Elimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant: Le Directeur Fodé Simaga de l’ONUSIDA préconise la volonté politique

Intervenant le vendredi dernier lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), le Directeur de la science, des services et des systèmes pour tous au siège du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), a fait savoir qu’avec la volonté politique, la région peut arriver à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, parce que le traitement est là et n’est pas couteux.

« Elimination de la transmission de la Mère à l’Enfants du VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre et si on en parlait», telle a été la thématique de ce webinaire, qui a exposé la situation des femmes enceintes et des enfants malades dans cette région d’Afrique, où de plus en plus d’enfants sont issus de mères qui ne sont pas sous traitement antirétroviral (Arv).

« L’Afrique de l’Ouest et du Centre représentent 50% des femmes enceintes qui ne sont pas sous traitement anti rétroviral (Arv). La couverture Arv des enfants globalement dans le monde est de 52 %, en Afrique globalement il est de 37% en Afrique. Mais en Afrique de l’Ouest et du Centre est de 27 %. Ça veut dire que seulement un enfant sur quatre est traité des Arv. Tout ceci pour dire que ça ne marche pas», a indiqué le Directeur de la Science, des Services et des Systèmes pour Tous de l’ONUSIDA, Monsieur Fodé Simaga.

41% de toutes les nouvelles infections des enfants dans le monde, soit 51 % sont en Afrique de l’Ouest et du Centre

Dans un langage clair mais plus interpellateur, le Directeur Fodé Simaga, a fait savoir que 41% de toutes les nouvelles infections des enfants dans le monde, soit 51 % sont en Afrique de l’Ouest et du Centre. « Tout ça pour dire que ça ne marche pas pour pleins de raisons », a-t-il indiqué.

Plusieurs raisons expliquent cela. En effet, dit-il : « Pour traiter les femmes enceintes, il faut d’abord les trouver, les identifier et les sensibiliser. Où est ce que l’on peut trouver les femmes enceintes. Naturellement dans les centres de santé lors des consultations de planning familial, prénatal… Mais dans mon pays, il y a déjà un nombre significatif des femmes enceintes qui ne vont pas dans les centres de santé. Et dans celles qui y vont, ce n’est pas sûr qu’on leur propose le test systématiquement. Deuxièmement, il faudrait que la société civile soit le plus supportée, appuyée pour pouvoir aller, faire en quelque sorte les portes à portes pour proposer aux femmes enceintes le test sachant qu’en plus on a l’autotest. Donc, il est temps de tirer la sonnette d’alarme surtout dans notre région pour qu’on puisse avancer », a-t-il plaidé.

En plus de la société civile, les chefs religieux et coutumiers doivent entrer dans la danse afin de toucher un grand nombre de femmes.

Outre cela, le Directeur de la Science, des Services et des Systèmes pour Tous au siège de l’ONUSIDA a déploré le fait que les systèmes des données ne soient pas très performants dans la région. C’est justement pour cela qu’il a plaidé encore une fois, pour une amélioration de ces systèmes afin de pouvoir savoir combien des femmes potentielles, où elles sont géographiquement. Car, « (…) techniquement tout est là. Le traitement qui marche est là. Il n’est pas cher. Il est très souvent financé par les partenaires extérieurs (…) Mais il faut que les femmes soient identifiées et repérées », a-t-il indiqué.

Elimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, c’est possible.

« Absolument à 100%. Quand on dit qu’il n’y a pas de moyen, soit la technologie n’existe pas, soit l technologie est trop chère et nos pays n’y arrivent pas. Mais là, on a le traitement extrêmement efficace. Il n’est pas cher du tout (…) il faut une volonté politique, il faut remettre la volonté politique sur la table, il faut les campagnes de sensibilisation modernes… pour sensibiliser les femmes », a rassuré Monsieur Fodé Simaga au cours de ce webinaire auquel participait aussi le Directeur Pays de l’ONUSIDA au Benin et au Togo.

Prenant à son tour la parole, Éric Verschueren, a fait savoir que la prévention des nouvelles infections chez les enfants et les femmes enceintes fait partie du troisième pilier de l’Alliance globale pour l’Elimination du VIH/SIDA chez les enfants. Une approche qui implique aussi les hommes.

« Les hommes sont souvent perçus comme les grands peureux, fréquentent moins les centres de santé. L’autotest pourrait être une solution intéressante pour augmenter la couverture du dépistage chez les hommes et réduire les risques d’infections chez les femmes enceintes », a suggéré le Directeur Pays de l’ONUSIDA au Beni et au Togo.

Rappelons que le monde avait lancé l’Alliance globale contre le VIH/SIDA chez les enfants au début de l’année passée à Dar-es-Salam en Tanzanie. Elle regroupe douze pays du continent.

Prince Yassa




Denise Nyakeru Tshisekedi visite l’hôpital Mabanga désormais opérationnel

La Première Dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru Tshisekedi, a visité le mercredi 19 juin, le Centre de Médecine mixte d’Anémie SS (l’hôpital Mabanga), situé dans le quartier Yolo dans la commune de Kalamu.

Cette visite  consolatrice et très attendue avait commencé par la pédiatrie en passant par la médecine interne pour chuter aux urgences. La Présidente de la Fondation DNT a fait cette ronde pour se rendre compte du fonctionnement effectif de ce centre, qui est aujourd’hui une grande référence après sa rénovation intervenue après près d’une année des travaux de réhabilitation et de construction. Et ce, grâce à l’implication de la Première Dame. Il offre aujourd’hui les meilleures conditions de prise en charge des malades.
« Nous disons un grand merci à Maman Denise pour cette belle œuvre qui nous permet d’avoir des soins de qualité dans un environnement très propre. Que le Seigneur se souvienne d’elle et la bénisse abondamment », a lâché une malade, qui exprimait toute sa reconnaissance à Denise Nyakeru Tshisekedi, qui a fait de la lutte contre la drépanocytose son combat.
Aujourd’hui, le Centre « Mabanga » présente un autre visage avec une capacité d’accueil qui a sensiblement augmenté. Elle est passée de 56 à 120, et doté de plusieurs nouveaux services. A savoir : L’imagerie, le scanner, la radiologie, la mammographie, l’ECG…
Soulignons que cette visite de la Première Dame au Centre de Médecine mixte d’Anémie SS s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale contre la drépanocytose, le 19 juin de chaque année.
Prince Yassa




A l’Unikin : Julien Paluku encourage l’appropriation des 6 composantes du Plan directeur d’industrialisation 

Paneliste à conférence-débat sur la problématique du développement économique de la RDC, terre d’espoir organisée ce jeudi dans la capitale par l’Université de Kinshasa, Julien Paluku Kahongya, Doctorant en Sciences Politiques et Administratives, Expert en management des conflits armés dans la région des Grands-Lacs, en Décentralisation et en Développement a fait savoir que le développement de la République Démocratique du Congo passe par un leadership de qualité, gestionnaire et visionnaire qui existe aujourd’hui, d’où nous sommes appelés à mettre l’accent sur la mise en œuvre des politiques publiques qui sont là également, a-t-il martelé.

Nous devons nous concentrer sur les 6 composantes du Plan Directeur d’Industrialisation notamment routière, aéroportuaire, portuaire, ferroviaire énergétique et les zones économiques spéciales pour la transformation locale des ressources naturelles qui vont contribuer à la diversification de l’économie nationale a conclu le Doctorant Julien Paluku Kahongya tout insistant sur la modernisation de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) pour rendre compétifs les produits congolais sur le marché international.

Pour le Professeur Vital Kamerhe, orateur principal de cette conférence, il faut des projets structurants pour développer la RDC avec une bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

L’espoir est une arme puissante pour croire à un avenir meilleur au pays a-t-il ajouté.

Tous les panelistes ont mis l’accent sur la pacification de l’Est du pays, car la paix est l’autre synonyme du développement

Signalons qu’une centaine de Professeurs d’Universités et plusieurs étudiants ont pris part à cette conférence-débat.




A Lubumbashi : Félix Tshisekedi inaugure les trains du Service National 

Ce jeudi à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, le Président Félix Tshisekedi a procédé à la mise en circulation des trains du Service national (SN). Il s’agit de 30 wagons fermés et 15 ouverts, 10 citernes et 2 locomotives.

Selon le commandant du SN, le Général-major Jean-Pierre Kasongo, « ces trains sont une réponse aux nombreuses difficultés d’évacuation et d’acheminement d’intrants ainsi que d’autres outils nécessaires. Le SN a produit 16 000 tonnes de maïs pour la saison 2023-2024 ».

Poursuivant son allocution, le commandant du Service national a fait savoir que « plus de 4 000 jeunes, autrefois désœuvrés, sont sortis du centre de formation de Kanyama Kasese pour œuvrer à travers la République aussi bien dans la construction que dans l’agriculture ».

Gouverneur de la Province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe a, quant à lui, estimé qu’ « avec ces trains, une des visions du Chef de l’État, à savoir la diversification de l’économie nationale, se matérialise ».

Le gouverneur a remercié le Président de la République pour sa première visite en province et à Lubumbashi après sa réélection en décembre 2023 et il a profité de l’occasion pour l’inviter à l’inauguration prochaine du siège de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga.

Enfin, le Directeur général de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC), Fabien Mutomb, a exprimé sa reconnaissance envers le Chef de l’État pour son implication dans le redressement de son entreprise. « Depuis votre arrivée au pouvoir, pas un seul arriéré de salaire à la SNCC », s’est-il réjoui.




Recevant les agents de l’ANAT et du FONAT : Guy Loando les exhorte à prioriser le travail 

Le Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando a échangé tour à tour avec les Agents de l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (ANAT) et du Fonds National d’Aménagement du Territoire (FONAT).

Lors de ces échanges, l’Autorité de tutelle de l’Aménagement du Territoire en RDC a tenu à remercier chaleureusement les agents pour leur accompagnement constant, qui a permis au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, de renouveler sa confiance envers sa modeste personne, sous la direction de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.

L’Aménageur National a exhorté les agents de ces structures à prioriser le travail au-delà de tout et à utiliser les cadres de concertations officielles pour poser et résoudre leurs désidératas. Il a souligné qu’avec la clairvoyance du Président de la République et l’accompagnement de la Première Ministre, l’Aménagement du Territoire a été hissé au niveau du troisième de l’action gouvernementale en RDC.

Le Patron de l’Aménagement du Territoire a également insisté sur l’importance de travailler dans une vision de continuité. Les agents de ces structures ont profité de cette occasion pour présenter au Ministre d’État certaines situations en relation avec le fonctionnement de leurs structures et lui ont assuré une collaboration franche et efficace pour la réussite de sa mission.

Cette rencontre reflète l’engagement du Ministre d’État à renforcer les structures spécialisées en Aménagement du Territoire et à promouvoir une collaboration efficace pour le développement harmonieux du pays.




Notification des résultats de l’évaluation des propositions techniques 3




Notification des résultats de l’évaluation des propositions techniques 2




Notification des résultats de l’évaluation des propositions techniques 1




RDC : Echange entre les députés nationaux du Kongo Central et le ministre des hydrocarbures Molendo Sakombi

Les députés nationaux élus de la province du Kongo Central ont eu des entretiens fructueux ce jeudi 20 juin 2024 avec le ministre des hydrocarbures Molendo Sakombi dans son cabinet de travail.

Les élus du Kongo Central sont allés non seulement pour présenter leurs civilités au patron des hydrocarbures en RDC, mais aussi parler de la problématique des retombées de l’exploitation pétrolière sur la province du Kongo Central en général et du territoire de Muanda en particulier.

Prenant la parole, l’élu de Muanda, Robert Niondo est revenu sur plusieurs points notamment, la problématique de la pollution de l’Environnement, amélioration des conditions salariales et de travail pour les employés congolais et la création effective du fond des hydrocarbures pour les générations futures.

En réponse, le ministre des hydrocarbures a promis de descendre à Muanda le 4 juillet prochain, pour palper du doigt, les réalités sur terrain.

En vacances parlementaires, le caucus des députés nationaux a promis d’accompagner le ministre Sakombi lors de cette mission qui l’amènera à Muanda dans le Kongo Central.

 

 

 

Jonsard MIKANDA




Martin Fayulu, à l’instar de Delly Sessanga, le sait : impossible d’être un vrai candidat à la présidentielle au Congo sans viser une Majorité parlementaire solide !

L’exploit réalisé par Félix Tshisekedi en 2020 en retournant plusieurs députés et sénateurs FCC en sa faveur pourrait ne plus se répéter…

Après les articles intitulés successivement “Katumbi, allez-y ! Ça fait tout de même 17 ans que l’Opposition est sans porte-parole !” et ” Martin Fayulu, ni chef d’Etat, ni porte-parole de l’opposition, hier, aujourd’hui et définitivement !” publiés les 17 et 18 juin 2024, terminons la chronique par le nouveau titre “Martin Fayulu le sait : impossible d’être un vrai candidat à la présidentielle au Congo sans viser une Majorité parlementaire solide ! Obsession ? Fixation ? Loin de là !

Félix Tshisekedi peut bien se passer de l’opposition

A la base de cette série d’articles, la confusion entretenue autour de la désignation du porte-parole de l’Opposition, poste créé par le législateur aux articles 1 à 4 de la loi n°07/008 du 4 décembre #007 portant statut de l’Opposition.

Détenant la majorité des députés nationaux ayant fait le choix de se positionner opposants, Ensemble (parti politique de Moïse Katumbi) a approché dernièrement Martin Fayulu dans l’unique but de combler un vide “vieux” de 17 ans.

En effet, depuis la promulgation de cette loi, chacun des cycles électoraux de 2011, 2016 (devenu 2018) et 2023 se caractérise certes par la présence de l’Opposition parlementaire au sein de la chambre basse et de la chambre haute, mais, paradoxalement, sans son porte-parole.

Et voilà que pour la première fois que la volonté de combler ce vide se présente, le blocage n’est pas le fait du Pouvoir, mais de l’Opposition !

l’Ecidé ramène le débat à la contestation, par les opposants majeurs, des résultats électoraux tels que proclamés provisoirement par la Ceni et définitivement par la Cour constitutionnelle.

La réalité du terrain est qu’avec sa Majorité parlementaire, Félix Tshisekedi peut bien se passer de l’Opposition ( toutes tendances confondues) et gouverner avec la certitude d’atteindre ses objectifs. Dont la révision ou le changement de la Constitution, tant qu’aucune autre force majeure ne l’en empêche.

Faire le jeu de la Majorité (Pouvoir)

C’est vrai que même dans la configuration actuelle, avec une Opposition parlementaire réellement sous représentée (pas une cinquantaine de députés nationaux), l’Union sacrée de la nation peut réaliser pleinement sa volonté.

Au moins, la présence d’une Opposition parlementaire a la possibilité de susciter la peur du gendarme. Et cette Opposition a besoin d’un leader en mesure d’user des droits prévus à l’article 8 et appliquer les devoirs prévus à l’article 16. Un leader qui peut être parlementaire ou non.

En effet, la loi portant statut de l’Opposition sécurise celle-ci en ses articles 13 (libre accès et égal traitement par les médias publics dans le cadre des émissions et programmes pour faire connaître leurs opinions) ; 14 (ne faire l’objet d’aucune mesure discriminatoire en raison des opinions et convictions politiques ou d’appartenance à un parti politique ou à un regroupement politique de l’Opposition politique) et 15 (ni interpellation, poursuite ou recherche, ni détention ou jugement en raison des opinions politiques exprimées dans le respect de la Constitution, des Lois et Règlements de la République).

Boycotter la désignation du porte-parole revient à bloquer le bon fonctionnement de l’Opposition parlementaire et, partant, à faire le jeu de la Majorité (Pouvoir).

Une révolution de nature à imploser le pays

Il y a lieu de le souligner parce que c’est la vérité même : tous les acteurs politiques congolais majeurs (Martin Fayulu l’est) savent qu’on ne peut pas chercher à briguer la magistrature suprême sans disposer d’une représentation solide au sein de l’Assemblée nationale et du Sénat, le régime politique congolais étant plus proche du régime parlementaire belge, allemand ou italien que du régime semi-présidentiel français, voire du régime présidentiel mobutien.

En 2014, dans une interview à *Jeune Afrique*, un certain Félix Tshisekedi faisait l’aveu suivant : _”…notre système électoral est fait de sorte qu’aucun parti politique ne peut atteindre seul la majorité des sièges au Parlement”_.

Candidat en 2006, en 2011, en 2016 (en réalité 2018) et en 2023, *Martin Fayulu n’a jamais investi dans les législatives. On ne connaît pas une seule législature au cours de laquelle l’Ecidé a eu plus de 5 députés nationaux sur 500 mandats et sénateurs sur 108 mandats !

Même en 2018, il n’en avait pas.

C’est à se demander ce qu’il aurait fait s’il avait été proclamé vainqueur de la présidentielle. Probablement pire que ce que Félix Tshisekedi a fait en retournant en sa faveur une bonne partie des députés et sénateurs FCC. Il aurait peut-être suscité une révolution de nature à faire imploser le pays, et cela au grand dam de la CENCO.

Conscient de cette évidence, Félix Tshisekedi s’est organisé pour 2023 de façon à avoir une représentation solide au sein de la Majorité parlementaire via l’Udps et Mosaïque. Aujourd’hui, ses grands alliés (Mlc, Un et Afdc) peuvent le lâcher, mais sans le minoriser.

L’exploit de 2020, il ne pourra plus le rééditer. Personne, du reste, ne l’osera. Car l’expérience rend sage.

Le politico-médiatisme ne paie pas

Alors trêve d’illusion : Martin Fayulu doit songer à se doter d’un parti politique de la trempe de l’Udps, du Pprd, du Mlc, de l’Unc ou de l’Afdc. Un parti ayant une couverture nationale avérée, capable de placer les candidatures de ses membres à tous les niveaux, cela de la présidentielle aux locales en passant par les législatives, les provinciales, les sénatoriales, les ” gouvernorales”, les urbaines et les municipales.

S’il n’en a ni la volonté, ni la capacité, son égocentrisme, son narcissisme, son nombrilisme (au choix) est tout ce qu’il y a de suicidaire et pour lui, et de “génocidaire” pour les siens !

Le politico-médiatisme qu’il pratique ne paie pas. Il n’a qu’à se référer à ses compagnons d’infortune Joseph Olenghankoyi, Jean-Pierre Lisanga Bonganga et autres Eugène Diomi Ndongala. Tous se préoccuperaient d’Etienne Tshisekedi qu’ils ne s’occupaient de leurs propres partis.

Au moins le lider maximo savait lier le sort des députés nationaux à celui du président de la République !

Souvenons-nous de 2011. Malgré la contestation des élections par l’Udps, Martin Fayulu s’était passé de sa consigne de renoncer à son mandat de député national.

Il avait enjoint les siens à garder les leurs en s’affichant de l’Opposition.

Curieusement, la désignation du porte-parole était le cadet de ses soucis.

Quant à la réactivation de Delly Sessanga approuvant la position de Martin Fayulu, elle appelle une observation : ce n’est pas le fait d’être l’auteur d’une loi qu’on en devient le propriétaire. Lui aussi a participé au processus électoral qu’il savait biaisé. La logique l’oblige d’en payer le prix : la désignation du porte-parole de l’Opposition. C’est cela, être responsable de ses actes.

17 ans après, sans faire partie de la nouvelle Assemblée nationale, Martin Fayulu et Delly Sessanga ne veulent donc pas entendre parler de porte-parole de l’Opposition !

A chacun d’en tirer la conclusion…

17 ans après, sans faire partie de la nouvelle Assemblée nationale, il ne veut donc pas entendre parler de porte-parole de l’Opposition ! Ce qui a pour effet de bloquer Les Bureaux Usn de l’Assemblée nationale et du Sénat d’actionner l’alinéa 2 de l’article 19 selon lequel : Les Députés et les Sénateurs de l’Opposition politique se réunissent, à cet effet, sous la facilitation conjointe des Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, à la demande écrite de tout groupe parlementaire ou politique de l’Opposition politique, selon le cas_”.

En d’autres termes, sans leur réunion, les députés et sénateurs de l’Opposition parlementaire ne peuvent pas solliciter des Bureaux de la chambre basse et de la chambre haute la facilitation prévue.

A chacun d’en tirer sa conclusion…

Omer Nsongo die Lema