérêts communs et nos 2 Pays peuvent, en étendant leur coopération dans les domaines politique, économique, culturel, militaire, etc., prendre une meilleure voie de développement à long terme en faveur de leur progrès et de leur bien-être.
  • souligné; Je tiens à mentionner tout particulièrement que la naissance du Traité qui puisse être le plus formel dans l’histoire des relations RPDC-FR est inconcevable sans la prévision éminente, la décision audacieuse et la volonté du Camarade V.V. POUTINE, ami intime du Peuple de la RPDC. La grande alliance qui marquera un moment crucial dans l’histoire des relations RPDC-FR vient enfin de prendre naissance dans un cadre solennel. Le Gouvernement de la RPDC s’acquittera, toujours, de ses devoirs stipulés par le Traité en s’attachant à développer, constamment, le partenariat stratégique inclusif, l’invincible alliance avec la FR. Ce Traité formel conclu entre nos 2 Pays est très constructif, prévoyant, tout à fait épris de paix et défensif, ayant pour but d’augmenter et de protéger les avantages fondamentaux des 2 Peuples, par conséquent, il servira de force motrice pour accélérer la création d’un monde nouveau, multipolaire, exempt de domination, d’assujettissement, d’hégémonie et de diktat.
  • déclaré, solennellement, la ferme volonté du Gouvernement de la RPDC qui ne se permettrait pas les moindres écarts d’interprétation, hésitations ou manifestations d’indécision tant pour remplir toutes les tâches historiques ayant pour but de contribuer au développement de l’amitié des 2 Peuples et de leurs descendants ainsi qu’à l’amélioration de leur bien-être que pour s’acquitter, fidèlement, de son devoir de coopérer en vue de faire face aux difficultés auxquelles sont et seront confrontés les 2 Pays.

V.V. POUTINE a;

  • fait remarquer la priorité qu’accorde la FR au renforcement des relations FR-RPDC, traditionnellement amicales et fraternelles
  • mentionné de nombreuses expériences qu’il a cumulées pendant les dizaines d’années dans le développement des relations de coopération avec la RPDC dans différents domaines
  • déclaré; Le Traité de Partenariat Stratégique Inclusif conclu entre la FR et la RPDC est un acte ayant valeur de percée reflétant l’aspiration des 2 Pays à porter leurs relations bilatérales à un palier nouveau, qualitativement supérieur, loin de les laisser en l’état. La FR et la RPDC pratiquent une politique extérieure indépendante et autonome, n’admettent pas la phraséologie de chantage et de contrainte et s’opposent effectivement à ce qu’on applique des sanctions ou des mesures de restriction pour des motifs politiques. Nos 2 Pays feront face, pour toujours, aux sanctions et aux tentatives d’étranglement, procédé rebattu dont use l’Occident pour maintenir son hégémonie dans les domaines politique, économique et autres. A ce compte-là, les mesures restrictives sine die appliquées contre la RPDC par le Conseil de Sécurité de l’ONU sous l’instigation des USA et de leurs subordonnés doivent être réexaminées. La cause principale de l’aggravation de la tension dans la Péninsule coréenne réside dans la politique d’affrontement des USA qui étendent l’envergure et augmentent l’intensité des exercices militaires avec la participation des Pays hostiles à la RPDC comme la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) et le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation manu militari 1905-1945 de la Corée tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR).
  • mentionné; La FR ne tolérerait jamais les tentatives de rejeter sur la RPDC la responsabilité de l’aggravation de la situation. La RPDC a le droit d’accroître ses capacités de défense, d’assurer sa sécurité et de sauvegarder sa souveraineté et la FR est prête à faire des démarches politique et diplomatique pour instaurer une donne favorable à la paix et à la stabilité durable dans cette Région selon le principe de la sécurité inaliénable après l’élimination de danger de reprise du conflit armé dans la Péninsule coréenne. Le Traité de Partenariat Stratégique Inclusif signé aujourd’hui prévoit l’aide de l’une des parties contractantes à l’autre partie au cas où celle-ci serait l’objet d’une agression; la FR n’exclurait pas sa coopération militaire technique avec la RPDC comme stipulé dans le Traité.
  • exprimé sa conviction que la présente conférence contribuerait au développement constant de l’amitié et du partenariat FR-RPDC et au renforcement de la sécurité dans toutes les régions
  • remercié, encore une fois, KIM JONG UN et tous les amis de la RPDC de lui avoir réservé une hospitalité chaleureuse et d’avoir organisé les travaux communs utiles.

Les 2 Dirigeants Suprêmes ont exprimé l’espoir que la présente cérémonie serait, en tant qu’option stratégique d’une signification toujours plus claire dans le développement des relations RPDC-FR, l’occasion inoubliable de promettre un avenir radieux aux 2 Peuples des plus fermes et intelligents du monde.

  1. Moment agréable dans le jardin

KIM JONG UN a passé un moment agréable avec V.V. POUTINE dans le jardin du Kumsu-san Guest Palace, approfondissant ainsi leurs liens d’amitié. Ils ont parcouru l’enceinte du Kumsu-san, en conduisant, à tour de rôle, l’AURUS Senat dont V.V. POUTINE avait fait cadeau (18/02/2024, NDLR) à KIM JONG UN.

En appréciant hautement les performances du véhicule (immatriculé 7.27.1953; date de la victoire de la RPDC sur les USA ayant mobilisé leurs 17 Pays satellites dans la Guerre 1950-1953, NDLR), KIM JONG UN l’a remercié encore une fois de son meilleur cadeau. En se promenant sur le chemin menant du Jangmi-won (jardin orné de rosiers) audit jardin, les 2 Dirigeants Suprêmes ont conversé dans une atmosphère cordiale, franche et pleine d’amitié. Ils ont;

  • partagé les souvenirs et la joie d’avoir posé une ferme pierre angulaire du développement des relations RPDC-FR de la nouvelle époque à travers les rencontres et entretiens mémorables faits au Cosmodrome Vostochny et à Pyongyang
  • discuté de certains plans majeurs visant à sauvegarder les intérêts essentiels communs en resserrant encore davantage les relations de partenariat stratégique, relations d’alliance entre les 2 Pays
  • estimé qu’ils ont abouti, à travers cette rencontre-ci à Pyongyang, à une identité de vues satisfaisante sur les problèmes importants pour réaliser l’idéal et l’objectif communs
  • exprimé leur volonté de promouvoir, sans arrêt et avec plus de vigueur, les relations d’amitié et de bon voisinage RPDC-FR basées sur la brillante histoire et les excellentes traditions à un nouveau palier plus élevé pour répondre à l’aspiration et aux vœux des Peuples des 2 Pays.

KIM JONG UN a fait cadeau d’un couple de chiens Phungsan-gae (fort, intelligent, loyal et familier, NDLR), race de chien de chasse (et une des 10 symboles nationaux de la RPDC, NDLR), à V.V. POUTINE qui lui en a exprimé sa reconnaissance.

  1. Couronne devant la Tour à la Libération

V.V. POUTINE a déposé une couronne de fleurs devant la Tour (monument érigé sur 128.000m2, NDLR) à la Libération. KIM JONG UN l’a accueilli devant le Monument. La Garde d’Honneur de l’APC était rangée sur place. Les 2 Hymnes nationaux ont été exécutés. Au son de la musique de dépôt de couronne, a été déposée une couronne au nom de V.V. POUTINE.

KIM JONG UN et V.V. POUTINE ont observé un moment de silence à la mémoire des Martyrs de l’Armée de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS 1922-1991, NDLR) qui avaient consacré leur vie précieuse à la guerre (antijaponaise, NDLR) sacrée pour la Libération de la Corée avec une noble mission de la cause internationaliste. Ensuite, il y a eu le défilé de la Garde d’Honneur de l’APC.

L’amitié militante nouée avec du sang entre les Armées et Peuples des 2 Pays sera éternelle, et le noble esprit de sacrifice dont les meilleurs fils et filles du Peuple russe ont fait preuve et leurs mérites resteront gravés dans la mémoire du Peuple de la RPDC avec la Tour à la Libération.

  1. Représentation artistique

KIM JONG UN a assisté au spectacle avec V.V. POUTINE. Il l’a accueilli sur la place du Palais (le plus grand gymnasium pour 12.000 personnes sur 350.000m2, NDLR) des Sports de Pyongyang. Alors qu’ils ont fait leur apparition dans la salle de spectacle, toute l’assistance a présenté ses plus grands respects aux 2 Dirigeants Suprêmes qui ont porté à un nouveau palier stratégique l’œuvre sacrée pour le mieux-être, le développement et la prospérité communs des 2 Pays et de leurs Peuples et pour la justice et la paix internationales authentiques, et la conduisent, avec assurance, à une issue victorieuse.

Au spectacle, a été invitée la suite de V.V. POUTINE. Y ont assisté KIM Tok Hun, CHOE Ryong Hae, CHOE Son Hui, les Secrétaires du CC du PTC, et d’autres cadres du PTC, du Gouvernement et des Autorités militaires, ainsi que ceux des ministères et autres organismes du niveau central, les Citoyens de Pyongyang, les jeunes et étudiants. Les 2 Hymnes nationaux ont été exécutés.

Commencé par une cérémonie de la Fanfare Militaire Générale, le spectacle a donné les numéros reflétant la fermeté d’esprit révolutionnaire et le patriotisme sublime dont avaient fait pleinement preuve les Peuples des 2 Pays dans les glorieuses années pour surmonter tous les défis de l’histoire et sauvegarder la justice et la vérité, et le sentiment national des 2 Peuples;

  • Les artistes ont loué le prestige du Peuple héroïque de la RPDC qui réalise la grande œuvre d’enrichissement du Pays et d’accroissement du potentiel des forces armées, en acquérant les victoires séculaires et en opérant les changements remarquables sous la direction du grand PTC et grâce à sa digne souveraineté, à son indépendance économique et à sa capacité d’autodéfense.
  • Les chefs-d’œuvre musicaux russes représentant, avec véracité, l’amour sincère pour la Patrie et le sentiment de dévouement du Peuple russe et son ardente aspiration à édifier, infailliblement, un Etat riche, prospère et puissant ont touché vivement l’assistance. Le chant russe «la Guerre Juste» (chœur masculin) a été un encouragement militant pour l’Armée et le Peuple russes qui donnent toute la mesure de leur bravoure sans pareille et de leur patriotisme dans la lutte pour défendre résolument la dignité sacrée, le droit souverain et la sécurité de l’Etat ainsi que les intérêts pour son développement sous le leadership de V.V. POUTINE.

Aux accents de belles et gracieuses mélodies et aux rythmes de danse, les spectateurs ont témoigné leur sentiment de vénération pour leur cher ami voisin, en faisant flotter les Drapeaux nationaux des 2 Pays. Sur l’arrière-plan, se présentait le portrait de V.V. POUTINE qui dirige, avec énergie, l’édification d’une Russie puissante en unissant, en un bloc, la Communauté et le Peuple avec une compétence politique chevronnée et une volonté inflexible et en renforçant le potentiel national. Le spectacle a été vivement applaudi par l’assistance pour avoir chanté l’invincibilité de l’idéal et de l’œuvre communs des Peuples des 2 Pays et leur profond sentiment d’amitié.

KIM JONG UN et V.V. POUTINE ont fait offrir une corbeille de fleurs aux interprètes pour les féliciter de leurs succès à la représentation. Disant qu’il était vivement touché par cette représentation-ci superbe, V.V. POUTINE a prié KIM JONG UN de transmettre ses salutations chaleureuses aux artistes.

Démonstration artistique formidable de l’amitié et de la fraternité du Peuple de la RPDC pour V.V. POUTINE et le Peuple de la FR frère, le spectacle a laissé une forte répercussion aux spectateurs.

  1. Décoration suprême de la RPDC

Le CC du PTC, le CAE de la RPDC et le Présidium de l’APS de la RPDC ont décidé de décerner l’Ordre KIM IL SUNG, décoration suprême de la RPDC, à V.V. POUTINE qui a accompli de grands mérites dans les efforts pour ériger les relations d’amitié et de bon voisinage RPDC-FR, fières d’une longue tradition, en celles de partenariat stratégique, celles d’alliance indéfectible, conformément aux impératifs de l’époque nouvelle, et ouvrir un nouveau chapitre de l’amitié RPDC-FR. A la cérémonie de remise de l’Ordre KIM IL SUNG, ont pris part la suite de V.V. POUTINE;

  • KIM JONG UN a dit que c’est une gloire indicible de décerner à V.V. POUTINE l’Ordre KIM IL SUNG, décoration suprême de la RPDC, en signe du respect et de la confiance sans borne du Gouvernement et du Peuple de la RPDC pour V.V. POUTINE qui a accompli les exploits incomparables pour le développement des relations RPDC-FR et pour l’avenir des 2 Pays, avant de remettre la Décision conjointe du CC du PTC, du CAE de la RPDC et du Présidium de l’APS de la RPDC et conférer en personne ladite décoration.
  • V. POUTINE a témoigné sa vive reconnaissance à KIM JONG UN, au Gouvernement de la RPDC et à son Peuple.
  1. Banquet somptueux

KIM JONG UN a offert un banquet somptueux en l’honneur de V.V. POUTINE;

  • Y a été invitée la suite du dernier.
  • Y ont pris part KIM Tok Hun, CHOE Ryong Hae, CHOE Son Hui, les secrétaires du CC du PTC et les cadres du PTC, du Gouvernement et des Autorités militaires.

L’apparition au lieu de banquet des 2 Dirigeants Suprêmes qui inaugurent une nouvelle période de plein épanouissement de l’amitié RPDC-FR par leur perspicacité sans commune et leur éminente direction fut acclamée par les applaudissements enthousiastes de tous les participants.

KIM JONG UN a prononcé son Discours. Il a;

  • indiqué qu’il félicitait, chaleureusement, V.V. POUTINE qui est revenu à Pyongyang comme il l’avait fait il y a 24 ans, alors qu’on saluait un nouveau millénaire, et tous les hôtes de la FR
  • adressé, au nom du Gouvernement et du Peuple de la RPDC, ses sublimes respects et salutations amicales et fraternelles au Gouvernement et au Peuple de la FR
  • exprimé sa profonde émotion de se trouver ensemble au banquet offert en l’honneur de V.V. POUTINE, hôte d’Etat de marque du Peuple de la RPDC, à ce jour historique de la conclusion du Traité RPDC-FR le plus efficace et le plus global dans les relations d’amitié bilatérales.
  • apprécié que le fait qu’on a salué cet événement d’importance majeure dans le trajet de développement des relations RPDC-FR est entièrement dû à la décision, aux efforts et à l’attention de V.V. POUTINE
  • remercié le dernier, une fois encore de tout son cœur, d’avoir montré, sans réserve par une action évidente, sa volonté d’assurer le bien-être et l’avenir éternels des Peuples des 2 Pays en écrivant une nouvelle page dans les annales des relations RPDC-FR
  • mentionné que c’est une fierté et une gloire des plus grandes pour la RPDC que d’avoir un partenaire stratégique, un allié aussi puissant que la FR
  • exprimé la position immuable du Gouvernement de la RPDC d’ériger les relations d’amitié bilatérales en celles indéfectibles en resserrant des liens de soutien et de solidarité avec elle dans divers domaines sur la base du Traité nouvellement conclu entre les 2 Pays
  • proposé de porter un toast à la santé de V.V. POUTINE, à la prospérité perpétuelle de la FR, Pays voisin le plus amical, à l’éternité de l’indéfectible amitié RPDC-FR qui ferait envie au monde entier et à la santé de tous les participants au banquet.

V.V. POUTINE a fait son allocution. Il a;

  • exprimé son émotion de se voir offrir un banquet aimable
  • indiqué que les pourparlers avaient témoigné de l’intérêt commun de vouloir développer, encore plus, la coopération basée sur l’égalité et la complémentarité
  • insisté; Dans une situation internationale mouvementée, les 2 Pays s’emploient actuellement à resserrer sans cesse les liens de camaraderie, d’assistance fraternelle et de coopération de bon voisinage, forts des glorieuses traditions préparées par leurs générations précédentes, collaborent activement dans l’arène internationale en vue de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la Région et le reste du monde et luttent, en commun, contre les agissements hégémonistes et néo-colonialistes des USA et des forces à leur botte et contre les tentatives à imposer un modèle de développement et une vision des valeurs contraires à eux-mêmes (RPDC et FR).
  • poursuivi: La FR et la RPDC ont chacune l’adage «Un bon voisin vaut mieux qu’un proche lointain.». L’intelligence populaire de ce proverbe reflète le caractère des rapports bilatéraux.
  • proposé de porter un toast au renforcement de l’amitié et de la coopération bilatérales, au bien-être et à la prospérité des Peuples des 2 Pays ainsi qu’à la santé de KIM JONG UN et des amis présents au banquet.

Le banquet s’est déroulé dans une ambiance faite d’amitié.

  1. Adieux

V.V. POUTINE a quitté Pyongyang dans la nuit à bord de son Iliouchine Il-96-300PU au terme de sa visite. Ce jour-là, les Citadins de la Capitale ont fait, avec un sentiment bienveillant, leurs adieux aux amis les plus intimes et précieux, sur les rues remplies de;

  • une considération particulière et d’amitié sincère du Peuple de la RPDC envers le Président et le Peuple de la FR
  • une volonté du Peuple de la RPDC de soutenir et encourager totalement le Peuple de la FR en lutte pour la souveraineté, la paix, la justice et la vérité, de renforcer et développer constamment les liens d’amitié et de solidarité RPDC-FR.

A l’aire de stationnement de l’Aéroport International de Pyongyang où flottaient les Drapeaux nationaux de la RPDC et de la FR, était rangée la Garde d’Honneur de l’APC et massés un bon nombre de Citadins et d’enfants.

KIM JONG UN a fait son apparition à l’Aéroport pour faire ses adieux à V.V. POUTINE. Y étaient présents CHOE Son Hui, PAK Jong Chon, JO Yong Won (Secrétaire du CC du PTC), KIM Song Nam et KIM Yo Jong (Directrice adjointe de département du CC du PTC) ainsi que Aleksandr Ivanovitch MATSEGORA et ses collaborateurs. Y est arrivé le cortège de véhicules transportant les amis du Pays voisin intime au milieu des acclamations chaleureuses des Citadins.

A eu lieu une cérémonie d’adieu. Les 2 Hymnes nationaux ont été exécutés. KIM JONG UN et V.V. POUTINE ont passé en revue la Garde d’Honneur de l’APC. V.V. POUTINE a échangé les salutations d’adieu avec les cadres dirigeants de la RPDC.

KIM JONG UN a;

  • dit: Je me réjouis d’avoir approfondi l’amitié de camaraderie sincère avec vous et obtenu les accords exceptionnels destinés à consolider les fondements des relations RPDC-FR de la nouvelle époque, bien que votre séjour dans notre Pays ne soit pas long. C’est la position invariable de notre PTC et du Gouvernement de notre RPDC que de faire grand cas de l’amitié et de la collaboration entre nos 2 Pays et de les développer sans cesse. A l’avenir aussi, notre PTC et le Gouvernement de notre RPDC soutiendront et encourageront, totalement, l’œuvre sacrée de la FR pour l’édification d’un puissant Etat, la souveraineté et la justice. Moi et le Peuple de la RPDC serons toujours à côté de vous et du Peuple de la FR.
  • souhaité bon voyage à V.V. POUTINE.

V.V. POUTINE a remercié, de tout cœur;

  • le Gouvernement et le Peuple de la RPDC de lui avoir réservé une hospitalité cordiale durant sa visite et organisé, avec sincérité, les cérémonies solennelles
  • KIM JONG UN d’avoir accordé une attention particulière pour que sa présente visite soit couronnée de succès formidable et satisfaisant.

Les 2 Dirigeants Suprêmes se sont promis de renforcer et développer sans cesse, conformément aux aspirations et vœux des Peuples des 2 Pays, les relations d’amitié et de coopération et la solidarité militante RPDC-FR portées à une nouvelle étape stratégique, et ont échangé une ferme poignée d’adieu.

L’avion a quitté l’Aéroport. (Avant son départ de Pyongyang, V.V. POUTINE avait rendu visite à l’Eglise Orthodoxe de Jongbaek-dong.)

En effet, la visite de V.V. POUTINE ayant marqué une page la plus brillante dans la grande histoire de l’amitié et de la solidarité RPDC-FR constitue une occasion importante qui a ranimé une nouvelle ardeur et une force puissante au progrès et au développement des 2 Pays qui vont de l’avant vers l’objectif d’édification des Puissances.

 




Les faiblesses du secteur de la micro-finance : Révélations d’un lanceur d’alerte 

Le secteur de la micro-finance, souvent présenté comme un outil puissant pour l’inclusion financière et le développement économique, cache derrière son apparente bienveillance des faiblesses structurelles préoccupantes. Un lanceur d’alerte, cadre d’une grande institution de micro-finance, a accepté de nous dévoiler les réalités de ce secteur. Ses révélations mettent en lumière trois problèmes majeurs : les taux d’intérêt exorbitants, la fraude à outrance et la complicité des promoteurs d’institutions de micro-finance.

Des taux d’intérêt très exorbitants

Les taux d’intérêt pratiqués par les institutions de micro-finance (IMF) sont souvent très élevés, dépassant de loin ceux des banques traditionnelles. Selon notre interlocuteur, plusieurs facteurs expliquent cette situation.

Les coûts opérationnels des IMF sont considérables. La gestion de nombreux petits prêts nécessite une infrastructure et un personnel important, ce qui entraîne des dépenses élevées. Pour couvrir ces coûts, les IMF se voient obligées d’appliquer des taux d’intérêt élevés.

De plus, le risque de crédit est un problème crucial. Les clients des IMF, qui n’ont souvent pas de garanties solides, représentent un risque de non-remboursement élevé. Pour compenser ce risque, les IMF imposent des taux d’intérêt plus élevés. Le manque de concurrence dans certaines régions permet également aux IMF de maintenir ces taux élevés sans crainte de perdre leur clientèle.

Ces taux d’intérêt exorbitants peuvent entraîner les emprunteurs dans un cycle de surendettement, aggravant leur situation financière au lieu de les aider.

La fraude à outrance

La fraude est une autre faiblesse majeure du secteur de la micro-finance. Elle prend diverses formes, allant des détournements de fonds à la manipulation des comptes clients. Notre source a souligné plusieurs causes de ce phénomène.

Les contrôles internes des IMF sont souvent insuffisants. Beaucoup d’entre elles ne disposent pas de systèmes robustes pour détecter et prévenir les fraudes. La régulation du secteur est également faible dans certains pays, laissant des zones d’ombre exploitables par les fraudeurs.

La gouvernance des IMF présente aussi des lacunes. Une supervision inadéquate par les conseils d’administration permet à des pratiques frauduleuses de se développer. Enfin, le personnel des IMF, parfois mal formé en gestion financière et en éthique, est plus susceptible de commettre des fraudes.

Complicité des promoteurs d’institutions de micro-finance

Certaines IMF sont utilisées par leurs promoteurs comme des véhicules pour attirer des fonds de bailleurs, sans véritablement remplir leur mission sociale. Notre source a révélé plusieurs aspects inquiétants de cette complicité.

Les promoteurs peuvent détourner les fonds destinés à soutenir les micro-entrepreneurs pour des usages personnels ou pour des projets ne bénéficiant pas directement aux populations cibles. Des conflits d’intérêts peuvent survenir, les promoteurs favorisant leurs intérêts personnels ou ceux de leurs proches.

La transparence est souvent insuffisante. Les bailleurs de fonds manquent parfois de visibilité sur l’utilisation réelle de leurs financements, permettant aux promoteurs de masquer des pratiques douteuses. Une régulation et une supervision inadéquates par les autorités permettent aux promoteurs de profiter des failles du système pour en tirer des avantages personnels.

Des actions de dénonciation et leurs conséquences

Ce lanceur d’alerte nous a également confié que c’est par suite de ses actions de dénonciation que la Banque Centrale du Congo (BCC) avait retiré la licence d’exploitation à plusieurs institutions de micro-finance, parmi lesquelles Mecreco, Mufesakin, Mucrefeki, Imara, et Lifevset. Ces mesures montrent l’importance d’une régulation stricte et de la surveillance pour assainir le secteur.

Il conclut en nous avouant que les faiblesses du secteur de la micro-finance sont profondes et variées, allant des taux d’intérêt exorbitants à la fraude, en passant par la complicité des promoteurs d’institutions. Ces problèmes compromettent l’efficacité du secteur et sa mission sociale.

Pour y remédier, des mesures doivent être prises. Il est crucial de réduire les taux d’intérêt, de renforcer les contrôles internes et la régulation, et d’améliorer la transparence et la gouvernance au sein des IMF. Seule une réforme profonde pourra restaurer la confiance dans le secteur de la micro-finance et assurer qu’il contribue véritablement au développement économique et social des populations défavorisées. En réformant le secteur, nous pourrons faire en sorte que la micro-finance devienne un véritable levier de développement, capable de transformer durablement les vies des plus vulnérables.




Les cyberrisques, une préoccupation croissante pour la stabilité macrofinancière  

Dans un contexte d’accélération de la transition numérique, d’évolution des technologies et d’exacerbation des tensions géopolitiques, les incidents liés à la cybersécurité, notamment ceux guidés par des intentions malveillantes, sont devenus de plus en plus fréquents au cours des deux dernières décennies, plus particulièrement depuis 2020. De graves incidents survenant dans des institutions financières importantes pourraient mettre en grand péril la stabilité macrofinancière, ce qui se traduirait par une perte de confiance, par la perturbation de services essentiels et, du fait de l’interconnexion technologique et financière, par des répercussions sur d’autres institutions.

S’il dresse le constat qu’aucun cyberincident n’a pris une ampleur systémique à ce jour, ce chapitre souligne une augmentation du risque de voir des sociétés subir des pertes directes extrêmes — au moins 2,5 milliards de dollars — à la suite de tels incidents. De plus, les pertes indirectes provoquées par les cyberincidents sont elles aussi considérables et elles ont tendance à être bien plus importantes que les pertes directes communiquées au niveau des sociétés.

Pour mettre au point des politiques et stratégies de cybersécurité robustes, il est primordial de comprendre les facteurs qui contribuent à la survenance ou à la prévention des cyberincidents. L’analyse contenue dans ce chapitre laisse apparaître que le passage au numérique et les tensions géopolitiques ont considérablement accentué le risque de cyberincidents. Elle montre aussi qu’une législation plus étoffée en matière de cybersécurité et l’amélioration de la gouvernance au niveau des sociétés pourraient contribuer à atténuer ces risques.

Le secteur financier est fortement exposé aux cyberrisques puisque près d’un cinquième des incidents concernent des sociétés financières. Compte tenu de la forte concentration du marché et du faible degré de substituabilité, en particulier pour des services essentiels comme les paiements et les comptes de garde, des cyberincidents touchant des sociétés financières pourraient entraîner des perturbations considérables, ce qui souligne l’importance de renforcer la cybersécurité et la résilience opérationnelle. Dans leur fonctionnement, les sociétés financières soustraitent souvent les activités informatiques à des prestataires tiers communs, ce qui augmente aussi le risque de chocs combinés et de contagion.

Un cyberincident de grande ampleur dans une institution financière pourrait miner la confiance accordée au système financier et, dans des cas extrêmes, provoquer des cessions d’actifs massives sur les marchés ou des ruées sur les dépôts bancaires. Bien que l’on ne recense à ce jour aucun mouvement de panique majeur à la suite d’un cyberincident, une analyse empirique montre qu’une cyberattaque a donné lieu à des retraits de dépôts modérés mais persistants dans les banques américaines de petite taille.

La cybersécurité du système financier mondial étant exposée à des risques considérables et croissants, les dispositifs d’action publique et de gouvernance doivent évoluer en conséquence. Pourtant, il ressort d’une enquête menée auprès des banques centrales et des autorités de contrôle dans les pays émergents et les pays en développement que les dispositifs des pouvoirs publics en matière de cybersécurité restent souvent insuffisants.

La résistance du secteur financier face aux risques pour la cybersécurité doit être renforcée en mettant au point une stratégie nationale pertinente en matière de cybersécurité ainsi que des dispositifs de réglementation et de contrôle adaptés, en formant le personnel à la cybersécurité, et en créant des conventions nationales et internationales de partage d’informations. Pour un suivi plus efficace des risques de cybersécurité, il convient d’améliorer le signalement des cyberincidents. Les organes de contrôle doivent engager la responsabilité des administrateurs s’agissant de la gestion de la cybersécurité des sociétés financières et de la promotion d’une culture du risque avisée, de bonnes pratiques, et de formations et sensibilisations à la cybersécurité. Afin de limiter les perturbations pouvant être engendrées par les cyberincidents, les sociétés financières devraient mettre au point et tester des procédures de riposte et de retour à la normale. Les autorités nationales devraient élaborer des protocoles de riposte et des dispositifs de gestion de crise efficaces.

Le FMI s’emploie à aider les pays membres à renforcer leurs dispositifs de cybersécurité à l’aide des programmes d’évaluation du secteur financier et d’initiatives en matière de développement des capacités




« Des fragilités financières dans le dernier kilomètre de la désinflation » 

Depuis l’édition d’octobre 2023 du Rapport sur la stabilité financière dans le monde, les marchés financiers sont animés d’un sentiment positif, anticipant que nous entrons dans le « dernier kilomètre » de la désinflation mondiale et que nous nous dirigeons vers un assouplissement de la politique monétaire. Les taux d’intérêt sont globalement en baisse à l’échelle mondiale, les cours des actions sont en hausse d’environ 20 % dans le monde entier, et les écarts de taux sur les obligations d’entreprise et les obligations souveraines se sont resserrés de façon notable.

Cela a ainsi entraîné une détente des conditions financières mondiales (graphique ES.1). Cet environnement propice aux stratégies offensives a contribué à raviver les entrées de capitaux vers de nombreux pays émergents, en prenant les chiffres dans leur globalité (graphique ES.2), et certains pays préémergents et pays à faible revenu ont tiré parti de la forte appétence pour le risque des investisseurs afin de renouer avec l’émission d’obligations d’État après s’être longtemps abstenus. Dans l’ensemble des pays émergents, la probabilité estimée d’assister à des sorties de capitaux au cours de l’année à venir a diminué. Le scénario d’atterrissage en douceur de l’économie mondiale gagne du terrain dans un contexte marqué par des données économiques supérieures aux prévisions dans de nombreuses régions du monde.

Les investisseurs ainsi que les banques centrales s’attendent à un assouplissement des politiques monétaires dans les trimestres à venir, estimant que les hausses de taux d’intérêt cumulées au cours des deux dernières années ont créé des conditions monétaires suffisamment restrictives pour ramener l’inflation aux niveaux ciblés par les banques centrales. Pourtant, le fait que l’inflation mondiale se maintienne au-dessus de ces cibles pourrait remettre ce raisonnement en question et créer de l’instabilité. La récente oscillation des données de l’inflation (hors énergie et alimentation) dans certains pays vient rappeler à point nommé que l’effort de désinflation n’est pas encore terminé. Pour l’instant, les fissures du système financier, mises au jour par le niveau élevé des taux d’intérêt pendant le cycle de durcissement des politiques monétaires, ne se sont pas aggravées.

Dans les grands pays émergents, les secteurs financiers et extérieurs ont bien résisté aux hausses de taux successives. Les faillites bancaires en Suisse et aux États-Unis en mars 2023 ne se sont pas propagées à d’autres pans du système et la plupart des établissements financiers ont conservé des indicateurs de solidité rassurants. De ce fait, les risques à court terme pour la stabilité financière se sont estompés et d’après l’analyse de l’indicateur de « croissance à risque » du FMI (graphique ES.3), la probabilité de voir la croissance mondiale révisée à la baisse au cours de l’année à venir a diminué. Malgré tout, le dernier kilomètre de la désinflation pourrait être compliqué par plusieurs fragilités financières saillantes sur le court terme.

Risques saillants à court terme

Les prix mondiaux de l’immobilier commercial ont baissé de 12 % en termes réels au cours de l’année dernière dans un environnement de hausse des taux d’intérêt et de changements structurels après la pandémie de COVID-19. C’est dans le secteur de l’immobilier de bureau aux États-Unis et en Europe que les plus fortes baisses ont été enregistrées. Globalement, les banques semblent bien armées pour absorber les pertes liées à l’immobilier commercial, mais certains pays pourraient connaître des tensions plus prononcées compte tenu des gros volumes de créances de leurs banques dans ce secteur (graphique ES.4), surtout si ces créances sont concentrées sur des segments du marché où la demande est faible.

Au sein du système bancaire, certaines banques pourraient enregistrer des pertes plus lourdes que d’autres, qui seraient exacerbées, dans certains cas, par des difficultés à l’instar d’un financement moins stable. Les prix de l’immobilier résidentiel ont continué de s’ajuster à la baisse dans la plupart des pays, mais ils restent généralement supérieurs à leurs niveaux d’avant la pandémie. Les baisses des prix réels des logements, qui ont été entraînées par la hausse des taux des prêts hypothécaires, ont été plus marquées dans les pays avancés (–2,7 % en glissement annuel) que dans les pays émergents (–1,6 %).

Cependant, les ratios de viabilité de l’endettement des ménages se situent à des niveaux modérés dans le monde entier, si bien qu’une vague de défauts sur les prêts hypothécaires résidentiels demeure un risque extrême. Dans la plupart des catégories d’actifs, la volatilité a diminué jusqu’à des niveaux qui n’avaient pas été connus depuis plusieurs années, ce qui s’explique probablement par l’optimisme grandissant quant à la fin imminente du cycle de hausses des taux d’intérêt. La corrélation moyenne entre les actions, les obligations, le crédit et les indices de produits de base dans les pays avancés et les pays émergents dépasse le seuil historique du 90e centile.

Le faible niveau de la volatilité occulte le fait qu’au cours de ce cycle de hausse des taux, la conjoncture financière est devenue plus réactive aux publications des données économiques, en particulier celles de l’inflation, que lors des cycles précédents. Des niveaux d’inflation très surprenants pourraient ainsi se traduire par un revirement brutal du sentiment des investisseurs, ce qui relancerait rapidement la volatilité des prix des actifs et entraînerait simultanément des retournements des prix sur des marchés connexes. Cela provoquerait un durcissement brutal des conditions financières.

Vulnérabilités à moyen terme

En dehors de ces sources d’inquiétude plus immédiates, des vulnérabilités à moyen terme se dressent le long de ce dernier kilomètre. La dette publique et privée continue de s’accumuler dans les pays avancés et les pays émergents, ce qui pourrait exacerber les effets de chocs négatifs et accroître les risques de révision à la baisse de la croissance. De nombreux pays émergents continuent d’afficher une bonne résistance. Sous l’effet du resserrement agressif et rapide de la politique des banques centrales, l’inflation a sensiblement ralenti dans de nombreux pays émergents, ce qui a permis à certains d’enclencher leur cycle de baisse des taux.

À ce stade, la principale question est de savoir si la résilience des pays émergents a atteint un point d’inflexion. Par exemple, certains signes montrent que les investisseurs surveillent de plus en plus la viabilité des finances publiques à moyen terme. Sachant que les taux d’intérêt et les déficits sont encore élevés, que l’inflation ralentit et que la croissance marque le pas, les pays émergents sont plus nombreux à devoir assumer des coûts de refinancement élevés en termes réels par rapport à la croissance économique. La détente des conditions financières mondiales bénéficie aux pays préémergents et aux pays à faible revenu. Les écarts de taux des obligations souveraines à haut rendement ont été supérieurs à ceux des obligations investment-grade au cours des derniers mois après avoir atteint des niveaux historiquement élevés en 2023.

Cela se produit à un moment critique puisqu’un grand nombre d’obligations en monnaie forte arrive à échéance au cours des deux prochaines années dans de nombreux pays. Les pays en développement à faible revenu ayant été nombreux à ne pas avoir eu accès aux marchés extérieurs au cours des dernières années, leurs établissements bancaires ont considérablement augmenté leurs avoirs en dette souveraine, ce qui a accru les risques potentiels de l’interdépendance entre le système bancaire et les États. En récession, le marché de l’immobilier résidentiel en Chine laisse entrevoir peu de signes de stabilisation. Même si les baisses des prix des logements neufs ont été modérées par rapport aux épisodes de correction dans d’autres pays, les prix des logements existants et les indicateurs d’activité tels que les lancements de programmes, les ventes et les investissements dans l’immobilier ont fortement décliné.

Conséquence du marasme du marché immobilier ainsi que de l’accentuation de tensions déflationnistes et du ralentissement de la croissance mondiale, le marché boursier de la Chine se trouve sous pression depuis quelques mois (graphique ES.5). La récession des marchés de l’immobilier et des actions en Chine fait subir de lourdes pertes à certains acteurs du secteur chinois de la gestion des actifs, avec un risque de contagion aux marchés des obligations et du financement. Les mesures prises par les autorités pour stabiliser les marchés depuis le troisième trimestre de 2023 n’ont pas encore inversé le sentiment des investisseurs. Les écarts de taux des obligations d’entreprises se sont resserrés depuis l’édition d’octobre 2023 du Rapport sur la stabilité financière dans le monde, même si la récente augmentation des bénéfices des entreprises semble perdre de sa vigueur dans la plupart des pays du monde. Par ailleurs, de plus en plus d’éléments tendent à montrer que les volants de trésorerie des entreprises dans les pays avancés et les pays émergents ont continué de s’éroder au cours de l’année 2023, en raison du niveau encore élevé des taux d’intérêt à l’échelle mondiale.

À partir du troisième trimestre de 2023, environ un tiers des petites entreprises dans les pays avancés et plus de la moitié dans les pays émergents présentaient un ratio trésorerie/charge d’intérêts inférieur à 1. Dans l’ensemble des pays, un volume important de la dette des entreprises arrivera à échéance au cours de l’année à venir à des taux d’intérêt largement supérieurs aux coupons existants, ce qui pourrait provoquer des difficultés de refinancement (graphique ES.6). Bien que les défauts soient en hausse dans le monde entier, la croissance des crédits accordés aux entreprises à l’échelle mondiale se redresse plus rapidement lors de ce cycle de hausses des taux que lors des précédents. Le crédit privé, marché à la croissance rapide qui permet aux entreprises de taille intermédiaire d’obtenir des financements en dehors du secteur des banques commerciales et des marchés des titres d’État, a contribué à alimenter cette tendance (graphique ES.7).

Le chapitre 2 recense les vulnérabilités potentielles des marchés du crédit privé, notamment la relative fragilité des emprunteurs au regard de marchés à haut rendement recourant fortement à l’effet de levier, la part croissante des véhicules d’investissement semi-liquides, les niveaux multiples d’effet de levier, les valorisations dépassées et potentiellement subjectives, et l’interconnexion entre les segments et les acteurs des marchés financiers. Certains pays avancés auront probablement besoin que l’État procède à des émissions obligataires massives pour financer les déficits budgétaires. Compte tenu des resserrements quantitatifs réalisés par la Banque d’Angleterre, la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale à des rythmes annuels respectifs de 100 milliards de livres sterling, 212 milliards d’euros et 780 milliards de dollars respectivement, auxquels viennent s’ajouter les programmes de resserrement quantitatif mis en œuvre par d’autres banques centrales, la base d’acheteurs de titres d’État a évolué. La plupart des nouveaux acheteurs marginaux d’obligations d’État, tels que les fonds spéculatifs, dont l’intention d’achat repose en partie sur des stratégies de négoce à effet de levier visant à tirer parti de la différence de prix entre les obligations et les contrats à terme, sont sans doute plus sensibles aux prix et attentifs à la viabilité de la dette. Il faut donc s’attendre à une plus grande volatilité sur les marchés obligataires à moyen terme. Certains États pourraient avoir de plus en plus de mal à assurer le service de l’encours de leur dette, ce qui débouche sur un cercle vicieux où « la dette engendre encore plus de dette ».

La majorité des banques ont fait preuve de résistance au cours des perturbations de mars 2023. Depuis lors, la solidité des volants de fonds propres et de liquidité ainsi que l’amélioration de la rentabilité ont fait grimper les cours en bourse des banques dans l’ensemble des pays. Cependant, les projections des principaux indicateurs de risque du FMI laissent apparaître qu’un sous-groupe de banques reste vulnérable. Plusieurs banques dont les actifs cumulés représentent 33 mille milliards de dollars, soit 19 % des actifs du système bancaire mondial, ont dépassé les seuils d’au moins trois des cinq principaux indicateurs de risque (graphique ES.8). Ce sous-groupe est principalement composé de banques chinoises et américaines.

Les dépassements de seuil de certaines banques chinoises sont attribuables à des ratios de fonds propres en baisse et à des inquiétudes quant à la détérioration de la qualité des actifs, alors que certaines grandes banques régionales aux États-Unis font face à des pressions multiples. Parmi les établissements non bancaires, les organismes de placement collectif investis en obligations, notamment ceux qui ciblent les actifs moins liquides, ont reçu d’importants flux de capitaux ces dernières années. Le recours excessif à la transformation des liquidités, qui avait contribué à la crise financière mondiale et avait été observé de façon manifeste au début de la pandémie de COVID-19 en mars 2020, pourrait refaire surface. Dans un contexte d’accélération de la transition numérique, d’évolution des technologies et d’exacerbation des tensions géopolitiques, les incidents liés à la cybersécurité, notamment ceux guidés par des intentions malveillantes, constituent une préoccupation croissante pour la stabilité macrofinancière. Le chapitre 3 montre que même si la plupart des pertes provoquées par des cyberattaques sont modérées, le risque d’assister à des pertes extrêmes va grandissant (graphique ES.9).

Le secteur financier est particulièrement exposé aux cyberrisques. Bien qu’aucun des cyberincidents n’ait pris une ampleur systémique à ce jour, ils représentent une menace aiguë pour le système financier. Ce dernier se caractérise en effet par une exposition à des données sensibles, une forte concentration et une interconnexion technologique et financière. Une législation plus étoffée en matière de cybersécurité et l’amélioration de la gouvernance au niveau des sociétés pourraient contribuer à atténuer ces risques, mais les dispositifs des pouvoirs publics en matière de cybersécurité restent souvent insuffisants, en particulier dans les pays émergents et les pays en développement.

Recommandations

Les banques centrales devraient éviter d’assouplir leur politique monétaire de façon prématurée et refroidir les attentes trop optimistes des marchés concernant des baisses des taux directeurs qui détendraient encore davantage les conditions financières et compliqueraient le dernier kilomètre de la désinflation. Dans les pays où les progrès réalisés en matière de désinflation sont suffisants pour estimer que l’inflation se rapproche durablement de son niveau cible, les banques centrales devraient adopter progressivement une politique plus neutre.

Les autorités devraient redoubler d’efforts pour maîtriser les vulnérabilités liées à la dette, y compris dans les pays émergents et les pays préémergents. En Chine, des mesures vigoureuses s’imposent pour rétablir la confiance dans le secteur de l’immobilier. Les organes de supervision et de réglementation devraient utiliser des outils adéquats, notamment des tests de résistance et des mesures correctives rapides, pour veiller à ce que les banques et les établissements financiers non bancaires puissent résister aux tensions dans l’immobilier commercial et résidentiel, et au ralentissement du cycle du crédit.

Il est primordial de poursuivre les avancées sur les mécanismes de résolution et d’être prêt à les appliquer pour remédier aux problèmes des banques faibles ou défaillantes sans ébranler la stabilité financière ou mettre en péril les finances publiques. Les resserrements quantitatifs et les réductions des bilans des banques doivent se poursuivre de façon ordonnée. Les banques centrales devraient surveiller de près les éventuels dysfonctionnements des marchés et s’employer à remédier aux tensions pouvant les affecter. L’aménagement de l’accès des banques aux liquidités des banques centrales et les interventions rapides face aux tensions sur les liquidités dans le secteur financier peuvent atténuer l’instabilité financière.

Compte tenu des risques potentiels du marché du crédit privé, qui se développe à grande vitesse, les autorités devraient envisager d’appliquer une supervision et une réglementation plus volontaristes. Afin d’évaluer les risques dans leur globalité, il est essentiel de combler les lacunes en matière de données et de renforcer les exigences relatives à la communication des informations. Les autorités devraient également renforcer la coopération transfrontalière et intersectorielle en matière de réglementation et harmoniser les évaluations des risques dans l’ensemble des secteurs financiers. Une stratégie de cybersécurité peut améliorer la cyberrésilience du secteur financier, d’autant plus si elle s’accompagne de dispositifs de réglementation et de supervision adaptés, ainsi que d’une amélioration du signalement des cyberincidents.

Il est capital d’assurer le maintien des services essentiels pour limiter les éventuels effets néfastes sur le système financier. Les sociétés financières devraient mettre au point et tester des procédures de riposte et de retour à la normale pour rester opérationnelles en cas d’incidents de ce type. Compte tenu de la portée internationale et des implications systémiques des cyberattaques, une coordination transfrontalière est indispensable.




Les risques pesant sur la stabilité financière mondiale à court terme se sont estompés au moment où nous entrons dans le dernier kilomètre de la désinflation mais des vulnérabilités à moyen terme sont en train de s’intensifier

Le chapitre 1 du Rapport sur la stabilité financière dans le monde montre que les risques pesant sur la stabilité financière mondiale à court terme se sont estompés dans un contexte où les marchés anticipent que la désinflation mondiale entre dans son dernier kilomètre. Cependant, ce dernier kilomètre est compliqué par plusieurs risques saillants et l’intensification de vulnérabilités à moyen terme.

Le chapitre 2 évalue les vulnérabilités et les risques que pourrait faire peser le crédit privé destiné aux entreprises sur la stabilité financière. Le crédit privé est une catégorie d’actifs à l’essor rapide dont la vocation est généralement d’octroyer des prêts à des entreprises de taille intermédiaire, en dehors du cadre des banques commerciales et des marchés obligataires, et dont la taille rivalise désormais avec celle d’autres marchés du crédit.

Le chapitre 3 montre que même si aucun cyberincident n’a pris une ampleur systémique à ce jour, la probabilité d’assister à de graves cyberincidents a augmenté, ce qui constitue une menace aiguë pour la stabilité macrofinancière.




Intelligence artificielle: La politique de finances publiques peut contribuer à élargir les bienfaits de l’IA pour l’humanité (Era Dabla-Norris, Ruud de Mooij)

La transition vers l’intelligence artificielle nécessitera une consolidation des dispositifs de protection sociale, des investissements plus importants dans l’éducation ainsi que des régimes fiscaux qui soutiennent les travailleurs humains et atténuent les inégalités.

Les nouvelles technologies d’intelligence artificielle (IA) générative recèlent un potentiel immense s’agissant des gains de productivité et de l’amélioration des prestations de services publics mais la vitesse et l’ampleur de la transformation soulèvent à elles seules des inquiétudes concernant les pertes d’emploi et le creusement des inégalités. Compte tenu des incertitudes qui entourent l’avenir de l’IA, les autorités doivent adopter une approche souple leur permettant de se préparer à des scénarios susceptibles d’entraîner de fortes perturbations.

D’après une nouvelle étude du FMI, la politique de finances publiques peut grandement contribuer à une distribution plus équitable des bienfaits et des possibilités engendrés par l’IA générative. Il conviendra malgré tout d’améliorer sensiblement les dispositifs de protection sociale et les régimes fiscaux à travers le monde.

Comment les politiques de protection sociale doivent-elles être repensées face aux bouleversements technologiques engendrés par l’IA ? À terme, l’IA pourrait certes stimuler l’emploi et les salaires de façon générale mais elle risque aussi de mettre de larges pans de la main-d’œuvre sur la touche du marché du travail pendant de longues périodes, ce qui rendrait la transition douloureuse.

Les enseignements tirés des précédentes vagues d’automatisation ainsi que les modélisations du FMI donnent à penser qu’une assurance chômage plus généreuse pourrait amortir l’impact négatif de l’IA sur les travailleurs en permettant à ceux qui ont perdu leur emploi de trouver des postes correspondant mieux à leurs capacités. La plupart des pays disposent d’une marge considérable pour accroître la couverture et la générosité de l’assurance chômage, améliorer la transférabilité des prestations et envisager différentes formes d’assurance maintien de salaire.

Parallèlement, les formations spécifiques à des secteurs, les apprentissages ainsi que les programmes de perfectionnement et de reconversion pourraient jouer un rôle accru dans la préparation des travailleurs aux emplois de l’ère de l’IA. Il conviendra par ailleurs de déployer de vastes programmes d’assistance sociale pour les travailleurs en situation de chômage à long terme ou confrontés à une baisse de la demande de main-d’œuvre à l’échelle locale en raison de l’automatisation ou à la suite de fermetures de sites industriels.

Il faut s’attendre à des différences notables dans la façon dont l’IA touchera les pays émergents et les pays en développement et, partant, dans la manière dont leurs décideurs devront réagir. Bien que les travailleurs dans ces pays soient moins exposés à l’IA, ils sont également moins sécurisés par des programmes de protection sociale officiels tels que l’assurance chômage car les secteurs informels occupent une plus grande place dans leur économie. Des approches innovantes s’appuyant sur les technologies numériques peuvent faciliter l’élargissement de la couverture des programmes d’assistance sociale dans ces pays.

L’IA doit-elle être taxée afin d’atténuer les perturbations sur le marché du travail et de compenser financièrement ses effets sur les travailleurs? Face à ces inquiétudes, certains ont recommandé une taxe sur les robots pour dissuader les entreprises de remplacer les travailleurs.

Cependant, une taxe sur l’IA n’est pas pertinente. Un agent conversationnel ou un copilote fonctionnant à l’IA ne pourrait pas s’en acquitter puisque seuls les êtres humains ont la capacité de le faire. Une taxe spécifique sur l’IA aurait pour effet néfaste de réduire la vitesse de l’investissement et de l’innovation, ce qui freinerait les gains de productivité. Elle serait également difficile à mettre en œuvre et se révèlerait plus préjudiciable que bénéfique si elle était mal ciblée.

Alors que peut-on faire pour rééquilibrer la politique fiscale en cette ère de l’IA ? Au cours des dernières décennies, certains pays avancés ont renforcé les allègements fiscaux sur l’acquisition de logiciels et de matériel informatique pour les entreprises dans le but de favoriser l’innovation. Or ces aménagements tendent également à encourager ces dernières à recourir à l’automatisation pour remplacer des travailleurs. Les régimes d’impôts sur les sociétés qui favorisent, sans résultat probant, la suppression rapide d’emplois assurés par des êtres humains doivent être réétudiés, car ils présentent le risque d’exacerber les perturbations entraînées par l’IA.

Dans nombre de pays émergents et pays en développement, les régimes de l’impôt sur les sociétés ont tendance à décourager l’automatisation. À leur façon, ils peuvent exercer un effet de distorsion en bloquant les investissements qui permettraient à ces pays de rattraper leur retard dans la nouvelle économie mondiale de l’IA.

Comment les autorités doivent-elles s’y prendre pour concevoir une fiscalité à vocation redistributive afin de compenser le creusement des inégalités entraîné par l’IA ? Comme d’autres innovations, l’IA générative peut exacerber les inégalités de revenus et la concentration de la richesse. Il convient donc d’augmenter les impôts sur le revenu du capital afin de préserver la base d’imposition d’une nouvelle diminution de la part du travail dans le revenu et pour compenser les inégalités croissantes de richesses. Cet aspect est essentiel car les pays, qui devront consacrer davantage de ressources aux dépenses d’éducation et sociales afin d’élargir les bienfaits de l’IA, auront besoin d’augmenter leurs recettes publiques.

Depuis les années 80, la pression fiscale exercée sur les revenus du capital diminue constamment dans les pays avancés alors que celle appliquée au revenu du travail grimpe.

Une augmentation des impôts sur le revenu des sociétés pourrait contribuer à inverser cette tendance. L’impôt minimal mondial convenu par plus de 140 pays, qui fixe un taux planché effectif de 15 % sur les multinationales, va dans le bon sens. Il pourrait être complété par d’autres mesures, comme une taxe supplémentaire sur les superprofits, une augmentation des impôts sur les revenus du capital et une meilleure application des règles.

Les dernières percées réalisées dans le domaine de l’IA sont le fruit d’années d’investissements dans la recherche fondamentale, certains débloqués dans le cadre de programmes financés sur des fonds publics. De la même manière, les choix réalisés aujourd’hui par les décideurs façonneront l’évolution de l’IA dans les décennies à venir. Il faut avant tout veiller à ce que la société dans son ensemble bénéficie des applications de cette technologie, en exploitant l’IA pour améliorer les résultats obtenus dans des domaines tels que l’éducation, la santé et les services publics. Et compte tenu de l’ampleur mondiale de cette puissante nouvelle technologie, il sera plus important que jamais que les pays travaillent main dans la main.




Reçu par Dénis Sassou Nguesso : Didier Mazenga plaide pour la poursuite de l’ accompagnement financier de la CEEAC jusqu’à l’organisation des élections législatives et locales au Tchad 

La délégation conduite par Didier Mazenga Mukanzu, ministre congolais de l’intégration régionale et Envoyé spécial du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, était reçue en audience par le président congolais Denis Sassou Nguesso ce vendredi 21 juin 2024, au Palais présidentiel à Brazzaville.

Le Ministre Congolais de l’intégration Régionale et envoyé spécial du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Me Didier Mazenga Mukanzu et la délégation qu’il conduisait, ont été reçus en audience par Président Congolais Dénis Sassou Nguesso ce vendredi 21 juin 2024.

En sa qualité d’Envoyé spécial du Facilitateur, Me Didier Mazenga était porteur d’un message du facilitateur désigné de la CEEAC dans le processus de transition au Tchad, dont le rapport à mi-parcours dudit processus qui a conduit le Tchad a sa première élection présidentielle.

Au cours de leurs échanges, Didier Mazenga a relayé in extenso, le message du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui avec le concours de tous les pays membres de la CEEAC, a pu tenir la transition au Tchad depuis l’année 2022, après la mort du Maréchal Idriss Deby Itno et au mois de Mai dernier, l’élection présidentielle a été organisée, laquelle a vu Idriss Deby Itno être proclamé Président élu de la République du Tchad.

Un autre message du facilitateur à son homologue Congolais Dénis Sassou Nguesso était celui de plaider pour qu’il continue son accompagnement financier à ce processus avec l’organisation des élections législatives et locales, qui se tiendront au mois d’Octobre prochain.

Très réceptif, le Président Dénis Sassou Nguesso a affiché sa disponibilité d’accompagner financièrement cette dernière phase du processus de transition au Tchad afin de doter celui-ci de toutes les institutions, a laissé entendre l’envoyé spécial du Facilitateur Didier Mazenga Mukanzu au sortir de l’audience.




Vital Kamerhe a pourtant convaincu les députés de réduire leurs émoluments à USD 5.000 ! 

Pas facile d’être à l’origine du rabattement des avantages acquis, surtout par ces temps de restriction budgétaire. Pas facile non plus que l’initiative soit d’un Vital Kamerhe soupçonné, à tort ou à raison, d’ambitions démesurées. Un Vital Kamerhe qui s’est vu soumis à un parcours du combattant, mieux à un chemin de la Croix avec des stations conçues chacune pour la chute mais qui en ait survécu. Monter contre sa personne les collègues ayant rêvé de faire de la chambre basse une sinécure est l’une de ces épreuves…

“Sans sacrifice, nous ne ferons rien”

Le 15 juin 2024, à l’occasion de la clôture de la session parlementaire consacrée essentiellement à la mise en place du bureau définitif et à l’investiture du Gouvernement Judith Simwinua Tuluka (JST), Vital Kamerhe a rendu publics les arrangements qu’il a eus avec ses collègues. “Je voudrais vous remercier, vous, Honorables députés, d’avoir accepté que votre salaire, qui était rejeté par la population, soit divisé par deux, et là, c’est un geste de patriotisme. Vous devez vous applaudir. Je vous ai dit que sans sacrifice, nous ne ferons rien”, leur a-t-il dit.

S’adressant aussi à la Première ministre, il s’est exprimé en ces termes : “nous tenons à vous rassurer que nous ne vous demanderons pas une augmentation de salaire de député. C’est ma parole pendant tout cet exercice budgétaire. Nous serons ensemble comme vous l’avez souhaité. Nous allons échanger sur des questions essentiellement qui touchent le bien-être du peuple congolais, l’accomplissement de votre programme pour que notre pays recouvre finalement sa place naturelle, qui est celle de locomotive du décollage de l’Afrique subsaharienne et son rôle dans ce monde en ce moment de réchauffement climatique. Le Congo a des solutions à proposer au monde, et le Congo doit être respecté, protégé”.

Le Procureur près la Cour de Cassation doit se préparer…

Ainsi, n’ayant rien inventé, Vital Kamerhe ne pouvait que terminer son discours, comme il l’a dit lui-même, avec une clarification et un témoignage. Les députés qui ont travaillé ont droit à leur salaire ramené à USD 5.000, tous avantages confondus.

Il a mis quiconque au défi de prouver les émoluments de USD 21.000.

“Nous avons dit que nous allons réduire la tension salariale”, a-t-il affirmé. C’est chose faite.

Certains acteurs politiques, activistes de la Société civile et professionnels des médias ont d’emblée contesté ses affirmations en s’appuyant, entre autres, sur la loi de finances 2024.

Il faut admettre qu’ils sont allés vite en besogne.

En effet, en dehors des Livres sacrés, toutes les lois d’inspiration humaine sont modifiables. Pour preuve, la Constitution actuelle au centre du débat politique et juridique.

Une loi des finances est, de par sa nature, ” amandable ” du fait même du mécanisme dénommé “collectif budgétaire”. Wikipédia en dit ceci : “Les lois de finances rectificatives, ou collectifs budgétaires, sont des lois votées en cours ou en fin d’année, qui modifient les dispositions de la loi de finances initiale”.

Etant alors elle-même Autorité budgétaire, l’Assemblée nationale est tenue au devoir d’enclencher le processus de modification de cette loi.

Si elle ne l’a pas fait avant la fin de la session de mars à juin clôturée le 15 juin 2024, c’est sûrement faute de temps. Ce qui n’empêche pas cependant les députés de percevoir leurs émoluments. D’où l’avertissement de Vital Kamerhe particulièrement aux ONG à l’origine de la confusion suscitée et entretenue autour de cette affaire. Il leur a déclaré, par souci de transparence, les portes de la chambre basse ouvertes pour apporter les preuves de leurs allégations.

Afin de préserver la dignité de son institution, il s’est dit prêt à saisir les Cours et Tribunaux. “…le procureur près la Cour de Cassation doit se préparer puisqu’il y aura beaucoup d’actions dans ce sens. Je n’accepterai pas qu’on puisse ternir l’image d’une aussi grande institution de la République”, a-t-il annoncé.

Vital Kamerhe culpabilisé et crucifié…”

Comment en est-on arrivé là ? La mauvaise conception des libertés démocratiques y est pour beaucoup, sinon pour tout. C’est la rançon de la politisation à outrance de tout, et cela depuis 1990.

La communication se caractérise par la pratique honteuse de la déformation des propos. La propension est de les sortir de leur contexte pour en faire un scoop !

En 2017, Joseph Kabila en avait fait les frais avec la phrase ” Je n’ai rien promis” et en 2019, Félix Tshisekedi avec la phrase “sous d’autres cieux c’est illégal mais au Congo c’est légal” prononcée dans le cadre de l’affaire ” rétrocession”.

Lorsqu’on restitue ces phrases dans le contexte originel, on se rend compte des mauvaises intentions leur prêtées gratuitement.

Entre-temps, le mal est fait, et les dégâts irréparables.

Il faut absolument et rapidement un travail d’assainissement et de moralisation des espaces politiques et médiatiques congolais si on veut vraiment sauver le pays.

Car, à voir comment Vital Kamerhe est culpabilisé, crucifié, on se demande en quoi il a tort dès lors qu’il applique les restrictions budgétaires maintes fois recommandées aux Institutions publiques congolaises par les forces politiques et sociales qui le livrent aujourd’hui en pâture au déshonneur !

C’est tout ce qu’il y a de paradoxal, au point de justifier son silence…

Omer Nsongo die Lema




Haut-Katanga : Le village Vietnam dans le secteur de la Lufira à Kambove, doté d’une première école depuis son existence   

Depuis sa création, le village Kalambangili allias Vietnam situé à 50 kilomètres de la ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, a finalement une école moderne dénommée École Primaire Kalambangili, une première depuis son existence.

Cet établissement scolaire a été construit sur fonds propres de l’entreprise minière Huachin Mabende Mining SA, dans le cadre de la redevance minière. Son inauguration ainsi que sa remise à la communauté locale du village Vietnam a vécu ce vendredi 21 juin 2024. C’était dans une grande satisfaction de tous les habitants du village et des environs, qui se sont amassés autour du lieu de la cérémonie en guise de dire merci aux bienfaiteurs.

C’était lors d’une cérémonie riche en couleur, qui a vécu dans l’enceinte même de l’école, honorée par l’administrateur de territoire Assistant en charge de l’économie, finance et de développement, du chef de secteur de la Lufira, du directeur général de l’Isp Lubumbashi et des différentes autorités militaires et policières du territoire de Kambove.

C’est un don agréable de l’entreprise CNMC HUACHIN MABENDE MINING SA à la communauté locale cela en réponse aux obligations sociales reconnues par le code minier à toutes les entreprises minières implantées sur le sol congolais.

Lors des interventions, Monsieur CHEN ZHI MIN le président du conseil d’administration de l’entreprise complété par le directeur général, ont laissé entendre que ce projet d’école primaire s’inscrit dans les efforts à long terme de la société CNMHK pour améliorer le bien-être des habitants, mais aussi pour construire une ceinture de développement et une route du bonheur qui profite à la communauté locale.

Le vénérable chef traditionnel du groupement Kyembe par l’entremise de son représentant à cette manifestation, s’est dit l’homme le plus heureux de tous, car la bâtisse est profitable en premier lieu à son peuple de Kyembe.

Avec ce bijou au profit des enfants de ce coin, le village Vietnam vit le moment inoubliable de son histoire caractérisé par l’ouverture à une bonne éducation des enfants de tout le groupement qui, il y a plusieurs années antérieures, parcouraient de longs trajets pour étudier.

Au nom de tous les bénéficiaires de ce projet, la présidente du comité local de Développement, a loué les efforts fournis par ce partenaire potentiel animé de l’esprit d’amour pour la population vulnérable. Elle a sollicité la bonne continuité des relations avec Huachin Mabende Mining SA, pour l’émergence de la contrée. Pour ce faire, la société devra réaliser tous les 14 projets tels que consignés dans le cahier des charges signé avec la communauté.

 

Les invités à cette cérémonie ont été appelé à assister au dévoilement des écritos de l’école, la coupure du ruban symbolique, avant la visite de 6 salles de classe qui composent cette bâtisse totalement équipées et à la remise des clés mais aussi à la signature de l’acte de cession de l’établissement entre l’entreprise et le territoire représenté par l’administrateur de territoire Assistant Chadrack Mulunda Ilunga.

C’est sous une ambiance folklorique du village, que la journée s’est clôturée.