Ituri : Une double attaque des miliciens Codeco fait plus de 10 morts à Djugu

Des miliciens de la coopérative pour le développement du Congo, CODECO, ont mené une double attaque la journée du jeudi à vendredi 21 juin 2024 contre le village Lodjo en territoire de Djugu dans la province de l’Ituri.

Les sources locales renseignent que ces miliciens de codeco ont d’abord tué 7 personnes et blessé 4 autres au côté des disparus. Cette nouvelle est aussi confirmée par Dieudonné Lossa, coordinateur de la société civile en province de l’Ituri, qui précise que ces éléments de la codeco sont revenus dans le village Lodjo avant d’attaquer à nouveau cette contrée où, ils ont tué 5 civils et incendié plusieurs maisons.

 

Cet acteur de la société civile déplore par ailleurs que malgré la signature en plusieurs reprises, des actes d’engagements de cessation des hostilités, ces miliciens de codeco détiennent toujours les armes de guerre. Dieudonné Lossa appelle les forces armées de la République Démocratique du Congo de procéder au lancement des opérations militaires contre les groupes armés négatifs, dont la codeco.

 

Alain Wayire / Beni




DGI : Clôture à Lukunga de la campagne de sensibilisation au civisme fiscal en milieux religieux 

La Direction générale des impôts a clôturé jeudi 20 juillet 2024 une longue campagne de sensibilisation au civisme fiscal en milieux religieux. Après avoir été dans les sites de Mont Amba, Funa, Tshangu, la campagne de vulgarisation en milieux religieux s’est clôturée pour la ville de Kinshasa, à l’Eglise famille genèse située au numéro 73 de l’avenue Masikita, dans le district de Lukunga à Binza UPN.

L’Archevêque général Ejiba ya Mapia, président et représentant légal des Eglises de réveil au Congo, qui a ouvert cette séance de clôture, a remercié vivement le Directeur général de la DGI, le pasteur Barnabé Muakadi Muamba qui a accepté de sceller un partenariat avec les Eglises de réveil pour la sensibilisation au civisme fiscal en milieux religieux, ainsi que toute l’équipe de la DGI conduite par Jean Muteba Kasende, Chef de division communication et vulgarisation. Il a également remercié, l’exécutif provincial de Lukunga, le pasteur Muepu pour avoir rendu possible cette rencontre, avec le concours de l’exécutif national. L’Archevêque général a également remercié tous les chrétiens du district de Lukunga et d’ailleurs, qui ont effectué le déplacement pour participer à cette matinée fiscale.

Dans son intervention du jour, l’Archevêque Général, Ejiba ya Mapia a souligné le rôle combien primordial que doivent jouer les églises de réveil du Congo dans la sensibilisation de tous les chrétiens et membres de leurs communautés respectives, à payer l’impôt. Dans les jours à venir, il en sera ainsi dans toutes les provinces de la RD Congo.

Les Eglises de réveil de Kinshasa ont désormais quatre points focaux qui font l’interface entre l’administration fiscale et les Eglises de réveil en matière de sensibilisation et de payement des impôts pour les chrétiens de leurs communautés, dans les districts du Mont Amba, la Funa, Tshangu et Lukunga, a expliqué l’Archevêque Général, président et représentant légal des églises de réveil du Congo.

Avant de passer la parole au chef de division de la Cellule communication et vulgarisation Jean Mutemba, le président du comité des sages de l’Eglise famille genèse, a tenu en haleine toute l’assistance. Plus de deux cents personnes étaient dans la salle. Dix personnes seulement ont reconnu avoir payé l’impôt dans leur vie, alors qu’il y a des références bibliques qui renvoient au payement de l’impôt.

A Dieu ce qui est à Dieu, à César ce qui est à César, dixit le Seigneur Jésus-Christ. Tous les ministres de Dieu qui disent qu’ils n’ont pas de salaires pour payer l’impôt reçoivent des dimes et des offrandes pour ne pas manquer le nécessaire. Tout chrétien qui ne paye pas sa dime est sous la malédiction divine, parce qu’il vole l’argent qui est destiné à l’Eternel. Ils doivent se repentir. Dire que les pasteurs n’ont pas de salaires pour payer l’impôt est un mensonge, a soutenu le président du comité des sages de l’Eglise famille genèse à Binza UPN, dans le district de la Lukunga.

Prenant la parole, le chef de division communication et vulgarisation est revenu sur le même thème développé lors des précédentes matinées fiscales qui ont eu lieu dans les districts de Mont Amba, Funa et Tshangu.

 

En tant que redevable légal, l’Eglise ou les pasteurs doivent payer les impôts

 

A la question de savoir si les Eglises peuvent payer les impôts, l’expert en fiscalité a donné deux nuances. En tant que redevable réel, l’Eglise ne paye pas les impôts. Une association sans but lucratif ne poursuit pas la réalisation des bénéfices pour distribuer à ses membres. Une association confessionnelle a pour mission de célébrer le culte et d’organiser les prières et encadrer la vie spirituelle des membres.

Une église doit quand même avoir un numéro impôt, qui s’obtient gratuitement auprès de l’administration fiscale, dans ses représentations à travers les 24 communes de la capitale. Avoir un numéro impôt ne veut pas dire payer les impôts. L’Eglise doit aussi posséder certains textes légaux, les statuts, règlement d’ordre intérieur et une personnalité juridique.

Il n’est pas interdit à une église, ou à un pasteur d’exercer une activité commerciale ou industrielle. En tant que redevable légal, l’église ou les pasteurs doivent payer les impôts. Retenir les IPR sur les rémunérations de leurs travailleurs, à verser au trésor.

Le régime fiscal congolais est déclaratif. Les églises ou les pasteurs doivent déclarer toutes les sommes payées aux tiers pour permettre au fisc de récupérer les impôts sur les sommes perçues.

 

Six catégories d’impôts

 

La Direction générale des impôts perçoit six catégories d’impôts selon trois catégories de contribuables.

L’IPR, est un impôt personnel retenu sur les rémunérations du personnel salarié, l’impôt mobilier est perçu sur les dividendes et tantièmes, qui sont des rémunérations des associés ou actionnaires. L’impôt sur les rémunérations du personnel expatrié, l’impôt exceptionnel sur le personnel non résident, la taxes sur la valeur ajoutée, un impôt supporté par le consommateur final. A cause des difficultés d’ordre pratique dans le mode de recouvrement de cet impôt, une option a été levée ; la facture normalisée qui va permettre de capter en temps réel cet impôt. Et l’impôt sur les bénéfices et profits payé par les entreprises de droit commun.

Les micros entreprises sont des contribuables qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à dix millions de Fc. Ces contribuables paye 30 000 Fc au titre de l’IBP, le 30 avril de chaque année.

Les petites entreprises, sont des contribuables dont le chiffre d’affaires varie entre dix millions de Fc et quatre-vingt millions de Fc. Ces contribuables payent un pourcent de leur chiffre d’affaires au titre de l’IBP et paye 60 pc comme première quotité et 40 pc le 30 Avril de chaque année comme deuxième quotité.

Les moyennes entreprises, sont des contribuables qui réalisent un chiffre d’affaires qui varient entre 80 millions de Fc et 5 milliards de Fc ; tandis que les grandes entreprises sont celles qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur 5 milliards de Fc.

Ces deux catégories de contribuables payent un IBP de 30 pc du bénéfice réalisé, sur quatre acomptes prévisionnels en juillet, Août, Septembre, novembre. Le solde est versé le 30 avril de chaque année. Il existe aussi un IBP calculé sur les profits exceptionnels réalisés par les opérateurs miniers communément appelés les minings.

 

Alex Tutukala Kibambe, Journaliste Economique

 




Sit-in des anciens agents de la CENI : 21 mois d’arriérés de salaire et d’indemnités de sortie impayés

Les anciens agents de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) ont organisé un sit-in ce vendredi devant le siège de l’institution pour exiger le paiement de 21 mois d’arriérés de salaire et d’indemnités de sortie.

Selon le professeur Jolice Nsala, ancien conseiller du bureau Nangaa, ce sit-in vise à dénoncer le non-paiement de ces arriérés de salaire et d’indemnités de sortie, malgré les promesses du gouvernement.

“Il y a 21 mois d’impaiement qui concernent non seulement les anciens du bureau Nangaa, mais aussi ceux qui travaillent actuellement à la CENI et ce dans toute la République”, a déclaré le professeur Nsala.

Les manifestants accusent le bureau Kadima, l’actuelle direction de la CENI, de bloquer leurs salaires et indemnités de sortie. Ils affirment que le gouvernement avait déjà donné son accord pour le paiement de ces arriérés.

Les anciens agents de la CENI appellent le gouvernement à intervenir pour qu’ils puissent enfin percevoir leurs arriérés de salaire et d’indemnités de sortie.

En plus de 21 mois d’arriérés de salaire et d’indemnités de sortie, les anciens agents de la CENI dénoncent également les conditions de travail difficiles auxquelles ils ont été soumis pendant leur service.

Orchidée




RDC : Les retraités de l’Onatra réclament leur décompte final 

Sept mois après la visite du président de la République à l’Onatra lors de la cérémonie officielle de départ de 1250 retraités, les anciens employés de l’entreprise continuent de réclamer le paiement de leur décompte final.

Ce vendredi, ils ont organisé un sit-in devant le siège de cette entreprise de l’État pour exprimer leur colère et leur frustration.

“Nous n’avons toujours pas reçu le moindre centime de notre décompte final”, a déclaré Valentin Tshibinda, président des retraités de l’Onatra.

Selon lui, le directeur général de l’Onatra, ne respecte ni la constitution ni les conventions collectives. Il dénonce le non-paiement de la totalité de leur décompte final et la marginalisation dont ils sont victimes par la direction de l’entreprise.

De nombreux Congolais sont confrontés à des difficultés financières et à une précarité croissante. Il est important que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des Congolais, en particulier des plus vulnérables.

 

 

Orchidée




*Le Maroc s’oppose à “la logique des donneurs de leçons et de ceux qui font du chantage” aux pays du Sahel (M. Bourita)*

Le Maroc s’oppose fermement à “la logique des donneurs de leçons et de ceux qui font du chantage” aux pays du Sahel, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“Le Maroc a confiance dans les élites et dans le génie des pays du Sahel pour trouver le meilleur chemin permettant de faire face à la situation complexe dans la région et de réussir la transition démocratique”, a souligné M. Bourita lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Karamoko Jean-Marie Traoré.

Le Royaume, a-t-il poursuivi, est contre l’ingérence étrangère dans les affaires des pays du Sahel et “les politiques des donneurs de leçons et de ceux qui considèrent que, étant donné qu’ils ont des frontières avec le Sahel, ils peuvent opter pour une politique de chantage”.

“Même dans le voisinage du Sahel, il y a des pays qui veulent gérer la situation par le chantage et régler leurs problèmes aux dépens de la stabilité régionale”, a-t-il relevé, notant que le Royaume s’inscrit, lui, “dans une logique de confiance en la capacité de ces pays à régler leurs propres problèmes”.

Il a, dans ce contexte, assuré que le Maroc s’engage à mettre son expertise et son expérience à leur disposition pour les accompagner dans leurs programmes et leurs ambitions.

C’est dans cette optique, a-t-il expliqué, que s’inscrit l’Initiative Royale visant à permettre aux pays du Sahel d’accéder à l’Océan Atlantique, l’ambition étant de leur permettre de reconquérir leur vocation de terre d’échange et de transit. Les pays du Sahel ont réagi rapidement et spontanément à cette initiative en y adhérant et en y apportant leur soutien, s’est félicité le ministre.

“Il ne s’agissait pas de présenter une initiative clé en main aux pays du Sahel, mais de leur permettre de se l’approprier”, a-t-il ajouté, rappelant que c’est cette perspective qui a été à l’origine de la réunion tenue en décembre à Marrakech, puis il y a deux semaines à Rabat lorsque la Task Force s’est réunie pour se pencher sur l’opérationnalisation de cette initiative.

“Aujourd’hui, nous sommes dans une construction conjointe de cette initiative pour apporter une réponse commune et pour que les pays concernés apportent leur contribution”, a-t-il dit.

“Il est temps aujourd’hui de faire confiance aux pays du Sahel pour les aider à développer leur propre vision. Ils n’ont pas besoin de tuteurs mais de partenaires”, a affirmé M. Bourita, notant que le Maroc, conformément aux Hautes Instructions de SM le Roi, s’inscrit dans cette logique, à la fois dans ses relations bilatérales avec chacun de ces pays et dans sa vision de l’ensemble de la région.

Il a fait observer que “les liens entre le Maroc et les pays du Sahel sont ancrés dans l’histoire, forgés par un maillage humain, spirituel et religieux dense, rendant cette relation solide, profonde et singulière”.

Le ministre a, dans ce cadre, assuré que ces liens sont portés au plus haut niveau par SM le Roi Mohammed VI qui accorde un intérêt tout particulier à la région du Sahel, comme en témoignent les nombreuses initiatives de solidarité entreprises par le Maroc en faveur des pays de la région.




Kinshasa: l’expérience marocaine en matière de développement des infrastructures à l’honneur

L’expérience marocaine en matière de développement des infrastructures et des zones économiques spéciales a été mise en avant, jeudi à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, dans le cadre de la 2ème édition du Forum sur les infrastructures en RDC.

Intervenant lors d’un panel sur le thème “Regards croisés sur les défis infrastructurels, le développement global des chaînes des valeurs et des zones économiques spéciales dans le contexte de la ZLECAF”, Ahmed Khalid Benomar, conseiller de la ministre de l’Économie et des Finances, a souligné que la création du Port de Tanger Med en 2007, conformément à la vision stratégique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le développement du Nord du Maroc, a transformé cette zone en un hub logistique et industriel majeur.

Il a dans ce sens, indiqué que Tanger Med est désormais le premier port en Méditerranée et figure parmi les 20 plus grands ports de conteneurs au monde, grâce à sa position stratégique fréquentée par 100.000 navires par an, ajoutant que ce port offre une infrastructure industrielle et logistique incomparable en Afrique.

M. Benomar a précisé que les investissements dans le port de Tanger Med et dans les infrastructures de connexion ont dépassé 200 milliards de dirhams, dont les infrastructures portuaires, les zones logistiques, les autoroutes, le ferroviaire, et l’aéroportuaire, ainsi que les projets de développement dans l’arrière-pays, soulignant l’importance d’une vision intégrée combinant infrastructure et industrie.

Ces infrastructures permettent aujourd’hui de générer un chiffre d’affaires à l’export de plus de 120 milliards de dirhams par an dans les zones autour du complexe portuaire de Tanger Med et de transformer en profondeur l’économie nationale, avec le secteur automobile qui est devenu le premier secteur exportateur, a-t-il fait savoir.

Il a, à cet égard, relevé que le port Tanger Med et le réseau ferroviaire à grande vitesse sont des exemples concrets de l’impact positif des infrastructures bien gérées, mettant en exergue notamment leur impact sur la facilitation des échanges commerciaux, la création d’emplois, ainsi que la stimulation de la croissance économique.

Mettant en avant l’engagement panafricain du Maroc, M. Benomar a affirmé que le Royaume est prêt à partager son expérience en matière de développement des infrastructures et des zones économiques spéciales pour un avenir intégré et prospère en Afrique, estimant que la ZLECAF est cruciale pour stimuler le commerce intra-africain et favoriser l’intégration économique du continent.

“Le Royaume du Maroc est prêt à partager son expérience avec les pays amis et frères et renforcer les partenariats économiques et l’apprentissage mutuel,” a-t-il dit, soulignant que le continent africain a besoin d’une vision claire, d’un leadership fort, d’un cadre de gouvernance solide, de capital humain qualifié, ainsi que de réseaux logistiques et d’infrastructures robustes.

L’ouverture des travaux de cet événement de deux jours, qui vise à réfléchir sur l’accélération de la mise en œuvre et la réalisation des projets d’infrastructures en Afrique, a été présidée mardi par le ministre congolais des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro.

Ce forum, organisé par le Think Tank RDC-Stratégie, a réuni divers acteurs, notamment des décideurs politiques, des experts en infrastructures, des investisseurs et des partenaires internationaux.

MAP




Le Comité Exécutif de la CAF annonce les dates de la Coupe d’Afrique des Nations CAF, Maroc 2025 et de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine, Maroc 2024

Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé, vendredi, les dates de l’édition 2025 de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies qui se déroulera au Maroc.

La CAN CAF TotalEnergies Maroc 2025 est programmée comme suit :

Match d’ouverture : Dimanche 21 décembre 2025

Finale : Dimanche 18 janvier 2026

Le Comité exécutif de la CAF a également annoncé les dates de la Coupe d’Afrique des Nations féminine CAF TotalEnergies qui sera également organisée au Maroc.

La CAN Féminine CAF TotalEnergies est programmée comme suit :

Match d’ouverture : Samedi 5 juillet 2025

Finale : Samedi 26 juillet 2025

Dr Patrice Motsepe, le Président de la CAF a déclaré, à cet effet : “Je suis confiant que la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025 sera une grande réussite et la meilleure CAN dans l’histoire de cette compétition. Je suis également impressionné par l’évolution du football féminin en Afrique et je m’attends à ce que la CAN Féminine, Maroc 2024 connaisse un immense succès. L’annonce des dates de la CAN CAF TotalEnergies Maroc 2025 a pris beaucoup plus de temps que prévu, car il y a eu des discussions complexes et parfois difficiles avec diverses parties intéressées, au vu des calendriers des matches internationaux et nationaux.

La CAF s’est engagée à protéger et à promouvoir les intérêts des joueurs africains, jouant dans des clubs européens et dans le monde. La CAF s’est également engagée à construire des relations mutuellement bénéfiques avec l’ECA, l’UEFA, les autres confédérations de football ainsi qu’avec la FIFA. Nous continuerons à travailler pour garantir le développement et s’assurer que le football africain est plus compétitif au niveau mondial et parmi les meilleurs au monde.’’

Dr Motsepe a ajouté : ‘’La CAF est reconnaissante envers Sa Majesté le Roi Mohamed VI du Maroc, à la Fédération Royale Marocaine de Football (“FRMF”) et à son Président Fouzi Lekjaa, au gouvernement et au peuple marocains pour l’accueil de la CAN CAF TotalEnergies Maroc 2025 et de la CAN Féminine CAF TotalEnergies Maroc 2024″.

Le président de la Fédération Royale Marocaine de Football, M. Fouzi Lekjaa, a déclaré : “Nous espérons que la CAN CAF TotalEnergies Maroc 2025 sera une excellente plateforme pour honorer l’Afrique et que le Maroc offrira les meilleures conditions pour accueillir le reste de l’Afrique et du monde”.

Le Comité exécutif de la CAF a également décidé de la tenue de la 46e Assemblée générale ordinaire de la CAF à Kinshasa, en RDC, le jeudi 10 octobre 2024. Des décisions ont également été prises pour ouvrir les candidatures à l’organisation de :

La Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024

La CAN U17 CAF TotalEnergies

La CAN U20 CAF TotalEnergies

Les CAF Awards 2024

La CAF a reçu des propositions intéressantes du Moyen-Orient pour l’organisation de la Super Coupe CAF TotalEnergies 2024 qui opposera, Al Ahly SC, vainqueur de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies au Zamalek SC, vainqueur de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.




RPDC: «Les racailles humaines seront condamnées par la population de leur ROK!»

Voici un communiqué (21/06/2024) de presse de KIM Yo Jong, Directrice adjointe de département du Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC créé en 1945 comme parti présidentiel, NDLR):

La zone frontalière de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

 

est, à nouveau, jonchée des déchets de papier et d’autres objets sales. Ceux-ci ont été trouvés dans les rizières, au bord des réservoirs d’eau et dans les vergers proches de la frontière. Il est possible de trouver de telles choses supplémentaires.

Les transfuges dégoûtants de la RPDC vers la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR), ces racailles humaines, n’ont pas dissimulé, à travers les médias (21/06/2024, NDLR), le fait qu’ils avaient envoyé (20/06/2024, le lendemain du Sommet RPDC-Russie à Pyongyang, NDLR) leurs tracts au-delà de la frontière vers notre Pays.

Lesdites racailles humaines seront condamnées par la population de leur ROK. Il est naturel que quelque chose d’inutile se produise vu qu’elles s’accrochent à faire ce qu’on leur avait déjà demandé de ne pas faire (la contestation locale est en cours depuis une dizaine de jours, NDLR).




Les Fonds SICOMINES ne sont jamais mis à la disposition de la Rdc

Le mécanisme prévu dans les accords depuis 2018, fonctionne de la manière suivante :

1. La RDC sélectionne et présente à la SICOMINES des projets à financer avec les montants des travaux ( Travail de l’ACGT , de l’Agence de Suivi des contrats SICOMINES et du MINISTÈRE des ITPR )

2. Le Ministère des ITPR sélectionne les Entreprises qui vont travailler et attribue les marchés

3. SICOMINES paye directement les entreprises qui vont exécuter les travaux .

Ceci prouve à suffisance que l’auteur de cet article souffre de méconnaissance de la procédure où il est utilisé par les prédateurs financiers mis en mal par l’IGF pour tenter de salir l’image de marque de Jules Alingete .

Ces derniers temps , plusieurs personnes qui ont quitté le Gouvernement s’activent pour salir Jules Alingete et entraîner sa chute . Mais ce dernier reste imperturbable.

Didier Mbongomingi




Lutte contre le VIH/SIDA: Le PNLS a tenu sa première réunion de concertation après la Revue annuelle

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) a tenu le mardi 18 juin dernier, la toute première réunion de concertation avec  tous ses partenaires techniques et financiers ainsi que les Organisations de la société civile, sur les conclusions  et les recommandations  de la « Revue annuelle 2023 », qui a eu lieu à Lubumbashi dans la province du Haut Katanga.

Cette réunion avait pour but de discuter non seulement sur les performances globales du Programme national de lutte contre cette pandémie bien qu’elles soient bonnes, mais aussi et surtout sur des défis réels auxquels le pays est confronté. A savoir : la Prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, la couverture des interventions, défi lié au 3è objectif 95, relatif à la charge virale, l’accès au diagnostic précoce du VIH chez les enfants.

« (…) Nous parlions de la triple élimination; élimination du VIH, de la syphilis et de l’hépatite virale  B. Et donc, ca, ce sont les défis qui les nôtres.  Mais il y a aussi des défis relatifs à  la qualité des données et  à la qualité de services. Et là, il y a des initiatives que ça soit avec le Pepfar, l’université de Washington à travers son bras opérationnel  I-Tech, qui est donc en train donc de nous appuyer dans le processus de mettre en œuvre l’amélioration de la qualité continue des services et des prestations des soins. Avec l’université de San Francisco et de Californie, nous sommes en train de travailler au quotidien sur la qualité de données pour les améliorer, parce qu’elles servent de l’aide à la planification et à la prise de décisions », a indiqué le Directeur de ce Programme, le Docteur Aimé Mboyo.

Avec le Fonds mondial, un grand travail est fait dans la prévention de la transmission du VIH de la Mère à l’Enfant même si sur le terrain,  le Programme est confronté au problème de la déperdition des femmes, aussi n’arrive pas à mettre sous traitement antirétroviral peu de femmes dépistées afin de prévenir la transmission du VIH à l’enfant.

En plus de cela, un autre problème se pose au Programme, c’est celui du nettoyage des données. C’est ce qu’a reconnu son Directeur, en ces termes : « Mais il y a aussi ce processus de nettoyage des données de notre cohorte  de passage sous traitement antirétroviral  dans les 24 provinces appuyées par le Fonds mondial. Le budget, on s’est mis d’accord, les termes de référence. Nous démarrons ce processus au mois de juillet prochain ».

Cette réunion de concertation a fait aussi les points sur l’évolution des différentes enquêtes nationales.

«  Cette réunion a été une belle opportunité, et le point qui nous a le plus intéressé, c’est celui sur le dépistage. Nous savons qu’actuellement le dépistage est ciblé par rapport aux ressources qui sont limitées juste liées à des projets ou à des appuis des partenaires mais nous pensons qu’avec notre Plan stratégique, il faudra que nous puissions voir comment mobiliser au niveau local des financements qui pourront permettre d’acheter des tests, qui permettront à ce que les cibles aussi soient dépistées.  On peut commencer par le dépistage systématique des femmes enceintes qui se présentent au service Ptme, et je pense qu’on pourra déjà beaucoup gagner et penser à d’autres cibles, nous avons les camionneurs, des pécheurs, les riverains, les motards qui sont aussi les cibles importantes… », a indiqué le secrétaire exécutif national de l’Ong UCOP +,  Ange Mavula.

S’exprimant à son tour, le secrétaire général au Ministère de la Santé a félicité le Programme pour cette rencontre, qui a réuni tous les intervenants dans la lutte contre le VIH/SIDA ici en République démocratique du Congo. Et donc, il estime que c’était un moment important d’échanges après la revue annuelle.

« Il était question que l’on recentre un peu les choses pour voir comment on fait après. Et donc là, il s’est dégagé globalement en termes de performances, les choses évoluent mais il y a encore des questions qui se posent autour de certaines interventions par rapport au 3è objectif 95 relativement à la charge virale qui est encore faible, et par rapport à la Ptme et aussi le VIH pédiatrique. Ca reste encore des questions essentielles, et donc on a essayé ensemble de voir comment d’abord, assurer la  qualité des prestations et des données, et comment  capitaliser toutes les opportunités qui s’offrent », a fait savoir le  Docteur Sylvain Yuma Ramazani.

S’agissant justement des opportunités, le Secrétaire général à la Santé estime que le VIH comme intervention sous sectoriel peut profiter des acquis apportés par la Couverture de la santé universelle (Csu).

Les participants ont aussi insisté sur les questions de l’intégration.  Il s’agit de voir comment travailler ensemble, faire une planification ensemble de sorte que la mise en œuvre puisse être  optimale.

Concernant les ressources, la République démocratique du Congo à travers son Programme national de lutte contre le VIH/SIDA est appelée à rationaliser ce qui existe. En allouant ces ressources derrière les vraies priorités qui posent problèmes.

« Il était aussi question de voir comment profiter des ressources de l’Etat qui augmentent, parce qu’aujourd’hui le budget de l’Etat est en train d’augmenter. Je dois vous dire qu’au regard du budget qui a été voté, nous approchons Abuja, parce que nous sommes à plus de 14%. Ca prouve qu’il y a une volonté politique au très haut niveau de l’Etat. Et donc, nous devrons  voir comment profiter aussi des réformes  qui vont avec. Tout ceci sont des outils que nous devons capitaliser  pour optimiser notre façon de travailler », a conclu le secrétaire général à  la Santé.

Prince Yassa